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               Douma, 
                village de charme 
                 
                un patrimoine préservé 
                au Liban 
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               Il 
                y a plus de 20 ans, Douma nous avait déjà séduits, 
                en 2023 la récompense est internationale! 
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              Douma 
                remporte le titre de meilleurs village touristique du monde, 
                 
                lors du concours organisé 
                chaque année par l'Organisation Mondiale du Tourisme, auquel 
                ont participé 260 villages de 60 pays. Il fait en effet 
                partie de la liste des 54 "best tourism villages 2023" 
                récompensant les villages qui font 
                figure de pionniers en matière de valorisation des zones 
                rurales, de préservation des paysages, de la diversité 
                culturelle, des valeurs locales et des traditions culinaires. 
                Douma est un village chrétien au Liban situé à 
                une altitude de 1 000 mètres. A 80 km de Beyrouth, 30 km 
                de Jbeil et 43 km de Tripoli. Douma fait partie du District de 
                Batroun. 
                Réputé pour ses maisons presque toutes faites de 
                briques rouges, sa terre est riche et accueille toutes sortes 
                de cultures, voilà  
                > un village à voir lors 
                d'un séjour!! 
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          Douma, 
          petit village du caza de Batroun, 
          est la destination incontournable des amoureux du calme, de la marche 
          et de la nature. Différents circuits de randonnées à travers bois, collines 
          et vallées offrent par la même occasion la possibilité de découvrir 
          une région riche en temples païens, couvents et vieilles églises. Ayant 
          su préserver son vieux souk et ses 240 maisons traditionnelles, désormais 
          classés comme faisant partie du patrimoine national, Douma a échappé, 
          comme par miracle, au modernisme qui a atteint les coins les plus reculés 
          de la montagne libanaise. C'est sans doute une destination rêvée 
          au Liban pour les adeptes de plus en plus nombreux de l'écotourisme. 
          Visite guidée, l’espace d’une journée, dans ce charmant village qui 
          vit durant trois semaines du mois d’août au rythme de son festival. 
           
           
           
            
          Douma, 
          un beau village du Mont-Liban à lhistoire mouvementée 
          Un livre de Mazen Abboud 
          Hiver 
          2008- «Comme 
          qui aurait besoin dune course à Douma. » Ce proverbe 
          libanais signifie que celui qui ne peut sacquitter facilement 
          dune course se trouvera obligé de passer par Douma, un 
          beau village des hauteurs du Batroun. Si cela nest plus vrai de 
          nos jours, ce proverbe montre bien que ce village, considéré 
          aujourdhui comme éloigné, a été durant 
          des siècles une place centrale, très fréquentée 
          parce que situé sur la route qui reliait lintérieur 
          syrien à la côte. Cest à Douma, à son 
          histoire, à ses anecdotes, à son souk, à ses gens, 
          à ses jolis toits en tuile et à sa nature belle et revêche 
          que lun de ses fils, Mazen Abboud, dédie un livre qui ressemble 
          fort à une lettre damour. 
          Douma, lhistoire dun village du Levant, est un livre qui 
          se veut de toute évidence la somme de tout ce qui peut être 
          rassemblé comme informations sur ce village typique du Mont-Liban, 
          lun des seuls à avoir gardé un cachet aussi caractéristique. 
          Louvrage est riche en photos, quelles soient dépoque 
          ou contemporaines. Il allie les informations purement historiques aux 
          histoires racontées de père en fils, comme aux anecdotes 
          véridiques, à linstar de ce vieillard qui a refusé 
          de sapprocher de la première voiture du village, criant 
          à qui voulait lentendre : « Cest la machine 
          du diable qui va vous détruire, anéantir lunivers 
          et paralyser la vie ! » Les écologistes ne seraient pas 
          loin de cet avis actuellement
 Ou encore cette bande de jeunes 
          illuminés qui comptaient planifier un soulèvement communiste 
          aux États-Unis à partir dun grenier, avant dêtre 
          découverts pour avoir causé un incendie dans leur lieu 
          de réunion et de devenir la risée du village ! 
          Certes, dans certaines de ses parties, le livre devrait intéresser 
          davantage les personnes originaires du village que le grand public, 
          comme pour le détail des familles ou lhistoire des différents 
          chefs de municipalité. Mais dans lensemble, il est clair 
          que lhistoire de ce village résume en quelque sorte lhistoire 
          mouvementée du Mont-Liban, et sy incruste parfaitement, 
          doù lintérêt, pour un public plus large, 
          de sy attarder. 
          Ainsi, lauteur commence par élaborer les éléments 
          dont il dispose sur des époques lointaines, quelles soient 
          imaginées (légende de la naissance du village) ou réelles. 
          Il semble notamment que Douma ait été habitée et 
          prospère dès les ères grecque et romaine, et que 
          sa position géographique, centrale pour lépoque, 
          lui ait conféré depuis ce temps-là un rôle 
          important. À linstar dautres localités du 
          Mont-Liban, Douma a aussi souffert de persécution et de graves 
          retournements de situation à des époques diverses (croisades, 
          mameloukes, occupation ottomane, Première et Seconde guerres 
          mondiales). Mazen Abboud rapporte lhistoire de « la calamité 
          de Kashlak », quand le massacre, par des hommes du village, dun 
          groupe de préposés ottomans a causé la quasi-destruction 
          de Douma, au dix-septième siècle. 
          Une importante partie de louvrage est dédiée aux 
          familles, aux métiers et, surtout, au souk qui fit la réputation 
          de Douma. Ainsi, lon apprend que cette localité, qui na 
          jamais été gâtée en ressources hydrauliques, 
          a toujours privilégié les industries à lagriculture. 
          Forgerons, savonniers, armuriers, fabriquants de soieries, commerçants 
          divers
 ont peuplé le village et conféré à 
          son souk une réputation qui dépassait de loin ses murs. 
          Si lon y ajoute les cafés et lorganisation assurée 
          par le conseil municipal, lun des premiers de tout le Mont-Liban, 
          on comprend bien la période dorée vécue par ce 
          souk au dix-neuvième siècle, puis au vingtième 
          siècle, jusquau développement des grandes villes 
          côtières qui a plongé toutes les localités 
          « de lintérieur » dans loubli. 
          Douma, cest aussi plusieurs communautés chrétiennes 
          qui coexistent, notamment une importante communauté orthodoxe 
          qui a, depuis toujours, entretenu une relation privilégiée 
          avec la Russie, si bien que le village conserve toujours un portrait 
          dépoque du dernier tsar, ainsi que le « salon rouge 
          » qui appartenait au consulat de ce pays à Beyrouth, avant 
          lère bolchévique. Douma, cest enfin un lieu 
          de culture, tel que dépeint par lauteur, qui rapporte que 
          le village a abrité lun des premiers théâtres 
          du pays, et aussi un lieu où la société civile 
          est active depuis plus dun siècle. Un village qui est resté 
          plutôt neutre durant la guerre civile, sans être à 
          labri des divisions politiques, surtout depuis quelques années. 
          Quant à la belle architecture traditionnelle qui caractérise 
          Douma, elle est bien visible dans les photos. 
          Louvrage est publié en langue arabe, avec un résumé 
          en anglais. Il est abondamment illustré et se lit aisément. 
          Son auteur, Mazen Abboud, est connu pour son engagement en faveur de 
          lécologie et du patrimoine. Il a réussi à 
          faire de son ouvrage un concentré dinformations, de traditions 
          et danecdotes qui, autrement, avec léloignement des 
          origines que lon observe actuellement au Liban, se perdraient. 
          Article 
          de Suzanne BAAKLINI pour L'Orient-Le Jour 
         
        
           
             
               
                  
                   
                
                   
                     
                       
                        Des 
                          circuits de promenade pour tous les niveaux  
                          Désormais, 
                          cette localité pittoresque, jumelée avec la ville française 
                          de Digne-les-bains, est un lieu d’estivage, comme tant 
                          d’autres localités de la montagne libanaise. À l’entrée 
                          du village, l’eau de source d’Aakfol coule de la traditionnelle 
                          fontaine, abreuvant les visiteurs. Sur la colline d’une 
                          part, au creux de la vallée d’autre part, de vieux chênes 
                          millénaires protègent de leurs larges branches les églises 
                          de Mar Nohra et de Mar Challita, comme pour rappeler 
                          qu’il n’y a pas si longtemps c’est à l’ombre de ces 
                          chênes que les enfants du village suivaient leurs classes. 
                          En été, entre 1 000 et 2 000 citadins originaires du 
                          village passent l’été à Douma, alors que seuls 500 Doumaniens 
                          y habitent en permanence. Aux estivants, s’ajoutent 
                          les amateurs de nature, de calme et de randonnées, dont 
                          un nombre remarquable d’étrangers, qui se donnent rendez-vous 
                          au Grand Hôtel de Douma l’espace d’un week-end ou pour 
                          quelques jours de vacances, histoire de découvrir les 
                          huit circuits naturels de marche de différents niveaux 
                          à travers les collines environnantes. Des circuits dont 
                          le plus simple nécessite trois heures de marche et le 
                          plus ardu entre sept et huit heures de randonnée. De 
                          la vallée de Ras Ibnaya, nichée sous les cèdres de Tannourine, 
                          à Kfar Hilda au creux de la vallée, Douma et ses environs 
                          invitent les randonneurs à aller à la rencontre des 
                          sites naturels à travers les bois, mais aussi à découvrir, 
                          çà et là, vieux monastères, églises ou temples païens. 
                          Un sentier a même été aménagé dernièrement par un groupe 
                          de jeunes marcheurs français, à l’est du village. La 
                          promenade au cœur de Douma, sur un kilomètre et demi 
                          de faux plat, est elle aussi de rigueur. Témoins de 
                          cette splendeur passée, les maisons préservées en pierre 
                          de taille et aux toits de tuiles rouges qui donnent 
                          au village son cachet traditionnel. Un cachet qui fait 
                          la richesse du village mais surtout la fierté des Doumaniens 
                          qui travaillent d’arrache-pied à la préservation de 
                          leur patrimoine. En effet, Douma est un des rares villages 
                          libanais à avoir échappé à la modernisation et au béton. 
                          D’ailleurs, 240 de ces vieilles demeures sont désormais 
                          classées comme faisant partie du patrimoine national. 
                          Certaines d’entre elles sont même ouvertes aux visiteurs 
                          désireux de s’imprégner quelque peu d’un air d’antan. 
                          « À Douma, le béton est interdit et l’aluminium fortement 
                          déconseillé. Seule la pierre de taille est autorisée 
                          dans la construction, au même titre que le sable et 
                          le fer », observe M. Ayoub, précisant que toute nouvelle 
                          construction doit obligatoirement respecter certaines 
                          normes, conformément au plan d’urbanisme en vigueur. 
                           
                           
                        Une 
                          municipalité des plus actives  
                          La municipalité du village, présidée depuis 6 ans par 
                          Hanna Ayoub, œuvre de pair avec l’Association de sauvegarde 
                          du patrimoine naturel et urbain de Douma pour préserver 
                          la richesse architecturale et naturelle de la localité, 
                          mais aussi pour créer de nouveaux emplois dans la région. 
                          Outre la sauvegarde des maisons traditionnelles et des 
                          champs d’oliviers millénaires (grâce à la modification 
                          du tracé de la nouvelle voie rapide), ainsi que les 
                          mesures de préservation du patrimoine architectural, 
                          la municipalité de Douma a construit une usine de recyclage 
                          qui traite l’ensemble des déchets du village et des 
                          localités avoisinantes et en transforme une partie en 
                          sable agricole. De même sont recyclés le verre et le 
                          fer, explique Hanna Ayoub. La municipalité a par ailleurs 
                          joué un rôle important dans la construction de la maison 
                          de retraite de Douma, dont la majeure partie a été financée 
                          par un émigré. À 2 kilomètres de Douma, un hôpital gouvernemental 
                          a ouvert ses portes, pour la plus grande joie des Doumaniens, 
                          car les besoins se faisaient pressants. Le village n’attend 
                          plus que la fin des travaux de la nouvelle autoroute, 
                          car il devient urgent, pour la survie de la localité, 
                          de réduire les distances qui séparent Douma du littoral. 
                            
                           
                         
                        Le 
                          Grand Hôtel de Douma  
                          Il 
                          avait été construit pour permettre aux émigrés d’y séjourner 
                          durant leurs vacances. Mais le sort en a décidé autrement 
                          car au fil des années, de nombreux émigrés doumaniens 
                          ont perdu le contact avec leur village d’origine. L’hôtel 
                          Douma, rebaptisé Grand Hôtel de Douma par son nouveau 
                          propriétaire Hanna Ayoub, président de la municipalité 
                          du village, se consacre désormais à une clientèle citadine, 
                          tant locale qu’étrangère, à la recherche du calme et 
                          d’un environnement sain. Huit différents circuits de 
                          randonnées pédestres sont organisés par l’hôtel à l’intention 
                          de ces amoureux de la marche. Des soirées musicales 
                          sont par ailleurs proposées durant les week-ends. Confortable 
                          et simple, l’hôtel comprend 44 chambres et propose une 
                          excellente nourriture. Quant aux prix, ils ont été revus 
                          à la baisse, afin d’encourager les familles à y séjourner. 
                          Le tarif d’une chambre pour deux personnes est de 40 
                          dollars par nuitée, petit déjeuner inclus. Une personne 
                          seule paiera 30 dollars par jour, petit déjeuner inclus. 
                          Quant au tarif pour une semaine entière, il est de 220 
                          dollars par personne, en pension complète. Des tarifs 
                          réduits sont proposés à l’intention des groupes et des 
                          familles. 
                          Pour 
                          tout renseignement, contacter Assaad Nader aux numéros 
                          suivants : 06/520202 ; 06/520206 ou 03/611406. 
                           
                         
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                Arrêt 
                  express devant le temple romain de Bziza 
                   
                  Sur la route du retour par Kfar 
                  Hilda, un arrêt express est de rigueur dans le petit village 
                  de Bziza. Et pour cause, cette localité située à 5 kilomètres 
                  d’Amioun abrite les vestiges d’un temple romain dédié au dieu 
                  sémitique Azizos. Un temple dont on voit clairement les quatre 
                  colonnes de calcaire formant le portique. Trois de ces colonnes, 
                  surmontées de chapiteaux ioniques, supportent l’architrave d’origine. 
                  L’entrée du temple est également bien conservée. À l’époque 
                  byzantine, une église avait été édifiée à l’intérieur. 
                   
                    
                   
                 
                   
                     
                  
                 
                   
                     
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                  Un patrimoine architectural d’une grande richesse  
                  A 
                  la découverte de Douma, ses 240 maisons classées et ses circuits 
                  de randonnées  
                  Il 
                  aurait hérité son nom de l’impératrice Julia Domna, épouse de 
                  l’empereur romain Septime Sévère (193 et 211 av. J.C.), qui 
                  aimait y passer l’été. Douma, petit village du caza de Batroun, 
                  fait aujourd’hui la fierté de ses habitants. Et pour cause, 
                  il demeure un des rares villages de montagne à avoir conservé 
                  son cachet traditionnel. Ses maisons libanaises aux toits de 
                  tuiles rouges et en pierre de taille, dont 240 sont classées 
                  comme faisant partie du patrimoine national, ses vieux souks 
                  qui témoignent d’une importante activité commerciale passée, 
                  ses oliviers millénaires qui produisent une des meilleures huiles 
                  de la région, la meilleure, selon ses habitants, mais aussi 
                  son environnement boisé qui offre, sur fond de chant des cigales, 
                  une grande variété de circuits de randonnées en font une destination 
                  très prisée des amoureux de la nature. 
                  Amchit, 
                  Obeydate, Lehfed, Jaj... l’un après l’autre, les villages côtiers 
                  et montagneux défilent. Longue et sinueuse, la route serpente 
                  entre les champs d’oliviers et les plantations en terrasses. 
                  C’est au terme d’une côte, à une heure trente de Beyrouth, qu’apparaît 
                  Douma au fond d’une vallée, tel un scorpion qui se dore au soleil. 
                  Un fief à majorité orthodoxe au sein du triangle de pèlerinage 
                  maronite que forment Annaya (Saint Charbel), Jrebta (Sainte 
                  Rafqa) et Kfifane (Bienheureux Hardini). « Douma la santé, Douma 
                  le fer, c’est ainsi que l’on appelait le village, il y a des 
                  années de cela », indique le président de la municipalité, Hanna 
                  Ayoub. Et pour cause, ce village qui culmine à 1 100 mètres 
                  d’altitude, était longtemps réputé pour son climat idéal, mais 
                  aussi pour sa production d’armes, épées et fusils, et ses industries 
                  de cuir et de bois qui ont fait sa prospérité durant l’époque 
                  ottomane. Douma était alors un important centre commercial et 
                  industriel qui attirait les habitants de toutes les régions 
                  avoisinantes, constituant une plaque tournante entre les régions 
                  de Jbeil, Batroun, Tripoli, le Hermel, Baalbeck et la Békaa. 
                  Et ce, jusqu’au jour où les Ottomans l’ont brûlée, jetant ses 
                  habitants sur les routes de l’exode et les poussant à l’émigration. 
                  Depuis la création de la République libanaise et la construction 
                  de routes reliant entre elles les grandes villes, Douma n’a 
                  jamais recouvré son rôle.  
                  
                   
                  Restaurer le vieux souk, une priorité 
                   
                  Autre témoin de la grandeur passée de Douma, son souk aux 100 
                  échoppes, vieux de plus de 300 ans, dont l’animation était légendaire 
                  à l’époque ottomane car il était le centre des échanges industriels 
                  de la région. Ferronniers, cordonniers, menuisiers mais aussi 
                  agriculteurs y accueillaient alors une clientèle variée venue 
                  des confins de la montagne. « Autrefois, raconte Hanna Ayoub, 
                  ce souk regroupait non moins de 200 échoppes. Parmi la centaine 
                  de celles qui restent, seules 10 sont encore ouvertes et vendent 
                  des produits de l’artisanat local, des gadgets, des articles 
                  cadeaux, ou servent du café et des boissons. Car l’ensemble 
                  des commerçants et des artisans ont été touchés par le déclin 
                  », déplore le président de la municipalité. Un déclin qu’il 
                  impute à l’éloignement du village et au manque de voies rapides 
                  de communication le reliant au littoral. En effet, la route 
                  reliant Douma au littoral s’étire sur 44 kilomètres de long, 
                  alors qu’un projet d’autoroute aurait déjà dû, il y a belle 
                  lurette, ramener cette distance à 17 kilomètres. Certes, les 
                  travaux de construction de cette autoroute sont en cours d’exécution, 
                  « mais ils avancent avec une lenteur désespérante », constate-t-il, 
                  déplorant que la route n’ait pas été achevée pour le Festival 
                  de Douma qui se déroule durant le mois d’août, drainant ainsi 
                  plus de visiteurs. En attendant la fin des travaux de cette 
                  voie rapide tant espérée, Douma entend bien parfaire sa beauté. 
                  Au terme d’une dizaine d’années de collaboration entre la municipalité 
                  et l’Association de sauvegarde du patrimoine naturel et urbain 
                  de Douma, présidée par l’architecte Antoine Fischfisch, de nombreuses 
                  demeures traditionnelles ont été sauvées de la démolition, et 
                  les propriétaires sont désormais encouragés à restaurer leurs 
                  maisons dans le respect du cachet traditionnel du village. « 
                  Nous avons même réussi à faire dévier le tracé de l’autoroute 
                  qui menaçait 55 maisons traditionnelles ainsi qu’un champ d’oliviers 
                  millénaires », raconte M. Fischfisch. « Nous envisageons actuellement 
                  de restaurer le vieux souk de Douma, afin de lui redonner sa 
                  splendeur passée. L’étude préliminaire du vieux souk, financée 
                  par la Direction générale des antiquités (DGA), vient tout juste 
                  d’être achevée. Nous entamons de suite la seconde étude qui 
                  permettra de mettre en place un plan de réfection », explique 
                  l’architecte, spécialiste en restauration d’anciennes demeures. 
                  Quant au coût des travaux, ils sont estimés par le président 
                  de la municipalité à près de 500 000 dollars. « Mais Douma vaut 
                  bien le sacrifice, conclut Hanna Ayoub, car sa richesse au niveau 
                  du patrimoine est tout simplement inestimable. »  
                   
                  Le monastère de Mar Youhanna  
                  des grecs-orthodoxes  
                  Le monastère de Mar Youhanna a été bâti 
                  au Ve siècle, à l’instar des couvents de la région, sur les 
                  vestiges d’un temple païen. Les immenses blocs de pierres qui 
                  en constituent les bases avaient été donnés à l’époque par les 
                  Romains pour la construction des temples. C’est au Ve siècle 
                  que les habitants de la région ont, pour la première fois, embrassé 
                  la religion chrétienne. Sur les murs de l’ancienne église du 
                  couvent, construite à la même époque, les fresques datent du 
                  XIe siècle. Abandonné durant une longue période, le monastère 
                  a été restauré au XVIIIe siècle par un groupe de moines qui 
                  ont repris la vie monastique. Une seconde restauration a été 
                  entreprise au XIXe siècle. Mais une nouvelle fois, durant la 
                  guerre libanaise, le monastère de Mar Youhanna a été abandonné 
                  et transformé en caserne. Ce n’est qu’en 1990 qu’une nouvelle 
                  communauté monastique orthodoxe, la communauté de la Sainte-Trinité, 
                  s’y installe pour y revivre une vie traditionnelle. Depuis, 
                  le couvent abrite une dizaine de moniales qui y vivent une existence 
                  de prière, de contemplation et de travail de la terre. Une nouvelle 
                  église construite à l’entrée du couvent, plus spacieuse que 
                  la vieille église, accueille désormais les fidèles de la région. 
                   
                De 
                  belles demeures traditionnelles  
                  Les habitants de Douma, dont bon nombre 
                  se sont enrichis grâce au commerce et à l’artisanat, ont investi 
                  leur argent dans la construction de belles demeures, vers la 
                  fin du XIXe siècle. Certaines familles ont même été financées 
                  par leurs proches qui avaient émigré en Amérique, histoire de 
                  se faire bâtir la plus belle maison du village. Cependant, de 
                  nombreuses demeures ont été construites par étapes. Certaines 
                  n’ont jamais été achevées. Trois types d’habitations traditionnelles 
                  existent à Douma, représentant environ 68 % de l’ensemble des 
                  constructions du village, explique l’architecte Antoine Fischfisch. 
                  La maison à hall central, appelée communément maison bourgeoise, 
                  est la plus répandue à Douma. Constituée d’un large hall desservant 
                  de part et d’autre plusieurs pièces alignées, elle est généralement 
                  habillée d’un toit rouge, mais peut tout aussi bien avoir une 
                  simple toiture plate en béton. Rappelant la maison phénicienne, 
                  la maison vernaculaire ou paysanne tient sa particularité de 
                  sa forme rectangulaire, de son cloisonnement intérieur léger 
                  et de sa toiture en béton ou en terre battue qui jouait le rôle 
                  d’isolant thermique. La maison à liwan est peu répandue à Douma 
                  car elle est mal adaptée au rude climat hivernal. Limitée à 
                  deux chambres qui donnent sur un espace médian familial, elle 
                  se distingue par sa grande arcade centrale donnant vers l’extérieur. 
                  Une particularité propre à de nombreuses maisons de Douma, les 
                  murs intérieurs étaient peints et richement décorés par des 
                  artisans. Quant aux meubles, ils étaient l’œuvre des artisans 
                  du village.  
                Dossier 
                  de Patricia 
                  KHODER  
                    
                   
                  édition du 8 Août 
                  2003  
                 
                    
                   
                    
                  email/courriel 
                  du DoumaClub: 
                    
                   
                   
                   
                   
                
               
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          Le 
          Festival de Douma 
             
        Le 
          festival de Douma entre patrimoine et tradition Du 2 au 24 août 2003, 
          Douma revit sa splendeur passée à travers son festival. Pour l’occasion, 
          le village s’est paré de ses plus beaux atours et le vieux souk a été 
          provisoirement asphalté en attendant les travaux de restauration, afin 
          d’y exposer les œuvres des artisans de la région. Parmi les artisanats 
          les plus développés, le crochet, la ferronnerie et la menuiserie. Tous 
          les jours, à travers le village, une multitude d’activités, de randonnées, 
          de conférences, d’animations, de récitals et de soirées folkloriques 
          sont proposés aux visiteurs, grands et petits, par les Doumaniens soucieux 
          de faire connaître leur histoire et leur patrimoine architectural.  
         
        
           
             
               
                Festival 
                  de Douma  
                  Du 
                  2 au 24 août, dans l’arrière-pays de Batroun  
                  Le patrimoine à l’honneur  
                Douma, 
                  charmant village de l’arrière-pays de Batroun, qui se distingue 
                  des villages alentours par un cachet très début du siècle avec 
                  ses vieilles demeures et son ancien souk, organise son festival 
                  du patrimoine. L’inauguration se fera le samedi 2 août, avec 
                  la visite du vieux souk à 18h suivie, à 20h, de l’observation 
                  de l’espace interstellaire accompagnée d’une exposition intitulée 
                  « Terre pomme de l’espace » organisée par la revue arabe Science 
                  et monde. À 22h, dîner animé par le chanteur Zein el-Oumr et 
                  ses musiciens, à l’hôtel de Douma. Au programme, des activités 
                  variées pour tous les goûts. À l’instar de la rencontre avec 
                  les jeunes du Dr Ghassan Yaacoub, dimanche 3 août à 11h. À 17h, 
                  dans le cadre des séances consacrées au cinéma ancien, projection 
                  du film Le vendeur des anneaux.  
                    
                  Douma 
                  et ses maisons typiques, vue d'en haut... 
                  >>> Visitez le site 
                  DoumaClub.org 
                    
                  – Vendredi 8 août, 
                  à 20h30, 
                  rencontre entre rimes, notes et couleurs avec le poète Abdo 
                  Zogheib, le musicien Élias Rahbani et le peintre Wajih Nahlé. 
                  – Samedi 9 août, à 20h, soirée orientale poético-musicale. 
                  Et, à 22h, élection de Miss Batroun au restaurant Esclapio. 
                   
                  – Dimanche 10 août, à 11h, buffet ouvert de plats traditionnels 
                  de la région. À 18h, table ronde au cinéma Fouad sur le thème 
                  de l’environnement, avec Hafez Joreige et Pierre Abou Aoun, 
                  ainsi que Mounir Abou-Ghanem comme modérateur. 
                  – Jeudi 14, vendredi 15 août et samedi 16, à 21h, au 
                  Centre sportif de Douma, spectacle Le jugement du destin, inspiré 
                  d’une pièce de Shakespeare. Mise en scène : Joe Moukarzel. Chorégraphie 
                  : Assaad Élias. – Samedi 16, de 15h à 18h, rencontre 
                  avec Najla Bachour, dans le cadre du Salon du livre, qui se 
                  tient dans le bâtiment municipal. À 17h, Nassim Joseph Chalhoub 
                  signera son livre intitulé Cinéma Fouad. À 18h, au cinéma Fouad 
                  justement, les ingénieurs et architectes Naji Karam, Fadi Asmar 
                  et Antoine Fechfoch donneront une conférence sur le thème du 
                  patrimoine architectural.  
                  – Dimanche 17, à 11h, rencontre autour du recueil de 
                  poèmes soufis de Jérôme Chahine. À 17h, lancement de la Semaine 
                  sportive de Douma. 
                  – Vendredi 22 août, à 18h, toujours dans le cadre du 
                  cinéma patrimonial, projection, au cinéma Fouad, de Safar Barlak, 
                  le film des Rahbani avec Feyrouz. À 21h, soirée artistique dans 
                  le vieux souk. 
                  – Samedi 23, à 18h, rencontre, au cinéma Fouad, avec 
                  Issam Khalifé, Rafic Bassil et Jérôme Chahine. À 21h, banquet 
                  folklorique au Centre sportif de Douma.  
                  – Dimanche 24, à 17h, les jeunes talents de Douma clôtureront 
                  le festival, avant de terminer la soirée avec un groupe d’artistes 
                  dans le vieux souk. 
                  --- 
                  > 
                  A savoir: 
                     la Municipalité 
                  de Douma est jumelée avec celle de Digne les Bains, située 
                  dans les Alpes de Haute-Provence dans le sud de la France. 
                  >>> A voir: 
                  la 
                  page du jumelage 
                Pour 
                  plus de renseignements, consulter le site Internet 
                   
                  http://www.doumaclub.org 
                   
               
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                Douma, 
                  paradis de l'écotourisme et du dialogue des cultures 
                  au Liban 
                   Camp de travail pour trente jeunes volontaires 
                  français et libanais à Douma près de Batroun 
                Chaque été, 
                  le club de Douma, dans la région de Batroun s’active pour initier 
                  des activités sociales, touristiques et culturelles, susceptibles 
                  d’enrichir quelque peu le quotidien des habitants de la localité 
                  et de la région. Cette année, une quinzaine de jeunes Français 
                  et Libanais ont été invités à participer à un camp de travail 
                  dont le coup d’envoi a été donné à la fin de la semaine dernière. 
                  Ces volontaires, âgés entre 18 et 30 ans, encadrés par six animateurs, 
                  s’employaient en Août 2002 à aménager un sentier pédestre 
                  dans la montagne de Feghré (Douma).  
                  Objectif de ce projet : 
                   
                  promouvoir l’écotourisme dans la région. Le village de Douma, 
                  réputé, entre autres, pour ses maisons en tuiles rouges et sa 
                  forme en scorpion, est classé par le ministère du Tourisme comme 
                  village touristique et a été désigné dans les années 70 comme 
                  l’un des plus beaux villages du Liban. Mais à Douma, on ne dort 
                  pas sur ses lauriers, ou plutôt ses oliviers (qui font la particularité 
                  de la région). Il faut savoir exploiter ses atouts afin d’en 
                  faire profiter les autres. C’est ce qu’a décidé de tenter le 
                  Club de Douma en collaboration avec M. Amine Saadé, spécialiste 
                  du développement rural, des activités des jeunes et des camps 
                  de volontaires. Cette action est entreprise en collaboration 
                  avec Mme Dominique Flores de l’Association du Rocheton (Meulen, 
                  France). Cette association française a pour but de « développer 
                  toutes les activités d’accueil, d’animation, d’éducation et 
                  de service social, soit dans le cadre d’activités de loisirs, 
                  soit par le biais d’actions de formation, soit en apportant 
                  un soutien aux jeunes en difficulté, aux réfugiés ou à divers 
                  groupes des pays du tiers-monde (...) ». La vice-présidente 
                  du Club de Douma, Mme Hayat el-Hajj Chalhoub, a eu l’idée il 
                  y a quelques années de promouvoir l’écotourisme dans la région. 
                  Aujourd’hui, le Club de Douma, présidé par M. Farès Sawaya, 
                  a relevé le défi, à savoir: regrouper des jeunes de Douma et 
                  d’autres régions du Liban (Hermel, Saïda, Békaa, Beyrouth) avec 
                  des jeunes Français en vue de tracer dans la montagne un sentier 
                  pédestre qui sera un atout touristique de plus pour le village. 
                  Un projet qui tombe à point nommé à plus d’un titre. D’abord, 
                  l’année 2002 a été décrétée par les Nations unies année internationale 
                  de l’écotourisme. Ensuite, le Liban place toutes les activités 
                  organisées dans le pays depuis plusieurs mois, dans la perspective 
                  du sommet de la francophonie, sur le thème du dialogue des cultures. 
                  Le camp de travail organisé à Douma combine ainsi parfaitement 
                  les deux thèmes de l’écotourisme et du dialogue des cultures. 
                    
                Une 
                  double approche  
                  Le projet d’aménagement d’un sentier pédestre à Douma vise à 
                  combiner deux approches complémentaires. L’aspect purement matériel 
                  permet de développer, en préservant l’environnement naturel, 
                  l’écotourisme, qui constitue un important atout économique pour 
                  les régions rurales isolées. Parallèlement, l’aspect social 
                  tend à favoriser les notions de partage, de solidarité, de remise 
                  en question, en sus de l’interaction des cultures et des religions. 
                  Dans la pratique, le sentier pédestre sera tracé dans la montagne 
                  sur les traces d’un vieux sentier utilisé anciennement par les 
                  bergers. D’une longueur de 3370 mètres, il aura pour point de 
                  départ le siège du Club de Douma et se terminera à 1900 mètres 
                  d’altitude. Des coins de pique-nique avec sept aires de repos 
                  sont prévus, ainsi que des tables, des bancs, des poubelles 
                  et des pylônes d’électricité en bois fabriqués à la main par 
                  les jeunes volontaires. Les trente jeunes (quinze Français et 
                  quinze Libanais) logeront dans un camping aménagé pour l’occasion 
                  par le Club de Douma, sur un terrain de 5000 mètres carrés. 
                  Le camping sera formé de sept tentes avec des douches, une cuisine, 
                  un terrain de tennis. À proximité immédiate, se trouve un jardin 
                  public avec des espaces de jeux pour enfants, financé par la 
                  ville jumelle de Douma, Digne-les-Bains (France).  
                Des 
                  activités variées  
                  Parallèlement aux travaux d’aménagement du sentier pédestre, 
                  d’autres activités sont prévues afin de rendre le séjour plus 
                  interactif et agréable. Parmi les activités proposées : des 
                  ateliers de poterie ; du théâtre ; de l’informatique ; des travaux 
                  utilisant le bois et la mosaïque. Les activités serviront également 
                  à l’apprentissage ou à la pratique de la langue française. Pour 
                  les habitants du village, des soirées musicales à thème seront 
                  prévues. Préparer un tel camp de travail n’a pas été chose facile, 
                  aussi bien sur le plan financier qu’au niveau de l’organisation 
                  et de l’aménagement. Le coût total du projet s’élève à 30 millions 
                  de livres libanaises. Ce montant est couvert par le Club de 
                  Douma et la municipalité, aucune aide ministérielle n’ayant 
                  été accordée. Malgré les difficultés rencontrées, surtout au 
                  niveau financier, l’accomplissement de ce projet est la preuve 
                  que la notion de solidarité ne peut en aucun cas être perçue 
                  uniquement sous l’angle financier et matériel. Les liens qui 
                  se tisseront durant ce séjour seront un gain inestimable pour 
                  tous les participants. Reste à espérer que l’initiative du club 
                  de Douma servira d’exemple à d’autres villages, de manière à 
                  permettre aux habitants des régions rurales de s’investir dans 
                  le dialogue des cultures et des religions à travers des projets 
                  enrichissants pour le développement de l’écotourisme au Liban. 
                Douma, 
                  un village fier de son patrimoine  
                  Douma s’étend sur le flanc d’une colline dans le caza de Batroun. 
                  Vu du sommet, le village a la forme d’un scorpion. Sa superficie 
                  est de 9,7km2, à une altitude de 1100m. Douma est à 35 km de 
                  la ville de Batroun, et à 85 km de Beyrouth. En hiver, le nombre 
                  d’habitants est de 2000 alors qu’en été, il atteint 3500. L’origine 
                  du mot vient de l’ancien grec signifiant maison ou château. 
                  Douma est également le nom d’une impératrice orientale, épouse 
                  de l’empereur romain Septime Sévère. On l’appelle également 
                  Douma el-Hadid (ou fer) par allusion aux minerais de fer et 
                  aux nombreux gisements qui s’y trouvaient. Des 1878, les missionnaires 
                  américains fondèrent à Douma une école. En 1897, une autre école 
                  privée enseigna l’arabe, l’anglais et le turc. La société moscovite 
                  a subventionné de 1897 à 1914 deux écoles orthodoxes qui furent 
                  ensuite financées par la société Zahret el-Ihsan de Cordoba, 
                  en Argentine. Actuellement, on y trouve une école primaire des 
                  sœurs chouérites, une école publique, un lycée officiel et technique. 
                  Il y a environ 100 ans, un journal fut édité à Douma, écrit 
                  à la main. Le théâtre débuta en 1895 à Douma, financé par les 
                  émigrés et dirigé par les Moscovites. Il y avait même un cinéma, 
                  el-Fouad, inauguré en 1940. Le club de Douma a été fondé en 
                  1943 et ses activités ont toujours été le point d’attraction 
                  des touristes au village. Renommé pour ses eaux minérales, Douma 
                  était un centre thermal pour les cures d’estomac. Les Romains 
                  y édifièrent un temple dédié au dieu de la médecine (son sarcophage 
                  est exposé sur la place du village) et c’est l’orientaliste 
                  Ernest Renan qui, en 1860, lors d’une visite, déchiffra l’écriture 
                  gravée sur le sarcophage et la publia dans son ouvrage Mission 
                  en Phénicie. En 1867, on trouvait deux pharmacies à Douma et 
                  un peu plus tard, il y eut un hôpital. Sur le plan agricole, 
                  Douma est connu pour ses oliviers et ses pommiers. Les loukoums 
                  et l’huile d’olive sont des spécialités du cru. Depuis 1985, 
                  Douma est jumelé avec la ville de Digne-les-Bains (Alpes de 
                  Haute-Provence, France) : ce jumelage a duré presque 17 ans 
                  et des échanges de groupes et de dons sont toujours en cours. 
                  Les amitiés qui se sont liées entre ces deux villes prouvent 
                  la réussite de ce jumelage toujours actif. Pour relancer le 
                  contact entre les émigrés et les habitants de Douma ainsi que 
                  pour promouvoir les activités touristiques et culturelles du 
                  village, un site Web a été créé : doumaclub.org 
                Qu’est-ce 
                  que l’écotourisme ?  
                  S’il n’existe pas de définition universelle de l’écotourisme, 
                  il est cependant possible d’en résumer les caractéristiques 
                  générales comme suit : 
                  1 - L’écotourisme rassemble toutes les formes de tourisme 
                  axées sur la nature et dans lesquelles la principale motivation 
                  du tourisme est d’observer et d’apprécier la nature ainsi que 
                  les cultures traditionnelles qui règnent dans les zones naturelles. 
                  2 - Il comporte une part d’éducation et d’interprétation. 
                  3 - Il est généralement organisé, mais pas uniquement, pour 
                  des groupes restreints par de petites entreprises locales spécialisées. 
                  On trouve aussi des opérateurs étrangers de dimensions variables 
                  qui organisent, gèrent ou commercialisent des circuits écotouristiques, 
                  habituellement pour de petits groupes.  
                  4 - L’écotourisme s’accompagne de retombées négatives limitées 
                  sur l’environnement naturel et socioculturel.  
                  5 - Il favorise la protection des zones naturelles : 
                  - en procurant des avantages économiques aux communautés d’accueil, 
                  aux organismes et aux administrations qui veillent à la préservation 
                  des zones naturelles ; - en créant des emplois et des sources 
                  de revenus pour les populations locales ; - en faisant davantage 
                  prendre conscience aux habitants du pays comme aux touristes 
                  de la nécessité de préserver le capital naturel et culturel. 
                    
                  
                  Août 
                  2002 
               
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