BEYROUTH
LibanVision
en association avec ComingUp'*
*
ComingUp magazine,"Le Sud en Grand", édité
à Marseille
Visite
guidée et sélection des meilleurs sites web >>
Une
quatrième édition envers et contre tout
Cest décidé. Ils ont choisi la rue.
À partir du dimanche 9 septembre 2007, cest
sur le trottoir quils vont sexprimer. Traduire
leurs idées, se manifester, sextérioriser.
Ils ne vont plus rester à lombre. Point de
manifestations contestatrices ou de clash à appréhender,
rassurez-vous. Ce sont les artistes, libanais ou dautres
nationalités, qui vont tour à tour sapproprier
des espaces publics pour y donner du théâtre,
de la danse, des performances, des installations, des
ateliers... en septembre, octobre et novembre !
Le Beirut Street Festival espère tenir ses promesses
cette année pour sa quatrième édition.
Organisé par Zico House, en partenariat avec Bank
of Beirut et sous le patronage du ministère de
la Culture.
Début des festivités ce week-end avec le
théâtre de rue, de (et avec) Nadim Deaibess.
Ce jeune artiste nous propose une dernière visite
au Théâtre de Beyrouth. Deaibess prend en
effet ses quartiers sur le trottoir du fameux théâtre
qui a fermé ses portes il y a quelques années.
Ce temple de la culture à Beyrouth ne va plus rouvrir
? Il sagit là dune des questions que
pose la performance théâtralisée de
Nadim Deaibess. « La théâtralité
de la reconstruction ou la fin du théâtre
», indique le metteur en scène-acteur qui
laisse aux spectateurs et passants le soin de sinterroger
avec lui.
Un
spectacle déambulatoire dun duo sur échasses
Les Orbilys, terribles géants luxembourgeois,
hanteront les rues de Beyrouth. Demain dimanche, ils
seront à Verdun (centres Concorde, 730 et Dunes)
à partir de 18h30. Lundi 10 septembre, à
17h30, cest à Hamra (centre Saroulla) que
ces humanoïdes planteront leurs échasses.
Mais qui sont les Orbilys exactement ? « Curieux,
ils scrutent tout et parlent du bout des yeux. Cest
sans doute parce quils ont le compas de la sympathie
dans lil ! Si vous êtes là,
cest quils vous ont déjà vus
! indique le site Internet de la compagnie Outre-Rue.
Yeux bien plus gros que leur ventre, ils surplombent
la foule dun pas lent et sûr. Ils interrogent
sans cesse les humeurs du globe. » Oui, mais encore
? Pour en savoir plus, rendez-vous sur place avec les
deux acteurs, Jean-Paul Jeuniaux et Jean-François
Geubel.
«
Kana Houna », une installation de Hussein Sawli
De la rue Hamra, près du café Wimpy, à
la place Sassine, en passant par Mar Élias, en
face du centre Makassed, par le tunnel Salim Salam,
la rue de lUniversité arabe et sous le
pont du Cola.
Beyrouth 1982 - Beyrouth 2007. Beaucoup de choses se
sont passées entre ces deux dates. Le temps passe,
ne sarrête pas. Les endroits restent à
leur place. Les hommes sen vont, laissant derrière
eux des traces et des mémoires. Hier encore,
ils étaient là. Ils ont créé
lévénement et conçu un environnement.
Ils sont partis, mais le lieu est chargé de mémoires.
Ils sont partis, mais leurs ombres planent au-dessus
de nous. Leurs voix résonnent dans lespace.
De midi à 17h00.
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La
Place de l'Etoile et le parlement en arrière-plan, centre
d'une ville animée
|
Comme "the Daleel", soyez
notre Sponsor ici...Be our sponsor above !
|
Je découvre Beyrouth...
en jouant
un
nouveau livret interactif proposé par la collaboratrice
des "COPAINS" Maria Pascalidès.
L'autre façon de visiter la ville.
Parution Automne 2005
<<< plus de détails
|
Beyrouth, belle de jour, trop belle de nuit...
CAPITALE MODERNE AU PASSÉ PRESTIGIEUX
Beyrouth , ville de plus d’un million d’habitants , vibre d’une
vitalité et d’une énergie qui transparaissent dès le premier
abord . Ce dynamisme se reflète à travers la position géographique
de la capitale : un grand promontoire qui s’avance dans la mer
bleue ,dominé à l’arrière par des montagnes spectaculaires .
Ville au passé vénérable , Beyrouth était , il y a 5000 ans
, une ville prospère sur la côte cananéo-phénicienne.
Tableau du Beyrouth d'antan par
E.Lear au XIXème siècle,
avec le Mont Sannine en arrière-plan.
" La ville qui refuse de disparaître
"
Ayant survécu à une décennie et demie
de conflits, Beyrouth a conquis le droit au titre de " La ville
qui refuse de disparaître " . Et comme pour faire montre de
cette soif de vivre, les Libanais ont entrepris la réalisation
d’un vaste projet de reconstruction qui prévoit la mise en place
d’une infrastructure urbaine moderne et la création de nouveaux
espaces commerciaux et résidentiels dignes du vingt et unième
siècle .Le commerce est devenu la seconde nature des Beyrouthins
depuis qu’ils avaient découvert - il y a de cela fort longtemps
- les avantages de leur cité portuaire et de sa position au
carrefour de l’Orient et de l’Occident . Centre financier et
place de libre échange de devises , Beyrouth reste un très important
centre d’activité commerciale de construction, d’import - export
et d’industries légères . Les nombreuses facilités qu’offre
Beyrouth en font également un lieu de rencontre idéal qui accueille
régulièrement des congrès et où se tiennent des conférences
internationales , régionales ou locales . Le port de Beyrouth
le plus grand de la Méditerranée orientale , est équipé pour
accueillir des dizaines de cargos et de paquebots . Grâce à
sa position exceptionnelle , le port de Beyrouth est bien protégé
des vents et des courants marins . La modernisation de ses équipements
est prévue dans le plan de reconstruction générale du Liban
. Quant à l’Aéroport International de Beyrouth , que dessert
la compagnie nationale , la Middle East Airlines et de nombreuses
compagnies aériennes étrangères , il a fait l’objet d’un réaménagement
total .
Notre
page sur la reconstruction
et les souks de Beyrouth
|
Un
bon City Guide de Beyrouth avec le site BaronBaron
Beyrouth: promenades (sous les pavés, la plage), art
& culture (musés et galeries) bonnes adresses (hôtels, restaurants,
bars et nuits) et Beyrouth /Beirut au jour le jour/day by day
Beyrouth Centre-Ville / Downtown Beirut
Les
bons plans du Centre Ville
QUE FAIRE A BEYROUTH:
• MANIFESTATIONS CULTURELLES:
Les Musées, les Galeries d’Art et les Campus universitaires sont
un lieu de prédilection pour les manifestations culturelles locales
ou étrangères dont le calendrier est régulièrement diffusé dans
la presse .
• TOURS GUIDÉS: Un bon nombre d’agences de voyages offre
un large éventail de circuits touristiques et de visites guidées
à travers tout le Liban, y compris des tournées dans la capitale.
• NOURRITURE ET DIVERTISSEMENTS: Les restaurants spécialisés
dans la cuisine libanaise offrent la possibilité de déguster des
plats bien connus préparés selon la tradition la plus authentique.
L’éventail de restaurants étrangers offre une cuisine du monde
entier dans un cadre aussi élégant ou aussi simple que vous le
désirez. La vie nocturne à Beyrouth ne s’arrête jamais. Discothèques,
boîtes de nuit, bars et pubs de tout genre invitent les visiteurs
à passer des moments agréables.
«
Zawarib Beirut », un atlas de la capitale et de ses environs
haut en couleur
Un atlas détaillé
des rues du Grand Beyrouth, intitulé Zawarib Beirut («
Les ruelles de Beyrouth »), a été lancé
le 31 octobre 2005 par son auteur Bahi Ghobril lors dune
conférence de presse tenue au Club de la presse au centre-ville.
Ce nouvel atlas contient 200 pages haut en couleur, avec des cartes
couvrant 100 kilomètres carrés et 34 villes et villages,
allant du périmètre de laéroport au
sud à Dbayé au nord, et Mansourieh en montagne.
Latlas comporte également des photos aériennes
de Beyrouth et de ses environs, avec les noms des rues, des places,
des jardins, des hôpitaux, des églises, des mosquées,
des universités et des écoles. Latlas est
doté dun index de plus de quatre mille noms cités
en ordre alphabétique. « Cet atlas constituera une
référence qui permettra de se déplacer sans
avoir à chercher longtemps une adresse et demander laide
dautrui », a estimé lauteur.
Tout sur Beyrouth
par Charlotte Hamaoui et Rima Rifaï
A travers «Map in Lebanon, Beirut», paru
aux éditions Turning Point, le touriste saura tout ou presque
pour naviguer au cœur de la capitale libanaise.
Soixante-quatre pages qui déroulent un flux d’images et de cartes
établies par Grace Rihane Hanna pour chaque secteur de la capitale:
Raouché-Ramlet el-Baïda-Verdun; Ras Beyrouth-Hamra; le centre-ville;
Achrafié-Badaro-Musée; Gemmayzé; Zokak el-Blatt-Mar Élias et enfin
Bourj Hammoud. La balade beyrouthine permet d’apprendre quel hôtel,
quel restaurant, quel café, quelle plage, quelles boutiques, quelles
librairies choisir dans les quartiers. Le touriste pourra également,
dans ce guide, trouver l’adresse d’une ambassade ou d’un voyagiste,
savoir quand partir, quoi emporter et quels sites Internet visiter.
Il est guidé sur toutes les questions pratiques allant des taxis
aux festivals, en passant par les cinémas, les musées, les églises,
les mosquées et les jardins publics. Au menu également, les vins
du terroir, le mezzé et un aperçu historique, illustré de photographies,
qui raconte le Liban allant de l’âge du bronze au XXIe siècle.
Il est suivi de deux pages intitulées «loubnaniat» qui donnent
une idée de l’architecture traditionnelle, des grands journaux
et magazines publiés en arabe, français et anglais, de la mode
portée sur le podium international par Élie Saab ou Abed Mahfouz
ou encore de la danse du ventre. Le Liban est aussi une floraison
de métiers d’art: le verre soufflé, la coutellerie de Jezzine,
la poterie, la broderie et le cuivre jaune ou rouge gravé. Pour
ceux dont le séjour est limité, un «top five» a été établi par
les auteurs: le musée national, le centre-ville pour admirer les
vieilles bâtisses restaurées, avec une halte, à l’heure du déjeuner,
pour se laisser aller au plaisir d’un vrai repas libanais, découvrir
les boîtes de la rue Monnot et faire une escale dans un quartier
à caractère traditionnel, Gemmayzé… Ainsi, le touriste sortira
de la lecture de ce guide avec des ailes, pour voler vers le Liban.
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L'évènement
de l'Automne au Liban
Marathon international de Beyrouth
DEUXIÈME MARATHON INTERNATIONAL
DE BEYROUTH :
10 Octobre 2004- A Bekele le titre, à Beyrouth la gloire
Le rideau est tombé sur le marathon international
de Beyrouth, deuxième du nom. L’édition 2004 disposait de tous
les atouts pour en faire un réel succès. La participation importante
de marathoniens de haut niveau, les quelque 12.000 participants
ainsi que la présence de nombreuses personnalités libanaises
y sont sûrement pour quelque chose. Aussi, une belle journée
ensoleillée, ce dimanche 10 octobre, en plus du parcours somptueux
bordant la capitale et des festivités présentes tout le long
de la course auront apporté leur contribution à la réussite
de ce marathon. En fin de compte, c’est l’Ethiopien Eshetu Bekele
et la Kényane Anastasia Ndereba, pour les femmes, qui ont inscrit
leur nom au palmarès de cette deuxième édition.
Regard sur « Beyrouth 1965-2002 », croquis de Jacques Liger-Belair
Décidément,
Beyrouth est à l’ordre du jour. Le poète Adonis, dans une conférence
retentissante, règle d’anciens comptes avec une ville dont il
trouve nullissimes l’architecture et l’urbanisme, vilipendant
ses élites culturelles confites dans leurs aveuglements sectaires.
L’installationniste Marwan Rechmaoui étale un plan de la capitale
en caoutchouc (au CCF) pour inciter à réviser le découpage de
l’espace citadin qui détermine comportements, codes sociaux,
regroupements communautaires, convictions politiques et donc
les faits et les événements, notamment dans les zones d’articulation
de quartiers adverses, la fameuse ligne verte. Samir Kassir
détaille dans un gros ouvrage l’Histoire de Beyrouth, y compris
l’évolution des mentalités et des mœurs. Michael F. Davie dirige
un travail collectif sur La Maison beyrouthine à trois arcades
dont «le degré de perfection spatiale et volumétrique» reste
inégalé en Orient. Une vingtaine de jeunes auteurs offrent leurs
contributions à Transit Beyrouth, édité par Malu Halasa et Roseanne
Saad Khalaf. Dans son installation à la galerie Fennel, Ginane
Makki Bacho réfléchit sur les rapports entre la vie et l’art,
la guerre et la paix, en confrontant ses expériences beyrouthines
et new-yorkaises. J’en passe beaucoup, cinéastes, vidéastes,
photographes mémorialistes, romanciers, essayistes, plasticiens,
tous axés, d’une manière ou d’une autre, sur Beyrouth. Qui prend
une allure de plus en plus mythique dans les travaux des jeunes
talents qui montent. Chacun aborde le thème à sa façon, avec
sa rancœur ou sa douleur, ses préjugés ou ses craintes, ses
souvenirs ou ses espoirs, sa volonté de comprendre, d’expliquer,
de justifier, de contester, de fabuler, de provoquer…
À hue et à dia
Inévitablement, la diatribe d’Adonis a déclenché un déluge de
ripostes, parfois de philippiques, plus ou moins bien considérées.
Beyrouth connaît de nouveau de grandes polémiques à fort coefficient
personnel et idéologique, signe d’agressivité, certes, mais
aussi de vitalité, malgré le blocage politique et l’anémie économique.Vitalité
parfois abusive, comme ces derniers jours où deux Salons du
livre, l’un arabe, l’autre francophone, et deux festivals, Home
Works II et Docudays, sollicitaient l’amateur qui ne savait
plus où donner de la tête. Ce manque de coordination, qui crée
tantôt des embouteillages, tantôt des passages à vide, est dommageable
pour tout le monde, pour ne pas dire stupide. À tirer le Beyrouthin
à hue et à dia, il finira, devant l’embarras de richesses et
malgré l’excitation, par faire comme l’âne de Buridan, mort
de faim, de soif et de perplexité entre un tas de foin et un
seau d’eau, ne sachant lequel attaquer en premier. Comme le
dit la vigoureuse expression beyrouthine: «Nazmouha ya chabeb».
Retour du refoulé
Parmi les nouveautés, un ouvrage tranche par son design qui
reproduit un carnet de croquis à ressort d’un format respectable
(42 x 30 cm): Beyrouth 1965-2002. Il groupe des croquis de l’architecte
franco-libanais Jacques Liger-Belair sur la « ville heureuse»
(1965), la «ville ravagée» (1991-1992) et la «renaissance de
la ville» (1995-2002) avec une lettre-préface de Amin Maalouf
et une postface de Ghassan Tuéni qui pointe le «retour de la
concorde et de l’amour» qui permettra d’« achever de bâtir la
cité » et de lui ménager des « lendemains glorieux». Mais la
«maison à plusieurs chambres» finira-t-elle par comprendre que
sa division intestine signifiera sa chute inéluctable ? On ose
à peine l’espérer tant est âpre le ton de certaines controverses
qui marquent le retour en force de thèmes longtemps refoulés.
Et pourtant fascinante
Contrairement à Adonis, qui juge Beyrouth à l’aune d’une ville
occidentale idéale et le trouve défaillant, Jacques Liger-Belair,
lui, aborde directement la ville, sans la référer à un quelconque
prototype. Il l’adopte d’emblée comme sienne: «ville illusion,
ville généreuse, ville gourmande et accueillante, ville unique,
ville folle, Beyrouth, ma ville». Ses croquis de 1965 prennent
la ville comme elle vient. Il me plaît fort que sa «ville heureuse»
s’ouvre sur un panorama au pastel noir, entre mer et cimetière,
du quartier des grands hôtels qui était le mien. Ces dessins
linéaires aérés au trait vigoureux font le tour du centre-ville,
du port au Musée, de la place des Canons au grand Sérail, de
Maarad à Ras-Beyrouth. Ils suivent l’itinéraire obligé des albums
de cartes postales de l’époque et abordent leurs thèmes de la
même façon. Ils évitent, à leur instar, les quartiers tels que
Mazraa, Achrafieh, Basta, le patriarcat, les banlieues de la
misère au nord et au sud. Liger-Belair ne voit d’abord de la
ville que l’aspect pittoresque ou monumental. Celui que retiendrait
un touriste de passage. Tout un pan de la réalité urbaine lui
échappe, ou du moins ne sollicite pas son coup de crayon. Il
faut dire que, pas plus que lui, les Beyrouthins d’origine et
d’adoption, dans leur grande majorité, n’ont perçu les prémices
de la tourmente qui devait, de la «ville heureuse», faire une
«ville ravagée» et pourtant toujours fascinante, n’en déplaise
à Adonis qui brûle aujourd’hui ce qu’il avait adoré hier. À
l’un des moments les plus noirs du conflit, un Américain tentait
d’expliquer au magazine Newsweek pourquoi il restait à Beyrouth:
«Cette ville est comme une magnifique fleur vénéneuse au parfum
capiteux, nous savons qu’elle nous tue mais nous ne pouvons
nous en détacher.» Une ville qui inspire de tels sentiments
ne saurait être simplement réduite à la laideur de son architecture
d’emprunt ni à l’étroitesse d’esprit de ses intellectuels fanatisés.
Densité émotionnelle
La deuxième partie du carnet commence par une carte de la ligne
de démarcation avec une surimpression en rouge sur papier calque.
Liger-Belair a raison, cette ligne était loin d’être verte.
Les dessins datent de 1991-1992, après la guerre, avant la reconstruction,
lorsque les Beyrouthins découvraient, effarés, l’ampleur des
dégâts. Le trait en est plus dynamique, plus nerveux, voire
fébrile, avec des hachures insistantes et des couleurs qui atténuent
l’effet de noirceur tout en accentuant l’effet dramatique. La
végétation sauvage qui envahit les rues limitrophes de la ligne
de démarcation est rendue par des massifs de hachures d’un vert
intense, presque phosphorescent. Ces scènes de ruines, de Saint-Michel
à Tayouné, de Nasra à la place des Canons, fantomatique et hallucinante
dans la lumière du matin, sont saisissantes par les points de
vue choisis, les perspectives panoramiques ou resserrées, les
plans rapprochés. Liger-Belair ne voit plus ici des archétypes
de carte postale, il plonge au cœur de la désolation. Son dessin
a gagné en maturité, perdant sa succincte linéarité pour acquérir
une dimension de réalité et une densité émotionnelle qui dénotent
l’implication personnelle de ce Beyrouthin d’élection.
Deux styles
Et voici, en 1995, la reconstruction qui démarre, la renaissance
progressive de la ville, les champs de fouilles, les cafés populaires
improvisés là où prolifèrent aujourd’hui les cafés de luxe,
les grues géantes, les grandes excavatrices qui labourent le
sol, les bâtiments bâchés, les échafaudages métalliques, Maarad,
Foch, Allenby. Dans les dessins, on sent l’excitation de l’architecte,
sa capacité nouvelle à camper de grands espaces sans craindre
les approches incongrues. À la fin, une fois la reconstruction
achevée à Bab Edris, le trait se fait plus léger, le crayon
n’appuie plus autant, ne cherche pas à creuser la feuille comme
auparavant, il y a une luminosité nouvelle, une sorte de libération
de l’espace, quelque chose de clair et de net qui oblige à changer
d’approche et de style. Le croquis de l’ancien cinéma Opéra
juxtapose les deux styles: en haut, le trait allégé, enlevé,
ordonné, en bas, les arcades ottomanes en dessous de la rue
traitées avec un trait insistant, répétitif, agité, désordonné.
Un magnifique tribut
Tout comme en 1965, les croquis de la ville ravagée et de la
ville en reconstruction se limitent à certains secteurs. On
dirait que la ville «utile» est la ville ostentatoire, excessive
dans la paix comme dans la guerre, la ville qui se donne en
spectacle, oublieuse de ce qui d’elle reste en coulisses, visages
escamotés, méconnus, comme évacués de l’image qu’une certaine
classe s’en donne. Ville invisible doublant la ville qu’on veut
bien donner à voir. Il n’empêche que Jacques Liger-Belair est
un véritable amateur de Beyrouth, je veux dire un véritable
amoureux d’une ville qu’il dote d’un V majuscule. Son ouvrage
est un généreux et magnifique tribut à la capacité de résurgence
de cette Ville-Phénix «mille fois morte et mille fois revécue»
comme l’énonce inoubliablement Nadia Tuéni.
Notre réalité
Au-delà de la renaissance architecturale, une renaissance plus
essentielle, intellectuelle et artistique, se profile. L’impression
qui a longtemps prévalu d’une absence de relève de la génération
des années soixante est désormais fausse: tout une génération
extrêmement douée et talentueuse de jeunes innovateurs, musiciens,
plasticiens, chanteurs, cinéastes, designers, vidéastes, écrivains,
poètes, acteurs, danseurs, essayistes, etc., est en train de
redonner à Beyrouth une place de choix sur la carte de la création
internationale, tissant des liens privilégiés avec d’autres
villes, d’autres foyers d’innovation, comme l’atteste l’exposition
Bi-Rout à l’institut Goethe dont le volet libanais, montré à
Berlin, aurait dû accompagner le volet allemand pour donner
du corps au va-et-vient comparatif entre ces deux villes divisées
qui cherchent à transcender leurs traumatismes. Cette nouvelle
génération ira loin, dans tous les domaines, parce qu’elle colle
à son époque, sans le décalage qui existait autrefois, dans
un monde moins globalisé, mondialisé, médiatisé, internétisé,
un monde moins connecté, entre les artistes du cru et leurs
collègues dans le monde. Mais ce n’est pas l’écho du monde qu’elle
nous transmet, c’est notre réalité, dans toute sa complexité,
qu’elle transmet au monde.
C’est donc, derechef, à Beyrouth que ça se passe, c’est à
Beyrouth que ça se passera de plus en plus. (Beyrouth 1965-2002,
éditions Dar an-Nahar).
Joseph TARRAB
pour L'Orient Le Jour - Novembre 2003
|
Liens:
Beyrouth sur le Net
Vous trouverez ici simplement
une sélection des meilleurs liens déjà
répertoriés dans les différentes rubriques
de LibanVision, mais dont le point commun est de se concentrer
sur Beyrouth, la capitale du Liban. Il faut dire qu'il est possible
d'aborder la ville de multiples manières et à
partir de thèmes très divers...
BEYROUTH,
OUBLIER LA LIGNE
Galilée, émission pédagogique de France5,
chaine du savoir, à voir ici!
Notre Page spéciale
Rue Monot
Un Nouveau Livre sur Beyrouth
Photos
de Beyrouth Avant/Après
avec l'IDAL
BEIRUT
EXPRESS...
Edifiée
sur un promontoire rocheux du littoral, habitée depuis
la plus haute antiquité, ville royale au cours du deuxième
millénaire avant J.-C., Beyrouth était pendant longtemps
éclipsée par les villes plus puissantes de Tyr et de Sidon.
Ce n'est qu'aux alentours de l'ère chretienne, et plus
particulièrement après avoir acquis le statut de Colonie
romaine vers 15 avant J.-C. qu'elle connaît un véritable
essor. Aux époques romaine et byzantine, elle se distingue
par sa célèbre Ecole de Droit dont les professeurs et
juristes ont collaboré à la rédaction du Code Justinien.
Détruite par le terrible tremblement de terre de 551,
Beyrouth ne s'en remet point. Un siècle plus tard, elle
est occupée par les armées musulmanes. En 1109, la ville
tombe aux mains des Croisés qui la conservent jusqu'en
1291, année de sa conquête par les Mamelouks. En 1516,
elle passe aux mains des Ottomans et connaît une période
de grande prospérité sous le gouvernement de l'Emir Fakhreddîne
II. A la fin de la Première Guerre Mondiale, après le
démembrement de l'Empire ottoman, elle devient la capitale
du Liban moderne.
Beyrouth compte aujourd'hui plus d'un million d'habitants
et reste le pôle culturel et commercial du pays. La récente
guerre du Liban, entre 1975 et 1990, a détruit le coeur
de la ville qui recèle les vestiges de son histoire antique
et médiévale, obligeant ainsi les centres bancaires et
commerciaux à se déplacer vers d'autres quartiers, voire
vers d'autres localités.
Un plan de reconstruction de la capitale devrait, en l'espace
de 25 ans, transformer Beyrouth en une ville ultramoderne.
Ce projet, qui couvre 1.800.000 mètres carrés, intégre
désormais un certain nombre de monuments historiques,
tels que la Place des Martyrs, le Parlement et le Grand
Sérail, ainsi que des vestiges que les fouilles archéologiques
pourraient mettre au jour.
Depuis le Printemps 2000, ce que les Beyrouthins appellent
désormais communément le "Centre-Ville"
est progressivement devenu un centre de vie particulièrement
animé ou se sont multipliés restaurants
et cafés-trottoirs.
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Beyrouth,
Rue de Damas,
la guerre:
Une bonne page web autour de la ligne verte
de démarcation entre Beyrouth-Est et Beyrouth-Ouest
durant la guerre au Liban.
Que
Faire à Beyrouth?
LES BAINS TURCS Hammam
de Beyrouth: Derniers bains
publics encore en service , les bains Al-Nouzha
offrent un véritable aperçu du vieux Beyrouth . Situés
dans le quartier Basta Tahta (axe Sodeco
> Hamra) , ils sont équipés d’un sauna, d’un
caldarium ou salle de bains chauds et de salles de massages
.
horaire des femmes: matinée du Lundi ;
horaires des hommes : les autres jours de la
semaine .
SPORTS:
Ceux qui apprécient les courses de chevaux
aimeront le Champ de Courses de Beyrouth ou des
purs -sangs arabes rivalisent chaque Dimanche .
Le Golf Club de Beyrouth est ouvert aux visiteurs
étrangers qui peuvent jouir d’un terrain de golf à neuf
trous . Le long du bord de mer se trouvent de nombreuses
stations balnéaires, des plages et des clubs de natation
ou des sports et des loisirs nautiques sont offerts
. Les clubs de culture physique et de mise en forme
qui ont récemment surgi dans Beyrouth offrent un grand
choix d’activités .
RAOUCHE:
Il ne fait aucun doute que la meilleure
façon de bien voir Beyrouth est de s’y promener à pied,
il est un bon endroit pour faire une pause, c’est la
région de Raouché avec la célèbre " Grotte aux Pigeons
". Près de ces roches, les rivages ont fourni les plus
anciennes traces de présence humaine sur le site de
Beyrouth. De nombreux restaurants y servent une cuisine
locale ou étrangère tandis que les cafés servent une
variété de collations rapides
|
Un nouveau Phare pour Beyrouth:
Une lumière qui portera à quarante kilomètres
du rivage pour une construction de 62 mètres
Trois étages au-dessous
du mât et 62 mètres de hauteur, pour le nouveau phare
de Beyrouth. (Photo Sami Ayad)
Une élégante ligne droite gris clair à l’horizon, un
peu plus haut que l’hôtel « Riviera », en remontant
vers Raouché. Beyrouth s’est doté d’un nouveau phare,
haut de 62 mètres et construit en béton précontraint,
qui sera fonctionnel dans les semaines à venir. Hier,
les ouvriers présents sur le chantier s’appliquaient
à aménager l’entrée du phare, qui devrait être fleurie.
Mais bien entendu, ce phare n’a pas été fait pour enjoliver
la côte beyrouthine ou agrémenter le parcours des promeneurs.
Le projet date de deux ans, quand la construction d’un
luxueux immeuble de 17 étages, baptisé Manara 587, a
été entamée. Le building bloquait la lumière du vieux
phare de Beyrouth, situé sur une petite colline un peu
loin de la côte. Et selon certaines sources, le propriétaire
du bien-fonds et du luxueux bâtiment (qui a condamné
l’ancien phare), Rabih Ammach, s’était engagé à financer
la construction d’un nouveau phare. La décision a été
prise par un décret ministériel et Dar el-Handassa a
assuré la réalisation du projet. Mais pourquoi donc,
à l’époque des satellites, a-t-on besoin d’un phare
? Justement, parce que les satellites et les radars
peuvent tomber en panne et parce qu’il existe surtout
une convention internationale qui stipule que toutes
les villes portuaires doivent être dotées d’un phare.
Sur les côtes de la capitale libanaise, qui dispose
d’un grand port, le phare est indispensable. Et il semble
que mis à part à Beyrouth, les vieux phares des villes
portuaires libanaises ne fonctionnent plus, notamment
à Tyr, Byblos et à Tripoli. Les romantiques, qui pensent
encore rencontrer un gardien de phare qui vit solitaire
face à la mer, apprendront que l’élégante construction
grise sur la côte beyrouthine sera informatisée. Et
que l’on ignore encore si le ministère des Transports
engagera un employé qui passera ses jours et ses nuits
dans la haute construction cylindrique. D’ailleurs,
aucun lit n’a été prévu dans l’ameublement du nouveau
phare de Beyrouth, mais rien que du matériel électrique
et informatique ainsi que des bureaux. Ayant une base
de 12 mètres par 12 mètres, le phare, dont le diamètre
atteint 5,60 mètres (à la base), est doté d’un escalier
en demi-lune qui longe les murs du bâtiment et d’un
petit ascenseur. Trois étages ont été prévus au-dessous
du mât, et cela pour gagner – entre autres – un espace
de rangement. Ayant à la base une couleur noire, qui
rappelle le granite et la fermeté de la terre, les murs
du long bâtiment cylindrique prennent une couleur grise,
qui se dégrade en s’éclaircissant à mesure que l’on
remonte vers le mât. Ainsi, la construction haute de
62 mètres – soit environ l’équivalent de 20 étages –
devient plus éthérée, plus légère. Le nouveau phare
de Beyrouth est doté d’un radar, d’un paratonnerre qui
couvre toute la zone de Ras-Beyrouth, d’un systhème
de guidage pour les avions – le phare étant sur le trajet
des appareils qui décollent et qui atterrissent à l’AIB
– et d’un éclairage qui porte à 40 kilomètres de la
côte. Une lumière qui, si jamais les communications
satellites ou les radars tombent en panne, indiquera
à ceux qui risquent de se perdre que la terre ferme
de Beyrouth n’est pas loin.
Patricia Khoder
L'Orient-Le Jour
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La place de l'Etoile est vite devenue le principal
centre de vie du Beyrouth nocturne/Beirut by night
APERCU HISTORIQUE
Beyrouth moderne se dresse sur un site
très ancien dont le peuplement remonte à plus de 5000
ans . Son nom apparait déjà dans les inscriptions cunéiformes
du 14ème siècle avant l’ère chrétienne . A la fin du
1er siècle av.J.C. , Béryte, comme on l’appelait alors,
devint une colonie romaine et abrita peu de temps après
une célèbre Ecole de Droit qui devait perdurer jusqu’à
l’époque byzantine . La gloire et le prestige de Béryte
devaient toutefois être détruits en 551 de l’ère chrétienne
par une triple catastrophe : un tremblement de terre
, un raz de marée et un incendie gigantesque . Au siècle
suivant , la ville est occupée par les armées arabo-musulmanes.
En 1110 elle tombe aux mains des Croisés pour être reconquise
en 1291 par les Mameluks . En 1516 , elle tombe aux
mains des Ottomans qui la conservent 400 ans durant
. Au lendemain de la Première Guerre Mondiale elle est
, comme du reste tout le Grand Liban , sous le Mandat
français qui prend fin en 1943 , date de l’indépendance
du Liban .
STRUCTURES CROISEES , MAMELOUKES
ET OTTOMANES:
· Mur médiéval: Mur
croisé-mameluk dégagé au cours des fouilles ayant eu
lieu au Nord de la Rue Weygand , le long de l’ancienne
rue du Patriarche Houayek .
· Château croisé: Restes du château de terre
qui se dressait près du port au cours de l’époque des
croisades . Ce Château avait été démoli en 1860 lors
des travaux d’agrandissement du vieux port . Les fouilles
de 1995 ont permis de retrouver quelques portions de
murs qui subsistent . Celles-ci montrent une puissante
structure consolidée par des tronçons de colonnes romaines
placés en boutisses .
· Le Grand Sérail: Construit en 1853 par les
Ottomans pour servir de caserne militaire , cette énorme
bâtisse fut le siège du Gouverneur français durant le
Mandat Français et devint le siège de la Présidence
du Conseil des Ministres du Liban indépendant .
· L’Hôpital Militaire Ottoman: Juste en face
du Grand Sérail , ce grand bâtiment avait été construit
en 1860 pour être un hôpital militaire . Depuis l’époque
du Mandat et jusqu’aux années soixante , il abrita le
Palais de Justice. Aujourd’hui rénové , il est le siège
du conseil de Développement et de Reconstruction .
· La Tour de l’Horloge: Située près du Grand
Sérail , cette tour fut construite en 1897 et restaurée
en 1994 .
Remerciements
au Ministère du Tourisme
Beyrouth, c'est
aussi un lieu unique ou s'entremêlent Eglises
et Mosquées
, notamment au coeur d'un centre-ville
moderne ou jaillissent des structures
romaines et byzantines comme les thermes romains
seulement découverts en 1968...
DECOUVERTE DU PASSE:
Bien que millénaire ,
le passé de Beyrouth n’était connu sur le plan archéologique
qu’à travers des découvertes fortuites . La fin de la
guerre en 1991 devait offrir l’occasion pour des recherches
plus systématiques et plus scientifiques .Le centre-ville
détruit et dont la reconstruction est planifiée , recèle
en effet un véritable trésor historique et archéologique
représenté par les vestiges du Beyrouth ottoman, mameluk
, croisé, abbasside , omayyade , byzantin, romain ,
perse , phénicien et cananéen . La chance aidant une
grande partie de l’histoire de la ville sera reconstituée
avant l’achèvement des travaux de reconstruction . RECONSTRUCTION:
Le projet de reconstruction
du Centre-Ville de Beyrouth entrepris par la compagnie
Solidere couvre 1.8 million de mètres carrés sur lesquels
s’élèveront des hôtels , des bureaux et des immeubles
résidentiels . Plus d’un demi-million de mètres carrés
gagnés sur la mer fourniront l’espace nécessaire pour
l’implantation de deux ports de plaisance , une promenade
de bord de mer et un parc de verdure . Une infrastructure
moderne de routes , de service publics urbains et de
travaux portuaires fait partie d’un plan dont la réalisation
s’étendra sur 25 ans .
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Notre
Site Francophone Préféré
Beyrouth, Cité du Monde par TV5
Présentation, Actualité culturelle, etc...
Beyrouth
par...Tyros,
la belle page du beau site d'un Libano-Canadien originaire du
Sud-Liban.
Les deux Webcams de Beyrouth
Quelques
Belles Photos
du Centre-Ville et de la Corniche?
Un Plan de Beyrouth
"Beyrouth City-Guide"
Beyrouth,
quelques repères chiffrés dans
la page qui lui est consacré dans le site-index des métropoles
et encore le
City-Guide
sur Beyrouth
du portail Tolebanon .
Beyrouth Centre-Ville
/ Downtown Beirut
Site web en Anglais
Balades et café-trottoirs
de la Rue Mraad au Centre Ville
Saviez-vous que...?
Beyrouth avait organisé
la 3ème édition des Jeux
Méditerranéens en... 1959
comme le rappelle le site web de la future édition
de cette manifestation sportive qui se tiendra en 2005
à Alméria en Espagne.
Qu'est-ce qu'un Beyrouth?
C'est une race de pigeon.
De
là à expliquer que Raouché soit
appelé depuis longtemps "la grotte aux pigeons"...
ou que les humains trouvent facilement des raisons de
"roucouler" dans la capitale libanaise, il
n'y a qu'un pas facile à franchir!
>
Autre Description du Pigeon Beyrouth
Dans le Même esprit,
un reportage sur le
Moineau
du Liban , source: Ornithomedia
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Des Suggestions/Any Proposals
Une
expérience à raconter sur Beyrouth?
email/courriel:
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Beyrouth, Avant - Après...
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