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Les relations France-Liban:
beaucoup de liens pour une relation forte

Mai 2012
Résultats du second tour de l’élection présidentielle française Circonscription du Liban
Nombre d’inscrits : 14.731
Nombre de votants : 8.880
Nombre de suffrages exprimés : 8.713
François Hollande : 2.759.voix soit 31,67.% des suffrages exprimés
Nicolas Sarkozy : 5.954 .voix soit 68,33.% des suffrages exprimés


Octobre 2010
Conseiller de coopération et d'action culturelle et attachée culturelle et audiovisuelle près l'ambassade de France, Aurélien Lechevallier et Carole Prat ont, en ce début de saison, succédé respectivement à Denis Gaillard et Jany Bourdais.
Carole Prat, nouvelle attaché" culturelle et audiovisuelle  de l'Ambassade de France à Beyrouth
Carole Prat semble déjà comme un poisson dans l'eau dans les locaux de la Mission culturelle française. Occupant auparavant divers postes à la mairie de Paris, la diplômée de l'Institut d'études politiques de Strasbourg et de l'École française des attachés de presse se consacre par la suite - durant 13 ans - aux relations culturelles internationales de la Ville lumière. «Paris a des pactes d'amitié avec de nombreuses capitales à travers le monde, dont Beyrouth, précise-t-elle. J'étais en charge de l'opération "Paris Beyrouth en toutes lettres", qui avait débuté en décembre dernier et s'est concrétisée en avril, à l'occasion de la venue à Beyrouth de Bertrand Delanoé. Une opération qui a été menée dans le cadre du projet de coopération autour de la Maison jaune entre les villes de Paris et de Beyrouth.»
C'est au cours de ses nombreux voyages, notamment au Brésil, en Hongrie, en Russie, la Turquie ou en Algérie, que Prat met en place différents projets. Travaillant d'abord avec des structures étrangères et parisiennes, son champ d'action s'est actuellement élargi pour s'étendre à l'ensemble des institutions culturelles françaises. L'actuelle attachée culturelle et audiovisuelle était donc en terrain familier lorsqu'elle débarque en juillet et fait la connaissance de tous les services culturels du pays: «J'ai eu l'occasion de voir les actions déjà menées au Liban et d'avoir une idée sur les perspectives d'échanges et de programmation pour les années à venir», affirme-t-elle.
Deux parcours, une même vision
Aurélien Lechevallier, énarque et diplômé d'HEC et de Sciences-Po Paris, confirme l'adage «(...) La valeur n'attend pas le nombre des années.» Le jeune diplomate a déjà à son actif un palmarès diplomatique intéressant. Travaillant à l'ambassade de France de Bogota (Colombie) puis au Quai d'Orsay, il sera pendant trois ans premier secrétaire de l'ambassade à Washington. Actuellement, il est conseiller de coopération et d'action culturelle près l'ambassadeur et directeur de la Mission culturelle française. Aujourd'hui, sa responsabilité couvre des domaines au-delà de l'action culturelle, dont s'occupe Carole Prat. «Je suis en charge, précise-t-il, du suivi des écoles françaises au Liban (35) et, conjointement avec le ministère libanais de l'Éducation nationale, de la coopération linguistique et du renforcement de la francophonie dans les écoles publiques et privées libanaises. Je collabore aussi avec mon attaché de coopération dans beaucoup de projets pour renforcer les institutions libanaises comme les Affaires étrangères, le Parlement libanais, la police ou l'aéroport.» «Sans oublier, poursuit-il, le droit de regard sur l'action menée par les coopérations et les collectivités locales comme celles des mairies et des départements français au Liban.» Et d'ajouter: «Nous avons également un responsable pour le livre qui s'occupe de toutes les médiathèques (à noter qu'il y a neuf Centres culturels au Liban - le réseau le plus dense et le maillage le plus étroit qui existe dans le monde par rapport à la taille du pays et à la population, signale le diplomate). »
À la tête de cette structure multiforme couvrant plusieurs domaines, Aurélien Lechevallier est en étroite collaboration avec Carole Prat afin d'organiser les événements au Liban : faire venir les artistes français et promouvoir la mobilité des artistes libanais en France, d'une part, et travailler sur des projets de coopération avec les institutions culturelles libanaises et établir des relations avec Radio-Liban ou les différents médias, de l'autre. « C'est Carole qui est en rapport avec les acteurs de la scène libanaise, ajoute Lechevalier. Elle fait les propositions ainsi que le suivi au quotidien.»
À travers cette présentation non exhaustive des fonctions et des rôles se dessinent un grand enthousiasme et une véritable passion. «Parce que ce n'est pas seulement notre travail qui dicte notre action commune, mais notre caractère et notre personnalité à tous deux, avoue Prat. Nous aimons aller vers les autres, être à l'écoute et communiquer.» C'est pourquoi tous deux abordent cette nouvelle carrière avec plein de projets dans la tête, «même s'ils n'ont pas été finalisés encore», diront-ils de concert.
Des moments forts

Le premier défi, donc, qui se présente à ces deux «ambassadeurs» de la culture est celui du Salon du livre francophone. Une date qui marque chaque année le début de la saison culturelle au Liban. «Si, depuis l'an dernier, le syndicat des importateurs du livre est l'organisateur de ce Salon, nous travaillons, pour notre part, en liaison très étroite avec cette institution, dit Lechevallier. Nous signons ainsi l'ossature du programme et nous tenons, en tant que Salon francophone, à avoir nos collaborateurs belges, canadiens ou suisses
avec nous.»
«Notre intervention directe concerne, d'une part, l'invitation des auteurs (il s'agira cette année de Laurent Gaudé, prix Goncourt; Yasmina Khadra; Frédéric Lenoir ou encore de Katherine Pancol, le best-seller de l'été, pour ne citer que ceux-là). D'autre part, le thème cette fois étant celui de la Méditerranée, nous organisons un événement sur Albert Camus, grand penseur de cette région, ainsi qu'une exposition venant d'Angoulême sur la bande dessinée.» «Le tout agrémenté d'une programmation musicale, ajoute Prat. Ainsi, avant les conférences, en collaboration avec le Conservatoire national de musique, des intermèdes musicaux à l'Agora permettront à des jeunes élèves, accompagnés de leurs professeurs,
de déployer leur talent.»
Par la suite, l'année sera ponctuée de moments forts. «Place à la jeunesse», disent en cœur Prat et Lechevallier. «Un des objectifs de l'année est de focaliser l'énergie sur le potentiel des jeunes et cela en leur permettant de s'exprimer dans différentes disciplines.» En effet, la salle Montaigne pourrait se transformer en un grand atelier accueillant les jeunes talents qui veulent dessiner, peindre ou encore rendre hommage au mot, dans le cadre du Festival du conte organisé avec le théâtre Monnot. «Ce que je souhaite, dit Prat, c'est orienter ce lieu vers un large public. Qu'il vive et qu'il soit ouvert à toutes les initiatives.» «Enfin, si dans cet agenda culturel, la place de choix est réservée à tous nos partenaires, comme Omar Rajeh et son festival Bipod, les différents théâtres de la ville et le Basement, certains projets seront menés par nous directement, dira l'attachée culturelle, tout comme cette opération personnelle et directe sur le mouvement et le théâtre de la rue.
Par ailleurs, deux grands événements sont encore à l'étude: l'un autour de l'œuvre de Rabelais, Gargantua, et l'autre une exposition de la mode française (à l'occasion de l'anniversaire d'Esmod France) qui mettrait en avant l'artisanat libanais.
Mais tout cela est encore à l'état embryonnaire.»
«Nous continuons à suivre notre logique de partenariat, car notre objectif n'est pas de planter un drapeau français et de crier Cocorico, conclut Aurélien Lechevallier, mais de tisser des liens durables avec nos partenaires. À travers ces initiatives, c'est la visibilité et la lisibilité adaptées au goût libanais qui sont recherchées.»
Pour sa part, Carole Prat ajoutera que la culture au Liban est un grand chantier «que nous prenons à bras-le-corps. L'important, c'est d'être à l'écoute et de pouvoir transformer ces énergies en événements.»


Mars 2009
Présentation à la presse de l’exposition « La France au Liban »
À l'approche de l'événement économique majeur que représente l'exposition « La France au Liban », une conférence de presse s'est tenue le 19 Février à la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Beyrouth et du Mont-Liban (CCIAB) pour annoncer le lancement imminent du Salon.
Le président de la CCIAB, Mohammad Choucair, dont c'était d'ailleurs la première apparition publique depuis son élection, en a profité pour dévoiler à la presse la liste des exposants jusque-là confirmés, ajoutant que leur nombre (environ 150) devrait très certainement augmenter d'ici au mois prochain. Pour rappel, « La France au Liban », exposition qui se tiendra sur une superficie de 6 000 mètres carrés au BIEL du 17 au 21 mars, de 16 heures à 22 heures, est le fruit de l'initiative directe des gouvernements français et libanais, et des efforts menés conjointement par les services économiques des deux pays. ... à charge de revanche, bien sûr.
Fréderic Kaplan, chef des services économiques français pour le Proche-Orient, a de ce fait confirmé la mise en chantier de l'exposition « Le Liban en France » prévue pour 2011 à Paris. L'exposition couvrira des secteurs d'activité « extrêmement larges », pour citer Nicolas Vassitch, conseiller commercial de la Mission économique française à Beyrouth, qui a assisté à la conférence de presse en compagnie de M. Kaplan. Le but étant de mieux faire connaître les produits de l'Hexagone et d'outre-mer (une délégation polynésienne sera également du voyage pour présenter les célèbres perles de Tahiti), de renforcer les liens économiques entre les deux pays et d'organiser de nombreux rendez-vous d'affaires pour établir des partenariats commerciaux bilatéraux.

« Les fruits de la coopération internationale »
Parmi les entreprises françaises qui participeront aux « cinq jours sur l'art de vivre et les technologies françaises » figurent ainsi certains des plus grands noms mondiaux : Babybel, Blédina, Candia, Danone, Gerblé ... (agroalimentaire et l'alimentaire), Pernod Ricard ou encore Taittinger (boissons et spiritueux), Azzaro, Clarins, Lacoste, Sisley, Yves Rocher ... (cosmétiques et parfums). Des secteurs aussi divers que l'ingénierie, le transport aérien, l'énergie, l'électroménager, l'édition ou la collecte et le traitement des eaux usées seront également représentés par des entreprises telles que ADP, Air France KLM, Total, Rowenta, Hachette ou encore Dégrémont/Suez Environnement.
Face à ce grand nombre de participants d'envergure, M. Choucair s'est félicité du fait que le Liban « commence à récolter les fruits de la coopération internationale ». « Des fonds de placement régionaux et internationaux trouvent désormais au Liban de nombreuses opportunités d'investissement et un marché prometteur digne d'intérêt. La stabilisation politique et économique au Liban a réveillé un écho positif dans la région et dans le monde », a-t-il ajouté, exprimant enfin le souhait que « la France au Liban » contribue à approfondir les relations « ancestrales » unissant les deux pays.


Octobre 2009
Denis Pietton va succéder à André Parant en qualité d'Ambassadeur de France

Le Liban vient d'accepter la nomination de l'ambassadeur Denis Pietton à la tête de la chancellerie française à Beyrouth, en remplacement de M. André Parant, qui a déjà quitté Beyrouth pour Paris depuis le 17 Septembre
Né le 11 juin 1956, M. Pietton est diplômé de l'Institut d'études politiques et de l'Institut national des langues et des civilisations orientales. Il a rejoint le ministère français des Affaires étrangères en décembre 1986. Avant d'être muté au Liban, il était, depuis octobre 2006, le chef de la mission diplomatique française en Afrique du Sud.


17-18 Mars 2009
La visite officielle d'Etat du président Sleimane en France
Le pr"sident Sleimane en comagnie du Premier Ministre Français François Fillon
« Nous devrons, après les élections, nous attaquer à la tâche de l'amendement des accords de Taëf (...) N'ayez pas peur de ceux qui vous menacent (...)
Continuez à résister et à défendre la révolution du Cèdre. »

À côté des traditionnels discours sur l'amitié entre la France et le Liban, ce sont des propos vigoureux et relativement neufs que le président Sleiman a fait entendre, à Paris, lors de la deuxième journée de sa visite d'État en France.
La journée a été marquée, en particulier, par une spectaculaire montée des Champs-Élysées en cortège officiel, sous les applaudissements et vivats de centaines de Libanais agitant le drapeau national, sous un soleil printanier.
Les thèmes de l'amitié séculaire entre les deux pays et l'engagement de la France et de son peuple aux côtés du Liban ont dominé les allocutions et les entretiens entre le chef de l'État et ses hôtes, d'abord à la mairie de Paris puis au palais du Luxembourg, siège du Sénat, enfin au palais Bourbon, siège de l'Assemblée nationale, où il s'est entretenu avec le président Bernard Accoyer.
Le président Sleiman a saisi l'occasion de sa présence au palais du Luxembourg pour réaffirmer sa conviction que le Liban devrait se doter d'un Sénat, à l'instar d'autres démocraties dans le monde.
Le président libanais, qui s'adressait à un groupe restreint de journalistes entre sa réunion avec le président du Sénat, Gérard Larcher, et le déjeuner que le maître de céans donnait en son honneur, a rappelé les avantages du système bicaméral, expliquant qu'une deuxième Assemblée d'élus libanais renforcerait notre démocratie et assurerait une meilleure représentation des Libanais.
Le président a rappelé que notre Constitution, après Taëf, prévoit la formation d'un Sénat, et que sa création chez nous « sera une expérience d'avant-garde, et, en tout cas, utile pour créer un meilleur équilibre au sein de l'État ».
« Cet équilibre, a-t-il ajouté, ne sera pas toujours confessionnel, mais peut être également économique ou régional. »
Et le chef de l'État de se dire convaincu que les Libanais sauront créer un jour la commission chargée de l'abolition du confessionnalisme politique, dont l'une des tâches sera de mettre en place un Sénat.
Avec le sénateur Larcher, l'entretien a également porté sur les élections législatives et sur le climat démocratique et la transparence qui devront les marquer. De son côté, le sénateur Larcher a rendu hommage à la fonction de rassembleur du président.
Au Pavillon Dauphine
Après un crochet par l'Assemblée nationale, où il s'est entretenu avec le président Bernard Accoyer, le président Sleiman s'est rendu à la grande réception donnée en son honneur au Pavillon Dauphine par l'ambassadeur du Liban, M. Boutros Assaker.
Devant plus de trois mille invités, le chef de l'État a commencé par dire que le chemin de la réédification du Liban avait commencé à Paris, à l'occasion du sommet de l'UPM, en juin dernier.
Il a ajouté qu'il œuvre, depuis, pour la concrétisation du contenu de son discours d'investiture, notamment la réédification de l'État avec le soutien des Libanais du pays et d'outre-mer, dont il a fait l'éloge.
« Nous ramenons le Liban sur la carte politique internationale », a poursuivi le président de la République qui a estimé que le moment est venu pour que les Libanais demandent des comptes aux gouvernants.
Et d'ajouter : « J'ai porté le cœur et les soucis du Liban hors de nos frontières et il était nécessaire de rétablir nos relations avec l'étranger en commençant par la Syrie. Aujourd'hui, le drapeau libanais flotte à Damas et le drapeau syrien à Beyrouth. D'ici à un mois, les deux ambassadeurs seront en activité dans leurs chancelleries respectives. »
« Nous avons entrepris le tracé de la frontière libano-syrienne et entamé l'étude du dossier des personnes détenues en Syrie et des Syriens disparus au Liban, a-t-il ajouté. Nous travaillons dans le cadre des Nations unies et dans un esprit de coopération avec notre environnement arabe et international, notamment les pays qui ont envoyé leurs fils se battre aux côtés de l'armée libanaise pour protéger le Liban. Nous avons participé au sommet de Doha et à d'autres rencontres régionales, et notre cri a été entendu. »
Une lente normalisation
« Nous avons traversé la crise financière mondiale et nos avoirs ont atteint aujourd'hui 21 milliards de dollars, a enchaîné le président. Le processus de normalisation à l'intérieur est lent, mais il se poursuit avec un certain nombre de faits positifs. »
Pour le président, les élections législatives auront lieu et le gouvernement de « l'unité et de la lutte contre la corruption sera formé ».
Après avoir souligné « la cohésion entre le peuple, l'armée et la résistance », et jugé qu'en raison de cette situation « Israël n'osera plus attaquer le Liban », M. Sleiman a réaffirmé que « l'armée est restée et restera unie ».
« Notre pari se fonde sur les jeunes, notamment sur vous qui êtes à l'étranger et qui participez à l'édification et au développement de votre pays d'accueil. Nous devons après les élections nous attaquer à la tâche de l'amendement des accords de Taëf, afin de rétablir les prérogatives et l'autorité du chef de l'État, qui doit lui seul parler au nom du Liban, avec le soutien du gouvernement, des institutions et du peuple », a-t-il ajouté.
« N'ayez pas peur de ceux qui vous menacent d'atteintes à la sécurité et répondez-leur par votre vote au prochain scrutin. Continuez à résister et à défendre la révolution du Cèdre.
Le tribunal international est bel et bien lancé et il désignera et condamnera les coupables qui ont commis des attentats et provoqué des pertes en vies humaines »,
a encore dit Michel Sleiman.
Nazek Hariri et Jacques Chirac
Le chef de l'État a clôturé sa deuxième journée de visite officielle en France par un dîner de travail restreint à l'hôtel Matignon avec le Premier ministre François Fillon.
Signalons, pour finir, que le président Sleiman a eu l'occasion de s'entretenir avec Mme Nazek Hariri, épouse du Premier ministre assassiné, et l'ancien chef de l'État français, Jacques Chirac.
Correspondance d'Elie Massboungi pour LOJ

Honorez le président libanais de votre présence sur les Champs-Elysées le Mardi 17 Mars à 10 heures!
Sleiman chez Sarkozy, une visite très importante pour Paris
Les milieux proches du Quai d'Orsay qualifient la visite d'État en France du président Michel Sleiman, prévue pour lundi prochain, d'extrêmement importante et ajoutent qu'elle permettra, tant au niveau des pourparlers officiels entre les chefs de l'État français et libanais que des entretiens des ministres libanais avec leurs homologues français (Faouzi Salloukh, Mohammad Safadi et Ziyad Baroud), une réaffirmation du soutien total de Paris au Liban et
à la politique d'entente, de réformes et d'ouverture prônée par le président Sleiman.
Pendant ce temps, la communauté libanaise de Paris et des autres régions de France se prépare à accueillir le président Sleiman en participant à diverses manifestations prévues dans le cadre du programme de sa visite d'État, notamment la réception que donnera en l'honneur du président Sleiman le maire de Paris, Bertrand Delanoë, dans les salons de l'Hôtel de Ville, la grande réception de l'ambassadeur Boutros Assaker au pavillon Dauphine et aussi lors de la traditionnelle montée des Champs-Élysées mardi à 10 h.
De nombreux partis politiques libanais ayant pignon sur rue à Paris et d'autres associations et organisations de la société civile ont invité les Libanais de France à marquer leur soutien au président Michel Sleiman.


Février 2009
Baudis : Le Liban, un modèle de diversité culturelle

Le président de l’Institut du monde arabe (IMA), Dominique Baudis, en tournée au Liban, a souligné à notre confrère « L’Orient-Le Jour » l’importance de l’existence d’un pont culturel entre la France et le monde arabe.
OLJ : Quel était le but de votre tournée au Liban ? Aviez-vous un message spécifique à délivrer aux responsables libanais ?
D.B. : Le but de ma visite était de rencontrer, dans le cadre de la coopération qui existe à différents niveaux entre le Liban et la France, plusieurs responsables libanais, notamment le président Michel Sleiman, pour lui témoigner d’abord de l’estime que lui portent les Français, surtout pour son rôle louable de maintien de l’équilibre après l’impasse politique qui avait plongé les institutions dans la paralysie durant deux ans, mais aussi pour discuter des moyens susceptibles de renforcer davantage la coopération sur le plan culturel entre les deux pays, maintenant que la vie institutionnelle a repris son cours au Liban. Ma visite était également destinée à participer au festival du MENA Cristal Awards, qui se déroule au Liban pour la 3e année consécutive, prouvant encore une fois la place prépondérante du Liban dans la région sur le plan de la créativité publicitaire.

OLJ : Comment évaluez-vous la coopération qui existe aujourd’hui entre le Liban et la France ? Quel rôle l’Institut du monde arabe (IMA) joue-t-il pour soutenir cette coopération ?
D.B. : Le Liban et la France partagent une amitié datant de plusieurs siècles qui a mûri au fil du temps, comme en témoignent les nombreux accords de coopération sur les plans économique, politique et culturel actuellement en vigueur. En ce qui concerne l’apport particulier de l’IMA, nous avons organisé une série d’événements au cours des dernières années axés sur le Liban, dont la fameuse exposition « La Méditerranée des Phéniciens – De Tyr à Carthage », organisée il y a deux ans en collaboration avec le musée du Louvre et le Musée national libanais. Le groupe a choisi de soutenir cette exposition dans le cadre de son activité de mécénat pour, une fois de plus, promouvoir la culture arabe et méditerranéenne auprès des publics français et européen et de leur permettre de mieux connaître la civilisation des Phéniciens, leur extension, la géographie de leurs échanges avec les peuples des rives du Nord et du Sud. Nous comptons organiser prochainement un nouvel évènement visant à promouvoir les créations des peintres, sculpteurs et autres artistes libanais. Nous avons également signé cette semaine, dans le cadre d’un colloque organisé par la fondation Safadi à l’IMA sur l’intégration du Liban dans l’Union pour la Méditerranée (UPM), un accord de coopération avec ladite fondation en vertu duquel plusieurs colloques analogues seront organisés dans les prochains mois à Paris et à Tripoli.

OLJ : Pensez-vous que l’action menée par l’IMA sera plus ardue ou au contraire plus facile, au lendemain de la guerre contre Gaza ?
D.B : La tragédie de Gaza, que nous avons douloureusement vécue au sein de l’IMA, ne fera que renforcer notre détermination à combattre certains préjugés et à promouvoir davantage la culture arabe. Le 1er février, un concert exceptionnel au profit des victimes de Gaza, regroupant de nombreux artistes dont Rachid Taha et Jamel Debbouz, sera ainsi organisé à l’IMA. Une exposition d’artistes palestiniens est également prévue pour cet été. Cet institut, qui œuvre depuis 20 ans à développer et approfondir en France l’étude, la connaissance et la compréhension du monde arabe, en dépit des nombreuses guerres et évolutions politiques conjoncturelles dans la région, est résolu à continuer ce combat avec la même ferveur. Notre travail porte d’ailleurs déjà ses fruits comme en témoigne la visite chaque année de près d’un million de personnes à l’IMA.

OLJ : Vous avez été journaliste à la radio et à la télévision libanaise entre 1971 et 1973. Quel regard portez-vous sur le Liban 36 ans plus tard ?
D.B : En effet, c’est au Liban que j’ai appris mon métier de journaliste, et c’est grâce à ce pays que j’ai pu comprendre avec plus de profondeur la structure politique et sociale du Moyen-Orient. Cela m’a permis, en partie, de devenir plus tard reporter pour la première chaîne française dans la région. Même après avoir quitté le Liban au début de la guerre civile, je n’ai jamais vraiment rompu le lien avec ce pays, que je considère comme ma deuxième patrie. J’ai toujours été fasciné par cet attachement inébranlable à la vie qu’ont les Libanais, et qui n’a jamais fait défaut même dans les moments les plus durs de leur histoire contemporaine. Après trois décennies teintées de violence, d’attentats, d’occupations mais aussi de soulèvements populaires et de libérations, je regarde le Liban et son avenir avec beaucoup d’espoir. Les Libanais ont réussi à survivre à toutes ces épreuves. Finalement, ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.

Article de Bachir EL-KHOURY


Janvier 2009
Sarkotour au Levant

Dans sa quête existentielle comme sauveur du monde, le Rais Sarkozy fera une tournée dans la région les 5 et 6 Janvier. Si la date du 6 était sur les tablettes depuis longtemps afin de présenter ses voeux aux armées à l'occasion d'une visite aux forces françaises de la FINUL au sud-Liban, le passage du 5 entre Egypte Palestine et Israel a été mis dans l'agenda suite à l'attaque démesurée d'Israel contre le peuple palestinien de Gaza.
Après avoir reçu la ministre israelienne des Affaires Etrangères à Paris le 1er Janvier (photo ci-dessus), on déplorera que Nicolas Sarkozy visite encore Israel avant le Liban. Rien n'est en effet innocent dans l'ordre protocolaire qui orchestre ces voyages...Nicolas Sarkozy honorerait-il le pays du cèdre en y passant la nuit du 5 au 6? rien n'est moins sûr car il peut aussi témoigner se sentir plus en sécurité, comme "un peu plus à la maison" en optant pour l'état hébreu: quand l'argument sécuritaire rejoint l'affectif, il n'y a plus qu'à s'incliner...
Pas de doute, Mr Sarkozy assume en cela sa politique de rupture avec son prédecesseur!
A peine débarrassé de la fonction de président de l'Europe, le président français prend donc son baton de pélerin en espérant faire entendre sa voix. La sienne, car en relégant ses voeux aux armées françaises après des contacts répetés et assidus avec les dirigeants israeliens, il met le doute et jette le trouble sur sa représentativité réelle de l'ensemble de la nation française en démontrant une fois de plus son réel penchant naturel.
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Le quotidien «Al Hayat» a rapporté que le président français Nicolas Sarkozy rendra visite au Liban le 6 janvier prochain et rencontrera son homologue libanais Michel Sleiman, précisant que «cette visite n'englobera pas la Syrie». Au cours de sa visite, Sarkozy rencontrera les hauts responsables libanais et se rendra au Sud Liban pour rencontrer à l'occasion des fêtes de fin d'année les forces françaises opérant dans la Finul. Le quotidien a souligné que les pourparlers entre les deux présidents seront axés sur deux principaux points. Le premier sera la préparation de la visite officielle du président Sleiman à Paris les 16 et 17 Mars, une visite qui s'inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays. Quant au deuxième sujet de discussion, il concernera l'état de la conduite des relations libano syrienne à la lumière de l'accord conclu à Paris entre Sarkozy et Assad en Juillet dernier. Le quotidien a noté que Sarkozy examinera de près l'ampleur de l'application des engagements pris par le président Assad au sujet de l'amélioration des relations libano syrienne.

Sarkozy: "traiter avec le Liban,..., c'est affreux."


20 et 21 Novembre 2008
Visite de travail sous le signe de l'économie pour François Fillon au Liban:
"Faire le choix du Liban"
François Fillon et Fouad Siniora lors d'une rencontre en 2008
François Fillon au sud-Liban le 21 Novembre 2008 devant le contingent français de la FINUL
La signature des accords
20 Nov 2008- François Fillon est arrivé au Sérail en début de soirée, accompagné entre autres du ministre de la Défense Hervé Morin, de la secrétaire d’État aux Affaires étrangères et aux Droits de l’homme Rama Yade, et de la secrétaire d’État au Commerce extérieur Anne-Marie Idrac. Du côté libanais, Fouad Siniora était entouré des ministres Bahia Hariri (Éducation nationale), Ibrahim Najjar (Justice), Élias Murr (Défense), Gebran Bassil (Télécoms), Faouzi Salloukh (AE), Mohammad Chatah (Finances), Élias Skaff (Agriculture), Mario Aoun (Affaires sociales), et Mohammad Safadi (Économie).
Les ambassadeurs du Liban en France, Boutros Assaker, et de France au Liban, André Parant, étaient également présents.
Plusieurs accords économiques et de coopération ont été signés, dans l’esprit et la lettre de la brève visite à Beyrouth, en juin dernier, du président français Nicolas Sarkozy, qui avait alors demandé à François Fillon de revenir rapidement pour aider « concrètement » le Liban.
Le principal accord porte sur le déblocage d’une aide de 125 millions d’euros, correspondant à la deuxième tranche des 500 millions d’euros promis en janvier 2007 lors de la conférence de Paris III, et destinés à financer les PME libanaises. Paris et Beyrouth se sont également mis d’accord sur un « document cadre de partenariat », qui prévoit 225 millions d’euros d’aide entre 2008 et 2012.
Parmi les autres signatures :
un accord de coopération dans le domaine de la défense et du déminage, un accord administratif entre les ministères de l’Agriculture des deux pays, un projet de coopération entre le ministère libanais des Finances et le ministère français de l’Économie, de l’Industrie et du Travail, ainsi que des accords, entre autres, dans le domaine juridique.

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Suivre la visite sur le site officiel du gouvernement français

Création d’un centre de recherche dans le cadre de l'UPM

Accueilli à son arrivée à l’aéroport Rafic Hariri par Fouad Siniora, François Fillon a entamé la première journée de son escale libanaise par un entretien à Baabda avec le chef de l’État, Michel Sleiman, au cours duquel il a assuré ce dernier de l’entier soutien de son pays au Liban. François Fillon en a profité pour applaudir le retour du pays du Cèdre sur les échiquiers régional et international.
Quant au président Sleiman, tout comme le Premier ministre Siniora, il a rendu un hommage appuyé à la France, saluant son soutien « ininterrompu » au Liban, de Paris I à Paris III, sans oublier son appui politique et sa participation à la Finul.
Mais l’on retiendra l’annonce faite par François Fillon, à savoir son soutien à la proposition de Michel Sleiman de créer un grand centre de recherche scientifique à Beyrouth dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée (UPM). « Nous avons discuté avec le président Sleiman d’un projet symbolique de l’UPM qui pourrait en être l’un des points de départ :
la réalisation, ici au Liban, d’un grand centre de recherche de la Méditerranée », a-t-il ainsi déclaré aux journalistes sur le perron de Baabda. Ce centre « rassemblerait l’ensemble des capacités de recherche de l’UE et des pays méditerranéens dans cet endroit parfaitement indiqué pour réaliser ce mariage des cultures. C’est ici, à Beyrouth, que nous voulons réaliser ce premier symbole de la construction de l’UPM », a-t-il insisté.

Forum économique
C'est le vendredi 21 Novembre, seconde journée de cette visite officielle, que se tiend un forum économique qui regroupera plus de cinquante chefs d’entreprise français – allant d’un gros pépiniériste à des grands groupes comme Thalès et Eurocopter – avec les investisseurs libanais ; un forum où de substantiels contacts pourraient se nouer, sachant qu’aucun contrat commercial n’est au programme.
Mais le temps fort de cette deuxième et dernière journée aura sans doute été la présence de François Fillon au camp militaire d'Et Tiri, au Liban-Sud (photo ci-dessus), où est basée une partie du contingent français, fort de 1 900 hommes, de la Finul.
François Fillon y a adressé comme message fort et principal qu'il veut croire en la paix au Liban malgré sa "fragilité"; une raison suffisante pour inciter les entrepreneurs français de "faire le choix du Liban!"

La France "s'engage" à aider la relance de l'économie libanaise
Après les quatre heures de visite que le président Sarkozy avait daigné accorder au Liban suite à l'élection du président Sleimane,
place aux choses concrètes!

François Fillon se rend les 20 et 21 novembre au Liban, notamment accompagné d’une cinquantaine de patrons de petites et moyennes entreprises, pour un déplacement à dominante économique au cours duquel il rencontrera le président Michel Sleimane
Le Premier ministre s’entretiendra également avec son homologue Fouad Siniora et le président de l’Assemblée nationale Nabih Berri.
Les chefs d’entreprise participeront à un forum économique franco-libanais organisé à cette occasion. Le but de visite sera de consolider et de relancer une présence et une coopération économiques de la France sérieusement concurrencée au cours des dernières années.

Devant la XVIe Conférence des ambassadeurs de France récemment réunie à Matignon, François Fillon avait exhorté avec conviction les diplomates français à "la défense des intérêts économiques français".Cette visite automnale entre donc dans cette volonté marquée de préserver et consolider les relations économiques entre les deux pays.
Des accords financiers au menu de la visite de Fillon
La visite au Liban du Premier ministre français François Fillon concrétisera des engagements pris par la France dans le cadre de la conférence Paris III, ainsi que des accords militaires et juridiques.
La visite des 20 et 21 novembre au Liban au cours de laquelle le Premier ministre François Fillon sera accompagné de trois membres de son gouvernement et d’une délégation de représentants d’entreprises publiques et privées, sera placée sous le signe d’une coopération accrue avec le Liban et d’une confiance en l’avenir du pays et de ses entreprises, ont indiqué des sources proches de Matignon.
Outre le programme officiel qui comprendra jeudi et vendredi des visites et réunions avec les présidents Sleiman, Berry et Siniora, François Fillon aura des entretiens avec d’autres dirigeants au gré des réceptions et manifestations inscrites au programme.
Les ministres et secrétaires d’État faisant partie de la délégation auront par ailleurs des entretiens bilatéraux avec leurs homologues libanais. Il s’agit d’Anne-Marie Idrac, secrétaire d’État aux PME, de Rama Yade, secrétaire d’État aux Affaires étrangères et aux Droits de l’homme, ainsi que d’Hervé Morin, ministre de la Défense.
Les temps forts du programme de la visite de M. Fillon et de sa délégation seront des réunions et des débats avec des dirigeants d’organismes économiques et des chefs d’entreprises (au Sérail et à l’ESA, sous forme d’une table ronde, à l’Université Saint-Joseph, avec la visite de l’ambitieux chantier du Pôle Technologie et Santé).
Des signatures d’accords de coopération déjà convenus entre les ministres concernés sont également prévues. Les plus importants de ces accords à concrétiser sont d’ordre militaire et financier.
Au plan militaire, il s’agira d’offrir à l’armée du matériel dans le cadre d’accords de défense déjà existants, notamment des équipements et pièces pour les hélicoptères, ainsi que des propositions de stages de formation intensifs pour les pilotes et mécaniciens, des munitions pour diverses catégories d’armements, et ce à titre d’aide et sans contrepartie. Il ne s’agira donc pas de marchés à conclure, mais il n’est pas exclu que si des demandes étaient faites dans ce sens, les représentants des entreprises présentes en prendraient connaissance, apprend-on de source proche du ministère de la Défense.
Autre accord à caractère militaire à signer entre les ministres de la Défense des deux pays, Hervé Morin et Élias Murr : la fourniture d’équipements de déminage et des stages de formation dans ce domaine.
Sur le plan financier, il s’agit d’exécuter des engagements pris par la France dans le cadre de la conférence Paris III, dont 125 millions d’euros qui seront versés immédiatement alors que cela devait attendre le plan de privatisation des télécommunications.
Dans l’immédiat également, l’aide de 125 millions d’euros aux PME ayant subi des dommages lors de la guerre de 2006 sera versée mais elle s’étendrait aussi aux autres PME.
Cent vingt-cinq autres millions suivraient en 2009 dès que le projet de privatisation de l’électricité sera accompli.
Enfin, un accord de coopération juridique est prévu. Plus exactement une coopération entre l’École française de la magistrature et l’Institut supérieur de la magistrature de Beyrouth.
Le suivi de ces accords sera assuré bilatéralement pour certains projets et par l’entremise du Meref (Mouvement des entreprises et représentations économiques françaises au Liban), organisme affecté à cette tâche.
Le programme comprend par ailleurs une visite au contingent français de la Finul.
Avec la collaboration d'Elie Masboungi

Juin 2008
Les présidents Sarkozy et Sleimane, Beyrouth, 7 Juin 2008
Une visite "express" qui suscite interrogations et amertume...>> Lire


Bernard Banos-Roblès : « Le Liban est un pays prescripteur »
L'article de Colette KHALAF


Eté 2008- Après quatre années passées au pays du Cèdre, Bernard Banos-Roblès, attaché culturel et audiovisuel près l’ambassade de France, termine sa mission au Liban.
Son séjour intéressant, quoique tumultueux, lui laisse des souvenirs et des images qu’il livre avec simplicité.

À défaut d’être un artiste, Bernard Banos-Roblès, l’architecte d’ascendance ibérique, s’est mis au service des arts et de la culture, ce qui lui a procuré une profonde satisfaction « car il y a une cohérence entre ma formation et ce que je fais actuellement dans le cadre du ministère des Affaires étrangères dont je suis titulaire », dit-il.
Au Liban depuis 2004, Banos-Roblès avait auparavant dirigé des établissements culturels à Djibouti (où il retourne après 23 ans), Brazaville, Abidjian, Tannanarive et accompli des missions artistiques à Paris. « Une chance que d’être resté dans ce domaine alors que notre secteur privilégie les changements », souligne-t-il. Dès son arrivée au Liban, le diplomate apprend à s’adapter au pays et à cerner son contexte culturel. Les méthodes de travail à la Mission culturelle française s’inscrivant dans la continuité, il fallait s’atteler à encadrer les différentes disciplines et mentalités du pays, ce qui requiert de la diplomatie et notamment de l’écoute. « Un énergisant, voire un excitant vital, car on découvre chaque fois une culture différente, souligne-t-il. Puis on essaye, en œuvrant pour la promotion de la culture française et francophone, d’être en harmonie avec le pays dans le respect de la culture locale. »
Coopération et solidarité pour l’aide à l’émergence, à la production et à la diffusion des arts. Voilà en quelques termes les objectifs que s’était fixé Bernard Banos-Roblès qui a pu, en quelques années, cerner la géographie culturelle de la capitale.

Des conditions de travail difficiles…
Son parcours, semé de diverses embûches, « liées essentiellement aux circonstances tragiques du pays », n’en sera pas moins riche.
Arrivé en septembre 2004, malgré les attentats et une guerre ravageuse, Banos-Roblès affirme qu’il n’a jamais senti la moindre morosité chez les Libanais. « C’est un pays qui ne se décourage pas et qui sait rebondir. » Malgré l’annulation de certaines opérations prestigieuses (programme de théâtre contemporain baptisé Rond-Point Paris-Beyrouth, l’exposition « Au-delà des images », etc.), le report de visites de chanteurs, par exemple, l’attaché culturel n’a jamais baissé les bras. « Et ce sont les Libanais qui m’ont donné cette grande leçon de persévérance, de témérité et de continuel émerveillement », dit-il. Et d’insister : « Ce pays est prescripteur.
Même si les transactions et les gros contrats se concluent aujourd’hui ailleurs, dans d’autres pays de la région, le Liban a gardé sa vocation de figure de proue en matière de création artistique (notamment dans le domaine des arts visuels). »

…mais un résultat positif
Au terme de quatre années, Bernard Banos-Roblès, qui a réussi à s’imprégner de la culture locale, livre un riche constat. À son actif, plus d’une opération novatrice dont : la professionnalisation de la salle d’expositions de la MCFL ; des projets libanais présentés en France (Paris Cinéma, la production de la pièce de Nidal Achkar Qu’elle aille au diable Meryl Streep) ; la décentralisation de 50 % des activités culturelles aux théâtres Shams, al-Madina ou le Monnot ; le développement des programmes musicaux et audiovisuels, le soutien à la protection et à la préservation des archives de la télévision nationale, sans oublier la restauration du théâtre Montaigne. « Ce sont désormais autant de lieux de francophonie et de confrontation d’idées. » Le 1er semestre 2008 a déjà enregistré 41 manifestations dont 19 à la MCF et 22 hors les murs. Un bon chiffre qui traduit la victoire de la culture sur le politique. Et Bernard Banos-Roblès peut s’enorgueillir d’une telle action. « Notre devoir est de participer à la vie culturelle, à l’effervescence et aux vibrations de cette cité qui palpite. »
La culture a-t-elle une emprise sur les événements quand ils sont tragiques ? La réponse fuse, rapide : « Si le culturel se tait au premier bruit de canon, il n’en reste pas moins important et productif. Les événements sont, probablement, une source de réaction », dit-il en souriant. Et d’inspiration aussi, pourrait-on ajouter.
Enfin, conclut Bernard Banos-Roblès , « avec les Libanais, nous n’avons pas eu des rapports administratifs, mais plutôt des contacts humains. Et si ces années étaient un peu particulières, voire “ épicées”, elles n’étaient pas pour autant banales. J’emporte avec moi cette expérience unique : l’image d’un pays qui m’a appris le romantisme, même dans la violence, un pays riche de son potentiel humain. »

Janvier 2008
Ou va la diplomatie française au Liban?
Le général Aoun reste de marbre devant les pitreries du MAF de  la France...


Décembre 2007
Inauguration de Campus France Liban par la Mission Culturelle Française au Liban
un site Internet unique, désormais seule porte d’accès à des études en France
Denis Gaillard , directeur de la MCFL, au centre, Madame  Herlem , responsable du programme, et  Véronique Brunmeaux, Consul de france, au premier plan de  gauche à droite.

La Mission culturelle de l’ambassade de France à Beyrouth a inauguré hier l’espace « CampusFrance » ainsi que le site Internet de CampusFrance – Liban qui sera opérationnel à partir du 10 décembre. CampusFrance prévoit principalement de centraliser les demandes des étudiants libanais qui souhaitent poursuivre leurs études en France.
Il s’agit d’une nouvelle procédure informatisée que tous les étudiants devront suivre à partir du 10 décembre.
Un processus unique s’appliquera donc à tous les étudiants – des premier, deuxième et troisième cycles – puisque tous devront s’inscrire sur CampusFrance par le biais du site Internet www.liban.campusfrance.org. Ils devront ensuite choisir le cursus qu’ils désirent poursuivre et rempliront un dossier qui sera ensuite vérifié et validé par CampusFrance.
Il s’ensuivra un entretien pédagogique, qui reste une étape « fondamentale »
dans ce processus. CampusFrance prend « naturellement en compte l’existence dans ce pays (le Liban) d’un dispositif de formation supérieure de tout premier plan ».
L’entretien pédagogique précède donc la transmission du dossier de l’étudiant aux établissements d’enseignement supérieur, et offre un accueil qui se veut personnalisé. Il fournit une foule d’informations concernant les études et les établissements d’enseignement supérieur en France. Le site de CampusFrance donne ainsi un nombre important de conseils pratiques destinés à aider les étudiants libanais avant le grand départ. M. Gaillard, le conseiller de coopération et d’action culturelle, a précisé que « cet accompagnement spécialisé a un coût » et que l’étudiant devra, « pour en bénéficier, s’acquitter au départ d’un règlement forfaitaire de 120 mille livres libanaises ».
Tout ce processus a pour but de « faire en sorte que l’étudiant parte dans la bonne filière, pour ne pas être en échec en France.
Chaque étudiant se verra par ailleurs octroyer un numéro d’identifiant unique, qui servira ensuite lors de la demande de visa étudiant. Ainsi, le candidat ne sera plus tenu de présenter une nouvelle fois les documents concernant son inscription universitaire, mais se contentera de fournir les pièces complémentaires nécessaires pour l’octroi du visa étudiant.
Un espace CampusFrance, situé dans le bâtiment du Centre culturel français, a été spécialement aménagé ou différentes brochures et revues estudiantines françaises qui seront mises à la disposition des étudiants libanais à partir du 10 décembre 2007. Trois ordinateurs sont également disponibles pour pouvoir remplir
, sur place la procédure en ligne.
Il convient de souligner que la procédure CampusFrance est d’ores et déjà appliquée dans plusieurs pays, notamment du Maghreb.
Pour plus d’informations, consulter le site Internet www.campusfrance.org



Siniora & Sarkozy: la nouvelle image des relations franco-libanaises

Le 1er ministre libanais Siniora  avec le nouveau président français Sarkozy le 26 Juin 2007


Une des fréquentes rencontres entre l'ambassadeur de France et
le premier ministre libanais qui illustre des relations intenses entre les deux pays


Participez à l'opération France24/Observer - LibanVision

L'élection présidentielle 2007 vue du Liban ou par les franco-libanais

Beyrouth orpheline de Chirac
Le départ du président français est un coup dur pour le Liban. Car son successeur, quel qu’il soit, sera amené à rééquilibrer la position de Paris en atténuant son hostilité à l’égard de Damas.
Jacques Chirac est encore en fonctions pour quelques semaines, mais, dès les prochains jours, il commencera à vider ses placards au palais de l’Elysée. Le dernier acte de son mandat pourrait toutefois le conduire à tout mettre en œuvre pour voir aboutir l’initiative la plus déterminante qu’il ait prise ces derniers mois : la mise en place d’un tribunal spécial pour le Liban chargé de juger les auteurs de l’assassinat de son ami Rafic Hariri [ancien Premier ministre libanais]. Mais, quel que soit le successeur de Chirac à la tête de l’Etat français, ceux qui à Beyrouth considèrent la France comme un allié essentiel pour décourager les visées hégémoniques de la Syrie au Liban devront se préparer à susciter moins d’intérêt de la part de Paris. “Le Liban est très important dans mon cœur, mais il y a d’autres problèmes que le seul Liban”, affirmait sans détour Nicolas Sarkozy, favori des sondages, dans une conférence de presse donnée [à Paris] le 17 avril à l’issue de sa rencontre avec le président égyptien Hosni Moubarak. L’Alliance du 14 mars [la coalition antisyrienne au pouvoir au Liban] a bénéficié d’une anomalie : la personnalisation de la politique libanaise de Jacques Chirac, un ami très proche de la famille Hariri. Cela pourrait avoir des conséquences plus dangereuses que nous ne le pensons pour l’avenir du Liban.
Le soutien de Chirac à Hariri semble avoir été un facteur clé dans la décision qu’a prise la France, en 2004, d’intervenir plus activement au Liban. Le moment décisif a eu lieu en juin 2004, lorsque le président français a rencontré son homologue américain George W. Bush à l’occasion de la célébration du soixantième anniversaire du débarquement en Normandie. En dépit de l’âpre différend qui a opposé les Français et les Américains au sujet de l’invasion de l’Irak, la question libanaise a fourni un terrain d’entente aux deux parties.
M. Bush ne demandait qu’à faire pression sur Damas, du fait de l’attitude de la Syrie en Irak ; Chirac, quant à lui, avait alors perdu toute confiance dans le président syrien, Bachar El-Assad.
A l’issue de sa rencontre à Paris avec le président Bush [le 5 juin 2004], Chirac avait déclaré : “Nous avons renouvelé notre conviction que le Liban devait être assuré de son indépendance et de sa souveraineté.” Et Bush de renchérir : “Les Etats-Unis et la France conviennent aussi que le peuple libanais mérite d’avoir la liberté de choisir son avenir, en l’absence de toute ingérence ou domination étrangère.” Ces premiers pas vers le consensus devaient trouver leur pleine expression au mois de septembre suivant, avec le vote de la résolution 1559 par le Conseil de sécurité de l’ONU. Ce texte exigeait, entre autres choses, le retrait syrien du Liban.
La présence de Jacques Chirac à l’Elysée en 2005 et en 2006 a été une bonne chose pour le Liban, au moment où le pays avait besoin d’appuis régionaux et internationaux pour se défaire des Syriens, lancer l’enquête sur l’assassinat de Hariri et mettre en place un cadre de travail à l’ONU afin d’amorcer la normalisation du pays, notamment après la guerre de l’été 2006. Mais, en diplomatie, de bonnes choses peuvent déboucher sur de mauvaises. Les politiques intérieures étant souvent dictées par une logique de réaction partisane, l’isolement auquel l’administration Bush a soumis la Syrie a ainsi débouché sur une absurde ouverture diplomatique vers Assad, à l’occasion de la visite à Damas [début avril] de la démocrate Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants. De même, on peut presque à coup sûr s’attendre à un retour de balancier du prochain gouvernement français, qui cherchera à compenser l’attitude de l’actuel président, jugée excessive.

Poursuivre la politique d’endiguement de la Syrie
Tout cela est inquiétant. Il est peut-être trop tard pour Chirac, mais Bush doit mieux ancrer dans les institutions sa politique syrienne, afin qu’elle perdure après son départ. La politique déteste le vide. C’est pourquoi Bush se doit de définir une approche plus systématique pour contenir la Syrie, qu’il pourrait justifier dans le cadre d’une stratégie moyen-orientale d’ensemble qui bénéficierait d’un soutien des deux partis à Washington. Au lieu de quoi, le fossé qui sépare républicains et démocrates sur la question irakienne sapera la ligne d’action de Washington sur des questions régionales où le gouvernement américain avait obtenu des résultats dans le cadre d’un consensus arabe et international. Et notamment sur la nécessité de mettre un terme aux efforts de la Syrie pour restaurer son hégémonie sur le Liban.
L’Alliance du 14 mars devrait pour sa part se donner pour priorité de pousser ses amis occidentaux à mettre au point une politique libanaise qui dure plus longtemps que ses dirigeants. Il s’agirait donc d’engager le dialogue avec leurs successeurs et de leur démontrer que la question libanaise dépasse la justice rendue à Rafic Hariri ou le calme sur la frontière avec Israël. Ce sont certes là deux objectifs importants, mais les Libanais ont trop souvent ressenti l’indifférence de la communauté internationale pour ne pas comprendre les avantages qu’il y aurait à poser les bases d’une sympathie plus durable.


Michael Young / The Daily Star / 23Avril 2007

>> Le couple Chirac hébergé par la famille Hariri à Paris dès le mois de Mai 2007


Du 16 au 20 Avril 2007
L'Université de Balamand organise un grand colloque international sur le thème
"Francophonie, conflit ou complémentarité identitaire?"

Cliquez pour lire ou télécharger tout le programme

La francophonie libanaise et l’appartenance, deux thèmes évoqués à Balamand
Le colloque international sur la francophonie organisé par l’Université de Balamand, sur le thème « Conflit ou complémentarité identitaire » a abordé le thème de l’appartenance en francophonie. À ce sujet, le recteur du Collège Notre-Dame de Jamhour, le père Sélim Daccache, a observé qu’au-delà de la langue commune, la francophonie véhicule
« les valeurs de justice, de liberté et de démocratie ».
Elle véhicule aussi un même langage d’humanisme, de respect des différences et de la diversité, et cherche à valoriser les richesses des uns et des autres.
« La francophonie est un horizon libérateur et non une idéologie culturelle et politique », conclut ainsi le père Daccache.
La francophonie libanaise a aussi été évoquée par Marie-Luce Honeste. Mme Honeste a parlé de l’importation de la langue française dans la communauté libanaise, du nouveau système linguistique hybride qui est constitué et des divergences entre ce « nouveau français » et le français source, notamment dans les formes grammaticales ou l’emploi des mots. De son côté, Mona Fayad a fait part du défi d’être libanais francophone, guidant sa réflexion et son vécu à partir de questions sur le lien entre la francophonie et la libre pensée ou l’indépendance d’esprit. Elle a aussi parlé de « l’influence de la culture et des pratiques libanaises qui plongent les acteurs sociaux dans les différentes appartenances familiales, confessionnelles et religieuses ».


14 Avril 2007
"La politique arabe de la France a besoin d’un Liban prospère, uni et actif."
par Charles Saint-Prot, directeur de l’Observatoire d’études géopolitiques


Chirac, le plus admiré au Liban

Décembre 2006- Selon un sondage réalisé au Liban et publié aux Etats-Unis, Jacques Chirac est la personnalité la plus admirée au Liban sauf par la communauté chiite qui lui préfère le président vénézuelien Hugo Chavez. De plus, la France est la grande puissance la plus admirée par les communautés sunnites, chrétiennes et druzes tandis que la Russie est la grande puissance préférée de la communauté chiite.


Le programme sur le Fonds de solidarité prioritaire a été signé
Don français d’un million et demi d’euros pour promouvoir la lecture et le livre

17 Octobre 2006- L’ambassadeur de France, Bernard Émié, et le ministre de la Culture, Tarek Mitri, ont procédé, dans les locaux du ministère, à la signature d’un important programme de coopération franco-libanais intitulé le « Fonds de solidarité prioritaire », consacré à la lecture publique et à l’édition jeunesse au Liban, en présence de M. Adrien Gouteyron, vice-président du Sénat et président du groupe d’amitié franco-libanais de cette assemblée (actuellement en visite officielle au Liban), et de Mme la sénateur Christiane Kammermann.
«Ce projet a été élaboré en étroite collaboration avec les services du ministère de la Culture, et la France a décidé d’y contribuer avec un financement de 1,5 million d’euros sur 3 ans», a souligné l’ambassadeur Émié avant d’en citer les objectifs: «Renforcer les capacités du ministère en matière de développement de la lecture publique; soutenir le secteur de l’édition jeunesse qui a besoin d’être aidé pour pouvoir toucher un public plus large et consolider le réseau des bibliothèques du Liban, en lui apportant un soutien en ouvrages en arabes et en français, en matériel et en formation, et en favorisant la création de nouvelles bibliothèques là où celles-ci font encore défaut.»
Et d’ajouter: «Pour nous comme pour vous, la culture ne saurait être envisagée comme un simple supplément d’âme; elle doit au contraire être placée au cœur des enjeux essentiels auxquels nos deux pays doivent faire face, qu’il s’agisse de leur dynamisme économique, de leur cohésion sociale, de l’“attractivité” de leur territoire et de leur rayonnement à l’étranger.»
Le diplomate français a également indiqué qu’il a été convenu de faire bénéficier en priorité de ce programme les régions les plus touchées par le récent conflit, comme la reconstruction de la bibliothèque de Bint Jbeil, dévastée par les bombardements. Il s’est également félicité de l’ouverture prochaine d’une grande bibliothèque à Tyr et de la création d’une autre à Baalbeck.
M. Émié a en outre noté que ce programme franco-libanais s’inscrivait pleinement dans le cadre des actions que l’Organisation internationale de la francophonie conduit au Liban pour favoriser les centres de lecture et d’animation culturelle, notamment dans les zones rurales. «Je sais que l’OIF, dans le prolongement des conclusions du sommet de la francophonie à Bucarest, est déterminée à poursuivre son action dans ce domaine et nous sommes particulièrement heureux d’y joindre nos efforts pour promouvoir le multilinguisme et favoriser l’épanouissement de la francophonie, notamment dans la perspective des Jeux de la francophonie que le Liban doit accueillir en 2009», a conclu l’ambassadeur.

La politique du livre
Le ministre de la Culture a tenu, pour sa part, à exprimer sa gratitude envers la France qui ne cesse d’accompagner le Liban sur les plans politique, économique et culturel ainsi que sur le plan du maintien de la paix, et dans tous ses efforts de reconstruction et de redressement. «Cet accompagnement s’inscrit dans la longue durée de nos relations historiques qui s’approfondissent et se renouvellent, qu’il nous appartient de préserver et de développer. Il contribue également à renforcer la résilience des Libanais, de ce peuple qui réapprend à nouveau à surmonter les épreuves.» Le ministre a ajouté: «Il nous incombe aujourd’hui d’apprécier à sa juste valeur la solidarité des peuples et des gouvernements amis, et plus particulièrement la solidarité indéfectible de la France. Une politique de la lecture et du livre est une de nos grandes priorités. Hélas, pour des raisons que vous connaissez tous très bien, nous n’avons pas toujours les moyens de cette politique, encore moins les moyens d’une ambition pour le livre et la lecture publique. Mais la France, l’OIF et la Communauté européenne nous ont apporté leur aide précieuse qui nous a permis d’œuvrer pour une politique de soutien à la lecture publique.» Il cite l’exemple des 20 centres de lecture et d’animation publique (CALC) créés dans les régions; le projet de réhabilitation de la Bibliothèque nationale et les campagnes de sensibilisation des jeunes à la lecture, notamment dans le cadre de la Semaine de la lecture.
Le FSP répond à un triple besoin, a affirmé M. Mitri: «Celui de nous aider à former des professionnels du livre; celui de nous aider à renforcer les collections de livres dans les bibliothèques et un soutien aux éditeurs jeunesse qui font un travail de très grande qualité et qui méritent un coup de pouce.»

Détails du FSP
– Le FSP (Fonds de solidarité prioritaire), ce projet d’appui à la politique du livre et de la lecture du ministère de la Culture a été demandé par le gouvernement libanais en février 2002.
– Ce projet, auquel collabore la France pour une part de 1,5 million d’euros, est en fait d’un montant global de 2,6 millions d’euros.
– Le gouvernement français a mis à la disposition du ministère de la Culture Mme Marie-Hélène Bastianelli, une experte en matière de développement des bibliothèques, pour mettre en place ce programme de coopération.
– Dans le cadre du volet formation de ce programme, soulignons qu’une vingtaine de bibliothécaires libanais se préparent à effectuer en France, d’ici à la fin de cette année, des cessions de formation et des stages pratiques auprès de leurs collègues français.


L’armée française a la capacité de projeter « très vite » des soldats

Paris pourrait déployer plusieurs milliers d’hommes
avec du matériel lourd
Septembre 2006- En dépit de ses engagements sur des théâtres extérieurs où sont déployés quelque
13 000 hommes, l’armée française pourrait projeter « très vite » au Liban-Sud les éléments d’une force d’interposition, mais aurait plus de difficulté à organiser une mission de longue durée, selon une analyse de Michèle Folian pour l’AFP.
« L’armée française a couramment environ 15 000 militaires en opérations à l’extérieur. Elle dispose donc actuellement d’une réserve opérationnelle qui lui permet de déployer très vite quelques milliers d’hommes, avec du matériel lourd », a expliqué à l’AFP un porte-parole de l’état-major des armées (EMA).
« Envoyer deux mille hommes de plus au Liban fait partie de notre savoir-faire classique », ajoute-t-il.
Pourtant, avec la prise de commandement par la France de la force de l’OTAN à Kaboul il y a une semaine, son implication toujours forte dans les Balkans, en Côte d’Ivoire et, dans une moindre mesure, en République démocratique du Congo (RDC), « les armées sont sous forte tension en ce moment », reconnaît-il.
Compte tenu du système de rotation des militaires engagés à l’extérieur (d’environ 3 à 4 mois), la difficulté résiderait davantage dans l’organisation d’une mission de longue durée.
« Plusieurs théâtres à mener en parallèle entraînent beaucoup de moyens de commandement, beaucoup de coordination et de soutien à organiser, et c’est là que pourrait se créer plus ou moins de tension, en fonction de la mission à remplir », explique-t-il.
Le président Jacques Chirac ayant stipulé que rien ne serait fait au Liban avant un cessez-le-feu, l’état-major des armées confirme qu’il n’y a actuellement pas de mise en alerte. « Au contraire, les militaires reprennent leurs forces, sont au repos », souligne le porte-parole.
Si un accord politique intervenait et qu’une résolution de l’ONU conforme aux vœux de la France était votée, les préparatifs pour un déploiement au Liban pourraient débuter.
Cela pourrait alors « aller très vite. Tout dépendra du volume des militaires et de l’armement envoyés », précise-t-il.

L’opération « Baliste »
La ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, a souligné la semaine dernière que si une force internationale était déployée, elle devrait être « très puissante », ce qui suppose l’envoi de moyens lourds et blindés.
L’opération « Baliste » du Liban mobilise déjà une force « relativement importante » de 1 700 hommes (dont un millier de marins), ce qui forme « une base de travail assez significative », juge-t-elle.
Cette force, chargée exclusivement de l’évacuation de civils, est notamment composée de la compagnie Guépard de chasseurs alpins et de troupes de marine, spécialistes des opérations amphibies.
Interrogé sur le genre d’armement lourd que la France pourrait envoyer dans le cadre d’une force internationale, le porte-parole de l’EMA a refusé de l’évoquer : « On ne prépare rien, ce n’est pas d’actualité », s’est-il borné à répondre.
Parmi les armements lourds habituellement déployés par la France sur les théâtres importants, figurent, en Côte d’Ivoire, des blindés de type AMX-10RC et AMX-10P (chenillés). En Afghanistan, elle utilise des avions de combat Mirage 2000 de bombardement (pour attaques au sol) et intercepteurs (contre les avions), des Mirage F1 (qui ont une capacité de tir au canon et de prise d’images) et des avions de transport (type Transall et C-130 Hercules).
Quant aux nouveaux avions de combat Rafale, dont une escadrille est opérationnelle, et aux chars Leclerc, ils ne seraient vraisemblablement pas utilisés au Liban dans un premier temps.




Un projet ambitieux né en 2006


L’UFE-Liban a rassemblé 140 millions de livres
destinées aux bourses universitaires

L’Union des Français de l’étranger–section Liban a organisé le vendredi 24 Mars 2006 son dîner de gala au profit des bourses universitaires au Pavillon Royal du Biel, sous le patronage de l’ambassadeur de France, Bernard Émié, et en présence du consul général, Joël Godeau, et de l’ancien ministre Michel Eddé.
L’événement a rassemblé plus de 370 personnes qui ont versé, lors du traditionnel téléthon, 140 millions de livres destinées au Fonds permanent de contribution aux bourses universitaires.
Prenant la parole lors de la soirée, Jean-Louis Mainguy, président de l’UFE-section Liban, a indiqué que si les 90 entreprises françaises implantées au Liban ainsi que celles ayant des relations commerciales avec la France, et qui sont au nombre de 90, versaient annuellement un million de livres, on atteindrait les 160 millions de livres.
De plus, si tous les Français du Liban participaient à raison de 10 000 livres par an, on cumulerait 170 millions de livres. On atteindrait ainsi les 330 millions de livres par an et l’UFE financerait les études de 50 étudiants, a-t-il dit.
M. Mainguy a expliqué que cette action menée par l’UFE ne correspond pas uniquement à l’ambition de prolonger l’éducation et la formation supérieure des jeunes Français et Franco-Libanais qui ont besoin d’un soutien financier mais elle vise aussi à contribuer au rayonnement de la francophonie au Liban.
La soirée, animée par Tanguy, a débuté par les hymnes nationaux français et libanais, suivis d’un défilé de haute couture signé Robert Abi Nader. L’événement a été ponctué par trois tirages au sort au terme desquels plus de 30 lots de valeur ont été offerts.


La délégation de la presse régionale française en visite à Beyrouth


3 Avril 2006- La délégation de la presse régionale française qui a effectué à la fin de la semaine dernière une visite d’information de trois jours au Liban a clôturé sa visite dimanche au terme d’une série d’entretiens avec les principaux responsables politiques.
La délégation, conduite par M. Jean-Louis Prevot, correspondant à Beyrouth de plusieurs quotidiens et hebdomadaires régionaux, comprenait MM. Jean-Pierre Caillard (président-directeur général du Berry républicain, de La République du Centre, La Montagne, Le Populaire du Centre, le Journal du Centre), Michel Comboul (PDG de Nice Matin, Var Matin, Corse Matin), François Pretet (PDG du Bien Public et du Journal de Saône-et-Loire), Jean-Dominique Pretet (L’Alsace) et Baudio Hocqueirt de Turtot, directeur général du syndicat de la presse quotidienne régionale.
Les membres de la délégation ont notamment conféré durant leur séjour avec le Premier ministre, Fouad Siniora, les députés Michel Aoun, Walid Joumblatt et Ghassan Tuéni, et le ministre de la Justice, Charles Rizk. L’ambassadeur de France, Bernard Émié, devait donner en l’honneur de la délégation un dîner auquel étaient conviées de nombreuses personnalités. En marge du dîner, l’ambassadeur Émié a exposé pendant plus d’une heure aux journalistes français les différents aspects de la conjoncture politique dans le pays ainsi que la portée des développements enregistrés sur la scène locale au cours des derniers mois.
Le président-directeur général de L’Orient-Le Jour, M. Michel Eddé, a, par ailleurs, donné, au Talleyrand, en l’honneur des membres de la délégation un déjeuner auquel étaient conviés M. Ghassan Tuéni, les ministres Marwan Hamadé et Tarek Mitri et plusieurs journalistes. M. Eddé a prononcé à cette occasion une courte allocution dans laquelle il a mis l’accent sur la liberté de pensée et d’expression qui caractérise le Liban et le distingue des autres pays de la région. M. Eddé a également souligné les liens privilégiés qui ont constamment marqué les relations ancestrales entre la France et le Liban.
L’un des membres de la délégation a exprimé au terme de la visite, dimanche, son vif intérêt pour la diversité des opinions et des sensibilités qui sont apparues clairement au cours des entretiens avec les responsables locaux, soulignant que du fait de cette diversité, il était difficile aux membres de la délégation de se faire une opinion tranchée de la situation au Liban.



ALLOCUTION DE L'AMBASSADEUR DE FRANCE AU LIBAN, M. BERNARD EMIE, A L'OCCASION DE LA CEREMONIE D'HOMMAGE A LA MEMOIRE DE MICHEL SEURAT

Emetteur : Ministère des Affaires Etrangères

ALLOCUTION DE L'AMBASSADEUR DE FRANCE AU LIBAN, M. BERNARD EMIE, A L'OCCASION DE LA CEREMONIE D'HOMMAGE A LA MEMOIRE DE MICHEL SEURAT
(Beyrouth, 7 mars 2006)

Madame Marie Seurat,

Mesdemoiselles Alexandra et Laetitia Seurat,

Messieurs les Ministres,

Excellences,

Mesdames et Messieurs,

Nous sommes réunis aujourd'hui parce qu'après vingt années d'attente, d'espoirs déçus, de souffrance et d'impossible deuil, le corps de Michel Seurat est enfin restitué à sa famille. Nous sommes rassemblés ici pour lui dire adieu. Pour l'accompagner au moment où il quitte le Liban, ce Liban message, ce Liban passion, ce Liban pour lequel il a tant travaillé et vécu. Ce Liban où il est mort.

Le 22 mai 1985, Michel Seurat était enlevé près d'ici, à la sortie de ce même aéroport de Beyrouth. Le 5 mars 1986, après dix mois de calvaire pour ses proches comme pour lui-même, sa mort était annoncée par ses ravisseurs. Commençait alors une nouvelle période d'insupportable attente pour sa famille. A la perte tragique s'ajoutait en effet l'angoisse de ne pouvoir retrouver le corps de l'être cher, l'angoisse de ne pouvoir peut-être jamais se recueillir sur sa tombe. A travers les années, la France, avec vous Madame, n'a cessé de travailler, d'espérer, pour retrouver la dépouille mortelle de Michel Seurat. Des fouilles avaient notamment été entreprises en 1998 dans le sud de Beyrouth à la demande du président de la République et sous l'autorité de l'ancien président du Conseil des ministres, Rafic Hariri, mais elles n'avaient malheureusement pas abouti.

C'est dans le cadre de travaux de construction que les autorités libanaises nous ont fait savoir récemment qu'une dépouille mortelle avait été retrouvée dans la même région. Je tiens aujourd'hui à remercier les autorités libanaises et d'abord M. Fouad Siniora, président du Conseil des ministres, représenté ici par Monsieur le Ministre de la Culture, et aussi le général Achraf Rifi, chef des Forces de sécurité intérieures, qui nous ont apporté leur pleine coopération pour nous permettre d'identifier puis d'obtenir la restitution du corps de Michel Seurat dans les meilleures conditions possibles. Aujourd'hui, dans ce moment de recueillement et d'émotion qui est la nôtre alors que Michel Seurat va s'en retourner vers la France, la République, Madame, Mesdemoiselles, a tenu à s'associer à vous, pour témoigner de sa solidarité, de son soutien, de sa compassion, à se tenir, comme elle n'a cessé de le faire, à vos côtés. C'est pourquoi M. Dominique de Villepin, Premier ministre, accueillera ce soir à Paris le retour de la dépouille mortelle de Michel Seurat sur le sol de France.

Le président de la République française et le gouvernement ont salué votre courage, votre persévérance face au calvaire vécu par votre famille. Nous tentons de mesurer la douleur qui fut la vôtre pendant toute cette longue période où Michel Seurat était détenu et où se sont cruellement succédées phases d'espoirs et d'atroces déceptions.

Car c'est la France entière et solidaire qui avait été alors meurtrie à l'annonce de sa mort. C'est la France entière qui a vécu, jour après jour au rythme du drame terrible qui se jouait à plusieurs milliers de kilomètres de chez nous. Cette tragédie de Michel Seurat et des autres otages français, que je tiens à saluer ici : Marcel Carton, Marcel Fontaine, enlevés le 22 mars 1985 ; Jean-Paul Kauffmann, enlevé avec Michel Seurat le 22 mai 1985, Philippe Rochot, Jean-Louis Normandin, Georges Hansen, enlevés le 9 mars 1986, Roger Auque, enlevé le 13 janvier 1987.

Tous les Français gardent en mémoire cette attente insupportable. Tous les Français ont ressenti la douleur des familles. Tous les Français ont conservé gravées dans leurs esprits les images du calvaire vécu par ces hommes, par amour pour leur métier, par amour pour le Liban. Comme chacun d'entre nous, j'ai dans les yeux et la mémoire ces images fortes de la libération tant attendue des trois derniers otages français, MM. Kauffmann, Carton, et Fontaine, et de Jacques Chirac, Premier ministre à l'époque les accueillant, le 4 mai 1988, à l'aéroport de Villacoublay.

Je me souviens aussi de la douleur que nous ressentions tous, à ce moment précis, face à l'absence de l'un d'entre eux, Michel Seurat, qui, malheureusement, n'est jamais revenu.

Nous sommes ici réunis pour rendre hommage à cette personnalité passionnée par cette région, par ce monde arabe qui le fascinait et qu'il appréciait mieux que quiconque. Cet homme de science, de vérité, de recherche. Cet homme tué alors qu'il était dans sa quête de savoir, dans sa passion d'aimer, de connaître, de comprendre ce monde, sa mentalité et sa culture. Tué dans ce Liban qu'il aimait tant, où il vivait depuis dix années et où il avait décidé de demeurer avec sa famille, malgré la guerre civile, malgré les tensions quotidiennes.

Grand ami du monde arabe, où il était né et avait passé sa petite enfance, homme de tolérance, d'ouverture d'esprit, unanimement apprécié, Michel Seurat était l'un des plus brillants représentants de la recherche universitaire française.

Considéré comme un des meilleurs spécialistes français de cette région, Michel Seurat a laissé une oeuvre scientifique majeure. Il fut un grand sociologue des sociétés proche-orientales. Loin de s'enfermer dans une spécialisation étroite et confortable, il savait allier toutes les qualités d'un chercheur de haut niveau : une curiosité intellectuelle insatiable, une parfaite connaissance du terrain et une pleine compréhension des enjeux sociaux, politiques et culturels de son temps.

Il avait transformé son empathie pour cette région en un engagement intellectuel exigeant et rigoureux qui l'avait conduit à devenir un arabisant émérite, capable de conduire des enquêtes difficiles et courageuses.

Les autorités françaises savent tout le prix qu'attachait Michel Seurat au devenir de cette région du monde et de ce pays en particulier, le Liban, si cher à son coeur.

Ce Liban avec lequel il vivait en phase complète. Ce Liban qu'il aimait et qu'il voulait en paix, libre et fort. Ce Liban qu'il comprenait si bien et pour lequel aujourd'hui ses analyses exigeantes, critiques, raisonnées, lucides nous seraient tellement précieuses. Ce Liban où il comptait tant d'amis, de collègues, qui l'ont pleuré.

Adieu Michel Seurat, merci de ce que vous avez apporté à la connaissance de cette région du monde, au monde arabe, au Liban, à la France. Nous garderons de vous cette image très forte d'un chercheur français d'exception, d'un homme de passion, d'un homme de conviction qui a payé injustement de sa vie la force de son engagement. Aujourd'hui, tous rassemblés autour de vous, nous nous inclinons devant votre mémoire et nous rendons hommage à ce très grand Français que vous avez été.

Je vous remercie.


Convention de financement entre le CDR et l’Agence française de développement pour une réhabilitation du réseau hydraulique au Liban-Nord
Beyrouth, 2 Décembre 2005- Le président du Conseil du développement et de la reconstruction (CDR), al-Fadl Chalak, et le directeur du département Méditerranée et Moyen-Orient de l’Agence française de développement (AFD), Jean-Pierre Barbier, ont signé une convention de financement d’un montant de 30 millions d’euros. Le prêt concessionnel à long terme (15 ans dont 5 de délai de grâce) est destiné à la construction de la station d’épuration du caza d’Amioun-Kousba, et à la réalisation de trois réseaux de collecte des eaux usées des cazas d’Amioun-Kosba, Chekka et Batroun. Il porte également sur la réhabilitation d’une partie de réseaux d’alimentation en eau potable de plusieurs localités au Liban-Nord. Ce financement s’inscrit dans le cadre de l’évolution institutionnelle des secteurs de l’eau potable et de l’assainissement, les réunissant en un seul domaine de compétence intégrée et permettant une gestion conjointe plus rationnelle par l’Établissement des eaux du Liban-Nord (EELN). Ce financement de 30 millions d’euros bénéficiera à l’ensemble du Liban-Nord. Il s’ajoute à un premier financement de 20 millions d’euros accordé par l’AFD en 2001, toujours en cours de mise en œuvre et consacré à la rénovation de l’ensemble des branchements d’abonnés de l’agglomération de Tripoli, à l’extension de la station de traitement d’eau potable de Bohsas et au financement du contrat de partenariat public-privé en cours d’exécution. Le projet sera mis en œuvre par le CDR, maître d’ouvrage, en relation avec le ministère de l’Énergie et de l’Eau, et plus particulièrement l’EELN.
Les marchés d’études et de supervision, ainsi que les contrats de travaux seront attribués par le CDR après appels d’offres internationaux ouverts aux entreprises locales.

132 millions d’euros de la France
Prenant la parole à son tour lors de la cérémonie de signature de la convention de financement, le ministre des Finances, Jihad Azour, a souligné l’importance d’un tel projet qui consacre une première expérience libanaise au niveau de la participation du secteur privé dans la gestion d’un service public, qui est celui de l’Office des eaux du Liban-Nord.
De son côté, l’ambassadeur de France au Liban, Bernard Émié, a déclaré que cette convention confirme la cohérence, la diversité et l’ampleur que la France entend donner à ses actions de coopération au Liban. « Elle prolonge en particulier les actions de soutien menées depuis plusieurs années dans le secteur de l’eau afin d’améliorer la gestion des ressources, d’en assurer la pérennité et d’améliorer le service de distribution aux populations », a-t-il dit.
Selon le diplomate français, à ce jour, le total des financement étrangers consentis au Liban depuis 1991 dans le secteur de l’eau, qui procèdent principalement de financements de la BEI et des fonds arabes, s’élève à un total de 1,1 milliard de dollars. Sur ces 1,1 milliard de dollars, ce ne sont pas moins de 132 millions d’euros qui viennent de la France, soit près de 12 %.


Liban-France: un « atelier culturel méditerranéen » en gestation
dans le cadre de la politique européenne de voisinage
31 Octobre 2005- Chargé par le président français de créer « un atelier culturel méditerranéen », conformément à la politique européenne de voisinage, M. Jacques Huntzinger se trouve aujourd’hui au Liban, dans le cadre d’une tournée qu’il effectue dans un certain nombre de pays de la région où il doit rencontrer des représentants de la société civile, des milieux culturels, scientifiques et universitaires afin de leur présenter le projet et de recueillir leurs réactions et recommandations.
« L’atelier culturel Méditerranée » doit constituer le cadre de rencontres et de travail pour un dialogue continu entre acteurs non gouvernementaux, praticiens, universitaires et représentants des sociétés civiles du pourtour méditerranéen mais aussi du Golfe, précise un communiqué de l’ambassade de France.
Il reposerait sur un cycle de trois rencontres, à intervalles de six mois, dont la première se tiendrait à Paris au printemps 2006.
Cette initiative, poursuit le communiqué, ne vise pas à créer un nouveau processus diplomatique mais part du constat que la dimension culturelle est le parent pauvre de la coopération méditerranéenne.
L’objectif précis de l’atelier serait, à partir d’un état des lieux, d’élaborer des projets et des propositions d’action concrètes susceptibles d’être mis en œuvre par les États, les institutions régionales, les opérateurs culturels et audiovisuels, les sociétés civiles. Les thèmes de travail envisagés sont : fractures culturelles, mémoire et histoire ; enseignement, accès au savoir, coopération interuniversitaire ; fait religieux, religion et société, laïcité et communautarisme, dialogue inter-religieux, éthique, tolérance, racisme, discriminations, islamophobie, antisémitisme, modernisation des sociétés, droits, statut de la femme, défis communs, pollution, eau et échanges artistiques.

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Le service audiovisuel de l'ambassade de France à Beyrouth participe
au développement du projet LibanVision

EN SAVOIR PLUS


Un nouveau site dédié au relations culturelles franco-libanaises


Ce drapeau français brandi bien haut au milieu des couleurs du Liban lors d'une manifestation à Moukhtara, dans la région Druze, illustre la place particulière que tient la France dans le coeur de nombreux libanais. Mais une telle place génère aussi des attentes...
(Photo Amer Zeineddine 12/2004)

Le Président Hélou à l'honneur des XIVè Rencontres Internationales Francophones de Gourdon et du Pays de Quercy
(Sud-Ouest de la France) fin Août 2004.

Cliquez sur l'image pour lire le compte-rendu de la journée d'hommage

>>> Portrait du président Charles Hélou


« La France expose »
du 17 au 20 juin 2004 au coeur du centre ville de Beyrouth
Une grande exposition pour promouvoir la présence économique française au Liban

Notre Dossier Spécial

À l’initiative de l’ambassade de France, Publicis-Graphics Beyrouth, la filiale libanaise de Publicis, organise du 17 au 20 juin une manifestation baptisée « La France expose » pour promouvoir la présence économique et commerciale de la France au Liban.

« La présence économique française est certes significative, mais son image n’est pas à la hauteur de celle d’autres activités françaises, dans d’autres domaines, notamment culturels », dit Patrick Manon, conseiller économique et commercial de l’ambassade pour expliquer les motivations de l’événement. « Nous voulons donner un coup de projecteur sur les biens et les services français déjà présents au Liban et profiter également de l’occasion pour amener de nouvelles entreprises à s’intéresser au marché », ajoute le chef du Poste d’expansion économique.

Avec des ventes variant, selon les années, entre 600 et 800 millions d’euros, la France est l’un des principaux partenaires commerciaux du Liban. « À la différence de ses principaux concurrents, l’appareil exportateur français est représenté de façon équilibrée sur le marché libanais », note Patrick Manon. Les biens de consommation comptent pour un tiers des ventes, le secteur agricole et agroalimentaire pour 20 %, les produits intermédiaires pour 16 %, les carburants pour 13 %, les biens d’équipement pour 9 % et les véhicules automobiles pour 6 %. Toutefois, malgré « l’ancienneté et la densité » des relations entre les deux pays, ces ventes sont globalement en baisse, lente, mais régulière, depuis un certain temps. La France détenait 10 % du marché libanais il y a quatre-cinq ans, contre 8 % aujourd’hui.
Cette érosion s’explique par les incertitudes liées au contexte régional, par les difficultés économiques libanaises ainsi que par la montée en puissance de nouveaux concurrents commerciaux. « Les Libanais restent des acheteurs importants de produits français (avec une moyenne de dépenses de 150 à 200 euros par an chacun), mais les consommateurs se trouvent surtout parmi la population francophone », souligne Patrick Manon. L’un des objectifs de la manifestation est de présenter les produits français à d’autres franges de la population, telles que les jeunes « qui conservent dans leur esprit une image traditionnelle de la France ».

Plutôt que d’organiser un salon traditionnel de produits français, les services de l’ambassade ont préféré organiser une exposition différente qui touchera un large public. Le projet élaboré par la filiale du groupe Publicis consiste donc à aménager une centaine de stands dans la rue Foch (un nom tout à fait adéquat), au centre-ville.
« Nous attendons 60 à 80 entreprises », précise Patrick Manon qui compte à la fois sur les agents importateurs de marques françaises au Liban et sur les entreprises françaises implantées dans le pays. Ces dernières sont une centaine environ. Elles emploient 3 000 personnes et réalisent un chiffre d’affaires d’environ un milliard de dollars. Contrairement à la dernière exposition de produits français organisée en 1996 et spécialisée dans les produits de luxe, la manifestation prévue en juin sera multisectorielle. Outre les stands d’expositions proprement dits, d’autres événements se tiendront dans les rues adjacentes à la rue Foch.

Enfin, pour ajouter une note festive, la manifestation laissera la place, en clôture, à la désormais traditionnelle Fête de la musique, le 21 Juin 2004.
L'économie et la culture feront ainsi bon ménage dans un cadre populaire.

Revue de presse de l'évènement "La France expose"
depuis son lancement officiel le 20 Janvier 2004


Des sociétés privées françaises du secteur de l'Environnement exposent leurs technologies lors d’un colloque régional à l’Esa
Un événement organisé par Ubifrance et
la mission économique de l’ambassade de France


Au moment où le Liban engage un débat sérieux sur la gestion des déchets ménagers et le traitement des eaux usées, et que le Conseil du développement et de la reconstruction (CDR) lance un appel d’offres à l’encontre de compagnies spécialisées et entreprend la construction de stations d’épuration, un colloque régional sur la gestion des déchets et des eaux usées a été organisé les 20 et 21 Avril 2004, à l’École supérieure des affaires (Esa), par Ubifrance (l’Agence française pour le développement international des entreprises) et la mission économique de l’ambassade de France à Beyrouth.

Des délégations syrienne et jordanienne notamment ont participé à ce colloque, patronné par les ministères de l’Environnement et de l’Énergie. Des experts de différentes compagnies privées françaises spécialisées dans l’environnement ont exposé leurs technologies pour la conception des décharges, la réhabilitation des dépôts d’ordures ménagères, le compostage, le traitement des déchets industriels, le traitement des boues issues des stations d’épuration, la réutilisation des eaux usées, etc. La séance d’inauguration a eu lieu en présence des ministres Farès Boueiz et Ayoub Hmayed, de l’ambassadeur de France Philippe Lecourtier et de représentants des délégations syrienne et jordanienne qui ont exposé leurs expériences dans leurs pays respectifs. M. Lecourtier a expliqué qu’une dimension régionale a été donnée au colloque, vu que « la problématique ne concerne pas que le Liban ». Il a rappelé que « 66 millions d’euros, soit 35% de l’aide française totale (...) ont été absorbés par le secteur de l’eau ». « Cet appui se poursuit aujourd’hui à travers l’action de l’Agence française de développement qui s’est à son tour fortement engagée dans le soutien à la modernisation de ce secteur, à hauteur de 50 millions d’euros », a-t-il poursuivi.

M. Hmayed, quant à lui, a exposé les réalisations et les projets de son ministère dans le domaine de l’eau, affirmant que des efforts étaient fournis afin de faire parvenir l’eau potable, en quantités suffisantes et dans une qualité satisfaisante, à tous les foyers du Liban. Il a également assuré que les installations d’épuration des eaux usées figurent en bonne place dans l’échelle des priorités, même si cet intérêt a tardé à se concrétiser « en raison de la multiplicité des autorités concernées ». Le colloque vise donc à exposer des technologies de pointe développées et utilisées en France, à un moment où le problème se pose de manière très sérieuse au Liban en particulier, et dans les pays du Levant en général, comme l’explique Benoît Fille, attaché commercial à l’ambassade de France. Une façon également, pour les compagnies françaises, d’exprimer leur intérêt pour cette région du monde, selon lui.

Les organisateurs ont pris soin de situer le colloque avant les élections municipales libanaises, mais à un moment où le CDR vient de lancer un appel d’offres à l’intention des entreprises intéressées à prendre ce dossier en charge au Liban. Toutefois, M. Fille affirme que les compagnies françaises prennent soin de bien connaître le terrain avant de s’engager, « vu la multiplicité des autorités concernées par le dossier ». Il fait remarquer, cependant, que « les sociétés ont compris que les choix technologiques ne sont pas définitivement arrêtés ». Par ailleurs, M. Fille indique que « des représentants de communautés urbaines françaises auraient dû être présents pour informer les Libanais de leur expérience ».
Cependant, les contacts n’ont pas abouti en raison des bouleversements causés par les dernières élections régionales en France, ajoute-t-il.



Une Equerre d'argent au Liban
Le prix de l'Equerre d'Argent 2003 a été attribué à l'ambassade de France à Beyrouth, dont le maître d'oeuvre est l'architecte urbaniste Yves Lion
.
>>> Lire

> Un grand colloque sur l'avenir du Liban et les relations franco-libanaises
le 25 Septembre 2003
, au Sénat français
>>> Lire...

> Les premières assises de la coopération décentralisée franco-libanaise à Lyon les 23 et 24 Octobre 2003

> Colloque à Beyrouth le 17 Octobre 2003:
La France et le Monde Arabe: perspectives d'avenir
à l'Université Libanaise


Le Liban et quelques personnalités politiques françaises


Jacques Chirac et le Liban


Nicolas Sarkozy vu par un oeil libanais francophone
...


Insolite: 1ère visite de Le Pen au Liban fin 2002

Mr Gérard Leonard, nouveau président du groupe d'amitié France-Liban de l'Assemblée Nationale


Rejoignez vite le site communautaire
des "Français du Liban"
crée en Août 2002 sur YAHOO


Visitez le nouveau site de

L'UFE-Liban

Renouveau pour la Revue des Sciences Humaines et Sociales de l'Université Libanaise à Tripoli
PHARES / Manarat
crée en 1986, cette revue de recherche en littérature et sciences humaines destinée aux intellectuels francophones du Liban et du monde de la Francophonie reparait au Printemps 2003 après une longue eclipse.Pour cette renaissance sous la direction de Zahida Darwiche Jabbour, Phares s'est appuyé sur le colloque qui s'est tenu dans le cadre du Sommet de la Francophonie en Novembre 2002 pour se pencher sur le thème: la Francophonie, vecteur de Dialogue interculturel Afrique Noire-Monde Arabe.
La seconde partie de cette nouvelle édition est consacrée à une étude du livre d'Alexandre Najjar, l'école de la guerre, paru en 1999.Voilà sans conteste une excellente occasion de donner une meilleure visibilité à la littérature libanaise d'expression francophone, ce qui constitue un objectif privilégié de la revue

Pour demander un exemplaire: jabbour@ul.edu.lb
ou 06 691 555 - BP 666 Tripoli Liban

Notre page sur HelpLebanon,
Association pour l'embellissement des quartiers et des façades, en partie aidée par les Départements Français de Meurthe et Moselle et du Cher

La Chambre de Commerce franco-libanaise multiplie les efforts pour promouvoir les exportations
Présentation d’un film sur les relations économiques
entre la France et le Liban:

Beyrouth, Mars 2004- La Chambre de commerce franco-libanaise a présenté hier à l’auditorium de l’École supérieure des affaires le film qu’elle a réalisé sur « les relations économiques franco-libanaises ». Ce film servira d’outil promotionnel pour le lancement d’une vaste campagne de communication autour des produits libanais à travers huit grandes villes françaises, qui sera organisée d’octobre 2004 à avril 2005, a précisé le président de la CCFL, Jacques Saadé. En prélude à ce « Tour de France », le film sera présenté aux grands groupes de distribution français. L’industrie agroalimentaire et la production vinicole, qui ont déjà effectué une percée sur le marché français, sont notamment à l’honneur dans ce documentaire qui cherche à présenter les produits libanais sous leur meilleur jour. Cette initiative fera suite à l’effort tout particulier prévu cette année par la France pour « donner un coup d’accélérateur » à ses échanges économiques avec le Liban, qui « ne sont pas à la hauteur de la relation qui lie les deux pays », selon les termes de l’ambassadeur de France à Beyrouth, Philippe Lecourtier, lors de la cérémonie de lancement du film à l’Esa.

De fait, avec une part de marché de 8 % des importations libanaises, la France se place au 2e ou au 3e rang des fournisseurs du Liban selon les années. Elles ont totalisé 582 millions de dollars en 2003, contre 516 millions de dollars en 2002, soit une hausse de 12 %, inférieure à la hausse de l’euro par rapport au dollar, qui a été de 25 % sur la période. Et, en sens inverse, les exportations libanaises vers la France se sont élevées à 23 millions de dollars, contre 19 millions l’année précédente. « Un montant anormalement faible, estime l’ambassadeur. Nous travaillons à mieux faire connaître le marché libanais aux entreprises françaises. »
La filiale du groupe Publicis organise ainsi, sous les auspices de l’ambassade de France, une grande manifestation économique rue Foch, au centre-ville, en juin prochain, baptisée « La France expose ».

Le président de la Fédération libanaise des Chambres de commerce, Adnane Kassar, a pour sa part souhaité que les relations franco-libanaises dépassent le simple cadre commercial pour développer de véritables partenariats. « Les clichés ont la vie dure, parce qu’ils ont souvent raison. J’affirme sans aucun chauvinisme que les Libanais, qu’ils soient entrepreneurs, cadres supérieurs ou simples travailleurs, restent des partenaires de choix pour les entreprises étrangères, en particulier françaises, désirant s’implanter dans la région. »
Outre le lancement du film sur les relations économiques entre le Liban et la France, la CCFL a un programme chargé au service des exportations libanaises, précise Kinda Élias, la secrétaire générale adjointe. Il s’agit notamment de participer au lancement du vin Comte de M, chez Hédiard, ou d’aider les jus de fruit K-Sun et les épices Aoun à entrer sur le marché français.
À l’avenir, la CCFL souhaite également réaliser une étude sur la création d’une chaîne du froid au sein de l’aéroport international de Beyrouth, afin de faciliter l’exportation de produits frais vers l’Union européenne.

Sibylle RIZK - L'Orient Le Jour


Des numéros spéciaux en France et au Liban:
La Francophonie entre Ambitions et Réalités

Spécial Sommet


Le Français au Liban vu par Bernard Pivot
à l'occasion de son passage à Beyrouth en Décembre 2002 pour la seconde édition des Dicos d'Or et de sa Dictée.

 

Les ADMINISTRATIONS et SERVICES PUBLICS

Ambassade du Liban en France
, un site destiné en premier lieu aux ressortissants libanais afin de décrire les services rendus par les services consulaires pour la plupart des formalités administratives mais aussi conçu comme un lieu d'achanges comme l'explique SEM Assaker dans son mot de bienvenue. Le contenu est encore en cours d'enrichissement

Consulat Général de France au Liban
, plus particulièrement en charge de la protection des ressortissants Francais au Liban mais aussi-et surtout?- de la délivrance des visas sacrés pour les Libanais.Il est conseillé de se lever très tôt! On trouvera en particulier sur ce site une page de conseils pour ceux qui ont un projet de Voyage au Liban.

Ambassade de France au Liban , visitez la nouvelle version du site web de l'Ambassade qui se met progressivement en place depuis 2004 suivant un modèle conçu par la Ministère des Affaires Etrangères.
Vous y trouverez par exemple une biographie complète
de l'Ambassadeur de France en fonction, tous sur les services de la chancellerie à la disposition des Francais et des Libanais. Toute la représentation Francaise au Liban a été fort opportunément concentrée Rue de Damas de facon à la fois pratique et conviviale comme l'illustre le café-restaurant des Lettres et sa terrasse, lieu de rendez-vous assez intello de tous les Francophones beyrouthins.
On trouvera même un kiosque à journaux à l'entrée du parc.

Résidence des pins, la nuit
Vue nocturne de la
Résidence des Pins, résidence de l'Ambassadeur de France et haut lieu des réceptions diplomatiques.
C'est au Centre Pompidou que Jean-Jacques Aillagon, le ministre de la Culture et de la Communication, a remis le 10 Février 2004 le prix de l'équerre d'argent aux architectes Yves Lion et Claire Piguet et au maître d'ouvrage, en l'occurrence, Dominique de Villepin, le ministre des Affaires étrangères. Décerné par le groupe du Moniteur, ce prix récompense cette année la nouvelle chancellerie de l'ambassade de France au Liban; une oeuvre raffinée, un modèle d'intégration.

L'ambassade palmée par Joelle Touma, correspondante de Libération

Beyrouth, 10 Février 2004- L'Equerre d'argent 2003, principale récompense française d'architecture, a été attribuée à l'ambassade de France à Beyrouth, dont les maîtres d'oeuvre sont Claire Piguet et Yves Lion, et le maître d'ouvrage le ministère des Affaires étrangères. C'est la première fois depuis sa création en 1983 que le prix est décerné à un bâtiment en dehors de France (mais en territoire français, puisqu'il s'agit d'une ambassade). Inaugurée en juillet 2002, elle est située dans un quartier fréquenté, au bord d'un des principaux axes de la ville, la rue de Damas. Celle-là même qui, durant la guerre, séparait le Beyrouth-Est chrétien du Beyrouth-Ouest musulman. La localisation de la nouvelle ambassade «fait le pari de la stabilité du Liban», commente l'ambassadeur Philippe Lecourtier. A l'instar de beaucoup de Libanais qui s'étaient exilés, durant les combats, vers des logements de fortune, la chancellerie française s'était transportée en banlieue. Aujourd'hui, les autochtones ont regagné leurs résidences d'origine et le déménagement de l'ambassade participe du même mouvement de reconstruction du pays. Deux oliviers viennent de l'ancien site, comme pour assurer une continuité.
Côté rue, les seules fenêtres visibles sont d'étroites meurtrières. Construite avec une pierre du cru, la pierre de Ramleh, que les architectes ont choisie «en hommage à la terre du Liban et à l'architecture traditionnelle de ce pays où les opacités sont de force équivalente aux fenêtres», l'ambassade s'intègre discrètement dans le paysage urbain local. Pour des raisons de sécurité, il a fallu détruire la station-service qui jouxtait le bâtiment, remplacée par une place publique. Le dispositif de sûreté reste discret, contrairement à celui d'autres ambassades au Liban, bunkers hostiles.
A l'intérieur d'un mur d'enceinte, la chancellerie donne sur une grande pelouse et fait face au centre culturel et au consulat, ouverts au public. L'ensemble est accueillant: «La cohérence du site a amélioré le fonctionnement global, commente Alexis Le Cour Grandmaison, deuxième conseiller. On se sent dans un ensemble dont on est responsable.» Les principaux bureaux donnent sur le site intérieur, les grandes baies vitrées offrent une vue sur la montagne. On retrouve le même esprit d'unité à l'intérieur, avec un hall au caractère «apaisant» créé par les parois de verre, le revêtement en iroko foncé et les cinq patios qui laissent entrer la lumière. A l'étage, les bureaux sont plus isolés. Pas forcément grands, ils présentent des angles inattendus.
Pour Yves Lion et Claire Piguet, cette ambassade est «un immeuble avec des murs très présents, aux percements réduits le long des voies publiques, mais une grande ouverture sur l'espace intérieur, avec l'ambition que cette présence ne sera pas étrangère au tact nécessaire à la rencontre entre les deux pays».


Philippe Lecourtier, Ambassadeur de France au Liban depuis l'an 2000 présente ses voeux pour l'année 2004 à tous les libanais et aux amis du Liban

"A l’orée de l’année 2004, je voudrais adresser mes vœux les plus sincères et les plus chaleureux à nos amis libanais. Je souhaite qu’après tant d’épreuves, si courageusement surmontées, ils puissent réaliser leurs aspirations. Le Liban, où j’ai l’honneur de représenter la France depuis bientôt quatre ans, ne cesse de me surprendre par son dynamisme et sa vitalité. Après les chantiers de la reconstruction qui se poursuivent, nous constatons que sont engagés ceux du redressement économique, du renforcement de l’Etat de droit et des institutions démocratiques. J’exprime mes meilleurs vœux au gouvernement libanais dans la poursuite de cette entreprise ardue, mais ô combien salutaire! La France demeurera aux côtés du Liban pour l’aider à relever ces nouveaux défis. Je salue, également, les Libanais de toutes les régions et confessions, dont l’accueil toujours si généreux est à la mesure de la réputation d’ouverture et d’hospitalité du pays tout entier. Je n’oublie pas, naturellement, tous mes compatriotes, chaque année plus nombreux, qui contribuent tant au développement des relations franco-libanaises. Puissent-elles continuer à refléter l’amitié et la solidarité indéfectibles qui lient nos deux pays et nos deux peuples. Je souhaite, enfin, que l’aube de la paix tant attendue puisse se lever sur la région et permettre au Liban de retrouver la voie d’un nouvel essor."

NB: A la veille de 2005, Mr Philippe Lecourtier a quitté ses fonctions alors que
Mr Bernard Emié ( photo ci-dessous) n'avait pas encore pris officiellement les siennes.

Mission Economique Française ex-PEE Français au Liban, indispensable à consulter pour toutes études avant de se lancer dans une action économique au Liban.Vous y trouverez énormément de données générales mais aussi d'études très précises dont les plus récentes sont vendues. C'est aussi la meilleure adresse pour connaitre de façon précise et actualisée le tissu des entreprises Françaises ou Franco-Libanaises implantées au Liban.

Ambassade de Belgique au Liban: la page de la diplomatie belge consacrée à sa représentation à Beyrouth, désormais installée au coeur du nouveau Centre-ville.

 




Ambassade du Canada au Liban
, un site très bien construit et attractif autant pour le développement des relations commerciales, les débouchés vers les études au Canada et bien sûr les conditions d'obtention des visas de séjour.

Le batiment de l'ONU-ESCWA

Atterissage "virtuel" à l'AIB

Le CIEF, Centre d'Information Economique de la Francophonie, officiellement inauguré en Octobre 2002, ce nouveau centre de documentation mais aussi de rencontres à partir de la Principauté de Monaco doit ouvrir prochainement un portail sur la francophonie des affaires offrant une base de données fournies destinée à faciliter les échanges entre les acteurs francophones.

Corps Consulaire.info est un site qui vous permettra de trouver pratiquement toutes les coordonnées des représentations diplomatiques honoraires du Liban à l'étranger.


UN GRAND RENDEZ VOUS MONDIAL au LIBAN:
IXème SOMMET INTERGOUVERNEMENTAL de la FRANCOPHONIE
18 , 19 et 20 Octobre 2002
Attention depuis fin 2003, le site officiel du sommet n'est plus en ligne


2002, L'ANNEE de la FRANCOPHONIE au LIBAN


Toute l'Actu Culturelle autour du Sommet de Beyrouth

Le programme des activités et manifestations principales de l'Année le la Francophonie?
Cliquez sur L'affiche


Affiche officielle de l'Année de la Francophonie

 

>>> Pour plus de Détails, Visitez notre dossier spécial Sommet 2002


La Présidence de la République Libanaise , le site vous aidera à mieux comprendre son rôle et sa fonction au sein des institutions du pays depuis l'indépendance en 1943.La version en Francais est annoncée ainsi que dans d'autres langues.Le bon exemple, en général, comme en matière linguistique, en particulier, se doit de venir d'en haut, donc de Baabda...


Le Site Web de l'Armée Libanaise
, n'est pas seulement un site institutionnel statique qui donne beaucoup d'informations utiles comme celle concernant le régime du service militaire, mais aussi un site d'actualités militaires nationales.L'existence d'une version complète en Français est par ailleurs tout à fait réconfortante...

Le Parlement Libanais / l'Assemblée Nationale, quoi de plus naturel que la nouvelle version en Français du site officiel du Majlis (Parlement); la francophonie de bon nombre de parlementaires ainsi que le groupe parlementaire d'amitié franco-libanais avec l'Assemblée Nationale Française étaient au moins deux bonnes raisons pour mettre en place une communication en Français. Retrouvez la liste des députés élus en l'an 2000 ainsi que leur photo.

La Sûreté Générale du Liban: un site-web avec une version en Français qui pourra vous être utile lors de votre séjour car il s'agit d'une Administration très importante dans la vie quotidienne des Libanais; c'est à elle que vous vous adresserez en priorité pour tous problèmes relatifs aux Visas et Conditions de séjour.

Le Consulat Honoraire du Liban à Monaco, un site très classieux et très utile à l'image de la principauté de Monaco... Beaucoup d'informations très claires sur le pays ainsi que sur tous les services et les prestations que vous pouvez attendre d'une représentation diplomatique, mais aussi des tas de liens et les coordonnées de l'Ambassade de France à Paris et du Consulat de Marseille. Assurément, le pays est très bien représenté sur les bords de la Riviera et ce site, selon nous, a valeur d'exemple en la matière.

Consulat général du Liban à Dubai, un site réalisé de manière professionnel avec tous les services consulaires traditionnels mais aussi de nombreux liens dont certains vers des sites francophones; surprenant? not that much! car de nombreux francophones, libanais ou autres ont fait de Dubai leur terre d'élection pour les Affaires.

L'Ambassade du Liban à Bruxelles, un site utile, destiné aux voyageurs, et qui se borne à l'essentiel.

L'Ambassade du Liban au Canada, quelle ne fut pas notre surprise de constater que l'ambassade, pourtant située à Ottawa, la capitale fédérale, ne respectait pas le bilinguisme...sur son site internet.Certes, celui-ci est bien construit, mais il faudrait tout de même remédier à cette carence.Un grand Merci à l'avance, Monsieur l'Ambassadeur, pour vos compatriotes francophones du Québec et peut-être d'ailleurs qui se sentiraient, à coup sûr, davantage à l'aise!

Le Conseil Constitutionnel libanais , vous pourrez apprendre sur son site que le Francais jouit d'un statut particulier dans le texte de la constitution qui est consultable dans son intégralité

Le Ministère des Emigrants , plein d'infos et de liens pertinents pour les Libanais émigrés mais exclusivement en Anglais...Une anomalie à corriger sans doute...une bonne partie de la communauté est bien Lusophone ou Francophone et ne maitrise pas nécéssairement la langue de Shakespeare.

Annuaire de Services Publics au Liban ou sur le Liban, une banque de données sur des sites Web principalemnt tournés vers les services publics au Liban ou à destination principale des Libanais de l'étranger.On y trouve même par exemple un rapport général de la CIA sur le pays! notons enfin que ce répertoire indique avec plus ou moins de précision la ou les langues dans lesquelles ces sites donnent leurs informations.Voilà assurément un outil de travail qui pourra vous être utile.


L'Agenda Officiel des Relations France-Liban, sur le site du Ministère des Affaires Etrangères, vous trouverez toutes les infos, photos, déclarations, notes et photos officielles diffusées notamment à l'attention de la Presse en ce qui concerne les visites non moins officiellesainsi que des notes de synthèses sur les relations bi-latérales.Vous voilà en quelque sorte sur le perron du Quai d'Orsay ou de l'Elysée dès qu'il se passe quelque chose de visible entre les deux pays!

Elysée.fr, le site officiel de la Présidence de la République Française se fait l'écho de la dernière Visite d'Etat en France du Président Lahoud en Mai 2001.

Groupe d'Amitié Parlementaire France-Liban de l'Assemblée Nationale, présidé par le Député du groupe socialiste Gérard Bapt, jusqu'en 2002, voici la page du compte-rendu d'une mission effectuée au Liban en 2001.Suite au changement de majorité courant 2002, Mr Gérard Léonard, Député de la région de Nancy dans l'Est de la France lui a succédé début 2003.
Nous vous proposons donc la visite de la page dédiée au GAFL dans le site personnel du Député Gérard Léonard.


Mr le Député Gérard Bapt

Mr le Député Gérard Léonard

La Page du Groupe d'Amitié France-Liban du Sénat, présidé par Mr Adrien Gouteyron et dont le Vice-Président est Mr Gérard Larcher .

Relations Culturelles, Scientifiques et Techniques de la France avec le Liban et les pays voisins, un rapport parlementaire du Sénat rédigé entre 2000 et 2001 suite à une visite régionale en 1999 sous la conduite de Mr Adrien Gouteyron.Ses données précises et récentes donnent une idée objective pour juger de l'influence de la France au Moyen-Orient mais aussi de ses perspectives.

France-Liban: la nécessaire entente cordiale, un texte de reflexion avec de nombreux repères historiques, écrit par Walid Arbid, Président de l'AULUF, Association des Universitaires Libanais Diplômés des Universités Françaises, organisatrice de nombreux colloques et manifestations depuis 1997..

Histoire et Perspectives des Relations France-Liban, une recherche très fournie réalisée entre 1997 et 1999 par Mr Baronnet, avec une bonne bibliographie; ceux qui veulent comprendre les subtilités et l'enracinement séculaire de ces rapports privilégiés trouveront dans ce texte beaucoup de réponses; une contribution très enrichissante...

Académie des Hautes Etudes Diplomatiques et des Relations Internationales: notre page spéciale sur ce nouveau centre de formation et de conférences à Beyrouth.

Découvrez vite notre Dossier sur
les Libanais de France


Nouveau

Charles de Gaulle, le Liban et la Francophonie, ses passages au Liban et ses discours sur le Pays du Cèdre entre 1941 et 1965; des photos- souvenir comme celle ci-dessus, prises entre 1929 et 1932 lors de son long séjour à Beyrouth.Est-il nécessaire de rappeler combien ce grand personnage de l'histoire contemporaine a contribué à raffermir les liens si profonds entre les deux nations.



Politique Arabe de la France: un blog entièrement dédié à ce sujet, certes souvent critique mais incontestablement bien documenté. Le Liban y est souvent traité et les références aux articles de presse lui permettent d'être au coeur de l'actualité.


FRALI
est un site né courant Février 2005 dont les auteurs n'auraient sans doute pas imaginé que son thème affiché, les relations franco-libanaises, seraient au coeur d'une actualité aussi dramatique avec l'assassinat de l'ex-premier Ministre Rafic Hariri.
Sur ce site voué aux relations culturelles franco-libanaises, les internautes sont notamment conviés à discuter des relations politiques, économiques et culturelles entre nos deux pays. Il ambitionne de devenir un portail pour les informations touristiques, culturelles, économiques, historiques du Liban, créneau dejà largement occupé par ailleurs.
Vous pouvez participer vous enregistrer sur le forum de discussion qui semble être la vocation première du site. Cela constitue un lieu de dialogue et d’échanges entres les libanais et/ou les français ou les sujets de discussion peuvent toucher des questions libanaises comme des sujets franco-libanais.
Cette fonction semble répondre effectivement à un besoin souvent
exprimé par de nombreux libanais francophones et amis du Liban qui apprécieront de disposer d'un tel espace et d'un outil convivial.

Coopération Franco-Libanaise en matière familiale, le texte officiel applicable depuis Mars 2000; il régit notamment le régime des déplacements et de la garde des enfants.

AFAA, Association Française d'Action Artistique.Sous l'égide du Ministère Français des Affaires Etrangères, elle est devenue un opérateur de référence dans l'action culturelle extérieure de la France.Elle oeuvre par exemple à la mise en place d'échanges structurés entre des artistes libanais et le complexe culturel de la Friche de la Belle de Mai à Marseille.

Cités Unies, réseau intéractif de coopération entre les maires et les Collectivités Territoriales ou les relations Méditerranéennes occupent une large place.

La Caisse des Francais de l'Etranger, si vous êtes Francais résident au Liban ou encore bi-national -vous seriez environ 20000 sur le territoire national-, il est plus que prudent de bien soigner votre protection sociale, car comme l'enseignement dans les écoles privées, la médecine y est de bonne qualité mais chère.

La Maison de l'Expat, un site-services pour les expatriés francophones.Au delà d'un guide d'information sur 194 pays, c'est une palette de services autant utiles qu'indispensables pour ceux qui ont le bon virus de la mobilité mais qui veulent vivre tranquilles dans le pays d'accueil. L'adresse du site a récemment changé tout comme son contenu désormais sous la bannière "mobility benefits"


Expatriation.com, est un vrai magazine en ligne,encore baptisé "Ici et Là" plein d'infos pratiques pour ceux qui pensent s'installer à l'étranger;au Liban peut-être?Ahlan wa Sahlan...Propose beaucoup de services périphériques autour des préoccupations de l'expatrié.

Expat-Magazine, est un bon site destiné à l'expatrié Francophone, rempli de trucs et de liens pratiques que vous soyez résident stable ou voyageur itinérant.Un magasine-portail en ligne doté d'une présentation plutôt tonique et dynamique.

Webexpat, magazine de l'expatriation ou du candidat à la mobilité...Le Liban est proposé dans la rubrique destination, profitez-en...

Expatmag, si le créneau est décidément en pleine expansion, c'set bien que de plus en plus de Français ont la bougeotte ou de bonnes raisons de l'avoir....

Vivre à l'Etranger, magazine d'actualité de la mobilité internationale, destiné principalement aux français et à la communauté française de Belgique.

Directmoving, ce site se définit à juste titre comme premier portail de la mobilité internationale; c' est une vraie mine d'or d'informations et de services en matière d'expatriation, de l'emploi à la santé en passant par l'immobilier et l'éducation - annuaire mondial, large sélection de liens, conseils, outils, etc...- , autant pour les expatriés que les directeurs de ressources humaines, les fameux DRH...La version francophone est promise mais se fait attendre depuis longtemps!

A.E.F.E , l'Agence pour l'Enseignement Francais à l'Etranger.Nombreux liens à destination des Francais résidents à l 'étranger en ce qui concerne principalement le très dense réseau d'éducation et d'enseignement

Ministère des Affaires Etrangères Francais; toutes les infos utiles d'un site officiel à destination des globe-trotters.Allez donc faire un tour sur le lien de la Maison des Francais de l'Etranger

Conseil Superieur des Francais de l'Etranger, un site institutionnel bourré de statistiques sur les Francais établis à l'étranger mais aussi sur la métropole et les Dom-Tom sans parler des nombreux et bons conseils.Sachez par exemple qu'un peu plus de 12500 Francais sont immatriculés au Consulat de France à Beyrouth, ce qui signifie que plus de 20000 citoyens Francais résident de façon permanente au Liban en tenant compte des non-immatriculés dont une bonne part de bi-nationaux.

L'Union des Francais de l'Etranger, connue sous le sigle UFE, est la principale association de représentation des Francais à l'étranger.Il existe également une association regroupant notamment des bi-nationaux et qui est très active à Beyrouth : " l'Union des Français du Liban".

Association Démocratique de Français de l'Etranger, une grande association également représentative des Français de l'étranger.

Département Fédéral Suisse des Affaires Etrangères, un site très complet pour connaitre le pays. On notera sur la page consacrée au Liban que la neutralité légendaire de nos amis helvètes semblent générer une évaluation et donc une peur excessives des champs de mines au Liban...

Ambassade de Cuba à Beyrouth, ceux qui pourraient s'étonner de la présence de son nouveau site web ici, comprendront vite que la version francophone du site est une raison suffisante pour la justifier.Cette démarche oeuvre non seulement pour la lutte contre l'uniformité culturelle, le rapprochement et la solidarité hispano-francophones face à la monté de l'impérialisme anglo-américain et donc au dialogue réel entre les cultures. Vous ne manquerez pas la partie riche consacré à l'écrivain José Marti. Voilà un site institutionnel réussi qui constitue une bonne portre d'entrée vers le dépaysement dont Cuba a le secret.

 

LA FRANCOPHONIE


Le 2ème Sommet de la Terre
du 26 Aout au 4 Septembre


La Carte de la Francophonie dans le Monde


Cliquez pour agrandir


Organisation internationale de la Francophonie, le site officiel de l'organisation internationale de la francophonie,instance politique du groupement francophone sur le plan international.Tous les liens utiles vers l'ensemble des acteurs officiels de la Francophonie.

La Fiche Liban de L'OIF, une analyse et une présentation générale assez détaillées du pays avec l'aide de l'encyclopédie Hachette.

Les Activités des Opérateurs et Partenaires de l'OIF au Liban.

M. Boutros BOUTROS-GHALI, Secrétaire Général de l'OIG


Le CIFDI, Carrefour International Francophone d' Informations et de Documentation; Dépendant directement de l'Agence Intergouvernementale de la Francophonie, il s'agit d'une véritable banque de données, une vraie mine d'infos et de liens vers tous les secteurs et acteurs de la Francophonie.Le site dispose d' un moteur de recherche régulièrement mis à jour et répertoriant maintenant plus de 1500 sites liés à ce thème.

Secrétariat d'Etat Francais à la Coopération et la Francophonie, dépendant du ministère des Affaires étrangères, les deux départements de plus en plus concrètement imbriqués ont été associés.

Agence Universitaire de la Francophonie, l'ex Aupelf-Uref. Voici le site de l'une des principales institutions de la francophonie car elle assume la charge de l'animation au niveau de la formation et de l'enseignement supérieur.Elle coordonne par ailleurs la coopération des Universités francophones extérieures, principalement pour l'élaboration de programmes et d'enseignement en Français au sein de ses établissements membres.Beyrouth est également le siège régional du bureau du monde arabe de l'A.U.F.


Au Liban

Liban- Contact, le site du centre Refer du bureau de L'Agence Universitaire de la Francophonie à Beyrouth ,site d' une grande richesse notamment en matière d'éducation et d'enseignement.Nous vous l'avons présenté par ailleurs.

Agence Intergouvernementale de la Francophonie, l'ex ACCT, la principale institution inter-gouvernemental , opérateur de la Francophonie.

Intif , vous permet l' accès direct au site de liaison des autoroutes de l'information de l'Agence intergouvernementale de la Francophonie.Sa mission prioritaire est de développer la communication avec l'usage du Français sur le Web.A titre d'exemple, elle vient de parrainer l'ouverture, début 2001, d'un centre d'accès gratuit à l'internet à Tyr au Sud-Liban au sein de l'ADR, l'association pour le développement rural.

Défense de la Langue Française, le site langue-française.org dont le nom est par lui même explicite et qui rassemble tous ceux qui en France mais aussi outre-atlantique ou même au Proche Orient sont très sensible à ce thème dont l'enjeu est plus significatif qu'il n'y parait...

L'ABC de la langue française, de 1880, date de la première utilisation du mot "francophonie" par l'écrivain Onésime Reclus, à nos jours avec de multiples liens et ressources sur Internet.

Le Français dans le monde, le site particulièrement intéressant de la Fédération Internationale des Professeurs de Français, la FIPF.

Franc-Parler, le site-magazine de la communauté mondiale des Professuers de Français; particulièrement vivant et collant à l'actualité, nous vous invitons à y entrer en poussant la porte du Moyen-Orient!

Jeunesse Francophonie, le site de l'Agence intergouvernementale de la Francophonie, spécialement orienté vers les jeunes, pour encourager leurs échanges, leurs contacts et leur mobilité; une démarche essentielle pour l'expansion de la réalité francophone dans le monde de demain!...

Les Organisations Non-Gouvernementales de la Francophonie.Enfin un site spécifique qui permet de recenser toutes ces organisations pour mieux prendre conscience de leur action sur le terrain de la Francophonie.

La Francophonie vue du Canada-Québec, on sait combien les Québecois sont sensibles sur le sujet.De nombreux Libanais l'ont choisi comme pays d' accueil et vous pourrez aussi consulter la fiche Liban de ce site du ministère des relations internationales.

Nepad, Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique. La volonté affichée par l'Organisation Internationale de la Francophonie mais aussi le rôle et l'influence de la Diaspora Libanaise dans le secteur du Commerce mais aussi de l'Industrie dans de nombreux pays Africains ne pouvaient que nous inciter à vous faire connaitre cette nouvelle Organisation sans doute pleine d'avenir et destinée à sortir le Continant Africain de l'oubli...

Le Liban dans la Francophonie, vu d'Allemagne, cela ne manque évidemment pas d'intérêt...

Atlas de la Francophonie, un outil récemment mis à jour pour faire le tour du monde de la Francophonie en fiches.Celle du Liban vous délivrera toutes les données macro-économiques et de société facilitant une approche de synthèse, ce qui, convenons-en, n'est pas toujours aisé en ce qui concerne ce pays encore complexe, surtout vu de l'extérieur.

La Francophonie Planétaire, un index très complet, venu du Canada, des sites venus de tous les pays francophones dont le Liban est curieusement discret! Y inclure Libanvision remédierait donc définitivement à cette anomalie...

Recherche Francophone, un site plein d'ambition dont l'objectif principal est de collecter des contributions éditoriales de la part de spécialistes de la francophonie et de sa situation dans chacune de grandes zones géographique du monde.

Webfrancophonie , une approche de la francophonie mondiale avec des informations générales et un classement par les grandes zones de la Francophonie.Le Liban et le Moyen-Orient sont encore absents, mais Libanvision a fait ce qu'il fallait pour que cette anomalie soit vite résolue...

Ciral, le Centre International de Recherches en Aménagement Linguistique de l'Université Laval au Québec propose une excellente page de synthèse sur le Liban.

Observatoire des Relaions Internationales du Développement et de la Francophonie, au sein de l'université Descartes-ParisV, sous la direction du Professeur Edmond Jouve, par ailleurs auteur d'un excellent ouvrage intitulé "Dialogues, Francophonie et Francophilie" dans lequel à partir des pages 48-49 , on apprend pae exemple que les racines de la francophonie au Liban débutèrent par l'écriture d'une ballade amoureuse au titre de " l'Amour de loin " écrite par Joffroy Rudel, alors Seigneur de Blaye, à l'attention de la Princesse Mellissinde de Tripoli au XIIème siècle.Le premier texte écrit en Français au Liban l'aurait été quelques années plus tard à Enfé, quelques kms au sud de cette même ville.


Libanvision représente la Francophonie Libanaise dans


 

L 'Institut de la Francophonie à Aix en Provence;Vous y trouverez une banque de données très complète; sachez aussi qu'on y prépare un 3ème cycle dédié à la coopération linguistique.

Francophone.net pour apprécier la dimension francophone du Liban et des membres du monde francophone.Francophones.net est le site du Refi ,le réseau électronique francophone international basé au Canada.

Haut Conseil de la Francophonie , sous la présidence du président de la République Francaise, le HCF est un cercle de réflexion qui regroupe des personnalités des pays francophones et une sorte d'observatoire qui édite plusieurs publications comme l'état de la francophonie, tous les 2 ans.Un séminaire de Février 2001 traite par exemple du thème: l'Arabo-Francophonie, réalité et projet.

Le Forum Francophone des Affaires, déjà présenté dans la rubrique affaires et pour cause, il s'agit d'une organisation dont l'objectif principal est d'aider au développement des échanges entre les entreprises des pays membres de la francophonie.Son site est un excellent outil intéractif destiné à dynamiser les échanges Nord-Sud mais aussi Sud-Sud compte tenu de la composition du monde francophone.Nous sommes convaincus de la très grande importance de la mission du FFA car la Francophonie sera vraiment reconnue lorsqu'elle aura démontré sa capacité à acquérir une dimension à la fois culturelle, politique et économique.La contribution de cette organisation s'avère donc sur ce dernier point, selon Libanvision, d'un intérêt majeur et vital pour l'avenir de la francophonie en général, bien au delà des intérêts d'affaires à proprement parler.

Francophonet, un ensemble de services internet intéractif et gratuit en Français avec messagerie, mail, moteur de recherche à destination des francophones du monde entier.Un petit drapeau Libanais se montre du reste assez fièrement sur la page d'accueil...

Espace-Francophone, un portail de la Francophonie articulé autour le l'art de vivre Francophone.Il ne faut pas le confondre avec l'émission de France3, évoquée par ailleurs.

Connaitre le Québec, c'est sûrement aujourd'hui la terre occidentale d'accueil la plus ouverte à l'Immigration dans le monde .Si vous êtes tenté par l'aventure la première étape, c'est ici! visitez donc les sites du ministère des relations internationales et du gouvernement de la belle province.Cliquez sur immigration si vous êtes candidat, il y a une fiche d'évaluation a remplir en direct!

Immigration Francophone au Canada, émigrer vers la Canada est malheureusement le projet de nombreux Libanais en cette période d'incertitudes économiques au Liban; voilà donc un site spécialement en ligne pour les candidats ou nouveaux arrivants au Canada, ou pour ceux que l'installation , notamment dans la région de Montréal, démange...

Nouvelle édition  2002 de l'AFI

L'Année Francophone Internationale, les repères et les infos pour juger régulièrement de l'état de la Francophonie.Editée au Canada avec une rigueur universitaire, c'est somme toute un observatoire fiable et objectif sur le sujet.Un grand colloque est organisé par l'AFI à Paris au printemps 2001.Le site s'est offert une nouvelle présentation plus fraiche et dynamique, ce qui ne gâte rien concernant son intérêt.

Semaine du Français en fête, à l'occasion de l'Année de la Francophonie au Liban, l'Agence Universitaire de la Francophonie a organisé fin Mars 2001, une manifestation sous forme d'animation regroupant notammant toutes les université membres de l'AUF au Liban.Revivez cela en détail grâce au site dédié spécialement mis en place pour l'occasion.

Journée de la Francophonie, chaque année, autour du 20 Mars, c'est l'occasion de faire connaitre au grand public cette cause à travers des manifestations organisées à travers le monde dans les pays membres, comme dans ceux ou résident une communauté francophone.Vous irez dans le menu dans Moyen-Orient pour connaitre le détails des festivités Libanaises.

Francofil.net , un bon moteur de recherche sur les thèmes surtout académiques de la Francophonie.

Association Iinternationale des Maires des Villes Francophones, est un réseau de coopération très actif au niveau des grandes villes et métropoles francophones; Beyrouth mais aussi Zahlé sont les deux villes Libanaises membres de cette organisation.

TV-Francophonie, une initiative que l'on doit aux producteurs de l'émission Espace Francophone dont Mme Mona Maki de France 3.Il s'agit d'une Web-TV autour du thème de la francophonie ou images, actualités et intéractivité règnent en maitres.Vous pourrez ainsi visualiser l'émission de France 3 et connaitre les évènements et activités francophones dans les différentes capitales de la Francophonie dont Beyrouth est un des phares en 2001, avec le sommet bi-annuel d'Octobre.

Liensutiles.org , une sélection des meilleurs liens pour chaque pays membres de la Francophonie.Et pour le Liban, Libanvision a été retenu, Merci! Il suffit, une fois sur la page d'accueil, d'aller dans le menu du bas, sur sites utiles pays francophones divers...

4ème Jeux de la Francophonie,

le site du comité d'organisation de cette grande manifestation de la jeunesse Francophone
qui ont eu lieu en Juillet 2001 au Canada, à Ottawa-Hull.Nous avons aimez la conception de ce site institutionnel et bilingue.

Espérons que le Liban pourra un jour organiser un tel évènement tourné d'abord vers la Jeunesse.
Logo des Jeux de Ottawa-Hull

 

VOXLATINA , le premier journal sur le Net du Monde Latin et de la Francophonie.Nous saluons toujours la nouveauté, surtout lorsqu'elle est originale et utile.Et quandle Liban est au coeur de l'actualité, nous avons remarqué qu'il n'était pas oublié, ce qui ne fait que plaider encore un peu plus en faveur de cette initiative.

Francomania, voilà un site venu du Canada, esthétique, à mi-chemin entre le tourisme et la fibre francophone...Commencez donc votre tour du monde de la francophonie par les pages sur le Liban!

Francophone.ch, est un portail francophone suisse sympa et intéractif, avec des liens inattendus et même parfois un tantinet coquins, qui l'eut cru!

French.about , le site-portail de la Francophonie des Anglophones.Pour les curieux, c'est tout à fait interessant sur le plan intellectuel;et si vous êtes plutot Anglophone,vous y trouverez toutes les solutions et les astuces pour apprendre le Francais ou simplement le perfectionner.

Frenchculture, le site des services culturels de l'Ambassade de France aux Etats-Unis est tellement riche qu'en y navigant, vous parvindrez à capter des informations sur la Francophonie au Liban et les manifestations de l'Année 2001.

La Francophonie vue de l'Elysée, présentation et historique de la Francophonie et de ses instances officielles sur le site de la présidence de la République Française; une synthése claire et une approche du sujet avec une certaine hauteur de vue, bien sûr!

La Francophonie en Andalousie, les francophones installés en Andalousie, au sud de l'Espagne, s'organisent au sein de l'Association ANFRA pour mieux vous accueillir et démontrer la vivacité de la Francophonie dans un univers non francophone.Il nous fallait donc saluer cette initiative au nom de la culture et de l'histoire Arabo-Andalouse! La mode musicale actuelle est bien là pour témoigner des affinités naturelles.

L'Arabofrancophonie, une interview par la " Revue du Liban " de Mr Stélio Farandjis, secrétaire général du Haut Conseil de la Francophonie, au sujet de l'ouvrage spécialement édité par cette institution à l'occasion du IXème Sommet de la Francophonie à Beyrouth.
Retrouvez également avec beaucoup d'intérêt, les réflexions sur le sujet du recteur de le
Grande Mosquée de Paris qui place le Liban dès son introduction, au contour de la zone Arabo-Francophone. Retrouvez aussi notre page spéciale sur l'Arabo-Francophonie et aussi celle sur les relations entre le Liban et la Tunisie qui ont beaucoup d'atouts pour donner de l'élan à celle-ci.

Union Libanaise Culturelle Mondiale, organisme représentatif de la communauté libanaise émigrée au quatre coins de la planète, ce n'est qu'en 2002 qu'une antenne officielle a été réinscrite en France et qu'un site internet a été mis en Ligne.L'Anglais et le Portuguais, langues numériquement dominantes au sein de la communauté sont déjà activées mais une version Francophone et une Espagnole sont en cours d'élaboration.Il n 'est pas toujours aisé de rassembler toute la diversité de ces communautés d'émigrés au sein d'une même association mais il semble que l'heure soit à l'apaisement.Gageons que le Web facilitera les échanges et la clarté de la communication au sein de ce vaste ensemble.


Hahooa, votre portail Arabo-Francophone...

Le FRANCAIS au LIBAN

La place du Francais au Liban pour le 3ème Millènaire:

Réalités et Enjeux dans la perspective du 9ème SOMMET de la FRANCOPHONIE qui réunira à Beyrouth au moins 52 chefs d 'Etat ou de Gouvernement du 26 au 28 Octobre 2001 autour du thème "Le dialogue entre les cultures".

Libanvision
fait un point précis et vous livre son analyse objective.
Logo Euromed, l'aire Euro-méditerranéenne



Testez votre vrai niveau de Français Langue Etrangère !

En 14 Questions et quelques minutes...

Nouveau !! : L'Observatoire du Français au Liban
grâce à la Banque de données traitées par le Bureau régional de l'Agence Universitaire de la Francophonie à Beyrouth.

Que vous soyez journaliste, universitaire ou simplement passionné par le sujet, vous trouverez des études fines et objectives sur tous les aspects du sujet dont certaines comportent des données extrêmement récentes.Un travail particulièrement utile dans la perspective du Sommet et surtout de l'après Sommet de la Francophonie.


Coexistence des langues dans l'espace euro-méditerranéen
entre utopie et réalités


Extraits du Colloque de l'USJ en Septembre 2002
- en teléchargement format Word -

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La Langue Française au Sud Liban
, Réalité et Actions:
compte rendu d'une table ronde organisée en Juillet 2001 par le bureau pédagogique du bureau Amal au Centre Culturel " Nabih Berry " de Nabatieh

Etude Démo-Linguistique sur le Liban
Les études précises et sérieuses sur les situations linguistiques nous viennent souvent du Canada.L'exemple en est ici donné par l'Université Laval dont les Centres de Recherches sont particulièrement pointus en la matière.On y trouve par exemple des résultats d'études effectuées par des services consulaires ou culturels Français qu'il est extrêmement difficile pour ne pas dire impossible de se procurer en France! Vous avez dit bizarre? Notez par ailleurs des données précises sur l' émigration Libanaise et la Présence Libanaise dans le Monde.


Francophonie et Enseignement du Français au Liban
: un état des lieux précis grâce notamment aux études et enquêtes dirigées par Mme Katia Haddad, grande spécialiste du sujet dans le monde universitaire.

Réseau Culture, Langue et Développement, entrez sur ce site de l'Agence Universitaire de la Francophonie et notamment dans sa rubrique Publications ou vous sera présenté l'ouvrage- réfèrence en la matière, l'Anatomie de la Francophonie Libanaise.

L'Amitié Franco-Libanaise de Saint-Louis à Chirac..., une excellente page parue dans la Revue du Liban qui vous aidera à cerner ces relations privilégiées entre les deux Nations depuis plus de 8 siécles.Au Liban, la Francophilie est encore plus forte que la Francophonie. Les amis de 30 ans n'ont qu'à bien se tenir...les politologues en herbe comprendront ce clin d'oeil!!

Le Français Langue Etrangère, découvrez le site des Associations mobilisées par toutes les formes d'action et d'enseignement du Français comme langue étrangère un peu partout dans le monde.Et comme ce site est bien fourni, vous aurez aussi la possibilité d' accèder directement à une page spéciale consacrée au Liban.




Vous pourrez aussi trouver sur le sujet des tas d' informations utiles grâce aux liens dans le site officiel du:

SOMMET DE LA FRANCOPHONIE 2001 ,
site en ligne depuis le 20 Février 2001.

 

L'EUROPE et le LIBAN





L'Evènement :


L'Accord d'Association UE/Liban Paraphé le 10 Janvier 2002

En quoi consiste t-il ?
Du Partenariat à l'Association...

et
Notre Dossier de Presse sur l'accord UE/Liban

L'Euro Info Centre du Liban ,mériterait tout de même une option en Francais compte tenu de la spécialité!Tous les convaincus de la nécéssité d'un rapprochement Union Européenne-Liban trouveront dans ce centre toute la documentation diffusée par l''Administration de Bruxelles pour les aider à répandre leurs idées.

La Délégation de la Commission Européenne au Liban ,
une version rénové et attrayante pour ce site web qui vous permettra tout savoir sur les accords d'aide et de développement entre l'Union Européenne et le Liban.L'accord de partenariat Union-Européenne-Liban passera par l'introduction de la TVA ou d'une taxe sur les ventes qui pourra compenser la baisse des droits de douanes dans les recettes de l'Etat.
Visite de R Prodi  à Beyrouth
C'est à cette condition que le Liban entrera de plein pied dans l'espace des échanges Euro-Méditerranéens.
Il est important de savoir que l'Italie et la France sont les deux principaux fournisseurs du Liban et que l'Union Européenne est de loin le premier donateur du pays
; de quoi donc accorder une attention particulière à la relation Libano-Européenne ou l'usage de la langue française doit d'ailleurs conserver un usage privilégié...La visite du Président de la commission, Romano Prodi en Février, mêlée à la volonté maintes fois affichée par le Premier Ministre, Rafic Hariri laisse entrevoir la signature de l'accord de partenariat Liban-UE pour 2001 , avant Noel, semble t-il. Il s'agirait selon nous d'un fait majeur pour le pays, qui s'il est bien médiatisé devrait même servir de déclic à une reprise du moral et de la confiance de nature à enfin relancer l'activité économique et la croissance.

L'enjeu à la fois économique et politique de cet Accord d'Association UE/Liban est donc de taille pour le pays.

Euromed, le site du programme multisectoriel Euro-Méditerranéen de l'Union Européenne, essentiellement en Anglais.Pour accèder sur le sujet à quelques Textes en Francais grâce à la célèbre Association Attac cliquez ici , puis choisissez documents au menu.On se souvient que Le Liban et...la Syrie refusèrent de participer au Sommet Euro-Méditerranéen de Marseille en Novembre 2000, pour des raisons politiques régionales, mais fort heureusement, cela ne devrait pas entraver la mise en place de l'accord de partenariat entre l'UE et le Liban dont le début d'application est prévu dans le courant de 2002.

Les Programmes MEDA, nous vous proposons ici la fiche de présentation générale de ce programme de coopération Euro-Méditérranéen.Vous pourrez auusi visiter utilement le site de la Cellule Entreprise et Coopération, et les pages consacrées au sujet dans le Magazine du Parlement et de l'Actualité Européenne.

Accords bi-latéraux France-Etats Arabes, un très bon site personnel développé sur ce thème, avec un aspect juridique dominant et une mise à jour assez régulière.

Le programme CEDRE, Coopération pour l'Evaluation et le Développement de la Recherche. Si vous rencontrez des difficultés de connection, vous tenterez l'accès via le site à l' accès désormais protégé...du CNRS Liban ou le Programme CEDRE apparait également au menu.L'occasion de signaler et de revenir sur les Rencontres " Sciences et Société" organisées à Beyrouth au Printemps 2001 parait ici opportun.

L'Union Européenne en Ligne

Politique et Personnalités


Rencontre J.Chirac-R. Hariri à l'Elysée -02/2001

Rafic Hariri, le site de l'homme politique Libanais,souvent 1er Ministre -Président du conseil des ministres- depuis 1992, propose une option en Francais.Au delà de toute opinion,nous ne pouvions que saluer cette délicatesse bien conforme à la réalité socio-culturelle libanaise.Quelque soit sa fonction, il demeure un acteur majeur de la scène politique locale et influent au niveau des relations extérieures.

Emile Lahoud , Attention, ce n'est pas Baabda.com!, car il s'agit du site du Fils du Président élu député; pour tout savoir sur sa biographie, son parcours et son programme.Du reste cette dernière rubrique est la seule en Français pour le moment; c'est un bon début, mais en cette année de sommet Francophone au Liban, on est en droit d'attendre davantage.Certes, l'on sait que le Président Lahoud est plutôt "english educated", mais nous sommes sûrs que ce détail sera bientôt corrigé.

Emile Lahoud et Rafic Hariri - de droite à gauche -

Issam Farès, homme politique de premier plan depuis de nombreuses années, cet originaire de Beino, au coeur de la région du Akkar occupe les fonctions de Vice-Premier Ministre au sein du cabinet Hariri.Il dispose d'un excellent réseau relationnel international, notamment aux Etats-Unis ce qui ne l'empêche pas d'oeuvrer pour la Francophonie.On appréciera ainsi la modernité et la mulilinguisme de son site internet qui illustrent cette appréciation.
Mr. Issam Farès est également à la tête d'une grande Fondation qui oeuvre à diffuser le savoir et aide les jeunes à mettre en valeur leurs études ou projets servant les intérêts du Liban.La Fondation parraine également des colloques comme, par exemple, celui d'Octobre 2003 sur les relations entre la France et les pays Arabes.

Hezbollah , même si le site du parti Chiite, acteur principal de la résistance qui a permis la libération du Sud-Liban, est en Anglais, nous savons que la langue Francaise est très bien maitrisée par certains de ses cadres et que son enseignement est très demandé, principalement dans le Sud du pays.Cette demande est stimulée par la présence d'une importante communauté émigrée,souvent revenue en famille, d'Afrique francophone.Aussi, pour mieux se faire connaitre , mieux se faire comprendre, car souvent mal compris, nous lui suggèrons de proposer le Français au menu. Attention, ce site est parfois difficilement accessible pour la simple raison qu'il subit des attaques répétées: le Web est aussi un terrain d'escarmouches... Voilà qui met en relief le fameux débat entre Résistance et Terrorisme au coeur duquel il est souvent placé...Ceux qui l'empêchent de s'exprimer pourrait enrichir le débat de façon plus constructive mais peut-être sont-ils à court d'arguments vraiment objectifs...
Les élections locales du Printemps ont ainsi marqué une forte poussée du mouvement qui devrait retenir l'attention de nombreux observateurs ou analystes hors du Liban.
Essayez alors le site anglophone
Hizballah. Peut-être aurez vous davantage de chance!
Il existe aussi une note intéressante du
Centre Médéa de Bruxelles , mais qui date d'avant la libération de la zone de sécurité du Sud-Liban.

Le Hezbollah:
un "libérateur" emprisonné par l’ordre politique

Par Matthieu Lardeau

Un bon texte d'Analyse, confectionné entre Lausanne, Aix en Provence et Beyrouth, suite à la libération du 25 Mai 2000

Nasrallah, voici le site du chef du parti Hezbollah qui propose une option en Francais qui n'est certes pas encore complète mais qui montre que la pluralité est bien réelle au Liban et qu'elle est l'apanage de toutes les communautés tout comme le sens de la communication. On pourra aussi consulter un très bon dossier issu de Tunisie sur le Thème " le Hezbollah après sa Victoire"

Forces Libanaises, Le site officiel du célèbre parti chrétien dont Bachir Gémayel, à peine élu Président fut assassiné en 1982, et dont Samir Geagea est emprisonné depuis plusieurs années. Si le Français et même l'Espagnol sont annoncés en option sur la page d'accueil, le site demeure pour l'instant exclusivement en Anglais; l'occasion nous est donnée d'affirmer qu'il ne s'agit certainement pas de la meilleure stratégie pour diffuser les valeurs du mouvement, fussent-elles respectables, et que le respect de certains liens historiques est un élément fondamental à prendre en compte pour mieux y parvenir.Espérons donc que les intentions affichées soient suivies d'effet le plus rapidement possible!

Ligue Maronite et Francophonie, le sommet de la francophonie d'Octobre 2002 fut l'occasion d'une véritable déclaration d'amour de la langue française de la part de ses hauts dignitaires;
Cela n'empêche que le contenu francophone du site-web de l'institution soit réduit à une peau de chagrin. Même si nous ne sommes pas, au Liban, à un paradoxe près, espèrons que les pieuses déclarations puissent se transformer en acte concret, ce qui, jusqu'à preuve du contraire ne relève pas encore du miracle!...

Bachir Gemayel, le site de sa fondation, les photos des céreémonies commémorant sa mémoire, sa philosophie et son action politique.Au delà de la formule d'accueil, il y a trop peu de Français sur le site, mais l'homme est bien trop important dans la mémoire collective de beaucoup de Libanais pour pouvoir faire abstraction de sa présence dans le contexte de la Francophonie Libanaise.

Pierre Helou , le site du candidat puis député de la région de Aley-Baabda dont la première langue sur le Web est le Français.Une démarche originale et courageuse mais lucide, nous ne dirons pas le contraire!...Dernière minute : c'est avec tristesse que nous avons appris le décès de mr Pierre Hélou survenu le 2 Août 2003, suite à un malaise sur le plateau de Télé d'Al-Manar ou il participait à un talk-show. Nos sincères condoléances à tous les proches de ce francophone convaincu. Hommage, Portrait et Album-Souvenir avec "La Revue du Liban".

Général Michel Aoun, notre page consacrée à une biographie du Général Aoun, mais surtout à des travaux de recherche et de reflexion universitaire sur ce personnage-clé de la fin de la guerre du Liban; il appartient pour les uns à l'Histoire, pour les autres, il aurait encore un destin lors d'un possible retour d'exil.

Rassemblement pour le Liban, est le site du mouvement d'opposition dont le leader , le Général Aoun est réfugié en France depuis 1990.Son retour au pays est envisagé car il n'est jamais facile de peser dans le jeu politique quand on est éloigné fut-ce en France. Il est vrai que cela nécéssite tout de même quelques garanties... Le site a été totalement refondu comme le parti officiel du Courant Patriotique Libre dont le site essentiellement en Anglais et plus cpnnu des libanais sous le nom de Tayyar, propose tout de même une Revue de Presse en Français désormais mise à jour très régulièrement.

Loubnan, un site clairement dédié au Général Aoun , très complet et bien mis à jour au niveau des articles de Presse à un moment ou ses idées reprennent le devant de la scène.On pourra se reférer aussi aux pages Francophones du site web du Congrès National Libanais dont les dernières mises à jour datent de 1999.

Liban Libre/Free Lebanon, encore un site à la gloire du Général Aoun. Mise à part une page de remerciements aux milliers d'internautes qui se sont rendus sur le site en une année, nous n'avons guère trouvé beaucoup de Français- comme dans le site précédemment cité...- N'oublions pas SVP que le Général est hébergé par la France depuis plus d' une décennie et que nous ne sommes pas convaincus que la langue Anglaise sera la meilleure pour servir les nobles causes qu'il soutient...Un peu de réequilibrage serait donc bienvenu en la matière...Merci d'avance!

Liban aux Libanais, autre site clairement d'opposition qui pêche parfois par un peu trop d' impertinence et d' agressivité; autant en emporte la passion!...

Comité Américain pour un Liban libre, même s'il ne faut guère vous attendre à trouver du Français dans ce site, l'ouverture d'esprit nous a commandé de le mentionner et vous pourrez utilement consulter aussi le Bulletin de la Middle East Intelligence, qui édite des rapports et réflexion sur la région qui sont le plus souvent dignes d' intérêt.

Rassemblement Canadien pour le Liban, site de recherches et pour les Droits de l'Homme qui nous vient de la région de Montréal. Lié semble t-il à l'union Libanaise Culturelle Mondiale, une version Française est en cours de développement.

Commission du Citoyen Libanais, un site pour regrouper initiatives, échanges et opinion en matière de Citoyenneté Libanaise.

Association Libanaise pour des Elections Démocratiques, le site multilingue de cette association oeuvrant pour le bon déroulement des scrutins par une action préventive et en agissant en quelque sorte comme un observatoire au moment de chaque élection se déroulant au suffrage universel au Liban.

Centre Libanais d'Etudes Politiques, organisateur de nombreuses conférences et colloques depuis une dizaine d'années, on regrettera que son site ne soit qu'en Anglais.Nous en profitons donc pour présenter sa manifestation d'Octobre 2003:

Une conférence internationale sur l’approfondissement du dialogue pour une meilleure gouvernance dans la région méditerranéenne, parrainée par l’UE et organisée par le Centre libanais d’études politiques, se tient les 18 et 19 octobre à Beyrouth. Quatre grands thèmes seront traités en une session chacun par des experts, des conseillers politiques et des leaders d’opinion méditerranéens, ainsi que par des fonctionnaires de la Commission européenne et de la Banque mondiale. Dans le cadre de “La gouvernance au Moyen-Orient et en Afrique du nord”, les participants parleront des traits communs, des disparités régionales, des contraintes et des possibilités. Le rôle des acteurs gouvernementaux dans la promotion d’une meilleure gouvernance sera étudié sous deux angles: celui de la fixation des priorités et de la création d’institutions meilleures, et celui de la formulation de stratégies et des étapes des réformes. Le rôle des acteurs de la société civile dans la promotion d’une meilleure gouvernance sera également traité. Enfin les participants tenteront de répondre à la question de la contribution que les donateurs peuvent apporter. Les débats porteront sur les “Dialogues stratégiques et approches innovatrices”, puis sur ‘”L’identification de priorités, de partenaires et de projets”. E-mail: lghoussoub@lcps-lebanon.org

Rapport Parlementaire Francais sur l'Avenir du Liban(Sénat-1996-97).Un travail sérieux et très complet, finalement pas si obsolète, et qui démontre, si besoin est, l'intérêt porté au Liban par bon nombre de parlementaires Français à l'image de la sympathie naturelle du peuple de France pour le Pays du Cèdre.

Rapport Parlementaire sur les moyens et structures de diffusion de la Francophonie, un excellent travail présenté en Septembre 2000 par Mr le Député Yves Tavernier, qui fait une place non négligeable au Moyen-Orient et au Liban en particulier qu'il qualifie en sous-titre de terre Francophone à reconstruire.C'est un rapport vraiment précis et objectif, à la fois plein de diagnostics réalistes et de propositions concrètes, dont, par exemple, la création de portail francophone dans chaque pays de la Francophonie. Nous avouerons que c'est en réalisant Libanvision que nous avons pris connaissance de ce rapport; la preuve que les initiatives publiques et privées se rencontrent parfois dans le même esprit...Prenez vraiment la peine d'imprimer l'intégralité du texte et de l'étudier avant le sommet de la Francophonie et vous deviendrez un véritable expert en la matière.

Rapport du Sénat Français sur la Francophonie, un point de synthèse sur la politique francophone de la France, réalisé en Novembre 2000, sous l'impulsion de Mr Jacques Legendre dans le cadre de l'examen de la loi de finances 2001.Un diagnostic souvent juste et de recommandations de bon sens sont les points forts de ce rapport facile à lire.

Ambassade d'Egypte à Paris, entrez sans hésiter dans ce site de la représentation diplomatique égyptienne en France qui donne un large écho aux faits marquants de l'actualité Libanaise et aux contributions des Personnalités du Liban sur la scène internationale.

Pépé Abed
du Byblos Fishing Club; Libano-Mexicain marié à une Bretonne écrivain, voilà un personnage de 88ans qui incarne à lui seul, à la fois le sens de l'aventure et la mémoire Libanaises; Il a toujours attiré la Jet Set internationale avant ou après la guerre, de Brigitte Bardot à Jacques Chirac, et l'UNESCO a classé son Musée de pièces marines qu'il a pour la plupart lui même remontées des fonds marins.

C'est indiscutablement une personnalité emblématique la Francophonie Libanaise dans le cadre envoûtant du port de pêche de Byblos/Jbeil.Pour l'avoir rencontré, Libanvision ne pouvait que lui rendre un hommage particulier..."Asi es la Vida" est sa devise que nous partageons volontiers!!! Ne manquez donc pas le portrait tiré d'un numéro de la Revue du Liban.
Rencontre avec Pépé Abed

Charles Helou , comment ne pas rendre un hommage particulier et appuyé au Président qui nous quitta début 2001, et qui fut unanimement reconnu comme un des principaux acteurs et ambassadeurs institutionnels de la Francophonie Libanaise.Un portrait récent, réalisé par la Revue du Liban, nous permet de mieux mesurer la passion de cet homme en général et, pour cette cause en particulier.

Le Président Hélou à l'honneur des XIVè Rencontres Internationales Francophones de Gourdon et du Pays de Quercy (Sud-Ouest de la France) fin Août 2004.

Le thème retenu cette année était « Parole de femmes en Méditerranée »,
colloque à la mémoire de Marie Olympe de Gouges...

Ces rencontres orgnaisées par l'ADELF( Association de Enseignants de Langue Française) ont été inaugurées le lundi 23 et clôturées le 25 Août par une journée consacrée au président Charles Hélou, un grand francophone.
Ce dernier avait participé à deux colloques organisés, justement, dans le cadre de ces Rencontres internationales: le premier en 1991 et qui avait pour thème: «Pierre Benoît, des écrivains de son temps et le Quercy» où le président Hélou avait pris la parole suite à une série de conférences sur Pierre Benoît. Il avait eu le privilège de présenter la conclusion. Le second colloque avait eu lieu en 1996 et avait pour thème «La francophonie au Liban». À ces rencontres, M. Philippe Decraene, membre du Haut-Conseil de la francophonie, donnait une conférence intitulée «Charles Hélou mainteneur de la francophonie au Liban». À noter également que l’Adelf avait décerné au président Hélou, en 1987, le prix France-Liban à titre de lauréat hors concours. En hommage à ce grand chantre de la francophonie et en souvenir de son passage dans le pays du Quercy, une journée Charles Hélou a été consacrée le 25 août, à Gourdon et à Masclat dans le cadre des ces XIVe Rencontres.
Le Liban a été représenté par l’ambassadrice du Liban à Paris, Sylvie Fadlallah. Cette journée fut marquée par l’intervention des personnes suivantes:
– Me Joe Khoury-Hélou prononc a le mot de la famille, suivi de l’ambassadeur Camille Aboussouan, qui évoqu a «Charles Hélou, frère aîné de mes jeunes années».
– L’écrivain Charles Saint Prostest intervenu sur le thème «Le Liban et la France».
– M. Philippe Saint Robert évoqua «Charles Hélou et la France».
– M. Bahjat Rizk, attaché culturel près l’Unesco, intervint sur le thème
«Charles Hélou l’écrivain».
– M. Stelio Farandjis, ancien secrétaire général du Haut-Conseil de la francophonie, a prononcé une allocution sur «Charles Hélou l’humaniste».
– Le Pr Decraene parla de «Charles Hélou le francophone».
– L’Ancien ministre, Jacques Augarde, parla de
«Charles Hélou et les Rencontres francophones».
– Le professeur Edmond Jouve évoqua également
«Charles Hélou et les Rencontres francophones».
– Enfin, M. Christian Lache conclut avec « Charles Hélou et les intellectuels libanais ». La cérémonie s"est achevée par la projection d’un film documentaire sur la vie du président défunt.


Emile Bitar, un site à la mémoire de ce grand médecin et homme politique libanais, Ministre de la Santé au début des années 70. Originaire de Kfifane, dans la région de Batroun, il fit la plupart de ses études de Médecine à Montpellier et traça à ses enfants un chemin Libanais francophone exemplaire; en témoigne le parcours de l'un de ses fils, Karim Emile Bitar, diplômé de l'ENA.

Ghassan Salamé, grâce au site de Sciences Po Paris , ou le Ministre de la Culture était en poste avant d'accepter, en Octobre 2000, sa charge ministérielle à Beyrouth, vous pourrez consulter son Curriculum-Vitae et les plans de ses interventions pour les passionnés de Géopolitique...Une fois que le Sommet de la Francophonie se sera déroulé, il est possible que ses exposés reprennent, enrichis cette fois d'une nouvelle expérience!

Hussein Hajj Hassan, Député du parti Hezbollah de la circonscription de Baalbeck/Hermel; élu en Aout 2000, parfaitement Francophone, il est docteur et enseignant en Physique-Chimie, formé en France. Son profil original illustre à merveille toutes les subtilités de la francophonie Libanaise, et contribue à atténuer des clichés parfois tenaces.Comme nous n'avons pu retrouver une bonne page de Magazine ancienne formule qui en dressait le portrait, nous vous convions à faire sa connaissance à travers unentretien qu'il avait donné à la Revue du Liban à l'occasion de la discussion du Budget 99. C'est cela la Francophonie des médias...


Haut dignitaire chiite libanais, écouté bien au-delà du Liban; s'il est un farouche adversaire des Etats-Unis et d'Israel, il n'est pas toujours en harmonie avec le Parti du Hezbollah dont il se démarque par des positions souvent plus modérées.Il entretient également des relations suivies avec des responsables politiques et musulmans étrangers qui accordent une attention soutenue à ses avis consultatifs.
C'est ainsi qu'il s'est exprimé à diverses reprises sur le problème du voile et du respect de la laicité en France.
Il a rencontré à deux reprises en 2004, en Janvier puis en Septembre, le Vice-président du Conseil Français du Culte Musulman, Mr Mohammed Bechari.
Cheikh Mohammed Hussein Fadlallah


Voici quelques-unes de ses récentes positions:
" Il ne faut toutefois pas que la riposte des musulmans se traduise par des actes de violence" ;
Cheikh Fadlallah juge « discriminatoire » la loi sur le voile, mais appelle au calme:
il conseille aux musulmanes françaises de porter des bonnets ou des perruques pour remplacer le voile.
Un entretien accordé durant l'été 2002 à l'Association des Lauréats de la Fondation Nationale Entreprise et Performance
en visite à Beyrouth vous permettra de prendre toute la mesure de la sagesse et du sens de l'ouverture de cette personnalité de la vie libanaise, tant publique que religieuse.

Il y estime qu’en France, la culture et l’ouverture incitent au dialogue qui maintient des liens entre les peuples. Il admet parfaitement la spécificité de l’autre et respecte totalement ce droit à la différence.Il n’existe aucune culture unilatérale et dominante dans le monde, mais plutôt une interpénétration des différentes civilisations. La civilisation musulmane tire profit de la civilisation française et inversement.
Il est engagé dans le dialogue islamo-chrétien.



Visite en février 2003 du Sénateur Gérard Larcher à Beyrouth:

Pour un engagement fort des collectivités locales françaises envers des municipalités libanaises

La mise en place et le renforcement d’échanges paritaires entre le Liban et la France, ainsi que la promotion de la langue française par le biais d’une aide au développement des collectivités locales, notamment au niveau des établissements scolaires, figurent parmi ses priorités. Au terme de sa 27e visite au Liban, le président de l’Association « Les collectivités locales pour le Liban »,
Gérard Larcher, également vice-président du groupe d’amitié France-Liban du Sénat, a expliqué les objectifs de l’association au cours d’un petit déjeuner de presse donné par l’ambassadeur Philippe Lecourtier, le Vendredi 21 Février, à la Résidence des pins.

Le français à travers des techniques de communication
Si le volet politique de la visite de M. Larcher au Liban a revêtu une importance primordiale, vu la dimension politique que véhicule la langue française, le développement de l’espace francophone et la qualité de la relation entre les deux pays ont également figuré parmi les priorités du sénateur. « Les collectivités locales pour le Liban ont choisi de développer, au travers d’écoles publiques et privées, les nouvelles techniques d’information et de communication en français, dans le cadre d’un échange paritaire. » C’est ainsi que Gérard Larcher a présenté le travail de l’association qu’il préside. « Grâce aux équipements fournis par l’association, des enfants libanais de sept à douze ans créeront des magazines, dans leur école, en collaboration avec des groupes d’élèves de régions françaises. À titre d’exemple, les enfants de Kousba dans le Nord réaliseront leur magazine avec les élèves de Marly-le-Roi, alors que les élèves de l’école primaire publique de Jezzine collaboreront avec ceux de Nogent-sur-Marne. » Cette association n’entend nullement remplacer le travail entrepris par la France, mais simplement l’appuyer de manière ponctuelle, pour montrer l’implication des citoyens libanais et mobiliser les citoyens français pour une meilleure connaissance du Liban et de l’Orient. « Car, a précisé M. Larcher, l’échange paritaire est un principe que nous souhaitons approfondir. » Et le sénateur d’expliquer le choix par l’association de quatre groupes scolaires libanais, dont deux publics et deux privés, dans une opération de jumelage avec quatre groupes d’écoliers français de diverses régions. « Cependant, a remarqué M. Larcher, le rôle de l’association ne se limite pas à fournir du matériel. » En effet, a-t-il souligné, une assistance technique et une formation sont assurées aux enseignants qui deviennent ainsi capables de transmettre à leurs élèves ces nouvelles techniques. Ce jumelage créera une collaboration dynamique non seulement entre les élèves libanais et français mais aussi entre les enseignants des deux pays. Leur collaboration, a-t-il relevé, ne se limitera pas à la transmission des nouvelles techniques de communication mais se traduira surtout par la mise en application de méthodes modernes d’enseignement de la langue française.

A voir: le petit journal de Jezzine sur Marne
fruit des échanges entre les écoles primaires de Jezzine et de Nogent sur Marne.