IXème Sommet de la Francophonie:
« Le Liban au coeur
du Dialogue des Cultures »
|
Retour
à la page d'accueil
" Notre Edito-Epilogue "
Le Sommet est déjà fini mais tout commence sur des bases
nouvelles,
Le dossier de
Francophonie, Sommet de Beyrouth: bilan et perspectives
Retour sur
l'évènement du 18 au 20 Octobre 2002
Conference de Presse finale au Biel de Beyrouth
Avec le sommet de Beyrouth, l'Organisation internationale
de la francophonie a accéléré sa transformation d'un rassemblement culturel
en un rassemblement politique. Cadre de dialogue et de coopération,
elle entend en plus assumer la fonction de tribune politique pour peser
dans les grands débats internationaux et influencer, autant que possible,
les évolutions du monde...
Le
Sommet au jour le Jour...
Le Résumé d'une Semaine au Sommet à Beyrouth?
les éditos de l'Orient-leJour
Dimanche 13 octobre : « Une semaine
ample commence aujourd’hui. »
>>> L’homme
qui a tout conçu, tout réglé, Ghassan Salamé, ne pensait pas
si bien dire. Beyrouth allait accueillir, gérer, des dizaines
de chefs d’État, de gouvernement, de délégation, des centaines
et des centaines de ministres, de conseillers, de collaborateurs,
des milliers de journalistes. Des dizaines de réunions, de minisommets
parallèles, le politique, le social, l’économique, le culturel,
la coopération, tout bouillonnait.
>>> « La
francophonie, une tribune pour un nouvel humanisme. » Ces mots
sont ceux du chef de l’État, Émile Lahoud. Les Libanais applaudissent,
mais demandent à voir, au-delà des mots, la mise en pratique
quotidienne d’un quelconque humanisme – ancien, nouveau, peu
importe.
>>> L’Assemblée
internationale des instituts et des réseaux francophones des
droits de l’homme annonce la prochaine et louable création d’un
centre francophone pour l’analyse et la prévention des conflits.
Paix, démocratie et droit de l’homme à l’honneur, dans le sillage
de la Déclaration de Bamako (une des épines dorsales du Sommet
de Beyrouth).
>>> Le
dialogue francophone entre jeunes de 15 à 19 ans avec Boutros-Ghali,
Hamadé, Salamé, à l’Unesco tourne au débat sur la situation
des libertés au Liban. La télévision du Hezbollah lance un bulletin
d’informations en français – une langue, ultime rempart contre
la déferlante yankee ?
>>> Boutros-Ghali
à L’Orient-Le Jour : « Un peu plus d’ambition n’aurait pas fait
de mal, au contraire. » Il parlait, bien évidemment, de la francophonie
pré-Beyrouth. Préhistorique...
Lundi 14 octobre : Ghassan Salamé,
toujours à L’Orient-Le Jour : « La pire menace, ce n’est pas
l’hégémonie, c’est la marginalisation. »
Le ministre de la Culture est parmi ceux qui
ont le plus œuvré pour l’indispensable politisation de l’institution
francophone, sa survie donc. D’autant plus que l’on a déjà une
idée de certains des thèmes de la future Déclaration : le P-O,
la Côte d’Ivoire, le terrorisme, le dialogue des cultures.
>>> Une
conférence de presse commune avec plusieurs ONG, organisée par
la Fédération internationale des droits de l’homme, dresse un
bilan affligeant des libertés publiques au Liban. Pendant que
des membres des services de renseignements faisaient irruption
dans le centre de conférences où se tenaient les travaux de
l’Assemblée francophone des droits de l’homme, de la démocratie
et de la paix. Pour récupérer toute la littérature utilisée,
ainsi que les noms des avocats libanais qui y participaient.
Mardi 15 octobre : Jacques Chirac à
L’Orient-Le Jour : « Les jeunes du Liban sont extraordinaires,
redonnez-leur confiance ! »
Le président français a souhaité que le Liban
tire toutes les conséquences de la Déclaration de Bamako qui
renferme, entre autres préceptes politiques, « une certaine
idée des droits de l’homme et de la défense de ces droits ».
Il a indiqué que les réformes et le budget Hariri étaient «
indispensables pour le succès de Paris II », soulignant que
l’accord de Taëf « doit être poursuivi jusqu’à son terme »,
dans l’intérêt du Liban et de la Syrie.
>>> Le
premier round de la Conférence ministérielle de la francophonie
(CMF) confirme ce que d’aucuns pensaient, prévoyaient et désiraient
: les premiers pas de la francophonie vers une salvatrice politisation.
Tandis que certains points de la Déclaration de Beyrouth faisaient
déjà l’objet d’âpres querelles.
>>> Ghassan
Salamé livre sa conception de la nouvelle francophonie – un
laboratoire, une tribune, une antichambre à la mondialisation
–, Boutros-Ghali rappelle qu’elle doit exister pour promouvoir
l’État de droit, et Pierre-André Wiltzer, au nom de la France,
se félicite que cette francophonie « sait muer, qu’elle accroît
sa crédibilité et démontre de mieux en mieux son utilité ».
Quant au patron de TV5, l’un des opérateurs de la francophonie,
il estime que celle-ci est un « espace de solidarité ».
>>> Le
principal pôle d’opposition, Kornet Chehwane, dans l’implacable
collimateur du pouvoir depuis des jours, condamne la campagne
de répression, en rappelant les valeurs de la francophonie.
Mercredi 16 octobre : La CMF termine
ses travaux, un large consensus entre les ministres se dessine,
les points en suspens seront tranchés par les chefs d’État.
>>> Les
étudiants en sit-in à l’USJ s’adressent à la planète francophone
: « Sauvez-nous de la Syrie. » Quatre d’entre eux seront blessés
à l’issue d’affrontements avec les forces de l’ordre.
>>> La
XXIIe assemblée générale des capitales et métropoles ayant le
français en partage confirme les soutiens qui ont été ou qui
seront offerts aux villes de Beyrouth et de Zahlé.
>>> La
Semaine de la gastronomie des pays francophones, organisée pour
la deuxième année consécutive à Beyrouth, a remporté un grand
succès. Au menu : spécialités françaises, libanaises, marocaines,
vietnamiennes, belges, suisses, etc.
Jeudi 17 octobre : Jacques Chirac sous
l’hémicycle.
Aux dirigeants du pays, aux responsables libanais,
il demande de « ne laisser personne au bord du chemin ». Il
estime que c’est « l’évolution vers la paix qui permettra un
retrait complet des forces syriennes », et annonce Paris II
« dans les toutes prochaines semaines ». Enfin, surtout, il
appelle les députés « à défendre la démocratie, les droits de
l’homme et les libertés ». Le seul problème : la grosse majorité
de ces députés a l’oreille particulièrement dure.
>>> « Il
faut donner une chance à l’initiative arabe », demande Émile
Lahoud. « La tolérance et le dialogue régissent les relations
entre les Libanais », insiste Nabih Berry. Si seulement...
Vendredi 18 octobre : Le politique
s’installe enfin en francophonie.
Les discours de six chefs d’État représentant
les quatre coins de la planète au cours de la cérémonie solennelle
d’ouverture du IXe Sommet. Pour Jacques Chirac, la francophonie
« a vocation à faire la paix », « le recours à la force ne saurait
être qu’un ultime recours », « la logique du droit doit tous
nous inspirer, car elle seule nous garantira durablement contre
les tentations aventuristes », et, une nouvelle fois, ce credo,
qui résonne encore dans l’espace beyrouthin : « Il n’y a pas
d’authentique dialogue des cultures sans liberté et sans démocratie
(...), il est grand temps de mettre en application la Déclaration
de Bamako. »
Réponse indirecte à son homologue Émile Lahoud qui l’a précédé
à la tribune ? « Le Liban, lieu privilégié du dialogue des cultures
», avait-il déclaré.
>>> Amr
Moussa rend hommage à la position franco-canadienne sur l’Irak,
la FIDH souligne une nouvelle fois que les libertés « sont en
danger » au Liban et prie le Sommet de Beyrouth d’activer le
mécanisme prévu par la Déclaration de Bamako. Reporters sans
frontières accuse le Liban de bafouer la liberté de la presse.
>>> Remarquable
et remarqué discours du président algérien, Abdelaziz Bouteflika.
L’Algérie invitée pour la première fois à un sommet francophone.
« Le français est un atout, pas une menace », dira-t-il en ouverture
du premier round des travaux entre chefs d’État. Un premier
round qui donne déjà le ton, mais les concertations ont été
bon train.
Samedi 19 octobre : Le huis clos politique
(c’est une première) pleinement consacré aux affaires (politiques)
de famille, notamment africaines.
Ce qui avait été décidé : la Déclaration de Beyrouth
appuiera l’initiative arabe de paix pour le P-O, mais aucune
allusion ne sera faite concernant l’Irak et le terrorisme. Et
jusque tard dans la nuit, Abdou Diouf n’était pas assuré de
succéder à Boutros Boutros-Ghali. « Des débats chaleureux, mais
il ne faut pas attendre de miracles », prévenait, en conférence
de presse, le porte-parole du chef de l’État.
>>> Abdelaziz
Bouteflika entretient le suspense sur l’adhésion de l’Algérie
à l’OIF – mais un suspense positif. « Le terrorisme politique
est battu en Algérie, il reste une forme de banditisme », assurera-t-il.
>>> Les
épouses des chefs d’État donnent un peu de joie aux orphelins
beyrouthins.
>>> Reporters sans frontières
estime à raison que le journaliste franco-israélien, Gédéon
Kutz, a « pris des libertés avec la légalité ». Bafouant sans
vergogne toutes les lois de la bienséance, il avait envoyé,
au vu et su de nombre de ses collègues, des correspondances
en Israël.
Dimanche 20 octobre : L’institution
francophone a réussi sa mutation, en confirmant son avenir politique.
Beyrouth, qui a accueilli le Sommet le plus politisé
sans aucun problème majeur, a gagné son pari. La Déclaration
de Beyrouth, in extremis et sur impulsion franco-libano-arabe,
inclut l’Irak et le terrorisme, s’engage à mettre en œuvre la
Déclaration de Bamako. Le plan d’action de Beyrouth insiste
sur les quatre points cardinaux de la francophonie – ce sur
quoi elle devrait travailler sans relâche : paix, démocratie
et droits de l’homme ; promotion de la langue française, de
la diversité culturelle et linguistique ; éducation de base,
formation professionnelle et technique, enseignement supérieur
et recherche ; coopération économique et sociale au service
du développement durable et de la solidarité.
>>> Abdou
Diouf désigné, également in extremis, pour la succession de
Boutros Boutros-Ghali. « Priorité au dossier économique », déclare
l’ancien président sénégalais.
>>> Ghassan
Salamé explicite le succès du Sommet de Beyrouth, ainsi que
celui, plus personnel, de Jacques Chirac, dans son face-à-face
avec Washington. « Le Sommet a servi de tribune à l’expression
d’une double peur : celle de l’unilatéralisme et de l’hégémonisme
américains dans un monde unipolaire, et, avec encore plus de
vigueur, la peur des plus faibles et des plus démunis d’être
marginalisés par l’accélération de la mondialisation. »
|
Dossier-Bilan
du Sommet par la Documentation Française
Sommet
2002: Entre Paris et Beyrouth, premières impressions
par Albert Salon, Président du FFI France-Forum
Francophone International
Mais aussi les impressions en provenance du Canada
ou du Burkina-Faso-Ougadougou
qui sera à l'automne 2004 la prochaine ville hôte du Sommet
de la Francophonie.
54
pays, près de 2000 délégués, plus de 1500
journalistes...
Un
Sommet, un Slogan: "Vivons ensemble nos differences"
Les
meilleurs Articles du Sommet du Monde Francophone parus dans
au jour le jour...
tapez si nécéssaire sommet + francophonie
Le
Sommet francophone vu par... la presse libanaise
Le
Sommet de la Francophonie réaffirme à Beyrouth
le principe d'exception culturelle
LE
CANADA APPUIE UNE CONVENTION SUR LES POLITIQUES CULTURELLES À BEYROUTH
Le
premier ministre Jean Chrétien, qui dirige la délégation canadienne
au Sommet de la Francophonie de Beyrouth, appuie l'idée d'une convention
internationale pour assurer la protection et la promotion des politiques
culturelles nationales. L'application de la convention serait sous la
responsabilité de l'UNESCO. Les premiers ministres des provinces canadiennes
du Québec et du Nouveau-Brunswick, eux aussi à Beyrouth, sont d'accord
sur une protection internationale des politiques culturelles, même s'ils
divergent d'opinion sur les moyens à prendre. 21 pays se sont déjà prononcés
en faveur d'un instrument plus contraignant. Un total de 50 signatures
est requis. Jean Chrétien a aussi indiqué qu'il aborderait la question
du respect des droits de la Personne avec plusieurs des chefs d'État
présents à Beyrouth. Selon lui, quelques-uns des pays représentés doivent
améliorer la situation à ce sujet.
Madame Louise Harel, présidente de l'Assemblée nationale du Québec et
présidente de l'Assemblée
parlementaire de la Francophonie (APF), a déposé le 19 Octobre 2002
un avis de l'APF sur le dialogue des cultures devant les chefs d'État
et de gouvernement de 55 pays francophones rassemblés à Beyrouth dans
le cadre du 9e Sommet de la Francophonie. >>>
Plus de détails
La séance d'Ouverture au Phénicia le 18 Octobre.
Au 14 Octobre, sur les 55 membres de l’OIF et un observateur, 54 ont
déjà annoncé leur intention de participer au Sommet de la francophonie
qui s’ouvrira le 18 octobre à Beyrouth. Les écoles et les universités
situées dans le Grand Beyrouth fermeront leurs portes les 17, 18 et
19 octobre. En marge du sommet, se tient le
Forum francophone des affaires.
Suivez le Sommet avec LibanVision, et l'équipe de RFI et RMC-MO
Francophonie: 9e sommet à Beyrouth du 18 au 20 Octobre
2002
Deux studios seront installés
à cette occasion en collaboration avec Rfi.
> Sonita Nader animera son émission
«Is' al Mjarreb » tous les jours de 9h30/11h00 (7h30/9h00 TU) en direct.
> Gaby Lteif présentera une émission
spéciale tous les jours de 16h00/17h00 (14h00/15h00 TU) en direct elle
aussi.
> Selim Badaoui couvrira le sommet
pour la rédaction avec nos correspondants dans la capitale libanaise.
Le site officiel
Thème: "le
Dialogue des Cultures"
Dates
officielles: du 18 au 20 Octobre 2002
Les Festivités et l'Actualité
Culturelle dans l'environnement du Sommet
Le Jour précédent l'ouverture
du Sommet:
La Visite officielle et le discours de
Jacques Chirac
L'Actualité Culturelle
Le Sommet et la Télévision
Sélection de liens sur le Sommet /Links selection about the
francophonie Summit
interactif
La thématique du Sommet: "Le Dialogue des
Cultures"
Terre de diversité culturelle, le Liban qui vit au quotidien l'élaboration
permanente et renouvelée du dialogue des cultures, peut faire partager
les leçons de ses déchirements mais aussi les fruits de larges périodes
de convivialité au monde. Il est sans doute l'un des pays les mieux
adaptés pour accueillir un dialogue de fond où l'altérité est perçue
comme une donnée légitime. Après les événements du 11 septembre 2001,
ce dialogue est impérieux face aux risques d'intolérance et de renfermement.
Afin d'éviter les dérives hégémoniques qui en résultent, la Francophonie
se doit d'aménager un nouvel espace de concertation et de plaider en
faveur d'une approche ouverte et plurale de la culture et des civilisations.
Le dialogue est la seule possibilité de fonder une société internationale
où les identités les plus diverses s'enrichissent au profit de chacun
et de l'ensemble. Favoriser une cohérence harmonieuse des cultures dans
le cadre d'une complémentarité partagée préviendrait l'écueil d'un modèle
culturel dominant et exclusif tendant à ravaler les cultures dites périphériques
au rang de réserves culturelles. Or la culture est un élément inhérent
au développement et à la croissance économique dans un monde où les
ressources se concentrent de plus en plus autour de l'économie de la
connaissance. Faire circuler le savoir, le rendre accessible à tous
permettra d'accéder à la modernité démocratique. Vivre ensemble et différents,
vivre ensemble nos différences, c'est le pari des pays francophones
!
Tous
les Drapeaux de la Francophonie...
------
Le BIEL,
Beirut International Exhibition and Leisure Center qui doit accueillir
la plupart des rencontres et conférences
Le Programme de la Semaine du Sommet
«Une semaine ample commence aujourd’hui. »
Beyrouth, 14 Octobre 2002 -
C’est ainsi que le ministre de la Culture chargé de l’organisation du
Sommet de la francophonie, Ghassan Salamé, s’est adressé hier aux journalistes
dans le cadre d’une conférence de presse au centre de presse spécial
prévu pour le IXe Sommet de la francophonie, près du centre Starco,
à Beyrouth. L’occasion d’une première prise de contact entre M. Salamé
et les journalistes, qui a permis au ministre de la Culture de rendre
publiques plusieurs informations d’ordre pratique concernant le Sommet.
Dans une intervention en arabe, qu’il a ensuite reprise en langue française,
francophonie oblige, M. Salamé a communiqué le programme des différentes
activités du sommet, à partir d’aujourd’hui lundi 14 et jusqu’au dimanche
20 octobre.
Les activités débuteront ce matin par une réunion du Conseil permanent
de la francophonie (CPF), sous la présidence de MM. Boutros Boutros-Ghali.
Réunion qui se prolongera jusqu’à la fin de la journée. M. Boutros-Ghali
tiendra une conférence de presse à 18h30 au centre de presse. Demain
mardi s’ouvriront les travaux de la XVIIe session de la conférence ministérielle
de la Francophonie, sous la présidence du Liban, à l’hôtel Phoenicia.
La session se poursuivra jusqu’à mercredi matin et sera suivie d’une
conférence de presse commune de MM. Salamé et Boutros-Ghali. Par ailleurs,
M. Boutros-Ghali assistera à la cérémonie de remise des prix Mohammed
el-Fasi et Jeunes chercheurs organisée par l’Agence universitaire de
la francophonie, au campus numérique de Berytech, à Mar Roukoz, à 16h.
Jeudi arrivera le président de la République française, Jacques Chirac,
dans le cadre d’une visite avant l’ouverture du Sommet. Les autres chefs
de délégation seront également reçus à Beyrouth.
À 9h30 s’ouvriront les assises du bureau international du Forum francophone
des affaires, à l’hôtel Crown Plaza. Et, à 18h, M. Boutros-Ghali participera
à la clôture de l’assemblée générale de l’Association internationale
des maires francophones, au palais de l’Unesco, laquelle sera suivie
d’un cocktail à 19h. Vendredi s’ouvrira le Sommet proprement dit, avec
la cérémonie solennelle d’ouverture de la IXe conférence des chefs d’État
et de gouvernement ayant le français en partage, qui se déroulera au
Biel, au centre-ville. Le déjeuner sera offert par le secrétaire général
de l’Organisation internationale de la francophonie aux chefs d’État,
de gouvernement et de délégation ainsi qu’aux secrétaires généraux des
organisations internationales invités au Sommet, au Biel. À 15h. s’ouvriront,
à l’hôtel Phoenicia, les travaux du Sommet, qui se poursuivront samedi
après-midi et se clôtureront dimanche à 12h30. La conférence de presse
finale se tiendra au Biel, à 13h15. M. Salamé a également fait mention
de plusieurs activités d’ordre culturel, notamment des expositions et
des concerts, qui auront lieu durant la semaine.
Quatre moyens de s’informer
Le ministre de la Culture a ensuite indiqué aux journalistes qu’ils
« ont quatre moyens de s’informer des événements du Sommet ». Les programmes
seront affichés sur la page Web préparée spécialement pour le sommet,
dont l’adresse est www.sommet2002.org.
Des mallettes contenant des invitations aux événements et un agenda
des activités seront également distribués aux journalistes. Des bulletins
quotidiens, intitulés « Francoscopie », seront également distribués
au centre de presse. Enfin, les journalistes pourront avoir recours
au service de renseignements du centre de presse pour demander des interviews
exclusives des chefs d’État et de gouvernement. « J’espère même convaincre
mes confrères de venir vous rencontrer ici », a-t-il dit aux journalistes.
Questions et réponses
Le ministre de la Culture a, par ailleurs, affirmé que plus de 400 journalistes
étrangers seront au Liban pour couvrir le Sommet. Sur 56 pays concernés
par l’événement, deux ne participeront pas. L’un de ses pays, a-t-il
indiqué, est la République dominicaine. Il a par ailleurs mis en exergue
le rôle important qui revient au Sommet au niveau de l’amélioration
de l’image du Liban, mettant l’accent sur la nécessité de donner l’image
d’un pays « sûr, accueillant et ouvert aux investissements ».Illustrant
ses propos, le ministre de la Culture a raconté qu’une délégation d’hôteliers
lui avaient rendu visite dernièrement, se félicitant des effets très
positifs du dernier Sommet arabe de Beyrouth sur le tourisme et le secteur
hôtelier. « Ils m’ont dit que la plupart des personnes qui étaient venues
pour le Sommet arabe sont retournées au Liban en été, dans les mêmes
hôtels, avec leurs familles », a-t-il indiqué. Il a souhaité que les
effets du Sommet francophone soient similaires. L’un des journalistes
présents dans la salle a ensuite posé à M. Salamé la question suivante
: « La langue française véhicule de nombreuses valeurs, parmi lesquelles
la démocratie et le respect des droits de l’homme et des libertés publiques.
Au moment où se tenait un séminaire sur les droits de l’homme, dans
le cadre des activités du Sommet de la francophonie, samedi, à l’Ordre
des avocats, une audience concernant l’affaire MTV se déroulait à huis
clos dans le même bâtiment, dans des conditions aux antipodes des valeurs
francophones. Le Sommet évoquera-t-il les violations graves et flagrantes
des droits de l’homme et des libertés publiques dont le Liban a été
témoin ces dernières semaines ? » « J’espère que non, parce que c’est
une question d’ordre interne », a-t-il répondu. Rappelant toutefois
qu’il « avait personnellement pris position dans l’affaire MTV », et
que le Liban était signataire de « la déclaration de Bamako sur la démocratie,
les droits de l’homme et la bonne gouvernance ». Il a enfin indiqué
que les résolutions du Sommet de Beyrouth dépasseront de loin celles
des sommets précédents.
Arrivée des délégations
Par ailleurs, certaines délégations et certaines personnalités qui participeront
au Sommet sont arrivées hier à Beyrouth. Parmi celles-ci, le représentant
du président égyptien Hosni Moubarak, Samir Safout, et des officiels,
notamment des ministres de Haïti, de Belgique, du Gabon, du Niger, du
Cambodge, du Congo-Brazzaville, de la Guinée française, du Mali et du
Burundi. Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmad Maher,
est quant à lui attendu aujourd’hui à Beyrouth. À signaler enfin que
les préparatifs du Sommet, notamment au plan de la sécurité, se sont
poursuivis hier.
M.H.G.
édition du 14 Octobre 2002
A
une semaine de l'ouverture, les préparatifs du sommet vont bon train
-Beyrouth,
9 Octobre 2002-
Les préparatifs du 9e Sommet de la francophonie,
prévu du 18 au 20 octobre, vont bon train, et les autorités assurent
qu’il ne sera pas annulé au dernier moment comme l’année dernière, malgré
la tension au Moyen-Orient. « Le sommet se tiendra, j’en ai l’intime
conviction », a déclaré à l’AFP le ministre de la Culture, Ghassan Salamé,
qui a passé en revue les préparatifs du sommet, hier dans la matinée,
avec le chef de la diplomatie, Mahmoud Hammoud. Après le 11 septembre
2001, le sommet, qui aurait dû se tenir du 26 au 28 octobre 2001, et
dont le thème, inchangé, était déjà le « dialogue des cultures », avait
été annulé in extremis, aussi bien en signe de solidarité avec les États-Unis
qu’en raison des réticences de nombreux chefs d’État. Cette fois, sur
les 55 membres de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF),
le Liban a obtenu 47 réponses positives, a déclaré le ministre à la
presse au terme de son entretien au palais Bustros. Il a expliqué que
37 chefs d’État et de gouvernement ont annoncé leur intention de participer
en personne au sommet et que Beyrouth attend la réponse de huit pays
qui ne se sont pas encore prononcés au sujet de leur participation.
« Cela dit, nous lisons les journaux. C’est une région qui est appelée
à connaître des événements importants, mais elle n’a jamais été réellement
calme », a-t-il nuancé, faisant allusion à une éventuelle guerre contre
l’Irak, au conflit israélo-palestinien et à la tension actuelle entre
Israël et le Liban au sujet du partage des eaux du Wazzani. Le ministre
a souligné qu’aux yeux de Beyrouth, « le sommet aurait très bien pu
se tenir l’an dernier ». « Les Libanais ont appris à vivre avec un certain
niveau d’incertitude », a-t-il observé, tout en se disant « rassuré
» par la probabilité qu’un possible conflit armé entre l’Irak et les
États-Unis éclate plutôt début 2003. M. Salamé a en revanche souligné
les difficultés logistiques pour le Liban : « Il y a à peine 11 pays
participants qui ont une ambassade à Beyrouth et 16 où le Liban a une
ambassade ». « Ces difficultés sont aggravées par celles que des pays
ont eu à affronter ces derniers temps et qui nous intéressent au premier
chef en raison de l’importante communauté libanaise qui y vit », a-t-il
ajouté, en évoquant « les problèmes intérieurs » de la Côte d’Ivoire,
où des militaires se sont rebellés, et « la tragédie du Sénégal » où
un ferry a coulé avec un millier de personnes à son bord. Pour pallier
ces difficultés, M. Salamé a compté sur l’aide de l’OIF, de pays membres
au réseau diplomatique développé comme la France et le Canada ou encore
sur les communautés d’expatriés libanais à travers le monde, y compris
dans des petits pays insulaires des Antilles ou du Pacifique, qui sont
représentés par leurs consuls honoraires à Beyrouth. « J’espère que
ce sommet réussira en dépit de toutes les difficultés réelles », a poursuivi
le ministre, qui s’est notamment félicité de la participation annoncée,
et sans précédent, du président du Vietnam, Trân Duc Luong. M. Salamé
a aussi dit espérer que le président algérien, Abdelaziz Bouteflika,
invité à titre personnel par le président Émile Lahoud, puisse, pour
la première fois aussi, assister au sommet et ainsi contribuer à son
succès. L’Algérie n’est pas membre de l’OIF. Quant à la menace terroriste,
le Liban a mis en place un dispositif de sécurité bien rodé, selon le
chef de la garde républicaine, le général Moustapha Hamdane, responsable
de la sûreté des quelque 1 500 délégués attendus. « Fort de l’expérience
du Sommet de la Ligue arabe tenu en mars, qui avait déjà bénéficié de
la préparation avortée du Sommet de la francophonie l’automne précédent,
nous avons encore amélioré nos procédures », a-t-il assuré. Quelque
8 500 hommes de tous les corps de police et de l’armée seront déployés.
Un groupe antiterroriste a été formé spécialement de militaires et de
gendarmes. Il s’entraînait ces derniers jours à faire face à divers
scénarios catastrophe, notamment à des détournements d’avion et des
prises d’otages. Sur un autre plan, le ministre de l’Éducation et de
l’Enseignement supérieur, Abdel-Rahim Mrad, a annoncé la fermeture des
écoles et des universités publiques et privées dans le Grand-Beyrouth
à partir du 17 octobre et jusqu’à la clôture du sommet.
Une délégation
de l’Élysée chez le ministre de la Culture Salamé : Les participants
au sommet seront plus nombreux qu’à Moncton
-----
-Beyrouth,
10 Septembre 2002- Le
ministre de la Culture, Ghassan Salamé, s’est dit optimiste quant à
la tenue du sommet de la francophonie à la date prévue. Il a en outre
affirmé que, d’après les chiffres disponibles, le nombre des participants
dépassera de 30 % celui du dernier sommet qui s’est tenu à Moncton,
il y a trois ans. M. Salamé a présidé hier une réunion consacrée à la
délégation de l’Élysée en visite au Liban, qui a regroupé le chef du
protocole, Paul Boubade, et l’ambassadeur français, Philippe Lecourtier.
Les discussions ont porté sur les préparatifs en prévision du sommet
« qui se sont avérés être d’un très haut niveau », a estimé M. Boubade
à l’issue de la réunion. « Nous sommes venus confirmer la présence du
président français, Jacques Chirac, qui prendra part à tous les travaux.
Mme Chirac sera également présente », a souligné M. Boubade. De son
côté, M. Salamé a précisé que les entretiens ont porté sur les volets
sécuritaire, informationnel et logistique relatifs au sommet. Il a en
outre indiqué que la délégation a visité dans la matinée les endroits
prévus pour la tenue du sommet. Interrogé sur la question de savoir
si le sommet risque d’être reporté à la lumière des développements survenus
sur la scène politique, notamment après le communiqué publié par le
Quai d’Orsay faisant état de son inquiétude de l’état des libertés au
Liban, M. Salamé a affirmé : « Nous n’avons pas le choix et nous ne
nous posons pas de questions. Nous continuons à travailler en vue de
la tenue du sommet jusqu’à la dernière minute. Personnellement je suis
optimiste et je pense que le sommet aura lieu malgré les difficultés
sur le plan local et régional ». Précisant qu’un certain nombre de représentants
de pays tels que la France, le Canada, la Roumanie le Vietnam et le
Gabon, qui se trouvent actuellement au Liban, ont confirmé leur participation
à cet événement, le ministre a affirmé qu’il a été récemment informé
de la décision de plusieurs chefs d’État de prolonger leur séjour après
la fin du sommet. Interrogé sur le nombre attendu de participants, M.
Salamé a répondu que son ministère n’a pas encore reçu toutes les confirmations,
précisant toutefois que, jusqu’à présent, les chiffres montrent que
les participants dépasseront de 30 % ceux qui ont pris part au sommet
du Canada. M. Salamé a par ailleurs rencontré le ministre gabonais de
la Culture, Pierre Omigué, en visite au Liban depuis lundi. Les deux
hommes ont passé en revue les relations entre les deux pays ainsi que
la coopération culturelle. « Nous sommes convenus de l’organisation
d’une exposition artisanale qui se tiendra parallèlement au sommet afin
d’introduire notre culture au peuple libanais », a affirmé M. Omigué
à l’issue de la réunion. Sur un autre plan, le ministre de la Culture
a tenu une réunion avec le ministre des Finances, Fouad Siniora, en
présence notamment du président de la Fédération des Chambres de commerce,
d’industrie et d’agriculture à Beyrouth et au Mont-Liban, Adnane Kassar.
La rencontre a porté sur les questions d’ordre financier en rapport
avec la tenue du sommet.
--------
Paris, 11 janv (AFP)
-
Le 9e sommet de la Francophonie doit avoir lieu du 18
au 20 octobre à Beyrouth, a indiqué vendredi le ministre libanais de
la Culture, Ghassan Salamé, qui se trouvait à Paris pour assister à
une conférence ministérielle francophone. Dans un communiqué, M. Salamé
"se réjouit d'annoncer que le 9e sommet de la Francophonie aura lieu
à Beyrouth les 18, 19 et 20 octobre 2002". Ce sommet avait été reporté
d'une année à la suite des attentats du 11 septembre aux Etats-Unis.
Le Liban, organisateur de ce sommet de chefs d'Etat et de gouvernement,
souhaite, comme la France, que la coopération francophone se "recentre"
autour de quelques thèmes moteurs. Beyrouth souhaite toutefois que la
Francophonie, qui regroupe 55 Etats et gouvernements sur les cinq continents,
continue à jouer un rôle de "laboratoire d'idées", au sein des grandes
organisations internationales telles que l'ONU. La coopération multilatérale
francophone entre pays du nord et du sud, dotée d'un budget annuel de
180 millions d'euros, couvre des domaines aussi divers que l'animation
culturelle, l'aide aux médias, la promotions des arts et des artistes,
l'accès aux nouvelles technologies, le renforcement de l'Etat de droit,
le développement économique, des actions pour les jeunes et les femmes,
ou la protection de l'environnement. M. Salamé avait déclaré vendredi
à Paris en conférence de presse que "le temps est peut-être arrivé pour
une sorte de recentrage des tâches et des fonctions de la Francophonie
autour de quelques thèmes moteurs". Le ministre libanais avait toutefois
souligné qu'il ne "ne faut pas aller trop loin dans cette orientation
car la Francophonie joue un rôle immatériel qu'il ne faut pas sous-estimer".
L' Histoire d'un Report difficile à admettre et à annoncer...
Lire
ci-dessous toutes les dépêches officielles de l'OIF et de
l'AFP depuis le 5 Octobre 2001.
M.
Chirac garantit à M. Lahoud la tenue à Beyrouth du sommet francophone,
BEYROUTH, 16 oct
(AFP)- Le président français Jacques Chirac a certifié dans une lettre
à son collègue libanais Emile Lahoud rendue publique mardi que pour
la France, le prochain sommet de la Francophonie, reporté à 2002 en
raison de la tension internationale, se tiendrait bien à Beyrouth comme
prévu.
"Je voudrais aujourd'hui, par cette lettre,
vous en donner l'assurance : il est à mes yeux hors de question que,
à l'automne prochain, le sommet de la Francophonie puisse avoir lieu
ailleurs qu'à Beyrouth",
a écrit M. Chirac dans son message daté du 11 octobre. Le 8 octobre,
le secrétariat général de l'Organisation internationale de la francophonie
(OIF) a annoncé le report d'un an, à la demande des Etats membres, de
leur IXe sommet, qui devait se tenir à Beyrouth du 26 au 28 octobre.
"Comme tous les francophones, je me faisais
une joie de me rendre à Beyrouth à la fin du mois afin de célébrer au
Liban le dialogue des cultures et la francophonie",
écrit le président français, mais "la situation internationale qui résulte
des attentats contre les Etats-Unis a bouleversé nos projets". M. Chirac
ajoute que
"la France regrette le report du sommet
(...) une des conséquences malheureuses de ces événements",
en assurant que "le soin et l'efficacité avec lesquels les autorités
libanaises préparaient le sommet nous assuraient une réunion aussi plaisante
qu'utile".
Estimant que "la tragédie du 11 septembre
et ses conséquences démontrent plus que jamais l'urgente nécessité du
dialogue des cultures", qui était le thème officiel du sommet, M. Chirac
a ajouté que les pays francophones devront "donc utiliser ces mois supplémentaires
pour consolider encore" leur "action dans ce domaine".
Le sommet de la Francophonie aura lieu
à Beyrouth le 26 octobre 2002
BEYROUTH, 9 oct (AFP)
- Le sommet de la Francophonie, dont la tenue prévue fin octobre à Beyrouth
a été reportée du fait de la situation internationale, se tiendra dans
la capitale libanaise le 26 octobre 2002, a indiqué mardi un communiqué
de la présidence du Liban. Cité par ce communiqué, le président libanais
Emile Lahoud déclare que son pays adopte une attitude "compréhensive"
concernant le report du sommet de la Francophonie qui devait se tenir
le 26 octobre à Beyrouth. "Nous comprenons la décision du secrétariat
de la francophonie de reporter le IXe sommet", ajoute M. Lahoud dans
ce qui est la première réaction officielle libanaise à cet ajournement.
"Les événements du 11 septembre ont poussé plusieurs chefs d'Etat à
préférer ne pas quitter leurs pays surtout après le déclenchement des
opérations militaires contre l'Afghanistan", ajoute un communiqué de
la présidence de la République. Tout en soulignant que le Liban était
avait terminé tous les préparatifs pour accueillir le sommet de la francophonie,
M. Lahoud indique que son pays "ne peut que se joindre aux voeux des
présidents qui ont par ailleurs souligné la nécessité de tenir le sommet
au même endroit l'année prochaine". Lundi, le secrétariat général de
l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) avait indiqué
dans un communiqué : "Compte tenu de la situation internationale qui
a déjà entraîné une profonde modification du calendrier des grandes
conférences internationales, il ressort que les chefs d'Etat et de gouvernement
souhaitent ajourner d'une année le IXe sommet de la Francophonie".
Le
Liban fait bonne figure après le report du sommet de la Francophonie
par Salim YASSINE
BEYROUTH, 9 oct (AFP) - Le Liban
s'efforcait mardi de faire bonne figure après l'annonce du report du
sommet de la Francophonie, prévu fin octobre, ayant reçu l'assurance
qu'il se tiendra de toute façon à Beyrouth en l'an 2002. Mais pour l'économie
libanaise, en récession depuis 1998, le coup est rude, d'autant que
le sommet devait être précédé, comme d'habitude, d'une semaine de réunions
préparatoires au niveau des hauts fonctionnaires et des ministres. Le
secrétariat général de l'Organisation Internationale de la Francophonie
(OIF) a indiqué lundi dans un communiqué que, "compte tenu de la situation
internationale qui a déjà entraîné une profonde modification du calendrier
des grandes conférences internationales, il ressort que les chefs d'Etat
et de gouvernement souhaitent ajourner d'une année le IXème sommet de
la Francophonie". Dans une première réaction libanaise, le président
Emile Lahoud, s'est déclaré "comprendre" la décision du secrétariat
de l'OIF. "Les événements du 11 septembre ont poussé plusieurs chefs
d'Etat à préférer ne pas quitter leurs pays surtout après le déclenchement
des opérations militaires contre l'Afghanistan", ajoute le communiqué
de la présidence. Selon ce communiqué, le IXème sommet aura lieu à Beyrouth
le 26 octobre 2002 à Beyrouth. Le Premier ministre libanais Rafic Hariri
avait été informé dès le 22 septembre par le président français Jacques
Chirac de l'éventualité d'un report, selon des sources du ministère
libanais des Affaires étrangères. Toutefois, le Liban avait tenu à ce
que le report soit annoncé par le secrétariat de l'OIF, considérant
qu'en ce qui le concernait "tout était prêt pour assurer la sécurité,
le confort et le bon déroulement de l'événement". Environ 8.000 hommes,
dont la Garde présidentielle, avaient été mobilisés et des officiers
libanais avaient à cet effet suivi des stages de protection rapprochée
de la cinquantaine de délégations qui étaient attendues, dont 35 chefs
d'Etats et de gouvernements. L'enjeu était important pour le Liban,
pays qui tente de renouer avec son image d'avant-guerre (1975-90) de
plaque tournante de l'industrie des services et du tourisme. Jamais,
depuis son indépendance en 1943, il n'avait organisé une réunion de
cette ampleur. L'OIF regroupe 55 chefs d'Etat et de gouvernement représentant
500 millions de personnes. Si "la satisfaction d'avoir fait le nécessaire"
prévaut dans les milieux officiels, il n'en est pas de même pour le
secteur privé, notamment hôtelier, qui a vu partir en fumée ses espérances
de rentrées substantielles. Selon des responsables du ministère de la
Culture, dont le titulaire, Ghassan Salamé était chargé de l'organisation
du sommet, la participation de 4.000 personnes était prévue, sans compter
le millier de journalistes déjà accrédités. Des réservations avaient
été faites dans une vingtaine d'établissements, selon le directeur du
syndicat des hôteliers, Pierre Achkar, qui s'attend à une perte sèche
de quelque trois millions de dollars dans son secteur et envisage de
réclamer des compensations à l'Etat libanais. Les hôtels avaient passé
commande de stocks d'aliments faisant référence aux traditions culinaires
des pays francophones et certains avaient renforcé leur cave à vin.
Un point positif tout de même pour les Beyrouthins: des rues avaient
été asphaltées de frais, des trottoirs et des éclairages modernisés,
et la signalisation routière améliorée. Le Liban espère que les développements
imprévisibles de l'actualité avec son lot de tensions n'empêcheront
pas au moins la tenue du sommet ordinaire de la Ligue arabe, prévu en
mars 2002 pour la première fois chez lui. sy/pm/nk/hj
Le
sommet de la Francophonie officiellement reporté d'un an
Le sommet de la Francophonie, prévu initialement
fin octobre à Beyrouth, est reporté à l'automne 2002 dans la
capitale libanaise, en raison du contexte international, a annoncé lundi
à Paris le secrétaire général de la francophonie, Boutros Boutros-Ghali.
Le secrétariat général de l'Organisation Internationale de la Francophonie
(OIF) a indiqué dans un communiqué que, "compte tenu de la situation
internationale qui a déjà entraîné une profonde modification du calendrier
des grandes conférences internationales, il ressort que les chefs d'État
et de gouvernement souhaitent ajourner d'une année le 9e sommet de la
Francophonie". L'OIF regroupe 55 chefs d'État et de gouvernement représentant
500 millions de personnes sur les cinq continents. Elle a rappelé que
"conformément au vœu des autorités libanaises, le Secrétaire général
de l'Organisation internationale de la Francophonie a procédé, ces derniers
jours, à une vaste consultation auprès des chefs d'État et de gouvernement
sur l'opportunité de tenir le sommet de la Francophonie aux dates prévues
du 26 au 28 octobre 2001 à Beyrouth". Selon le communiqué, "la Francophonie,
toute entière, veut exprimer, au Liban, sa gratitude pour son engagement.
Elle réaffirme aussi sa volonté de tenir ce Sommet à Beyrouth, à l'automne
2002, et continuera toute l'année, à animer au Liban les manifestations
francophones prévues autour du thème du “ dialogue des civilisations
”", thème du Sommet.
Auparavant
...
Vers un report en Septembre 2002...
Le Liban refuse de porter seul le
chapeau du report du sommet francophone
( par Pascal MALLET ).
BEYROUTH, 5 oct (AFP)
- Le report du Sommet de la Francophonie paraissant désormais quasi
certain, le Liban, qui devait en être le pays hôte fin octobre, refuse
de l'assumer seul et demande au secrétariat général de l'organisation
basé à Paris d'en prendre la responsabilité. "C'est au secrétariat de
la francophonie, qui se prononcera dans les prochains jours, de prendre
une décision sur son maintien ou non", a indiqué jeudi soir le ministre
libanais de l'Information Ghazi Aridi, à l'issue du Conseil des ministres
hebdomadaire. Les chefs d'Etat et de gouvernement de 55 pays, représentant
500 millions de personnes, devaient participer du 26 au 28 octobre au
IXème sommet de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF).
Vendredi, la presse libanaise était unanime: le sommet sera reporté,
le Liban souhaitant seulement que la décision soit annoncée par le secrétaire
général de l'OIF, Boutros Boutros-Ghali. Ce que le quotidien al-Anwar
résume bien en titrant: "Le Conseil des ministres approuve implicitement
le report du sommet de la francophonie. Il a laissé au secrétariat de
l'OIF le soin de l'annoncer". Le journal as-Safir estime que Beyrouth
a de la sorte trouvé "une issue honorable" au dilemme auquel il était
confronté. Selon ce quotidien, le président Emile Lahoud a considéré
que le Liban, qui avait tout fait pour le sommet se tienne à temps et
que sa sécurité soit garantie, n'avait pas à endosser son report. Du
côté des organisateurs du sommet, on a confié à l'AFP que "les travaux
de préparation du sommet sont arrêtés". "Le gouvernement libanais a
retardé dès la semaine dernière la mise en place du centre de presse.
S'il fallait quand même tenir le sommet, on aurait des difficultés à
être dans les délais", a-t-on expliqué sous réserve de l'anonymat. A
Paris, vendredi, des sources diplomatiques françaises et libanaises
ont admis que le sommet devrait être repoussé, vraisemblablement jusqu'en
septembre 2002, mais confirmé qu'il se tiendrait bien à Beyrouth. Selon
l'entourage de M. Boutros-Ghali, le report ou le maintien du sommet
serait annoncé en principe en début de semaine prochaine. Plusieurs
raisons militent en faveur de ce report, ont ajouté des sources diplomatiques:
le bouleversement du calendrier international à la suite des attentats
du 11 septembre, l'inquiétude d'une trop faible participation, et la
sécurité, ont ajouté ces mêmes sources. Evoquer le précédent du report
du sommet du Commonwealth, qui était prévu à Brisbane (Australie) du
6 au 9 octobre, ne suffit cependant pas à expliquer pourquoi, en dehors
du président du Bénin, Mathieu Kérékou, lors de sa récente visite à
Paris, aucun des pays de l'OIF n'a voulu aborder franchement la question.
Le Canada ayant à plusieurs reprises nié avec véhémence avoir demandé
un tel report, les regards se sont tournés vers l'autre grand contributeur
au budget de l'OIF, la France. Paris s'est cependant contenté de renvoyer
au pays organisateur, le Liban, la responsabilité d'un éventuel report
Mais pour l'exécutif libanais, le Liban ayant souffert d'une mauvaise
publicité depuis la guerre civile (1975-90) et les affrontements au
sud avec l'occupant israélien, c'est son image qui est en jeu. Aux yeux
de Beyrouth, la responsabilité du report du sommet doit donc être clairement
collective, d'où le renvoi au secrétariat général. "C'est vrai que les
Libanais n'avaient pas envie d'annoncer ça. Pour la première fois depuis
l'indépendance en 1943, Beyrouth accueillait un sommet important", a
confié une source proche du gouvernement Libanais, sous réserve de l'anonymat.
pm/pad
Vers un report du sommet de la francophonie
(sources diplomatiques)
PARIS, 5 oct (AFP) - Le sommet
de la francophonie, prévu fin octobre à Beyrouth, devrait être repoussé,
vraisemblalement jusqu'en septembre 2002, ont indiqué vendredi des sources
diplomatiques libanaises et françaises. Dans l'entourage du secrétaire
général de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), M.
Boutros Boutros-Ghali, on précise vendredi matin qu'une décision sur
le report ou le maintien du sommet sera annoncée par M. Boutros-Ghali,
en principe en début de semaine prochaine. Plusieurs raisons militent
en faveur de ce report, ont ajouté les sources diplomatiques: le bouleversement
du calendrier international à la suite des attentats du 11 septembre,
l'inquiétude d'une trop faible participation, et la sécurité, ont ajouté
ces mêmes sources. Mais même reporté, le sommet "devrait toujours se
tenir au Liban", a-t-on indiqué. "C'est au secrétariat de la francophonie,
qui se prononcera dans les prochains jours, de prendre une décision
sur son maintien ou non", a indiqué pour sa part jeudi soir le ministre
libanais de l'Information Ghazi Aridi qui a réitéré le souhait de son
pays de maintenir le sommet. "Le secrétaire général va consulter les
55 chefs d'Etat et de gouvernement de la francophonie ce vendredi et
durant le week-end et une décision devrait, normalement, être annonçée
en début de semaine. La décision sera prise sur la base de ce que diront
ces chefs d'Etat et de gouvernement", a déclaré vendredi matin un membre
du cabinet de M. Boutros-Ghali. Ce membre du cabinet de M. Boutros-Ghali
s'est refusé à parler de report. "Le report ou non du sommet sera décidé
après consultation de l'ensemble de la communauté francophone. Nous
avons bien entendu et bien compris les déclarations des dirigeants libanais",
a-t-il ajouté. Le sommet des chefs de gouvernement du Commonwealth,
prévu à Brisbane (Australie) du 6 au 9 octobre, a également été reporté.
Report du IXème Sommet de la Francophonie:
Le
Communiqué de Presse officiel de l'OIF.
L'Analyse du Report par l'Orient-le Jour du 9 Octobre
2001.
Le suspense – qui n’en était plus vraiment
un – a été enfin levé. C’est sur un ton solennel, qui se veut sans état
d’âme (ni liesse ni tristesse, comme il le fait remarquer) que le ministre
de la Culture Ghassan Salamé a lu le communiqué de Boutros-Ghali, annonçant
le report pour une période d’un an du neuvième sommet de la francophonie.
Mais son principal souci consistait à dissiper tout sentiment d’échec
chez les Libanais et sous son ton strictement professionnel, c’est un
message d’espoir qu’il a voulu adresser, le manque à gagner du Liban
dû au report du sommet devenant dans sa bouche «un bénéfice reporté».
La mise en scène est digne des grands jours : Ghassan Salamé entouré
de Ghassan Tuéni et des présidents de l’Ordre de la presse et du syndicat
rédacteurs MM. Baalbacki et Karam, l’heure est solennelle, l’annonce
aussi. Même si, dans un souci évident de dédramatiser la situation,
le ministre de la Culture commence par présenter un spectacle consacré
à Gibran Khalil Gibran, parrainé par la fondation Nadia Tuéni. Le message
est clair : le report du sommet ne sonne pas le glas de la francophonie
au Liban puisque les activités artistiques et autres se poursuivent,
en attendant le nouveau rendez-vous à l’automne 2002.
L’introduction culturelle achevée, Salamé se décide enfin à lire le
communiqué du secrétaire général de l’Organisation de la francophonie
Boutros-Ghali, dans lequel ce dernier, conformément au souhait émis
par les chefs d’État et de gouvernement membres de l’organisation, annonce
le report pour une période d’un an du sommet initialement prévu à la
fin du mois. Manque à gagner et bénéfice reporté Salamé s’empresse de
tirer trois conclusions : d’abord, le report n’est nullement dû au Liban
qui est tout à fait prêt à accueillir le sommet, deuxièmement, le neuvième
sommet de la francophonie se tiendra toujours à Beyrouth, mais avec
une année de retard et troisièmement, l’organisation demande au Liban
de continuer à animer durant toute cette période les manifestations
francophones autour du thème du dialogue des cultures. Et le ministre
énumère certaines activités prévues et maintenues malgré le report du
sommet, notamment le cirque, la semaine gastronomique, la semaine Saint-Exupéry,
une exposition de peintures, la foire des BD, un spectacle de marionnettes,
etc. Le ministre affirme ensuite que les préparatifs n’ont pratiquement
rien coûté à l’État libanais, la formation des 300 volontaires destinés
à accueillir les différentes délégations étant un acquis pour le pays.
«L’investissement dans le capital humain n’est jamais perdu», ajoute
Salamé qui précise que l’aménagement d’un salon spécial VIP à l’AIB
peut être utilisé pour d’autres occasions. Quant au bâtiment édifié
spécialement pour le sommet, il est en location et en tout cas peut
servir pour d’autres cérémonies. Enfin, le Liban a reçu plusieurs dons
en équipements, notamment l’équivalent de 4 millions de dollars en provenance
du Canada, qui resteront au Liban et pourront servir au sommet arabe
qui doit se tenir en mars prochain. (S’il n’est pas reporté bien sûr,
mais il est encore trop tôt pour se prononcer).
En réponse à une question, le ministre refuse de reconnaître un certain
cafouillage dans l’annonce du report, affirmant que si, pour certains,
le report était acquis depuis quelque temps déjà, lui-même n’a rien
su avant dimanche. «Il fallait du temps au secrétaire général Boutros-Ghali
pour entreprendre les contacts nécessaires avec les chefs d’État et
de gouvernement afin de sonder leurs intentions». Du temps pour les
consultations Salamé nie avoir renvoyé l’équipe de bénévoles depuis
deux semaines. «Nous n’avons remercié personne, pour la bonne raison
qu’il nous fallait attendre les résultats des consultations du secrétaire
général. Et de toute façon, rien n’est perdu, puisque le sommet se tiendra
à l’automne prochain et qu’il n’y a aucune raison de croire que l’équipe
qui sera chargée de sa préparation sera modifiée». Même le ministre
? Salamé se contente de sourire, sans autre commentaire. Il refuse de
se lancer dans les racontars politiques sur un éventuel conflit entre
le président de la République et le président du Conseil au sujet de
l’annonce du report, avant que le vice-président du Conseil ne sauve
la situation en proposant de s’en remettre au secrétaire général de
l’organisation francophone, comme ce fut le cas dans l’annonce du report
de la réunion des pays du Commonwealth. Interrogé sur ces versions dont
la plupart des quotidiens se sont fait l’écho, Salamé réaffirme son
ignorance totale de ce genre de détails. Il n’en démord pas, le report
n’a rien à voir avec la situation particulière du Liban et si le sommet
devait se tenir ailleurs, selon lui, il aurait été également reporté,
car dans cette situation internationale trouble, les chefs d’État et
de gouvernement préfèrent ne pas trop s’éloigner de leurs pays respectifs.
Quant au Liban, même si la déception peut être justifiée, le rendez-vous
n’est que partie remise, et le manque à gagner n’est qu’un bénéfice
reporté. Aux hôteliers qui ont annoncé hier leur intention d’intenter
un procès au ministère pour lui réclamer des indemnités à cause du report,
Salamé répond qu’il ne peut pas les en empêcher, même si, à son avis,
ils n’ont pas raison. «D’autant que le ministère les a beaucoup aidés
et qu’il pourrait le faire encore, dans le cadre des préparatifs pour
le prochain sommet arabe». En guise de conclusion, Salamé cherche avant
tout à minimiser l’impact de l’annonce officielle du report, rappelant
que juste avant le 11 septembre, le Liban avait reçu 45 réponses écrites
de la part des 55 pays membres de l’organisation francophone, dont 34
confirmations au niveau des chefs d’État, alors qu’au sommet de Moncton,
il n’y en avait que 23. Mais ce sommet-là s’est tenu. «Le neuvième se
tiendra aussi. Rendez-vous l’an prochain».
* * * Le texte du message de Boutros-Ghali
Conformément au vœu des autorités libanaises, le secrétaire général
de l’Organisation internationale de la francophonie a procédé, ces derniers
jours, à une vaste consultation auprès des chefs d’État et de gouvernement
sur l’opportunité de tenir le sommet de la francophonie aux dates prévues
du 26 au 28 octobre 2001 à Beyrouth. Compte tenu de la situation internationale
qui a déjà entraîné une profonde modification du calendrier des grandes
conférences internationales, il ressort que les chefs d’État et de gouvernement
souhaitent ajourner d’une année le IXe sommet de la francophonie. La
francophonie, tout entière, veut exprimer, au Liban, sa gratitude pour
son engagement. Elle réaffirme aussi sa volonté de tenir ce sommet à
Beyrouth, à l’automne 2002, et continuera toute l’année à animer au
Liban les manifestations francophones prévues autour du thème du «Dialogue
des cultures». S.H.
* * * Deux années au lieu d’une…
Paris, d’Élie MASBOUNGI
«Le Liban bénéficera de deux années de la francophonie
au lieu d’une», a déclaré hier à Paris M. Boutros Boutros-Ghali, secrétaire
général de l’OIF, après avoir officiellement annoncé l’ajournement «à
l’automne 2002» du sommet de Beyrouth. Il a expliqué que l’année de
la francophonie, qui se limitait à 2001, s’étendrait à 2002 du fait
de l’ajournement, invitant les divers acteurs et partenaires de ce sommet
à rester mobilisés et à maintenir jusqu’à l’année prochaine l’ambiance
qui règne au Liban et dans le monde dans l’attente des assises francophones.
Sur un ton qu’il a voulu rassurant, M. Boutros-Ghali a affirmé par ailleurs,
dans une déclaration exclusive à L’Orient-Le Jour, qu’il avait contacté
«un à un» les chefs d’État de la communauté francophone non seulement
pour sonder leurs vues sur la tenue du sommet mais aussi pour obtenir
leur soutien au maintien de Beyrouth comme lieu de rencontre, dans un
an. Dans l’après-midi d’hier, le secrétaire général avait présidé une
réunion du Conseil de coopération dépendant de l’OIF pour faire le point
de la situation. Il a déclaré à ce sujet que les diverses manifestations
prévues dans le cadre du sommet, à part le sommet lui-même et les rencontres
officielles, seraient maintenues aux mêmes dates ou réechelonnées sur
un an. Il a même souhaité que les manifestations ne faisant pas partie
du calendrier officiel du sommet soient maintenues. Il parlait de diverses
rencontres n’ayant pas obtenu l’aval des instances officielles de la
francophonie mais qui devaient se tenir en amont de la rencontre de
Beyrouth. «J’encourage vivement ces rencontres et souhaite qu’elles
se tiennent quand même», a dit le secrétaire général de l’OIT qui a
ajouté qu’il comprenait parfaitement la déception de certains opérateurs
ayant investi dans les préparatifs de la rencontre des chefs d’État
francophones en terre libanaise. Prié de dire s’il y aurait des compensations
pour ceux-ci, M. Boutros Boutros-Ghali a simplement conseillé à ceux-ci
de s’adapter à la situation nouvelle causée par l’ajournement du sommet
les invitant à faire preuve d’ingéniosité et de patience pour assurer
dans un an les prestations et services qu’ils comptaient dispenser en
ce mois d’octobre.
La
Logistique du Sommet:
grâce à un reportage de la Revue du Liban, prenez
conscience de l'énorme travail qui a été nécéssaire
d'effectuer pour optimiser les chances de succès total de ce
rendez-vous capital pour l'image internationale du pays.
Vous y découvrirez par exemple le BIEL,
Beirut International Exhibition and Leisure Center qui doit accueillir
la plupart des rencontres et conférences
Dans la logique du Sommet précédent,
brillamment organisé par les Acadiens à Moncton au Nouveau-Brunswick-Canada-,
N'hésitez pas à consulter
dès maintenant sur le Net, le site
officiel de l' Organisation
du prochain Sommet au Liban.
Nous
saluons ici l'impulsion et la détermination de Mr Ghassan Salamé
et le travail particulièrement efficace de toute l'équipe
du Ministère de la Culture et de son service de la communication
en particulier, pour la qualité générale de la
tâche déjà accomplie dans des délais très
brefs.
Tout est prêt au Liban depuis longtemps
pour accueillir le sommet aux dates prévues dans les meilleures
conditions de sécurité.Les évènements internationaux
ont perturbé le calendrier, mais quoiqu'il arrive, tout augure
d'un sommet réussi à la hauteur des espérances
des plus exigeants et la plupart des manifestations culturelles d'accompagnement
se dérouleront normalement avec un nouveau programme à
concevoir.
Pour mémoire, nous vous proposons de faire une
escale dans le temps à travers une synthèse du
SOMMET
de MONCTON 1999 , parue dans
la Revue du Liban à l'issue de ses travaux.