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Le programme des vols Menajet commence
Menajet ou le voyage à l'état pur

Compagnie libanaise lowcost prête à décoller:
bientôt des "Paris-Beyrouth" à prix réduits?

Exclusif!
Les premières destinations desservies par MENAJET
au départ de Beyrouth


13 Août 2004

L' avion aux couleurs de Menajet a atterri
pour la première fois à l’AIB

La nouvelle compagnie aérienne Menajet a accueilli le Vendredi 13 Août à l’Aéroport international de Beyrouth son premier avion. L’Airbus A320 doté de 156 sièges a atterri hier matin sur le tarmac de l’AIB. Il servira dans un premier temps à assurer des vols charter pour le compte d’agences de voyages, Menajet n’ayant pas encore obtenu une licence pour des vols réguliers, en raison du monopole dont bénéficie la Middle East Airlines. L’objectif de la compagnie, soutenue par le groupe saoudien al-Zamil et Gulf Finance House de Bahreïn, est de devenir la première « low-cost » libanaise.


Alors que de nombreuses voix s'élèvent contre la politique de prix pratiquée, notamment en Paris et Beyrouth par Air France et MEA, l'horizon semble s'éclaircir dans le ciel pour le plus grand bonheur des passagers: Deux Airbus A320-214 viennent d'être décorés aux couleurs de MenaJet, nouvelle compagnie aérienne lowcost, qui a finalement choisi Beyrouth comme quartier général de ses opérations.
Si la vocation de cet "EasyJet arabe" est d'abord d'assurer des liaisons intra-arabes à bas prix, il se murmure avec insistance que MenaJet chercherait à inclure au moins deux destinations européennes dans ses programmes de vols.Selon nos dernières informations, Paris et Barcelone tiendraient la corde.S'il est encore hasardeux d'annoncer une date précise pour voir cette nouvelle se matérialiser, il se pourrait bien que les Airbus aux couleurs de MenaJet commencent à assurer des liaisons entre Beyrouth et les Emirats- Sharjah ou Dubai- dès le mois de Mai prochain. L'objectif de la compagnie est de proposer des tarifs inférieurs de 50% à ceux pratiqués par les majeures...
Alors, pourra t-on bientôt aller et venir entre Paris et Beyrouth pour 250 à 300 Euros, peut-être moins?
A ces prix, le mouvement du pendule risque de s'accélèrer et le week-end à Beyrouth ne sera plus un simple rêve!

Alors que Georges Keyrouz (Litour) réserve aux Libanais de France une énorme surprise à partir d’octobre prochain, on peut imaginer que Menajet soit impliqué dans ce projet...
Pour le moment, il se contente de dire que nous pourrons dans les prochains mois voyager entre Paris et Beyrouth, par des liaisons aériennes directes, à un prix incroyable, à peine supérieur à 200 euros.

LBV


Qui est Menajet?
Rarement une Compagnie Aérienne "low-cost" aura autant fait parler d'elle avant même que son premier avion n' assure sa première liaison régulière.
Après Air Arabia qui dessert déjà l'aire régionale* à partir de Sharjah aux Emirats, c'est finalement à partir de Beyrouth que Menajet a décidé de localiser son quartier général et d'organiser l'ensemble de ses opérations.
La compagnie MenaJet est adossée au fond d'investissement Gulf Finance House basé à Bahrein et au groupe industriel saoudien Al Zamil. Son capital de 50 millions de Dollars lui confère la solidité financière requise pour prendre tout à fait au sérieux ce projet, dans un secteur ou elle se revèle souvent le maillon faible à long terme.
Même si le démarrage de ses services a été quelque peu différé, l'ambition de Menajet est de s'affirmer rapidement comme un acteur original et incontournable du secteur du transport aérien low-cost.
En témoigne l'embauche dès l'Automne 2003 de Mr Keith McMann, en provenance directe du 1er acteur européen EasyJet après un début de carrière à la British Airways et à la BAA, autorité de régulation du transport aérien en Grande-Bretagne.Ce dernier est en charge de peaufiner la stratégie et l'offre globale de la compagnie.On sait d'ores et déjà que la politique en matière de prix sera de se situer entre 50 et 60% moins cher que les compagnies habituelles...
Le marché prioritaire de la nouvelle compagnie sera bien sûr celui du Golfe et du Moyen-Orient mais il n'est pas exclu que Menajet ne vienne troubler assez rapidement le quasi-monopole du pool MEA-Air-France.
Il se murmure avec insistance que le staff de MenaJet** travaille assidument aux dessertes de Paris et Barcelone à partir de Beyrouth.Voilà qui serait une vraie révolution pour les habitudes des libanais résidents en France et Europe et qui promet une vive concurrence pour les compagnies établies.La place de Beyrouth pourra alors démontrer si elle est vraiment prête à assumer son rôle et sa place naturelle dans l'ouverture et la libéralisation du traffic aérien dans la région.
Il est déjà bien réconfortant de constater que les dirigeants de MenaJet aient parié sur Beyrouth pour contribuer à la réalisation de cet enjeu.
Gageons que tous les acteurs sauront donc jouer le jeu pour aider cette initiative et ainsi replacer Beyrouth sur orbite et confirmer sa position de plaque tournante du traffic aérien régional et euro-arabe.
Il ne reste plus donc qu'à voir au plus vite-dès le début de l'été 2004?-décoller de l'AIB les premiers Airbus de MenaJet et pourquoi pas commencer à rêver de nos premiers Aller-Retour Beyrouth-Paris-Beyrouth pour 200 Euros ou 250 $...

JM Druart-LibanVision

* Air Arabia assure déjà des liaisons vers Sharjah à partir de Beyrouth mais aussi à partir des Emirats vers Damas, Koweit, Bahrain, Muscat et l'Iran versles villes de Téhéran, Ispahan et Shiraz.

** Le CEO de Menajet est le Capitaine Riad Mikaoui et son COO, Commercial Operation Officer, Mr Mazen Hajjar


La politique du ciel ouvert est un succès,
selon le directeur général de l’Aviation civile


Hamdi Chaouk, directeur de l’Aviation civile, a expliqué à «L’Orient-Le Jour» les bienfaits de la libéralisation du secteur du transport aérien. Quel bilan dressez-vous de la politique du ciel ouvert ? Deux ans après le début de son application, il est possible de dire que cette politique n’a eu que des effets positifs. Les résultats parlent d’eux-mêmes : le nombre de passagers a augmenté de 70 % et les recettes de l’Aéroport international de Beyrouth ont été multipliées par trois. La liaison Beyrouth-Dubaï, par exemple, est désormais desservie par onze compagnies grâce à la politique du ciel ouvert adoptée tant par le Liban que par les Émirats arabes unis. À défaut de cette libéralisation, seules les compagnies nationales de chacun des pays auraient assuré cette liaison. Contrairement à ce que l’on pense, qu’il y ait des vols à 200 dollars et des vols à 550 dollars pour une même destination contribue à augmenter le trafic, ce qui est profitable à toutes les compagnies. Car, d’une part, une proportion plus importante de la population se déplace et, d’autre part, pour un même budget, un voyageur peut effectuer davantage de vols. L’impact de la concurrence, c’est d’avoir changé les mentalités et d’avoir poussé les compagnies à fournir un meilleur service à de meilleurs prix. Le monopole dont bénéficie la MEA est-il justifié ? Avec neuf avions, la MEA ne dessert que 20 liaisons au départ de Beyrouth, alors que le Liban a signé des accord pour 60 liaisons que, pour diverses raisons, la compagnie nationale n’assure pas. Je crois qu’il faut autoriser l’exploitation par d’autres compagnies libanaises des lignes que la MEA ne dessert pas. Dans un premier temps il faudra le faire avec des licences charters et, par la suite, si le Conseil des ministres modifie le décret de 1992, avec des licences pour des vols réguliers. Des discussions vont être entamées avec la MEA pour réfléchir à la façon de libéraliser de façon équilibrée le marché intérieur. D’autres pays sont passés par là. En Europe, la notion de compagnie nationale n’existe plus. Il n’y a plus de patriotisme en la matière, car l’intérêt du pays n’est pas forcément lié à celui d’une compagnie. La poursuite de la libéralisation du secteur est d’autant plus importante que le Liban a été choisi, avec le Maroc et la Jordanie, pour négocier avec l’Union européenne un nouvel accord bilatéral sur le transport aérien.
Propos recueillis par Sybille Rizk.


Entretien avec...

Mr Mazen Hajjar, Directeur des Opérations Commerciales de MenaJet à Beyrouth

Beyrouth, 4 Aôut 2004- Un avion aux couleurs de Menajet, une nouvelle compagnie de transport aérien libanaise, devrait se poser dans les prochains jours à l’aéroport international de Beyrouth. C’est le projet de deux jeunes amis, Mazen Hajjar et Amine Rizk, qui, au bout de quatre ans de persévérance, commence à se concrétiser, même si Menajet n’a obtenu pour l’instant qu’une licence de charter de la direction générale de l’Aviation civile alors qu’elle ambitionne de devenir la première compagnie régulière « low-cost » du Liban. Le monopole dont bénéficie la Middle East Airlines jusqu’en 2012 entrave pour l’instant la création d’une autre compagnie régulière libanaise. Mazen Hajjar, qui est le directeur commercial de Menajet, a toutefois bon espoir que les autorités libanaises répondront favorablement à leur requête « car la politique de libéralisation du secteur doit être menée à terme », a-t-il dit à L’Orient-Le Jour. La première étape de cette politique a consisté à ouvrir le ciel libanais à la concurrence en 2000. Puis la direction de l’Aviation civile a autorisé des compagnies charter libanaises à demander des licences. « Des compagnies dotées de plus petits avions ont cette licence, mais à l’heure actuelle, nous sommes la seule compagnie de cette taille à avoir une licence charter, les autres licences ayant été retirées à la suite du crash de Cotonou », souligne toutefois Mazen Hajjar. À ce propos, le directeur commercial insiste sur le fait que Menajet ne lésine pas sur la sécurité : « Nous sommes enregistrés en France et répondons donc aux normes françaises de sécurité, et idem à Beyrouth. La maintenance lourde de notre avion est réalisée par une filiale d’EADS (constructeur d’Airbus) et la maintenance légère par la MEA. »
Pour que Menajet devienne une low-cost, il faudra faire sauter le verrou qui protège la MEA de la concurrence de tout autre compagnie régulière. Les compagnies « low-cost » réduisent leurs coûts en supprimant certains des services qui se trouvent à bord des compagnies régulières, comme la restauration par exemple. La réservation des billets par Internet permet aussi d’éliminer les commissions d’agences, etc. Air Arabia a lancé le concept de « low-cost » dans la région, mais Menajet, qui a un temps envisagé de s’implanter à Sharjah, aimerait aussi trouver une place dans le ciel régional à partir de Beyrouth où la compagnie a ouvert ses bureaux. « Pour l’instant, nous allons opérer avec une licence charter pour montrer ce dont nous sommes capables en espérant obtenir une licence de vol régulier dès que possible», explique Mazen Hajjar. Le premier Airbus 320 de la compagnie est attendu incessamment sur le tarmac de l’AIB. « Nous avons déjà des contrats avec des agences de voyages et nous desservirons tout type de destinations, selon la demande », dit-il, ajoutant que Menajet, qui emploie déjà 60 personnes, prévoit de réaliser 50 à 75 vols dès le premier mois d’activité. « Nous transporterons quinze à vingt mille passagers le premier mois et 150 000 passagers en un an si nous continuons à n’utiliser qu’un seul avion. » L’idée de créer une compagnie « low-cost » libanaise sur le modèle des succès américain et européen, a germé dans l’esprit des deux jeunes amis il y a quatre ans. « Ce nouveau concept de transport ne permet pas seulement de dynamiser le tourisme en le rendant accessible à une clientèle moins aisée, mais il encourage aussi le commerce, car le transport aérien est un coût non négligeable pour les PME », explique le directeur commercial. Sur la base d’une étude de faisabilité qu’ils ont présentée à des investisseurs, ils ont levé un capital de 50 millions de dollars. « Quinze millions ont déjà été libérés, et le reste le sera en deux étapes », explique Mazen Hajjar. Les actionnaires sont le groupe saoudien al-Zamil et Gulf Finance House de Bahreïn

Source: Sybille Rizk

Low-Cost et Charters: ce qu'en pense le PDG de la MEA

Mohammed el-Hout : « Avec le ciel ouvert, le monopole de la MEA n’est plus que théorique »

Viabilité des charters et des low cost
Mohammed el-Hout affirme que la MEA n’appréhende pas la concurrence des charters ou des compagnies low cost, mais celle des compagnies aériennes arabes subventionnées par les États. « Lorsqu’une compagnie subventionnée arabe vend le siège à 150 dollars, alors que son coût de revient est de 300 dollars, il y a lieu d’appréhender les effets d’une concurrence déloyale. » Le PDG de la MEA révèle que la rentabilité des liaisons aériennes Beyrouth-Dubaï et Beyrouth-Abou Dhabi assurées par la compagnie nationale a commencé à pâtir de la révision à la baisse des prix des billets. « Cet état de fait ne constitue cependant pas jusqu’à nouvel ordre une menace sérieuse pour les finances en général de la compagnie », fait-il valoir. Il déplore la tendance des pays arabes à créer une multitude de compagnies nationales, alors que dans le monde la tendance est au regroupement des sociétés. Sur ce plan, il se réfère à la création aux Émirats arabes unis de trois compagnies nationales, à savoir Emirates, al-Ittihad et Air Arabia. En réponse à une question, le PDG de la MEA reconnaît les perturbations créées sur le marché local par des compagnies occidentales low cost qui l’ont pénétré et ont cassé les prix. Tel est le cas de Cyprus Airways qui a enregistré pour 2003 des pertes de plus de 40 millions de dollars et se trouve aujourd’hui en pleine restructuration. L’agrandissement de sa flotte et l’étroitesse de son marché domestique l’ayant contraint à pratiquer une politique de dumping sur des marchés voisins. Et les vols charters ? La rentabilité de ces vols ne serait pas évidente sur un petit marché saisonnier tel que celui du Liban, souligne Mohammed el-Hout. La réussite de cette catégorie de vols dépend de la continuité dans le temps de la compagnie. Le mot d’ordre de l’étape à venir est la régulation de la libéralisation de la navigation aérienne, et ce pour éviter le pire.


L' apparition des avions de la Menajet dans le ciel de Beyrouth
se fera dans un contexte favorable de forte croissance du traffic
de l'AIB depuis le début de l'année 2004 mais...

La libéralisation du ciel libanais bute encore sur le monopole de la MEA
Les Libanais à travers le monde ne cessent de se plaindre de la rareté ou de la cherté des liaisons aériennes avec Beyrouth. Dans une lettre ouverte aux autorités libanaises, l’Union des associations libanaises de France demandait récemment la révision des « prix astronomiques » des vols Paris-Beyrouth et l’augmentation de leur fréquence. Si la demande est mal satisfaite pour l’une des destinations les mieux servies, elle l’est a fortiori dans d’autres pays européens, comme l’Allemagne, par exemple, sans compter le Canada, le Brésil ou l’Afrique. Les nombreux ressortissants libanais de la diaspora brésilienne ont officiellement demandé des liaisons directes entre São Paulo et Beyrouth. Pas rentable, a répondu la Middle East Airlines qui ne dessert que 20 pays sur les 60 avec lesquels le Liban a conclu des accords aériens bilatéraux. Dans ces 20 pays, elle ne couvre que certaines villes, ce qui fait beaucoup d’aéroports à travers le monde pour lesquels il n’existe pas de liaison directe avec Beyrouth, à moins qu’elle ne soit assurée par une compagnie étrangère. Certaines de ces compagnies ont en effet profité de la politique de ciel ouvert décrétée en l’an 2000 par le Liban pour créer des liaisons aériennes avec Beyrouth. Le trafic de passagers a ainsi augmenté de 70 % à l’Aéroport international de Beyrouth, ce qui fait dire au directeur de l’Aviation civile, Hamdi Chaouk, interviewé par L’Orient-Le Jour, que cette politique est un véritable succès. Même la MEA en a profité alors qu’elle disait que la libéralisation causerait sa perte. Mais si elle bénéficie au Liban, à travers une hausse des recettes de l’aéroport par exemple, cette politique avantage d’une certaine manière les compagnies étrangères en raison du monopole dont bénéficie la Middle East Airlines au pays du Cèdre. En vertu d’un décret adopté en 1992, elle est la seule compagnie régulière autorisée à opérer au Liban jusqu’en 2012. Résultat, seules les compagnies étrangères sont en mesure de satisfaire la demande de transport aérien vers Beyrouth si la MEA n’offre pas de vols pour la destination concernée. Qatar Airlines, avec qui la MEA vient de signer un accord, effectue ainsi deux liaisons aériennes par jour entre Doha et Beyrouth, alors qu’aucune compagnie libanaise n’exploite cette route. Depuis, la disparition de la Sabena, qui transportait 30 000 passagers par an entre Bruxelles et Beyrouth, aucune compagnie n’a pris la relève. La réglementation actuelle décourage à l’heure actuelle tout investisseur de tenter sa chance dans le transport aérien au Liban. Ceux qui veulent absolument exploiter le filon enregistrent leur compagnie dans d’autres pays, ce qui limite les possibilités de contrôle de l’Aviation civile libanaise (comme dans le cas malheureux du crash de Cotonou). Cette situation n’est pas le moindre des paradoxes d’un pays qui dit vouloir encourager les investissements, promouvoir le tourisme et renforcer les relations entre les expatriés libanais et leur pays d’origine. En effet, les seules licences qu’il est possible d’obtenir au Liban depuis l’an 2000 sont des licences charters qui sont assorties de conditions précises : la compagnie est obligée de vendre des « paquets » incluant des nuits d’hôtel par exemple, alors qu’une compagnie régulière est autorisée à vendre uniquement des billets d’avion. Investir dans une compagnie charter est donc particulièrement risqué, d’autant que le marché est fortement exposé aux variations saisonnières.

Vue intérieure des A320 de Menajet

La demande de licence de Menajet est encore à l'étude...
La direction de l’Aviation civile étudie actuellement la demande de licence de MenaJet, une nouvelle compagnie low-cost qui a choisi d’opérer à partir de Beyrouth. L’objectif est d’appliquer au Moyen-Orient (où le marché aérien est en forte croissance) la recette du transport aérien à bas prix éprouvée en Europe et aux États-Unis, comme le fait déjà la compagnie émiratie Air Arabia. Cette recette consiste à réduire les coûts au minimum (pas de réservation auprès des agences de voyages, mais sur Internet, pas de repas à bord, davantage de sièges, pas de classe affaires, etc.) pour offrir au public des tarifs inférieurs de 50 à 60 % par rapport aux compagnies traditionnelles. MenaJet doit incessamment prendre livraison à Toulouse d’un premier Airbus tout neuf qui sera opéré en leasing. Au total, la compagnie compte exploiter deux avions. MenaJet est dotée d’un capital de 50 millions de dollars apporté par des investisseurs du Golfe : le fonds d’investissements Gulf Finance House de Bahreïn et le groupe industriel saoudien al-Zamil. En raison du monopole protégeant la Middle East Airlines,
la compagnie ne pourra obtenir dans un premier temps qu’une licence charter.

Séance d'essai à Hambourg au cours de l'hiver 2004


Le Contexte


Lettre ouverte aux hauts responsables

L'union des Associations Libanaises en France demande la baisse des tarifs de la "Middle East"

Paris, "An-Nahar"-Avril 2004: "L' Union des Associations Libanaises" en France a envoyé une lettre ouverte à chacun des trois présidents, au ministre des Affaires Etrangères et au ministre des Travaux Publics et du Transport, pour attirer leur attention sur l'augmentation sensible des prix des billets d'avion de la Middle East Airlines. On y lit notamment ; "L'Union en France, oreille et porte-parole de la communauté libanaise en France, s'adresse à tous les responsables, à tous les échelons du pouvoir, et leur demande de bien vouloir examiner leurs doléances et y donner suite dans l'intérêt de la compagnie nationale libanaise et pour maintenir les liens entre le Liban et la diaspora. Elle réclame notamment la révision de la politique des prix appliqués par la "Middle East" sur les vols aller-retour Paris-Beyrouth, afin de permettre aux libanais résidant en France de se rendre au Liban aussi souvent qu'ils le souhaitent sans engager des sommes astronomiques par suite de l'augmentation des prix de billets d'avion, surtout pendant les périodes de fête ou de vacances. Il est aussi nécessaire d'augmenter le nombre de vols entre le Liban et la France pendant les fêtes et les vacances, pour satisfaire la demande et la nécessité pour les libanais de rencontrer leurs familles, et augmenter les recettes de la compagnie nationale ; de consentir enfin des tarifs spéciaux aux familles à l'instar des pratiques en vigueur dans de nombreux pays". On y lit également : " L'union des Associations salue la position du président du conseil d'administration de la Middle East Airlines, M. Mohamed El Hout, qui préconise le ralentissement de nouvelles lignes non rentables, et lui demande de ne pas négliger les ligues actives très rentables, surtout la ligne Paris-Beyrouth", tout en soulignant que "la satisfaction de ces justes revendications ne fera que raffermir les relations entre les libanais à l'étranger et la mère patrie et les institutions nationales, alors que la politique de l'autruche et le délaissement des libanais à l'étranger peut créer une coupure entre les libanais et leur pays et contribuer à élargir le fossé qui les sépare, les poussant même à renoncer à se rendre au Liban, privant ainsi la nouvelle génération de la découverte de sa patrie, de ses attaches et de ses racines". L'Union a demandé, à l'issue de sa réunion tenue le jeudi 11 mars, "la tenue d'une réunion immédiate avec les représentants de l'état libanais, de la "Middle East", et des agences de voyages agréées, pour trouver sans tarder une solution à ce problème".

L'Union a constitué une commission pour suivre le dossier avec les entités concernées, composée de : Joseph AKL, Riad KHORBATLI, Nabil NICOLAS, Moussa GHANEM, Mohamed EL GAMAL, Nazareth MAKSOUDIAN, Paul ABI GHANEM, Ali NASRDDINE et Mohamed DERGHAM".

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