Les Plages et Marinas du Liban:
détente garantie de jour comme de nuit!
Plages
publiques et gratuites du Liban : suivez le guide
2015
Parce que l'entrée
de la plupart des plages devient de plus en plus coûteuse,
L'Orient-Le Jour s'est rendu sur quelques plages gratuites,
du Nord au Sud du Liban. Présentation, bilan, et
le top 5 de la rédaction.
Au Nord:
Batroun (Pierre and Friends) , Jbeil (Al Bahsa près
du vieux-port)
Ö glacée à Kfaradida et... Enfeh ("Taht
el-Rih" )
Au Sud:
Saida et Tyr
> Voir
le Dossier réalisé à l'aube de la
saison 2015
Bilans
et perspectives : une saison touristique massacrée
De Jbeil à Rmeilé,
les plages ont payé un lourd tribut à la
guerre
Ils ont été
atteints de plein fouet par le choc des derniers événements.
Les centres balnéaires, rivalisant en décoration,
piscines, restaurants, concepts importés, qui étalaient
fièrement leurs attributs le long du bord de mer,
dans lattente dune saison prometteuse, ont
vu leurs horizons se charger des pires malheurs. La carte
postale sest ternie, malgré une réouverture
timide de la plupart de ces plages, et une fréquentation
prudente a été stimulée par de nombreux
nostalgiques des bains de soleil.
La
Méditerranée ne danse plus, cet été,
aux yeux des Libanais. Le grand bleu sest transformé
en grand noir. Le mazout saccrochant, comme un
ennemi de plus, aux dernières vagues, à
chaque grain de sable, lété de toutes
les promesses a été remplacé par
celui de tous les dangers et des grandes désillusions.
La saison touristique, qui sannonçait plus
que prometteuse le Liban attendait 1,7 million
de touristes, du jamais-vu depuis 1974 a été
réduite à néant en même temps
que toutes les infrastructures du pays. Pourtant, ils
y croyaient, les jeunes promoteurs et investisseurs
qui, voyant grand, ont insufflé, ces dernières
années, des millions de dollars dans leurs projets.
Certains, tels Orchid et Pangéa, avaient ouvert
leurs portes au début de ce funeste été.
À lunanimité, la déception,
immense, pourrait frôler le désespoir.
Des centaines de mariages et réceptions ont été
annulés, les touristes sont repartis ou ne sont
jamais venus, les restaurants de poisson ont fermé,
la mer est gâchée. Pourtant, les Libanais,
qui ne se laissent jamais abattre, poursuivent leur
combat. La plupart de ces plages, malgré une
situation économique désastreuse et un
bord de mer impraticable, ont décidé de
rouvrir, « pour la forme et pour le message. »
Mais ils ajoutent, également à lunanimité
: « Nous ne sommes plus prêts à investir
un sou si nous navons pas des garanties sûres
et solides et une solution globale. Les promesses ne
suffisent plus. »
1re
escale : Jbeil
« La guerre est finie, revenez à Eddé
Sands. »Le SMS, envoyé à la fin
du mois daoût, confirmait que Roger Eddé
avait décidé, contre mauvais vents et
moral bas, de donner une chance à la paix. «
Nous perdons 75 000 dollars si nous ouvrons jusquau
15 octobre, mais nous le faisons pour créer une
certaine ambiance », précise lhomme
daffaires qui avait investi 40 millions de dollars
pour louverture de Eddé Sands en août
2003, et annoncé un chiffre daffaires de
3 millions de dollars en 2004 et 7 millions lannée
suivante. « Nous ouvrons tous nos restaurants,
sauf celui qui sert du poisson, ainsi que les bars et
les cabanes. » Avec cinq piscines et un immense
espace gazon, le bord de mer peut être provisoirement
oublié. Les pertes sont évaluées
à « 8 millions de dollars », et calculées
sur la base du budget annuel, des prévisions
pour cette année et un début de saison
particulièrement optimiste.
Le souk de Jbeil, qui na jamais cessé ses
activités, notamment au niveau des boutiques
et restaurants, a « permis de réemployer
une partie du personnel ». La Voile Bleue de Jbeil
(également présente à Rmeilé)
na pas fermé durant les évènements
de juillet-août. « Au début, il y
avait une dizaine dirréductibles... Depuis
quelques semaines, la fréquentation a repris,
avec une baisse évidente de 40% » , souligne
Jad Haïdar, directeur général des
deux plages. Les pertes, pour ces deux mois, se chiffrent
à 60 % par rapport aux prévisions et aux
années précédentes. « Les
deux piscines sont accessibles, mais pas la mer, envahie
par le mazout. Quant à Rmeilé, poursuit-il,
nen parlons pas ! » Des pertes sèches,
« 100 % de pertes », onze mariages annulés,
des semaines pour nettoyer la plage. « Nous perdons
trop dargent si nous rouvrons pour un mois »,
indique-t-il.
Jiyé
et Rmeilé
La colère de Gilbert el-Khoury, concernant ses
deux projets Bamboo Bay et Orchid, à Jiyé
est parfaitement justifiée. Orchid, autrefois
Mooréa, qui sétend sur 5 000 m2,
et pour laquelle 600 000 dollars avaient été
injectés pour le réaménagement
des lieux, a été inaugurée en mai
2006. « Entre lOrchid et le Bamboo Bay,
nous proposons, depuis le début du mois de septembre,
quatre piscines au total et trois restaurants. Le bord
de mer a été nettoyé, en vain.
Bien que ce ne soit pas à nous de le faire, précise-t-il,
nous avons effectué un premier nettoyage qui
na servi à rien, le mazout étant
réapparu le lendemain. »
Plus de 70 mariages et soirées privées
annulés, un stock de nourriture qui représente
80 000 dollars et quil a fallu jeter, et un réaménagement
des lieux (peinture, changement de tissus) dun
montant de 60 000 dollars pour les deux complexes :
les pertes sont énormes. « Les chiffres
sont les suivants : 150 000 dollars investis chaque
année et non exploités en 2006, 60 000
dollars en campagne marketing et publicités,
350 000 dollars de loyer pour les deux plages, le calcul
est simple, souligne Gilbert el-Khoury. Si la saison
avait été normale, nous aurions récupéré
nos investissements auxquels on aurait pu ajouter des
bénéfices nets. »
Depuis la réouverture de ces plages, la fréquentation,
prudente, augmente timidement au fil dune situation
politique qui saméliore. « Jaime
les défis, conclut-il, mais jai besoin,
à présent, de garanties. » La Suite,
encouragé par les initiatives de ses voisins,
mais également réaliste quant au manque
de profits, a rouvert début septembre. «
Nous avons enregistré 200 000 dollars de manque
à gagner, explique Fadi Saba. Pour nous, la pollution
ne représente pas un vrai problème puisque
notre clientèle ne nageait pas dans la mer »,
préférant la piscine. «Pour lOcéana,
cest un vrai désastre. Les charges y sont
immenses... Nous en avons rouvert une partie. Avec La
Suite, nous pouvons offrir aux clients deux piscines
et deux restaurants. Ma décision est liée
à la situation politique. Nous attendons des
signes positifs. Si nous baissons tous les bras, des
familles entières seront à la rue. »
Pour le Pangéa, inauguré le 1er juin 2006,
le tableau est aussi sombre. Neuf millions de dollars
ont été investis dans ce projet qui comporte
de nombreux chalets, 22 bungalows et 3 piscines. «
Louverture de lhôtel, prévue
pour 2007, a été bien évidemment
reportée, explique Alfred Kareh. La semaine qui
a suivi la réouverture, nous avons reçu
200 personnes, la deuxième semaine elles étaient
550. » Lorsque lon sait que cette plage
peut accueillir jusquà 2 500 personnes
par jour, et quelle a accusé des pertes
de lordre de 2 millions de dollars pour ce mois
fatal, on comprend que le responsable sécrie,
révolté : « Cest vraiment
dommage ! Nous avions prévu un été
exceptionnel... »
Reste Jonas, pour qui le bord de mer est indispensable,
et qui restera fermé jusquà de meilleurs
jours. Et Lazy B., dont le lancement avait été
prévu... entre le 10 et le 15 juillet, qui attend,
totalement déçu, que son « capital
mer » et son moral soient remis à neuf...
Il nest pas le seul.
Carla Henoud/L'Orient-Le Jour
Une plage, un club à connaitre pour profiter
de la saison d'été 2005?
La
"Palapas Beach" à Tabarja
ouverture
le 7 Mai
avec
la plus grande piscine du Liban
et ses 1250 mètres carrés en forme de grand
8
4000 mètres carrés de plages de sable fin,
son
ambiance de fête digne de Saint-Tropez et
bien sûr ses fameuses palapas mexicaines
Tel 03 404011
En
2005, Palapas
passe à la vitesse supérieure. Après
une ouverture à la mi-Août 2003 et une saison
2004 de rôdage, c'est une équipe de vrais
professionnels dignes des plages les plus prestigieuses
qui sera chargée de son développement et
de son animation.
Voilà un site idéal
pour vos soirées libanaises avec une restauration
de qualité et les musiques du monde avec une chaleur
toute sud-américaine!
"Palapas Beach, la
plage la + franco-libanaise du Liban..."
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au Liban
sur la côte libanaise
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et de loisirs entre
Jounieh et Byblos - Location de chalets
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En Mai 2004, la saison des plages ouvrait en...NightClubbing!
Le parrain
de la French House Music à la Guava Resort, Rmeileh
David Guetta, un DJ superstar le Samedi 15 Mai
D’abord DJ, ensuite promoteur
de soirée, puis directeur artistique, pour finalement
devenir propriétaire de boîtes de nuit: David Guetta est
businessman de talent mais avant tout artiste. Cette star
du DJing crée des concepts de soirées branchées et incontournables
avec sa femme Cathy, dirige des établissements «hype»
et mixe dans les plus grosses soirées aux quatre coins
du monde. Ce samedi 15 mai, celui qu’on surnomme le parrain
de la French House Music animera une soirée – organisée
en collaboration avec Mix FM – à la Guava Resort, Rmeileh.
À partir de 22h. David Guetta, plutôt précoce, puisque
les bios qui lui sont consacrées évoquent ses débuts de
DJing à 13 ans. Qu’est-ce qui l’a fait plonger dans cet
univers? «Disons qu’il y a eu la naissance des radios
libres à cette époque, et la programmation était faite
par des DJ de clubs. La nuit, ils mixaient en boîte et
la journée ils débarquaient avec leurs disques. Bref,
on pouvait entendre des mecs mixer toute la journée et
je crois que c’est ce qui a été le détonateur. J’ai toujours
été fasciné par cette notion de mix...»
Ses
influences musicales
«À l’époque, c’était
le funk. Mais à l’âge de 17 ans, j’ai eu mon premier
job dans un club gay et la new wave tenait un
grand rôle dans ce milieu. J’ai donc été obligé
de faire des séries de new wave, ce qui m’a fait
découvrir d’autres influences avec des groupes
comme New Order ou Depeche Mode. Je me suis également
intéressé à un nouveau mouvement qui faisait alors
fureur dans les clubs gay aux États-Unis et en
Angleterre : c’était la House. J’ai d’ailleurs
fait l’une des premières soirées House dans ce
club à Paris, en 1988... » Il officie comme DJ
au Rex. Puis devient directeur artistique du Folie’s
Pigalle, au début des années 90. Ses soirées House
attirent le patron de l’autre club branché de
l’époque, le Boy. En 1992, il devient le directeur
artistique du Queen. En 94, David et Cathy, sa
femme, s’installent au Bataclan. Le DJ découvre
alors le monde du business de la nuit et, du coup,
ne joue plus beaucoup. «J’ai dû mettre le DJing
de côté, les affaires me prenaient trop de temps.»
Le couple prendra ensuite ses quartiers au célèbre
Palace. Rien ne semble pouvoir arrêter David qui,
toujours aux côtés de sa femme, s’attaque à la
direction des Bains-Douches qui deviendront les
Bains. Propriétaire également du Pink Platinum,
une boîte de strip-tease, et du Sweet Bar.
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Ibiza
Story
En France, lorsque l’on évoque
Ibiza, on pense immédiatement au couple Guetta.
Sa relation avec l’île? «Une relation très passionnée!
Je l’adore! Ce que je peux dire sur Ibiza, c’est
qu’on est arrivé là-bas il y a une petite dizaine
d’années et qu’il n’y avait à l’époque aucun Français
qui y jouait. On retrouvait essentiellement des
Anglais, mais également les grosses organisations
allemandes, italiennes ou américaines. On s’est
battu pour imposer ce son français, ce qui n’a
pas été chose facile puisqu’il n’y avait pas encore
le phénomène de la French Touch. On a donc commencé
avec de toutes petites soirées. » Aujourd’hui,
ses soirées nommées « F*** Me I’m Famous » sont
les plus grandes soirées d’Ibiza. Il a d’ailleurs
sorti une compilation éponyme qui regroupe les
morceaux qu’il a joués sur cette île. Comment
s’est déroulée sa collaboration avec David Bowie
? «Quelques heures avant d’aller jouer dans un
festival en Hollande, j’avais fait un “bootleg”
avec le titre de Bowie, Heroes, Just for One Day...
Je jouais avec Daft Punk et Together et j’avais
fait ce morceau à la manière d’une blague parce
que c’est aussi leur style de musique. Il se trouve
que Bowie l’a entendu et l’a trouvé bien. Du coup,
son manager m’a appelé en me proposant de le sortir.»
Après des singles qui cartonnent comme Love Don’t
Let Me Go, il a signé son premier album en 2002,
Little More Love. Fin mai 2004, David Guetta reviendra
dans les bacs avec l’album Guetta Blaster et son
titre-phare Money, qui fait également partie de
la bande originale d’un long-métrage français
filmé à Ibiza.
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Toutes
les plus belles photos de la Côte Libanaise grâce
à:
Bureau
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Tourisme
balnéaire au Liban:
Du Nord au Sud, le Liban dispose de plus
de 200 Km de rivages et jouit de 300 jours de soleil par an. Ainsi, dès
le premier coup d’œil, il est une destination idéale pour des vacances
d’été et pour profiter du soleil et des plages de la méditerranée.
Pour les beyrouthins et les libanais de passage, les plages
à la mode conciliant activités sportives le jour et soirées
beach-party la nuit se concentrent à une trentaine de kms au Sud
de BEYROUTH, entre Damour et Rmeilé et à une trentaine de
kms vers le Nord entre Jounieh et Byblos ou la Voile Bleue est rapidement
devenu le centre d'attraction principal.
Au dernières nouvelles, presque la moitié des libanais se
concentrent sur les plages entre 11h du matin et 15h en début d'après-midi,
lorsque le soleil est à son paroxysme.Si vous cherchez un peu de
calme entre fureur du jour et fièvre nocturne vous savez donc les
tranches horaires ou il est donc possible de vous faufiler... de 16 à
19h nous parait bien sympa quand on aime se décaler un peu...
Les
Plages en Vue...
Nombreux
sont les Libanais qui se précipitent désormais
vers le Sud sur les plages de la région de Jiyeh, entre
Damour et Saida.Il suffit de prendre les sorties de l'Autostrade
ou la plupart ont apposé leurs affiches...Actuellement,
les plus à la mode sont l'OCEANA avec ses airs de Voile
Rouge comme à St Tropez..., la
BAMBOO BAY et JONAS.Pour les familles,
le CHATEAU
DE MER à Damour est appréciable.Les plus courageux
iront jusqu'à TYR pour la beauté de la baie et
la générosité du sable.Les plongeurs y
seront également comblés!
Nous l'avions bien pressenti: à l'instar de la Voile
Rouge de Saint-Tropez, la côte libanaise accueille depuis
l'été 2002, une nouvelle plage de stars, la
VOILE BLEUE à
Rmeilé avant Saida et juste
avant Byblos / Jbeil; les DJ les
plus branchés de Paris s'y produisent régulièrement;
même sortie d'autoroute que pour l'OCEANA,
rebaptisée LAGUAVA pour l'été 2004,
atmosphère de fête après
le filtrage à l'entrée: après les boites
de nuits, le Liban invente les boites de jour! et comme chaque
saison doit élire une nouvelle plage dans le vent, il
se murmure que la MOOREA
Beach de Jiyeh tiendrait la corde pour l'été
2003!
Jbeil 09-796060 ou Rmeileh:07-9900
99
De l'autre côté, vers le Nord, nous apprécions
ABOU PHILIPPE juste avant BYBLOS, pour la qualité de
son poisson et la propreté de sa plage aux airs de Caraibes,
puis TAM TAM Beach juste un peu plus loin, sans oublier bien
plus au Nord le grand complexe LAS
SALINAS à Enfé quelques
kms avant Tripoli et la région d'EL MINA ou l'on trouvera
encore des endroits protégés pour se baigner entre
les rochersc et face aux ilôts des Palmiers, érigés
en réserve naturelle. Depuis 2003, un complexe commence
aussi à faire parler de lui, quelques kms au nord de
Byblos, au lieu-dit "Al Monsef": CASTELMARE
On doit aussi parler du complexe du RIMAL
qui se dote d'un nouveau website; il s'agit
en effet d'un des premiers centre balnéaire résidentiel
et moderne, situé à Zouk-Adonis, dont de nombreux
chalets appartiennent à des libanais de l'étranger.L'atmosphère
y est très francophone et vous ne pourrez y accéder
que sur invitation d'un résident ou membre du complexe.
Ainsi, une grande fête francophone y est organisée
chaque
année, à l'occasion
du 14 Juillet.
Direction le Sud de
Beyrouth!
ô Cap Rmeileh
Beach & Restaurant tel 07 990 780
En 2004,
LA GUAVA Resort, c'est
l'ex....OCEANA de Rmeileh
et l'OCEANA, c'est désormais
à DAMOUR
|
Les plages du Sud-Liban, comme celle d'Europa Beach à
Tyr,
offre parmi les plus grandes étendues de sable fin au Liban (Photo
Naji Farah)
Les
Parcs aquatiques
Les atouts du Liban dans le domaine des loisirs et sports
aquatiques sont nombreux. Au bord de la mer, sur les
plages, mais également à quelques km de Beyrouth, dans
la fraîcheur et la verdure de la montagne, où les principaux
parcs aquatiques Rio Lento, Splash Mountain et Waves
vous attendent.
Comment passer toute
la journée dans l’eau, sans jamais faire la même chose
deux fois. C’est l’un des nombreux charmes des parcs
aquatiques. Piscine à vagues, toboggans aquatiques,
longues rivières tranquilles. Les occupations ne manquent
pas.
Rio Lento
Water Park Nahr el Kalb
Tel: + 961 4 915656
Splash Mountain
Route de Ain Saadé Beit Mery
Tel: + 961 4 531166
Waves Aqua Park
Mar Roukoz
Tel: + 961 4 533555
|
Liban:
l'appel des plages
de sables
|
Eddé Sands
Eddé Sands,
complexe touristique à moins de un km au Sud
de Byblos:
un projet de 65000 mètres carrés, un investissement
de près de 40 millions de Dollars "pour
que les plages de Phénicie rivalisent avec celles
de Cannes ou Los Angelès" affirme l'entrepreneur
Roger Eddé qui compte bien installer des hôtels
et des infrastructures attractives autour de nouvelles
disciplines à la mode comme le Kite Surf.
A n'en point douter, c'est la plage "people"
de la côte qui cherche à rivaliser à
long terme avec les plages de Saint-Tropez, au moins
pour la
Jet-Set locale.
Contactez
Eddé Sands
Tel: 961(0)9 54 66 66
|
Le camping de Amchit
Sur une superficie de 30 000 m2, le camping
de Amchit, le premier au Moyen-Orient, a été créé en
1965. À l’origine de ce projet, Denise, une Française
mariée à Malek Lahoud. Ennuyée de voir la salle de bains
de sa maison envahie par les touristes et les étrangers,
que son époux invitait à camper dans le terrain qui
entourait leur maison au lieu de passer la nuit dans
leur voiture, elle eut l’idée de créer un camping où
elle pourrait les héberger. Elle percevait alors des
prix symboliques pour couvrir les frais de son projet.
Le camping de Amchit était même recommandé par les guides
internationaux et les offices touristiques. Après la
guerre de 1975, il a été mis sous gérance libre, puis
fermé des années durant, faute de touristes. De retour
du Brésil en 1989, la fille de Denise et de Malek, Pascale,
et son époux, François, ont décidé de rouvrir le camping
sous une nouvelle formule d’hébergement. Aujourd’hui,
celui-ci comporte 25 « tengalows » de 7 m2, 22 chalets
équipés, d’une superficie variant entre 20 et 70 m2,
et pouvant contenir six personnes, ainsi que 22 emplacements
pour dresser des tentes. Un espace a été de même aménagé
pour les anniversaires et les barbecues. Le prix de
la nuitée est fixé à 30 000 LL pour les « tengalows
», une réduction est automatiquement accordée si les
touristes amènent leurs draps, matelas et oreillers.
Les campeurs paient 4 500 LL la nuit et ont accès aux
douches. En ce qui concerne les chalets, ils sont loués
à 45 000 LL. À partir du camping de Amchit, les touristes
peuvent accéder à la plage. Les responsables des lieux
ne sont toutefois pas responsables des accidents qui
y surviennent.
Pour de plus amples informations, appeler aux 09/622401
– 09/622402.
Notre page spéciale
Amchit
|
|
Vue
de la côte vers Amchit dans la
région de Byblos
The Beach Club
26 Ancienne Route de Saïda Khaldé
Tel: + 961 5 802208 Fax: + 961 5 802208
Fêtes et Mariages
Célébrer son mariage
ou faire la fête avec ses amis au bord de l'eau
est l'une des manières les plus originales de rendre
ce moment inoubliable. Pour cette raison, les plages
et les parcs aquatiques proposent des formules sur-mesure
pour ce moment unique de votre vie.
|
Encore
plus au Sud...
Les plages de Tyr
Douze kilomètres
de sable blond. Une mer limpide aux couleurs qui changent
selon les heures de la journée. Et une plage où l’on
marche des dizaines et des dizaines de mètres vers l’horizon
sans jamais perdre pied. Cela n’est pas de la fiction
et l’on est bel et bien au Liban, à 85 kilomètres au
sud de Beyrouth, exactement.
Marchand de maïs
et de fèves.
Assis au bord de l’eau vous succomberez à la tentation
Tyr,
une ville «comblée et alourdie au cœur des mers», selon
le prophète Ézéchiel. Tyr, ville tolérante et tranquille,
vit au rythme des vagues et des saisons. C’est bien
à Tyr, sur cette plage, comparable à un bout de paradis,
que l’on apprend la meilleure leçon de tolérance. C’est
là que l’on assiste, une fois n’est pas coutume dans
ce pays, à un véritable brassage de la population. Riches
et pauvres, cultivés et analphabètes, en bikini ou en
foulard... Bref, tout le monde vient se baigner, vivre
et respirer sur cette baie immense qui s’étend, on ne
le répétera jamais assez, sur douze kilomètres. Parfois,
il suffit de peu pour être heureux. Allez donc à Tyr
apprécier les plaisirs simples. Il vous faut une chaise
longue et un parasol (si vous tenez à protéger votre
peau) que vous pourrez louer aux cabanons qui ont poussé
sur une partie de la plage, une grande serviette uniquement
si le soleil et le sable ne vous gênent pas, et des
flotteurs, des seaux, des pelles et des râteaux si vous
décidez de débarquer avec vos enfants. Ils seront aussi
ravis que vous de passer des journées entières au bord
de la grande bleue. Ici la mer est propre et, depuis
le mois dernier, petites et grandes méduses ont quitté
les plages sablonneuses du Sud. Certains racontent,
à Beyrouth et ailleurs, que les eaux de Tyr sont dangereuses
à cause de leurs courants. D’ailleurs, vous trouverez
toujours quelqu’un, avant d’aller sur place, pour vous
relater la triste histoire d’un noyé. Méfiez-vous des
racontars, et sachez par exemple que les courants marins
ne peuvent pas emporter des hommes, des femmes ou des
enfants qui barbotent dans l’eau. Il faut bien s’éloigner
du rivage pour risquer – rarement – d’être emporté par
les flots. Accessible en voiture à partir de la vieille
ville, la plage de Tyr vous émerveillera. Attention
cependant, ne choisissez pas le parking bondé pour assouvir
votre besoin de dépaysement. En tout cas, cette dernière
sensation vous viendra tout de suite, vous prendra à
la gorge, quand vous atteindrez la plage. Une étendue
immense où la ville de Tyr avec ses constructions anarchiques
au nord et le cap de Ras Naqoura au sud paraissent bien
loin. Encore une fois, avant d’étaler votre serviette
sur le sable blond, méfiez-vous des idées reçues. Ici,
il n’est pas interdit de boire de l’alcool et les soirées
bien arrosées peuvent se prolonger jusqu’à une heure
tardive de la nuit sur le sable ou dans l’eau. Les gérants
de certains cabanons vous serviront le dîner. Optez
pour des fruits de mer et du poisson pêchés au large
de Tyr. Si les crabes et autres petits animaux qui sortent
du sable la nuit ne vous effraient guère, vous pouvez
dresser une tente et dormir sur la plage. Revenons maintenant
à votre serviette étendue sur le sable, sous le soleil.
Ici on ne sent pas le temps passer et le coucher du
soleil avec ses couleurs rose et orangée arrivera malheureusement
beaucoup trop vite. Ici, une baignade de quelques minutes
se transformera en trempette d’une heure. Et ce n’est
qu’à contrecœur que vous quitterez la sensation de l’eau
imprégnée de sable sur votre peau. Une fois au soleil,
installés un peu loin des vagues, vous serez merveilleusement
éblouis par une luminosité qui n’existe nulle part ailleurs
sur la côte libanaise. Si vous vous promenez sur la
plage, vous ferez bien des rencontres: diseuses de bonnes
aventures, marchands de fèves, de maïs ou de barbe à
papa que vous solliciterez inévitablement. Attention
cependant, une partie de la plage, une réserve naturelle
protégée par le gouvernement, n’est pas accessible au
public. L’espace est le domaine de divers plantes et
d’animaux, notamment les tortues de mer, qui viennent
y cacher leurs œufs. Et il semble que cette année, environ
700 bébés tortues verront le jour et prendront le large
à partir de l’immense étendue de sable blond du Liban-Sud.
Tyr a toujours été une ville de pêcheurs et de marins.
Les stèles de la nécropole antique en sont témoins.
Et le goût du poisson frais de Tyr est inégalable. Une
promenade au vieux port de la ville, «navire d’une parfaite
beauté», toujours selon Ézéchiel, est de rigueur. Le
jour et la nuit vous rencontrerez des marins qui plient
et déplient leurs grands filets avant de prendre le
large et qui proposent à la vente de la marchandise
fraîche.
|
email/courriel:
|
Soirées
Comme dans le golfe de Saint-Tropez, la vie ne s'arrête sûrement
pas au coucher du Soleil sur les plages ou dans les parcs aquatiques
du Liban. Bien au contraire! Beach Parties et Restaurants en plein
air vous vous attendent pour finir la journée comme elle a commencé:
avec mouvement et intensité...jusqu'assez tard en saison.
|
Exemples
d'affiches de soirées danse sur les plages libanaises...
José Fernandez à la Voile
Bleue de
Jbeil - Réservation:
Tel: 09-796060
|
Le 6 Septembre à
la Voile Bleue de Byblos
Vivez une Nuit au nom de l'Amour et de la Liberté avec
José Fernandez et les sons cubains
Productions Eleftériadès
Ambiance garantie!
Prix: Diner & Boisson $33,
Deux Boissons $22 (TVA incluse)
|
Pour
faire la fête...
la
semaine suivante, c'est Claude Challe en personne, le célèbre
arrangeur musical du Bouddah Bar de Paris, qui se produisait à
la Voile Bleue...
Salsa pour fêter la fin de l'été
2003!
...ou même chiner
à la fin de la haute saison en faisant son marché de l'artisanat
à Bamboo Bay
Yachts et Marinas au Liban
Le Princess V42, un plaisir luxueux qui a un
coût...
Ils sont synonymes de rêve et d’aventure. Mais
un rêve qui coûte cher et une aventure qui peut mal finir lorsqu’on
ne sait pas exactement dans quoi on s’embarque. Les bateaux
de plaisance séduisent tous les amoureux de la mer et des sports
nautiques autant que les fortunés en mal de reconnaissance.
Au Liban, ils sont près de 3000 plaisanciers, qui ont décidé
d’investir parfois de très grosses sommes pour acquérir un lynch
rapide, un catamaran, un bateau de pêche, un cruiser, ou plus
rarement, un voilier. Source de plaisirs inégalables et signe
de réussite sociale par excellence, les yachts sont généralement
acquis pour des raisons multiples : pour les uns, il s’agit
de goûter aux délices de la mer tout en s’adonnant à leurs sports
favoris. Pour les autres, un investissement de cette ampleur
équivaut tout simplement à un pur étalage de fortune. Mais au
bout du compte, le résultat est le même pour tout le monde :
la facture de fin de saison est élevée et peut dans certains
cas être excessivement douloureuse. Voici l’histoire d’un périple
pas comme les autres, raconté par quelques experts. «Le propriétaire
d’un bateau de plaisance connaît deux grands moments de bonheur
: lorsqu’il achète son bateau et le jour où il le vend ». Ce
constat amer est celui d’Yves, propriétaire d’un immense bateau
de pêche de 28 mètres, dans lequel il a investi plusieurs centaines
de milliers de dollars. Sa passion pour la mer et la faune a
réussi à prendre le pas sur les considérations matérielles,
jusqu’au jour où il a réalisé que les dépenses occasionnées
pour l’entretien et le mouillage de son gros bijou commençaient
par devenir bien lourdes. Bien qu’il hésite encore à revendre
son Bertram, Yves reconnaît qu’il s’agit d’un investissement
à fonds perdu. « Ce n’est pas le seul coup de foudre qui nous
pousse vers ce type de loisir. Un bateau est tout d’abord un
signe de richesse extérieure », dit-il, en faisant remarquer
au passage qu’il n’existe aucune autre explication « rationnelle
» qui justifie de telles dépenses. « Une fois le bateau acheté
et amarré, il faut compter entre 10 et 20 % par an de sa valeur
initiale pour couvrir les frais divers. Ainsi, dit-il, pour
un bateau qui a coûté $200000, il faut ajouter entre $20000
et $40000 par an pour l’entretien, l’essence, l’ancrage, les
révisions mécaniques mais aussi pour le salaire du capitaine,
un personnage indispensable pour les bateaux de plus de 15 mètres
», précise Yves. Des chiffres que confirme le capitaine Hani
el-Hajj, propriétaire et directeur de Dolphin Team, une société
de conseil et de services pour tous genres d’embarcations. Affecté
à Pegase, un cruising yacht de 16 mètres, le capitaine el-Hajj
touche à lui seul un salaire de près de 6000 dollars, une somme
qui est pratiquement doublée lorsqu’il part en voyage avec le
propriétaire de l’embarcation. «Le salaire d’un capitaine est
souvent fonction de ses qualifications et de ses années d’expérience,
dit-il. Il doit avoir une expertise en mécanique, être en excellente
condition physique, bon nageur et savoir faire de la plongée
sous-marine ». Autant de spécialisations qui font de lui le
seul maître à bord dès le moment où le bateau prend le large.
« Le capitaine doit s’occuper de tout et prévoir tout ce qui
est requis en mer : des provisions de nourriture, en passant
par l’essence, le contrôle mécanique. C’est lui qui organise
la vie des passagers sur le yacht, aidé en cela par un ou plusieurs
marins si nécessaire », indique M. el-Hajj. D’ailleurs, ajoute-t-il,
le capitaine est celui qui endosse toute la responsabilité en
mer en cas d’accident notamment. D’où la nécessité de prévoir
tout le matériel de sécurité requis avant de lever l’ancre :
le walkie-talkie, le gilet de sauvetage, le zodiac, l’extincteur,
la trousse de secours font partie des équipements indispensables
pour lever l’ancre, explique le capitaine. Toutefois, le propriétaire
peut généralement manœuvrer lui-même son yacht lorsqu’il s’agit
d’un bateau de moins de 15 mètres, à condition d’avoir la fameuse
licence qui l’habilite à prendre le contrôle du gouvernail,
une condition de moins en moins respectée au Liban. «Malheureusement,
dit le capitaine el-Hajj, rares sont ceux qui passent un examen
sérieux avant l’obtention du permis. Ces derniers sont souvent
achetés, moyennant une certaine somme. D’où les multiples accidents
en mer dont on sort rarement indemne. » Pour Camille Chamoun,
petit-fils de l’ancien président et directeur de la société
Lenco Marine, l’amateurisme qui caractérise ce secteur d’activité
est parfois effrayant, et l’État ne fait pas grand-chose pour
remédier aux violations commises par certaines embarcations.
« La loi exige par exemple que la mer soit balisée à une distance
de trois cents mètres de la côte pour indiquer aux plaisanciers
les bornes qu’ils ne doivent pas dépasser. Rien de ce genre
n’existe au Liban et les règles de sécurité en mer sont constamment
violées.»
Bateau « Produit au
Liban », Yacht "Made
in Lebanon"
Dans son atelier de Halate, M. Chamoun s’active autour de quelques
yachts à la peinture encore toute fraîche. Un par un, il inspecte
ces dernières créations et suit de près l’avancement des travaux
sur trois bateaux de plaisance qui ne tarderont pas à mouiller
l’ancre. Dans ce hangar de quelques dizaines de mètres sont
conçus et fabriqués les plus beaux bateaux libanais. Parmi ses
clients les plus récents, le roi Abdallah de Jordanie qui vient
de réceptionner un garde-côte ultrarapide qui a coûté la modique
somme de $660000. Lenco Marine assure une production locale
pour tous ceux qui veulent se procurer un yacht 20 à 30% moins
cher qu’en Europe. Leur gamme de prédilection : les bateaux
de moins de 20 mètres, tous modèles confondus (voir encadré).
Formé en Grande-Bretagne à la construction de tous types de
bateaux, M. Chamoun a succédé en 1991 à son père Dory à la tête
de la société. Depuis, il construit sur commande une dizaine
de modèles sophistiqués destinés soit à l’exportation soit à
un marché intérieur qui malheureusement, dit-il, s’est réduit
au fil des ans comme peau de chagrin. « Nos clients étaient
essentiellement issus de la classe moyenne qui a été complètement
radiée. Seule perdure une petite classe de nouveaux riches qui
préfère acheter de gros yachts importés », explique le directeur.
Aujourd’hui, Lenco Marine produit essentiellement pour les pays
européens, comme la Scandinavie, et pour les Caraïbes. Les quelques
clients libanais qui lui sont encore fidèles peuvent toutefois
bénéficier d’une garantie et d’un service après-vente très efficace,
un avantage dont les acheteurs de bateaux importés ne peuvent
profiter, l’importation de pièces de rechange étant coûteuse
et compliquée. « Nos clients locaux sont tous ceux qui sont
fiers d’acheter libanais. Ce sont généralement des personnes
à budget moyen », explique M. Chamoun. Bien que l’acquisition
d’un bateau ne soit pas à la portée de tout le monde, le constructeur
a voulu démentir ce constat en adaptant des prototypes qui conviennent
pratiquement à toutes les bourses. Lenco Marine offre ainsi
tout un éventail de modèles dont les prix varient entre $ 6000
pour un Seashell de 4 m30, et $130000 pour un Bullit 31 de 9
m50 de long (voir encadré). Ce n’est pas le cas chez Quattro
Marine, une société spécialisée dans l’importation de bateaux
de luxe – comme les Princess, ou les Cranchi – dont les prix
varient entre $200000 et un million et demi de dollars, une
véritable croisière dans la fiction. Ce créneau qui cible, cela
va sans dire, les grosses fortunes, s’adresse à une petite clientèle
de grands hommes d’affaires arabes et libanais vivant à l’étranger,
explique Baher Darwich, expert comptable à Quattro Marine.
Pourquoi un bateau
?
« Soixante-dix pour cent des Libanais achètent leurs yachts
pour l’amarrer dans l’une des prestigieuses marinas libanaises
et les bateaux ne quittent presque jamais leur port », confie
le capitaine el-Hajj. Trente pour cent seulement d’entre eux
partent une ou deux fois l’an en voyage vers des destinations
méditerranéennes, telles que Chypre, la Grèce, la Turquie ou
l’Italie. « Il faut tenir compte du fait que les gens n’ont
plus le temps d’entreprendre de longs voyages comme avant, puisqu’ils
travaillent beaucoup plus ces jours-ci », dit-il. M. Chamoun
précise quant à lui que sa clientèle est essentiellement constituée
d’amateurs de sport, comme la pêche sportive, la plongée, le
ski nautique, autrement dit, « une catégorie de gens qui achètent
leur bateau pour s’en servir ». Car lorsque l’on a payé aussi
cher son bateau autant en profiter. En somme, amortir le prix
par une bonne dose de plaisir.
Choisir son bateau
:
Outre les bateaux importés qui, de toute évidence, coûtent une
vraie fortune, on peut choisir d’acheter « libanais », surtout
si l’on opte pour des bateaux de moins de 17 mètres. Il faut
toutefois savoir que les bateaux luxueux de plus de 15 mètres
ne paient que 2% de taxe alors que les bateaux de plus petite
taille paient 15 %. Une hérésie que dénoncent les constructeurs
libanais qui se plaignent notamment des taxes élevées qu’impose
l’État sur les accessoires importés. Ci-dessous, une liste non
exhaustive de quelques modèles que l’on peut acquérir au Liban
:
• Chez Lenco Marine, un constructeur libanais, les prix varient
entre $6000 pour un Seashell 40 CV de 4m30 et $130000, pour
un Bullit 31 9m50 pour 900CV. L’entreprise produit en outre
toute une série de modèles dont voici quelques exemples :
– Le Cuda 21 (6m25) 115 CV : bateau à console centrale sport
et pêche. Prix : $ 16000
– Riviera (7 m) 200 CV : bateau de plaisance utilisé également
pour le ski nautique. En option avec ou sans cabine. Prix :
entre $20000 et $25000.
– Tiger 27 (8 m40) : offshore orienté sport et pêche. Existe
en version console centrale ou avec cabine. Le modèle peut être
équipé d’un bimoteur H/b ou d’un moteur turbo diesel 270 CV.
Prix : entre $36000 et $52000.
– Laguna 31 (9 m50) 2x200 CV : coque typée « Offshore » conçue
pour fendre confortablement les vagues. Existe en version console
centrale ou avec cabine. Rapide en mer agitée. Prix : à partir
de $40000
– Bullit 31 (9 m50) : bateau super sport avec coque typée «
Offshore ». La version existe en 3 moteurs de 300 chevaux chacun.
Peut atteindre les 92mph (147 km/h). Comprend tous les accessoires
type « Racing ». Prix : $130000.
– Phoenix 55 (17m) : ce modèle n’est commercialisé pour l’instant
qu’en version garde-côte. Puissance 2x700 CV ou 2x1050 CV. Vitesse
entre 48 nœuds et 54 nœuds. Prix : NC.
Les marinas
libanaises
Il existe au Liban plusieurs marinas qui pratiquent des
prix de mouillage différents selon les services offerts.
Voici une fourchette des prix qu’il faut prévoir dès l’achat
d’un yacht :
La Marina Joseph Khoury:
située à Dbayé, son port peut accueillir des bateaux de
toutes les dimensions sur une superficie de 120000 m2.
Pour l’ancrage, il faut compter $ 400 par mètre linéaire,
un prix qui comprend tous les services de mouillage. Les
abonnés peuvent en outre profiter d’un centre nautique
et sportif.
Solidere
:
ouverte en 2002, la marina de Solidere peut accueillir
jusqu’à 500 bateaux de toutes dimensions. Situé dans le
centre-ville, son port offre tous les services de base
requis. Une seconde marina est prévue l’année prochaine
plus à l’Est, dans la zone des grands hôtels. Il lui reste
à supplanter dans le coeur des libanais l'ex-marina
du Saint Georges Yacht Club qui lui restera longtemps
associée dans les esprits.
Mövenpick :
le complexe est doté d’un nouveau port dont seuls les
propriétaires d’un chalet peuvent bénéficier.
– Aquamarina :
située à Tabarja, la marina peut accueillir près de 172
bateaux de plaisance. Contrairement à la politique pratiquée
à la Marina et à Solidere, le prix du mouillage est comptabilisé
ici selon la largeur du bateau. Il faut donc compter $2000
la saison pour des bateaux larges de 2m50 et $2500 pour
les bateaux larges de 3 mètres.
Dossier réalisé
par Jeanine JALKH
Août 2003
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