Retour à la Page d'Accueil
Le Liban au coeur de nombreux colloques parlementaires en France
Programme du colloque

- 9h30 : Accueil des participants

- 10h : Allocution de Dominique VOYNET - Sénatrice de Seine-Saint-Denis
Introduction et présentation du colloque

Histoire du Liban : histoire de ses communautés ?

10h45-12h30
- L'histoire du confessionnalisme dans le droit libanais (constitution, administration et état civil)
Béchara TARABAY, avocat au barreau de Paris et de Beyrouth

- Histoire des mouvements sociaux et émergence d'une laicité à la libanaise
Hani FEGHALI,éditeur aux éditions DALLOZ
- Guerres locales et géopolitique régionale
Khattar ABOU DIAB, Politologue spécialiste du Moyen-Orient

Modérateur : Elie KHEIR- Historien, Chercheur à l'Ecole des hautes études en sciences sociales


12h30-14h00 :
Pause buffet déjeuner offert par
Les Délices d'Orient
14-16, rue de Quatrefrères Peignot 75015 Paris

" Les expériences d'une laïcité à la libanaise

14h00-15h30
- Les partis politiques et la laïcité
Elias ATALLAH,
Député libanais, secrétaire national du mouvement de la gauche démocratique

- Création de l'Etat du Liban:droit du citoyen ou droit de la communauté?
Myra PRINCE,sociologue,directrice des éditions Paul Gheuthner
- La vie culturelle, reflet d'une identité libanaise supra communautaire
Le témoignage d'une romancière libanaise - Najwa BARAKAT

Modérateur : Jade TABET : architecte, écrivain

Liban : entre Confessionnalisme et Laïcité,
une cohabitation est-elle possible ?

Le samedi 8 avril 2006
Sénat
Salle Médicis

En partenariat avec :

Le mouvement de la gauche démocratique libanaise
Le courant du futur
Rassemblement pour la démocratie au Liban

Colloque à l'initiative de Dominique Voynet,
Sénatrice de Seine-Saint-Denis

Le nombre de places étant limité et le Sénat requérant
la liste des invités, nous vous prions de confirmer
votre présence

aux numéros suivants : 0146566287/ 0680228398
ou par email : rdl_france@yahoo.fr

Contacts presse :
Eve POULTEAU, bureau de Dominique VOYNET
01 48 70 90 34


Programme (suite...)

" Vers la paix civile : quelques propositions…

15h30-17h30
- Le mouvement populaire du 14 Mars 2005, quelle lecture, quels enseignements ?
Ziad MAJED, chercheur en sciences politiques

- Les mécanismes du système politique libanais et leurs effets sur le débat confessionnalisme / laïcité.
Daoud SAYEGH, ancien conseiller de feu le président Rafik HARIRI, conseiller
de M. Saad HARIRI député et président du groupe "le courant du Futur " au Parlement libanais

-Quelle laïcité pour le Liban ? Proposition d'une Assemblée Nationale laïque
et d'un Sénat Communautaire.
Samir FRANGIE, Député et écrivain libanais membre indépendant de la
coalition de l'actuelle majorité parlementaire, co-auteur du Manifeste de
Beyrouth

Modératrice: Marie-Thérèse ATALLAH, conseillère de Paris, Maire adjointe du
14ème arrondissement

17h30 - 18h : Synthèse et clôture

Colloque sur l'Avenir du Liban
25 Septembre 2003
Les salons Boffrand de la Présidence du Sénat Français
Groupe d'Amitié Parlementaire France-Liban
du Sénat

LE LIBAN : LES DEFIS DE L'AVENIR
Sous le haut-patronage de Christian Poncelet, président du Sénat et sous la présidence d'Adrien Gouteyron, sénateur de la Haute-Loire et président du groupe d'amitié France-Liban



Le Message de M. Christian PONCELET
,
lu par M. Adrien Gouteyron, Vice-Président du Sénat, à l'ouverture du colloque sur le Liban

L'Analyse de LibanVision

Le Liban: les défis de l'Avenir ou l'autre reconstruction

-Paris 26 Septembre 2003- Qu'ils résident à Paris ou qu'ils se soient déplacés de Beyrouth, les libanais présents au colloque du Sénat y sont allés d'une voix unanime.Tous ont dénoncé la corruption combinée avec l'existence d'une momenklatura, le déliquescence de la société civile et l'existence d'une véritable hémorragie de la population depuis 1997, à un rythme inquiétant de presque 100.000 par an dont beaucoup de jeunes. La cause de tous ces maux
principalement évoquée réside dans le voisinage immédiat, la direction dépendant de la sensibilité de chacun...
Devant un tel tableau plus que sombre car alarmant sous certains aspects, c'est à se demander ce qui pouvait bien subsister du modèle libanais qui avait été proposé au menu. Même si parallèlement il se dégageait aussi une unanimité pour s'entendre sur la tolérance réciproque, la réalité d'une entente Islamo-chrétienne et bien sûr l'indéfectible Amitié de la France, il fallait être "diablement" optimiste pour ne pas sortir plutôt découragé d'une telle journée.Devant tant de constats amers et de blocages dénoncés, il paraissait en effet bien difficile de trouver les clés d'une solution globale et rapide.
Notre conclusion devenait alors que le premier défi à relever pour les libanais est celui de ne pas sombrer dans une certaine résignation, ceci valant tant pour ceux qui restent au pays que pour les autres qui ont parfois pris quelque distance.
Le peuple libanais, fort d'une confiance reconquise, de ses capacités et de ses potentialités largement reconnues devra rapidement prendre ses responsabilités pour entamer sa véritable reconstruction sur les bases d'un engagement démocratique fondé sur la conscience citoyenne. En effet, si la reconstruction matérielle entamée depuis dix ans était nécessaire, elle ne saurait être manifestement suffisante.
C'est dans les temps les plus difficiles de l'histoire de toute nation que le don de créativité et de capacité de sursaut des peuples doivent leur éviter toutes tentations de démission;
En ce qui nous concerne, cela restera pour l'Avenir du Liban, notre parti unique !

JM Druart et Karine Requena

Rendez-Vous: les 23 & 24 Octobre à Lyon
Les Assises de la Coopération décentralisée Franco-libanaise



Le résumé de la journée et le compte-rendu des principales interventions
avec

Participation de personnalités politiques et académiques à 4 tables rondes sur « les défis de l’avenir »
Journée libanaise au sénat français

Longue journée libanaise le jeudi 25 Septembre dans la salle Clemenceau du Sénat français à Paris où s’est tenu un colloque sur le thème « Le Liban, les défis de l’avenir », et cela à l’initiative et sous la présidence de M. Adrien Gouteyron, sénateur de la Haute-Loire, vice-président du Sénat et président du groupe d’amitié France-Liban. Les débats, animés par le rédacteur en chef de «Valeurs Actuelles» Frédéric Pons et le rédacteur en chef de «L’Orient-Le Jour» Issa Goraieb, et auxquels ont participé de nombreuses personnalités politiques, académiques et autres, se sont déroulés dans le cadre de quatre tables rondes et ont donné lieu à des discussions avec un public nombreux. Cet événement a été marqué par une présence substantielle de l’opposition libanaise, que rendait plus évidente encore l’absence – demeurée inexpliquée – des hommes politiques proches du pouvoir libanais, qui avaient décliné l’invitation. Dans ses deux allocutions d’ouverture et de clôture, le sénateur Gouteyron, sans jamais minimiser la gravité des défis que se doit de relever le modèle libanais, a vu dans les interventions on ne peut plus directes et explicites des participants un réconfortant signe de santé ouvrant la porte à tous les espoirs. Et c’est ce même message d’espoir qu’a tenu à dégager le député de la Meurthe-et-Moselle Gérard Léonard qui préside, lui, le groupe d’amitié France-Liban à l’Assemblée nationale : espoir de l’établissement (et non rétablissement, a-t-il précisé) d’un État de droit au Liban, espoir aussi d’un recouvrement par ce pays de sa souveraineté. M. Bernard Emié, directeur de la section Afrique du Nord et Moyen-Orient au Quai d’Orsay, a entrepris de rasséréner, quant à lui, ceux qui reprochent à la France d’avoir « lâché » le Liban, affirmant notamment que notre pays reste un partenaire d’exception de l’Hexagone dans le partenariat euro-méditerranéen. M. Emié a pressé les Libanais d’entreprendre une réconciliation en profondeur, les appelant à façonner ensemble leur avenir commun, formulant l’espoir qu’« aucune entrave, aucune dérive » ne viennent altérer l’échéance de l’élection présidentielle de 2004 et celle du scrutin législatif de 2005. Il a également recommandé que soit mené à terme le processus de réforme économique, administrative et judiciaire, soulignant qu’il y allait de la crédibilité du pays. Il a enfin plaidé pour une « redéfinition progressive » des relations libano-syriennes, ouvrant la voie à un départ des troupes de Damas conformément à l’accord de Taëf, insistant par ailleurs sur la nécessité, pour l’État libanais, de restaurer son autorité sur la totalité du territoire national. Sur le thème « Un modèle meurtri », la première table ronde de la journée avait débuté par un exposé de M. Bassem Jisr, vice-président du Mouvement du renouveau démocratique, qui a déploré l’effet néfaste des interférences régionales sur une formule libanaise dont on assiste aujourd’hui à la résurrection. Le Dr Ghada Abdallah Yafi, après avoir dénoncé « les vices de structure », notamment en matière de représentation nationale, a appelé à une implication réelle du citoyen dans l’activité politique, demandant notamment que des ponts soient jetés entre les systèmes scolaires du pays. M. Salah Honein, député de Baabda, a dénoncé les lacunes et insuffisances de l’accord de Taëf, « qui, bien que constitutionnel, ne concrétise pas la foi nationale » et qui, de surcroît, n’a pas été convenablement appliqué. Proclamant son attachement à la démocratie plurielle et consensuelle, M. Honein a reproché à l’accord de Taëf d’« avoir accentué l’ancrage à un confessionnalisme pur et dur » tout en prônant l’abolition par étapes du même confessionnalisme. Il a plaidé pour l’institution du mariage civil et du suffrage universel pour l’élection du président de la République, doublée d’une rotation communautaire des deux autres présidences. Suivant à prendre la parole, le politologue Joseph Maïla, doyen de la faculté des sciences sociales et économiques de l’Institut catholique de Paris, a mis en relief « la formidable résistance » du système libanais, évoquant le communautarisme de droit au Liban et celui, de fait, qui règne dans maints pays arabes.
M. Séoud al-Mawla
, professeur de sociologie à l’Université libanaise et directeur du centre du dialogue à l’Université Saint-Joseph, a fait l’apologie de la coexistence, développant à cette fin les thèses de l’imam Mohammed Mahdi Chamseddine. Lors de la deuxième table ronde, axée sur « Les scénarios géopolitiques pour le futur », M. Frédéric Encel, professeur à l’Institut des études politiques de Rennes, a fait part de sa conviction totale que le Liban redeviendra un pays souverain, se fondant pour cela sur les transformations qui, selon lui, attendent la région du Proche-Orient. M. Samir Frangié, membre du Rassemblement de Kornet Chehwane, a souligné que le Liban, seul parmi les pays du Moyen-Orient dont l’existence a toujours été contestée par ses voisins, reste paradoxalement, malgré les faiblesses inhérentes à la nature de son régime, le seul modèle à suivre. Il a estimé que les Libanais peuvent tirer profit de ce moment historique pour recouvrer leur indépendance « à condition qu’ils fassent d’abord la double preuve de leur maturité et de leur utilité ». Ce recouvrement peut être facilité, a-t-il poursuivi, par trois facteurs : l’unité nationale, le changement en Syrie et l’instauration d’un nouvel ordre régional. M. Misbah Ahdab, député de Tripoli, a accusé le pouvoir libanais d’abuser de la couverture syrienne pour se livrer à des pratiques antidémocratiques, rejetant par ailleurs la notion de pertes et de profits en termes communautaires, car, a-t-il dit, « tout ce qui est bon pour le Liban fait de tous des gagnants », l’inverse étant vrai aussi. M. Khattar Abou-Diab, politologue spécialiste du Moyen-Orient, a vu dans le Liban « le maillon faible de toute une chaîne d’intérêts régionaux », s’attachant à responsabiliser les Libanais dans l’entreprise de réhabilitation de leur pays : « Pour mériter leur terre, ils doivent être unis », a-t-il notamment affirmé. Le Dr Farès Souhaid, député de Jbeil, a fait valoir qu’alors qu’il convient d’accorder des droits aux citoyens, c’est des garanties qu’il faut offrir aux communautés libanaises. Il a souligné que la liberté est gravement menacée au Liban, « car l’État n’est pas souverain et la population n’est pas en mesure de désigner ses représentants ». M. Antoine Sfeir, journaliste et politologue, président du Centre d’études et de réflexions sur le Proche-Orient, s’est demandé s’il existe réellement un modèle libanais mettant l’accent sur la fâcheuse vitalité des réflexes communautaires et déplorant que peu d’efforts aient été déployés à ce jour, par les uns et les autres, pour mieux se connaître. En clôture de la session du matin, a été donnée lecture du message adressé à ce colloque par le patriarche maronite, le cardinal Sfeir, actuellement en visite à Paris, puis de celui envoyé par le dignitaire chiite Sayyed Mohammed Hussein Fadlallah ; après quoi le président Amine Gemayel a prononcé une allocution dans laquelle il a évoqué la nécessité d’un dialogue serein avec la Syrie (lire par ailleurs des extraits de toutes ces communications).
Prélèvements syriens directs et indirects
À la reprise, après un déjeuner typique libanais servi dans les salons De Boffrand du Sénat par le restaurant Fakhr el-Dine, les participants se sont penchés sur les difficultés économiques et financières que connaît le Liban. M. Ibrahim Maroun, professeur de sociologie économique à l’Institut des sciences sociales de l’Université libanaise s’est alarmé de la diminution continue de la population libanaise (de l’ordre de 100 000 personnes par an) due à l’émigration, dénonçant par ailleurs le dumping de produits syriens qui a provoqué la faillite de milliers d’entreprises libanaises et l’entente liant les banques en matière de resserrement des crédits. Il a prôné un minimum de protection pour les produits nationaux, la révision des accords commerciaux « inégaux » passés avec la Syrie, une baisse des taux d’intérêt, une relance du bâtiment et une réorganisation du travail des étrangers. M. Pierre Daher, président-directeur général de la chaîne libanaise LBC, a brossé un tableau de la situation des médias audiovisuels au Liban et au Moyen-Orient. Il a affirmé que la création de la LBC en 1985 marquait la première infraction à la règle générale voulant que la télévision soit la chasse gardée des gouvernements. Il a déploré la « malheureuse et maladroite » fermeture de la station MTV l’an dernier, illustrant, a-t-il dit, le fait que la liberté d’expression reste relative et soumise à « des lois non écrites mais plus puissantes que les textes ». Abordant la question du financement des stations, M. Daher a assuré que les libertés publiques, la démocratie, l’égalité et la justice font partie d’un tout garantissant aussi bien le respect des droits du citoyen que la bonne marche des affaires. M. Jean-Michel Severino, directeur général de l’Agence française de développement (AFD), a exposé les projets d’assistance au Liban dans les domaines de l’eau et de l’aménagement urbain. Il a souligné la nécessité d’une entente politique pour mettre en place une action économique. De son côté, M. Olivier Imbavet, vice-président du groupe Méditerranée et directeur général d’Air Liquide, a réclamé l’institution d’un service normatif en matière de livraison de gaz aux industries et hôpitaux libanais, tandis que M. Jean Jaujay, directeur à l’EDF, a relevé les « fraudes et tarifications inadéquates » dans le réseau électrique libanais. M. Joe Faddoul, président de BML Istisharat, a vu dans « les prélèvements directs et indirects », dont se rendrait coupable la Syrie, l’une des raisons du déficit libanais. Au nombre des premiers, et sous un tonnerre d’applaudissements, il a cité le détournement du trafic téléphonique international, le racket frappant les importations de combustibles et le Casino du Liban, les subventions dont bénéficient des produits importés de Syrie et même le trucage des courses hippiques. Quant aux prélèvements indirects, ils auraient trait à des expropriations de terrain fictives et aux opérations de l’EDL et de la MEA. M. Ibrahim Tabet, président-directeur général de Stratégies-DDB, a indiqué qu’en plein processus de mondialisation, le Liban se trouvait menacé de marginalisation. Il s’est dit convaincu que le principal atout stratégique de notre pays résidait dans son potentiel culturel (industrie des loisirs, information, édition, mode, musique, etc.) M. Antoine Messarra, politologue, sociologue et professeur d’universités, a plaidé à son tour pour « une politique citoyenne » où tous les problèmes sans exception seraient soulevés et traités sous l’angle du citoyen usager, consommateur et bénéficiaire. Il n’existe pas, a-t-il affirmé, de solutions par la politique telle qu’elle est entendue et pratiquée par la plupart des politiciens, mais par une politique réhabilitée. Enfin M. Jean-Claude Boulos, président de l’Association internationale de la publicité (IAA), a dégagé les trois axes d’espérance suivants : le potentiel considérable des Libanais expatriés, la création d’une puissante organisation des publicitaires arabes et le caractère francophone du Liban, lequel devrait être consacré par la création avec l’aide de la France d’une chaîne libanaise francophone.

>>> Bientôt, les Actes du Colloque...


Quelques repères sur la Coopération Franco-libanaise




OBJECTIF du PROGRAMME *

Les intervenants conviés à participer se seront des personnalités politiques, des chercheurs, des chefs d'entreprises et des écrivains libanais et français. Leur nombre final est de l'ordre de 25

Carles Rheims (Centre de Recherche et de Prospective Géostratégique)
- 98 rue de Sèvres - 75007 PARIS Tel : 01 56 58 51 50
Contacts : Dominique Lasserre / Albert Kostanian



14H30 - 16H30
Prospective économique : de l'impasse au miracle ?

Après avoir évalué la situation économique actuelle, les intervenants identifieront les différentes voies de sortie de crise. La réflexion prospective portera sur les avantages comparatifs du Liban et sur ses atouts compétitifs. Le rôle économique du Liban, dans le cadre d'un Proche-Orient pacifié, sera ainsi examiné en mettant l'accent sur son potentiel hydraulique, les compétences humaines de ses habitants et les avantages stratégiques de la place financière de Beyrouth. Cette table ronde s'attellera à définir les composants d'un miracle libanais dans un Proche-Orient pacifié.

16H30 - 17H40
Quelles sont les stratégies les plus porteuses d'avenir?

Cette dernière table ronde prend appui sur les thèmes développés pendant la journée pour mettre en valeur les stratégies, donc les choix politiques les plus aptes à permettre au Liban de profiter, à nouveau, de ses atouts. Les intervenants élargiront le débat à la question des chrétiens d'orient, des rapports entre l'orient et l'occident et du dialogue entre les civilisations. Le rôle de la France dans ce processus sera souligné par une personnalité politique française de premier plan.

17H40 Allocution de clôture



* Non définitif sous réserve de l'accord et propositions des intervenants pressentis.


D'autres informations?

email/courriel:

ou contacter
Carles Rheims Consultants
Tel 44 (0)1 56 58 51 54



Pour demander les Actes du Colloque, cliquez sur le logo

Actes du colloque de Novembre 2001
" JORDANIE, LIBAN, SYRIE:
Ouverture et incertitudes "



Une mission a été effectuée, du 11 au 14 septembre 2002, au Liban par une délégation du Groupe interparlementaire France-Liban du Sénat.
La lecture de son compte-rendu
sous le titre:


" France - Liban :
2002, des preuves d'amitié viennent éclairer l'horizon ".


sera sans doute fort utile à la préparation du colloque
de Septembre 2003

"Liban, les défis de l'avenir"


9H00 Message d'accueil
9H15 Présentation du colloque

9H30 - 10H45
Le Liban, un modèle meurtri

Cette première table ronde se penchera sur le particularisme du Liban en soulignant les caractéristiques qui font de ce pays un modèle original. Le Liban, terre de coexistence et de disparités a, en effet, engendré une formule historique unique dont la pérennité revêt une grande importance pour l'avenir. La guerre aura aussi sa place dans ce débat. Il ne s'agira pas de l'expliquer mais de se demander si elle remet en cause l'essence du modèle libanais ou si elle n'est que la conséquence d'un mauvais pilotage de ce modèle. L'accent sera mis sur les problématiques de l'après guerre : mémoire, identité, désengagement politique et émigration. Les intervenants, après avoir ainsi identifié les " menaces ", s'interrogeront sur les perspectives d'avenir du Liban. Ce pays pourrait-il redevenir un modèle ? et lequel ?

10H45 - 12H30
Le Liban et son environnement: les scénarios géopolitiques
pour le futur


La deuxième table ronde situe le Liban dans son environnement régional et dans son contexte politique. A un moment crucial de l'histoire, des choix qui façonnent le futur s'imposent. Les alternatives face à la dynamique proche-orientale sont nombreuses. Dans la perspective de constituer un modèle renouvelé, quelle doit être l'attitude du Liban vis à vis de la Syrie ? d'Israël et du processus de paix ? d'une manière générale quels sont les scénarios géopolitiques d'évolution possibles ? Les intervenants se pencheront aussi sur les moyens de poser les jalons d'une stabilité intérieure future, garante du rayonnement du Liban. Ils apporteront ainsi leur contribution à une réflexion sur le système institutionnel libanais et les voies dans lesquelles ils souhaitent le voir évoluer. Ils s'interrogeront enfin sur l'apport que peut avoir le Liban sur son environnement Arabe et les effets à long terme que celui-ci, en pleine mutation, peut produire.

12H30 Conclusion de la Matinée

13H - 14H30 DEJEUNER DANS LES SALONS DE BOFFRAND


<<< Suite


Quelques liens d'amitié parlementaire
France-Liban

La Page du Groupe d'Amitié France-Liban
du Sénat, présidé par Mr Adrien Gouteyron et dont le Vice-Président est Mr Gérard Larcher .

Groupe d'Amitié Parlementaire France-Liban de l'Assemblée Nationale, présidé par Mr le Député Gérard Bapt, jusqu'en 2002, voici la page du compte-rendu d'une mission effectuée au Liban en 2001.Mr Gérard Léonard, Député de la région de Nancy dans l'Est de la France lui a succédé début 2003.

Relations Culturelles, Scientifiques et Techniques de la France avec le Liban et les pays voisins,
un rapport parlementaire du Sénat rédigé entre 2000 et 2001 suite à une visite régionale en 1999 sous la conduite de Mr Adrien Gouteyron.Ses données précises et récentes donnent une idée objective pour juger de l'influence de la France au Moyen-Orient mais aussi de ses perspectives.

L'Agenda Officiel des Relations France-Liban
,
sur le site du Ministère des Affaires Etrangères, vous trouverez toutes les infos, photos, déclarations, notes et photos officielles diffusées notamment à l'attention de la Presse en ce qui concerne les visites non moins officiellesainsi que des notes de synthèses sur les relations bi-latérales.Vous voilà en quelque sorte sur le perron du Quai d'Orsay ou de l'Elysée dès qu'il se passe quelque chose de visible entre les deux pays!

 



Cette Page est en développement...


Rappel du programme détaillé de la journée et
des intervenants invités

9 h 00 - Message d’accueil
o Christian Poncelet, Président du Sénat

9 h 15 - Présentation du colloque
o Adrien Gouteyron, sénateur de la Haute-Loire, vice-président du Sénat et président du groupe d’amitié France-Liban

9 h 30 Le Liban, un modèle meurtri
Bassem El Jisr, éditorialiste
Jean Lacouture, journaliste, écrivain
Joseph Maïla, doyen de la Faculté des sciences sociales et économiques de l’Institut Catholique de Paris
Salah Honein, député de Baabda
Ghada El Yafi, médecin, femme politique
Maria Chakhtoura, journaliste et sociologue

10 h 45 Scénarios géopolitiques pour le futur
Lecture de message adressé à l'assemblée du colloque par:
Sa Béatitude Boutros Sfeir, Patriarche et Cardinal de l'église Maronite du Liban
Sayyed Mohammed Hassan Fadlallah, Haut dignitaire chiite
---
Antoine Sfeir
, politologue, directeur des Cahiers de l’Orient
Misbah El Ahdab, député de Tripoli
Frederic Encel, spécialiste en géopolitique,
professeur à l’Institut des études politiques de Rennes
Farés Souhaid, député de Jbeil
Samir Frangieh, politologue et homme politique

12 h 30 Conclusion de la matinée
Amine Gemayel, ancien président de la République libanaise

Déjeuner

14 h 30 Prospective économique : de l’impasse au miracle ?
Pierre El Daher, président-directeur général de la Lebanese Broadcasting Corporation (LBC)
Joe Faddoul, président de BML Istisharat Olivier Imbault, vice-président Groupe Méditerranée, directeur général Air Liquide Italie
Abdallah Attieh, économiste, conseiller du Vice-premier ministre du Liban
Jean Jaujay, Directeur du développement d’Electricité de France (EDF) pour les zones de l'Europe de l'Ouest, Afrique et Moyen -Orient.
Ibrahim Tabet, président-directeur général de Stratégies-DDB
Roger Nasnas *, président du Conseil économique et social libanais,
président-directeur général d’AXA Moyen-Orient
Jean-Michel Severino, directeur général de l’Agence française de développement (AFD)

16 h 30 Quelles sont les stratégies les plus porteuses d’avenir ?
Jean-Claude Boulos, président de l’International Advertising Association
Antoine Messara, politologue, sociologue et professeur des Universités
Jean-François Daguzan, maître de recherches à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS)
Bernard Emié, directeur Afrique du Nord et Moyen-Orient,
Ministère des Affaires étrangères
Gérard Léonard, député de la Meurthe et Moselle,
président du groupe d’amitié France-Liban à l’Assemblée Nationale


17 h 45 Conclusion du colloque