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Le Liban, future destination méditerranéenne à la mode?


L'impact des évènements du printemps libanais sur le tourisme au Liban:
Le mouvement des touristes vers le Liban a continué à accuser une baisse au cours du mois d’avril dernier. Le nombre des touristes a ainsi atteint 54788 contre 143 085 pour avril 2004, soit une baisse de 35,64%. Selon un rapport publié par le ministère du Tourisme, les touristes européens ont occupé la première position au cours du mois d’avril dernier, totalisant 20 190. Ils se sont répartis comme suit :
- le nombre de Français a été de 5 679, soit 28 % du total des touristes européens;
- les Allemands ont représenté 2 994, soit 15 % du total des touristes européens; - le nombre de britanniques s’est élevé à 2 439, soit 12 % du total des touristes européens.
Les touristes arabes ont occupé la deuxième position, totalisant 15289. Ils se sont répartis comme suit : - les Jordaniens, 4 141, soit 27% du total des touristes arabes ; - les Saoudiens, 3 493, soit 23% du total des touristes arabes; - les Koweïtiens, 14 % du total des touristes arabes.
Ce sont les Asiatiques qui ont occupé la troisième position avec 9 160 personnes.
Ils ont été suivis par les touristes en provenance du continent américain avec 6 735 personnes.
Les Libanais qui sont entrés par toutes les portes d’accès sur le territoire national ont totalisé 176 537
au cours du mois d'avril 2005.

Recul de 16,6 % de l’activité au premier semestre 2005
Au total, 422 401 touristes ont été accueillis au Liban sur les six premiers mois de cette année, contre 506 367 touristes fin juin 2004, selon les statistiques du ministère du Tourisme.
Ce chiffre est en baisse de 16,6 % par rapport à la période correspondante de 2004. Mais le recul est moins important qu’il ne l’était en mai, ce qui laisse espérer une légère reprise d’activité cet été. Fin mai, la baisse était en effet de 19,1 % en rythme annuel. Pour le seul mois de juin, 120 955 touristes ont été enregistrés, sans compter les ressortissants syriens ou des Libanais non résidents. Par comparaison, ils étaient 133 678 en juin 2004, ce qui représente une baisse de 9,25 %.
Au premier semestre, ce sont les touristes originaires du monde arabe qui ont été les plus nombreux à venir au Liban, avec une part de 32,1 % du total, ce qui représente 135 504 personnes. Les Européens occupent la seconde place, avec une part de 31,4%, soit 132 960 touristes.

Forte progression de la destination Liban en 2004: + 23%
94000 touristes français
sur un total de près de 1.300.000 touristes

Quel pays peut se prévaloir d'offrir une telle diversité d'activités concentrées sur une si petite superficie?
Vous cherchez un cadre balnéaire sur fond de montagnes ou la montagne sur fond marin, vous êtes un accroc des contrastes et de la vie branchée, de préférence nocturne? Pas de doute, le Liban est, à 4 petites heures d'avion de Paris comme des principales capitales européennes, la destination qu'il vous faut.
L'idée selon laquelle Beyrouth est une destination principalement prisée des seuls touristes arabes du golfe devient un faux-cliché: sur les dix premiers mois de 2004, ces derniers furent près de 500.000 contre près de 300.000 touristes venant d'Europe.
Certains tour-opérateurs commencent ainsi à proposer le Liban dans leur brochure ou via leur site-web.
C'est ainsi que Kuoni-France propose
depuis le mois de Novembre, via sa filiale de vente en ligne Partirdiscount.com, un séjour de type week-end prolongé 5jours/4 nuits à partir de 450 Euros (hors excursions et taxes d'aéroports) grâce à des tarifs aériens et des prestations hôtelières de qualité négociés sur place.
La politique initiée depuis 2002 (on se souvient notamment de la campagne d'affichage de l'Office du Tourisme du Liban à Paris) commencerait-elle à porter ses fruits? On peut le penser à en juger par l'intérêt désormais porté au Liban par de nombreux voyagistes et médias suite aux nombreux "éductours" ou voyages de presse dont Serge Akl a pris l'initiative.
En 2004, le nombre de touristes français au Liban sera ainsi passé de 76000 l'année précédente à près de 100.000!
Sans doute, ce seuil psychologique sera t-il aisément franchi en 2005 compte tenu de la dynamique désormais en cours mais aussi de l'appui du Ministère du tourisme libanais dont les déclarations récentes vont dans le sens d'une politique visant à organiser et mieux valoriser une offre de nature à répondre aux attentes de la clientèle européenne.
Encore faut-il que l'ensemble des acteurs du secteur prennent conscience que leur intérêt passe à long terme par cette diversification: il semble que cette fois, on puisse commencer à faire preuve d'un optimisme raisonnable...

Promotion PartirDiscount Hiver 2005


Vos Vacances au Moyen-Orient?
La Rue Monot devient piétonne...
Vie nocturne au Liban...
1,5 million de touristes attendus en 2004
Le Liban, pays refuge?
Le secteur du tourisme au Liban est historiquement un des plus florissants. Ce fut un des emblèmes de l'économie libanaise, générant un large surplus en devises, contribuant pour une grande part au PIB, occupant un large segment de population et connaissant une croissance annuelle élevée. Il a connu une époque d'or s'étendant sur pratiquement toute la période depuis la fin de la Première Guerre mondiale jusqu'en 1975. Aujourd'hui, la question se pose de savoir s'il va récupérer ce rôle phare, alors qu'on observe depuis 2001 une résurgence de son activité.
Dans cette présentation, il importe de faire la part du mythe et de la réalité pour redonner aux faits la place qui leur revient, et redonner au rêve toutes ses ambitions.
Le Liban, destination de votre prochain voyage?

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S'installer à Beyrouth?

Le Liban cherche à reéquilibrer les provenances de ses touristes:
Développer de nouveaux marchés et devenir une destination alléchante,
le nouveau défi du Liban
Cette année, touristes arabes et occidentaux se sont croisés sur les sites archéologiques, les plages, les musées, les villages et les routes. Il se sont aussi côtoyés dans les restaurants, les cafés trottoirs, les parcs aquatiques, les cinémas et les boutiques. Et pourtant, à chacun sa vision du tourisme. À chacun ses habitudes, ses horaires et sa conception des vacances et des loisirs. Les premiers, habitués du Liban, ont été attirés par ses montagnes, la douceur de son climat, mais aussi par un mode de vie plus libre et plus permissif. Les seconds, attirés par le soleil, la mer et les sites archéologiques, ont découvert, souvent pour la première fois, un pays qu’ils ont longtemps associé à la guerre et l’insécurité. Soucieux de satisfaire les uns comme les autres, les Libanais se sont mis en quatre pour contribuer à la réussite des vacances de leurs hôtes, quitte à s’adapter, l’espace d’une saison ou d’une fête religieuse, à des modes de vie différents, à des habitudes qui leur sont totalement étrangères. Les commerces, restaurants et cafés-trottoirs du centre-ville de Beyrouth et des stations estivales de Aley, Bhamdoun et Broummana, mais aussi ceux des grandes surfaces d’Achrafieh ou de Verdun, ont pris l’habitude d’ouvrir leurs portes jusqu’à des heures avancées de la nuit, lorsque les lieux sont branchés, pour répondre aux attentes d’une clientèle arabe noctambule. Les plages et nombre de parcs aquatiques, non seulement des zones à majorité musulmane, mais aussi des quartiers exclusivement chrétiens, n’ont pas hésité à permettre aux femmes arabes de se baigner tout habillées dans la mer ou dans les piscines, au risque de choquer la jeunesse locale, peu habituée à ces pratiques.
Fin octobre dernier, 1230937 touristes avaient déjà foulé le sol libanais, dépassant le chiffre global de l’année 2003, qui s’était élevé à 1150000 touristes. Les ressortissants du Golfe, fidèles et en augmentation constante, sont venus largement en tête en 2004, avec 490197 entrées, suivis des Européens, dont le nombre a sensiblement augmenté, avec 292681 entrées. Quant aux touristes d’Asie et d’Amérique, leur nombre s’est respectivement élevé à 147786 et 133607 visiteurs. Les fêtes du Fitr et de fin d’année aidant, le chiffre record de 1 400000 touristes, réalisé avant la guerre, en 1973, pourrait même être dépassé, malgré un mois d’octobre moins bon que prévu.
Face à ces chiffres prometteurs qui continuent de progresser régulièrement, le Liban doit désormais faire face à un double défi. Sa priorité est d’attirer un nombre encore plus important de touristes : non seulement en fidélisant la clientèle du Golfe, mais aussi en attirant une clientèle plus large et développant de nouveaux marchés arabes, (d’Égypte, de Jordanie, de Syrie, du Maghreb), d’Occident, d’Europe de l’Est ou même d’Extrême-Orient. Mais pour cela, le Liban doit devenir une destination concurrentielle alléchante. Cette initiative, si elle réussit, contribuerait au développement du tourisme interne et ferait profiter le pays dans son ensemble, ainsi que la totalité des secteurs, des revenus du tourisme : ce second défi auquel l’État aura à faire face est vital, car de lui dépend l’essor non seulement des régions touristiques, mais aussi des régions rurales du pays. Deux défis majeurs pour le Liban réputé pour être une destination chère et sélective, et encore absent des circuits touristiques internationaux. En effet, si le pays dans sa totalité se met à l’heure des touristes arabes du Golfe, multipliant d’une part les hôtels, bars et restaurants et d’autre part les boutiques et centres d’achats luxueux dont cette clientèle est friande, il ne semble s’intéresser que de très loin aux desiderata des touristes occidentaux, aux revenus nettement plus limités et qui recherchent des logements et des loisirs à leur portée, autrement dit des plages de sable publiques propres, des sites archéologiques bien entretenus, un environnement préservé et des structures d’accueil aussi confortables qu’abordables. Le ministère du Tourisme s’avoue conscient de ce problème majeur et s’est fixé comme objectif, pour l’année prochaine, d’élargir la cible qu’il entend viser dans ses campagnes d’information et de familiarisation, mais aussi de développer l’infrastructure du pays de manière à attirer et à satisfaire aussi le touriste de classe moyenne. Mais encore faudrait-il que l’État prenne conscience du rôle du tourisme dans le développement du pays et traite ce secteur comme une véritable industrie.
Pour les hôteliers et les restaurateurs, un travail énorme reste à accomplir Beyrouth reste favorite, mais les régions souffrent encore
L’année 2004 a été bonne dans son ensemble aussi bien pour le secteur de la restauration que celui de l’hôtellerie. Cependant, seules certaines régions du pays ont véritablement bénéficié de la manne touristique, à savoir Beyrouth, Aley et Bhamdoun. Alors que des lieux de villégiature, comme Broummana, sont en perte de vitesse et que Jounieh tente de se maintenir tant bien que mal, de nouvelles régions comme Batroun émergent et se distinguent par une vie de nuit qui attire aussi bien la jeunesse locale que les touristes. MM. Paul Ariss et Pierre Achkar, respectivement président du syndicat des restaurateurs et président du syndicat des hôteliers, dressent un état des lieux, tout en espérant que les choses s’amélioreront dans tout le pays. «L’année a été relativement bonne car le nombre d’entrées au Liban a augmenté», estime Paul Ariss. «Cependant, les seules régions qui travaillent vraiment sont celles fréquentées par les touristes», observe-t-il, précisant que Aley et Bhamdoun ont connu un véritable boom, de même que le centre-ville de Beyrouth et Achrafieh. Mais parallèlement, d’autres stations de villégiature comme Broummana attirent moins de touristes, et «la montagne dans son ensemble vit un véritable drame à cause de la cherté du prix de l’essence et de l’état des routes», déplore M. Ariss. « Si Jounieh se maintient, ce n’est déjà plus l’âge d’or », regrette-t-il. «Paradoxalement, la ville de Batroun se maintient très bien et attire autant la jeunesse locale que les touristes étrangers», note-t-il, précisant que ses restaurants, pubs et boîtes de nuit offrent un excellent rapport qualité prix. Le problème réside, d’après le président du syndicat des restaurateurs, dans le fait que le tourisme intérieur est encore très limité: «Les touristes se suffisent de la plage en été, et des restaurants bon marché en hiver», constate-t-il. Quant aux familles libanaises, elles ont perdu le pli d’aller passer l’été à la montagne, comme elles le faisaient dans le temps. «Par ailleurs, le Liban n’est pas encore présent sur les cartes touristiques étrangères alors que de nombreux touristes, notamment les Irakiens ou les femmes russes de moins de 40 ans, peinent à obtenir un visa d’entrée. De plus, la taxe d’entrée est jugée trop chère au gré des vacanciers de Syrie ou d’Égypte», estime-t-il. «Il y a encore trop de freins», déplore Paul Ariss, évoquant la cherté des prix de cette destination, mais aussi les lois touristiques, encore trop désuètes, et le manque de main-d’œuvre qualifiée dans les différents secteurs. «Il est grand temps pour le gouvernement de considérer le tourisme comme une industrie, et de réduire les charges et les taxes de ce secteur», conclut-il. Car ce n’est qu’au prix d’une baisse des prix que le Liban deviendra une destination concurrentielle. De son côté, le secteur hôtelier affiche un bilan positif de manière générale. «Mais certaines régions n’ont travaillé que durant les 4 mois de la saison touristique, estime Pierre Achkar. Quant aux 8 mois restants, ils sont généralement désastreux dans certaines régions, notamment celles de la montagne.» Et de constater que seuls les hôtels de Beyrouth travaillent toute l’année, bénéficiant du boom économique résultant du développement du tourisme médical ou de celui des affaires, de l’organisation de conférences et de foires. «En fait, Beyrouth est l’attraction principale des touristes, alors que les autres régions sont délaissées», déplore-t-il. «Ce n’est donc qu’à partir du moment où le Liban sera sur la carte touristique internationale que toutes les régions libanaises tireront bénéfice du tourisme», indique le président du syndicat des hôteliers, ajoutant que le gouvernement, malgré ses efforts, ne connaît pas la manière d’y arriver. Et d’ajouter que le touriste européen et notamment les personnes du troisième âge recherchant des environnements paisibles seraient susceptibles de contribuer à l’essor des villes et villages du pays. «Certes, un énorme travail a déjà été entrepris, mais il reste tellement à faire, estime-t-il, notamment au niveau des lois, des tarifs, de l’organisation d’événements ou de la compétence de la main-d’œuvre.» «Dans l’ensemble, les chiffres sont bons, constate Pierre Achkar. Mais la concurrence de pays arabes comme l’Égypte et Dubaï est rude.»
Améliorer encore les chiffres afin que le pays, dans sa totalité, vive des revenus du tourisme en redorant son image à l’étranger: le défi est de taille. «Mais encore faudrait-il, pour cela, que le Liban devienne un havre de paix et de stabilité», conclut M. Achkar, ajoutant qu’à chaque manifestation, le secteur est sur ses nerfs, redoutant des dérives et une mauvaise publicité pour le pays.
Des sondages d’opinion pour connaître les besoins et les observations des vacanciers

Cet été 2004, un millier de visiteurs ont dépensé 8 millions de dollars Un budget restreint. Des problèmes à la pelle. Mais un bilan positif qui va en s’améliorant. Car les touristes reviennent, non seulement les Arabes, mais aussi les Européens. La directrice générale du ministère du Tourisme, Nada Sardouk, dresse un bilan de l’année 2004, étude à l’appui, et prépare déjà l’année 2005 qu’elle espère encore meilleure. Multiplier les voyages de familiarisation des journalistes et tour-opérateurs étrangers vers le Liban, mais aussi bien connaître les besoins et les goûts des touristes sont des étapes essentielles dans le développement de cette industrie au Liban. À la condition que l’infrastructure suive, notamment l’aménagement de plages publiques, très prisées des Européens. Durant l’été 2004, huit millions de dollars ont été dépensés par un millier de touristes au Liban. Chaque touriste aurait donc dépensé 8 000 dollars en moyenne. Ce chiffre a été obtenu à partir d’un sondage d’opinion réalisé par le ministère du Tourisme, avec l’aide d’experts de l’Organisation mondiale du tourisme et en collaboration avec les étudiants de la faculté de tourisme de l’Université libanaise. Un sondage effectué sur 959 personnes (dont 181 Saoudiens, 107 Koweïtiens, 136 Français et 36 Allemands), qui se penche, et pour la première fois, sur le comportement des vacanciers au Liban, leurs dépenses, leurs modes de logement, leurs activités, la durée de leur séjour, mais aussi leurs appréciations sur la qualité des prestations offertes par le pays. Des chiffres que L’Orient-Le Jour publie en exclusivité, commentés par la directrice générale du ministère du Tourisme, Nada Sardouk. Des prix montrés du doigt Ils viennent en tête, non seulement par leur nombre, mais aussi par les dépenses qu’ils engagent dans le pays durant leur séjour : Saoudiens et Koweïtiens, représentant respectivement 13,5 et 10,5 % des touristes, et dépensent en moyenne 12 610 et 13 653 dollars par personne au Liban. Au total, 181 Saoudiens ont ainsi déboursé 2 282 454 dollars durant leur présence au Liban, alors que 107 Koweïtiens ont dépensé 1 460 887 dollars. Au hit-parade de ces dépenses, les investissements immobiliers et divers services touristiques (685 100 dollars pour les Saoudiens et 788 350 pour les Koweïtiens). Le shopping vient en seconde position (481 500 dollars pour les Saoudiens et 195 000 dollars pour les Koweïtiens), devançant largement les secteurs des loisirs, de la restauration, de l’hôtellerie et de la location de voitures. « Ces chiffres, explique Mme Sardouk, prouvent que la majorité des Saoudiens et Koweïtiens achète des logements au Liban et s’y installe durant ses multiples séjours. » Utilisant généralement l’avion comme moyen de transport, ils transportent aussi leurs voitures avec eux, évitant ainsi d’avoir à louer une voiture sur place, à se soucier du problème des transports publics ou à se déplacer en taxi. Leurs principales occupations durant leurs vacances sont le shopping, la visite de sites touristiques et les restaurants. Les Français ne sont pas en reste, mais leurs dépenses sont nettement inférieures à celles des touristes du Golfe : ainsi, 136 touristes français ont dépensé 683 299 dollars durant leur séjour au Liban, soit une moyenne de 5 000 dollars par personne. Le shopping est leur dépense principale, vu le taux de change qui leur est très favorable, mais contrairement aux touristes arabes, « ils n’investissent pas dans l’immobilier, mais logent dans des hôtels et goûtent aux spécialités culinaires dans les restaurants locaux », commente Nada Sardouk. Le reste de leurs dépenses est axé sur les transports publics, la location de voitures ainsi que les loisirs. Quant aux activités des touristes, cette étude a permis de démontrer qu’elles ont été centrées, dans leur ensemble, sur le shopping (60 % de l’échantillon), la visite de sites (59 %) et les plages (53 %). Les visites aux parents et amis, ainsi que les visites de musées sont citées par respectivement 38 % et 33 % de l’échantillon. Mais quel est le degré de satisfaction des touristes au Liban, concernant notamment les hôtels, les restaurants et les transports ? De manière générale, si les hôtels et les restaurants sont bien cotés au niveau de la propreté, de la sécurité et du confort, obtenant la mention « bon » et « excellent », la majorité des touristes estime que les prix pratiqués dans ces secteurs sont élevés ou que le rapport qualité prix n’est pas assez bon. Quant aux transports, s’ils sont en moyenne estimés « bons » par les vacanciers, ils sont jugés « moyens » par un grand nombre d’entre eux. « Nous en savons à présent davantage sur les touristes qui visitent le Liban, précise Mme Sardouk, notamment sur leurs dépenses, leurs besoins, leurs loisirs favoris ainsi que leur degré de satisfaction. Des informations précieuses qui permettent de déceler les failles, mais surtout de mieux répondre à ces besoins. »
Et d’ajouter que les sondages d’opinion seront désormais pratiqués de manière régulière, et notamment cet hiver, auprès des touristes européens.
Extraits d'un reportage d'Anne-Marie el-Hage paru dans L'Orient-Le Jour le 1er Décembre 2004

Menajet, compagnie libanaise low-cost
ou le voyage à l'état pur

Première compagnie libanaise à bas prix, Menajet a débuté ses opérations à la mi-Août 2004 à partir de l'Aéroport International de Beyrouth.
Sa flotte composée d'Aibus A 320 est immatriculée en France et garantit donc des conditions de sécurité et de maintenance exemplaires. Si ses premiers vols concernent surtout des destinations touristiques telles que la Turquie ou l'Egypte, Menajet entend au plus vite intensifier les dessertes européennes comme Paris/ Beauvais à des prix réellement imbattables.

...Quelques sites visités par LibanVision...

Le grand retour des touristes arabes
Après le 11 septembre 2001, Le Liban est devenu la destination favorite des touristes originaires des pays du Golfe. Avec une progression record, 2004 s’annonce une année fructueuse.
L’économie libanaise en crise avait bien besoin de cette bouffée d’oxygène.


Beyrouth, Août 2004- Centre-ville de Beyrouth, Bhamdoun, Aley, autant de lieux qui changent de physionomie et d’habitudes l’espace d’une saison touristique. Cette année, plus que les étés précédents, les rues des principales villes libanaises sont littéralement envahies par des limousines ou des 4x4 immatriculés dans un des pays du Golfe. La nuit, le célèbre centre «historique» fraîchement reconstruit de la capitale grouille d’une foule joyeuse. Les cafés trottoirs sont pleins à craquer d’hommes en disdashas blanches ou de femmes en abayas (longues robes traditionnelles arabes) ne laissant entrevoir que les yeux et plus rarement le nez et la bouche. Au cœur de la montagne, certaines localités voient leur population quadrupler en juillet et en août. C’est le cas de Bhamdoun et d’Aley, deux villes presque entièrement détruites pendant la longue guerre civile (1975-1990). Aujourd’hui, il ne reste plus aucune séquelle des durs affrontements. Les richissimes princes saoudiens et émirs koweïtiens, émiriens et qatariens, qui y possédaient des résidences avant la guerre ont reconstruit leurs magnifiques villas. De nouveaux venus les ont rejoints. Les hôtels cinq étoiles, les résidences meublées, les immenses centres commerciaux ont poussé comme des champignons. Les grandes boutiques et les célèbres restaurants de Beyrouth ont ouvert des succursales dans les deux villes. En été, la population de Bhamdoun passe de 25 000 à 100 000 personnes. Plus au nord, à Broumana, au cœur du pays chrétien, ce sont des membres de la famille royale saoudienne qui viennent profiter du doux climat. Parfois accompagnés d’une suite de plusieurs dizaines de personnes, ces princes louent hôtels et appartements à des prix exorbitants. A Beyrouth, tous les hôtels cinq étoiles affichent complets.
Une invasion bien vue
Cette «invasion» fait le bonheur de nombreux Libanais. Commerçants, hôteliers et restaurateurs attendent la venue de ces touristes fortunés qui font rouler la machine économique en y injectant des centaines de millions de dollars. Depuis 2000, l’augmentation du nombre de touristes est régulière. Elle était de 36% jusqu’en 2003 (45% pour les touristes en provenance des pays arabes). L’année dernière, le million de touristes a été dépassé pour la première fois depuis la fin de la guerre. En 2004, avec une augmentation de 50%, la progression est phénoménale. Le pays finira l’année avec 1,5 million de touristes, soit le tiers de sa population. 47% sont Saoudiens, 16% Koweïtiens, 13% Jordaniens, 12% Émiriens et Qatariens. Cette proportion peut paraître modeste comparé à la France qui accueille autant de touristes qu’elle a d’habitants, ou que Chypre qui reçoit sept fois plus de touristes que le nombre de sa population. Mais c’est sans compter le fait que le Liban attire des touristes «haut de gamme», qui dépensent en moyenne 1 600 dollars par individu et qui contribuent ainsi à améliorer la plupart des indicateurs économiques. Ces touristes arabes ne sont pas de simples consommateurs, ils sont surtout des investisseurs. Ils achètent souvent des appartements et des terrains. Ainsi en 2003, les acquisitions par des ressortissants des pays du Golfe de biens immobiliers ou fonciers ont fait un bond prodigieux de 127%. D’abord concentrés à Beyrouth et dans la montagne qui surplombe la capitale, ces achats se sont étendus à toutes les régions libanaises, du nord au sud. En été, le Liban devient presque une autre Arabie. Il entre en symbiose avec les pays du Golfe. La forte pénétration des médias libanais dans les pays arabes crée une relation affective qui dépasse celle de la simple destination touristique. Pour la majorité de ces touristes, le Liban est perçu comme une province de leurs pays. Ce boom touristique s’explique, bien sûr, par le retour de la paix et de la stabilité et le climat doux. Mais la raison principale reste le 11 septembre: les Arabes ne se sentent plus à l’aise en Occident et le Liban reste le seul pays qui peut leur offrir une partie des sensations qu’ils recherchaient à Paris, Londres ou New York. L’instabilité en Irak et en Arabie Saoudite est aussi un facteur qui joue en faveur du Liban. De plus, l’obstacle de la langue n’existant pas, les touristes arabes s’y sentent presque chez eux. Malgré cette remarquable progression, le tourisme ne constitue que 9% du PIB contre 22% en 1975. Mais l’apport en argent frais de ces touristes permet à l’économie libanaise, plombée par une dette publique de 35 milliards de dollars, de continuer à fonctionner. Et tout laisse croire que cette tendance à la progression va se poursuivre dans les années à venir. Mais des Libanais regardent d’un mauvais œil ces «étrangers» qui achètent à tour de bras appartements et terrains. Et des voix s’élèvent pour dénoncer le rationnement du courant électrique dans certaines régions pour alimenter les villes qui accueillent des touristes. Preuve que cette manne salutaire pour le pays ne fait pas que des heureux.

Paul Khalifeh pour RFI


Les Plages et Marinas du Liban


Plages, Hôtels...

transats et parasols avant la foule...
Le Liban, destination de vacances :
la saison 2004 s’annonce exceptionnelle


Vie nocturne

La saison estivale a démarré. Les premiers touristes sont déjà là et profitent des sites archéologiques, de la montagne, des plages et autres loisirs du pays. Côté réservations, les hôteliers, tour-opérateurs et agences de location de voitures affichent leur optimisme, car la saison s’annonce bonne dans sa totalité, bien meilleure que les années précédentes. Et pour cause, les touristes sont au rendez-vous cette année, et entendent passer de belles et longues vacances au Liban. Rien que pour les cinq premiers mois de l’année, les chiffres du ministère du Tourisme sont probants : jusqu’en mai, déjà 372 689 entrées, soit 48,4 % de plus qu’en 2003, pour la même période, et avant même la saison touristique. Si les choses continuent de la sorte, les chiffres, déjà excellents en 2003, avec 1 150 000 touristes pour l’ensemble de l’année, seront probablement encore meilleurs. Le record de l’année 1973 de 1 400 000 touristes pourrait même être battu. Fidèle et en augmentation constante, la clientèle du Golfe constitue la grande majorité des touristes de cette période estivale, mais les clientèles jordanienne et syrienne, elles, ne sont pas en reste, alors que commencent à poindre de nouveaux venus d’Afrique du Nord. Quant aux touristes occidentaux, en quête de destinations exotiques, ils recommencent à faire leur apparition, après de longues années d’absence. Mais cette initiative demeure timide, car le Liban est encore associé, dans l’esprit des Occidentaux, à des images de guerre et d’insécurité. Images que les récents incidents de Hay-el-Sellom, retransmis par toutes les télévisions internationales, n’ont pas contribué à améliorer.
Saida, un exemple du charme irrésistible du Liban,  côté cote!
Du côté de l’infrastructure touristique, les deux secteurs public et privé travaillent de pair pour la réussite de cette saison que tous veulent excellente. Le ministère du Tourisme s’efforce, avec les moyens du bord, de faciliter le séjour des étrangers, en multipliant brochures, études, contrôle des prix et encouragements aux municipalités, après avoir tenté de redorer l’image du pays à l’aide de campagnes de promotion à l’étranger. Quant au secteur privé, fin prêt pour un démarrage en beauté, il peaufine les derniers préparatifs et se livre une âpre concurrence pour se tailler une place de choix sur le marché. Certes, l’infrastructure touristique est loin d’être parfaite et le touriste doit souvent se contenter de sites mal entretenus, de plages pas toujours propres, de loisirs trop limités pour ses enfants, de prix exorbitants ou de commerçants peu scrupuleux qui entendent bien profiter, par tous les moyens, de la manne que constitue la venue de ces visiteurs bien nantis. Mais la prise de conscience est claire et l’on réalise qu’il faut encore travailler d’arrache-pied pour que le Liban devienne une véritable destination touristique, non seulement durant les trois mois d’été, mais à longueur d’année. Le défi est de taille.
Les professionnels du tourisme comptent bien le relever un jour, mais ils espèrent qu’entre-temps, aucun événement fâcheux ne viendra gâcher cette saison prometteuse.

Dossier rédigé par Anne-Marie El-Hage pour


Des chiffres.
Le nombre de touristes entrant au Liban est en augmentation régulière depuis l'an 2000. L'augmentation du nombre total de touristes entre 2000 et 2003 est de 36%, elle est de 45% pour les touristes en provenance de pays arabes. En 2003, nous avons dépassé, pour la première fois depuis la fin de la guerre, le million de touristes par an. La progression est constante année après année et dessine un trend qui pourrait permettre aux professionnels de bâtir des business plans, ce qui est un signe permettant de déduire que le secteur est sur la voie d'un véritable renouveau. Pourtant, le taux de progression était moins fort pour l'année 2003, ce qui peut s'expliquer par les événements d'Irak, ou tout simplement par un simple mouvement de correction, prélude à une progression encore plus forte.
Source: dossier Hebdo Magazine du 2 Juillet 2004
Pourquoi pas le tourisme de masse?
Le plan directeur du tourisme signale que le Liban doit développer un tourisme élitiste, pour diverses raisons. Toutefois, cela présente un désavantage: ces touristes «d'élite» seraient moins nombreux et ils se concentreraient dans certaines zones. Autrement dit, une grande partie de la population profiterait peu voire pas du tout d'une reprise du tourisme. On se retrouverait donc au Liban avec une croissance à deux vitesses dans le futur proche. A contrario, un tourisme de masse génère des retombées pour toute la population, à travers le grand nombre de services fournis à ces touristes (grand nombre d'hôtels bon marché, petites boutiques, restauration, entretien), ainsi que le développement de l'industrie locale pour servir cette masse de touristes (alimentation notamment). Ne faut-il pas un équilibre entre les diverses catégories de touristes, et l'Etat ne doit-il pas revoir sa planification afin de soutenir un peu plus le tourisme de masse, quitte à prévoir des quotas? Ce serait une manière d'instaurer un développement plus équilibré et surtout de mieux répartir les bénéfices de la croissance.
Et l'année 2004 s'annonce fructueuse, puisque la progression des entrées de touristes sur la période janvier-mai 2004 par rapport à celle de janvier-mai 2003 est de près de 50%. Cette très forte progression n'est qu'en partie une correction du ralentissement subi à cette même période du fait des événements d'Irak, car l'effet de correction pourrait justifier une progression d'un maximum de 25%. Au-delà, il s'agit d'une véritable augmentation du nombre de touristes, indépendante de toute correction a priori. Et cela constitue une grande nouveauté, car le taux de progression est nettement plus fort que tout ce qui a été enregistré récemment au Liban. Il s'agit là d'une accélération brutale de la dynamique touristique, d'autant plus intéressante que nous partons déjà d'un seuil relativement élevé en 2003, qui était la meilleure année en nombre de touristes depuis la fin de la guerre au Liban. Si cette tendance se confirmait sur l'ensemble de l'année, nous finirions 2004 avec 1,5 million de touristes, en augmentation de 500000 sur 2003, ce qui devrait générer un chiffre d'affaires supplémentaire (touristique uniquement, c'est-à-dire sans inclure les investissements et achats d'immobilier) proche du milliard de dollars.
Les médias et voyagistes français sont eux aussi de plus en plus attentionés envers la Destination Liban: on se souvient par exemple du numéro spécial de Géo en Février dernier.Mais le Liban sera encore au rendez-vous de la rentrée 2004: sont ainsi annoncés un numéro spécial de la Revue L'Art de Voyager à l'occasion du Salon professionnel Top-Résa de Deauville, fin Septembre, ainsi qu'un numéro de Paris-Match qui vantera aussi les multiples atouts du Liban en Septembre.

A suivre...


Tourisme au Liban: les recommandations du RDCL

Le Rassemblement des dirigeants et chefs d’entreprise libanais (RDCL) a publié les recommandations du séminaire organisé mercredi 7 juillet sur le thème « Le tourisme au Liban : état des lieux et perspectives ».
Ces recommandations portent essentiellement sur les points suivants :
– inviter l’Exécutif à adopter une politique touristique claire et à affecter un budget égal à celui des pays voisins pour financer des campagnes promotionnelles et publicitaires sur le Liban ;
– moderniser le cadre législatif relatif au secteur du tourisme, certaines lois ayant été promulguées il y a plus d’un demi-siècle ;
– instaurer une coordination sérieuse et efficace entre les différentes administrations publiques concernées par l’industrie du tourisme ;
– définir les fondements d’une stratégie complémentaire publicitaire et informationnelle pour une durée de cinq ans
– dynamiser le rôle du Conseil national du tourisme et des instances de contrôle au sein du ministère du tourisme (police touristique) ;
– baisser les taxes et impôts auxquels sont astreints les établissements touristiques ainsi que les tarifs appliqués à ceux-ci pour l’énergie et le téléphone.

 



Nada Sardouk, directrice générale du ministère du Tourisme :



« Une infrastructure à refaire, avec les moyens du bord »
Atteindre bientôt, dès 2004?, le chiffre record de
1 400 000 touristes




Avec un budget annuel limité à 13 milliards de LL en 2004, contre 8 milliards de LL en 2003, le ministère du Tourisme doit reconstruire toute l’infrastructure touristique du pays. Le défi est de taille pour la directrice générale, Nada Sardouk, qui doit œuvrer avec les moyens du bord. Mais la tâche serait impossible sans l’aide des organismes internationaux et l’importante participation du secteur privé et des ONG. Le plan de travail s’inspire des grandes lignes du « plan de reconstruction et de développement touristique du Liban », conjointement élaboré en 1996 par l’Organisation mondiale du tourisme, (OMT) le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), la République française et le ministère libanais du Tourisme. « Un plan qui n’a jamais été mis en application », déplore Nada Sardouk. « En effet, explique-t-elle, le travail entrepris jusque-là était si sérieux qu’il était normal pour nous d’en faire notre point de départ. »

Des études pour mieux comprendre Aujourd’hui, Mme Sardouk attaque de pair différents volets de reconstruction du secteur touristique. « Il était essentiel de démarrer par les dossiers stratégiques, observe-t-elle, autrement dit par la collecte et l’analyse de données statistiques fiables. Aujourd’hui, grâce à une étroite collaboration du ministère du Tourisme avec différents secteurs privés et publics, dont le secteur hôtelier et la Sûreté générale, nous sommes en mesure de récolter des données susceptibles de nous informer sur les flux touristiques et les tendances saisonnières, poursuit la directrice générale. Nous pouvons d’ailleurs affirmer que le Liban a retrouvé sa place comme destination touristique. Il a accueilli, l’année passée, 1 150 000 touristes et se prépare à en recevoir 20 à 25 % de plus cette année. » Une hausse qui peut être expliquée par le choix du Liban comme destination de vacances des Arabes, qui rechignent depuis le 11 septembre 2001 à partir en Europe ou aux États-Unis, mais aussi par quelques actions séparées de promotion du Liban à l’étranger, notamment sur les antennes de la CNN ou dans la presse écrite française. « Nous menons actuellement de nouvelles enquêtes qui se dérouleront auprès des touristes et qui nous permettront de recueillir de plus amples informations sur leur séjour au Liban, la raison de leur venue, leur degré de satisfaction, leurs dépenses », ajoute par ailleurs Mme Sardouk. Le volet concernant l’aménagement des sites touristiques étant aujourd’hui du ressort de la Direction générale des antiquités (DGA), placée elle-même sous la tutelle du ministère de la Culture, le ministère du Tourisme s’occupe du maintien des sites en bon état d’accueil. « Des contrats sont passés avec les municipalités et des fonds leur sont distribués afin de les encourager à éclairer les sites et à les maintenir propres », précise Mme Sardouk, ajoutant qu’en 2003, son département a versé plus de 500 millions de LL aux municipalités de Baalbeck, Jbeil, Saïda, Tyr, Niha et Anjar pour l’entretien des sites, sans compter le soutien financier qu’il apporte chaque année aux festivals locaux et internationaux. « Ainsi, souligne-t-elle, nous dépensons environ 4 milliards de livres par an pour soutenir les festivals internationaux. »

Une tâche fastidieuse
Promouvoir le Liban comme destination touristique est une tâche des plus délicates. « D’une part, nous développons de nouveaux produits touristiques, d’autre part, nous faisons la promotion du pays et de ses produits à l’étranger », explique Nada Sardouk. À cet effet, le ministère du Tourisme invite régulièrement les tour-opérateurs et la presse étrangère de différents pays à visiter les sites traditionnels du Liban, à l’occasion de voyages d’études, mais aussi à découvrir le potentiel touristique du Liban. « Nous procédons parallèlement au relookage de l’ensemble du matériel de promotion, et à la préparation de CD et DVD », précise-t-elle, ajoutant que le ministère apporte sa contribution aux porteurs de projets touristiques en les aidant à imprimer et à distribuer leurs brochures. Quant au rôle ponctuel d’orientation et d’aide aux touristes que doivent jouer les bureaux d’information du ministère du Tourisme, « il se limite à quelques bureaux placés au niveau des sites les plus importants », déplore la directrice générale. « Les moyens et le personnel manquent pour développer ces points d’information, dit-elle, mais nous espérons obtenir un financement du secteur privé pour en créer très bientôt près de 26. » La tâche est fastidieuse. Mme Sardouk évoque le projet de modifier la législation en vigueur, afin d’exempter de taxe les villages classés touristiques, celui de développer des voyages thématiques au Liban, d’encourager le tourisme à longueur d’année, et pas seulement durant les trois mois d’été, mais aussi d’améliorer l’infrastructure terrestre, maritime et aérienne et surtout de réorganiser le ministère, dans son ensemble. Elle insiste aussi sur la qualité des prestations, sur le développement du secteur hôtelier et de la formation hôtelière, mais aussi sur le contrôle des prix. Pour ce faire, elle n’hésite pas à frapper aux portes pour solliciter appuis et conseils. « En effet, précise-t-elle, nous avons demandé l’appui de la France pour la formation de guides de montagne et espérons signer bientôt d’autres accords de collaboration dans le domaine du tourisme avec différents pays. » Les idées se bousculent dans la tête de la directrice générale du ministère du Tourisme. Des idées pensées, réfléchies, qu’il ne reste plus qu’à exécuter. Mais les fonds manquent. Entre-temps, peut-on se permettre de rêver d’égaler le chiffre record de 1 400 000 touristes de l’année 1973 ? « Pourquoi pas ? » répond Nada Sardouk, éternelle optimiste.

L’hôtel de luxe, favori des touristes
Le secteur hôtelier commence déjà à accueillir les premiers vacanciers et se prépare pour la pleine saison, qui débutera avec les congés scolaires, dès la fin du mois de juin. Une saison qui s’annonce bonne pour Beyrouth, le Mont-Liban et Jounieh, au vu des réservations qui pleuvent, notamment de la part de la clientèle des pays du Golfe, alors que dans d’autres régions, notamment le Nord, le client se fait toujours attendre. De manière générale, le secteur hôtelier espère une augmentation générale de 25 à 30 % du taux d’occupation, par rapport à l’année passée. Pierre Achkar, président du syndicat des hôteliers, fait le point sur l’infrastructure hôtelière, qui compte déjà 16 000 chambres à travers le pays et parle des nouvelles tendances qui naissent. « Voilà dix ans que le secteur hôtelier du pays multiplie les investissements », observe Pierre Achkar. D’une part, les anciens hôtels sont remis à neuf, d’autre part, de nouveaux hôtels de grand luxe voient le jour. « Le Liban a bien prouvé lors du Sommet de la francophonie que son parc hôtelier était à la hauteur d’événements internationaux et continuera de faire ses preuves cet été », estime-t-il. M. Achkar demeure persuadé que la clientèle, et plus précisément la clientèle du Golfe, recherche principalement la qualité, autrement dit les hôtels quatre ou cinq étoiles, ou même les hôtels de très grand luxe. Il en est de même pour les restaurants, une tendance mondiale, selon ses dires. « D’ailleurs, précise-t-il, le Liban est une nouvelle destination, et ce sont les hôtels de luxe qui travaillent le plus dans ce cas. Alors que les hôtels deux ou trois étoiles sont plutôt réservés aux grandes destinations, ou aux hommes d’affaires et aux commerciaux. » Aujourd’hui, il parle d’une nouvelle tendance qui se précise, celle de la location de suites luxueuses, des suites modelables, comme sur mesure. « En effet, explique Pierre Achkar, la clientèle arabe ne supporte pas de vivre dans des chambres d’hôtel exiguës. Les familles étant nombreuses, elles ont besoin à la fois d’espace et de luxe. » Et de préciser que de nombreux complexes poussent, çà et là, à l’image du Grand Hills Village, pour répondre à la demande. « Parallèlement, ajoute M. Achkar, la qualité des touristes qui viennent passer leurs vacances au Liban s’améliore. Nous avons ainsi eu droit dernièrement à la visite d’un important cheikh, qui venait au Liban pour la première fois. » Toutes ces raisons poussent le président du syndicat des hôteliers à décourager les investissements pour de petits hôtels deux ou trois étoiles. « L’investissement n’en vaut pas la peine, dit-il. Car la majorité des petits hôtels sont obligés de casser les prix pour travailler, notamment en saison basse. D’autant plus qu’à cette période, les prix d’un cinq étoiles sont très abordables et deviennent carrément concurrentiels. »

Des louanges, mais aussi des reproches Se retrouver au centre-ville, un même plaisir pour Arabes et Occidentaux

Le centre-ville de Beyrouth est la destination incontournable, une des stations préférées des touristes et visiteurs étrangers, notamment en ce début de saison. Qu’ils viennent des pays du Golfe, d’Europe ou des États-Unis, ils aiment s’y rendre surtout le soir, prendre un verre ou dîner tout en profitant de la fraîcheur encore printanière et de l’ambiance agréable qui y règne. Bientôt il fera trop chaud et la montagne sera le lieu de rendez-vous de ces visiteurs. Leurs impressions sur le Liban ? Elles sont intarissables. Les touristes arabes, habitués, ne peuvent s’empêcher de relever quelques aspects qui les dérangent, tout en insistant sur leur attachement au pays. Quant aux Occidentaux, ils n’en croient tout bonnement pas leurs yeux. L’image qu’ils avaient du Liban était si différente… La place de l’Étoile est pleine de monde en ce vendredi soir printanier. Les restaurants se remplissent, au gré des arrivants. Mais ils n’affichent pas encore complet. La saison vient juste de commencer et les touristes débarquent à peine. Attablés à la terrasse des cafés et des restaurants, promeneurs libanais et touristes arabes ou occidentaux se côtoient dans une ambiance des plus conviviales. Ils bavardent, observent la rue, fument un narguilé, sirotent un verre ou dînent, au son d’une musique arabe ou d’un groupe pop endiablé, alors que des adolescents déambulent le long des ruelles piétonnes ou s’assoient sur les trottoirs, dégustant une glace.

Les perspectives du Tourisme au Liban:
Point de vue d'un professionnel expérimenté
Mr Nassif Chami




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l'exemple de Yammouné, joyau de la nature libanaise.



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Baalbeck sous la neige pendant l'Hiver 2003 (photo Ramez Ismail)









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Peu de spécialistes de « l’incoming »,
mais la tendance se confirme Guerre des prix entre les agences de voyage


Les agences de voyages libanaises travaillent d’arrache-pied, notamment celles qui se sont spécialisées dans l’« incoming », autrement dit (dans le jargon des voyagistes) le mouvement « des arrivées » vers le Liban. Vente de séjours complets, réservation d’hôtels et de restaurants, location de voitures, avec ou sans chauffeur, organisation de visites touristiques et de loisirs ont aujourd’hui la cote et sont partie intégrante de « l’incoming ». Mais au-delà des pronostics d’une saison estivale qui s’annonce très bonne, un tour d’horizon s’impose pour scruter un domaine où l’on se livre une âpre concurrence, où l’on tente d’exploiter de nouveaux marchés, où l’on cherche à travailler à long terme. Pour la majorité des agences libanaises, si les moyens sont différents, un seul objectif s’impose : le tourisme vers le Liban doit s’étaler sur l’ensemble de l’année et non pas rester saisonnier. Du côté des grandes agences, celles qui sont implantées sur le marché depuis des décennies, « l’incoming » est un marché qu’elles développent patiemment depuis une dizaine d’années, se basant sur les Libanais de l’étranger, sur les visiteurs arabes qui passent l’été au Liban, et qui constituent la grande majorité des touristes, mais aussi sur la clientèle occidentale qui, évitant la saison chaude, préfère venir au printemps ou en automne, en tours organisés ou individuellement.
Davantage d’Occidentaux
Si la clientèle arabe est de loin la plus importante, elle est saisonnière et se limite aux vacances d’été et aux congés scolaires. « C’est pourquoi nous tentons de développer de nouveaux marchés, notamment les marchés européen, américain, brésilien... à travers des tour-opérateurs à la recherche de nouvelles destinations », explique Nadine Boutros, directrice générale de Kurban Tours, agence représentant le tour-opérateur « Nouvelles frontières » au Liban. « Pour ce faire, nous organisons régulièrement des voyages de promotion, au cours desquels nous faisons découvrir le pays à des journalistes et des professionnels du voyage, ajoute-t-elle. De plus, de nombreuses entreprises internationales lancent des voyages à thèmes vers le Liban. Au terme de ces séjours que nous organisons entièrement, les invités repartent généralement éblouis par le pays, par l’accueil qu’ils ont reçu. Nous sentons d’ailleurs un regain d’intérêt de la part des Occidentaux pour le Liban, même si le pays est encore associé à des images de guerre. » Pour Élie Nakhal, propriétaire de l’agence « Nakhal », l’année 2004 est en quelque sorte une année test, une nouvelle chance pour le Liban. « Auparavant, le pays était une destination trop chère, qui n’était pas à la portée de tous, indique-t-il. Aujourd’hui, nous vendons le Liban à 85 dollars par jour, par personne, en pension complète, dans des hôtels trois étoiles. Nous proposons aussi des séjours d’une semaine à 250 dollars, transferts compris, et nos circuits touristiques sont très appréciés. Par ailleurs, les compagnies aériennes multiplient les vols vers le Liban pour répondre à l’importante demande, notamment à partir des pays arabes. Et même les vols en provenance d’Europe sont complets », précise M. Nakhal. L’agence de voyages « Tania Travel » n’est pas vraiment spécialisée dans « l’incoming », même si elle propose des circuits touristiques quotidiens à travers le pays. « Le potentiel est intéressant », estime Georges Pétrakian, propriétaire de l’agence. C’est la raison pour laquelle il envisage de développer le département. Pour ce faire, M. Pétrakian a signé un accord de collaboration avec un jeune Libano-Japonais, Hani Hibri Tsuruta, spécialisé dans « l’incoming », et qui, de surcroît, a ses entrées dans le marché japonais.
La concurrence, loi du marché
Face à ces vieilles agences, implantées depuis des décennies sur le marché local, une nouvelle agence, qui a tout juste 10 ans d’âge, a fait un départ fulgurant et s’est spécialisée notamment dans « l’incoming ». « Anastasia » a pénétré avec force, non seulement les marchés du Golfe, mais aussi l’Égypte et la Jordanie. « Nous avons choisi d’être forts sur les marchés arabes, et avons pour objectif de devenir la première agence libanaise dans l’incoming des pays du Golfe », observe Aline Ghanem, chef du département qui regroupe 29 personnes. Un choix qui n’est pas venu par hasard, « mais qui s’est basé sur des études, sur une planification, mais aussi sur des contacts », précise la jeune femme. Prenant en charge groupes ou individuels, l’agence développe actuellement de nouveaux marchés, notamment le marché syrien, ainsi que celui d’Afrique du Nord, autrement dit le Maroc, l’Algérie et la Tunisie. Mais le marché de « l’incoming » n’est pas de tout repos. La concurrence est rude et les agences doivent jouer des coudes pour préserver leurs marchés et leurs intérêts. Il n’est pas rare pour certains de se casser le nez ou de se retirer d’un marché jugé inintéressant. « De nombreuses agences locales ont cassé les prix du marché, attirant la clientèle jordanienne et syrienne grâce à des prix trop bas, bien en deçà de la normale, déplore Élie Nakhal. Or le Liban est trop cher pour cette clientèle qui recherche d’abord les prix bas ». « D’ailleurs, depuis quelques années, nous avons préféré nous retirer des marchés syrien et jordanien, et nous nous dirigeons actuellement vers d’autres marchés, en plus du marché arabe. Nous envisageons ainsi d’exploiter le marché européen grâce à notre accord de partenariat avec Menajet, une compagnie aérienne de charters qui amènera le touriste vers le Liban et qui sera à la disposition de nos programmes touristiques », explique M. Nakhal. De son côté, l’agence « Anastasia » se défend contre les accusations de concurrence déloyale lancées à son encontre par certaines agences. « Si nous proposons des prix préférentiels à notre clientèle, c’est tout simplement parce que nous obtenons de la part des hôteliers de meilleurs prix grâce à notre important volume de travail, précise Aline Ghanem. C’est la loi du marché et notre clientèle est satisfaite. Nous choisissons soigneusement les hôtels avec lesquels nous travaillons. D’ailleurs, nous pratiquons une politique de travail à long terme et ne pouvons nous permettre la moindre erreur », conclut-elle. Certes, cette guerre des prix n’est pas de tout repos pour les agences qui s’arrachent la clientèle. « La concurrence est telle que certains propriétaires d’agences ne s’adressent pas la parole, indique Mme Nadine Boutros. Mais c’est la loi du marché. Chaque agence a sa réputation à préserver.
Et en fin de compte, c’est le client qui est le seul gagnant, car la qualité des prestations ne baissera jamais », conclut-elle.

Baalbeck, le lion romain Beyrouth, vue du ciel

Le marché libanais, le nouveau défi de
« Thomas Cook »

« Thomas Cook » vient d’ouvrir ses portes au Liban. Installée au centre-ville, l’agence de voyage et de change est aujourd’hui allemande à 100 % et possédée à 50 % par le groupe Lufthansa. La présence de cette grande agence au Liban, malgré la période d’instabilité que traverse le Moyen-Orient, découle d’une volonté de pénétrer un marché intéressant et de démarrer en force dès l’amélioration de la situation, explique Ahmed el-Askalani, directeur de « Thomas Cook Liban », affiliée au bureau régional d’Égypte. Ce n’est qu’au terme d’une étude de marché que l’agence a décidé de s’installer au Liban, explique M. el-Askalani, précisant que « l’incoming » (les arrivées) et « l’outgoing » (les départs) représentent tous deux des potentiels intéressants. Mais comment « Thomas Cook » envisage-t-elle de vendre le Liban à l’étranger ?
« Le Liban est une destination attrayante, mais encore méconnue des touristes étrangers, note le directeur. Notre objectif est d’utiliser notre image de marque pour encourager les visiteurs à venir au Liban. Certes, le marché est difficile, mais nous sommes prêts à relever le défi. Nos clients nous font confiance, précise-t-il à ce propos, malgré l’image négative qu’ils ont du Liban. D’ailleurs, la majorité des gens qui viennent au Liban pour la première fois sont tout étonnés de ce qu’ils voient et repartent avec une impression très positive. Nous sommes certains qu’il y a beaucoup à faire à ce niveau », note M. el-Askalani, ajoutant que le peuple libanais est très hospitalier. Pour le moment, « Thomas Cook Liban » est en phase d’installation. « Nous ne voulons pas brûler les étapes, indique le directeur. D’ailleurs, la situation tant locale que régionale ne prête qu’à la prudence. Mais nous nous préparons pour le moment opportun », conclut-il, sûr que « Thomas Cook » deviendra un must au Liban, comme il l’est à l’échelle internationale.

Une image différente
Il y en a d’ailleurs pour tous les goûts : pour les jeunes et les moins jeunes, les amateurs de musique orientale ou occidentale, les amateurs de spécialités locales ou étrangères, alors que ceux qui préfèrent le calme, peuvent opter pour l’ambiance feutrée d’un petit restaurant retiré, dans une ruelle secondaire, où un chanteur romantique égrène des tubes nostalgiques, loin de la foule bruyante et agitée. Même les amateurs de foot ont l’embarras du choix. Çà et là, pour attirer la clientèle, des restaurateurs ont installé des écrans géants. Le succès est garanti. Les groupes de jeunes envahissent les lieux. Les voix et les applaudissements couvrent le brouhaha des bavardages et de la musique. Attablés à la terrasse d’un restaurant, un groupe d’Occidentaux, américains et britanniques, bavardent. Ils ne passeront que quelques jours au Liban, car ils viennent pour du travail. Certains sont là pour la première fois, d’autres en ont fait une destination incontournable, au gré de leurs voyages. Leur temps libre est consacré à la découverte du pays qui les a carrément séduits. « La première impression était mauvaise, raconte une femme du groupe. Car la route de l’aéroport est parsemée d’habitations qui gardent les stigmates de la guerre. » « Mais ici, nous sommes dans un autre monde, renchérit sa compatriote. Ce centre-ville est merveilleux. Nous espérons que ce cachet oriental sera préservé. Nous ne pensions pas que le Liban était ainsi. Nous avions de votre pays une image si différente, si erronée, une image de guerre, d’insécurité. » « Mes parents étaient d’ailleurs paniqués à l’idée de me voir partir pour le Liban. Mais je me sens réellement en sécurité. J’envisage même d’aller me promener seule, demain », dit-elle, espérant toutefois trouver une carte ou un guide routier qui lui permette de le faire. Le groupe ne tarit pas d’éloges sur l’atmosphère agréable, sur la propreté des lieux, mais aussi sur la gentillesse des Libanais, aimables et hospitaliers. « Il est si facile de parler avec les gens, car il n’existe aucune barrière linguistique », reprend la jeune Américaine. Au fil de la discussion, quelques appréhensions apparaissent, on parle de l’effrayant trafic automobile, de la nécessité d’améliorer la signalisation pour les touristes, afin de leur permettre de mieux se retrouver dans la capitale. Des appréhensions justifiées, certes, mais tellement minimes face à l’enthousiasme de ces Occidentaux qui découvrent le pays.

Susceptibilité saoudienne
Les touristes du Golfe, eux, sont devenus des habitués. Le Liban est pour eux une destination de vacances privilégiée qu’ils visitent deux ou trois fois par an pour profiter de cette ambiance différente, qu’ils apprécient par-dessus tout, mais aussi du climat. Propriétaires de maisons à la montagne, à la ville, ou clients d’hôtels luxueux, ils entendent bien profiter à fond de leur séjour, tout en maintenant leur rythme de vie, leurs habitudes. Le Liban, ils le connaissent désormais par cœur, avec sa montagne, ses sites archéologiques, ses plages, ses lieux de loisirs, ses restaurants, ses boutiques, ses bijouteries. « Le Liban a énormément évolué depuis 10 ans », note une mère de famille saoudienne qui passe régulièrement ses vacances dans la montagne libanaise, avec sa famille. Si le pays offre au touriste arabe d’innombrables avantages, certains aspects le dérangent néanmoins. « Les routes dangereuses, le mauvais entretien des sites archéologiques, les plages de sable jonchées de détritus, tout cela est bien désagréable », observe une jeune femme saoudienne, vêtue à l’occidentale. « Mais le plus gênant, ajoute-t-elle, est cette impression que l’on a d’être tout le temps carottés. Pourquoi les prix ne sont-ils pas fixes dans les boutiques ? Pourquoi devrais-je payer un maillot de bain 400 dollars, alors qu’il est proposé à la femme libanaise à 100 dollars ? » demande-t-elle, excédée par l’opportunisme de certains commerçants. Et d’ajouter que de nombreux Saoudiens ne viennent plus au Liban, à cause de cette désagréable impression d’être mal reçus, mais aussi mal jugés par les Libanais. « Il faut savoir que le peuple saoudien est susceptible », dit-elle. Ces mots parlent d’eux-mêmes, plus besoin d’en dire plus. Pour cette famille émiratie, qui vient régulièrement passer les vacances au Liban, la cherté de la vie fait, certes, partie d’un des désagréments du pays, mais son seul véritable casse-tête consiste à trouver des loisirs pour meubler le temps de ses trois garçons. « Nous avons vite fait le tour des activités, dit le père. Nous avons emmené nos enfants dans tous les recoins du pays, mais aurions aimé qu’ils aient davantage de loisirs à leur disposition. Ils doivent malheureusement se résoudre à faire comme les adultes, s’attabler dans les restaurants ou faire du shopping. » Les petits désagréments de la vie quotidienne, les touristes arabes les supportent, au même titre que les Libanais. C’est en riant qu’ils racontent les petites bisbilles avec le voisinage à cause du générateur trop bruyant ou la longue attente devant l’agent de la Sûreté générale à l’aéroport. Petits désagréments qui ne gâcheraient, pour rien au monde, leurs vacances. Cet été, non seulement le centre-ville de Beyrouth, mais le Liban entier s’est mis à l’heure des touristes. Désormais, commerces et restaurants ouvrent leurs portes jusqu’à une heure avancée de la nuit, conformément au rythme de vie de la clientèle arabe qui apprécie de dîner et de faire ses courses dans la fraîcheur nocturne. Par ailleurs, conformément à la demande du ministère du Tourisme, les restaurants ont affiché leurs tarifs à l’extérieur, bien en valeur. Mais seuls quelques commerces ont fait de même, nombre d’entre eux négligeant sciemment d’afficher les prix de leur marchandise. Le touriste lui, n’est pas dupe. Il espère toutefois que tous les visiteurs, sans distinction de leur nationalité, bénéficieront de la légendaire hospitalité libanaise.


Office du Tourisme du Liban à Paris


Le Liban ne se décrit pas, il se vit...



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