Les Plages et Marinas du Liban:  
                    
                  détente garantie de jour comme de nuit! 
                   
                
                   
                    
                      Plages 
                        publiques et gratuites du Liban : suivez le guide 
                        2015  
                        Parce que l'entrée 
                        de la plupart des plages devient de plus en plus coûteuse, 
                        L'Orient-Le Jour s'est rendu sur quelques plages gratuites, 
                        du Nord au Sud du Liban. Présentation, bilan, et 
                        le top 5 de la rédaction. 
                         
                        Au Nord:  
                        Batroun (Pierre and Friends) , Jbeil (Al Bahsa près 
                        du vieux-port)  
                        Ö glacée à Kfaradida et... Enfeh ("Taht 
                        el-Rih" )  
                         
                        Au Sud:  
                        Saida et Tyr 
                         
                        > Voir 
                        le Dossier réalisé à l'aube de la 
                        saison 2015  
                        
                         
                       
                      Bilans 
                        et perspectives : une saison touristique massacrée 
                        De Jbeil à Rmeilé, 
                        les plages ont payé un lourd tribut à la 
                        guerre  
                         
                         
                        Ils ont été 
                        atteints de plein fouet par le choc des derniers événements. 
                        Les centres balnéaires, rivalisant en décoration, 
                        piscines, restaurants, concepts importés, qui étalaient 
                        fièrement leurs attributs le long du bord de mer, 
                        dans lattente dune saison prometteuse, ont 
                        vu leurs horizons se charger des pires malheurs. La carte 
                        postale sest ternie, malgré une réouverture 
                        timide de la plupart de ces plages, et une fréquentation 
                        prudente a été stimulée par de nombreux 
                        nostalgiques des bains de soleil. 
                        La 
                          Méditerranée ne danse plus, cet été, 
                          aux yeux des Libanais. Le grand bleu sest transformé 
                          en grand noir. Le mazout saccrochant, comme un 
                          ennemi de plus, aux dernières vagues, à 
                          chaque grain de sable, lété de toutes 
                          les promesses a été remplacé par 
                          celui de tous les dangers et des grandes désillusions. 
                          La saison touristique, qui sannonçait plus 
                          que prometteuse  le Liban attendait 1,7 million 
                          de touristes, du jamais-vu depuis 1974  a été 
                          réduite à néant en même temps 
                          que toutes les infrastructures du pays. Pourtant, ils 
                          y croyaient, les jeunes promoteurs et investisseurs 
                          qui, voyant grand, ont insufflé, ces dernières 
                          années, des millions de dollars dans leurs projets. 
                          Certains, tels Orchid et Pangéa, avaient ouvert 
                          leurs portes au début de ce funeste été. 
                          À lunanimité, la déception, 
                          immense, pourrait frôler le désespoir. 
                          Des centaines de mariages et réceptions ont été 
                          annulés, les touristes sont repartis ou ne sont 
                          jamais venus, les restaurants de poisson ont fermé, 
                          la mer est gâchée. Pourtant, les Libanais, 
                          qui ne se laissent jamais abattre, poursuivent leur 
                          combat. La plupart de ces plages, malgré une 
                          situation économique désastreuse et un 
                          bord de mer impraticable, ont décidé de 
                          rouvrir, « pour la forme et pour le message. » 
                          Mais ils ajoutent, également à lunanimité 
                          : « Nous ne sommes plus prêts à investir 
                          un sou si nous navons pas des garanties sûres 
                          et solides et une solution globale. Les promesses ne 
                          suffisent plus. » 
                        1re 
                          escale : Jbeil 
                          « La guerre est finie, revenez à Eddé 
                          Sands. »Le SMS, envoyé à la fin 
                          du mois daoût, confirmait que Roger Eddé 
                          avait décidé, contre mauvais vents et 
                          moral bas, de donner une chance à la paix. « 
                          Nous perdons 75 000 dollars si nous ouvrons jusquau 
                          15 octobre, mais nous le faisons pour créer une 
                          certaine ambiance », précise lhomme 
                          daffaires qui avait investi 40 millions de dollars 
                          pour louverture de Eddé Sands en août 
                          2003, et annoncé un chiffre daffaires de 
                          3 millions de dollars en 2004 et 7 millions lannée 
                          suivante. « Nous ouvrons tous nos restaurants, 
                          sauf celui qui sert du poisson, ainsi que les bars et 
                          les cabanes. » Avec cinq piscines et un immense 
                          espace gazon, le bord de mer peut être provisoirement 
                          oublié. Les pertes sont évaluées 
                          à « 8 millions de dollars », et calculées 
                          sur la base du budget annuel, des prévisions 
                          pour cette année et un début de saison 
                          particulièrement optimiste. 
                          Le souk de Jbeil, qui na jamais cessé ses 
                          activités, notamment au niveau des boutiques 
                          et restaurants, a « permis de réemployer 
                          une partie du personnel ». La Voile Bleue de Jbeil 
                          (également présente à Rmeilé) 
                          na pas fermé durant les évènements 
                          de juillet-août. « Au début, il y 
                          avait une dizaine dirréductibles... Depuis 
                          quelques semaines, la fréquentation a repris, 
                          avec une baisse évidente de 40% » , souligne 
                          Jad Haïdar, directeur général des 
                          deux plages. Les pertes, pour ces deux mois, se chiffrent 
                          à 60 % par rapport aux prévisions et aux 
                          années précédentes. « Les 
                          deux piscines sont accessibles, mais pas la mer, envahie 
                          par le mazout. Quant à Rmeilé, poursuit-il, 
                          nen parlons pas ! » Des pertes sèches, 
                          « 100 % de pertes », onze mariages annulés, 
                          des semaines pour nettoyer la plage. « Nous perdons 
                          trop dargent si nous rouvrons pour un mois », 
                          indique-t-il. 
                        Jiyé 
                          et Rmeilé 
                          La colère de Gilbert el-Khoury, concernant ses 
                          deux projets Bamboo Bay et Orchid, à Jiyé 
                          est parfaitement justifiée. Orchid, autrefois 
                          Mooréa, qui sétend sur 5 000 m2, 
                          et pour laquelle 600 000 dollars avaient été 
                          injectés pour le réaménagement 
                          des lieux, a été inaugurée en mai 
                          2006. « Entre lOrchid et le Bamboo Bay, 
                          nous proposons, depuis le début du mois de septembre, 
                          quatre piscines au total et trois restaurants. Le bord 
                          de mer a été nettoyé, en vain. 
                          Bien que ce ne soit pas à nous de le faire, précise-t-il, 
                          nous avons effectué un premier nettoyage qui 
                          na servi à rien, le mazout étant 
                          réapparu le lendemain. » 
                          Plus de 70 mariages et soirées privées 
                          annulés, un stock de nourriture qui représente 
                          80 000 dollars et quil a fallu jeter, et un réaménagement 
                          des lieux (peinture, changement de tissus) dun 
                          montant de 60 000 dollars pour les deux complexes : 
                          les pertes sont énormes. « Les chiffres 
                          sont les suivants : 150 000 dollars investis chaque 
                          année et non exploités en 2006, 60 000 
                          dollars en campagne marketing et publicités, 
                          350 000 dollars de loyer pour les deux plages, le calcul 
                          est simple, souligne Gilbert el-Khoury. Si la saison 
                          avait été normale, nous aurions récupéré 
                          nos investissements auxquels on aurait pu ajouter des 
                          bénéfices nets. » 
                          Depuis la réouverture de ces plages, la fréquentation, 
                          prudente, augmente timidement au fil dune situation 
                          politique qui saméliore. « Jaime 
                          les défis, conclut-il, mais jai besoin, 
                          à présent, de garanties. » La Suite, 
                          encouragé par les initiatives de ses voisins, 
                          mais également réaliste quant au manque 
                          de profits, a rouvert début septembre. « 
                          Nous avons enregistré 200 000 dollars de manque 
                          à gagner, explique Fadi Saba. Pour nous, la pollution 
                          ne représente pas un vrai problème puisque 
                          notre clientèle ne nageait pas dans la mer », 
                          préférant la piscine. «Pour lOcéana, 
                          cest un vrai désastre. Les charges y sont 
                          immenses... Nous en avons rouvert une partie. Avec La 
                          Suite, nous pouvons offrir aux clients deux piscines 
                          et deux restaurants. Ma décision est liée 
                          à la situation politique. Nous attendons des 
                          signes positifs. Si nous baissons tous les bras, des 
                          familles entières seront à la rue. » 
                          Pour le Pangéa, inauguré le 1er juin 2006, 
                          le tableau est aussi sombre. Neuf millions de dollars 
                          ont été investis dans ce projet qui comporte 
                          de nombreux chalets, 22 bungalows et 3 piscines. « 
                          Louverture de lhôtel, prévue 
                          pour 2007, a été bien évidemment 
                          reportée, explique Alfred Kareh. La semaine qui 
                          a suivi la réouverture, nous avons reçu 
                          200 personnes, la deuxième semaine elles étaient 
                          550. » Lorsque lon sait que cette plage 
                          peut accueillir jusquà 2 500 personnes 
                          par jour, et quelle a accusé des pertes 
                          de lordre de 2 millions de dollars pour ce mois 
                          fatal, on comprend que le responsable sécrie, 
                          révolté : « Cest vraiment 
                          dommage ! Nous avions prévu un été 
                          exceptionnel... » 
                          Reste Jonas, pour qui le bord de mer est indispensable, 
                          et qui restera fermé jusquà de meilleurs 
                          jours. Et Lazy B., dont le lancement avait été 
                          prévu... entre le 10 et le 15 juillet, qui attend, 
                          totalement déçu, que son « capital 
                          mer » et son moral soient remis à neuf... 
                          Il nest pas le seul. 
                           
                          Carla Henoud/L'Orient-Le Jour 
                          
                        Une plage, un club à connaitre pour profiter  
                        de la saison d'été 2005? 
                        La 
                        "Palapas Beach" à Tabarja 
                        ouverture 
                        le 7 Mai 
                          
                        avec 
                        la plus grande piscine du Liban 
                        et ses 1250 mètres carrés en forme de grand 
                        8  
                        4000 mètres carrés de plages de sable fin, 
                         
                        son 
                        ambiance de fête digne de Saint-Tropez et  
                        bien sûr ses fameuses palapas mexicaines 
                        Tel 03 404011 
                        En 
                        2005, Palapas 
                        passe à la vitesse supérieure. Après 
                        une ouverture à la mi-Août 2003 et une saison 
                        2004 de rôdage, c'est une équipe de vrais 
                        professionnels dignes des plages les plus prestigieuses 
                        qui sera chargée de son développement et 
                        de son animation.  
                        Voilà un site idéal 
                        pour vos soirées libanaises avec une restauration 
                        de qualité et les musiques du monde avec une chaleur 
                        toute sud-américaine! 
                        "Palapas Beach, la 
                        plage la + franco-libanaise du Liban..." 
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                                Préparez votre séjour d'été 
                                au Liban  
                                sur la côte libanaise  
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                                Complexe de séjour 
                                et de loisirs entre  
                                Jounieh et Byblos - Location de chalets  
                                 
                                  
                                 
                                Aborder le Liban 
                                par la mer avec "Guide Méditerranée"... 
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                        En Mai 2004, la saison des plages ouvrait en...NightClubbing!
                          
                        
                        Le parrain 
                        de la French House Music à la Guava Resort, Rmeileh  
                        David Guetta, un DJ superstar le Samedi 15 Mai
                        D’abord DJ, ensuite promoteur 
                        de soirée, puis directeur artistique, pour finalement 
                        devenir propriétaire de boîtes de nuit: David Guetta est 
                        businessman de talent mais avant tout artiste. Cette star 
                        du DJing crée des concepts de soirées branchées et incontournables 
                        avec sa femme Cathy, dirige des établissements «hype» 
                        et mixe dans les plus grosses soirées aux quatre coins 
                        du monde. Ce samedi 15 mai, celui qu’on surnomme le parrain 
                        de la French House Music animera une soirée – organisée 
                        en collaboration avec Mix FM – à la Guava Resort, Rmeileh. 
                        À partir de 22h. David Guetta, plutôt précoce, puisque 
                        les bios qui lui sont consacrées évoquent ses débuts de 
                        DJing à 13 ans. Qu’est-ce qui l’a fait plonger dans cet 
                        univers? «Disons qu’il y a eu la naissance des radios 
                        libres à cette époque, et la programmation était faite 
                        par des DJ de clubs. La nuit, ils mixaient en boîte et 
                        la journée ils débarquaient avec leurs disques. Bref, 
                        on pouvait entendre des mecs mixer toute la journée et 
                        je crois que c’est ce qui a été le détonateur. J’ai toujours 
                        été fasciné par cette notion de mix...»  
                         
                        
                           
                            |  
                               Ses 
                                influences musicales  
                                «À l’époque, c’était 
                                le funk. Mais à l’âge de 17 ans, j’ai eu mon premier 
                                job dans un club gay et la new wave tenait un 
                                grand rôle dans ce milieu. J’ai donc été obligé 
                                de faire des séries de new wave, ce qui m’a fait 
                                découvrir d’autres influences avec des groupes 
                                comme New Order ou Depeche Mode. Je me suis également 
                                intéressé à un nouveau mouvement qui faisait alors 
                                fureur dans les clubs gay aux États-Unis et en 
                                Angleterre : c’était la House. J’ai d’ailleurs 
                                fait l’une des premières soirées House dans ce 
                                club à Paris, en 1988... » Il officie comme DJ 
                                au Rex. Puis devient directeur artistique du Folie’s 
                                Pigalle, au début des années 90. Ses soirées House 
                                attirent le patron de l’autre club branché de 
                                l’époque, le Boy. En 1992, il devient le directeur 
                                artistique du Queen. En 94, David et Cathy, sa 
                                femme, s’installent au Bataclan. Le DJ découvre 
                                alors le monde du business de la nuit et, du coup, 
                                ne joue plus beaucoup. «J’ai dû mettre le DJing 
                                de côté, les affaires me prenaient trop de temps.» 
                                Le couple prendra ensuite ses quartiers au célèbre 
                                Palace. Rien ne semble pouvoir arrêter David qui, 
                                toujours aux côtés de sa femme, s’attaque à la 
                                direction des Bains-Douches qui deviendront les 
                                Bains. Propriétaire également du Pink Platinum, 
                                une boîte de strip-tease, et du Sweet Bar.  
                             | 
                             
                               Ibiza 
                                Story  
                                En France, lorsque l’on évoque 
                                Ibiza, on pense immédiatement au couple Guetta. 
                                Sa relation avec l’île? «Une relation très passionnée! 
                                Je l’adore! Ce que je peux dire sur Ibiza, c’est 
                                qu’on est arrivé là-bas il y a une petite dizaine 
                                d’années et qu’il n’y avait à l’époque aucun Français 
                                qui y jouait. On retrouvait essentiellement des 
                                Anglais, mais également les grosses organisations 
                                allemandes, italiennes ou américaines. On s’est 
                                battu pour imposer ce son français, ce qui n’a 
                                pas été chose facile puisqu’il n’y avait pas encore 
                                le phénomène de la French Touch. On a donc commencé 
                                avec de toutes petites soirées. » Aujourd’hui, 
                                ses soirées nommées « F*** Me I’m Famous » sont 
                                les plus grandes soirées d’Ibiza. Il a d’ailleurs 
                                sorti une compilation éponyme qui regroupe les 
                                morceaux qu’il a joués sur cette île. Comment 
                                s’est déroulée sa collaboration avec David Bowie 
                                ? «Quelques heures avant d’aller jouer dans un 
                                festival en Hollande, j’avais fait un “bootleg” 
                                avec le titre de Bowie, Heroes, Just for One Day... 
                                Je jouais avec Daft Punk et Together et j’avais 
                                fait ce morceau à la manière d’une blague parce 
                                que c’est aussi leur style de musique. Il se trouve 
                                que Bowie l’a entendu et l’a trouvé bien. Du coup, 
                                son manager m’a appelé en me proposant de le sortir.» 
                                Après des singles qui cartonnent comme Love Don’t 
                                Let Me Go, il a signé son premier album en 2002, 
                                Little More Love. Fin mai 2004, David Guetta reviendra 
                                dans les bacs avec l’album Guetta Blaster et son 
                                titre-phare Money, qui fait également partie de 
                                la bande originale d’un long-métrage français 
                                filmé à Ibiza.  
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                     | 
                   
                 
                  
                  Toutes 
                  les plus belles photos de la Côte Libanaise grâce 
                  à: 
                  Bureau 
                  Stephan  
                  -cliquez vite sur la photo!-  
               
             | 
           
         
        
          
        Tourisme 
        balnéaire au Liban: 
        Du Nord au Sud, le Liban dispose de plus 
        de 200 Km de rivages et jouit de 300 jours de soleil par an. Ainsi, dès 
        le premier coup d’œil, il est une destination idéale pour des vacances 
        d’été et pour profiter du soleil et des plages de la méditerranée.  
        Pour les beyrouthins et les libanais de passage, les plages 
        à la mode conciliant activités sportives le jour et soirées 
        beach-party la nuit se concentrent à une trentaine de kms au Sud 
        de BEYROUTH, entre Damour et Rmeilé et à une trentaine de 
        kms vers le Nord entre Jounieh et Byblos ou la Voile Bleue est rapidement 
        devenu le centre d'attraction principal. 
        Au dernières nouvelles, presque la moitié des libanais se 
        concentrent sur les plages entre 11h du matin et 15h en début d'après-midi, 
        lorsque le soleil est à son paroxysme.Si vous cherchez un peu de 
        calme entre fureur du jour et fièvre nocturne vous savez donc les 
        tranches horaires ou il est donc possible de vous faufiler... de 16 à 
        19h nous parait bien sympa quand on aime se décaler un peu... 
         
           
             
               
                Les 
                  Plages en Vue... 
                  
                 
                Nombreux 
                  sont les Libanais qui se précipitent désormais 
                  vers le Sud sur les plages de la région de Jiyeh, entre 
                  Damour et Saida.Il suffit de prendre les sorties de l'Autostrade 
                  ou la plupart ont apposé leurs affiches...Actuellement, 
                  les plus à la mode sont l'OCEANA avec ses airs de Voile 
                  Rouge comme à St Tropez..., la 
                  BAMBOO BAY et JONAS.Pour les familles, 
                  le CHATEAU 
                  DE MER à Damour est appréciable.Les plus courageux 
                  iront jusqu'à TYR pour la beauté de la baie et 
                  la générosité du sable.Les plongeurs y 
                  seront également comblés!  
                  Nous l'avions bien pressenti: à l'instar de la Voile 
                  Rouge de Saint-Tropez, la côte libanaise accueille depuis 
                  l'été 2002, une nouvelle plage de stars, la 
                  VOILE BLEUE à 
                  Rmeilé avant Saida et juste 
                  avant Byblos / Jbeil; les DJ les 
                  plus branchés de Paris s'y produisent régulièrement; 
                  même sortie d'autoroute que pour l'OCEANA, 
                  rebaptisée LAGUAVA pour l'été 2004, 
                  atmosphère de fête après 
                  le filtrage à l'entrée: après les boites 
                  de nuits, le Liban invente les boites de jour! et comme chaque 
                  saison doit élire une nouvelle plage dans le vent, il 
                  se murmure que la MOOREA 
                  Beach de Jiyeh tiendrait la corde pour l'été 
                  2003!  
                  
                  Jbeil 09-796060 ou Rmeileh:07-9900 
                  99  
                   
                  De l'autre côté, vers le Nord, nous apprécions 
                  ABOU PHILIPPE juste avant BYBLOS, pour la qualité de 
                  son poisson et la propreté de sa plage aux airs de Caraibes, 
                  puis TAM TAM Beach juste un peu plus loin, sans oublier bien 
                  plus au Nord le grand complexe LAS 
                  SALINAS à Enfé quelques 
                  kms avant Tripoli et la région d'EL MINA ou l'on trouvera 
                  encore des endroits protégés pour se baigner entre 
                  les rochersc et face aux ilôts des Palmiers, érigés 
                  en réserve naturelle. Depuis 2003, un complexe commence 
                  aussi à faire parler de lui, quelques kms au nord de 
                  Byblos, au lieu-dit "Al Monsef": CASTELMARE 
                   
                  On doit aussi parler du complexe du RIMAL 
                  qui se dote d'un nouveau website; il s'agit 
                  en effet d'un des premiers centre balnéaire résidentiel 
                  et moderne, situé à Zouk-Adonis, dont de nombreux 
                  chalets appartiennent à des libanais de l'étranger.L'atmosphère 
                  y est très francophone et vous ne pourrez y accéder 
                  que sur invitation d'un résident ou membre du complexe. 
                  Ainsi, une grande fête francophone y est organisée 
                  chaque 
                  année, à l'occasion 
                  du 14 Juillet. 
                  
                  Direction le Sud de 
                  Beyrouth!  
                  ô Cap Rmeileh 
                   
                    
                  Beach & Restaurant tel 07 990 780 
                   
                En 2004, 
                  LA GUAVA Resort, c'est 
                  l'ex....OCEANA de Rmeileh 
                    
                  et l'OCEANA, c'est désormais 
                  à DAMOUR 
               
             | 
           
         
         
        Les plages du Sud-Liban, comme celle d'Europa Beach à 
        Tyr,  
        offre parmi les plus grandes étendues de sable fin au Liban (Photo 
        Naji Farah) 
        
           
             
               
                  
                   
                
                   
                     
                       
                        Les 
                          Parcs aquatiques 
                           
                          Les atouts du Liban dans le domaine des loisirs et sports 
                          aquatiques sont nombreux. Au bord de la mer, sur les 
                          plages, mais également à quelques km de Beyrouth, dans 
                          la fraîcheur et la verdure de la montagne, où les principaux 
                          parcs aquatiques Rio Lento, Splash Mountain et Waves 
                          vous attendent.  
                        Comment passer toute 
                          la journée dans l’eau, sans jamais faire la même chose 
                          deux fois. C’est l’un des nombreux charmes des parcs 
                          aquatiques. Piscine à vagues, toboggans aquatiques, 
                          longues rivières tranquilles. Les occupations ne manquent 
                          pas.  
                        Rio Lento  
                          Water Park Nahr el Kalb  
                          Tel: + 961 4 915656  
                            
                           
                           
                          Splash Mountain 
                          Route de Ain Saadé Beit Mery  
                          Tel: + 961 4 531166 
                            
                           
                           
                          Waves Aqua Park  
                          Mar Roukoz  
                          Tel: + 961 4 533555 
                            
                           
                       
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                      Liban:
                        l'appel des plages 
                        de sables
                          
                       
                     | 
                   
                 
                  
                
                
                
                   
                     
                       
                        Eddé Sands 
                           
                            
                          Eddé Sands, 
                           
                          complexe touristique à moins de un km au Sud 
                          de Byblos:  
                          un projet de 65000 mètres carrés, un investissement 
                          de près de 40 millions de Dollars "pour 
                          que les plages de Phénicie rivalisent avec celles 
                          de Cannes ou Los Angelès" affirme l'entrepreneur 
                          Roger Eddé qui compte bien installer des hôtels 
                          et des infrastructures attractives autour de nouvelles 
                          disciplines à la mode comme le Kite Surf.  
                          A n'en point douter, c'est la plage "people" 
                          de la côte qui cherche à rivaliser à 
                          long terme avec les plages de Saint-Tropez, au moins 
                          pour la  
                          Jet-Set locale.  
                        Contactez 
                          Eddé Sands 
                            
                           
                          Tel: 961(0)9 54 66 66 
                       
                     | 
                   
                 
                
                
                
                   
                     
                       
                          
                          Le camping de Amchit  
                           
                          Sur une superficie de 30 000 m2, le camping 
                          de Amchit, le premier au Moyen-Orient, a été créé en 
                          1965. À l’origine de ce projet, Denise, une Française 
                          mariée à Malek Lahoud. Ennuyée de voir la salle de bains 
                          de sa maison envahie par les touristes et les étrangers, 
                          que son époux invitait à camper dans le terrain qui 
                          entourait leur maison au lieu de passer la nuit dans 
                          leur voiture, elle eut l’idée de créer un camping où 
                          elle pourrait les héberger. Elle percevait alors des 
                          prix symboliques pour couvrir les frais de son projet. 
                          Le camping de Amchit était même recommandé par les guides 
                          internationaux et les offices touristiques. Après la 
                          guerre de 1975, il a été mis sous gérance libre, puis 
                          fermé des années durant, faute de touristes. De retour 
                          du Brésil en 1989, la fille de Denise et de Malek, Pascale, 
                          et son époux, François, ont décidé de rouvrir le camping 
                          sous une nouvelle formule d’hébergement. Aujourd’hui, 
                          celui-ci comporte 25 « tengalows » de 7 m2, 22 chalets 
                          équipés, d’une superficie variant entre 20 et 70 m2, 
                          et pouvant contenir six personnes, ainsi que 22 emplacements 
                          pour dresser des tentes. Un espace a été de même aménagé 
                          pour les anniversaires et les barbecues. Le prix de 
                          la nuitée est fixé à 30 000 LL pour les « tengalows 
                          », une réduction est automatiquement accordée si les 
                          touristes amènent leurs draps, matelas et oreillers. 
                          Les campeurs paient 4 500 LL la nuit et ont accès aux 
                          douches. En ce qui concerne les chalets, ils sont loués 
                          à 45 000 LL. À partir du camping de Amchit, les touristes 
                          peuvent accéder à la plage. Les responsables des lieux 
                          ne sont toutefois pas responsables des accidents qui 
                          y surviennent. 
                          Pour de plus amples informations, appeler aux 09/622401 
                          – 09/622402. 
                        Notre page spéciale 
                          Amchit 
                       
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                  Vue 
                  de la côte vers Amchit dans la 
                  région de Byblos 
                   
                     
                   
                   
                   
                The Beach Club  
                  26 Ancienne Route de Saïda Khaldé  
                  Tel: + 961 5 802208 Fax: + 961 5 802208 
                     
                  
                
                   
                     
                       
                        Fêtes et Mariages 
                        Célébrer son mariage 
                          ou faire la fête avec ses amis au bord de l'eau 
                          est l'une des manières les plus originales de rendre 
                          ce moment inoubliable. Pour cette raison, les plages 
                          et les parcs aquatiques proposent des formules sur-mesure 
                          pour ce moment unique de votre vie.   
                       
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                         Encore 
                          plus au Sud... 
                          Les plages de Tyr  
                        Douze kilomètres 
                          de sable blond. Une mer limpide aux couleurs qui changent 
                          selon les heures de la journée. Et une plage où l’on 
                          marche des dizaines et des dizaines de mètres vers l’horizon 
                          sans jamais perdre pied. Cela n’est pas de la fiction 
                          et l’on est bel et bien au Liban, à 85 kilomètres au 
                          sud de Beyrouth, exactement.  
                            
                           
                           Marchand de maïs 
                          et de fèves.  
                          Assis au bord de l’eau vous succomberez à la tentation 
                           
                           
                         Tyr, 
                          une ville «comblée et alourdie au cœur des mers», selon 
                          le prophète Ézéchiel. Tyr, ville tolérante et tranquille, 
                          vit au rythme des vagues et des saisons. C’est bien 
                          à Tyr, sur cette plage, comparable à un bout de paradis, 
                          que l’on apprend la meilleure leçon de tolérance. C’est 
                          là que l’on assiste, une fois n’est pas coutume dans 
                          ce pays, à un véritable brassage de la population. Riches 
                          et pauvres, cultivés et analphabètes, en bikini ou en 
                          foulard... Bref, tout le monde vient se baigner, vivre 
                          et respirer sur cette baie immense qui s’étend, on ne 
                          le répétera jamais assez, sur douze kilomètres. Parfois, 
                          il suffit de peu pour être heureux. Allez donc à Tyr 
                          apprécier les plaisirs simples. Il vous faut une chaise 
                          longue et un parasol (si vous tenez à protéger votre 
                          peau) que vous pourrez louer aux cabanons qui ont poussé 
                          sur une partie de la plage, une grande serviette uniquement 
                          si le soleil et le sable ne vous gênent pas, et des 
                          flotteurs, des seaux, des pelles et des râteaux si vous 
                          décidez de débarquer avec vos enfants. Ils seront aussi 
                          ravis que vous de passer des journées entières au bord 
                          de la grande bleue. Ici la mer est propre et, depuis 
                          le mois dernier, petites et grandes méduses ont quitté 
                          les plages sablonneuses du Sud. Certains racontent, 
                          à Beyrouth et ailleurs, que les eaux de Tyr sont dangereuses 
                          à cause de leurs courants. D’ailleurs, vous trouverez 
                          toujours quelqu’un, avant d’aller sur place, pour vous 
                          relater la triste histoire d’un noyé. Méfiez-vous des 
                          racontars, et sachez par exemple que les courants marins 
                          ne peuvent pas emporter des hommes, des femmes ou des 
                          enfants qui barbotent dans l’eau. Il faut bien s’éloigner 
                          du rivage pour risquer – rarement – d’être emporté par 
                          les flots. Accessible en voiture à partir de la vieille 
                          ville, la plage de Tyr vous émerveillera. Attention 
                          cependant, ne choisissez pas le parking bondé pour assouvir 
                          votre besoin de dépaysement. En tout cas, cette dernière 
                          sensation vous viendra tout de suite, vous prendra à 
                          la gorge, quand vous atteindrez la plage. Une étendue 
                          immense où la ville de Tyr avec ses constructions anarchiques 
                          au nord et le cap de Ras Naqoura au sud paraissent bien 
                          loin. Encore une fois, avant d’étaler votre serviette 
                          sur le sable blond, méfiez-vous des idées reçues. Ici, 
                          il n’est pas interdit de boire de l’alcool et les soirées 
                          bien arrosées peuvent se prolonger jusqu’à une heure 
                          tardive de la nuit sur le sable ou dans l’eau. Les gérants 
                          de certains cabanons vous serviront le dîner. Optez 
                          pour des fruits de mer et du poisson pêchés au large 
                          de Tyr. Si les crabes et autres petits animaux qui sortent 
                          du sable la nuit ne vous effraient guère, vous pouvez 
                          dresser une tente et dormir sur la plage. Revenons maintenant 
                          à votre serviette étendue sur le sable, sous le soleil. 
                          Ici on ne sent pas le temps passer et le coucher du 
                          soleil avec ses couleurs rose et orangée arrivera malheureusement 
                          beaucoup trop vite. Ici, une baignade de quelques minutes 
                          se transformera en trempette d’une heure. Et ce n’est 
                          qu’à contrecœur que vous quitterez la sensation de l’eau 
                          imprégnée de sable sur votre peau. Une fois au soleil, 
                          installés un peu loin des vagues, vous serez merveilleusement 
                          éblouis par une luminosité qui n’existe nulle part ailleurs 
                          sur la côte libanaise. Si vous vous promenez sur la 
                          plage, vous ferez bien des rencontres: diseuses de bonnes 
                          aventures, marchands de fèves, de maïs ou de barbe à 
                          papa que vous solliciterez inévitablement. Attention 
                          cependant, une partie de la plage, une réserve naturelle 
                          protégée par le gouvernement, n’est pas accessible au 
                          public. L’espace est le domaine de divers plantes et 
                          d’animaux, notamment les tortues de mer, qui viennent 
                          y cacher leurs œufs. Et il semble que cette année, environ 
                          700 bébés tortues verront le jour et prendront le large 
                          à partir de l’immense étendue de sable blond du Liban-Sud. 
                          Tyr a toujours été une ville de pêcheurs et de marins. 
                          Les stèles de la nécropole antique en sont témoins. 
                          Et le goût du poisson frais de Tyr est inégalable. Une 
                          promenade au vieux port de la ville, «navire d’une parfaite 
                          beauté», toujours selon Ézéchiel, est de rigueur. Le 
                          jour et la nuit vous rencontrerez des marins qui plient 
                          et déplient leurs grands filets avant de prendre le 
                          large et qui proposent à la vente de la marchandise 
                          fraîche. 
                       
                     | 
                   
                 
                  
                   email/courriel: 
                    
                   
                   
                   
               
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               Soirées 
                Comme dans le golfe de Saint-Tropez, la vie ne s'arrête sûrement 
                pas au coucher du Soleil sur les plages ou dans les parcs aquatiques 
                du Liban. Bien au contraire! Beach Parties et Restaurants en plein 
                air vous vous attendent pour finir la journée comme elle a commencé: 
                avec mouvement et intensité...jusqu'assez tard en saison. 
             | 
           
         
        Exemples 
          d'affiches de soirées danse sur les plages libanaises... 
           
         
        
           
             
               
                José Fernandez à la Voile 
                Bleue de 
                Jbeil - Réservation: 
                Tel: 09-796060  
             | 
             
              Le 6 Septembre à 
                la Voile Bleue de Byblos 
                  
                 
                Vivez une Nuit au nom de l'Amour et de la Liberté avec 
                José Fernandez et les sons cubains 
                Productions Eleftériadès 
                Ambiance garantie! 
                 
                Prix: Diner & Boisson $33,  
                Deux Boissons $22 (TVA incluse)  
             | 
           
         
        Pour 
          faire la fête... 
            
          la 
          semaine suivante, c'est Claude Challe en personne, le célèbre 
          arrangeur musical du Bouddah Bar de Paris, qui se produisait à 
          la Voile Bleue...  
           
             
          Salsa pour fêter la fin de l'été 
          2003! 
           
            
          ...ou même chiner 
          à la fin de la haute saison en faisant son marché de l'artisanat 
          à Bamboo Bay 
             
        
        
           
             
               
                  
                  Yachts et Marinas au Liban 
                  
                  Le Princess V42, un plaisir luxueux qui a un 
                  coût... 
                Ils sont synonymes de rêve et d’aventure. Mais 
                  un rêve qui coûte cher et une aventure qui peut mal finir lorsqu’on 
                  ne sait pas exactement dans quoi on s’embarque. Les bateaux 
                  de plaisance séduisent tous les amoureux de la mer et des sports 
                  nautiques autant que les fortunés en mal de reconnaissance. 
                  Au Liban, ils sont près de 3000 plaisanciers, qui ont décidé 
                  d’investir parfois de très grosses sommes pour acquérir un lynch 
                  rapide, un catamaran, un bateau de pêche, un cruiser, ou plus 
                  rarement, un voilier. Source de plaisirs inégalables et signe 
                  de réussite sociale par excellence, les yachts sont généralement 
                  acquis pour des raisons multiples : pour les uns, il s’agit 
                  de goûter aux délices de la mer tout en s’adonnant à leurs sports 
                  favoris. Pour les autres, un investissement de cette ampleur 
                  équivaut tout simplement à un pur étalage de fortune. Mais au 
                  bout du compte, le résultat est le même pour tout le monde : 
                  la facture de fin de saison est élevée et peut dans certains 
                  cas être excessivement douloureuse. Voici l’histoire d’un périple 
                  pas comme les autres, raconté par quelques experts. «Le propriétaire 
                  d’un bateau de plaisance connaît deux grands moments de bonheur 
                  : lorsqu’il achète son bateau et le jour où il le vend ». Ce 
                  constat amer est celui d’Yves, propriétaire d’un immense bateau 
                  de pêche de 28 mètres, dans lequel il a investi plusieurs centaines 
                  de milliers de dollars. Sa passion pour la mer et la faune a 
                  réussi à prendre le pas sur les considérations matérielles, 
                  jusqu’au jour où il a réalisé que les dépenses occasionnées 
                  pour l’entretien et le mouillage de son gros bijou commençaient 
                  par devenir bien lourdes. Bien qu’il hésite encore à revendre 
                  son Bertram, Yves reconnaît qu’il s’agit d’un investissement 
                  à fonds perdu. « Ce n’est pas le seul coup de foudre qui nous 
                  pousse vers ce type de loisir. Un bateau est tout d’abord un 
                  signe de richesse extérieure », dit-il, en faisant remarquer 
                  au passage qu’il n’existe aucune autre explication « rationnelle 
                  » qui justifie de telles dépenses. « Une fois le bateau acheté 
                  et amarré, il faut compter entre 10 et 20 % par an de sa valeur 
                  initiale pour couvrir les frais divers. Ainsi, dit-il, pour 
                  un bateau qui a coûté $200000, il faut ajouter entre $20000 
                  et $40000 par an pour l’entretien, l’essence, l’ancrage, les 
                  révisions mécaniques mais aussi pour le salaire du capitaine, 
                  un personnage indispensable pour les bateaux de plus de 15 mètres 
                  », précise Yves. Des chiffres que confirme le capitaine Hani 
                  el-Hajj, propriétaire et directeur de Dolphin Team, une société 
                  de conseil et de services pour tous genres d’embarcations. Affecté 
                  à Pegase, un cruising yacht de 16 mètres, le capitaine el-Hajj 
                  touche à lui seul un salaire de près de 6000 dollars, une somme 
                  qui est pratiquement doublée lorsqu’il part en voyage avec le 
                  propriétaire de l’embarcation. «Le salaire d’un capitaine est 
                  souvent fonction de ses qualifications et de ses années d’expérience, 
                  dit-il. Il doit avoir une expertise en mécanique, être en excellente 
                  condition physique, bon nageur et savoir faire de la plongée 
                  sous-marine ». Autant de spécialisations qui font de lui le 
                  seul maître à bord dès le moment où le bateau prend le large. 
                  « Le capitaine doit s’occuper de tout et prévoir tout ce qui 
                  est requis en mer : des provisions de nourriture, en passant 
                  par l’essence, le contrôle mécanique. C’est lui qui organise 
                  la vie des passagers sur le yacht, aidé en cela par un ou plusieurs 
                  marins si nécessaire », indique M. el-Hajj. D’ailleurs, ajoute-t-il, 
                  le capitaine est celui qui endosse toute la responsabilité en 
                  mer en cas d’accident notamment. D’où la nécessité de prévoir 
                  tout le matériel de sécurité requis avant de lever l’ancre : 
                  le walkie-talkie, le gilet de sauvetage, le zodiac, l’extincteur, 
                  la trousse de secours font partie des équipements indispensables 
                  pour lever l’ancre, explique le capitaine. Toutefois, le propriétaire 
                  peut généralement manœuvrer lui-même son yacht lorsqu’il s’agit 
                  d’un bateau de moins de 15 mètres, à condition d’avoir la fameuse 
                  licence qui l’habilite à prendre le contrôle du gouvernail, 
                  une condition de moins en moins respectée au Liban. «Malheureusement, 
                  dit le capitaine el-Hajj, rares sont ceux qui passent un examen 
                  sérieux avant l’obtention du permis. Ces derniers sont souvent 
                  achetés, moyennant une certaine somme. D’où les multiples accidents 
                  en mer dont on sort rarement indemne. » Pour Camille Chamoun, 
                  petit-fils de l’ancien président et directeur de la société 
                  Lenco Marine, l’amateurisme qui caractérise ce secteur d’activité 
                  est parfois effrayant, et l’État ne fait pas grand-chose pour 
                  remédier aux violations commises par certaines embarcations. 
                  « La loi exige par exemple que la mer soit balisée à une distance 
                  de trois cents mètres de la côte pour indiquer aux plaisanciers 
                  les bornes qu’ils ne doivent pas dépasser. Rien de ce genre 
                  n’existe au Liban et les règles de sécurité en mer sont constamment 
                  violées.»  
                Bateau « Produit au 
                  Liban », Yacht "Made 
                  in Lebanon" 
                  Dans son atelier de Halate, M. Chamoun s’active autour de quelques 
                  yachts à la peinture encore toute fraîche. Un par un, il inspecte 
                  ces dernières créations et suit de près l’avancement des travaux 
                  sur trois bateaux de plaisance qui ne tarderont pas à mouiller 
                  l’ancre. Dans ce hangar de quelques dizaines de mètres sont 
                  conçus et fabriqués les plus beaux bateaux libanais. Parmi ses 
                  clients les plus récents, le roi Abdallah de Jordanie qui vient 
                  de réceptionner un garde-côte ultrarapide qui a coûté la modique 
                  somme de $660000. Lenco Marine assure une production locale 
                  pour tous ceux qui veulent se procurer un yacht 20 à 30% moins 
                  cher qu’en Europe. Leur gamme de prédilection : les bateaux 
                  de moins de 20 mètres, tous modèles confondus (voir encadré). 
                  Formé en Grande-Bretagne à la construction de tous types de 
                  bateaux, M. Chamoun a succédé en 1991 à son père Dory à la tête 
                  de la société. Depuis, il construit sur commande une dizaine 
                  de modèles sophistiqués destinés soit à l’exportation soit à 
                  un marché intérieur qui malheureusement, dit-il, s’est réduit 
                  au fil des ans comme peau de chagrin. « Nos clients étaient 
                  essentiellement issus de la classe moyenne qui a été complètement 
                  radiée. Seule perdure une petite classe de nouveaux riches qui 
                  préfère acheter de gros yachts importés », explique le directeur. 
                  Aujourd’hui, Lenco Marine produit essentiellement pour les pays 
                  européens, comme la Scandinavie, et pour les Caraïbes. Les quelques 
                  clients libanais qui lui sont encore fidèles peuvent toutefois 
                  bénéficier d’une garantie et d’un service après-vente très efficace, 
                  un avantage dont les acheteurs de bateaux importés ne peuvent 
                  profiter, l’importation de pièces de rechange étant coûteuse 
                  et compliquée. « Nos clients locaux sont tous ceux qui sont 
                  fiers d’acheter libanais. Ce sont généralement des personnes 
                  à budget moyen », explique M. Chamoun. Bien que l’acquisition 
                  d’un bateau ne soit pas à la portée de tout le monde, le constructeur 
                  a voulu démentir ce constat en adaptant des prototypes qui conviennent 
                  pratiquement à toutes les bourses. Lenco Marine offre ainsi 
                  tout un éventail de modèles dont les prix varient entre $ 6000 
                  pour un Seashell de 4 m30, et $130000 pour un Bullit 31 de 9 
                  m50 de long (voir encadré). Ce n’est pas le cas chez Quattro 
                  Marine, une société spécialisée dans l’importation de bateaux 
                  de luxe – comme les Princess, ou les Cranchi – dont les prix 
                  varient entre $200000 et un million et demi de dollars, une 
                  véritable croisière dans la fiction. Ce créneau qui cible, cela 
                  va sans dire, les grosses fortunes, s’adresse à une petite clientèle 
                  de grands hommes d’affaires arabes et libanais vivant à l’étranger, 
                  explique Baher Darwich, expert comptable à Quattro Marine.  
                Pourquoi un bateau 
                  ? 
                  « Soixante-dix pour cent des Libanais achètent leurs yachts 
                  pour l’amarrer dans l’une des prestigieuses marinas libanaises 
                  et les bateaux ne quittent presque jamais leur port », confie 
                  le capitaine el-Hajj. Trente pour cent seulement d’entre eux 
                  partent une ou deux fois l’an en voyage vers des destinations 
                  méditerranéennes, telles que Chypre, la Grèce, la Turquie ou 
                  l’Italie. « Il faut tenir compte du fait que les gens n’ont 
                  plus le temps d’entreprendre de longs voyages comme avant, puisqu’ils 
                  travaillent beaucoup plus ces jours-ci », dit-il. M. Chamoun 
                  précise quant à lui que sa clientèle est essentiellement constituée 
                  d’amateurs de sport, comme la pêche sportive, la plongée, le 
                  ski nautique, autrement dit, « une catégorie de gens qui achètent 
                  leur bateau pour s’en servir ». Car lorsque l’on a payé aussi 
                  cher son bateau autant en profiter. En somme, amortir le prix 
                  par une bonne dose de plaisir.  
                Choisir son bateau 
                  :  
                  Outre les bateaux importés qui, de toute évidence, coûtent une 
                  vraie fortune, on peut choisir d’acheter « libanais », surtout 
                  si l’on opte pour des bateaux de moins de 17 mètres. Il faut 
                  toutefois savoir que les bateaux luxueux de plus de 15 mètres 
                  ne paient que 2% de taxe alors que les bateaux de plus petite 
                  taille paient 15 %. Une hérésie que dénoncent les constructeurs 
                  libanais qui se plaignent notamment des taxes élevées qu’impose 
                  l’État sur les accessoires importés. Ci-dessous, une liste non 
                  exhaustive de quelques modèles que l’on peut acquérir au Liban 
                  : 
                  • Chez Lenco Marine, un constructeur libanais, les prix varient 
                  entre $6000 pour un Seashell 40 CV de 4m30 et $130000, pour 
                  un Bullit 31 9m50 pour 900CV. L’entreprise produit en outre 
                  toute une série de modèles dont voici quelques exemples : 
                  – Le Cuda 21 (6m25) 115 CV : bateau à console centrale sport 
                  et pêche. Prix : $ 16000 
                  – Riviera (7 m) 200 CV : bateau de plaisance utilisé également 
                  pour le ski nautique. En option avec ou sans cabine. Prix : 
                  entre $20000 et $25000.  
                  – Tiger 27 (8 m40) : offshore orienté sport et pêche. Existe 
                  en version console centrale ou avec cabine. Le modèle peut être 
                  équipé d’un bimoteur H/b ou d’un moteur turbo diesel 270 CV. 
                  Prix : entre $36000 et $52000. 
                  – Laguna 31 (9 m50) 2x200 CV : coque typée « Offshore » conçue 
                  pour fendre confortablement les vagues. Existe en version console 
                  centrale ou avec cabine. Rapide en mer agitée. Prix : à partir 
                  de $40000  
                  – Bullit 31 (9 m50) : bateau super sport avec coque typée « 
                  Offshore ». La version existe en 3 moteurs de 300 chevaux chacun. 
                  Peut atteindre les 92mph (147 km/h). Comprend tous les accessoires 
                  type « Racing ». Prix : $130000. 
                  – Phoenix 55 (17m) : ce modèle n’est commercialisé pour l’instant 
                  qu’en version garde-côte. Puissance 2x700 CV ou 2x1050 CV. Vitesse 
                  entre 48 nœuds et 54 nœuds. Prix : NC.  
                 
                
                
                   
                     
                      Les marinas 
                        libanaises  
                        
                        Il existe au Liban plusieurs marinas qui pratiquent des 
                        prix de mouillage différents selon les services offerts. 
                        Voici une fourchette des prix qu’il faut prévoir dès l’achat 
                        d’un yacht :
                        
                           
                        
                          
                        La Marina Joseph Khoury: 
                        située à Dbayé, son port peut accueillir des bateaux de 
                        toutes les dimensions sur une superficie de 120000 m2. 
                        Pour l’ancrage, il faut compter $ 400 par mètre linéaire, 
                        un prix qui comprend tous les services de mouillage. Les 
                        abonnés peuvent en outre profiter d’un centre nautique 
                        et sportif. 
                          
                        Solidere 
                        : 
                        ouverte en 2002, la marina de Solidere peut accueillir 
                        jusqu’à 500 bateaux de toutes dimensions. Situé dans le 
                        centre-ville, son port offre tous les services de base 
                        requis. Une seconde marina est prévue l’année prochaine 
                        plus à l’Est, dans la zone des grands hôtels. Il lui reste 
                        à supplanter dans le coeur des libanais l'ex-marina 
                        du Saint Georges Yacht Club qui lui restera longtemps 
                        associée dans les esprits.
                          
                         
                        Mövenpick :
                        le complexe est doté d’un nouveau port dont seuls les 
                        propriétaires d’un chalet peuvent bénéficier. 
                          
                        – Aquamarina : 
                        située à Tabarja, la marina peut accueillir près de 172 
                        bateaux de plaisance. Contrairement à la politique pratiquée 
                        à la Marina et à Solidere, le prix du mouillage est comptabilisé 
                        ici selon la largeur du bateau. Il faut donc compter $2000 
                        la saison pour des bateaux larges de 2m50 et $2500 pour 
                        les bateaux larges de 3 mètres.
                        
                         Dossier réalisé 
                        par Jeanine JALKH 
                          
                        
                        Août 2003 
                       
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