1er Février 2007- L'ancien président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), Dominique Baudis, a été élu jeudi 1er février, président de l'Institut du Monde Arabe (IMA). A 59 ans, il succède pour un mandat de trois ans à Yves Guéna, 84 ans. Il a été élu par le conseil d'administration de l'IMA, composé de six membres arabes désignés par un Haut Conseil représentant les 22 Etats de la Ligue arabe, et de six membres désignés par l'Etat français.

Homme politique, journaliste
Homme politique engagé dans la famille centriste, il a dirigé pendant 18 ans la mairie de Toulouse, succédant en 1983 à son père Pierre. Dominique Baudis a également été journaliste, débutant comme correspondant de TF1 (alors chaîne publique) au Proche-Orient de 1974 à 1976 avant d'en présenter le journal télévisé de 1978 à 1980, puis celui de FR3 jusqu'en 1982.
Dominique Baudis a présidé le CSA de 2001 à janvier dernier. Son prédécesseur Yves Guéna, président de l'IMA depuis 2004, avait annoncé son intention de quitter ses fonctions lors d'un conseil d'administration le 16 janvier.

Déficit chronique de l'Institut
Le nouveau président, connaisseur du monde arabe sur lequel il a écrit plusieurs ouvrages (La Passion des chrétiens du Liban, en 1978, La Mort en keffieh, en 1980, Raymond d’Orient en 1999), devra s’attaquer prioritairement aux finances de l’institution, en déficit chronique.
L’IMA, qui emploie 150 salariés et bénéficie d’un budget (2006) de 23 millions d’euros, est financé en principe à 60% par la France, qui verse via le quai d’Orsay quelque 9 M EUR par an, et à 40% par les 22 États de la Ligue arabe.
Les contributions de certains pays arabes se montrant en effet irrégulières voire absentes, une solution de remplacement a été mise en place en 1996, avec la constitution d’un fonds de dotation censé rapporter des produits financiers.
Ce fonds, qui devait recueillir les arriérés de paiement, n’avait engrangé fin 2006 que 39 M EUR sur les 75 escomptés, des négociations étant notamment en cours avec l’Irak et
la Libye.

Créé en 1980 mais ouvert au public fin 1987, l'IMA, bâtiment ultra-moderne d'aluminium et de verre conçu par Jean Nouvel, est la vitrine du monde arabe à Paris, fondé avec l'objectif de jeter un "pont culturel" entre la France et les pays arabes.

>> La biographie de Mr Baudis

Présentation de l'AULUF
Association des Universitaires Libanais
diplômés des Universités Françaises
Association loi 1901, déclarée à la Préfecture de Paris sous le n°91/3183, journal officiel du 16/10/1991 Siège : 3, rue Washington 75008 Paris Tel : 0142890120 Fax : 0142890130 e-mail : auluf@hotmail.com

Les statuts de l'Association Loi de 1901
1- Il est formé une association dite: "Association des Universitaires Libanais diplômés des universités françaises". Son siège est situé à Paris, 144, avenue Malakoff dans le 16éme arrondissement.
2- L'Association a pour but de développer la solidarité et les échanges entre les universitaires libanais francophones par l'organisation d'activités culturelles et sociales, la publication de documents visant à apporter une meilleure information sur le Liban et les pays francophones.
3- Les moyens d'actions de l'Association sont: la réalisation de publications, conférences ou manifestations relatives aux buts de l'Association; l'ouverture et la mise en place de souscriptions s'inscrivant dans le cadre de ses buts; l'organisation de rencontres et d'échanges culturels et artistiques.
4- L'Association se compose de membres fondateurs et titulaires qui doivent être agréés par le Conseil d'administration et qui versent, chaque année, une cotisation dont le montant est fixé par l'Assemblée Générale;
5- L'instance suprême de l'Association est l'Assemblée Générale qui se réunit au moins chaque année sur convocation du Conseil d'Administration.
6- Le Conseil d'Administration est composé de 15 membres élus tous les deux ans par l'Assemblée Générale. Les membres sortants sont rééligibles. Il se réunit deux fois par an, sur convocation du Président ainsi que sur décision du Bureau ou à la demande écrite du tiers de ses membres. Le Conseil d'Administration prend toutes décisions quant à l'action et l'organisation de l'Association dans le cadre des orientations définies par l'Assemblée Générale.
7- Le Bureau est composé de six membres élus tous les deux ans par le Conseil d'Administration dont un président, deux vice-présidents, un secrétaire général, un secrétaire général adjoint et un trésorier. Les membres sortants sont rééligibles. Le Bureau assure la direction de l'Association dans le respect des décisions du Conseil d'Administration. Il se réunit sur convocation du Président ou du Secrétaire général, au moins tous les deux mois.
8- Le Bureau délègue la gestion quotidienne de l'Association à un Comité exécutif qui comprend le Président, le Secrétaire Général et le Trésorier.
9- L'Association est représentée en justice et dans tous les actes de la vie civile par le Président, le Secrétaire Général ou le Trésorier. Le Président de l'Association jouit du plein exercice de ses droits civils.
10- Aux instances de l'Association, sauf mention contraire, les décisions sont prises à la majorité des votants, représentant au moins le quart des membres de ces instances.
11- Les adhérents qui ne se conforment pas aux objectifs de l'Association sont exclus par le Bureau; cette décision doit être ratifiée par le Conseil d'Administration. L'intéressé a le droit de venir exposer sa défense devant ces deux instances avant que toute décision ne soit prise à son encontre.
12- Les statuts ne peuvent être modifiés que par un vote à l'Assemblée Générale, à la majorité des votants, représentant au moins le tiers des adhérents. Si le quota n'est pas atteint, l'Assemblée Générale peut décider de consulter les adhérents par correspondance, le dépouillement du scrutin incombant au Bureau. La majorité simple est soumise aux mêmes conditions.
13- Peuvent adhérer à l'Association les Libanais titulaires de doctorats français dans toutes les disciplines, ainsi que les diplômés des grandes écoles françaises.

Le Professeur Courban, Coauteur du « Dictionnaire de la pensée médicale » est intervenu lors du colloque sur l'enjeu civilisationnel des relations entre la France et les pays arabes.

Antoine Courban, nommé membre du conseil du Centre Georges Canguilhem Le Pr Antoine Courban, professeur à la faculté de médecine de l’Université Saint-Joseph, a été nommé membre du conseil du Centre Georges Canguilhem de philosophie et histoire des sciences au sein de l’Institut de la pensée contemporaine (IPC), au cours de la réunion qu’a tenue le centre le 19 janvier 2004 sur le campus de Jussieu, Université Paris VII – Denis Diderot. Le conseil du Centre Georges Canguilhem regroupe vingt-deux membres français et 12 étrangers qui ont été co-optés eu égard à la qualité de leurs écrits et de leurs travaux. Créé le 21 mars 2002, l’Institut de la pensée contemporaine est une structure autonome au sein de Paris VII. Il regroupe plusieurs activités, notamment : – le Centre d’études du vivant, dirigé par Pierre Fédida, jusqu’à sa mort. Il a pour objet les problématiques socio-juridiques et anthropologiques des sciences du vivant ; – le Centre Roland Barthes, dirigé par Julia Kristeva, s’occupe de la théorie des textes et des images en rapport avec les sciences humaines ; – l’Institut Marcel Granet, qui a pour objet les rapports de l’orientalisme et des sciences humaines ainsi que des problématiques interculturelles ; – le Centre Georges Canguilhem de philosophie et histoire des sciences que dirige Dominique Lecourt, assisté par un grand nombre d’hommes de science et de culture. Au cours de sa présence à Paris, le Pr Antoine Courban a donné une conférence à l’École pratique des hautes études sur « La dimension sociale de la maladie au travers de la vision théorique du corps ». Le Pr Antoine Courban, chirurgien et épistémologue, est également coauteur du Dictionnaire de la pensée médicale (PUF, 2004). Alliant l’esprit scientifique le plus rigoureux à l’humanisme le plus ouvert et le plus authentiquement articulé, ce nouveau dictionnaire de Dominique Lecourt et de ses collaborateurs fait résolument le choix de quelque chose d’oublié, à savoir l’apport considérable des médecins à la pensée universelle, donc à la culture humaine. Dominique Lecourt est philosophe, disciple de la grande tradition de l’école française d’épistémologie, professeur à l’Université Paris VII à Jussieu, directeur au centre de l’IPC, président du comité d’éthique de l’Institut de recherche pour le développement humain et secrétaire général de la Fondation Biovision. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont le tout dernier est une réflexion sur les biotechnologies, Humain post-humain. Le Dictionnaire de la pensée médicale est disponible en version de luxe, sous coffret, et en version de poche dans la collection Quadrige.

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