    
                  La France expose au Liban 
                  Le 
                  dossier de  
                    
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                  au coeur du centre ville de Beyrouth, 
                  rue Foch 
                   
                
                   
                     
                       
                          
                          Rendez-Vous...Rendez-vous...Rendez-vous... 
                          du 
                          17 au 20 juin 2004  
                          106 participants de divers secteurs au rendez-vous dans 
                          le 
                          Centre Ville de Beyrouth, rue Foch: « La France expose 
                          »,  
                          pour redonner aux Libanais le goût de ses produits 
                            
                          « 
                          La France expose »  
                            
                          Au fil de l'evènement... 
                        
                           
                             
                              Du 
                                17 au 20 juin, la rue Foch du Centre-ville a battu 
                                pavillon français avec imagination et chaleur. 
                                Bien que l'on ne dispose pour l'instant que de 
                                premières estimations, les exposants comme les 
                                organisateurs s'accordent à dire que cette première 
                                édition de «La France expose» est une belle réussite. 
                                Pendant quatre jours, le cœur de Beyrouth a bel 
                                et bien arboré le drapeau tricolore. Bleu, blanc 
                                et rouge ont flotté fièrement dans cette artère 
                                de Solidere, bloquée pour l'occasion à la circulation. 
                                Pas moins de cent six stands pour quelques soixante-dix 
                                compagnies françaises représentées ont vanté la 
                                qualité et la créativité tricolores à un public 
                                libanais nombreux et plutôt réceptif.  
                                On estime en effet, pour l'instant, que cette 
                                exposition a réuni les 100000 visiteurs espérés. 
                                 
                                  
                                 
                                Bilan en quelques chiffres 
                                Une étude effectuée sur 
                                les deux jours du week-end auprès de 100 visiteurs 
                                par l'agence Publicis.Graphics révèle que: 
                                 
                                * 5% des visiteurs ont entre 14 et 18 ans.  
                                * 6% des visiteurs ont entre 19 et 21 ans. 
                                * 22% des visiteurs ont entre 22 et 25 ans.  
                                * 28% des visiteurs ont entre 26 et 35 ans.  
                                * 18% des visiteurs ont entre 36 et 45 ans.  
                                * 21% des visiteurs ont plus de 46 ans.  
                                 
                                Ces différentes tranches 
                                d'âge ont également donné leur avis sur la manifestation 
                                (notes sur 10):  
                                * La moyenne des 14-18 ans est de 7,1/10.  
                                * La moyenne des 19-21 ans est de 8/10.  
                                * La moyenne des 22-25 ans est de 8,3/10. * La 
                                moyenne des 26-35 ans est de 7,5/10.  
                                * La moyenne des 36-45 ans est de 8/10.  
                                * La moyenne des plus de 46 ans est de 7,4/10. 
                                 
                                 
                                55% des visiteurs interrogés 
                                habitent Beyrouth,  
                                contre 45% venus du reste du Liban.  
                             | 
                           
                         
                        
                           
                             
                              Lancée 
                                en début d’année, l’initiative « La France expose 
                                » va se concrétiser, du 16 au 20 juin, à la rue 
                                Foch, au centre-ville. Au cours d’une conférence 
                                de presse tenue le 8 Juin au Centre culturel français, 
                                l’Ambassadeur de France au Liban, Philippe Lecourtier, 
                                a déclaré que « cette exposition veut donner du 
                                relief aux relations économiques entre la France 
                                et le Liban (...) à travers un événement original 
                                qui se tiendra dans le cadre symbolique et prestigieux 
                                de la rue Foch ». « Il 
                                s’agit de redonner le goût de la France, notamment 
                                aux jeunes générations, et ce en allant à la rencontre 
                                du Libanais de la rue », 
                                a ajouté M. Lecourtier (en photo, ci-dessous). 
                                  
                                 
                                >>> 
                                L'entretien accordé par l'Ambassadeur de 
                                France  
                                à la Revue du Liban à la veille 
                                de "La France expose". 
                                 
                                L’événement est organisé par Publicis Graphics, 
                                une société libanaise affiliée au groupe français 
                                Publicis au Moyen-Orient. Son PDG, Moustapha Assad, 
                                qui a présenté, supports visuels à l’appui, un 
                                aperçu de l’exposition, divisée en plusieurs stands, 
                                qui se transformeront en un échantillon d’une 
                                rue commerçante française. Ces stands seront investis 
                                par 106 participants représentant divers secteurs 
                                : l’agroalimentaire, les équipements de maison, 
                                l’automobile, les banques et les assurances, l’édition, 
                                le multimédia, les cosmétiques et les parfums, 
                                les télécoms, le transport, la mode, etc. M. Assad 
                                a précisé que la majorité des exposants sont des 
                                représentants de sociétés françaises au Liban, 
                                mais que plusieurs nouvelles entreprises profiteront 
                                de l’occasion pour faire leur entrée sur le marché 
                                libanais. Seront également au rendez-vous des 
                                délégations de la Chambre de commerce et d’industrie 
                                de Paris (CCIP), de la Chambre franco-libanaise, 
                                de la Chambre de commerce et d’industrie de Marseille-Provence 
                                (CCIMP) et de la Sopexa (Société pour la promotion 
                                des exportations agroalimentaires). 
                                « Grâce à cette exposition, où l’on trouvera tout 
                                type de produits, nous souhaitons faire sortir 
                                la France de cette image de luxe et de produits 
                                inaccessibles », a affirmé le conseiller économique 
                                et commercial de l’ambassade, Patrick Manon, en 
                                marge du point de presse. La France est l’un des 
                                principaux partenaires du Liban, avec des exportations 
                                variant, selon les années, entre 600 et 800 millions 
                                d’euros. L’Hexagone détenait il y a cinq ans 
                                10 % du marché libanais contre 8 % aujourd’hui, 
                                notamment en raison de l’émergence de nouveaux 
                                concurrents commerciaux. Les ventes libanaises 
                                restent quant à elles modestes, avec 30 millions 
                                d’euros par an. Quant au chiffre d’affaires des 
                                entreprises françaises représentées au Liban, 
                                il s’élève à 900 millions d’euros par an. À la 
                                question de savoir si la hausse de l’euro affecte 
                                de manière ou d’une autre l’achat par les Libanais 
                                de produits français, l’ambassadeur a affirmé 
                                qu’il « n’y a pas eu de changement majeur depuis 
                                la hausse de la monnaie unique », reconnaissant 
                                toutefois que la zone euro pèse sur le consommateur 
                                libanais. « Mais dans l’autre sens, a-t-il précisé, 
                                les exportations vers l’Europe bénéficient actuellement 
                                d’une meilleure rémunération. » L’inauguration 
                                de « La France expose » aura lieu le 17 juin, 
                                à 19h, à la rue Foch, qui sera fermée à la circulation 
                                jusqu’au 20 juin. Plusieurs activités culturelles 
                                seront organisées parallèlement à l’exposition 
                                commerciale : une exposition de photographies 
                                sur Paris depuis l’année 1900, une exposition 
                                de peintures au Musée Sursock (l’Orient 
                                des Méditerranéens) du 17 Juin au 31 Juillet, 
                                un concert de l’Orchestre symphonique national, 
                                et une participation spéciale de l’Olympique de 
                                Marseille, entre autres; sans oublier, bien sûr, 
                                la fête de la musique, le 21 juin, qui clôturera 
                                en quelque sorte dans la continuité cette 
                                succession de manifestations. 
                             | 
                           
                         
                        
                        
                          
                           
                          A l'occasion de "La 
                          France Expose", la rue Foch, fermée à la circulation 
                          automobile, sera parée de tous les atours traditionnels 
                          d’une rue commerçante de Paris dans laquelle les quelque 
                          100.000 visiteurs attendus pourront, en toute quiétude, 
                          déambuler de boutique en boutique et apprécier les diverses 
                          animations qui s’y dérouleront quotidiennement.  
                        Une 
                          grande exposition pour promouvoir la présence économique 
                          française au Liban  
                        À l’initiative de l’ambassade 
                          de France, Publicis-Graphics Beyrouth, la filiale libanaise 
                          de Publicis, organise du 17 au 20 juin une manifestation 
                          baptisée « La France expose » pour promouvoir la présence 
                          économique et commerciale de la France au Liban.  
                           
                          « La présence économique française est certes significative, 
                          mais son image n’est pas à la hauteur de celle d’autres 
                          activités françaises, dans d’autres domaines, notamment 
                          culturels », dit Patrick Manon, conseiller économique 
                          et commercial de l’ambassade pour expliquer les motivations 
                          de l’événement. « Nous voulons donner un coup de projecteur 
                          sur les biens et les services français déjà présents 
                          au Liban et profiter également de l’occasion pour amener 
                          de nouvelles entreprises à s’intéresser au marché », 
                          ajoute le chef du Poste d’expansion économique. 
                           
                          Avec des ventes variant, selon les années, entre 600 
                          et 800 millions d’euros, la France est l’un des principaux 
                          partenaires commerciaux du Liban. « À la différence 
                          de ses principaux concurrents, l’appareil exportateur 
                          français est représenté de façon équilibrée sur le marché 
                          libanais », note Patrick Manon. Les biens de consommation 
                          comptent pour un tiers des ventes, le secteur agricole 
                          et agroalimentaire pour 20 %, les produits intermédiaires 
                          pour 16 %, les carburants pour 13 %, les biens d’équipement 
                          pour 9 % et les véhicules automobiles pour 6 %. Toutefois, 
                          malgré « l’ancienneté et la densité » des relations 
                          entre les deux pays, ces ventes sont globalement en 
                          baisse, lente, mais régulière, depuis un certain temps. 
                          La France détenait 10 % du marché libanais il y a quatre-cinq 
                          ans, contre 8 % aujourd’hui.  
                          Cette érosion s’explique par les incertitudes liées 
                          au contexte régional, par les difficultés économiques 
                          libanaises ainsi que par la montée en puissance de nouveaux 
                          concurrents commerciaux. « Les Libanais restent des 
                          acheteurs importants de produits français (avec une 
                          moyenne de dépenses de 150 à 200 euros par an chacun), 
                          mais les consommateurs se trouvent surtout parmi la 
                          population francophone », souligne Patrick Manon. L’un 
                          des objectifs de la manifestation est de présenter les 
                          produits français à d’autres franges de la population, 
                          telles que les jeunes « qui conservent dans leur esprit 
                          une image traditionnelle de la France ».  
                           
                          Plutôt que d’organiser un salon traditionnel de produits 
                          français, les services de l’ambassade ont préféré organiser 
                          une exposition différente qui touchera un large public. 
                          Le projet élaboré par la filiale du groupe Publicis 
                          consiste donc à aménager une centaine de stands dans 
                          la rue Foch (un nom tout à fait adéquat), au centre-ville. 
                          « Nous attendons 60 à 80 entreprises », précise Patrick 
                          Manon qui compte à la fois sur les agents importateurs 
                          de marques françaises au Liban et sur les entreprises 
                          françaises implantées dans le pays. Ces dernières sont 
                          une centaine environ. Elles emploient 3 000 personnes 
                          et réalisent un chiffre d’affaires d’environ un milliard 
                          de dollars. Contrairement à la dernière exposition de 
                          produits français organisée en 1996 et spécialisée dans 
                          les produits de luxe, la manifestation prévue en juin 
                          sera multisectorielle. Outre les stands d’expositions 
                          proprement dits, d’autres événements se tiendront dans 
                          les rues adjacentes à la rue Foch.  
                           
                          Enfin, pour ajouter une note festive, la manifestation 
                          laissera la place, en clôture, à la désormais traditionnelle 
                          Fête de la musique, le 21 Juin 2004.  
                          L'économie et la culture feront ainsi bon ménage 
                          dans un cadre populaire. 
                        
                           
                             
                               
                                   
                                  Forte présence 
                                  Marseillaise à la France Expose 
                                   
                                  Au 
                                  moment du lancement de la grande manifestation 
                                  destinée à la promotion de l'Image 
                                  des produits français à Beyrouth 
                                  entre le 17 et le 20 Juin au coeur du nouveau 
                                  Centre-Ville, Marseille et sa région 
                                  peuvent se réjouir de l' attention toute 
                                  particulière que les acteurs économiques 
                                  de la région ont témoigné 
                                  au Liban. 
                                  Ce ne sont en effet pas moins de quatre évènements 
                                  ou animations sur un ensemble de treize qui 
                                  concernent directement la métropole phocéenne: 
                                   
                                  * Le Bar de la Marine, 
                                  "un doux parfum de Provence 
                                  qui vous plongera dans l'univers ensoleillé 
                                  de Marseille, ville française emblématique 
                                  de la Méditerranée". 
                                  * 
                                  Le Poética au goût de Provence, 
                                  "un restaurant prestigieux du Centre Ville 
                                  de Beyrouth fait place au grand chef Jean-André 
                                  Charial, spécialiste de la haute gastronomie 
                                  provençale". 
                                  * L'Olympique de Marseille, 
                                   l'OM, exhibe un stnd à 
                                  l'image de l'équipe de football avec 
                                  une exposition de son matériel(maillots, 
                                  chaussures et équipement...) des vidéos 
                                  et diverses animations. 
                                   * 
                                  L'Orient des Méditerranéens, 
                                  Cette magnifique exposition qui fut tant appréciée 
                                  durant plusieirs mois au Chateau Borély 
                                  s'est embarquée pour le Musée 
                                  Sursock de Beyrouth ou plus de 60 toiles sont 
                                  exposées du 16 Juin au 31 JUILLET 2004. 
                                  Elle regroupe des Artistes espagnols, italiens, 
                                  français et provençaux des 19ème 
                                  et 20ème siècle autour du thème 
                                  orientaliste. 
                                  
                                   
                                  Ces 
                                  animations ont été possibles grâce 
                                  à une mobilisation remarquable de la 
                                  Chambre de Commerce de Marseille et de la Fondation 
                                  Regards de Provence qui, pour participer à 
                                  cet évènement initié par 
                                  l'Ambassade de France à Beyrouth et orchestrée 
                                  par l'Agence libanaise "Publicis", 
                                  furent approchées par deux"provençaux" 
                                  passionnés du Liban, Mlle Jenny Lafond, 
                                  journaliste au Quotidien Métro et Jean-Michel 
                                  Druart, éditeur de LibanVision. 
                                   
                                  On 
                                  ne peut que se réjouir de cette proximité 
                                  entre Marseille et Beyrouth qui s'inscrit dans 
                                  la coopération naturelle que la Méditerranée 
                                  et 
                                  qui semble prendre un souffle prometteur pour 
                                  les années à venir. 
                                  Il est encourageant de voir Marseille diversifier 
                                  son champ de coopération méditerranéenne 
                                  et pour reprendre un slogan cher à l'OM, 
                                  cela contribue au sentiment "Fiers d'être 
                                  Marseillais". 
                                  Certes, "toute la France Expose à 
                                  Beyrouth", surtout grâce à 
                                  la participation des agents locaux des grandes 
                                  marques présentes sur le marché 
                                  libanais, mais cette fois, la France méditerranéenne 
                                  a pu directement occuper une place de choix, 
                                  à sa juste dimension,  
                                  ce qui n'est pas toujours le cas dans un pays 
                                  ou la centralisation demeure tenace...Heureusement 
                                  les acteurs de la coppération décentralisée 
                                  se font de plus en plus présents. 
                                   
                                  Et si dans un proche avenir on assistait à 
                                  un évènement intitulé 
                                  "Le Liban Expose à Marseille"? 
                                  Compte tenu des rapports privilégiés 
                                  entre Marseillais et Beyrouthins observés 
                                  sur place, cela devrait vite passer du possible 
                                  au probable! 
                                   
                                   
                                  LBV , 17 Juin 2004 
                                   
                                 
                             | 
                           
                         
                          
                           
                          Revue 
                          de presse de l'évènement "La France 
                          expose" 
                          depuis son lancement officiel le 20 Janvier 2004  
                        
                           
                            |  
                               Ibrahim 
                                Eid: « "La France Expose"  
                                démarre sur les chapeaux de roue... »  
                                Coordinateur de l’événement "La 
                                France Expose" au sein de Publicis-graphics, 
                                Ibrahim Eid s’est étendu avec force détails sur 
                                les derniers développements d’une manifestation 
                                qui s’annonce unique en son genre, tant par son 
                                originalité que par la diversité de ses participants. 
                                Cinq partenaires officiels « Nous avons déjà reçu 
                                une confirmation de partenariat de la part de 
                                cinq grandes entreprises françaises, a savoir 
                                : L’Oréal - Paris, AXA (Moyen Orient), Renault, 
                                Christian Dior, S.T. Dupont - Paris. » Ibrahim 
                                Eid s’est déclaré satisfait de la réaction du 
                                marché libanais qu’il qualifie de « très positive 
                                ». En effet, tous « les grands noms de la distribution 
                                française au Liban et agents de marques françaises 
                                reconnues ont manifesté un grand intérêt pour 
                                la manifestation. Une majeure partie a déjà définitivement 
                                adhéré au projet. » 
                                 
                                La Mission Economique: une diffusion de l’événement 
                                à l’échelle de La France «La Mission Economique 
                                de l’Ambassade de France au Liban a effectué et 
                                poursuit ses contacts avec le support du DREE 
                                (Département des Relations Economiques Extérieur) 
                                pour informer les Chambres de Commerces en France 
                                et autres organismes régionaux de la tenue de 
                                l’événement afin que l’information soit rediffusée 
                                aux instances concernées dans tous les départements 
                                français». Les réactions n’ont pas tardé à retomber, 
                                plus particulièrement du côté du Sud de la France, 
                                région plus sensibilisée sans aucun doute par 
                                sa proximité avec le bassin méditerranéen. «Egalement, 
                                pour les entreprises françaises qui n’ont pas 
                                encore de filiale au Liban et souhaiteraient participer 
                                à l’événement, un organisme d’exportation français 
                                a prévu à cet effet la possibilité d’offrir un 
                                service exposition clef en main. Une infrastructure 
                                a été mise en place pour faciliter, et même se 
                                substituer, à l’exposant qui n’aura qu’à prendre 
                                possession de son stand à son arrivée. Des promotrices 
                                engagées pour l’occasion feront partie, ainsi 
                                que le transport, le logement etc…d ‘un service 
                                complet proposé a ceux qui voudraient faire valoir 
                                une image de marque encore peu connue sur le marché 
                                libanais et saisir l’opportunité d’une expansion 
                                régionale qu’offre La France Expose.» 
                                100.000 visiteurs au rendez-vous 
                                «La France Expose met, avant tout, en exergue 
                                l’importance et la valeur de la présence commerciale 
                                française au liban. Elle permettra de mesurer 
                                ses retombées auprès de la population libanaise 
                                sensibilisée par une campagne nationale d’envergure, 
                                mais aussi auprès de la presse, avant, pendant 
                                et après la tenue d’une manifestation qui attirera 
                                environ 100.000 visiteurs qui seront séduit par 
                                une promesse française commerciale mais aussi 
                                événementielle, culturelle et artistique»  
                               
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                  Comment participer à 
                  la France expose? 
                   
                  Les formules de participation sont multiples, 
                  allant de la location d’une centaine d’espaces d’exposition 
                  modulables répartis tout le long de la rue Foch, au partenariat 
                  officiel de la manifestation en passant par le financement d’événements 
                  ou d’opérations d’animation spécifiques.  
                  Telécharger 
                  la Demande d'Inscription et le Réglement de Participation 
                  à "la France expose" 
                  à Beyrouth 
                Pour tout renseignement complémentaire,  
                  contacter Mr Ibrahim Eid et/ou Mr Georges Bawab  
                  à l'agence Publicis-Graphics, immeuble Saab,  
                  Quartier Concorde Galleria / Hôtel Bristol, Beyrouth 
                  Tel 00 961 1 354111, Fax: 00 961 1 340921 
                   
                    
                   
                 
                 
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                  Regards sur l'agence Publicis-Graphics 
                    
                  Créée 
                  en 1999 en partenariat avec le groupe Publicis, l'agence Publicis-Graphics 
                  s'est rapidement imposée non seulement au Liban mais 
                  aussi dans l'aire régionale du Proche-Orient ou elle 
                  est souvent considérée comme le troisième 
                  acteur.  
                  Ses dirigeants se targuent d'ailleurs d'avoir particulièrement 
                  bien résisté à la morosité du secteur 
                  publicitaire en 2002 et 2004 et envisagent même un sérieux 
                  rebond de l'activité pour l'année 2004. L'organisation 
                  d'une manifestation d'envergure telle que "La France Expose" 
                  témoigne de la confiance, du dynamisme et du rôle 
                  de premier plan que doit représenter une grande agence 
                  de communication dans l'évolution des relations franco-libanaises. 
                  Sans doute le profil de Publicis-Graphics la prédestinait-il 
                  à naturellement assumer ce rôle. 
                  Le 
                  site de Publicis-Graphics  
                  Moyen Orient 
                 
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                        La 
                          France expose: 
                          ce qu'en pensent certaines 
                          personnalités 
                        Monsieur Roger Ourset,  
                          Directeur Général 
                          de l’ESA 
                            
                           
                          La France Expose est une excellente initiative 
                          qui est à la fois très française dans son principe, 
                          à savoir faire de l’animation de rue-caractéristique 
                          de la vie urbaine en France- et dans le fait de montrer 
                          au grand public libanais l’importance et la diversité 
                          de l’offre française. Que ce soit en matière de services, 
                          d’économie ou d’industrie, elle permet de mieux connaître 
                          les multiples produits présents dans leur diversité, 
                          notamment les grandes entreprises françaises qui sont 
                          devenus des groupes mondiaux de plus en plus compétitifs 
                          comme Air France, le Club Med, les compagnies d’assurance, 
                          les banques.. Il est important de souligner que la France 
                          est un pays industriel et non pas un pays folklorique 
                          comme d’aucuns le qualifieraient.. La France Expose, 
                          c’est aussi faire vivre une rue libanaise au rythme 
                          de la vie française d’aujourd’hui. 
                           
                            
                        Monsieur Roger Nasnas, 
                          Président du 
                          Conseil Economique et Social 
                            
                          La France Expose est une excellente initiative 
                          qui renforcera, sans aucun doute, les relations séculaires 
                          franco-libanaises. Elle permettra au grand public de 
                          mieux connaître les produits français et aux entreprises 
                          françaises et libanaises de toutes tailles (PME, PMI), 
                          de se rapprocher dans un contexte de partenariat dans 
                          cette région du monde.  
                           
                           
                        
                           
                             
                              
                                Séminaire économique 
                                  sur le Liban, le 23 Mars à Paris:  
                                  Le Liban, un marché privilégié 
                                  à redécouvrir  
                                  Les relations économiques, commerciales 
                                  et financières franco-libanaises, traditionnellement 
                                  denses, se sont renforcées depuis la fin de 
                                  la guerre civile pour faire aujourd’hui du Liban 
                                  et de la France des partenaires privilégiés. 
                                  Le Liban, pays ouvert, francophone et francophile, 
                                  est doté d’opérateurs économiques privés dynamiques 
                                  et solvables. Il offre, en dépit d’une situation 
                                  dégradée de ses finances publiques, un potentiel 
                                  de développement supérieur à la taille de son 
                                  marché. Les échanges commerciaux bilatéraux 
                                  se caractérisent par leur ancienneté et leur 
                                  diversité, mais aussi par leur stagnation. La 
                                  reprise attendue de l’économie libanaise en 
                                  2004 (2,5 à 3% de croissance) devrait inciter 
                                  les sociétés françaises à retrouver et à redécouvrir 
                                  le marché libanais, toujours bien disposé à 
                                  leur égard, et stimulé en permanence par une 
                                  consommation privée supérieure à la production 
                                  intérieure, alimentée par des circuits de distribution 
                                  en phase avancée de modernisation.  
                                  Au cours de ce séminaire, animé par Patrick 
                                  Manon, Chef de la Mission économique, un responsable 
                                  libanais du ministère de l’Economie et du Commerce 
                                  dressera un panorama du développement économique 
                                  du pays et de son intégration dans les échanges 
                                  internationaux. Des chefs d’entreprises françaises 
                                  implantées dans le pays et des opérateurs libanais 
                                  témoigneront de la réalité des affaires au pays 
                                  des Cèdres.  
                                  Contact : Danielle Bolton 
                                  – ( 01 40 73 32 33 –  
                                  E-mail : danielle.bolton@ubifrance.fr ou valerie.tordjman@ubifrance.fr 
                                   
                                  > Plus 
                                  de détails sur l'agenda de la réunion 
                                   
                                  qui se déroulera au 10, Avenue d'Iena 
                                  à partir de 9h30 
                                Les 
                                  Echos de cette réunion 
                                    
                                  Une place qui 
                                  bouge  
                                  Par Nicole Hamouche  
                                   
                                  Il semble que “l’immobilisme libanais” est seulement 
                                  étatique. Et encore ; là aussi on avance, bien 
                                  qu’au ralenti. Pour le reste, c’est toujours 
                                  une “place” intéressante pour les affaires. 
                                   
                                  Une place qui bouge, selon un séminaire organisé 
                                  récemment à Paris.* 
                                   
                                   
                                  Un nouvel éclairage.  
                                  Le choix de la date du séminaire n’est pas anodin 
                                  car, en dépit de la situation régionale, l’économie 
                                  libanaise pourrait bien repartir après 4 années 
                                  de stagnation. La croissance sera tirée principalement 
                                  par la construction, le tourisme, l’équipement 
                                  et les services, y compris les portuaires dans 
                                  le cadre du transit vers l’Irak. Clairement, 
                                  «il se passe des choses», dit Marco Fabien, 
                                  PDG de L’Oréal-Liban. L’opportunité du moment 
                                  est aussi jaugée à l’aune d’un environnement 
                                  macroéconomique en mouvance : en dehors de la 
                                  constante de l’endettement public, Paris II 
                                  a conduit à un afflux de capitaux et à une balance 
                                  des paiements excédentaire de 3 milliards $ 
                                  en 2003. En parallèle, les exportations ont 
                                  doublé en trois ans, traduisant peut-être aussi 
                                  les premiers fruits des efforts libanais pour 
                                  se conformer aux normes du commerce international. 
                                  Et même l’État semble afficher «une volonté 
                                  d’insertion dans le commerce mondial par la 
                                  définition d’accords spécifiques» comme le relève 
                                  Laurence Dubois-Destrizais, présidente du groupe 
                                  d’accession du Liban à l’OMC. L’objectif de 
                                  ce genre d’accords multilatéraux étant de garantir 
                                  le maximum de prévisibilité et de sécurité, 
                                  de favoriser par conséquence les échanges, et 
                                  un cadre plus adéquat aux opérateurs étrangers. 
                                  Ainsi, l’avantage comparatif du Liban serait 
                                  maintenu en cas d’adhésion à l’OMC, avec toutes 
                                  les réformes que cela implique, face par exemple 
                                  à un pays voisin dans la région, comme la Jordanie, 
                                  qui est déjà membre de l’organisation.  
                                Accession en 2005 ?  
                                  Alors que le 
                                  ministère de l’Économie, par la bouche de son 
                                  représentant au séminaire Joey Ghaleb, indique 
                                  qu’il s’attend à une accession en 2005, Laurence 
                                  Dubois-Destrizais semble plus sceptique : «Il 
                                  s’agit d’un processus bien plus long qu’on ne 
                                  le pense a priori – la Chine a mis 15 ans pour 
                                  y accéder». Et il s’agit d’une épreuve encore 
                                  plus dure pour le Liban, paradoxalement du fait 
                                  de sa tradition d’échanges, empreinte de pratiques 
                                  et de coutumes devenues peu conformes aux normes 
                                  actuelles. De l’avis de Mme Dubois-Destrizais, 
                                  l’offre du Liban peut être encore améliorée 
                                  : elle cite à titre d’exemple le domaine du 
                                  transport ou du maritime, où le Liban n’a rien 
                                  proposé de concret encore. Elle salue néanmoins 
                                  «le travail titanesque de mise à plat des lois 
                                  commerciales auquel s’est livré le Liban, en 
                                  deux ans». Une vingtaine de lois devraient être 
                                  adoptées avant l’entrée à l’OMC, notamment celles 
                                  concernant la propriété intellectuelle, l’antidumping, 
                                  la sécurité alimentaire, le système des agences 
                                  exclusives, les investissements et les obstacles 
                                  non commerciaux aux échanges. Le calendrier 
                                  électoral libanais apparaît évidemment comme 
                                  un obstacle au calendrier législatif. À ce propos, 
                                  la présidente du groupe s’est déplacée jusqu’à 
                                  Beyrouth pour donner un coup de fouet au processus 
                                  qui semblait être relégué à la case “non prioritaire”. 
                                  Elle est revenue de ce voyage en ayant décroché 
                                  l’accord du gouvernement sur un objectif de 
                                  sortir au moins deux ou trois lois d’ici à l’été, 
                                  sachant qu’un certain nombre de ces lois sont 
                                  importantes pour les Libanais eux-mêmes, comme 
                                  celles sur la sécurité alimentaire ou sur la 
                                  concurrence.  
                                Avantage 
                                  des PME  
                                  Aux côtés de ces groupes industriels, le dynamisme 
                                  libanais semble avoir séduit un nouveau type 
                                  d’acteurs : ainsi, on assiste à des délocalisations 
                                  dans le domaine des nouvelles technologies et 
                                  de l’ingénierie. Le Liban constitue un sérieux 
                                  débouché pour la gestion de projets pour le 
                                  compte, par exemple, de grandes sociétés informatiques 
                                  qui pourraient abaisser ainsi leurs coûts. De 
                                  même, des PME dans le domaine médical de la 
                                  région de Montpellier se sont implantées à Beyrouth 
                                  en tant que base pour rayonner sur la région. 
                                  À ce titre, Luc Boyer, responsable géographique 
                                  du Proche-Orient à la DREE (direction des relations 
                                  économiques extérieures) du ministère de l’Économie 
                                  et des Finances, fait remarquer qu’une implantation 
                                  à Dubaï par exemple serait non seulement plus 
                                  onéreuse mais également moins valorisante, dans 
                                  ce sens qu’une entreprise française, et a fortiori 
                                  une PME y sera traitée comme un «petit acteur», 
                                  alors qu’à Beyrouth elle est plutôt sûre de 
                                  l’attention qu’elle recevra. «Plus on est petit, 
                                  plus on a intérêt à aller à Beyrouth», souligne 
                                  Boyer. Il donne l’exemple d’une PME belge d’éclairage 
                                  urbain qui s’est chargée de l’éclairage de La 
                                  Mecque à partir de Beyrouth et indique au passage 
                                  que «le business, que ce soit en Arabie ou aux 
                                  Émirats, est tenu par les Libanais eux-mêmes». 
                                  Un bémol cependant : le partenaire de Dubaï, 
                                  par exemple, a l’avantage d’être très solide 
                                  financièrement et de pouvoir coinvestir avec 
                                  une entreprise française ; c’est le cas de Carrefour 
                                  qui se développe dans la région sur la base 
                                  d’une alliance avec un groupe émirien. Cette 
                                  vision s’oppose cependant quelque peu à celle 
                                  d’autres, plus mitigée. Par exemple, ceux qui 
                                  traitent avec le secteur public soulèvent le 
                                  problème de la sécurité des paiements. «Aujourd’hui 
                                  personne ne se porte garant de l’État libanais», 
                                  dit un représentant d’une entreprise ayant eu 
                                  un contrat public, vu le manque de prévisibilité 
                                  sur les conséquences financières de l’endettement 
                                  public. À cela, Patrick Manon, conseiller économique 
                                  près l’ambassade de France, répond que la demande 
                                  de garantie est théorique et que dans la pratique 
                                  l’État libanais a toujours honoré ses engagements. 
                                  Cependant, Alain Lemaire, conseiller en affaires 
                                  internationales de l’industrie pharmaceutique 
                                  française, fait, lui, état de ses inquiétudes 
                                  face au développement de la contrefaçon. Pour 
                                  parer à ce type de problèmes, Laurence Dubois-Destrizais 
                                  indique que l’on peut obtenir d’un État dans 
                                  le cadre de l’adhésion à l’OMC des engagements 
                                  spécifiques qui vont au-delà des engagements 
                                  généraux, communs aux autres pays. Le Liban 
                                  pourrait ainsi être amené à respecter certains 
                                  engagements dans l’industrie pharmaceutique, 
                                  cruciaux pour l’Union européenne, la Suisse 
                                  et les États-Unis.  
                                Suite >>>> 
                               
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                        Monsieur Marco Fabien,  
                          Conseiller Du 
                          Commerce Extérieur  
                            
                          « La France Expose est une excellente 
                          initiative à plus d’un titre: elle répond tout d’abord 
                          au besoin pour les produits français, déjà connus appréciés 
                          et valorisés des consommateurs libanais de s’adresser 
                          aussi à d’autres générations. Ceci nécessite un travail 
                          permanent. Egalement et surtout au niveau du marché 
                          de la parfumerie dans lequel la France se distingue 
                          par une excellente image de technicité et de mode. C’est 
                          un marché qu’il faut nourrir continuellement, à savoir 
                          expliquer, communiquer et présenter nos produits. Il 
                          s’agit de ne pas rester sur une image traditionnelle 
                          et passéiste, mais montrer la modernité et la scientifique 
                          des produits français. Cette manifestation est une occasion 
                          inestimable d’aller à la rencontre des Libanais toutes 
                          générations confondues… »  
                          
                          Liste des participants 
                         
                        A peine un mois après la présentation 
                          de la manifestation "La France Expose", 
                          près de 20 entreprises ou institutions ont déjà 
                          confirmé leur participation. 
                          Elles ont déjà reservé un peu plus 
                          de 25% de l'espace disponible. A la fin du mois de Mars, 
                          le seuil des 50% était franchi. 
                           
                         
                        Début Mars 2004, on connaissait déjà 
                          les grands partenaires de l'opération: 
                           
                          AXA Middle East, L'Oréal 
                          Paris, Renault, 
                          ST Dupont et Christian Dior 
                        
                           
                             
                               
                                La Chambre de Commerce 
                                  franco-libanaise multiplie les efforts pour 
                                  promouvoir les exportations  
                                  Présentation d’un film sur les relations économiques 
                                  entre la France et le Liban:  
                                Beyrouth, Mars 2004- La Chambre 
                                  de commerce franco-libanaise a présenté hier 
                                  à l’auditorium de l’École supérieure des affaires 
                                  le film qu’elle a réalisé sur « les relations 
                                  économiques franco-libanaises ». Ce film servira 
                                  d’outil promotionnel pour le lancement d’une 
                                  vaste campagne de communication autour des produits 
                                  libanais à travers huit grandes villes françaises, 
                                  qui sera organisée d’octobre 2004 à avril 2005, 
                                  a précisé le président de la CCFL, Jacques Saadé. 
                                  En prélude à ce « Tour de France », le film 
                                  sera présenté aux grands groupes de distribution 
                                  français. L’industrie agroalimentaire et la 
                                  production vinicole, qui ont déjà effectué une 
                                  percée sur le marché français, sont notamment 
                                  à l’honneur dans ce documentaire qui cherche 
                                  à présenter les produits libanais sous leur 
                                  meilleur jour. Cette initiative fera suite à 
                                  l’effort tout particulier prévu cette année 
                                  par la France pour « donner un coup d’accélérateur 
                                  » à ses échanges économiques avec le Liban, 
                                  qui « ne sont pas à la hauteur de la relation 
                                  qui lie les deux pays », selon les termes de 
                                  l’ambassadeur de France à Beyrouth, Philippe 
                                  Lecourtier, lors de la cérémonie de lancement 
                                  du film à l’Esa.  
                                   
                                  De fait, avec une part de marché de 8 % des 
                                  importations libanaises, la France se place 
                                  au 2e ou au 3e rang des fournisseurs du Liban 
                                  selon les années. Elles ont totalisé 582 millions 
                                  de dollars en 2003, contre 516 millions de dollars 
                                  en 2002, soit une hausse de 12 %, inférieure 
                                  à la hausse de l’euro par rapport au dollar, 
                                  qui a été de 25 % sur la période. Et, en sens 
                                  inverse, les exportations libanaises vers la 
                                  France se sont élevées à 23 millions de dollars, 
                                  contre 19 millions l’année précédente. « Un 
                                  montant anormalement faible, estime l’ambassadeur. 
                                  Nous travaillons à mieux faire connaître le 
                                  marché libanais aux entreprises françaises. 
                                  »  
                                  La filiale du groupe Publicis organise ainsi, 
                                  sous les auspices de l’ambassade de France, 
                                  une grande manifestation économique rue Foch, 
                                  au centre-ville, en juin prochain, baptisée 
                                  « La France expose ».  
                                   
                                  Le président de la Fédération libanaise des 
                                  Chambres de commerce, Adnane Kassar, a pour 
                                  sa part souhaité que les relations franco-libanaises 
                                  dépassent le simple cadre commercial pour développer 
                                  de véritables partenariats. « Les clichés ont 
                                  la vie dure, parce qu’ils ont souvent raison. 
                                  J’affirme sans aucun chauvinisme que les Libanais, 
                                  qu’ils soient entrepreneurs, cadres supérieurs 
                                  ou simples travailleurs, restent des partenaires 
                                  de choix pour les entreprises étrangères, en 
                                  particulier françaises, désirant s’implanter 
                                  dans la région. »  
                                  Outre le lancement du film sur les relations 
                                  économiques entre le Liban et la France, la 
                                  CCFL a un programme chargé au service des exportations 
                                  libanaises, précise Kinda Élias, la secrétaire 
                                  générale adjointe. Il s’agit notamment de participer 
                                  au lancement du vin Comte de M, chez Hédiard, 
                                  ou d’aider les jus de fruit K-Sun et les épices 
                                  Aoun à entrer sur le marché français.  
                                  À l’avenir, la CCFL souhaite également réaliser 
                                  une étude sur la création d’une chaîne du froid 
                                  au sein de l’aéroport international de Beyrouth, 
                                  afin de faciliter l’exportation de produits 
                                  frais vers l’Union européenne. 
                                   
                                  Sibylle RIZK - L'Orient Le Jour 
                               
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                        Compte rendu (suite) 
                           
                            
                           
                          Patrick Manon, chef de la mission économique 
                          française au Liban était venu de Beyrouth 
                          pour présenter le marché libanais aux 
                          entreprises et institutions françaises; C'est 
                          à son initiative que l'on doit aussi l'opération 
                          "La France Expose"en Juin 2004 
                        Consommation occidentalisée 
                          Au regard de la structure 
                          de dépense et du profil des consommateurs, le marché 
                          libanais, en dépit de sa taille, apparaît attractif 
                          si l’on sait l’approcher, comme en témoigne l’expérience 
                          d’hommes d’affaires ou de managers rencontrés au séminaire. 
                          Cela est dû en partie à la structure d’une consommation 
                          largement supérieure à la production intérieure du fait 
                          des transferts de la diaspora. D’où des importations 
                          qui s’élèvent à 7 milliards $. Qui sont constituées 
                          en majorité de biens de consommation et de véhicules 
                          plutôt que d’équipement. Beyrouth est en plus «la vitrine 
                          de la région ; là où on fait son commerce, où on achète, 
                          où on se rencontre» selon Marco Fabien, qui, à part 
                          sa fonction à la tête de L’Oréal-Liban, est le président 
                          de la section des Conseillers du commerce extérieur 
                          sur le Liban. Cette entité étant une référence utile 
                          pour les entreprises françaises qui explorent le marché 
                          libanais, leur permettant de recueillir des informations 
                          concrètes basées sur l’expérience de celles qui les 
                          ont précédées sur le terrain. Marco Fabien souligne 
                          que les pays d’Europe centrale avec des marchés de 10 
                          millions d’habitants sont moins rentables que le marché 
                          libanais bien que de taille plus importante. Par ailleurs, 
                          pour L’Oréal, le Liban et le Levant se caractérisent 
                          par des modes de consommation très européens distincts 
                          de ceux des pays du Golfe.  
                           
                          Ce n’est pas si compliqué 
                          Marco Fabien donne quelques conseils pour réussir 
                          une implantation directe au Liban : -trésorerie 
                          positive vu le coût du crédit local «extrêmement élevé», 
                          -taille critique «pour se faire respecter au niveau 
                          des délais de paiement»,  
                          -appui sur des équipes locales qui connaissent bien 
                          le tissu politique et social. 
                          -Il exhorte les entreprises étrangères à s’intégrer 
                          dans le tissu économique plutôt que de chercher à calquer 
                          des modèles occidentaux, et invite les managers à prendre 
                          contact avec les décideurs politiques et administratifs, 
                          qui peuvent s’avérer utiles pour faire avancer les choses 
                          plus rapidement.  
                          Aux opinions un peu critiques des Libanais qui déplorent 
                          la complexité et la lenteur du système, s’opposent les 
                          impressions françaises. Ainsi, pour le directeur général 
                          de L’Oréal, le marché ne semble pas compliqué : les 
                          circuits commerciaux y sont hétérogènes, il faut les 
                          comprendre certes, mais ils sont simples au demeurant. 
                          L’information commerciale et marketing est disponible 
                          : les principaux bureaux d’études reconnus tels que 
                          Téléperformance et Ipsos sont présents au Liban. Il 
                          remarque la disparition progressive de certains archaïsmes 
                          qui subsistaient encore au moment où il était arrivé 
                          à Beyrouth, il y a de cela quelques années déjà. Autre 
                          commentaire, Édouard Brousse, responsable de la zone 
                          Moyen-Orient chez PSA (Peugeot-Citroën), trouve que 
                          «le système bancaire fonctionne bien», ce qui a permis 
                          au constructeur de mettre au point des formules de financement 
                          flexibles autre que le crédit classique, similaires 
                          à celles proposées en France, comme la location-achat. 
                          À la question de l’impact de la parité euro/dollar, 
                          Brousse signale que nombre de véhicules exportés au 
                          Liban proviennent de facilités industrielles en Turquie. 
                          En plus, la gestion de la nouveauté, facteur majeur 
                          de pérennité au Liban, conjugué à un service local de 
                          qualité et cette «prime à la francité» accordée par 
                          le consommateur libanais, font que PSA tire bien son 
                          épingle du jeu.  
                           
                          Connexions familiales  
                          Il reste donc beaucoup à faire, mais il semblerait que 
                          la volonté y soit et des atouts, déjà bien connus, persistent 
                          : ainsi, Luc Boyer signale que ce n’est pas la sous-capacité 
                          portuaire d’Aqaba qui entrave la place de la Jordanie 
                          comme un tremplin pour l’Irak, mais aussi l’absence 
                          de “connexions familiales” jordaniennes. Il y oppose 
                          précisément le rôle des familles libanaises, qui détiennent 
                          l’information et savent repérer les besoins. «Ce n’est 
                          pas le même genre de business qui arrive via le Liban 
                          et les autres places» : plutôt que les grosses commandes 
                          américaines connues de tous, «le génie commercial libanais», 
                          selon l’expression de Boyer, permet aux entreprises 
                          françaises d’avoir accès à des demandes qui ne seraient 
                          pas perceptibles par ailleurs. Il s’agit du secret des 
                          “Échelles du Levant”, comme le dit Luc Boyer, reprenant 
                          la terminologie d’Amin Maalouf.  
                           
                          (*) Séminaire organisé en mars 2004 par Ubifrance 
                          (anciennement Centre français du commerce extérieur 
                          – CFCE).  
                       
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                  L’art de vivre français au rendez-vous 
                  de «La France Expose»  
                  
                
               
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