Amchit
paré pour la fête et pour lélection de son fils
à la présidence
qui, après des mois d'attente aura finalement lieu le 25 Mai 2008
Le général Michel Souleiman est né le 21 novembre
1948 à Aamchit, à proximité de la ville millénaire
de Jbeil à 40 kilomètres au nord de la capitale libanaise.
Il a intégré larmée libanaise en 1967 ou il
est nommé lieutenant alors quil était en formation
à lécole militaire avant dentrer en service
actif en 1970.
Le
général Michel Sleimane est né à Amchit
en 1948.
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Décembre
2007-
Le village de Amchit (caza de Jbeil) a revêtu son habit
de fête, non seulement pour Noël, mais aussi parce
que la joie de ses habitants pourrait bientôt être
décuplée, avec la perspective de lélection
du général Michel Sleimane, commandant en chef de
larmée et fils de la région, à la présidence
de la République. Ainsi, un arbre de Noël haut de
huit mètres a été placé près
du bâtiment historique de la place de lArmée,
décoré de 450 étoiles de Noël, avec,
à sa base, cette inscription : « Le fils de Amchite,
sauveur du Liban ».
Une enseigne lumineuse a été placée non loin
de là, avec des photos du général Sleimane.
Antoine Issa, président du conseil municipal de Amchite,
a précisé que la municipalité se prépare
au jour de lélection, et a commencé à
distribuer des drapeaux libanais et des bougies en vue des célébrations.
Il a ajouté quun opuscule sur la biographie du général
Sleimane sera distribué le même jour.
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Tourisme au Liban:
Tout pour séduire les vacanciers à Amchit, joyau
du patrimoine qui
déploie son charme sur 5 km de côtes
pour flâner, nager, découvrir...
Des demeures au style architectural rare
La résidence du général Farès Lahoud Lahoud
se distingue par un style architectural byzantin.
Les
maisons de Amchit ont un style assez particulier, qu’on retrouve
dans le Chouf et à Damas. « Elles se caractérisent par deux
types principaux, explique Mona Yazbeck, architecte et peintre.
La maison à double niveau dont les bases voûtées en forment
le soubassement, l’étage principal étant formé d’une cour intérieure
à ciel ouvert, autour de laquelle sont réparties les différentes
chambres et salles de la maison. Ces dernières sont ouvertes
l’une sur l’autre ce qui permettait de circuler d’une façon
continue. L’architecture de ces demeures est inspirée de celles
méditerranéenne et arabe, notamment de l’atrium romain ou perse.
Il y a une centaine d’années, certaines de ces résidences étaient
encore à ciel ouvert. Aujourd’hui, le hall est fermé et surmonté
d’œils-de-bœuf, soit de lucarnes rondes ou rectangulaires, pour
en assurer l’éclairage. » « De forme rectangulaire, avec un
simple rez-de-chaussée et un toit de terre, le deuxième type
de maisons (beit el-mad), supporté par une enfilade d’arcades,
se caractérise par la liberté de division intérieure », lit-on
dans une étude sur le patrimoine religieux de Amchit, effectuée
par le secteur mariste de Liban-Syrie, en 1991. Cette même étude
souligne qu’« au début du XXe siècle, les nouvelles habitations
présentent deux types principaux : certaines d’aspect extérieur
plutôt austère sont en pierre de taille, sans balcons, d’autres
riantes et coquettes, aux arcades multiples et aux balcons ouvragés,
s’harmonisent au mieux avec la végétation environnante ». «
C’est à cette même époque qu’est construite la maison des frères
maristes, Notre-Dame du Liban, la plus imposante d’Amchit à
l’époque, avec son rez-de-chaussée et ses deux étages surmontés
d’une toiture à deux pentes avec tuiles, et d’une croix en pierre
aux extrémités nord et sud », trouve-t-on également dans l’étude
des maristes.
Une
résidence à l’architecture unique
La résidence du général Farès Lahoud Lahoud
se caractérise toutefois par un style architectural byzantin,
un mélange des styles grec et oriental. La demeure, de 1 000
m2, a été édifiée sur un rocher en 1882, sous la surveillance
de deux ingénieurs italien et français. Elle comporte une chapelle,
comme la plupart des maisons de la localité, un bureau extérieur
et est entourée d’un jardin de 20 000 m2 environ. La demeure
est faite sur les plans d’un des palais ottomans de Yaldez,
près d’Istanbul. Elle se caractérise par ses deux voûtes à huit
arêtes, un exemple unique au Liban. La voûte est assez large
au niveau du salon, et la rosace est à un niveau relativement
bas par rapport au sol. Dans le plan original de la demeure,
un autre étage était prévu, mais les travaux de construction
ont été suspendus à cause de la Première Guerre mondiale. Une
citerne d’eau en forme de « L » se trouve au-dessous du salon
avec des arcades porteuses.
La
maison de Zakhia Toubia où
Ernest Renan séjourna de 1860 à 1861.
Une
cave témoin de treize civilisations
La résidence de Mikhaël Lahoud est l’une des demeures mères
des Lahoud de Amchit. Sa cave, de 800 m2, située au-dessous
de la maison, a été le témoin de treize civilisations qui se
sont succédé à Amchit. « La plus ancienne pièce est une crypte
qui date du IIIe siècle, explique Bassam Lahoud, architecte,
photographe et fils du propriétaire de la demeure. Ce n’est
qu’au VIIIe siècle qu’apparaît la première construction, au
niveau des voûtes. Il s’agissait d’une synagogue, d’une nécropole
et d’une citerne d’eau. » D’autres constructions suivirent jusqu’à
la moitié du XIXe siècle. La deuxième phase importante (étables)
remonte toutefois au temps des mamelouks au XIVe siècle. Et
c’est au siècle dernier que les travaux de restauration ont
été entamés. « Cette cave bénéficie d’un emplacement important
puisqu’elle se trouve sur une colline et domine ainsi tout l’ancien
village de Amchit, souligne Bassam Lahoud, qui ajoute : « J’ai
commencé à explorer cet espace en 1988. Au fur et à mesure de
l’avancée des travaux de restauration, je découvrais de nouvelles
pièces. Les façades est et sud sont dotées de meurtrières, éléments
de défense militaire. » Aujourd’hui, la cave de la maison sert
de siège à l’atelier Bel, un lieu de rencontre des peintres,
architectes et artistes, et à la Maison libanaise de la photographie,
une association créée par Bassam Lahoud pour l’archivage des
photographies du Liban et des Libanais, l’organisation d’ateliers
de travail, de séminaires, d’expositions de professionnels et
d’amateurs, ainsi que la publication de photographies et de
livres. Elle sert aussi d’un musée de la photo.
Le camping de Amchit
Sur une superficie de 30 000 m2, le camping
de Amchit, le premier au Moyen-Orient, a été créé en
1965. À l’origine de ce projet, Denise, une Française
mariée à Malek Lahoud. Ennuyée de voir la salle de bains
de sa maison envahie par les touristes et les étrangers,
que son époux invitait à camper dans le terrain qui
entourait leur maison au lieu de passer la nuit dans
leur voiture, elle eut l’idée de créer un camping où
elle pourrait les héberger. Elle percevait alors des
prix symboliques pour couvrir les frais de son projet.
Le camping de Amchit était même recommandé par les guides
internationaux et les offices touristiques. Après la
guerre de 1975, il a été mis sous gérance libre, puis
fermé des années durant, faute de touristes. De retour
du Brésil en 1989, la fille de Denise et de Malek, Pascale,
et son époux, François, ont décidé de rouvrir le camping
sous une nouvelle formule d’hébergement. Aujourd’hui,
celui-ci comporte 25 « tengalows » de 7 m2, 22 chalets
équipés, d’une superficie variant entre 20 et 70 m2,
et pouvant contenir six personnes, ainsi que 22 emplacements
pour dresser des tentes. Un espace a été de même aménagé
pour les anniversaires et les barbecues. Le prix de
la nuitée est fixé à 30 000 LL pour les « tengalows
», une réduction est automatiquement accordée si les
touristes amènent leurs draps, matelas et oreillers.
Les campeurs paient 4 500 LL la nuit et ont accès aux
douches. En ce qui concerne les chalets, ils sont loués
à 45 000 LL. À partir du camping de Amchit, les touristes
peuvent accéder à la plage. Les responsables des lieux
ne sont toutefois pas responsables des accidents qui
y surviennent.
Pour de plus amples informations, appeler aux 09/622401
– 09/622402.
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Le jardin de Abdallah Zakhia, 50 ans d’histoire
Vieux
de 50 ans, le jardin de Abdallah Zakhia, un avocat qui lutte
en faveur de l’environnement, comporte quelque cinq cents espèces
de fruits tropicaux (litchi, papaye, goyave, mangue, avocat...),
de fleurs (aristolochia de la forêt tropicale du Brésil, d’arbustes
(cardamome, café de Colombie...) et d’arbres (pins, lauriers,
roses...). L’originalité de ce jardin c’est qu’il a été planté
par son propriétaire, graine par graine. « J’ai veillé à ce
que la nature ne soit pas transformée, insiste Me Zakhia. Quand
j’ai commencé à cultiver mon jardin, il n’existait pas de canalisations
d’eau. J’arrosais manuellement mon jardin. » Me Zakhia reçoit
des élèves de différentes écoles ainsi que des visiteurs étrangers
avides de tourisme culturel. Le sourire ne quittant pas ses
lèvres, il admire son jardin en répétant son adage préféré :
« Planter un jardin, c’est planter le bonheur. »
>>> Notre page spéciale
sur Byblos
Une excellente
adresse pour manger en bord de mer à la lisière
de Amchit et Byblos >>>
Al Azrak, ou "le
Bleu",
Restaurant de poissons ou seafood restaurant ouvert
au cours de l'été 2003 et qui a connu
un succès immédiat avec près de
50000 couverts servi dans les cent premiers jours!.
On y mange d'excellents produits issus de la pêche
locale et même une étonnante soupe de poissons.
Le cadre est plaisant et moderne et le panorama offert
par ce promontoire rocheux aux confins de Byblos et
Amchit vaut réellement le détour.
Réservation au 09 737379
et 03 335322
Chez Zakhia
Il est rare que nous soyons élogieux
mais voilà une adresse que nous recommandons
sans réserve!
C'est simple
excellent, exquis, plein de charme en particulier lors
des soirées jazz du Mercredi...
Accueil chaleureux, ambiance rêveuse au bord de
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Pour ne rien gâcher, les prix restent raisonnables
même pour le poisson grillé et l'adresse
mérite vraiment le déplacement si vous
êtes à Beyrouth et que vous recherchez
les charmes et délices du Liban.
Réservation au 09 621717
et 03 846222
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Une Authentique ville de charme
entre mer et collines
Amchit, une ville riante
qui a su faire cohabiter le calme et la vie active.
Avec
ses quelque quatre-vingt demeures et églises classées, depuis
1992, sur la liste du patrimoine libanais, sa nature verdoyante,
sa mer bleue et son histoire riche sur les plans politique,
religieux, culturel, artistique, artisanal et commercial, Amchit
a tout pour séduire les touristes. Si l’ancienne ville invite
à la marche dans une atmosphère calme, c’est du côté du littoral
que Amchit regorge de vie.
Située à 40 km du centre-ville de Beyrouth
et à 3 km au nord de Byblos, cette localité est installée sur
un promontoire dominant la baie.
Deux entrées prévues sur l’autoroute Beyrouth-Tripoli mènent
à la ville : l’une du sud et l’autre du nord. Débouchant sur
un quartier populaire, l’entrée sud de la ville pourrait décevoir
le visiteur. Il ne faut surtout pas se fier aux apparences.
Cette première impression est vite dissipée. À peine engagé
sur la route principale de Amchit, le visiteur est aussitôt
conquis : la localité commence à dévoiler son charme. Bordée
de lauriers sauvages, celle-ci donne un avant-goût des joyaux
que réserve la ville au vacancier. Car, visiter Amchit est synonyme
d’une balade à pied dans les ruelles de l’ancienne ville à la
découverte des jardins, des églises et des demeures vieilles
de plusieurs centaines d’années, qui témoignent des différentes
civilisations qui y sont passées. Les bougainvilliers rouges,
blancs, jaunes, mauves et roses, qui longent les ruelles et
les jardins de la localité, ajoutent une charmante note colorée
au paysage verdoyant. Ils se confondent à plusieurs autres arbustes,
arbres et plantes entourant les maisons, notamment les oliviers,
les figuiers, les figuiers de barbarie et les dattiers qui ont
valu à Amchit son surnom de « Bassora du Liban ». Au fil de
la promenade, une douceur émanant des lieux envahit l’estivant.
La chapelle Sainte-Sophie, bâtie dans une grotte en contrebas
de l’église Mar Geryes, attire par sa belle voûte de style romain.
Et la maison de Nazih Lahoud surprend avec son arcade renversée,
unique en son genre. Plus loin, la demeure de Zakhia Toubia,
où Ernest Renan, écrivain et philologue français en mission
archéologique au Liban, séjourna avec sa femme Cornélie et sa
sœur Henriette de 1860 à 1861, enchante par ses « mandalouns
» et ses façades décorées par des objets trouvés sur des sites
archéologiques à Byblos. Sur une plaque accrochée au mur de
la demeure, on lit que c’est également à Amchit que Renan «
trouva la sérénité et l’inspiration nécessaires pour écrire
l’une de ses œuvres majeures : La vie de Jésus. C’est ici aussi,
qu’Henriette, décédée en 1861, repose dans le caveau de la famille
Zakhia, tout près de l’église de ce village qu’elle a tant aimée.
» Près de l’église al-Saydet du village, le terrain sur lequel
s’élève la maison de Mikhaël Lahoud a servi de lieu de camp
à l’armée de l’émir Béchir II lors du soulèvement de Lehfed
en 1820. Plus haut, sur la colline, se dresse, majestueuse,
la résidence de Farès Lahoud Lahoud, bâtie sur un rocher et
surplombant toute la localité. Elle a servi de cadre à plusieurs
séquences de films et de publicités. Les propriétaires de certaines
de ces demeures ouvriront leurs portes aux visiteurs qui désirent
se familiariser avec l’architecture d’antan. Les habitants,
affables, trouveront même du plaisir à guider les vacanciers
à travers la localité.
Les endroits
à visiter
Nous vous proposons une
liste des plus importantes demeures et églises à visiter
à Amchit – les maisons de Zakhia Toubia, Mikhaël
Toubia, de la famille Wehbé, Alice Francis, de la famille
Sleiman, Licha’a Karam, Béchara Karam, Lahoud Lahoud,
Adib Lahoud, Mikhaël Lahoud, Youssef Lahoud, Nazih Lahoud,
Jean Lahoud, Farès Gébraël Lahoud, Farès Lahoud Lahoud
;
– Saint-Maron, siège de l’archevêché maronite de
Jbeil ;
– le couvent des frères maristes ;
– les églises Saydet Amchit, Sainte-Barbe, Saint-Maron,
Saint-Antoine, Saint-Michaël, Saint-Jean, Mar Zakhia,
Saints-Pierre-et-Paul et Saint-Élisée (Mar Licha’a), al-Wardieh,
Saint-Georges avec la grotte de Sainte-Sophie, Saydnaya
et Mar Rouhana, Mar Mtanios el-Wadi.
La chapelle Sainte-Sophie,
bâtie dans
une grotte en contrebas de l’église Mar Geryes.
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En
descendant vers la côte
Le tour dans l’ancienne ville terminé, il est important de s’aventurer
du côté du littoral. Amchit est dotée d’une superbe côte de
cinq kilomètres de long. Les plages de sable sont toutefois
rares, à cause des falaises. Il est cependant possible de se
baigner du côté du camping et sur les deux plages publiques,
Ma’akaylé et al-Bachach. L’accès à la plage est également possible
à travers les petits centres balnéaires parsemés çà et là sur
le littoral, moyennant environ 7 500 LL pour les adultes et
5 000 LL pour les enfants. Les friands de poisson, de mezzé
et de méchoui trouveront leur bonheur dans les restaurants situés
sur le front de mer, qui leur servent leurs plats favoris pour
un prix moyen de 25 dollars par personne. Pour ceux qui recherchent
une ambiance plus décontractée, Le Puncho, un snack-bar au bord
de la mer, propose du fast-food et des boissons que l’on peut
siroter en pêchant, en lézardant au soleil ou en discutant avec
ses amis. Quant à ceux qui désirent des goûts plus originaux,
ils pourront se rassasier auprès des vendeurs de manakichs,
comme Fern el-Sabaya, qui leur proposeront des « akrass bi beid
» (pizza aux œufs), une spécialité amchitiote. Au terme de la
journée et avant de quitter la localité, les amateurs d’objets
insolites pourront visiter les ateliers des artisans spécialisés
dans le travail des feuilles de dattiers. Cette activité, à
l’origine destinée aux objets utilitaires, prend aujourd’hui
un aspect décoratif, grâce aux efforts de Mona Yazbeck, architecte,
conceptrice des objets et coordinatrice du projet. « J’essaie
de transformer ce travail artisanal en un métier qui pourra
bénéficier aux artisans, tout en les gardant autonomes, assure-t-elle.
Il est même possible de créer des objets et des meubles sur
mesure. » Ce travail artisanal consiste à transformer les feuilles
de dattiers en sacs, chapeaux, paniers à pain, sous-plats, plateaux,
paravents, tapis, lampadaires, meubles et tant d’autres objets
décoratifs. Le prix varie entre 10 et 150 dollars et peut atteindre
les 500 dollars pour un fauteuil, par exemple. Les plus chanceux
auront la possibilité de voir les artisans à l’œuvre. « C’est
un travail délicat qui consiste en une première étape à défricher
les feuilles de dattiers, à les couper en de fines ou de grosses
lamelles et à en former des tresses avant d’exécuter le modèle
désiré », explique une artisane. C’est un métier de longue haleine
et un amour pour les travaux manuels. Peut-être est-ce l’une
des causes qui justifie le nombre limité des personnes qui s’y
adonnent (une dizaine environ). Flâner, nager et découvrir une
autre facette du patrimoine libanais, Amchit est un amalgame
de tout cela. Si vous cherchez à meubler votre journée, n’hésitez
pas à faire le détour. L’effet est garanti.
Une
école et un hôpital gratuits
Menant un niveau de vie plutôt aisé, les Amchitiotes se
sont tournés vers les groupes sociaux les moins favorisés.
Ainsi, Mikhaël Toubia, l’un des grands commerçants de
la région, avait décidé de faire don des deux tiers de
ses biens au waqf afin de construire un hôpital, dont
les services seront assurés gratuitement. Décédé avant
qu’il ne fasse le legs, c’est son frère, Jabbour, qui
rédigea le testament aux noms de Mikhaël et de lui-même.
Le premier gérant, Zakhia Chalhoub, nommé par Jabbour,
a donné son accord au testament, et l’hôpital Saint-Michaël
fut construit en 1860. Aujourd’hui, les soins continuent
à y être assurés gratuitement par une trentaine de médecins
et quelques infirmières, grâce aux efforts de sœur Marie
du Sacré-Cœur, originaire de Amchit et appartenant à la
congrégation des sœurs de la Sainte-Famille maronite de
Ibrine. L’école primaire al-Wardieh, installée dans une
construction datant du XIXe siècle et tenue par la famille
Karam, est une autre leçon humanitaire. Jusqu’à ce jour,
les cours continuent à y être dispensés gratuitement.
>>> Ecole
de la Sainte-Famille d'Amchit
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Projets de développement
Bien que dotée de plusieurs atouts qui en font une ville touristique
par excellence, Amchit ne possède pas l’infrastructure vitale
pour le développement de ce secteur, qui commence à évoluer
depuis quelque temps seulement. Toutefois, certaines améliorations
sont en train de se produire au sein de la localité. Le Dr Antoine
Issa, généraliste et président du conseil municipal, explique
que deux projets constituent actuellement une priorité : la
construction, en coopération avec la Banque mondiale, du boulevard
maritime qui s’étend, sur une distance de deux kilomètres et
demi, du port de Amchit vers le camping et la restauration de
la place de Amchit, parallèlement à la création d’une bibliothèque
publique. « Le boulevard maritime sera achevé en septembre prochain,
explique le Dr Issa. En ce qui concerne les travaux sur la place,
que nous avons baptisée la place de l’Armée, ils seront achevés
en août. Une statue représentant une ancienne demeure amchitiote,
enveloppée du drapeau libanais et réalisée par Pierre Karam,
y sera érigée. Nous avons de même exproprié une ancienne demeure
située sur la place. Elle sera transformée, dans les mois qui
viennent, en une bibliothèque publique. » La municipalité ne
s’est pas contentée de ces uniques rénovations. Le Dr Issa indique
que l’an dernier près de cinquante chalets construits d’une
façon illégale sur les propriétés maritimes ont été démolis.
Cette année, les petites industries qui y sont présentes subiront
le même sort. La municipalité a également aménagé deux plages
publiques de galets (al-Bachach et Ma’akaylé), reboisé l’ensemble
du village et assuré quelque 700 poteaux électriques.
Avec
le concours de Nada
Merh
édition du 25 Juillet
2003
Numéro
de téléphone utile
Les personnes désireuses de commander
des objets confectionnés à partir des feuilles de dattiers peuvent
appeler Mona Yazbeck au 03/481345.
email/courriel:
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