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l'Actualité Culturelle à Beyrouth par thème?
Libanismes
: appel à contribution
Les
puristes parleront de fautes de français, mais
il sagit dabord de « libanismes »
: ces mots et expressions inventés et utilisés
par les Libanais francophones donnent à la langue
une couleur orientale quon ne retrouve pas dans
les livres de grammaire.
Pour
rendre hommage à ce français local, LOrient-Le
Jour et TV5 Monde vous proposent à partir du
20 Mai 2009 de participer à un recensement des
expressions les plus typiques du Liban francophone.
Cest à vous de jouer : envoyez-nous vos
expressions préférées, celles que
vous utilisez ou celles qui vous agacent (sans en inventer
!) Nous publierons les plus populaires ainsi que les
plus amusantes.
Yalla,
à vos claviers ! Envoyez-nous vos propositions,
sans oublier les définitions correspondantes
et votre nom si vous le souhaiter, à :
libanismes@lorientlejour.com
Trois
exemples pour commencer
Yalla
! signifie « allez ! »
Cest une expression populaire dans tout le monde
arabe, et importée en France par Sur Emmanuelle.
Tout bon Libanais ponctue ses phrases de « yalla
» qui marquent, selon le contexte, lencouragement,
la détermination ou le simple fait de prendre
le départ.
Frapper
un boxe signifie « donner un coup de poing »
Cette expression vient dune traduction mot pour
mot dune construction libanaise où «
boxe » est un complément de manière
: il sagit donc de frapper de la manière
dont on le ferait dans un match de boxe.
Être
brave signifie « être doué pour les
études »
Cette expression nest pas difficile à comprendre,
dans son contexte, mais son origine est incertaine.
Là aussi, on compte sur vous : nhésitez
pas à accompagner vos propositions dune
explication étymologique.
Constantes
culturelles de lidentité libanaise
Par
Bahjat RIZK*
À
loccasion des multiples événements
culturels et politiques locaux et internationaux auxquels
le Liban participe ou quil organise lui-même
et en vue dune réforme éducative et
scolaire qui devrait précéder toutes les
autres réformes, y compris politiques, il serait
intéressant de dégager quelques constantes
historiques et culturelles spécifiques de lidentité
libanaise pour construire autour delles une identité
culturelle nationale cohérente.
Tout
dabord lidentité linguistique arabe
ne fait aucun doute. Elle est le socle et la base de
lidentité libanaise. Linguistiquement,
les Libanais sont arabes (cest une évidence
absolue) puisque la langue arabe est leur seule langue
officielle et le dialecte libanais (lui-même dérivé
de larabe) est leur langue maternelle. Larabité
linguistique du Liban cimente, toutes communautés
confondues, leur identité nationale.
Toutefois,
dautres éléments sont également
structurants de lidentité libanaise et
ne présentent aucune contradiction avec lappartenance
linguistique arabe mais lagrémentent et
lenrichissent.
Tout
dabord le passé phénicien des Libanais.
Ce passé na pas à être prouvé
historiquement puisque les traces multiples sont toujours
là pour en témoigner, dautant plus
que lhéritage phénicien est prestigieux
à conserver et à sen réclamer
et quil concerne la majorité des Libanais,
toutes communautés confondues. Les Phéniciens
ont inventé le premier alphabet phonétique,
qui est à la base de tous les alphabets modernes
aujourdhui tant en Orient quen Occident,
y compris lalphabet arabe. Il a bien fallu quun
peuple invente le premier alphabet phonétique
(1100 av. J-C) pour que les autres peuples puissent
au fil du temps établir leurs langues respectives.
Il ny a pas de langue écrite avant lalphabet
phénicien. Il y a bien sûr lalphabet
cunéiforme en Mésopotamie (clous) et lalphabet
hiéroglyphique en Égypte (pictogramme
et idéogramme), mais ce ne sont pas à
proprement parler des langues accessibles et transmissibles.
La langue phénicienne par ailleurs nest
plus pratiquée de nos jours. Il ny a donc
aucune contradiction à être descendants
des Phéniciens dhier et à être
arabes culturellement (linguistiquement) aujourdhui.
Par ailleurs, les Phéniciens ayant habité
la même contrée géographique que
le Liban daujourdhui (six villes importantes
identifiées sur la côte phénicienne
dont quatre au Liban : Tyr, Byblos, Sidon et Beryte
et deux en Syrie : Ougarit et Arwad) ont légué
aux Libanais leur vocation de médiateurs culturels
et commerciaux. Cette interaction entre lhistoire
(prouvée) et la géographie (constante)
fait partie intégrante de lidentité
libanaise (Preuve en est la multiplication des colloques
à ce sujet au Liban, notamment celui qui doit
se tenir à Beyrouth).
Un
deuxième trait structurant concerne la montagne
libanaise, toutes communautés confondues, car
si la côte phénicienne a engendré
dans les temps antiques lexpérience avant-gardiste
et médiatrice phénicienne, le Mont-Liban
a donné dans les temps modernes, à travers
lexemple de lémirat du Liban , lexpérience
de lautonomie culturelle et politique au sein
de lEmpire ottoman. La renaissance de la langue
arabe nest-elle pas partie de cette même
montagne libanaise (limprimerie de Saint-Antoine
de Quzhayya, dans la vallée de Qannubin, donna
le premier livre arabe imprimé au Proche-Orient.
Cétait le livre des Psaumes en 1610 en
arabe et en syriaque selon le système karsuni.
Le livre et le Liban, p.146 : les Libanais et le livre,
Fouad E. Boustany qui fut à plus dun titre
le siège de la résistance culturelle arabe).
Lexistence de cette montagne libanaise a donc
été salutaire à la langue arabe.
Le Liban moderne conserve précieusement dans
sa mémoire collective tant lexpérience
douverture méditerranéenne et universelle
phénicienne que celle de la résistance
culturelle arabe. Au niveau mondial, cest bien
linvention de lécriture qui fait
passer lhumanité de la préhistoire
à lhistoire (3000 av J-C) et celle de limprimerie
du Moyen Âge à la Renaissance (1450 la
Bible de Gutenberg). Le président Sleiman sest
explicitement référé à Fakhreddine
le Grand (1590-1635) dans son allocution publique à
Rome (LOrient-Le Jour du 30 octobre).
Un
autre lien structurel concerne le Liban et la francophonie
à travers les liens culturels que le Liban a
noués au départ avec la France et depuis
avec le monde de la Francophonie établie aujourdhui
sur les cinq continents (55 États membres et
13 observateurs). Le président Sleiman vient
de rentrer du sommet de Québec (XIIe sommet de
la Francophonie). Ce lien est encore une fois un patrimoine
culturel commun pour tous les Libanais, toutes communautés
confondues, car il leur a permis de souvrir non
seulement sur lOccident et lEurope (qui
vient du phénicien urb : là où
le soleil se couche, doù gharb qui signifie
en arabe Occident), mais également sur luniversalisme
des droits de lhomme et de la démocratie,
expérience initiée par la Révolution
française.
Le
dernier trait structurant commun pour les Libanais et
qui résulte en quelque sorte des quatre traits
précédents (arabité linguistique,
phénicité, autonomie politique et francophonie),
cest bien lexpérience du dialogue
des cultures religieuses à travers laquelle lentité
libanaise trouve aujourdhui toute sa raison dêtre
en tant que lieu privilégié à lheure
de la mondialisation, de rencontre entre lOrient
et lOccident et de convivialité culturelle
au sein dune même unité entre dix-huit
communautés religieuses, pour qui le pluralisme
culturel dans son ensemble constitue un patrimoine commun.
Lexpérience libanaise part des villes phéniciennes
(3000 ans av J-C) et du premier alphabet phonétique
(1100 ans av J-C) et aboutit cinq mille ans après
au dialogue des cultures. Cest un cheminement
historique qui doit être appréhendé
de manière continue dans chacune de ses étapes
et dont les éléments doivent se conjuguer
entre eux dans une harmonieuse complémentarité
pour pouvoir assurer cette fonction double du Liban
: celle dêtre un espace de communication
et un espace dautonomie, douverture et de
résistance culturelle, de rayonnement et de solidarité.
Certes,
il est parfois difficile de concilier une logique de
villes côtières égrenées
sur le bord de la Méditerranée et une
autre de villages haut perchés sur les cimes,
mais la quête de lidentité libanaise
doit sarticuler sur son histoire continue, millénaire,
et sa géographie atypique, et intégrer
ces éléments disparates comme relevant
dun même ensemble cohérent et indissociable,
dune dynamique non point suicidaire et pathétique,
mais salutaire et transcendante, qui sintériorise
à travers un livre commun dhistoire honnête
et réfléchi, sassume, se renouvelle
et se choisit elle-même.
* Attaché culturel
du Liban auprès de l'UNESCO à Paris
«
Le Liban, illustré par ses timbres » du
Dr Joseph Hatem
Beyrouth,
par Edgar DAVIDIAN-
Voilà un livre qui sort du
rang grâce à son auteur, le Dr Joseph Hatem*,
devenu philatéliste chevronné par amour
pour ses petits-enfants. Les timbres, éloquents
paroliers de lhistoire du Liban
Sur les devantures des librairies, un ouvrage (excellent
et utile cadeau pour les amis, les jeunes et les étrangers
qui veulent découvrir le Liban) intitulé
Le Liban, illustré par ses timbres du Dr Joseph
Hatem (205 pages, édition Dergham).
Texte français et arabe, émaillé
dexplications, agrémenté dune
sélection de poèmes (Nadia Tuéni,
Chebli Mallat, Michel Chiha, Charles Corm, Hector Khlat,
Chucri Ghanem, Vénus Khoury Ghata, Maarouf al-Rassafi,
Béchara el-Khoury, Chloé Kattar) et enrichi
de fragments de citations de Renan, Huxley, Jérôme
et Jean Tharaud, Barrès et Lamartine. Un texte
délicatement ciselé, alliant la précision
historique et le lyrisme du monde du Parnasse pour accompagner
cette série de timbres patiemment rassemblés,
joliment colorés et aux images sépanouissant
comme une histoire enchanteresse malgré toutes
les turbulences libanaises qui sétalent
sur plus de trois décades, bientôt
Médecin de formation et biologiste de profession
depuis plus de cinquante ans, Joseph Hatem nen
voue pas moins un vif intérêt pour les
timbres. Un intérêt qui sest accru
avec les nombreuses missions à létranger
que lauteur effectue en sa qualité de consultant
auprès de lOMS. Après avoir perdu
sa collection pendant la guerre, il a eu lidée
de constituer un album de philatélie pour chacun
de ses petits-enfants (américains, français,
canadiens, à qui il dédie dailleurs
cet opus afin quils noublient pas leurs
racines libanaises) sur le thème du Liban. Quelle
meilleure illustration que les timbres pour raconter
un pays, un peuple, une histoire ?
À une époque où le timbre semble
condamné par le courrier électronique,
Joseph Hatem a décidé de dédier
ce livre à tous les enfants du Liban aussi.
Pour mieux comprendre la gestation de cet ouvrage, Joseph
Hatem explique : « Jai tant aimé
les timbres et jen ai tellement perdu que la tentation
était forte de les fixer enfin dans un livre.
En le parcourant, on peut se rendre compte de limportance
du timbre comme témoin de chaque étape
marquante de lhistoire dun pays. Ici, le
patrimoine du Liban, sa relation au monde, ses événements
culturels, sociaux, politiques se racontent deux-mêmes
grâce au petit carré gommé et dentelé
de la poste. Tout ny est pas, mais presque. Évidemment,
jai quelques regrets. Dabord deux figures
importantes, du temps du mandat français, nont
pas eu leur représentation philatélique
: les présidents Charles Debbas et Habib Bacha
es-Saad. Présidents du Liban indépendant,
Sleiman Frangié et Bachir Gemayel nont
pas eu droit à un timbre, eux non plus. Cela
est plus grave. Quon me permette aussi un commentaire.
Nous glorifions le cèdre, notre emblème,
certes. Mais pourquoi le mûrier et lolivier,
ces deux mamelles vitales de notre agriculture, sont-ils
délaissés ? Pourquoi le chemin de fer
de mon enfance, avec ses belles petites gares copiées
sur le modèle français, na-t-il
pas été célébré en
effigie ? Il y aurait aussi beaucoup à dire sur
larchitecture du Liban. Des beaux monuments de
lépoque ottomane, il ne reste que le Grand
Sérail. Le petit Sérail, place des Martyrs,
a été démoli, de même que
celui de Jdeideh. Il nen reste aucune trace, même
pas sous forme dun timbre.
Aussi, que de couvents, de mosquées et déglises
auraient mérité dêtre représentés,
de même que ces quartiers à caractère
traditionnel, dont lappellation ne préserve
pas de la destruction. Je suis sûr que chacun
aura dautres images à ajouter à
cette liste orpheline. Lavenir nous dira ce que
nous regretterons.
Mais le Liban, lui, est là pour toujours. »
Grande
et petite histoire du timbre
Inventé par Rowland Hill, le premier timbre-poste
fut émis à Londres le 6 mai 1840. Il représentait
la reine Victoria de profil, à lâge
de 20 ans. Le système sétendra à
lensemble du monde, progressivement : la Suisse
et le Brésil ladopteront dès 1843,
et la France en 1849. À linstar du premier
timbre, ceux émis plus tard par les États
représentaient des souverains, des chefs dÉtat,
des hommes célèbres, les richesses du
patrimoine, des événements politiques,
économiques, sociaux, culturels et artistiques.
À ce titre, le timbre devint un témoin
de la vie de la nation, situant un fait, précisant
une date ou la nature dune évolution.
Le Liban, illustré par ses timbres, timbres puisés
dans la collection privée du Dr Joseph Hatem,
est un ouvrage qui na pas la prétention
dêtre une histoire du Liban ni un catalogue
philatélique, mais lillustration de certains
faits marquants, encore que non exhaustifs, de notre
vie nationale.
Les premiers timbres libanais furent dessinés
et imprimés en France. À partir de 1939,
ils furent imprimés à lImprimerie
catholique de Beyrouth et dessinés par Paul Koroleff,
artiste russe qui sinstalla à Beyrouth
en 1929 et fut engagé par le gouvernement ; il
dessina aussi les pièces de monnaie, les billets
de la Loterie nationale et les bons du Trésor.
Par la suite, dautres artistes furent pressentis,
dont le peintre libanais Moustapha Farroukh, et aussi
dautres imprimeries libanaises.
Inauguration
de lamphithéâtre Jean Piat à
Mechmech
Septembre 2008- Linauguration
de lamphithéâtre Jean Piat à
Kfarsama-Mechmech a eu lieu en présence de nombreux
invités. Un amphithéâtre, longtemps
rêvé par le père Mansour Labaki,
qui a été taillé dans la pierre
de la localité et pouvant accueillir 3 500 personnes.
À cette occasion, plusieurs allocutions ont été
prononcées avant de dévoiler le buste
en marbre blanc exécuté par lartiste
française Anne Kirkpatrik.
Un jeune homme, Georges Nakhlé, a témoigné
de son parcours dorphelin en mettant laccent
sur la leçon de pardon et despérance
apprise à lassociation. Le Dr Toubia Zakhia,
président de « Lo-Tedhal » (qui signifie
en araméen ne crains pas), a évoqué
la naissance de ce mouvement fondé en 1990 par
le père Labaki. Chantal Brochu, secrétaire
générale de lassociation «
Enfants du Liban à Paris », a pris la parole
pour réaffirmer lengagement des Français
envers les Libanais. Notre consur May Menassa
a présenté Jean Piat « qui a reçu
de sa fée le don de léternelle jeunesse
», souhaitant la bienvenue à « ce
sculpteur de mots, ce ciseleur dâmes dont
la voix, qui sait être à la mesure de chaque
événement, étrennera ce théâtre
».
Pour conclure cette cérémonie dhommage,
la voix du comédien sest élevée
dans cet espace de liberté de Kfarsama. Et, une
heure durant, lhomme de théâtre a
déclamé certains extraits de ses pièces
tout en émaillant ses textes danecdotes
personnelles sur sa carrière.
Mise
au point sur le "boycott du Liban" du salon
du livre de Paris
du 14 au 20 Mars 2008: une absence du seul "Liban
officiel".
La manière dont
est relaté le boycott du Liban omet de préciser
que celui-ci n'est en réalité qu'un boycott
officiel ayant comme principale conséquence concrète
l'absence du stand libanais animé par le ministère
de la culture.
Que ce soit en France ou au Liban, à la lecture
des communiqués ou dépêches officielles,
on pourrait en déduire une absence totale du
Liban alors que la plupart des écrivains et éditeurs
libanais ont confirmé qu'ils participeraient
bien aux manifestations prévues y compris les
signatures.
Que
les amateurs d'auteurs libanais soient donc rassurés!
Texte
de la dépêche AFP du 1er Mars 2008:
La
France a jugée vendredi "extrêmement
regrettable" la décision du Liban de boycotter
le Salon du livre de Paris en raison de la participation
dIsraël comme invité dhonneur.
"Cest une décision extrêmement
regrettable", a déclaré la porte-parole
du ministère des Affaires étrangères
Pascale Andréani, interrogé sur la décision
libanaise, en faisant valoir que "ce genre de manifestation
doit être ouvert".
Le
ministre libanais de la Culture Tarek Mitri a annoncé
mercredi que son pays boycotterait le Salon du livre
de Paris prévu du 14 au 19 mars en raison de
la participation dIsraël, qui célèbre
le 60ème anniversaire de sa création,
comme invité dhonneur.
Les appels au boycott de ce salon se sont multipliés
dans le monde arabe au cours des derniers jours, malgré
les appels de Paris à préserver cette
manifestation comme un espace de dialogue culturel.
LUnion des éditeurs tunisiens a également
annoncé son refus de participer à cette
édition du salon.
|
Les
musées du Liban
Beyrouth
Musée national
Musée géologique de lUniversité
américaine
Musée Nicolas Sursock
Musée de la préhistoire au Liban
de lUniversité Saint-Joseph
Robert Mouawad Private Museum
Planète de la découverte
Musée maritime : Les merveilles de la
mer
Musée de la mosaïque (Audi).
|
Antélias
Musée de Cilicie.
Nord
Musée du monastère Saint-Antoine (Qozhayya)
Musée Gibran Khalil Gibran
Musée scientifique des oiseaux et des papillons
(Qoukayat).
Chouf
Musée du palais de Beiteddine.
|
Byblos
Musée Pépé Abed
Musée du site de Byblos
Musée des fossiles
Musée de la cire (Wax Museum).
|
Caza
de Aley
Musée de la soie (Bsous).
|
Békaa
Musée de Baalbeck
Musée de Terbol écomusée.
|
En
cours de création
La crypte de la cathédrale Saint-Georges des grecs-orthodoxes
Musée de la ville de Beyrouth
Musée de la Fondation Debbané (Saïda).
|
LEspace culturel de Beit-Méry «
en ligne » avec la mairie de Paris
Fondé
par Elsie Eddé, lEspace culturel de Beit-Méry,
installé dans les locaux de la paroisse Saint-Georges,
na pas chômé depuis son inauguration en mai
2003.
Animé par des bénévoles et financé
grâce aux dons privés et publics (entreprises, particuliers
ainsi quun soutien de la municipalité), ce lieu de
rencontre culturelle, ouvert à tous les habitants du village
et de ses alentours, poursuit, en dépit de tous les événements,
le développement de ses activités. Lesquelles, rappelons-le,
visent à créer une source de divertissement et dinformation
pour enrichir le quotidien des petits et des grands.
Dans cet esprit, lEspace culturel de Beit-Méry avait
déjà mis sur pied des « clubs » de lecture
(une belle bibliothèque trilingue), de cinéma, de
scrabble (qui participe aux tournois de la Fédération
libanaise de scrabble), de théâtre (qui présente
dailleurs, les 11 et 12 janvier, sa troisième pièce
Sarkhet Damir ou Le cri de la conscience, au théâtre
de lÉcole des frères de Beit-Méry)
et dinformatique (plusieurs ordinateurs offrent un accès
permanent à lInternet et des sessions de formation
aux différents programmes informatiques y sont assurées
périodiquement). Sans oublier les activités et événements
ponctuels : cours danglais, conférences, spectacles
de marionnettes, festivals (de la BD notamment), sorties en groupe
et colonies de vacances...
Cet espace, dont le projet éducatif est d«expérimenter
la vie de groupe à travers les valeurs humaines de tolérance,
de solidarité, de partage ; de développer chez les
jeunes la créativité, la confiance et la responsabilité,
et déveiller leur sens civique par une éducation
à la citoyenneté », comme lindique sa
dynamique fondatrice, établit des contacts avec toutes
les institutions pouvant servir ses desseins.
Ainsi, après avoir bénéficié, lors
de son inauguration, de lassistance technique du Service
culturel de lambassade de France, cest avec la mairie
de Paris (direction des Affaires scolaires, bureau des ressources
éducatives, périscolaires et humaines) quun
tout nouveau projet partenarial est lancé, grâce
à linitiative dElsie Eddé.
Correspondance franco-libanaise
Il sagit de la création dun site de correspondance
en ligne consacré aux enfants de 4 à 16 ans dans
le but de mieux faire connaître la France aux enfants du
Liban et de mieux faire connaître le Liban aux petits Français.
« Si je dis Liban, quels mots, images, idées se dégagent
chez les jeunes Parisiens ? De même en ce qui concerne les
jeunes Libanais : que savons-nous de Paris, de la France ? Que
croyons-nous savoir ? À partir de ces questions, on établira
une correspondance entre les enfants du Liban et ceux de Paris.
Un échange pour mieux appréhender lautre au-delà
des clichés et autres stéréotypes et qui
sera basé sur une mobilisation des connaissances et des
recherches (bases de données, ouvrages, littérature,
presse, télévision, publicité, etc.) »,
explique Elsie Eddé. Qui lance, par ailleurs, un appel
à toutes les personnes désireuses de participer
à ce projet, en tant quanimateurs bénévoles
de ce site Web, actuellement en construction, et qui sera mis
en activité en février 2008.
Pour
toute information, appeler aux 04/871542, 04/972016, 03/964752.
La Cie Reve Général présente
"LE COLLIER DHÉLÈNE"
: REGARD OCCIDENTAL SUR LE SUD
à partir du 21 Novembre 2007
« Le collier dHélène
» a été écrit par Carole Fréchette
à loccasion dune résidence dun
mois au Liban au printemps 2000
En novembre, dans le cadre du festival de troupes théâtrales
Premier Pas au Théâtre du Soleil, la toute jeune
compagnie Rêve général ! présente «
Le collier dHélène », une pièce
écrite par Carole Fréchette, auteur québécoise,
à loccasion dune résidence dun
mois au Liban au printemps 2000. Laction se déroule
dans une ville du Sud, dans un pays qui pourrait être le
Liban même si la pièce ne parle pas du Liban dans
son histoire particulière : laction pourrait se dérouler
en fait dans nimporte quelle ville dun « Sud
» qui nest pas géographique, mais qui signifie
le « lointain », le « différent »
; une ville étrangère et détruite.
« Le collier dHélène » évoque
le regard gêné dun occidental plutôt
aisé sur les malheurs dun cousin lointain et encombrant.
Dans
cette pièce, le personnage dHélène
part à la recherche dun petit collier banal et sans
valeur dans une ville inconnue. Elle se rend compte, au contact
de figures étrangères et déchirées,
que lessentiel est ailleurs. Cette recherche futile
quel luxe de rester dans un pays étranger uniquement pour
chercher un collier en plastique !-
se transforme alors en quête initiatique qui va amener Hélène
à souvrir aux autres et à devenir actrice
de sa propre vie.
Souvrir
aux autres, cest une démarche qui touche particulièrement
les artistes de Rêve général !, qui expliquent
avoir créé leur compagnie pour répondre au
besoin de se « rassembler, de travailler ensemble sur ce
texte de Carole Fréchette », qui les « touche
car le questionnement dHélène sur louverture
aux autres, sur ce qui est nécessaire pour vivre, est sans
doute dautant plus intense et essentiel à 20 ans
». Cette troupe de quatre comédiens et dune
metteur en scène explique être motivée «
par lenvie commune damener à un public le plus
large possible la parole pertinente dauteurs contemporains,
et par la conviction profonde que ce théâtre-là,
celui qui se fait avec conviction, pour tous, animé par
des valeurs de tolérance, de partage, de curiosité,
et défendu par un groupe, loin des stratégies violentes
et individualistes, a une place nécessaire dans la société
daujourdhui ».
A voir
à la Cartoucherie de Vincennes, Théâtre
du Soleil
Renseignements et réservations : 01 43 74 24 08
(du mercredi au samedi de 12h à 19h)
Dates
des représentations :
mercredi 21 novembre 2007 à 21h
jeudi 22 novembre 2007 à 21h
vendredi 23 novembre 2007 à 19h
samedi 24 novembre 2007 à 20h
mercredi 28 novembre 2007 à 21h
Pour
en savoir plus sur la compagnie Rêve général
! www.revegeneral.com
Regards sur
Lamia Safieddine et son "Escale au Liban, rêve
de danse"
chorégraphe
de talent
LAMIA SAFIEDDINE-DELAPIERRE : « DANSER, CEST
VIVRE »
La danse de linterculturalité. Lamia safieddine-Delapierre,
chorégraphe et danseuse dorigine libanaise
et marocaine dadoption, fait partie des premiers
artistes à moderniser la danse dans le monde arabe,
puisant dans la tradition maghrebine. Lélégance
des mouvements font de son spectacle un véritable
et juste voyage de la poésie du corps à
travers la diversité culturelle, où la danse
devient une expression du croisement et de léchange
constructif.
>>
Lire la suite...
Lamia Safieddine a été
bercée depuis son enfance par les rythmes orientaux et
la danse. Progressivement cette passion a pris une place
prépondérante dans sa vie. Ses chorégraphies, mélange
dOrient et d’Occident, alliant la pure tradition
et un mélange d'influences variées puisées au gré de ses
séjours à l'étranger, ont fait d'elle une artiste à part,
créative et originale qui a su développer et faire évoluer
la danse orientale. D'origine libanaise, elle a été élevée
au Maroc, au Liban, en Côte d'Ivoire, et s'est fixée un
temps au Brésil avant de s'établir à Paris. Elle fonde
l'Association
Inter-Culturelle Orient-Occident (AICOO) qui s'est
donné pour but de faire connaître les danses et les musiques
du monde. Pour autant, Lamia Safieddine n'a pas renoncé
à son métier initial de formatrice et de pédagogue : parallèlement
aux spectacles qu'elle donne un peu partout dans le monde,
elle dirige une compagnie de danse du monde où elle forme
professeurs et danseurs.
Elle donne également des cours de danse orientale à Paris
et à Marly-le-Roi, et enseigne l'arabe pour favoriser
le bilinguisme et l'interculturalité.
"Avec
Lamia Safieddine et sa Cie, on peut parler de
danse arabe contemporaine."
> Contact
Presse
Vue par Mr Abdallah Naaman - Ecrivain, attaché culturel
de l’ambassade du Liban à Paris
« Accompagnée par les musiciens de l’Ensemble ASSIL, qui
signifie « authentique » en arabe, Lamia Safieddine propose
au public une escale libanaise déconcertante. Ambassadrice
de la culture de son peuple, elle propose des chorégraphies
où authenticité et danse contemporaine se mêlent. Elle
a su développer un style de danse qui lui est propre…
Son cheminement artistique est éclectique et exigeant.
Elle se propose d’établir des passerelles entre chorégraphies
orientales et occidentales, mêlant les deux techniques
dans des mouvements légers et joyeux, revendiquant surtout
des inspirations polyvalentes assimilées aux quatre coins
du monde au hasard de sa naissance et des péripéties de
sa vie. Aussi offre-t-elle un festival cosmopolite et
largement imprégné d’un Levant spirituel d’où tout procède
et vers lequel tout converge. »
|
« Littératures francophones
du Moyen-Orient » de Zahida Darwiche Jabbour
État des lieux pour un panorama critique
De
lÉgypte à la Syrie, en passant par
le Liban, la plume de Zahida Darwiche Jabbour ausculte
et scanne létat de la littérature
au Moyen-Orient. Témoignage, état des lieux
et investigations littéraires où poésie,
roman et théâtre francophones sont répertoriés
et passés au crible de lanalyse.
Littératures francophones du Moyen-Orient de Zahida
Darwiche Jabbour (éditions Les écritures
du Sud, 206 pages, collection dirigée par J.-E.
Durand et Th. Galibert) est un ouvrage critique qui se
présente telle une visite guidée au monde
des lettres arabes francophones. Un monde complexe, grouillant
de mille images, de mille parfums, de mille saveurs où
le Proche-Orient revit dans ses particularités,
ses fastes, ses misères, ses doléances,
ses griefs, ses aspirations, ses rêves, sa lumière,
son identité à travers une expression, certes
riche, mais non dénuée aussi parfois de
certaines faiblesses dans sa singularité même.
En empruntant, en toute subtilité et toute fierté,
une autre langue que la sienne, mais véhiculant
quand même lesprit et lâme du
pays du Cèdre, de la terre des pharaons et des
rives du Barada
Panorama critique qui, sans être exhaustif, jette
une lumière bien éclairante sur des uvres
et une écriture, comme le souligne lauteur,
reléguées à une place marginale,
aussi bien dans les pays dorigine quen France,
où elles sont souvent méconnues tant des
lecteurs que de la critique et du public universitaire.
Ce livre prétend apporter une contribution modeste
à présenter cette littérature. Mais
le terme « modeste » reste quand même
ici bien réducteur, car il est bien difficile de
faire le tri et la part déquité dans
un foisonnement de productions touffues et diversifiées
jetant de multiples embranchements.
Les
auteurs du bord du Nil
Voyage
tout dabord sur les rives du Nil où, dAlexandrie
au Caire, la littérature égyptienne dexpression
française fleurit avec des sensibilités,
un imaginaire et un mode dêtre au monde
uniques.
Des premières uvres sous influences romantiques
et parnassiennes en 1928, en passant par lavant-garde
surréaliste de 1949 aux voix des femmes qui saffirment
de plus en plus, la poésie a le vent en poupe.
On pense surtout au verbe sensuel et innovateur de Joyce
Mansour et aux préoccupations de fraternité
humaine dAndré Chédid, uvres
dont les échos ont quand même dépassé
létroit cercle fermé des fervents
amis de la poésie
Entre-temps, le roman prend aussi son essor entre apologie
et critique sociale avec Out el-Kouloub et sengouffre
dans les chemins de la création romanesque moderne.
Entre quête de lidentité, résurrection
du passé et interrogation du futur, les noms
dAlbert Cossery, André Chedid, Robert Solé
et Gilbert Sinoué simposent sur le marché
des livres. Pour ne citer que les plus connus du public.
Foisonnement
au pays du Cèdre
De
la vallée du Nil aux rives phéniciennes,
le monde du Parnasse et des lettres dexpression
française change certes de couleurs et dinspiration,
mais la vitalité et lénergie sont
tout autant remarquables, si ce nest davantage.
Car en terre dAdonis, la poésie est presque
atteinte de frénésie créative,
surtout du côté de la gent féminine
qui sactive laborieusement à la rime comme
dinfatigables brodeuses
Beaucoup danthologies,
détudes et de panorama ont tenté
de cerner cette littérature souvent abondamment
fleurie.
Des premiers poèmes de Chekri Ghanem en 1890
aux mots tressés comme mailles dacier de
Salah Stétié, la poésie, miroir
et boule de cristal du monde, a connu bien de transformations
en emboîtant le pas aux courants des époques.
Difficile de décanter cette production broussailleuse
(débordante aux alentours des années 70)
où facilement livraie et le froment voisinent
Mais, avec le temps, des noms ont émergé
du peloton : Schéhadé, Tuéni, Stétié.
Talonnée par le roman, la poésie perd
un peu de son éclat détoile. Si
Farjallah Haïk, dans les années quarante,
avait lexclusivité du roman libanais dexpression
française, aujourdhui les écrivains
sont légion. Avec une écriture originale
et inventive. En accédant à la notoriété
internationale. En tête de liste, Amin Maalouf,
Vénus Khoury-Ghata, Dominique Eddé, Alexandre
Najjar, Chérif Majdalani
Le théâtre dauteur (déjà
maigre en langue arabe), depuis Chekri Ghanem en 1904,
a peu de présence malgré les opus de Georges
Schéhadé. Gabriel Boustani a certes donné
une suite à cette veine dinspiration dramaturgique,
mais les vrais espoirs aujourdhui sont deux Canadiens
dorigine libanaise, Wajdi Mouawad et Abla Farhoud,
dont on verra, incessamment, en cette fin novembre,
à Beyrouth, la dernière uvre, Le
fou dOmar.
Les
rives du Barada avec Myriam Antaki
Une
littérature francophone en Syrie ? Oui, pourquoi
pas, même si elle ne brille pas par le grand nombre
de ses auteurs francophones. La poésie dabord
avec quelques pudiques « confidences »,
en 1914, de Zoe Homsi Ghadbane et les vers de Salma
Haffar Kouzbari et Nadia Moussali Abdel Nour. Plus proches
de nous, avec une écriture soctroyant de
grands pans de libertés linguistiques, sont les
uvres de Azmi Moraly et Kamal Ibrahim.
Plus direct, plus ample, plus franc, le roman est déjà
à la mode. Avec Marie Seurat, tristement jetée
sous les feux de lactualité à cause
du sociologue Michel Seurat, enlevé à
Beyrouth et assassiné par des fondamentalistes
musulmans, lécriture devient témoignage
et regard lucide sur les événements, les
choses et les êtres. Fouillant le passé
le plus reculé, Myriam Antaki, résidant
toujours à Alep, sert la littérature arabe
dexpression française avec un talent vif.
Ses romans sont de vibrants témoignages sur une
civilisation millénaire. Déjà en
librairie, son denier roman, LEuphrate (aux éditions
Geuthner), une superbe évocation dun fleuve
mythique. Entre métaphores, allégories
et symbolisme, se reflètent, dans les mots, les
eaux dun fleuve à la fois miroir et voyance
Un livre documenté, respectueux de toute approche
décriture et dinspiration, écrit
en toute simplicité et sobriété,
que celui de Zahida Darwiche Jabbour. Et guère
réservé aux seuls initiés des littératures
des belles lettres étrangères
Un livre témoignant de la richesse littéraire
créative au Proche-Orient, de sa force et vitalité
culturelles et de son (multi) bilinguisme.
Littératures francophones du Moyen-Orient de
Zahida Darwiche Jabbour est à garder sur les
rayons dune bibliothèque, non seulement
pour son regard critique, son aperçu historique,
sa médiation entre Orient et Occident, mais aussi
et surtout en tant que précieux guide personnel
pour mieux découvrir des uvres ignorées,
oubliées ou méconnues.
Edgard Davidian
Beyrouth capitale mondiale du livre pour lan 2009
Sous
légide de lUnesco, un comité
de sélection réunissant des représentants
dassociations et de fédérations internationales
déditeurs, de libraires et de bibliothécaires
vient de choisir Beyrouth comme « capitale mondiale
du livre pour 2009 ».
Le dossier de candidature, présenté à
linitiative du ministre de la Culture Tarek Mitri
et préparé par Alexandre Najjar en partenariat
avec la municipalité de Beyrouth, a séduit
le jury qui a tenu à souligner limportance
de la diversité culturelle au Liban.
Ce titre permettra la tenue à Beyrouth, en 2009,
dun grand nombre dévénements
locaux, régionaux et internationaux relatifs au
livre et à la lecture, de concert avec un grand
nombre dorganismes publics et privés.
Un
projet de Beirut DC, financé par lUnion
européenne
Medscreen : soutenir, promouvoir et répertorier
le cinéma arabe
Cest aux adresses
suivantes www.acdir.net
ou www.arabcinemadirectory.com
dont on regrettera l'absence (pour l'instant?),
de version francophone,
que lon peut désormais consulter
une base de donnée sur le cinéma
des 8 pays arabes de la région MEDA (Algérie,
Égypte, Jordanie, Liban, Maroc, Syrie,
territoires palestiniens et Tunisie). «
Ce site compréhensif, qui compte à
ce jour 500 films, sera un véritable outil
de recherche sur le cinéma arabe des années
30 et jusquà aujourdhui, destiné
aussi bien aux professionnels du domaine quaux
amateurs de cinéma », a annoncé,
Cynthia Choucair, présidente du conseil
dadministration de Beirut DC et responsable
du site Arab Cinema Directory lors dune
conférence de presse au cinéma Metropolis
du Théâtre al-Madina, Hamra. Zeina
Zahreddine (directrice exécutive de Beirut
DC, organisatrice de la section Liban de «
Produire au sud ») et Hania Mroué,
chef de projet de Med-Screen ont également
présenté chacune les projets quelles
dirigent, notamment dans le cadre de Med-Screen,
un projet de Beirut DC, financé par lUnion
Européenne dans le cadre du programme Euromed
Audiovisuel II. Il vise notamment à promouvoir
les cinématographies de lAlgérie,
lÉgypte, la Jordanie, le Liban, le
Maroc, la Syrie, les territoires palestiniens
et la Tunisie. Med-Screen est mis en uvre
par un consortium composé de quatre partenaires
(Beirut D.C. - Liban, Europa Cinémas-France,
Ankara Cinema Association-Turquie et Europanet
by A.I.A.C.E.- Italie).
« Les activités de Med-Screen se
répartissent sur 5 volets daction
», a rappelé Hania Mroué.
Et qui sont lorganisation de semaines de
films arabes ; le soutien à la participation
des films aux marches de Cannes et Berlin ; le
soutien à la promotion des sorties DVD
des films arabes ; le tournage de making
of et la création dun site
Internet sur les cinématographies des pays
arabes. »
« Depuis son démarrage en février
2006 Medscreen a achevé un grand nombre
dactivités et soutenu 80 films des
pays arabes de la région MEDA, a précisé
le chef du projet. Nous avons atteint à
travers nos semaines un public de 20 000 spectateurs
à peu près. »
Med-Screen a ainsi soutenu la création
de sections parallèles de films arabes
en partenariat avec plusieurs festivals européens
de renommée internationale (le Festival
international du film dEursie dAntalya,
le Festival du film européen de Séville
et le Stockholm International Film Festival) et
a organisé des semaines de films arabes
dans les pays ou les régions où
le film arabe a des difficultés à
sintroduire commercialement (au «
Cinéma africain, dAsie et dAmérique
latine » de Milan, au Festival du film dAugsburg,
au Zenith de Londres, à Édimbourgh,
à Manchester, à Hamburg, au Film
indépendant de Lille Film de Paris Cinéma).
« Des semaines de films arabes sont en cours
de préparation à Barcelone, Fameck
et Ramallah », a également indiqué
Hania Mroué.
Beyrouth Septembre 2007
|
Avril 2007
"IRTIJAL 07": Les musiques
expérimentales du monde s'installent
à Beyrouth du 3 au 6 Avril 2007 >>
Lire...
« Journée professionnelle franco-libanaise
sur le livre et lédition »
Le lecteur, seul véritable promoteur du livre en
crise ?
Denis Gaillard, conseiller de coopération et daction
culturelle et
directeur de la Mission culturelle de lambassade
de France
Février 2007-
Dans le but de développer les relations franco-libanaises
dans le secteur de lédition, la Mission culturelle
de lambassade de France au Liban et le Bureau international
de lédition française (BIEF) ont organisé
une « Journée professionnelle franco-libanaise
sur le livre et lédition » qui sest
tenue à lÉcole supérieure des
affaires, Clemenceau. Le colloque a réuni plus
dune quarantaine de professionnels, un chiffre qui
témoigne de lintérêt suscité,
si lon songe que la plupart des structures représentées,
librairies, distributeurs, comme éditeurs travaillent
avec peu deffectif. Cest pour répondre
à cet objectif que trois thèmes, autour
desquelles sest articulée cette première
édition, ont été choisis : le droit
dauteur ; les partenariats éditoriaux et
les coéditions ; lorganisation de la chaîne
du livre. « Ces trois volets sont les rouages de
tout échange éditorial, a estimé
Denis Gaillard, conseiller de coopération et daction
culturelle et directeur de la Mission culturelle de lambassade
de France. Sans harmonisation du droit dauteur,
les éditeurs hésitent à se lancer
dans des cessions de droit, sans coéditions et
partenariats, les maisons dédition, isolées
dans un marché difficile, sont fragilisées
; sans connaissance de la chaîne du livre des autres
pays, les relations sont moins spontanées et plus
frileuses. »
Gaillard a enchaîné en annonçant la
création du programme Georges Schéhadé
pour lédition, ainsi que la création
dun site Internet proposant des informations sur
les livres traduits du français vers larabe.
Il a rappelé également les efforts déployés
par le ministère de la Culture pour encourager
le lecteur, dont lallocation dun budget dun
million et demi deuros pour lapprovisionnement
des bibliothèques publiques en livres. Gaillard
a également noté que le festival «
Les belles étrangères » consacre son
édition 2007 au Liban. Une douzaine décrivains
libanais sont ainsi invités à une série
de rencontres dans toute la France, dans des librairies,
des bibliothèques, des universités et des
associations culturelles. Un livre et un film accompagnent
lévénement.
Les points positifs existent certes mais, et il ne sagit
dun secret pour personne, le secteur du livre au
Liban et notamment celui de lédition passe
par une crise aiguë. Pour Sélim Nasr, conseiller
principal au PNUD, la situation nest pas insurmontable
si une collaboration étroite est établie
entre les éditeurs libanais et les institutions
privées et publiques.
Il a ensuite rappelé le rôle primordial qua
joué le livre dans le façonnement de lidentité
culturelle du Liban, rappelant que le secteur de lédition
au Liban alimente 50 % du marché arabe. Doù
limportance de profiter de lexpérience
accumulée dans ce domaine et de développer
ce secteur dans ses aspects technologique et juridique.
La
loi du plus faible
Laspect juridique de lédition, justement,
a été abordé lors de la première
séance du colloque dont les trois volets étaient
animés par Jean-Guy Boin, économiste,
sociologue et directeur du Bureau international de lédition
française (BIEF).
Premier à prendre la parole, Paul Otchakovsky-Laurens,
directeur des éditions POL, a alerté lassistance
sur les dangers qui menacent le secteur de lédition
et notamment la violation des droits dauteur sur
Internet. Lédition papier reste, pour lui,
le meilleur vecteur de transmission de la culture, de
la connaissance et de la pensée.
Rouhi Baalbacki, directeur général des
éditions Dar el-Ilm Lilmalayin, a disséqué
les droits de léditeur au Liban en signalant
les conventions ratifiées par le Liban. «
Plus un livre est vendu, plus lauteur et léditeur
libanais deviennent stressés. Car le succès
dune uvre allèche les pirates et
freine ainsi les éditions successives. »
Rany Joseph Sader, président du Centre de recherches
juridiques Sader éditeurs, a axé son intervention
sur les droits du livre et de lédition
au Liban, et notamment latteinte aux droits dauteur
et les problèmes de photocopie. Selon lui, 40
% des livres au Liban seraient piratés et les
tribunaux spécialisés sont dans lincapacité
de prouver la culpabilité des pirates.
Après avoir établi un parallèle
entre lédition traditionnelle (sur papier)
et lédition électronique (notamment
sur Internet), il a souligné que le Contrat dédition
était insuffisamment réglementé
au Liban, contrairement à ce qui se fait en France.
Au cours du deuxième volet du colloque, portant
le thème des « Partenariats éditoriaux
et les coéditions en France et au Liban »,
Pierre Vallaud, éditions de la Réunion
des musées nationaux (RMN), a souligné
limportance des coéditions entre deux pays,
surtout lorsque cela implique la traduction de luvre.
Cela permet une réduction du coût du livre
ainsi quune meilleure pénétration
du marché.
Rana Idriss a voulu, pour sa part, faire profiter laudience
de son expérience en tant que directrice de Dar
el-Adab, une maison dédition spécialisée
dans la publication du roman écrit et traduit
en arabe. « Il est évident que le nombre
de lecteurs arabes est en déclin aujourdhui
et ils sont de moins en moins intéressés
par la pensée française. » Elle
a ensuite cité plusieurs facteurs qui ne sont
pas intrinsèques à la position des intellectuels
français dont le déclin général
de la lecture en langue arabe, surtout concernant les
uvres de valeur littéraire et critique
de la pensée politique. La censure, la langue
anglaise qui ne cesse de prendre de lampleur,
la domination de linformation américaine
et lintérêt non négligeable
pour les auteurs dAmérique latine et de
lEurope de lEst. « Nous croyons que
la traduction du français à larabe
reprendra son essor avec lamélioration
du marché arabe du livre. Pour cela, les subventions
et les programmes daide à la traduction
des institutions françaises et arabes sont requis
».
Sami Naufal, directeur du groupe Librairie Antoine et
coéditeur Hachette/Edicef, a pour sa part donné
un bref aperçu des conditions qui ont amené
la Librairie Antoine et Hachette Edicef vers une édition
scolaire très réussie. Mais auparavant,
il a posé la question suivante : Quand y aura-t-il
une coédition ?
Par opposition par exemple à un simple achat
des droits de traduction, dadaptation, voire même
de simple licence dimpression localement ? Et
de répondre : « Une telle possibilité
existe lorsque le marché est propice ; le projet
nécessite un besoin de financement important,
doù lutilité de se mettre
à deux et il y a une possibilité évidente
de synergie : compétences distinctes de chacune
des parties. »
Une
chaîne et des liens
Dans le cadre du troisième volet intitulé
« Lorganisation de la chaîne du livre
en France et au Liban », Alain Gründ, président
du BIEF, a donné une analyse détaillée
du marché du livre en France, un marché
où lon estime à un total PVP denviron
6 milliards deuros. « Le livre représente
50 % des achats de produits culturels qui représentaient,
en 2005, 8,5 milliards deuros au total pour 685
millions dunités vendues. » Pour
simplifier les choses, disons quun Français
sur deux achète au moins un livre par an. Pour
ce marché plutôt stagnant, quelles stratégies
adopter, indépendamment des efforts de création
? M. Gründ a proposé trois solutions pour
les éditeurs, les libraires et les acteurs de
la chaîne. Pour les éditeurs, il sagirait
de cibler les opérations de promotion, notamment
la mise en avant dans les librairies, de développer
un partenariat avec les revendeurs et notamment aider
les petits libraires à surmonter leurs difficultés
et à optimiser lemploi des outils collectifs
générateurs de gains de productivité.
Pour les libraires, il leur faudrait aller à
la rencontre des clients (faire une belle librairie
ne suffit pas) ; penser à tous les usages du
livre, celui quon achète pour soi et celui
quon offre, et jouer localement un rôle
danimation culturelle. Le président du
BIEF conseille finalement à tous les acteurs
de la chaîne de valoriser le produit, de mettre
en avant les qualités du livre en étant
un outil bon marché de formation et de culture,
facile à utiliser et sa diversité qui
correspond aux besoins de chacun.
La chaîne du livre, justement, était lobjet
dune intervention détaillée de Georges
Tabet, directeur des Messageries du Moyen-Orient.
De lauteur au lecteur, la chaîne du livre
comprend 4 grandes étapes : la création
(ou lauteur et ses droits) ; lédition
; la diffusion et la distribution. Elle suppose la solidarité
entre les différents acteurs.
La création dun ouvrage et les différentes
manières dassurer et de préserver
les droits dauteur de même que les partenariats
éditoriaux ayant été traités
par ses prédécesseurs, Tabet sest
intéressé essentiellement à la
diffusion et la distribution douvrages locaux
ou français au Liban et libanais à lexport.
« Les métiers déditeur, de
diffuseur et de distributeur sont en fait identiques
dans tous les pays, a-t-il indiqué. Leur enchaînement
peut prendre des formes différentes dans un pays
donné et surtout à lexport. Il y
a plus de 300 maisons dédition au Liban
en langue arabe, mais aussi en langue étrangère.
Un grand nombre a été créé
au service des marchés arabes. Le marché
libanais nest hélas pas aussi structuré
quen France. Dépendant de sa dimension,
léditeur libanais cumule souvent les rôles
de diffuseur et de distributeur. »
Tabet a également noté quil ny
a pas à sa connaissance de diffuseurs au Liban,
mais quelques grossistes.
Concernant la distribution, Georges Tabet a précisé
quil existe deux catégories douvrages
arabes : les livres religieux et les autres (romans,
références
). Les nouveautés
ne sont pas aussi nombreuses dans la deuxième
catégorie. « Il est donc naturel que, contrairement
à ce que nous avons vu tout à lheure,
les échanges commerciaux dans le sens Liban-France
ne soient ni organisés ni subventionnés.
Il y a cependant une édition libanaise en français
ou bilingue qui mériterait dêtre
mieux diffusée », a-t-il noté avant
de conclure par des souhaits. Ainsi, à limportateur
libanais, il propose de meilleures remises (à
linstar de lédition anglo-saxonne)
et surtout « une facturation HT (hors taxes) généralisée,
un accès moins cher à linformation
professionnelle, un accès aux petits éditeurs
dans de meilleures conditions à travers le CELF
(Centre dexportation du livre français)
».
Pour lexportateur libanais, il souhaite lexistence
dun ou de plusieurs diffuseurs spécialisés
pour le livre étranger. Ainsi que, dune
manière plus généralisée,
ladoption du code-barres ; la création
dans un premier temps dun site où seraient
répertoriés tous les éditeurs libanais
et le type douvrages quils éditent
; la création dune société
groupant plusieurs éditeurs qui se chargerait
de lexport vers un pays déterminé
(type CELF) et
le patronage et laide du ministère de la
Culture pour une meilleure présence dans les
Salons internationaux.
Le
marché arabe
Pour Maroun Nehmé, directeur des éditions
Dar el-Majani et de la Librairie Orientale, «
le marché français est dune complexité
assez particulière pour les éditeurs libanais
douvrages arabes, francophones et bilingues, étant
donné la structure de ce marché et la
destructuration du marché du livre arabe
en France ». Parmi les problèmes du secteur,
M. Nehmé cite les frais dapproche exorbitants
en France. « Sil est disponible dans les
librairies moyennes et dans les grandes surfaces, le
même ouvrage est vendu à des prix très
différents, selon le taux multiplicateur de chaque
point de vente. »
En ce qui concerne les pays arabes, plusieurs moyens
de distribution sont possibles, selon M. Nehmé
: auprès des ministères de la Culture
et de lÉducation, via les foires et expositions,
dans les librairies grandes surfaces, à travers
les distributeurs traditionnels, les librairies moyennes
et le e-commerce. Mais le développement de ce
dernier est freiné par deux éléments
: la censure dans les pays arabes et les frais de transport
exorbitants pour les commandes individuelles entre le
Liban et les pays arabes.
« Dans un marché arabe très disparate,
lavantage comparatif de lédition
libanaise nest plus reconnu comme tel, a ajouté
le libraire. Loffre abondante de produits presque
identiques, linexistence de véritables
promotions, le nombre limité des lieux dexpositions
(types grandes surfaces, librairies moyennes) ne permettent
pas une pénétration durable du marché.
Le client, lecteur final, est le seul et vrai promoteur
du livre. Cest lui qui envoie des messages forts
à léditeur et non linverse.
»
« Dans la chaîne du livre, il arrive souvent
que le Liban ne joue plus que le rôle dimprimeur,
les éditeurs arabes préférant imprimer
au Liban et réexporter les tirages vers leurs
pays respectifs. Dun point de vue stratégique,
nous nous réinstallons au début de la
chaîne du livre et ne contrôlons plus le
bout. »
Comme solutions internes et externes à ces problèmes,
M. Nehmé propose des partenariats (la langue
étant la même à quelques nuances
près) en remplacement du simple rôle dexportateur.
Il invite les professionnels du livre à miser
sur les avantages comparatifs du Liban en matière
de « Knowhow », particulièrement
dans les domaines du scolaire et du parascolaire. Il
prône la création dune chaîne
de librairies (Brandname) pour soutenir le partenariat
éditorial et publier des auteurs locaux. Ainsi
que la création dune plate-forme de distribution,
regroupant un grand nombre déditeurs libanais
importants, qui deviendrait incontournable pour les
importateurs arabes.
|
|
Arab-Art.org
, la vitrine de l'Art Arabe Un excellent répertoire d'artistes
et d'oeuvres ou le Liban est très présent On y trouve aussi
le programme des principales manifestations culturelles arabes, en France et à
l'étranger. Ce site a été méticuleusement préparé
par l' Association pour la Reconnaissance des Artistes ara bes
et de leur ART (Arab-Art.). C'est association d'artistes bénévoles
qui croient au travail associatif comme milieu naturel d'échanges artistiques.
Notre dossier-regard sur l'école de
musique Ghassan Yammine |
du 1er au 3 Décembre 2006
Le
Liban à l'honneur lors des 6èmes rencontres des écritures
de l'exil au Centre Georges Pompidou à Paris
Hiba Kawas
chante avec Carreras à Dubaï
Cest
le 30 novembre 2006, à Dubaï, que Hiba Kawas, la cantatrice et compositrice
libanaise, se produira avec le ténor espagnol José Carreras accompagnés
par lOrchestre symphonique de Londres. Cette première, où
se croisent à la fois les deux opéras international et arabe, se
déroule dans le cadre dune grande soirée organisée
pour fêter le premier anniversaire de la création du Centre international
des finances de cet émirat. Ainsi, Kawas concrétise un long travail
entamé dans les années 90 sur lopéra traditionnel arabe,
dans sa volonté de faire fusionner lOrient et lOccident en
mettant surtout laccent sur la culture vocale arabe. À noter
à cette occasion, la présentation par Carreras et Kawas dextraits
du Fantôme de lopéra du compositeur britannique contemporain
Andrew Lloyd Weber, et cela dans une double version arabe et anglaise. Au
programme aussi, des uvres de la composition de Kawas réservées
aux poètes al-Hallaj, Ounsi el-Hajj, Houda Naamari, Nada el-Hajj, Raghida
Mahfouz et cheikh Mohammad ben Rached al-Maktoum, gouverneur de Dubaï.
De son côté, lOrchestre symphonique de Londres interprétera
deux uvres orchestrales signées également Hiba Kawas.
|
Le Site officiel de l'Actualité Culturelle
par le Ministère libanais de la Culture trilingue et
dans sa version semblet-il définitive |
L'Actualité
Culturelle en France vous intéresse?
Nouveau portail
du Ministère Français de la Culture |
Le meilleur de la culture française
en ligne! |
Présence du Liban au XIème Sommet
de la Francophonie Littérature, cinéma,
philatélie
Absent politiquement, le Liban est présent
culturellement sur plusieurs fronts au sommet de Bucarest
Plusieurs
événements littéraires et cinématographiques sont
organisés actuellement dans la capitale roumaine sous le thème «
Bucarest francophone », parallèlement aux réunions politiques
et diplomatiques qui ont lieu dans limpressionnant bâtiment du Parlement.
Le Liban participe activement à plusieurs de ces manifestations culturelles,
grâce aux efforts du ministère de la Culture, dune part, et
aux talents des Libanais, dautre part. Au centre de Bucarest, la salle
« Dalles » sest transformée, lespace dune
semaine, en un véritable carrefour international où se rencontrent
les amoureux de la langue française, à travers des expositions de
livres, des animations et des débats, invitant le visiteur à découvrir
la diversité de la création littéraire francophone. Le
Liban qui participe à cette exposition a pratiquement lun des plus
grands stands. En effet, le ministère de la Culture a envoyé pour
loccasion un grand nombre de livres et de brochures afin dy être
exposés. Leffort personnel de certains diplomates libanais à
Bucarest a également contribué au succès de ce stand. Ainsi,
lambassade sest mobilisée corps et âme, malgré
des moyens dérisoires, pour présenter le Liban à tous les
visiteurs. Le stand libanais se divise en plusieurs ailes. Lune delles
est consacrée au penseur Gibran Khalil Gibran. On y trouve même des
traductions en roumain de certains de ses ouvrages. Une partie est consacrée
à lhistoire ancienne du pays du Cèdre, alors quune autre
partie met en évidence lhistoire contemporaine du Liban, surtout
sa relation avec la France, avec une mise en relief de la francophonie libanaise.
Par ailleurs, une aile du stand expose les ouvrages décrivains libanais
dexpression française. On trouve ainsi des auteurs comme Charles
Corm, Chucri Ghanem, Amin Maalouf, Alexandre Najjar et bien dautres. Un
espace spécial a en outre été aménagé pour
la poète Nadia Tuéni. Enfin, une riche littérature jeunesse
y est présentée, ainsi quune vaste collection de brochures
touristiques. Dautre part, les organisateurs du stand présentent
une projection dimages du pays du Cèdre, intitulée Le Liban
sinvite en Roumanie. Toujours sur le plan littéraire, bien quaucun
ouvrage libanais nait été sélectionné pour lédition
2006 du prix des Cinq continents, on note la remarquable présence de Vénus
Khoury-Ghata parmi les membres du jury cette année. Sur le plan cinématographique,
le talent libanais a été mis en exergue avec la présentation
du dernier film de Philippe Aractingi, Bosta, qui fut visionné à
louverture du Festival du film francophone à Bucarest. Enfin,
le Liban est même présent à lexposition philatélique
qui a lieu au musée Sutu intitulée « La francophonie par ses
timbres ». Une collection de timbres anciens et nouveaux y est exhibée,
représentant les symboles du Liban, à savoir son cèdre et
ses montagnes enneigées. Antoine
AJOURY pour L'orient Le Jour
"Je S'appelle YASS et je viens de loin" à
partir du 20 Septembre Yasser Hachem comique d'origine libanaise se
produit actuellement sur la scène du Point Virgule. Yass est né
au sénégal et a vécu à Paris et en Côte d'Ivoire.
Son spectacle raconte son enfance africaine, parle de ses origines libanaises
et de beaucoup d'autres choses. C'est un spectacle à la fois drôle
et émouvant. Il sera de retour au Point Virgule ( Paris 4ème)
du mercredi au samedi à 22h30 à compter du 20 Septembre; il a également
été sélectionné pour participer au festival
du rire de Porto-Vecchio, en Corse, du 13 au 16 septembre).
Cliquez sur l'affiche pour + de détails, extraits
et critiques AUTRES
CRITIQUES OU RESERVATIONS
Le Point Virgule ( Théâtre
privé ~ 130 places ) 7 Rue Sainte Croix de la Bretonnerie, 75004
Paris
5 Septembre 2006 Liban Jazz, le
Festival de Jazz du Liban créé en 2004 est en exil à Paris.
Compte tenu des circonstances, l'édition 2006, prévue au mois
de septembre prochain a bien lieu, mais à Paris et prend la forme
d'un concert de solidarité pour le Liban. Les artistes les plus
en vue et les plus créatifs de la scène Jazz contemporaine
sont réunis par Liban Jazz sur la scène du Théâtre
du Rond Point, mardi 5 septembre 2006. Parmi eux, Anouar Brahem, Archie
Shepp, Romano Sclavis Texier ou encore Camille dans une formation «
blues » inédite. Tous les bénéfices du concert
seront reversés à la Croix Rouge Libanaise. Pour plus d'informations
sur l'évènement CONCERT EN BLANC, cliquez vite vers le site internet
du spectacle : www.concertenblanc.com
Relance timide mais ferme pour les galeries dart
Par Colette KHALAF
Beyrouth,
29 Août 2006-
Cest une éclipse qui a enveloppé la vie culturelle au Liban
durant plus de trente jours. Malgré les différentes épreuves
qua traversées le pays tout au long de lannée 2005,
toutes ces activités qui foisonnaient, créant un véritable
bouillon... de culture, se sont éteintes en un seul jour. Un autre
langage a pris le dessus. Maintenant que le bruit des bottes sestompe,
laissant pourtant un goût amer et un vague à lâme, lesprit
combatif (un combat dun autre ordre, cette fois) refait surface. Quid des
galeries dart ? Comment ont-elles affronté cette épreuve ?
Ont-elles de nouvelles perspectives ou des projets qui se profilent à lhorizon?
«Un pays de turbulences auxquelles il faut shabituer », commente
Aïda Cherfan, dont la galerie, installée
il y a quelques années au centre-ville, a dû fermer ses portes pendant
un mois. « Mais ce nest pas nouveau, poursuit-elle, nous sommes devenus
aguerris. Depuis plus dun an, le pays assiste à une série
dévénements qui le secouent. Dabord, des attentats puis
récemment un état de guerre, mais également, et ne loublions
pas, des réunions pour un dialogue national qui ont quand même contribué
à paralyser le centre-ville durant quelques mois. Cest dire combien
la vie culturelle au Liban est précaire et incertaine. » Malgré
ces incertitudes, la galerie na pas cessé de fonctionner dans ses
locaux à Antélias, proposant au public une exposition collective
qui regroupe des artistes libanais et étrangers. Cette exposition a déjà
déménagé au centre-ville après la déclaration
de la cessation des hostilités. «Des perspectives ? sinterroge
la galeriste. Difficile de spéculer dautant que les artistes qui
étaient prévus pour la rentrée étaient dans limpossibilité
de produire. Je demeure quand même optimiste car, dans mon bilan annuel,
le rebondissement effectué après chaque mauvaise période
parvenait à rééquilibrer le travail. On peut donc croiser
les doigts. » Une volonté à toute épreuve
Même son de cloche à la galerie Janine Rubeiz
où les toiles (en fleurs) dAmal Hamady, Edgar Mazigi et Aram Jughian
sont restées accrochées sur les cimaises malgré la fermeture
de la galerie. «Nous avons ouvert il y a deux semaines, affirme Nadine Begdache,
et nous commençons à accueillir de jeunes artistes qui nous fournissent
leurs témoignages picturaux recueillis après la guerre. Ce qui est
signe de vitalité et de bonne santé. » « Nous avons
vécu différents évènements et nous avons toujours
rebondi, poursuit-elle. Ce sera certainement plus lent cette fois, mais je prévois
que la relance se fera après septembre ou octobre (mois de ramadan où
il est prévu une autre exposition collective dartistes ). Pour novembre,
une exposition de Jamil Molaeb occupe les cimaises avec ses Belles endormies.
En attendant, la galerie ouvre ses portes comme dhabitude. Elle devient
un lieu de rencontre et de partage pour les jeunes talents qui nous confirment,
par leur présence, que nous sommes toujours là. Une résistance
culturelle ? Nest-ce pas la plus difficilephase des combats après
une guerre ?» Pour sa part, Alice Moghabghab,
dont la galerie se situe à Gemmayzé, semble déterminée
à tourner la page. Son exposition, « Lau-delà »
(et quel thème prémonitoire pour ce mois de juillet), est restée
bien accrochée malgré les bruits de lextérieur. «
Je voudrais considérer que cest une saison creuse comme chaque année,
essayer de remonter encore une fois la pente et croire en cette foi inébranlable
des Libanais ...au-delà des épreuves.» Des projets en vue
? «Pas encore, mais certainement des efforts à poursuivre pour transmettre
le message culturel.» Le mot de la fin revient certainement à
Monica Borgmann Slim, en charge du Hangar Umam D&R
lequel a vu défiler, durant lannée, des installations très
fortes, tant locales quinternationales. Installé à Haret Hreik,
en plein cur de la banlieue sud, le Hangar, dont laspect moderne tranche
avec larchitecture traditionnelle de la villa Slim située à
proximité, a été gravement touché par les derniers
bombardements. « Ce sont les fondations qui ont été endommagées
par leffondrement de limmeuble voisin. Lorsque nous sommes revenus
pour évaluer les dégâts, un paysage à limage
dApocalyse Now soffrait à nos yeux. Mais pis que cela, cest
la toiture de la villa qui a subi de lourds dégâts car elle abritait
des archives que mon mari collectionnait depuis lété
2004. » Créé en avril 2005, le Hangar était laboutissement
des travaux et recherches effectués durant des années pour remettre
à jour des documents concernant la guerre. Cest dire limportance
de ces archives. «Aujourdhui, poursuit Borgmann-Slim, nous attendons
larchitecte pour amorcer la reconstruction. Nous procéderons par
la suite à la récolte de fonds.» Sans besoin de le mentionner,
ces aides devraient être gouvernementales ou provenant de certaines institutions
allemandes, « mais nullement dun parti local», tient à
préciser Monica Borgmann Slim. Qui conclut, avec le sourire aux lèvres
: « Nous avions prévu pour septembre une exposition palestinienne.
Elle naura pas lieu. Par contre, le mois doctobre verra la réouverture
du Hangar avec une exposition purement libanaise.» Elle sera la preuve,
une fois de plus, que lhomme peut, avec son ire, raser des pierres, mais
il ne peut en aucun cas détruire une volonté. Et que si le fameux
«bouka ala el atlal» (pleurs
sur les ruines ) puise son origine dans la poésie arabe, il est certainement
banni du dictionnaire libanais. Rendez-vous donné donc en octobre
pour une nouvelle rentrée artistique et culturelle qui débutera
avec la relance des activités culturelles à partir de la ...banlieue
sud.
Exposition des arts sur lescalier Saint-Nicolas, jusquau 25 juin
Un
florilège duvres tout au long des marches...
Beyrouth, 15 Juin 2006- Désormais
intégrée au Festival touristique de Beyrouth, qui animera jusquau
25 juin les nuits de Gemmayzé, lexposition des arts sur lescalier
Saint-Nicolas nen reste pas moins le pivot central des festivités.
Après un an dabstention due aux événements de
2005, cette manifestation, qui en est à sa quatorzième édition,
revient en force. Des idées nouvelles ont été mises en place
par lAssociation de développement de Gemmayzé et un resserrage
autour de lart pur a été effectué, « pour se
rapprocher le plus possible de lesprit et de lambiance de Montmartre
», a indiqué le peintre aquarelliste Michel Rouhana, membre
du comité organisateur. Les stands dartisans, qui proliféraient
les années précédentes, ont ainsi été supprimés.
Ils ont cédé la place à des « ateliers vivants »,
mis en place tous les après-midi, au cours desquels un peintre et un sculpteur
sadonnent en direct devant le public à lélaboration
de leurs uvres. Par ailleurs, des animations musicales ponctuent, également
quotidiennement, les différents niveaux de lescalier. De la guitare
au oud, en passant par le violon (joué par Vanessa Nassar, une toute jeune
musicienne de 12 ans) et, bien entendu, laccordéon... Tout ce quil
faut de refrains connus et dairs de musette pour donner une atmosphère
bohème. Disséminées tout au long des marches qui relient
la rue Gemmayzé à la rue Sursock, les uvres de 130 artistes
sont présentées aux passants. La priorité, cette année,
a été donnée aux jeunes talents, afin de leur permettre de
bénéficier dune plate-forme dexposition gratuite. Ainsi,
soixante étudiants des beaux-arts des différentes universités
du pays (principalement lUL et lAUST) exposent, pour la toute première
fois, un florilège de toiles, certes académiques, mais dont certaines
ne manquent pas dattraits. Des uvres dartistes connus,
comme Wajih Nahlé, invité dhonneur de lADG, Rudy Rahmé,
Gulène Der Boghossian, Bernard Renno ou Michel Rouhana côtoient celles
dartistes à la renommée croissante, à linstar
dAndré Kalfayan, de Georges Mattar ou encore des sculpteurs Karin
Komati (bronzes minimalistes) et Camille Allam (éléments de
récupération). On peut également dégager de cette
exposition une nouvelle cuvée dartistes prometteurs, tels Zoha Nassif
et ses peintures animalières, Karine Gabriel et ses paysages maritimes
à lancienne, Marie-Joe Reaidy et ses mixed-médias, Jihane
Nasr et ses tableaux aux couleurs éclatantes, ou encore le plus jeune peintre
du Liban, Rudy Maroun Kazzi, tout juste 11 ans et déjà un pinceau
sûr ! La liste est loin dêtre exhaustive. Pour vous faire
une meilleure idée, un conseil : allez faire la montée et la
descente des marches de lescalier de Gemmayzé. Vous y conjuguerez
amour de lart et du sport... Correspondance
de Zena Zelzal
Le «Répertoire des organismes culturels au Liban»
Commandité par lAssociation
libanaise pour le développement du mécénat culturel,
le Répertoire 2005 des organismes culturels au Liban est déjà
à la disposition des personnes intéressées par les diverses
activités culturelles qui se déroulent au Liban. Outil de travail
efficace, louvrage permet de mieux connaître lensemble du monde
culturel et artistique. Il présente les données les plus complètes
concernant près de 700 organismes recensés auparavant par lAgenda
culturel. Dix chapitres au total, allant du patrimoine culturel (associations,
fondations et musées) jusquaux annexes, en passant par des titres
comme «Arts visuels», «Arts de la scène», «Festivals»
ainsi que les «Centres culturels» et les «Universités».
Une base de données presque complète, qui renseigne sur la création
de ces organismes, leur fonctionnement ainsi que sur leurs coordonnées.
Presque complète, parce que lAssociation libanaise pour le développement
du mécénat culturel reconnaît que le travail de recensement
(qui a nécessité un an) est encore incomplet. Des omissions ou des
corrections figureront dans une seconde édition, à paraître
bientôt.
|
«Le
génie, comme le cèdre du Liban, pousse sur les cimes, il grandit et se renforce
dans la tempête et non dans les bas-fonds.» Mariano
José de Larra
Huit auteurs francophones en résidence d'artistes à Beyrouth
durant l'Automne 2005 |
1ère
quinzaine d'avril 2006 Colloque international organisé
par la Faculté des Lettres de lUSEK « Gébran Khalil
GIBRAN (10 avril 1931-10 avril 2006) » |
Selon Joseph Aoun, le phénomène de mondialisation et la transformation démographique
des villes qui se sont accentués durant les dernières années font en sorte que
tout personne, quelque soit son secteur d'activité, aura à gérer des différences
culturelles de plus en plus complexes. Toute communication multiculturelle exigera
donc une démarche de plus en plus ordonnée. Dans un monde de plus en plus interconnecté
et une clientèle de plus en plus diversifiée culturellement où la gestion de la
diversité est devenue une compétence clé, cet ouvrage est indispensable. Il permet
d'éviter bien d'erreurs multiculturelles et de "communiquer plus efficacement
avec les diverses cultures du monde", comme l'indique la couverture de cet ouvrage.
Les exemples du livre de Joseph Aoun, qui se veut un ouvrage de référence et d'apprentissage,
mettent en valeur des moyens applicables quotidiennement dans une entreprise.
|
Montréal,
Québec, janvier 2005 - "GÉRER LES DIFFÉRENCES CULTURELLES"
par Joseph Aoun, auteur, conférencier et formateur, est maintenant
disponible en librairie, édité par Les Éditions MultiMondes, Québec, Prix de détail
: 24,95$. Cet ouvrage, qui était jusqu'à présent remis aux participants du
séminaire de formation est maintenant en vente au Québec. Il est également disponible
en Europe, entre autres dans les librairies de la FNAC en France. Gérer les différences
culturelles propose des idées simples et efficaces, visant à faciliter davantage
les rapports entre les personnes d'horizons culturels différents. Il aide à mieux
comprendre les us et coutumes des diverses cultures, que ce soit pour mieux gérer
les relations multiculturelles dans un contexte professionnel ou social quelconque,
pour faire affaire hors frontières, diriger des équipes multiculturelles, traiter
avec des clients, des fournisseurs, des collègues ou d'autres relations de cultures
différentes. Joseph Aoun,
depuis 1998, est conseiller en communication pour des individus et des entreprises
de divers secteurs au Canada et dans le monde. Il a effectué plus de trois cents
voyages à travers le monde et travaillé avec plus de cent nationalités différentes.
C'est surtout un homme de terrain proche des gens de tous les horizons culturels.
Les méthodes et principes de relations humaines proposés dans cet ouvrage sont
novateurs et universellement utiles. L'ouvrage s'adresse à toute personne
en contact avec des personnes d'autres cultures. Les commerciaux, enseignants,
gestionnaires, juristes, professionnels, travailleurs sociaux ainsi que les personnes
ou groupes préparant un voyage à l'étranger et les entreprises accueillant des
étrangers ou ayant des filiales à l'étranger retrouveront dans ce livre, utile
à tout âge et dans tous les métiers, une source extraordinaire de motivation et
d'idées en plus de méthodes pratiques, novatrices et universelles. Gérer les différences
culturelles est aussi un excellent manuel d'apprentissage pour les étudiants de
collèges et d'universités. Les techniques fondamentales pour traiter avec d'autres
cultures, les six étapes majeures pour gérer les différences culturelles, les
moyens pour réussir avec d'autres cultures, les pratiques de travail, font partie
des sujets abordés. Un livre à découvrir si on veut enrichir ses connaissances
et développer ses habiletés. Des séminaires publics de formation en Communication
et leadership multiculturels intitulés GÉRER LES DIFFÉRENCES CULTURELLES sont
offerts depuis novembre 2003 à Montréal. Ils sont également disponibles sur
demande dans toute autre ville. Pour plus de renseignements : global@sprint.ca
Téléphone : (514) 279-0781, ou bien visitez le site Internet de l'éditeur : www.multim.com
|
Zicco House, centre culturel nouvelle génération à
Beyrouth...
...et phénomène culturel
|
|
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La créativité libanaise s'exprime dans tous les secteurs artistiques
comme le montre cette note orientale avec Sybille Tamer et Ziad Abillamah lors
de l'expo "Switch Design" du salon du meuble en Janvier 2005 ou participèrent
une trentaine de jeunes designers libanais. – Un narguilé préfigurant
un inévitable moment de bonheur, ou plutôt de kief sans mélange. |
100 ans d'Histoire,
d'évènements socio-culturels au Liban sur CD-Rom? Tawarikh
Un Musée Océanographique
à Beyrouth: Trois
mille coquillages, des centaines de coraux, de crustacés, de poissons, d’éponges
et de fossiles En plein cœur de Jdeidé, un musée océanographique exhibe les
merveilles de la mer
À Beyrouth, on
peut désormais plonger pieds secs dans le monde maritime et s’offrir pour 5 000
livres libanaises le tour des océans. Près de l’école de la Sagesse, à Jdeidet
el-Metn, une ancienne demeure datant de la fin du XIXe siècle a été transformée
en un musée océanographique portant le nom « Les merveilles de la mer ». Blottie
à l’ombre d’un eucalyptus centenaire, entourée d’une roseraie où se promènent
librement canards et oies, la résidence d’Assad Yazbeck offre une « un aperçu
concis de tous les spécimens de la mer, exposés et réunis en embranchements et
classes », précisent Andrée Traboulsi et l’océanographe Jeanine Yazbeck, cofondatrices
des lieux. Ce sont elles-mêmes qui assurent la visite, commentant avec passion
l’histoire de ces créatures à nageoires. Des aquariums d’eau salée, véritables
tableaux d’harmonie de couleurs, abritent différentes espèces parfois pêchées
sur nos côtes : raie, rémora, hippocampe, poulpe, oursin de mer, poisson-cochon,
poisson-soldat, poisson-lune, poisson-scorpion, chauve-souris ou lapin, girelle-paon,
demoiselle bleue, chirurgien jaune-bleu, etc. Quelque 3 000 coquillages, recueillis
dans le monde entier et représentant environ 630 variétés, constituent une collection
complète de gastropodes et bivalves impeccablement exposés dans des vitrines illuminées
aux fibres optiques. Des murex aux olives, en passant par les strombes, les chames
et les peignes, on découvre toutes les formes et les couleurs du monde merveilleux
des coquillages. Une quinzaine d’espèces d’animaux marins des âges les plus reculés
forment aussi un bel échantillon de fossiles extraits du sol libanais. Une diversité
d’échinodermes, d’éponges et de crustacés vivants ou asséchés, des répliques de
requins, de marsouins et autres poissons sont exposés ainsi qu’une palette de
coraux rouges, bleus et orgues de mer, de l’Indo-Pacifique et de la mer Rouge.
Vous avez même droit à une démonstration de deux requins : la roussette, ovipare,
qui pond des œufs rectangulaires ; et le carcarin, de 60 cm, aux nageoires noires
qui a déjà dévoré quatre raies. Mais la liste est longue, disons toutefois que
les spécimens sont identifiés scientifiquement par des panneaux en anglais et
en français indiquant leur origine, espèce et famille, et parfois la légende qui
les accompagne. Ainsi, l’éponge dite Euplectella aspergillum (originaire du Pacifique)
est offerte au Japon en cadeau de mariage. Elle renferme un couple de crevettes
symbolisant le concept « jusqu’à ce que la mort vous sépare ». En effet, s’étant
introduites bébés dans l’éponge, les crevettes en grandissant sont prises au piège
et ne peuvent plus en sortir. Elles restent jusqu’à la fin de leur vie emprisonnées.
Affiches et croquis exhibent, par ailleurs, une tonne d’informations : l’anatomie
interne des poissons, par exemple, leur croissance et leur structure ; les principaux
groupes de mollusques univalves et bivalves (comme la moule) qui développent un
pied plus effilé, des branchies, des siphons et des tentacules sensoriels. De
même, dans la salle de projection où des documentaires réalisés par les gérantes
du musée racontent les merveilles de la mer, on apprend que les poissons-globes
ont la faculté de gonfler leur corps avec l’air ou avec l’eau pour se défendre
contre les prédateurs. Que le poisson-ventouse s’accroche aux poissons plus grands
et se nourrit de leurs restes, en parasite. D’autre part, au chapitre équipements,
le musée donne à voir divers objets appartenant à l’univers des pêcheurs : barque,
lanterne, poulie, sirène, flotteurs et poids pour maintenir les filets verticaux
dans l’eau, et une affiche où figurent les différents nœuds marins… Qu’Andrée
Traboulsi et Jeanine Yazbeck manient habilement pour aller pêcher la nourriture
de leurs pensionnaires, comme celle de la pieuvre qui se nourrit de bébés crabes,
inexistants chez les poissonniers. En un mot, le musée est impressionnant. L’initiative
(évidemment privée) est admirable. Dans ce pays qui manque cruellement de sensibilisation
écologique, elle ne peut que développer une morale, une volonté pédagogique ou
encore une propagande environnementale. Petits et grands seront sensibles à la
beauté, à l’importance de la faune et de la flore marines et à la nécessité de
les conserver.
May MAKAREM pour L'Orient
Le Jour Spécial
Découverte: " les Merveilles de
la Mer ", exposition maritime permanente unique
au Liban, pour les petits et les grands à Jdeidet el Metn (près
école de la Sagesse).Plus de 3000 coquillages et 630 variétés
de poissons et crustacés.Un véritable Musée Océanographique
avec Aquariums, au sein d'une magnifique demeure du XIXè siècle
avec un jardin fleuri .Visites guidées de 8h30 à 13h30.Programme
spécial à destination des écoles. Pas
de site web, mais renseignements au 01-891548 ou 03-626069 ou par
email en cliquant ici... 25e
Salon d’automne du
Musée Sursock jusqu’au 15 janvier 2005
Manifestation phare dans l’univers de l’art contemporain, le Salon d’automne du
musée Sursock a ouvert ses portes le 2 Décembre2004. Il donne à voir,
jusqu’au 15 janvier,* 73 œuvres de 57 artistes, sélectionnés pour la qualité et
l’originalité de leurs démarches. Pour son jubilé d’argent, le Salon s’est offert
deux premiers prix ex aequo, Fulvio Codsi et Antoine Mansour. Plate-forme du champ
artistique, le Salon du musée Sursock est un grand rendez-vous annuel au diapason
de la diversité de la création artistique contemporaine dans tous ses états: peinture,
photographie, infographie, installation et sculpture. Le nouvel élan de cette
année est incarné par les installations vidéo présentées par deux anciennes sociétaires
séduites par cette novelle forme d’expression, Greta Naufal et Samar Mogharbel.
Cette édition se caractérise également par la présence plus marquée des photographies
qui occupent la plupart des cimaises du premier étage. Également à ce niveau,
un beau livre d’artiste confectionné par Etel Adnan sur un texte de Fawwaz Traboulsi
relatant, par bribes, l’invasion israélienne de Beyrouth en 1982. Au deuxième
étage, c’est la grande dimension des toiles exposées qui attire le regard. Ainsi,
le visiteur est assailli d’emblée par deux «portails hallucinatoires» de Halim
Mehdi Hadi: deux techniques mixtes sur papier de près de 3 mètres de long et 1,5
de large de part et d’autre de l’entrée. Côté grand format, on remarque également
l’Ouragan de Missak Terzian, les Transparences de Samir Abi Rached, L’aube transie,
hommage à Bahia de Youssef Aoun, et, œuvre étonnante de précision, Le martyre
de saint Sébastien n°4, de Théo Mansour. Il y a là une très réaliste scène de
chantier d’Élissa Raad, une séance de yoga télépathique représentée par Mohammed
el-Rawwas, un hommage aux émigrés par Rafic Majzoub, deux boules en apesanteur
par Helen Khal, deux verres qui dansent par Rana Raouda, une incursion subtile
dans la politique par Rached Bohsali… À citer également un panneau de poches
vides intitulé No Memories de Nada Sehaoui, Le baiser du diable de Tanbak, les
installations d’Anita Toutikian, sur la désillusion et l’équilibre des pouvoirs,
et celle de Lee Frederix, In Claude We Trust. Last but not least, les toiles lauréates.
Lost and Found de Fulvio Codsi, acrylique de 200 x 100 cm, représente deux personnages
tellement enlacés que leurs pieds sont pris dans une spirale de liens. Raphaël
arrosant les piliers de béton, d’Antoine Mansour, où, comme le titre l’indique,
un petit garçon asperge la pierre avec tellement de conviction et persévérance
que quelques feuilles vertes finissent par pointer des tiges de métal. Impossible
de citer toutes les œuvres, tout en sachant que nombreuses sont celles qui ne
vous laisseront pas insensibles. «C’est assez spectaculaire, c’est un salon qui
se tient», constate Sylvia Agemian, directrice du Salon. Un beau catalogue
(conçu et réalisé par Saad Kiwan) et une affiche toute en finesse (dessinée par
Fulvio Codsi) illustrent cette manifestation. Reste à signaler que le hall d’entrée
du musée est garni des différentes affiches du Salon d’automne conçues depuis
1963.Une belle rétrospective pour un Salon qui s’ouvre de plus en plus aux formes
d’expression les plus modernes. Le jury et ses sélections
Le jury, composé de Sylvia Agémian, Jacques Assouad, Nazih Khater, Nicolas Nammar,
Ramzi Saïdi, Samir Sayegh, Hind Sinno et Joseph Tarrab, a retenu, après trois
tournées de sélection, 73 œuvres de 57 artistes sur un ensemble de 442 œuvres
de 193 artistes. * de 10h à 13h et de 16h à 19h, tous les jours sauf
les dimanches. Tél : 01/201892 et 01/334134. |
MUSIQUE
Connaitre
la Musique Arabe et ses Instruments; si
vous vous rendez au Liban, les rythmes typiques et mélodies orientales
feront vite partie de votre quotidien. Mieux vaut alors distinguer le Oud de la
Darbouka ou du Qanoun par exemple. La Musique Arabe épouse très
bien l'Histoire de la Civilisation; c'est ca que nous explique très bien
ce rapport universitaire bien structuré et explicite. Comme la musique
est intimement liée à la Danse, on pourra utilement lire la partie
du même rapport consacrée à la Danse
Orientale avant de fureter dans notre "portail
maison" principalement axé sur les cours de danse "Baladi".
Polyphonies
Libanaises,
en France, au Festival des Théâtres Francophones du Limousin, grâce
à un spectacle produit par Nidal Achkar, comédienne et directrice
du Théâtre Al Médina de Beyrouth.L'occasion nous est ici donnée
de saluer le rôle de Mr R. Abi-Rached, pour son rôle et sa ténacité
qui permettent à ce festival d'obtenir un succès populaire sans
cesse plus grand et ainsi de représenter la Francophonie Libanaise à
laquelle nous tenons tant ! La
Musique Libanaise Aujourd'hui,
un état des lieux particulièrement esthétique mais axé
sur Fairuz et les Rabahni.Le site est certes très
bien fait mais ne saurait convaincre qu'ils sont les seuls acteurs libanais de
cette discipline artistique.Cela signifie donc que sa marge de développement
est grande. Charbel
Abi Nader/Al Monologue ,
3le Monologue est l'art de dire à
haute voix c'est que le peuple dit à voix basse", alors l'auteur de
ce site original a mis en ligne ses composition de chanson dite monologue ou il
parle tout seul avec Marie, Jésus, Mar Charbel, Rafqa et Mar Nehmet Allah...
Lebanese
Nights ou la rencontre entre Chris de Burgh, un chanteur irlandais
qui adore le Liban ou il s'est déjà produit et qui enregistre un
Duo avec Elissa, la chanteuse libanaise...Cliquez et écoutez la chanson grâce
au site musical Salmiya.net.
Elle est écrite et composée par Chris De Burgh, produite par Chris Porter, et
enregistrée au Royaume Uni. La chanson a été incluse sur le CD de C.De Burgh en
août 2002 et fut entre l'Automne et l'Hiver 2003 un grand succès au Liban.
Portraits
d'Artistes Musiciens du
Liban et de la région du Moyen-Orient, grâce à l'excellent
portail Mondomix, véritable Webzine hebdomadaire des Musiques du
Monde. SaraMusik,
voilà vraiment un excellent site plein de ressources et de liens sur
la Musique Arabe et Orientale, ses auteurs et son Histoire.Si vous êtes
passionné, Il faut y naviguer sans relâche. Zajal
libanais, site dédié au Zajal Libanais.
Au Liban, le mot zajal est utilisé pour désigner la poésie
populaire traditionnelle qui est souvent chantée. Ce zajal est "inséparable
du folklore libanais ... Vous y trouverez des morceaux de chanteurs de Zajal libanais
tels que Zaghloul, Moussa Zgheib, Talli' Hamdane et bien d'autres. Si comme
l'auteur de ce blog vous êtes fanatique du Zajal libanais, alors ce site
est pour vous.
Aprés
La Rochelle en France, Montréal
au Canada-Québec, Nendaz en Suisse et Spa
en Belgique, BEYROUTH obtient le label officiel
des " FRANCOFOLIES "
Le 27 Octobre 2001,
au Forum de Beyrouth, Michel FUGAIN et Charles AZNAVOUR...étaient
les hôtes du Liban.
Festival
al Bustan, chaque année, à l'aube
du Printemps et dans le cadre de l'un des plus beaux hôtels du Liban, ce
festival international devient le plus grands rendez-vous des mélomanes
du Moyen-Orient en proposant un programme de musique clasique de plus en plus
riche.L'édition 2002 est sans conteste là pour en témoigner...
| Fairouz:
beaucoup de sites pour un symbole
unique
Passion
Fairuz , site sur la célèbre
chanteuse libanaise contemporaine;entre mythe vivant et diva ,elle constitue pour
beaucoup un repère de la culture libanaise contemporaine tant l'alliance
des textes et de sa voix dégage de profondeur et de puissance.Les créateurs
de ce site seront en charge de la version Française d'un nouveau Grand
Site intenational sur Fayrouz attendu au cours du Printemps 2002. Fairuz,
Voisine de la Lune,
autre site très complet de la plus grande chanteuse arabe depuis la disparition
d'Oum Khalsoum.Vous pourrez réecouter sa voix envoutante lors de son spectacle
du festival de Beiteddine 2000. Photo
Géante de Fairuz,
lors du Festival de Beit ed Dine de l'été 2001, pour les admirateurs... *
Retour sur l' évènement: Fairuz à Paris...
Fairuz en concert, salle Pleyel, les 27 et 28 Juin 2002.
Fairuz
sur Arte , pour revivre les meilleurs moments
d'une émission biographique de la chaine culturelle franco-allemande consacrée
à la chanteuse. Fairouz
, impossible de ne pas mentionner
ce que l'on peut considérer comme le site officiel de la chanteuse à
destination de ses admirateurs et d'un véritable Fan-Club avec inscription
possible à la clé.Vous pourrez écouter une partie de son
répertoire, son récital au Festival de Beit-ed-Dine durant l'été
2000 et aussi vous brancher sur le site de Ziad
Rahbani, son fils auteur-compositeur qui a beaucoup fait évoluer le
répertoire avec une tendance Jazzy.Cela permet -il de totalement occulter
la langue Française compte tenu du grand nombre de fans francophones? A
vous de juger... La
page de Fairuz,
une photo d'hier et des chansons d'hier et d'Aujourd'hui; l'essentiel est souvent
le plus simple !
Fairuz,
la Colombe Libanaise , une page simple qui vous donne les bases pour
ouvrir d'autres portes
| Soeur
Marie Keyrouz , pour apprécier toute
la poésie du chant traditionnel Libanais.Ses représentations font
toujours salle comble, que ce soit au Liban ou à l'étranger, à
Paris en particulier.La visite du site officiel sera une excellente démarche
pour les profanes. Retrouvez aussi une bonne présentation du contexte culturel
entourant les concerts de Soeur Marie Keyrouz grâce à une bonne page
réalisé àl'Automne 2001 à l'occasion du Festival
du Liban Francophone d'Andrezieux-Bouthéon
dans la Loire. On pourra aussi lire la page que lui a consacré le site
de RFI
Musique à l'occasion du Festival de Fès en 2001. Le
21 Octobre 2003 à Paris, Salle Gaveau
Soeur Marie Keyrouz et son ensemble de la Paix en Concert
Rabih
Abou Khalil, une page de présentation
dans le site du Festival Wallonie 2000, sur ce musicien de Jazz spécialiste
du Oud; son dernier Album soti à l'Automne 2001, " The Cactus
of knowledge" connait un succès international,notamment en Europe
ou il passe la plupart de son temps. | |
Fouad
Nohra, jeune chanteur libanais au style franco-oriental dont
le titre du premier album en Novembre 2002 s'intitule Boum-Boum.On devrait prochainement
voir son clip sur TV5 ce qui démontre l'existence et la vitalité
d'une francophonie libanaise dans la chanson. Latifa,
certes cette chanteuse n'est pas Libanaise mais Tunisienne
ce qui ne l'empêche aucunement d'être très populaire au Liban
surtout auprès de la gente masculine... Magida
Roumi, chanteuse Libanaise
particulièrement populaire qui s'est produit plusieurs fois à Paris,
notamment au Palais
des congrès en 1996, et dans le Sud de la France.Un peu de Français
dans ce site retracant sa biographie serait le bienvenue puisque Magida s'exprime
aisément dans la langue de Molière. Nawal
el Zghorbi et Asala Nasri,
deux vedettes confirmées de la variété libanaise et orientale
vous convient à les rejoindre sur ce site web regroupant leurs nombreux
fans. Dalida
en Libanais, la biographie au
Liban, de la grande chanteuse internationale, symbole encore vivant de cette synthèse
entre l'Orient et l'Occident.Pas étonnant qu'elle soit restée au
Libanun peu plus immortelle qu'ailleurs. Accèder
à la variante en
Français est aussi possible, Chansons ou
interview en cliquant sur les photos... Véronique
Soufflet- Tarabay, Comédienne et Chanteuse Française
marié à un Libanais, ce qui lui donne l'inspiration pour certains
textes tels celui sur les enfants de Khalil Gibran.Sa compagnie s'appelle depuis
1995 Vivement Dimanche, bien avant le lancement de l'émision de TV Française |
La
Musique au Liban, site de connaissance
générale avec d' indispensables repères chronologiques sur
le sujet; les extraits de chants traditionnels maronites et des sons bédouins
incitent à la flânerie ou à l'errance... comme dans le désert;
nous aimons la présentation de ce site, car elle incite beaucoup à
la curiosité puis à la découverte. |
La
Musique Maronite au Liban, surtout consacré
aux extraits des créations du groupe Sawt el 'ati' -les voix d'antan-
A Coeur Joie,
une section dynamique de la célèbre chorale est bien présente
à Beyrouth dont le site web est d'ailleurs vivant et régulièrement
mis à jour; assurémement une bonne source d'infos pour cette catégorie
musicale. Le
Chant Maronite traditionnel
a décidément beaucoup d'adeptes;quand on aime on peut se laisser
envouter...Sensations inhabituelles au rendez-vous. Le
Liban en musique,
vu de Suisse, est un site personnel simple et sympa qui a privilégié
l'accès au pays à travers la musique.L'accueil musical fait que
l'on ne peut que s'y attarder pour progresser dans la connaissance du sujet à
travers les nombreux extraits qui sont judicieusement sélectionnés
et proposés. Carnet
de route et Musique Techno à Beyrouth,
carnet de routes d'un animateur radio qui chaque année
fait le point des tendances musicales modernes à l 'occasion du salon "Lire
en Français et en Musique ".
Les Jeunesses Musicales du Liban,
il ne s'agit pas d'un Site Web mais d'une Lettre mensuelle d'information culturelle
"JMail" , centrée sur le programme des manifestations
musicales; elle est éditée par Mr Akram Najjar et grâcieusement
envoyée par Mail à ceux qui en feront la demande.Elle est majoritairement
rédigée en Anglais mais elle mériterait une diffusion en
ligne compte tenu de son sérieux et de sa précision.N'hésitez
pas à vous y abonner!
cliquez pour les paroles... Guy
Béart,
Né au Caire (Égypte) en 1930, Guy Béart a grandi autour
de la Méditerranée, Nice, l'Italie, la Grèce. « De 1940 à 1947, j'ai vécu
au Liban, c'était un pays fabuleux de tolérance qui ne se prenait pas pour la
Suisse du Proche-Orient. Nous n'étions pas sous la chape de Pétain, mais j'y ai
vu les effets du nazisme. Beyrouth était plein de réfugiés Juifs, Kurdes, Polonais.
» Ce passage marqua visiblement le chanteur français qui sortit
un disque en 1989 ( pochette ci-dessus) au moment de la dernière période
de la guerre du Liban. On comprend désormais mieux pourquoi sa
fille, l'actrice Emmanuelle Béart, a accepté de venir défendre
les couleurs du cinéma français lors de l'édition 2004 du
Festival du Cinéma du Moyen-Orient qui se tiendra, comme chaque année,
à Beyrouth en Automne. |
Musique
Soufi et grands classiques de la chanson arabe sur la Radio Medi 1
,la station de radio franco-marocaine internationale.Ils'agit d'une
radio généraliste, surtout axée sur l'information et la musique
dont la vocation est parfaitement bi-culturelle.C'est un média Arabo- francophone
un peu comme RMC Moyen -Orient, mais davantage équilibré sur le
plan linguistique compte tenu du contexte au Maghreb. | |
Zanoubia-Musiques
Orientales, un panorama des musiques typiques
de l'aire régionale dont la musique Libanaise.Téléchargez
vos morceaux favoris et délectez vous! Le
Liban , un site perso
assez général mais dont l'approche semble faire la part belle à
la musique.Voilà pourquoi nous l'avons classé ici.Photos de Lyon
et de Tyr. Mon
Liban, site personnel sur le pays dont le
thème principal est la musique. Musique
Gnawa,avec El Karam,
groupe toulousain spécialiste de cette musique principalement d'origine
Marocaine qui incite à la méditation et recèle aussi des
traits de l'Orient Libanais et Syrien.Si vous êtes déjà initiés,
vous profiterez des liens pertinents sur le sujet qui vous sont proposés
dans le site. Ecole
de Musique Ghassan Yammine, Quatre
établissements à Beyrouth et sa banlieue pour cette institution
à la réputation bien établie en la matière.
L’École
Ghassan Yammine a ouvert son nouveau département à Jal el-Dib Quand la danse
et la musique se rencontrent
Beyrouth, Novembre 2004- Voilà trois ans que
Ghassan Yammine ambitionne d’ouvrir un département de danse au sein de son école
de musique, établie à Beit Chabab, Sodeco et Jal el-Dib. «En 2001, je n’avais
pas encore trouvé les locaux de Jal el-Dib, raconte-t-il. Et je ne pouvais en
aucun cas créer un studio dans les deux autres branches, l’une étant trop excentrée
et l’autre étant trop exiguë.» L’entente passée avec l’institution parisienne
Ballet Jazz Art, fondée par Reza Hamadi, n’a donc pas pu aboutir. Mais il en faut
beaucoup plus pour décourager Ghassan Yammine. Aujourd’hui, c’est chose faite:
à Jal el-Dib, un studio de 90 m2, avec parquet flottant, «aménagé selon les normes
et les caractéristiques de ce genre d’espace» accueille déjà les cours de flamenco
(dirigés par Yelda Younès), le ballet classique, de danse contemporaine (professeur:
May Chelhot), de ballet jazz moderne (assuré par Kamil Mroué), de danse libre,
de «danse-théâtre » et d’étirement/musculation douce, ces trois dernières matières
étant dispensées par Chadi Zein. «La “danse-théâtre” est une nouvelle matière
proposée par le professeur, possédant une double formation de danse et de théâtre.
Tout en travaillant sur des textes dramaturgiques, les élèves seront initiés dans
le même temps à la maîtrise du corps et de la diction.» Quant à Kamil Mroué, il
propose la formule du « ballet jazz moderne», sa spécialité, qui consiste en une
fusion du ballet jazz, articulé autour des mouvements saccadés, et de la danse
moderne, qui en est exactement l’inverse. «Ce qui différencie ces cours des autres,
c’est que j’ai tenu à ce que la danse et la musique se rencontrent, poursuit Ghassan
Yammine. Ainsi, pour les spectacles de danse qui seront bientôt créés, ce seront
les élèves en composition qui en écriront les partitions. Le danseur aura donc
une musique sur mesure, que les étudiants instrumentistes interpréteront, et le
créateur trouvera de quoi appliquer ses connaissances. Ce sera une issue d’expression
pour chacun d’entre eux, une vraie interactivité entre danse, composition et instrument.»
Ouverture et éducation Comme pour
la musique, la danse, à l’école de Ghassan Yammine, bénéficiera du même programme
d’échange avec des conservatoires européens, comme celui de Boulogne-Billancourt,
près de Paris, qui possède son propre département de danse. Les mots d’ordre qui
animent chacun des projets de l’énergique directeur ont toujours été ouverture
et éducation. «Je tiens à ne pas cantonner mes élèves dans une formation unique.
Théâtre et danse bien sûr, mais aussi relaxation, avec les étirements et la musculation
douce, sans oublier, prochainement et parallèlement aux cours de flamenco, l’initiation
à la guitare espagnole et des projections de films et de documentaires sur la
tradition ibérique, ainsi que des «master classes, dispensées avec le concours
de l’institut Cervantès de Beyrouth.» À peine les cours commencés, Ghassan Yammine
l’infatigable annonce, pour la fin de l’année, l’inauguration des chorales de
son école : celle de 8 à 10 ans, celle de 11 à 15 ans et celle des adultes. «Avec
la formation prochaine d’un orchestre de chambre, ajoute-t-il avec un sourire,
je réaliserai mon rêve de spectacle complet avec des instruments, du chant, de
la composition et de la danse.» Sans compter que, dans un an, un département de
théâtre devrait voir le jour. Que ceux qui aiment les arts le suivent. Diala
GEMAYEL pour L'Orient-Le Jour
Notre dossier-regard sur l'école de
musique Ghassan Yammine |
Farid
El Attrache, un excellent site libano-canadien
pour vous ouvrir les portes de la musique arabe à travers la connaissance
ou l'écoute.
Les
chanteuses libanaises investissent la scène égyptienne en été 2003
Nancy Ajram accorde la priorité aux textes de ses chansons et à ses capacités
vocales, mais « le langage du corps » a aussi son importance dans sa carrière.
(Téléphotos AFP) L’Égypte, traditionnelle place forte de la chanson
arabe, ne jure plus désormais que par les chanteuses libanaises, stars des clips
diffusés par les chaînes satellitaires arabes, selon les critiques. Ces jeunes
chanteuses ont notamment détrôné leurs consœurs égyptiennes, lors de la première
édition du Festival de la chanson méditerranéenne qui s’est tenu cette semaine
à Alexandrie (Nord), deux d’entre elles animant les très convoitées soirées de
clôture. « Le succès du festival est dû au fait qu’on invite des chanteurs ayant
connu un grand succès auprès du public égyptien », explique le secrétaire général
de cet événement annuel, Samir Sabri. Le choix des Libanaises Nancy Ajram et Haïfa
Wehbé pour animer les deux soirées de clôture « est une garantie de succès, car
elles se sont toutes les deux imposées au grand public grâce à leurs clips diffusés
sur toutes les chaînes satellitaires arabes », a déclaré le critique artistique
du quotidien al-Wafd Amgad Moustafa. Selon M. Moustafa, les stars des clips «
réussissent en grande partie grâce à leurs performances corporelles ». La journaliste
Samira Mazahi est du même avis. Elle relève en outre le paradoxe de leur succès
dans une société aussi conservatrice que la société égyptienne. « J’ai été immédiatement
frappée (lors des soirées de clôture du festival) par la contradiction entre les
spectatrices voilées, très nombreuses, et ces chanteuses qui jouent de leur corps
plus que de leur voix », dit-elle. Affirmant qu’elle accorde la priorité aux textes
de ses chansons et à ses capacités vocales, Nancy Ajram a toutefois reconnu que
« le langage du corps » avait son importance dans sa carrière : « Je tiens à sentir
ma féminité et ma beauté dans les yeux du spectateur », dit-elle. Une multitude
de jeunes chanteurs arabes sont apparus récemment sur la scène publique, par le
biais des télévisions satellitaires, note le musicien libanais Élias al-Rahbani,
qui appelle les producteurs de la chanson arabe à « avoir pitié du public » et
à arrêter ce flot. « La nouvelle chanson n’a rien à voir avec l’art et le bon
goût », estime-t-il. « Les producteurs devraient arrêter de défigurer le goût
et la pensée arabes », ajoute-t-il. Vingt-quatre artistes de quatorze pays méditerranéens
ont participé au Festival d’Alexandrie, dont les grands prix ont été décernés
au Turc Ali Murat, au Libyen Cheb Jilani et à la Tunisienne Rim al-Najati.
L'Orient-leJour 2 Juillet 2003
Notre page-reportage
sur la Nouvelle Génération de Chanteuse
Libanaise: Nancy, Elissa, Hayfa ... | |
Les Festivals de l'Eté
Libanais
Les
Festivals et l’aide de l’État Beyrouth, Juin 2004- Six
cent trente-huit millions de LL (quelque 425000 dollars). C’est ce que décroche
le Festival de Zouk comme subvention de l’État pour la présente saison. Autres
subventions du Conseil des ministres, via le ministère des Finances: 700000 dollars
pour le Festival de Baalbeck, 300000 dollars pour l’Association touristique de
Tripoli, 333000 dollars pour le Festival de Byblos... Et, à ce jour, pas encore
de réponse à la demande présentée par le Festival de Beiteddine, via le ministère
du Tourisme. Retard, oubli, mépris, la question se pose d’autant plus fièvreusement
que l’on est aux portes de l’été... Mais il semble que l’État, qui avait accordé
à la fin de l’année 2003 un milliard sept cent onze millions de LL (quelque 1140000$)
au Festival de Tyr et 600000000 de LL (quelque 400000$) au Festival de Beiteddine,
a voulu se rattraper avec les subventions de cette année. D’autant que Baalbeck
n’a rien perçu pour les années 2002 et 2003. C’est le Conseil des ministres, sur
proposition du ministre du Tourisme, qui attribuait les sommes aux divers festivals,
en fonction des pistons il faut le dire. C’est le pays. Dans les années 80 et
jusqu’en 92, Nasser Safieddine, alors directeur général du CNT et conseiller du
ministre du Tourisme, avait maintes fois proposé la création d’un comité supérieur,
présidé par le ministre du Tourisme. Ce comité aurait regroupé des représentants
de tous les festivals, de la MEA, du Casino du Liban ainsi que des personnalités
concernées par ce secteur. À ce propos, des impératifs s’imposaient : l’établissement
d’un calendrier synchronisé pour éviter le chevauchement des programmes, la communication
des programmes des activités avant le mois de janvier afin de les inclure dans
le calendrier touristique. Ces mesures devaient permettre d’établir un barême
des subventions en fonction de plusieurs critères : le budget investi dans le
programme de chaque festival, la qualité des spectacles et les frais relatifs
à chacun en fonction du site et des exigences de l’événement. Il aurait été par
conséquent obligatoire, pour les festivals, de tenir une comptabilité supervisée
par l’État. De son côté, le ministère du Tourisme s’engageait à assurer une campagne
de promotion sur le plan international, avec publication et distribution de brochures
à l’étranger, notamment aux agences de voyages. Ces dernières auraient pu inclure
le Liban dans des tours culturels organisés avec un «package deal» comprenant
les spectacles. Trop beau comme projet pour être réalisé. Manque de crédibilité
de l’État ou méfiance des comités... Peu importe, le résultat est éloquent. Aujourd’hui
les festivals ont fait leurs preuves. Reste à l’État de faire les siennes. L’aide
de l’État Six cent trente-huit millions de LL (quelque 425000 dollars). C’est
ce que décroche le Festival de Zouk comme subvention de l’État pour la présente
saison. Autres subventions du Conseil des ministres, via le ministère des Finances:
700000 dollars pour le Festival de Baalbeck, 300000 dollars pour l’Association
touristique de Tripoli, 333000 dollars pour le Festival de Byblos... Et, à ce
jour, pas encore de réponse à la demande présentée par le Festival de Beiteddine,
via le ministère du Tourisme. Retard, oubli, mépris, la question se pose d’autant
plus fièvreusement que l’on est aux portes de l’été... Mais il semble que l’État,
qui avait accordé à la fin de l’année 2003 un milliard sept cent onze millions
de LL (quelque 1140000$) au Festival de Tyr et 600000000 de LL (quelque 400000$)
au Festival de Beiteddine, a voulu se rattraper avec les subventions de cette
année. D’autant que Baalbeck n’a rien perçu pour les années 2002 et 2003. C’est
le Conseil des ministres, sur proposition du ministre du Tourisme, qui attribuait
les sommes aux divers festivals, en fonction des pistons il faut le dire. C’est
le pays. Dans les années 80 et jusqu’en 92, Nasser Safieddine, alors directeur
général du CNT et conseiller du ministre du Tourisme, avait maintes fois proposé
la création d’un comité supérieur, présidé par le ministre du Tourisme. Ce comité
aurait regroupé des représentants de tous les festivals, de la MEA, du Casino
du Liban ainsi que des personnalités concernées par ce secteur. À ce propos, des
impératifs s’imposaient : l’établissement d’un calendrier synchronisé pour éviter
le chevauchement des programmes, la communication des programmes des activités
avant le mois de janvier afin de les inclure dans le calendrier touristique. Ces
mesures devaient permettre d’établir un barême des subventions en fonction de
plusieurs critères : le budget investi dans le programme de chaque festival, la
qualité des spectacles et les frais relatifs à chacun en fonction du site et des
exigences de l’événement. Il aurait été par conséquent obligatoire, pour les festivals,
de tenir une comptabilité supervisée par l’État. De son côté, le ministère du
Tourisme s’engageait à assurer une campagne de promotion sur le plan international,
avec publication et distribution de brochures à l’étranger, notamment aux agences
de voyages. Ces dernières auraient pu inclure le Liban dans des tours culturels
organisés avec un «package deal» comprenant les spectacles. Trop beau comme projet
pour être réalisé. Manque de crédibilité de l’État ou méfiance des comités...
Peu importe, le résultat est éloquent. Aujourd’hui les festivals ont fait leurs
preuves. Reste à l’État de faire les siennes. Maria
Chakhtoura |
A la Une dans Valeurs Actuelles du 26 juillet 2002: Baalbeck
entre Rome et Orient Les cités de légende du
Proche-Orient : Le site antique le plus fameux du Liban fut le creuset de la rencontre
entre les cultes orientaux, empreints de ferveur mystique, et l’architecture
Festival
international de Baalbeck , le grand festival
est définitivement ressucité dans son cadre grandiose.Crée
en 1955, il devint le symbole de la vitalité et du rayonnement du Liban
et grâce à une équipe efficace et motivée propose depuis
quelques années un programme toujours prestigieux pour égaler son
lustre d'antan.LibanVision est heureux de vous présenter le programme de
l'édition 2003 dans son dossier spécial:
Festival
international de Beiteddine , ce
festival, lui aussi, contribue annuellement au rayonnement du Liban dans le domaine
musical.Si le site web nous parait trop timide pour ce qui concerne la Francophonie,
le programme annoncé pour l' été 2001 fut à la hauteur
de l'évènement comme l'illustre la production de la célèbre
comédie musicale "Notre Dame de Paris" entre le 10 et
le 15 Aout.Place à l'édition 2002 dont vous pouvez découvrir
en exclusivité la Page
Francophone du Programme, préparée par LibanVision. Festival
de Byblos, peu à peu ce festival se fait
une place parmi les grands et l'édition 2001 Méditerranéo
avec entre autres, la présence de Demis Roussos et une programmmation originale
ont certainement contribué à cette consécration.En outre,
vous constaterez avec plaisir que la Francophonie bénéficie d'une
place de choix sur le site internet du Festival.Place à l'édition
2003 et pour vous mettre le programme en tête, rendez-vous ci-dessous...:
Festival
International de Byblos
Festival
de Tyr, le rendez-vous de L'été
au Sud-Liban avec une programmation de plus en plus ambitieuse comme en témoigne
celle de l'Opéra Aida en Juillet 2003.
Photo Ismaïl Sabrawi Fastueuse présence de l’opéra
avec Aïda de Verdi sur les rivages de Tyr avec l’Orchestre philharmonique italien
placé sous la direction de Marcello Rota et le Chœur lyrique de la Lombardie.
Décor naturel dans l’arène romaine d’une ville qui a résisté aux sièges de Nabuchodonosor
et d’Alexandre le Grand pour cette œuvre de la maturité du plus illustre représentant
de l’art lyrique italien et voix merveilleuses pour chanter les amours impossibles
d’un guerrier et d’une esclave éthiopienne, sous un ciel clair quand les vagues
caressent au loin les sables blonds de la Méditerranée... Commandée par le khédive
d’Égypte Ismaïl pacha, Aïda, pour la septième édition du Festival de Tyr, fait
dérouler dans l’ancien et inexpugnable port phénicien les dorures, la pompe et
le raffinement des Pharaons à l’ombre de deux amants malheureux qui périssent
ensemble victimes de leur amour. Un grand moment alliant beauté vocale et visuelle,
magnificence des costumes et trame dramatique bouleversante. |
Festival
de Zouk: Zouk ne veut imiter personne Pour son coup d’essai,
le premier Festival de Zouk, en 2003, a présenté certains spectacles de bonne
facture. Zalfa Boueiz, présidente du comité, veut «faire dans la différence et
ne pas imiter les autres», dit-elle. D’abord, elle reste modeste et avoue clairement
ne pas avoir de moyens. Président de la municipalité de la localité, Me Nohad
Naufal a voulu créer un festival de qualité pour animer la région. Et pour maintenir
cette qualité, Zalfa Boueiz ne verse pas dans la prétention. Cette année, elle
proposera quatre soirées de jazz uniques dont une en hommage à Duke Ellington
avec la formation de Laurent Mignard. Cette soirée célèbrera
le passage du monstre sacré du Jazz mondial au Liban en 1964. Zouk
accueille Liban Jazz en septembre car elle partage avec ses organisateurs l'ambition
commune de faire de cet événement un grand rendez vous de dialogue et d'échanges
artistiques. Liban Jazz sera le Festival de la rencontre de l'Orient et du Jazz
et constitue une véritable relève culturelle ambitieuse, pleine de sens, et exigente
sur la qualité des spectacles offerts.
Notre
Page Spéciale Zouk Mikael - Adonis
Artisanat, Soirées-spectacles dans ses vieux souks,
son festival annuel: Zouk Mikael: l'animation
libanaise pour tous les goûts! |
Caracalla,
la fameuse troupe de ballet musical mériterait
bien un vrai site mais il faut pour l'instant se contenter d'une page qui lui
a été consacrée par la Revue du Liban;demeure un excellent
ambassadeur de la production artistique libanaise. Marcel
Khlalifé, visitez le site
du fameux compositeur qui engendra jadis quelques vives polémiques;pouvons
nous vraiment lui en vouloir d'avoir, semble t-il, un peu oubliè la langue
de Molière puisque la sienne -la musique- est universelle?.. Mais ce serait
tout de même bien utile qu'il mesure lui-même l'intérêt
de communiquer un peu en Français. Gabriel
Yared , le compositeur musical Libanais
connu notamment pour ses nombreuses musiques de films. Ramdam.com
, un portail exclusivement tournée vers la musique francophone,
idéal pour visiter les sites de vos chanteurs préférés,
télécharger des morceaux choisis, connaitre l'actu de ce qui bouge. Au
Courant des Musiques,
sur MCity, un site super branché ou vous pourrez écouter
, en toute liberté, les derniers tops des charts anglophones ou francophones
et ainsi, encore mieux préparer la folle ambiance de vos soirées. Omar
Chakil , découvrez grâce à
son site web officiel, ce jeune chanteur Français d'origine Libanaise dont
la carrière semble prendre un élan irréversible dans le monde
Francophone. Mario
Pelchat, chanteur Québecois
célèbre au Liban depuis ses récitals au Liban depuis 1996,
couronné par une chanson sur le Liban en 1999 et sa participation à
Notre Dame de Paris en 2001.Il est presque devenu Libanais de coeur... Mylène
Farmer et Akwarium, le site qui lui est entièrement
consacré par ses fans du Liban.Voilà une illustration de la légendaire
diversité Libanaise! Cliquez sur Akwarium. Noir
Désir au Liban, retour avec le Monde sur
la tournée du groupe Rock au Moyen-Orient et leur concert du 6 Avril 2002
à Beyrouth.Malheureusement, l'été 2003 a davantage placé
le groupe dans la rubrique des faits divers que dans celle de l'édition
musicale... FranceMP3
, il fallait bien choisir un portail de téléchargement
musical en Français ou il n'y a pas, d'ailleurs, que de la musique Francophone...Napster
n'est pas très en forme et naviguer dans sa langue est tout de même
plus confortable, alors profitez-en! RFI
Musique, un site référence
de la programmation musicale francophone sur le Net depuis 1998; outre la diffusion
de chansons frrançaises, il propose dans une optique d'ouverture, de faire
connaissance avec beaucoup de créations de l'espace fransophone
Mousika.com,
désormais Salmiya, est un site pour
les passionnés de musique orientale ou ils pourront écouter les
meilleurs morceaux de leurs chanteurs ou chanteuses préférées
ou retrouver les titres de leurs chanson favorites. Georges
Wassouf, surtout pour les admiratrices
du chanteur de charme...Un nouveau fan-club officiel vient d'élire domicile
à Kaslik et sur le Net: Wassouf.ws Syrian
Video Center, beaucoup
de clips récents à télécharger à partir de
ce studio choisi par beaucoup d'artistes libanais et arabes en général,
pour enregistrer la plupart des plus grands tubes de la région. Bird,
société d'édition de CD et K7, producteur de nombreux chnateurs
ou chanteuses Libanais.Mentionnons par exemple, le célèbre Wadih-el-Safih
en duo avec le Franco-Gipsy, Joe Fernandez. Elefteriades,
sans doute le premier producteur d'évènements et de spectacles musicaux
au Liban.Cela valait bien une page de présentation sur le Web à
l'occasion du Salon du Mariage en 2001- Beirut Weddings - dont chaque édition
annuelle se tient normalement, en début d'année, à l'Hôtel
Phoenicia.
Festival
du Monde Arabe de Montréal Un rendez-vous
annuel en passe de s'imposer comme un évènement culturel majeur
autour notamment de la musique et du cinéma, organisé par de représentants
dynamiques de la communauté d'origine libanaise avec la participation de
nombreux artistes ou groupes libanais. 2004 marque déjà la 5éme
édition de ce grad festival qui vient de passer une convention avec l'IMA
de Paris.On pourra notamment assister à la projection du documentaire de
Hadi Zaccak: "Le
Liban à travers le cinéma".
Le
Cinéma Libanais, un historique
des films Libanais depuis 1929 jusqu'en 1998; West Beyrouth,
Autour
de le Maison Rose, Beyrouth
Fantôme, Civilisées
sont autant de films polémiques ou à succès qui démontrent
une certaine renaissance du cinéma Libanais depuis 1995 environ, le plus
souvent en co-production avec des aides extérieures francophones.Le regretté
Maroun Bagdadi , Ziad Doueiry ou encore Ghassan Salhab , Randa Chalhab ou plus
récemment encore Daniéle
Arbid, ont ouvert la voie à l'expression du talent
Libanais reconnu; Quelques
infos et Articles plus récents à consulter
dans un dossier sympa sur le sujet dans le site Liban.com. Terra
Incognita, film de Ghassan Salhab, présenté au
festival de Cannes 2002...et déjà un article sur le tournage, paru
dans "le Monde" au cours de l'été 2000. Présentation:
Dans Beyrouth, sept fois détruites, sept fois reconstruite, Ghassan
Salhab, Libanais né au Sénégal, brosse le portrait de trentenaires aisés qui tentent
de reconstruire leurs vies brisées par la guerre et l'exil. Il y a Soraya (Carole
Abboud), guide touristique qui parcourt le pays de Baalbek jusqu'à la frontière
d'Israël et oublie ses angoisses avec des amants de passage; Tarek (Rabih Mroueh),
qui rentre d'exil, peut-être pour la retrouver; Nadim (Walim Sadek), l'architecte
qui reconstruit Beyrouth; Haïdar (Carlos Chahine), dont les informations à la
radio accompagnent la chronique de ces vies éclatées, comme le "Short cut" de
Robert Altman. Ce deuxième long métrage du réalisateur de "Beyrouth fantôme",
présenté dans la section officielle Un Certain Regard, est une coproduction France/Liban
(avec Agat Films, Arte, Le Fonds Sud, etc.) Le
Cinéma Libanais, à
l'affiche au Festival international du Film Francophone de Namur en Belgique...Edition
2001. Aimée
Boulos, portrait d'une personnalité qui a élu domicile
à la lisière du Cinéma et du Théâtre au Liban
mais qui à coup sur est habitée par les deux arts... Festival
du Film de Beyrouth, une page complète
sur le palmarès de l'édition 98 dans la Revue du Liban et
le site du Festival
dont l'édition 2001 a eu lieu du 3 au 10 Octobre.La partie presse
propose une version en Français, ce qui en pleine festivités de
la Francophonie constitue le minimum... Festival
du Film Européen
,
le programme de l'édition 2001, du 6 au 13 Décembre, à L'Empire-Centre
Sofil. Cinémed,
la Maison Méditérranéenne du Cinéma
est une organisation sous l'égide de l'Union Européenne située
à Montpellier-France.Notez que se tient, chaque automne durant une dizaine
de jour , à Beyrouth, un festival du Cinéma Européen
qui réserve toujours une bonne place aux productions ou co-productions
francophones.Cette manifestation acquiert peu à peu ses lettres de noblesse
si l'on en juge par le succès qu'il rencontre, et ses organisateurs pourraient
donc songer à le faire connaitre grâce au Web.L'occasion nous est
donc donnée de participer à cette démarche... Eicar,
Ecole Internationale de Création Artistique et de Réalisation;
basée à Paris, une délégation menée par Mr
JP. Vuillin a mené à l'Automne 2001, un voyage au Liban pour développer
des échanges et définir des programmes de formation aux métiers
du Cinéma dans le cadre d'une Coopération avec les professionnels
Libanais. La
Vidéothèque de Paris, visitez
le site de cet organisme devenu le haut lieu Parisien de la culture de l'image
et cinématographique. CPlanète-Monsieur
Cinéma, est un portail francais
de l'actualité du Cinéma.Vous y trouverez programmes,Box-office
et critiques; en naviguant vous pourrez consulter les critiques sur les films
Libanais. Circuit
Empire, c'est
certainement le réseau de salles et de programmation le plus dynamique
du Liban;le site est là pour en témoigner et quand un film francophone
est distribué au Liban , c'est ici que vous aurez le plus de chance de
le voir; tous les programmes du réseau sont consultables sur le Net.Les
amateurs de films Européens, le plus souvent Francophones peuvent directement
s'orienter vers la salle numéro 6 du complexe de Sodeco...logiquement
baptisée depuis 1999, Cinéma
Six . Circuit
Planète, est l'autre grand
réseau de salles au Liban qui programme de temps à autres des films
Français.De toute façon, au Liban, la plupart des films sont sous-titrés
en Français. Le Théâtre
au Liban
Le
Théâtre de Beyrouth, à
Ain el Mreissé; même s'il n'a plus son lustre d'antan, nombreux sont
ceux comme Roger Assaf qui veulent lui redonner une place de choix dans
la culture Libanaise.Retrouvez à ce propos une interview de ce dernier
dans le site de l'Alba, de l'Université de Balamand. La
situation du Théâtre Libanais,
un sujet traité dans un article de la Revue du Liban.Notez qu'outre le
Théâtre de Beyrouth et le Théâtre Monnot déjà
bien connus, un nouveau Théâtre Universitaire a été
inauguré à la rentrée 2001 au sein de l'USJ sous le nom de
Théâtre Beryte qui deviendra sans doute familier pour
les amateurs. Théâtre
Al Madina, un haut lieu de la scène libanaise en pleine renaissance
sous l'impulsion de Madame Nidal Al Achkar, célèbre actrice qui
connait donc bien le sujet.Le site web est très attractif et propose une
mise à jour sérieuse de la Programmation.On regrettera juste l'absence
de la langue de Molière; sans doute une question de temps ou de budget...
Madame Nidal el-Achkar exposant devant la presse à
l'Automne 2003, les difficultés, notamment juridiques et financières,
subies par le théâtre qu'elle dirige et qui pourrait être menacé
de fermeture à l'issue de la saison d'hiver 2003-2004 dont la programmation
aussi riche qu'intéressante pourrait bien être la dernière:
une conférence donnée par le grand poète Adonis : des tables rondes, des pièces
de théâtre, des projections vidéo, le festival du documentaire DocuDays, des soirées
de tarab… Il convient donc de se mobiliser pour sauver ce temple de la culture
au Liban. Mais après une ultime tentative le théatre a finalement
fermé ses portes... ...pour mieux les réouvrir au coeur dela
célèbre rue Hamra en 2005.
Violette
Makdessi, personnalité issue d'une famille renommée
tant au sein du monde diplomatique que dans celui des Arts; Orientée vers le coté
intellectuel et francophone, ayant des contacts établis, depuis 1990, avec la
presque totalité de l'élite des établissements scolaires, elle produit et organise
des événements et spectacles culturels de taille, en particulier, français, tout
public et scolaires. Visitez donc son site web ou vous pourrez naviguer dans l'univers
du théâtre comme celui des marionnettes.
Les Programmes des Théatres Monnot et Béryte...
Shams,
un rayon de soleil dans le paysage associatif et culturel libanais?
On peut adhérer à cette idée en visitant le site de cette
Association Culturelle Libanaise indépendante dont l'objet est la production et
l'animation d'activités artistiques diverses (englobant les arts dramatiques:
théâtre, mime, danse, chant… et audiovisuels: vidéo, cinéma, spectacles multimédias…
et d'offrir aux jeunes talents et aux jeunes créateurs la possibilité de travailler
et de développer leur savoir et leur savoir-faire. Shams a été fondée
en 1999 sous l'impulsion de l'homme de théâtre bien connu qu'est
Roger Assaf.Les Activités de l'association battent souvent et naturellement
au coeur de celles du Théâtre de Beyrouth - situé à
Ain el Mreisseh -. |
Amin
Maalouf, la plus belle réussite
ou plutôt reconnaissance du talent de la francophonie libanaise dans le
domaine de la littérature.Nous vous suggérons d'abord un entretien
au sujet du "Rocher
de Tanios" qui lui valu le célèbre
prix Goncourt en 1993.Depuis, il ne s'est pas reposé sur ses lauriers et
nous vous proposons également une présentation de son dernier livre
de l'an 2000, "le
Périple de Baldassare".Voilà
comment nous avons fait de notre mieux en l'absence de site qui ne nous étonne
guère compte tenu de la modestie du personnage, ambassadeur culturel du
Liban en Europe à travers son oeuvre.
Pour Amin Maalouf,la première religion est celle de la coexistence
>>>
Lire...
Les Ecrivains Libanais Francophones,
un répertoire très utile demontrant la vitalité créative
de la littérature libanaise d'expression francophone autant par le nombre
que par la qualité et la diversité, le plus souvent reconnues au
niveau international.
Alexandre
Najjar , le site de l'écrivain
libanais, lui même initiateur du site évoqué
précédemment; un travail assurément pertinent
et remarquable à la fois, qui démontre combien il
aime le monde de l'écriture en rendant en quelque sorte,
hommage à ses pairs et compatriotes.De plus, depuis son roman
paru en 1997," l'Astronome", qui assura sa notoriété
et fut par ailleurs maintes fois récompensé, vous
pourrez découvrir son dernier roman "Athina"
qui confirme que le talent n'attend vraiment pas le nombre des années.2002
fut particulièrement prlifique avec un roman de fiction "Lady
Virus" ou deux biographies, l'une sur Khalil Gibran, l'autre
sur De Gaulle et le Liban entre 1929 et 1932.
Issa Makhlouf
Le site officiel (version française) de l'écrivain
et poète libanais ou vous pourrez lire
l'interview réalisée en 2008 par Diana Kahil à
l'occasion du 125ème anniversaire
de la naissance de Khalil Gibran.
Nadia
Tuéni, le site hébergé
à l' AUF et consacré exclusivement à cette grande poétesse.Vous
y retrouverez ses plus beau poèmes. Nadia
Tueni et Georges Schehadé , une
page sur les deux célèbres poètes Libanais contemporains
dont les oeuvres ne nous quitteront jamais.
Nadia
Tuéni,
un site personnel consacré à l'oeuvre et la biographie
de la poètesse Libanaise qui nous quitta bien trop tôt.
Poésie
Géographique,
page tout à fait dérivé du site précedemment
cité et qui propose une selection de 20 poèmes à
travers les lieux les plus fameux du Liban.
Alain
Tasso, peintre et poète
libanais contemporain bien en vue à Beyrouth; une page lui a été
consacrée par la Galerie Agial. Ses multiples talents lui valent aussi
d'illustrer de nombreux livres. Sélection
de poèmes romantiques, l'Orient
en a inspiré plus d'un; que ces textes là en fassent autant sans
contrefaçons!! Le site est en cours de réorganisation,
nous dit-on... Le
site du poète François Xavier,
marié à une Beyrouthine, animateur de la société ID
Livre, il appartient à la communauté des Libanais de coeur. La
Guerre du Liban dans la Littérature,
un site de synthèse tout à fait remarquable sur un thème
traité par autant de talents.Une initiative que l'on doit à Julia
Schmidt. Pages
Littéraires , voilà
un bon site personnel sur le Liban qui fait la part belle à la littérature;
Une façon originale d'aborder le Pays.
Jacques Assouad,
textes et poèmes sur le site à partir duquel
vous pouvez vous évader vers
l'Anneau
Francophone du Webart qui "héberge
des sites de tas d'artistes du monde francophone" Ghassan
Fawaz, romancier Franco-Libanais,
originaire de Tebnine au Sud-Liban et révèlé en 1996 avec
son roman "les moi volatiles d'une guerre perdue";une
note sur ce livre et un lien sur sa Biographie
à l'occasion de son dernier roman "sous
le ciel d'Occident". Antoine
Assaf, Professeur
à la Sorbonne à Paris et auteur d'un roman récent qui connait
un certain succès, "Terre Blanche, journal d'un hotage au Liban",
aux Editions Sarment-Fayard. Scrabble
au Liban, à mi-chemin
entre lecture et divertissement, les passionnés de cette activité
qui permet d'entretenir sa connaissance de la langue à un bon niveau se
délecteront en visitant ce site entièrement Francophone qui permet
de connaitre les divers concours et de s'y inscrire.Son animatrice, Mme Raymonde
Ayoub est également rédactrice de la rubrique scabble de L'Orient-le
Jour et tente d'organiser à Beyrouth une prochaine édition du championnat
international Francophone de cette discipline.
|
Cedrus libani La
revue Cedrus Libani est publiée à Paris depuis 1990 par l'association Cedrus
Libani (loi 1901) qui a pour vocation de faire connaître le Liban et le Proche-Orient
notamment leurs patrimoines culturels, religieux et spirituels.Imprimée
au Liban, la revue est disponible dans certaines librairies de Beyrouth.
|
|
Deux sites exclusivement
francophones réalisés par François-Xavier |
Les écrivains-poètes
Salah Stétié |
et Mahmoud Darwish |
Biblib, ce site
initialement destiné à la défense des bibliothèques
et du patrimoine graphique au Liban est devenu un annuaire précis de référence
dans le secteur culturel, notamment axé sur la littérature.Après
avoir longtemps milité pour la relance du projet de Bibliothèque
Nationale depuis l'an 2000, la perspective positive désormais en point
de mire de celui-ci a redonné au concepteur du site toute l'énergie
pour faire de Biblib un outil régulièrement mis à jour. Le
Moteur de Biblib , le vrai sésame pour
s'orienter dans le labyrinthe culturel et artistisque au Liban; On se réjouit
que la mise à jour soit redevenue régulière, ce qui en fait
un des supports de recherche reconnus comme très pertinent dans le secteur
culturel et littéraire. Annuaire
des Bibliothèques du Nord-Liban,
voilà un outil bien intéressant que l'on doit à
l'auteur du site Biblib, Mr .JP.Fattal.On attendait avec impatience l'extension
aux autres régions du pays; voilà qui est fait avec le référencement
suivant! Annuaire
des Bibliothèques du Liban,
toutes les bibliothèques du pays classées par région.., il
suffit de cliquer sur la carte pour accèderà cet outil documentaire
très précis...Un travail de passionné et plus qu'utile qu'il
convient de faire connaitre autant que possible. Bibliothèque
Nationale, pas de site
propre mais quelques infos via l'Agence de la Francophonie Poètes
et romanciers du Liban, dans le Magazine littéraire. Romans
Franco-Libanais,
un projet mené par des élèves entre le Liban et la France
dans la perspective du Sommet de la Francophonie.14 Romans d'aventures sont ainsi
nés de leur imagination. Michel
Chiha, l'exposition
du Musée Sursock de Mai 2001 est l'occasion de consulter la Page pédagogique
des Copains de l'Orient-Le Jour consacrée à ce grand Poète
contemporain qui participa par ailleurs à la rédaction de la constitution
du Liban. Ezza
Agba Malak, site
consacré à cette Libanaise contemporaine à la fois écrivain
et poétesse. Le
Liban Second,
un recueil de textes sur le Liban et la société Libanaise de la
part de sociologues ou universitaires Libanais tels que Ahmad Beydoun, Selim Abou,
Samir Sayeh pour n'en citer que quelques uns; collection Internationale de l'
Imaginaire chez Actes Sud.
Lire en ligne , plus de 15 milions
de pages sont disponibles sur le puissant site de la Bibliothèque Nationale
de France.Tapez le nom d'un auteur ou un titre de livre dans le moteur de
recherche.La navigation requiert parfois un peu d'aide ou de patience mais la
richesse proposée vous fera vite oublier la controverse que la BNF déclencha
jadis lors de son chantier et de son ouverture.Les Francophones les plus exigeants
trouveront ici un vrai outil de recherche ou il pourront même zoomer les
pages et consulter la table des matières des ouvrages!! République
des Lettres, un site
portail de la littérature francophone et un espace de débats intellectuels
regroupant plus de 10000 auteurs et 6000 pages d'archives en ligne émanant
de toutes les zones francophones avec un classement par thèmes ou par pays.Voilà
un site original et très ouvert qui se situe entre presse traditionnelle,
annuaire culturel, librairie, encyclopédie et communauté de dialogue
axée sur la littérature et l'intellect.La libanité ne pouvait
donc que s'inscrire naturellement dans ses sources et son contenu.Ainsi, branchez-vous
sans hésiter un instant, sur l'excellente Page
Liban du site,
ou vous constaterez que Libanvision est en très bonne compagnie avec, par
exemple, Georges Corm, Elias Khoury, Amin Maalouf et quelques
autres thèmes ou auteurs que vous pourrez ainsi peut-être mieux connaitre.
Auteurs.Net,
un portail qui fait référence en matière de Web littéraire
notamment francophone. Le
Comptoir Oriental, un site portail
sur le monde Arabe et tous les pays qui s'identifient à lui, avec une approche
et une vision plutôt culturelles qui justifient pleinement sa place dans
cette rubrique. Le
Livre Français, compte indiscutablement
parmi les bons sites qui donnent un panorama riche et éclectique de la
littérature d'expression Francophone.Vous pourrez aussi l'aborder par une
page
de sélection d'ouvrages consacrés
au Liban.
Il y avait foule, le 28 Février 2004 en soirée, à la Librairie
al-Borj du centre-ville pour écouter Jihad Darwiche. Une librairie scintillant
de mille feux, où grands et petits s’y sont serrés pour avoir un moment de bonheur
avec ce conteur qui sait captiver son monde. C’est dans le cadre du Festival du
conte et du monodrame, organisé par le théâtre Monnot, que Darwiche a été invité
par cette librairie pour animer deux rencontres ainsi que deux séances de signature
de ses ouvrages, en un seul soir ; une première partie consacrée aux tout jeunes
et la seconde destinée aux adultes. Et comme le conteur ne récite pas mais raconte
plutôt une image, des souvenirs, Darwiche a narré des récits puisés de ses ouvrages,
des Mille et Une Nuits ainsi que du patrimoine traditionnel arabe. Il cherche
à faire réfléchir son auditoire, livrant ses histoires en arabe et en français
invariablement, emportant son public vers des pays qu’il n’oubliera pas. Car les
récits de cet amoureux des mots sont faits d’émotion et d’humour. À cette occasion,
la Librairie al-Borj a inauguré une section de contes, pour enfants et adultes,
de plusieurs auteurs. |
ID
Livre, un maison
d'édition Parisienne, encore jeune, et qui se définit à juste
titre comme l'éditeur des Cultures Francophones |
|
.IL vous
sufira de surfer sur le site pour vous en persuader et une place de choix est
d'ailleurs accorsée au Liban. | |
Comité
National Khalil Gibran, bientôt un site web libanais
pour cette organisation dont le but est de promouvoir
tant au Liban qu'à l'étranger la mémoire et les oeuvres de
celui qui incarne, à lui seul, la diversité culturelle du patrimoine
culturel contemporain national.Bureau à Beyrouth/Badaro 01- 396916 et bien
sûr à Bcharré, siège du Musée Gibran au 06 -
671137.Vous pouvez aussi correspondre par email en attendant le site, en cliquant
sur le lien ci-dessus. La
page spéciale Gibran de LibanVision, pour
une bonne synthèse du sujet sur le Web et pour annoncer un évènement
pour la rentrée 2002 signée Alexandre Najjar.
Affiche de l'adaptation en Français
du prophète à Beyrouth en Octobre 2001, à l'initiative de
Mr Ghassan Tuéni, Président de la Fondation Nadia Tuéni...
Un grand succès après celui du Festival d'Avignon! |
Khalil
Gibran, site personnel très complet pour tout
savoir sur le célèbre artiste libanais contemporain multi-talentueux
puisqu'à la fois, peintre, poète et romancier. Khalil
Gibran au Musée Sursock, une
belle page de la revue du Liban consacrée à une exposition sur les
peintures d'un des Libanais les plus célèbres et universel du 20ème
siècle. Le
Prophète
, la partie du site
exclusivement dédiée à l'oeuvre culte de K.Gibran. Le
Prophète en Francais, une
bonne partie de l'oeuvre en version originale sur le Net.
Musique et Poésie Soufi
avec un texte du poète Adonis, à l'occasion
du Festival de l' Imaginaire en 1998 qui consacra dans son programme une place
au Liban à travers un récital du violoniste Nidaa Abou Mraad.
Plein
de Poèmes, site
exclusivement dédié aux poémes ou vous pourrez selectionner
le meilleur de K.Gibran et Nadia Tueni pour le Liban. Lettres
et cartes postales du Beyrouth des années 1900. Ernest
Renan, grand auteur poète français
du 19ème siècle ( 1823 - 1892) qui, tellement tombé sous
le charme du Liban, choisit d'y séjourner un bon moment, à Aamchit,
village aux si jolies maisons un peu au-dessus de Byblos/Jbeil.Sa soeur y repose
désormais... Pierre
Benoit , difficile de ne pas mentionner
cet auteur Français contemporain, auteur en 1924 du célèbre
roman La Chatelaine du Liban; Son portrait et sa biographie sont retracés
grâce à l'excellente émission littéraire de France
3, un siècle d'écrivains.L'occasion nous est donnée de mentionner
l'inspiration que le Liban prodigua à cette époque aux grands romanciers
Français puisqu'un an plus tôt en 1923, c'est Henry
Bordeaux, l'académicien qui écrivait
" Yamilé sous les Cèdres ".Sans doute le début
de la période du Mandat Français n'est-elle pas étrangère
à ce phénomène! Jean-Pierre
Péroncel-Hugoz,
journaliste-écrivain, auteur en 1984 du livre poignant "Une Croix
sur le Liban", au coeur de évènements de la Guerre.Il
est membre d'honneur de l'Association France Ici et Ailleurs - AFIA- qui
défend l'ouverture de la France et la pérennité de ses valeurs
, notamment au sein du monde Arabe.Le site de ce mouvement au sein duquel on retrouve
également Mr JP Chevènnement, est l'occasion de lui rendre hommage. Percy
Kemp, le profil de cet auteur
britano-libanais est particulièrement intéressant.Son profil l'a
naturellement tourné vers l'Orient.Retrouvez un entretien qu'il a accordé
à la radio "Medi 1" dans l'émission "Ecrivains
Francophones" ou son livre aux éditions Al Bouraq, Territoires
d'Islam. D'
Orient et d'Occident, un site remarquable
sur leurs relations dans le domaine de la création artistique et notamment
les auteurs littéraires. Le
Cèdre du Liban, arbre millénaire,
un très bon site traitant du symbole du Liban sous un angle
principalement littéraire, avec la participation des élèves
du Collège d'Antoura. Liban,
la Perle Phénicienne |
Le
Salon du Livre , Lireenfrancais,
chaque année vers Novembre, c'est assurément le grand rendez-vous
culturel des francophones du Moyen-Orient organisé par la délégation
de la Mission Culturelle Francaise de Beyrouth.Une place croissante est désormais
consacrée à l'édition musicale et multimédia.L'édition
2002 est prévue du 1er au 10 Novembre et pour la première fois au
BIEL.
|
Femmes
du Liban , site dédié à la femme
Libanaise comme son nom l'indique...issu d' un ouvrage de Gérard Figuié
et Rita Saba-Sayegh.Tous les aspects et les multiples facettes de ce sujet oh
combien passionnant y sont subtilement developpés. Venus
Khoury-Gata, pas
de site personnel pour cette grande poètesse et romancière Libanaise
d'expression francaise et installée à Paris depuis longtemps; toutefois,
nous vous proposons de mieux la connaitre à l'occasion de son passage sur
l'émission littéraire de la chaine de télé France3,"un
livre, un jour", lors de la sortie de l'un de ses derniers livres, "une
maison au bord des larmes". |
Salah
Stetié, le site
du grand poète contemporain Francophone Libanais installé depuis
longtemps en Région Parisienne ainsi qu'un très bon portrait
de l'Hebdo Magazine au Printemps 2003 qui justifie pleinement, si besoin
était, la parfaite dimension bi-culturelle de ce grand et riche personnage,
pour qui France et Liban se partagent le coeur en toute sérénité;
un exemple à suivre par les temps qui courent... Béchara
el Khoury, poète et compositeur
Libanais résident en France. Souha
Bechara, à mi-chemin entre
la littérature et l'histoire, retrouvez grâce au Café Littéraire
du site-web de la FNAC, quelques pages sur cette jeune journaliste mais
grande figure de la Résistance Libanaise à travers son action et
son courage au Sud-Liban. Ne manquez pas non plus un bon article-portrait
dressé, trois ans jour jour jour après la libération
du Sud-Liban, par Fatiha Kaoues dans le site d'actualité du monde arabe
Arabesques.org Dar-An-
Nahar Editions, une
des plus puissantes et célébres
maisons d'éditions Libanaises au sens noble du terme; Elle est très
active dans le domaine de la culture et ne ménage pas sa peine pour promouvoir
les créations francophones. Librairie
Paul Geuthner, éditeur et libraire
orientaliste parisien depuis 1927. Après avoir connu une période
difficile il y a quelque temps, il est heureusement redevenu un repére
de qualité pour les bibliophiles libanais francophones.Nous pouvons en
particulier vous recommander les récents ouvrages sur les habitats Libanais. |
Les
Editions L'Harmattan, beaucoup
de références sur le Liban et le Moyen Orient. Les
Editions Karthala, un éditeur
qui monte en France ;très spécialisée sur l'Afrique,le monde
Arabo-musulman et le Moyen-Orient;plusieurs références sur le Liban
à découvrir sur le catalogue consultable en ligne et clairement
conçu. Actes
Sud, un
éditeur du sud de la France, proche de Marseille; à Arles;
très actif dans le créneau des thèmes méditerranéens
et dans la coopération avec le Liban dans le secteur du Livre et des bibliothèques. Le
Salon des écrivains de Provence de Fuveau,
dans la région de Marseille, a choisi le Liban et certains de ses fameux
écrivains francophones comme invités de son édition 2001?
tels Vénus Khoury-Ghata, Jihad Darwish, Hoda Barakat,Jean-Pierre Dahda,
Hassan Daoud et Souha Béchara, la journaliste symbole et témoin
de la libération du Sud-Liban, etc... |
Jihad
Darwish, retrouvez
les contes et poèmes du poète Franco-Libanais. Antoine
Messara, le site de l'auteur présente
ses différents essais dans le domaine socio-politique.
Beyrouth
au coeur, récit
de Nadia Khoury-Dagher sur l'émotion des retrouvailles avec le Liban ,
souvent ressentie par les membres de la Diaspora après une absence plus
ou moins longue;On distingue que cette bonne page personnelle pourrait ouvrir
le champ à un site davantage étoffé sur la capitale Libanaise. |
|
Beyrouth,
portrait de ville, livre paru en Novembre 2001 dont
l'auteur est Jade Tabet, Architecte de renom, qui décrit et dissèque
l'évolution de Beyrouth avec la sensibilité et l'expertise d'un
grand spécialiste de l'urbanisme contemporain. Parachute,
chaque année, cette revue canadienne dédié à l'Art
notamment contemporain édite un livre spécial dédié
à une ville du monde ou les situations spéciales sont de nature
à influencer la création artistique.On comprendra donc le choix
de Beyrouth en 2002 à l'occasion du Sommet de la Francophonie.
Centre
de Conservation du Livre ,
situé à Arles dans la région de Marseille en France, il est
impliqué dans la sauvegarde des livres et ouvrages de la bibliotèque
nationale Libanaise. Adiflor,
association pour la diffusion internationale de livres ouvrages
et revues,site très intéressant pour la promotion et la distribution
du livre francophone.Cette association est étroitement liée à
l'Afal
-association francophone d'amitié
et de liaison- qui regroupe un certain nombre d'associations du monde, engagées
dans ce domaine, et dont vous trouverez bien sûr la liste sur le site. BDparadisio,
le temple de la Bande Dessinée sur le Net; vous aurez ainsi rendez-vous
avec tous vos héros préférés et nous ne pouvions occulter
ce mode d'expression de la rubrique littéraire sans mettre ici à
l'honneur la communauté française de Belgique qui a tant apporté
à cet Art.
Edibook,
un éditeur tout à fait dans l'air du
temps puisqu'à la fois numérique et...francophone.Il lance un collection
jeunesse que nous vous conseillons vivement de consulter avec vos enfants.Vous
pourrez ainsi vous familiariser à un exercice de navigation inédit
et si vous avez des difficultés, sans doute vos enfants viendront-ils à
la rescousse!!! Bénéficier temporairement et en exclusivité
d'un accès gratuit et privilégié en tapant LIBAN+VISION comme
mot d'utilisateur et de passe, à droite de la page d'accueil. Liban
BD, le site exclusivement consacré
à la place du Liban dans la Bande dessinée.Un site thématique
original et passionnant comme on les aime! c'est une véritable base de
données sur le sujet, les amateurs seront comblés et les profanes
probablement ébahis... La
BD au Liban, une bonne page spéciale
de synthèse sur le sujet, dans le site BDLand...
Rare...Tintin à Beyrouth !
Histoire d'une
parodie en 1984
En Grand ? |
Retour
sur
le Festival de la Poésie de Beyrouth
du 18 au 21 Février 2002
Apprendre
le Libanais excellent site pour
acquérir le minimum dialectal... L'Alphabet
Libanais ,une fois
qu 'on se débrouille avec le dialecte,on se met aux caractères Le
Dialecte Libanais,
pas un site Web, mais sans doute le meilleur ouvrage sur le sujet, écrit
par Mme Haddad-Fadel, en deux tomes.Quelques exemplaires sont disponibles,
à Paris, à l'Office du Tourisme Libanais
et à l'Institut du Monde Arabe.Une édition nouvelle pour la préparation
au Baccalauréat Libanais doit paraitre et une cassette d'accompagnement
est proposée en option.Voilà un ensemble fort utile même pour
certains jeunes Libanais qui ont parfois pas ou très peu de notion de Libanais.
Le plus grand Dictionnaire
de Français en ligne et... gratuit!, grâce à une
équipe de Chercheurs Universitaires.+de 100.000 mots et 270.000 définitions.Il
met de plus la phonétique au service de l'orthographe: il suffit d'écrire
le mot recherché comme il se prononce, et ce moteur le retrouve vous l'inscrit
correctement...Certes, la présentation est un peu austère et hermétique
au départ, mais quel outil idéal pour démystifier la complexité
de la langue Française! |
Alphabet
et Tradition Calligraphique Arabe,
quand l'écriture cotoie l'art, les caractères arabes ne sont pas
loin! un site pour passionnés ou spécialistes. Hassan
Massoudy, le site consacré
à l'oeuvre et aux livres du grand calligraphe d'origine irakienne que le
prophète de K.Gibran a beaucoup inspiré. |
Histoire
de la Typographie, pour
replacer la calligraphie Arabe dans son contexte historique, nous vous encourageons
à faire un tour sur ce site.Vous pourrez aussi visiter directement des
pages très complètes sur l'histoire de
l'Imprimerie au Liban Histoire
des Alphabets Phénicien et Arabe,
pour vouloir remonter le temps, il ne faut jamais
oublier ses racines,tapez donc alphabet-phénicien ou arabe-dans le moteur
de recherche en page d'accueil. Philatélie:
a la découverte des timbres de l'époque du Grand Liban vers
1924. |
Apprendre
l'Arabe moderne et
commun en Realaudio.Il
faut s'accrocher si l'on est un vrai débutant,mais avec de la volonté,ce
site vous permettra d'acquérir les bases nécéssaires. Apprendre
l'Arabe, excellente méthode
pour apprivoiser la langue,vous y trouverez même en option une méthode
spécialement destinée à l'enfant! L'été
Oriental,
est le nom d'un site web très convivial de l'Agence de Communication Galet
Blanc, ou se cotoient des rubriques sur la calligraphies, des cours pour écrire
l'Arabe et différents thèmes pour mieux connaitre cette riche culture. Apprendre
le Français en France, réseau
d'établissements spécialisés dans l'enseignement du Français
comme langue étrangère.L'idéal pour joindre l'utile à
l'agréable si vous n'avez pas été principalement "french
educated" au Liban. Enfants
Bilingues, un site Français
spécialement conçu sur ce thème; au Liban le bilinguisme
est évidemment le minimum linguistique... Dictionnaire
Francophone Universel, un ouvrage
qui vous mettra d'accord sur toutes les terminologies Françaises et Francophones
en général grâce à la collaboration des éditions
Hachette et de l'Agence de la Francophonie sous le contrôle d'experts reconnus
en la matière... |
HISTOIRE
et CIVILISATION La Mémoire
L'Histoire
du Liban de la Préhistoire à nos jours avec un chapitre
important sur la Guerre du Liban comprenant une chronologie détaillée
des différents épisodes, histoire de s'y retrouver et de comprendre
l'enchainement des faits; un site personnel, bien présenté, sobre
et clair qui rendra certainement bien des services aux uns qui effectuent des
recherches ou aux autres qui veulent se rafraichir la mémoire...
Histoire
du Liban contemporain , un chercheur
d'origine Libanaise de l'Université de Troyes en France a réalisé
une excellente page sur les grandes dates et évènements de l'histoire
du Liban moderne de 1920 jusqu' à la période post Accords de
Taef.
La
Guerre du Liban, par réflexe,
on associe malheureusement souvent le Liban contemporain au mot Guerre.Vous trouverez
sur ce qui est davantage une page qu'un site, un texte très fourni et de
synthèse sur la période 1975-1990 qui en explique assez bien les
différentes étapes.Et comme il n'y a aucune d'illustration, mieux
vaut l'imprimer pour le lire à tête reposée! Vous pouvez aussi
entrer directement sur le site personnel,Lebhack,
dont l'accueil est un peu plus convivial. La
Guerre du Liban, le même
site , mais par sa porte d'entrée principale, avec des photos dont la rubrique
sur la guerre, ci dessus évoquée, est sans doute la meilleure et
vous aidera à en comprendre l'enchainement des diffèrentes étapes. Qana
1996 , tout le monde doit se
souvenir; personne n'a le monopole de la mémoire...Cana est bien le site
ou il y a près de 2000 ans, Jésus fit le miracle de transformation
de l'eau en vin lors du fameux repas des noces; de nos jours des hommes ont commis
l'horreur de maculer de sang un lieu sacré à l'atmosphère
si paisible, lors du massacre de plus de 100 innocents en Avril 1996.Gageons que
Cana deviendra le site touristique qu'il aurait toujours du être, bien avant
l'occupation et ses atrocités qui demeureront gravées de sinistre
mémoire. Qana,
le Massacre, tout le monde a le droit
de savoir, de connaitre la dure réalité des faits et des témoignages
qui font la vérité.Mais que de sang aura du couler, tant de vies
innocentes auront du être sacrifiées pour que le Liban puisse enfin
exercer justement sa souveraineté au sud du fleuve Litani et devenir
seul maître de ses eaux! Le
Massacre de Cana en Avril 1996, une bonne page
francophone pour confronter les opinions et se faire la sienne sur cet épisode
de l'après-guerre du Liban. Occupation
, voilà un très bon site personnel en
hommage à tous ceux qui ont souffert de l'occupation du Sud-Liban avec
des photos assez dures mais réalistes et une pensée particulière
au massacre de Cana.On pourra à ce titre lire des extraits du rapport
de l'ONU qui, dit-on, coûta son poste de Secrétaire Général
à M.Boutros-Ghali.Est-ce parce qu'il disait trop la vérité??
Il fut élu l'année suivante 1er secrétaire de l'Organisation
internationale de la Francophonie.... Eternel
Liban, site personnel qui associe
la vérité et à la sagesse avec l'histoire et la situation
du Liban contemporain...Mis à part que la page date d'avant la libération
du Sud-Liban, nous respectons toujours les vérités...qui sont bonnes
à dire! Liban
Libre, une page coup de gueule pour un Liban
enfin libéré de toutes les occupations; une page simple, d'opinion
davantage que de connaissance, mais qui a le mérite de refléter
une part de l'opinion Libanaise. Les
Rencontres d'Averroes,
retour sur ces rencontres de l'Automne 2000, à Marseille, dont le thème
tourne autour des rives de l'espace Méditerranéen .Une des conférences
animées par l'urbaniste Jade Tabet, traita particulièrement de l'architecture
et de la reconstruction de la ville de Beyrouth.Notez qu'il dirige une oeuvre
collective sur Beyrouth à paraitre courant 2001 dans la collection "Autrement". Histoire
du Liban, retour sur une confèrence
organisée en l'an 2000 par l'Alliance Française de Port-Said, en
Egypte, et animée par Mme Denise Ammoun. Contes
et légendes du Liban, voilà
un site qui remonte le temps au coeur de la Phénicie, qui fait appel
à l'imaginaire pour mieux vous faire comprendre les racines libanaises.Réalisé
dans l'univers des collèges, entre élèves et professeurs,
il en ressort beaucoup de passion, de recherches et de savoir. Le
Souffleur, un site principalement
à la mémoire de l'épave du sous-marin Français engloutie
au large des côtes Libanaises. Imam
Moussa Sadr, une bonne
page consacrée à la biographie de ce leader charismatique de la
Communauté Chiite et disparu dans des conditions mystérieuses et
controversées en 1978.Chaque année un jour férié est
consacré à sa mémoire. Les
Croisades:Une sélection
de sites pour tous les passionnés de cette époque qui a marqué
l'Histoire du Moyen-Orient car l'on y retrouve le Liban à un moment ou
à un autre lors de sa navigation: Cathares
; Citadelle; Templiers
. Histoire
des Premières Croisades, un des sites
les plus complets notamment sur la première phase. Histoire
des Croisades, un autre site
très clair et bien documenté. Historel
, site très complet sur l'époque
du Moyen-âge et des Croisades qui décompose parfaitement toutes les
vagues.. Et pour finir avec
notre sélection sur ce thème qui fait vraiment pléthore sur
Internet: Histoire
des Croisades. Les
Cananéens, un site consacré
à ce peuple historique et intimement lié à la région
correspondant au Liban et à la Palestine d'aujourd'hui et dont la Bible
fait tant de références. Ifapo,
présentation de l'Institut Francais d'Archéologie
du Proche-Orient avec bien sûr une section complète consacrée
à l'antenne de Beyrouth. L'Archéologie
au Proche Orient, un site personnel
bien illustré rassemblant des souvenirs
de campagne archéologique dans la région. Icomos
, la page Liban de cette
ONG qui oeuvre pour la sauvegarde du patrimoine et des sites historiques.Dire
que ceux-ci ont étés mis à mal par la guerre au Liban est
un euphémisme.. Beyrouth,
topographie et archèologie du site de la ville et de son centre, cadre
actuel du grand chantier de la reconstruction(principalement en Anglais mais beaucoup
d'ouvrages francais dans la bibliographie). Beyrouth,
un site personnel pour une approche historique de Beyrouth et
du Moyen-Orient à travers la philatélie et les circuits postaux. Liban
à jamais, un site personnel bien construit
mais sous un angle plutôt nostalgique. Liban
vu d'Allemagne, site franco-allemand
de l'université de Dresde, sur le pays vu sous un angle plutôt historique
et républicain. Beyrouth
99 , le site de Beyrouth-capitale
culturelle du monde Arabe, sous le patronnage de l'Unesco en 1999.Le
site devrait être encore accessible, car si la manifestation est bien passée,
Internet est une bonne façon de la faire survivre...A défaut, on
fera le bilan de cette manifestation à travers la coopération culturelle
Fanco-Libanaise ou encore en se reportant à une excellente
Page
de l'Office du Livre célébrant cet évènement. Beirut2000.org
,
le tout récent site du ministère de la culture libanais qui propose
un version trilingue conforme à la réalité culturelle et
linguistique du Liban.Néanmoins, la mise à jour de l'information
des programmes culturels qui constituent son attrait principal est très
irrègulière...Un manque de moyens malgré la volonté,
sans aucun doute.La mise en ligne a été suspendue en 2001, officiellement
pour ne pas doublonner avec le site du sommet de la francophonie...Avouer qu'il
n'y a pas assez de fonds publics pour la promotion culturelle serait plus honnête
et permettrait au moins de plaider pour cette cause!! Le
Liban, une page sur le Liban moderne d'aujourd'hui
en pleine reconstruction et en pleine mutation, enfin tourné vers un avenir
de paix,Inch'Allah! Liban,
je t'aime, Bhebak ya Liban,
un site personnel sur le pays, principalement axé sur l'occupation du Sud-Liban
qui, après 22 années, s'acheva enfin le 24 mai 2000 et, espèrons
le, restera à jamais dans la catégorie de la mémoire! Marie
Moarbes, un mini site hébergé
par le fournisseur d'accès Data Management sur l'épopée de
l'hotage Franco-Libanaise détenue plusieurs mois à Jolo aux Philippines.Les
pages distillent quelques photos des retrouvailles avec son père et beaucoup
de messages de soutien bien sûr.Le printemps 2001 voit la parution de son
livre "Mon père m'attendait à Manille", à
la fois pour le souvenir et l'auto-thérapie comme elle l'a déjà
si bien déclaré.
Le site du Musée National
Le Musée National, lieu de passage sur
la ligne de démarcation pendant la guerre
Le Musée Sursock de Beyrouth,
quartier Saint-Nicolas de Achrafieh
Photo Naji Farah |
Le Musée Sursok
Superbe demeure du XIX ème siècle, accueille
les artistes contemporains pour des expositions temporaires. L'exposition permanente
compte, elle, une collection d'estampes japonaises et regroupe de nombreuses œuvres
d'art islamique. Horaires d'ouverture
Ouvert tous les jours du Lundi au Samedi de 10h00 à 13h00
et de 16h00 à 19h00 |
24e
Salon du musée Sursock Le comité du musée Sursock
porte à la connaissance des artistes que le 24e Salon d’automne aura lieu à la
fin du mois de novembre 2003. Les artistes désireux de participer à cette manifestation
pourront remettre leurs œuvres au musée à partir du mercredi 1er et jusqu’au 11
octobre, date limite, entre 9h et 14h. Chaque artiste pourra proposer jusqu’à
trois œuvres récentes de sa création (qui seront soumises à l’appréciation d’un
jury) accompagnées d’un curriculum vitae. Le comité du musée tient à préciser
que le système de sociétariat, tel qu’il a été pratiqué à partir du 17e Salon
en 1994, ne sera désormais plus en vigueur. Tél : 01/201892 et
01/334134. |
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Le
Liban à L'Institut du Monde Arabe
L'Institut du Monde
Arabe , de Paris.Un
site web totalemnt rénove et vraiment remarquable digne représentant
de la culture Orientale au sens large car il permet de découvrir et comprendre
les multiples facettes de l'arabité. |
Présentation
du Liban , par l'IMA. Sans doute, comme les
autre fiches pays, celle-ci mériterait elle un toilettage dans la présentation
pour se hisser au niveau du site dans son ensemble mais aussi un rafraichissement
au niveau de certaines statistiques dont la plupart datent, au mieux, de 1997. |
L'Exposition
sur le Liban ,' l'autre rive',
en 1999,à l'IMA. Un grand souvenir à entretenir... L'Exposition
" l'Orient de Saladin ", à
l'IMA à partir du 23 Octobre 2001. Comment
ne pas s'intéresser à cette expo si l'on s'intéresse au Liban
quand l'on sait le rôle de ce personnage clé de l'histoire des Terres
de la région Proche-Orientale à l"époque des Croisades?
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La Phénicie
DOSSIER
Les Libanais sont-ils les
descendants des Phéniciens ? |
La Phénicie sur Phéniciens.com,
un très bon site personnel sur ce thème au coeur des passions et
des origines pour beaucoup de Libanais. |
La
Phénicie, pour tout connaitre
des origines du peuple libanais grace à ce site particulièrement
bien documenté. |
La
Phénicie, un autre site personnel
qui démontre toute la fascination qu'elle exerce sur ceux qui respectent
le berceau de notre civilisation. Tyr,
grand port disparu; le site sur les
recherches des années 1930 de Antoine Poidebard est un véritable
site musée avec des photos anciennes, aériennes et de plongée
à la recherche du temps et de la gloire passés de la cité
phénicienne. Regards sur la
communauté Druze au Liban, souvent qualifiée
de mystérieuse mais finalement démystifiable... |
GALERIES
D'ART et PEINTURE
LE LIBAN, UN PASSÉ CULTUREL À RECONSTRUIRE en guise d'introduction,
cette bonne présentation sur le site de France 5, la chaîne française
de la culture et de la connaissance qui a déjà consacré quelques
émissions sur le Liban.
Exposition
"Artistes du Liban" présentée par
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