Retour à la Page d'Accueil
La vie culturelle au Liban:
expression d'une francophonie libanaise vivante et réelle
Toute l'Actualité Culturelle à Beyrouth par thème?



Libanismes : appel à contribution
Les puristes parleront de fautes de français, mais il s’agit d’abord de « libanismes » : ces mots et expressions inventés et utilisés par les Libanais francophones donnent à la langue une couleur orientale qu’on ne retrouve pas dans les livres de grammaire.

Pour rendre hommage à ce français local, L’Orient-Le Jour et TV5 Monde vous proposent à partir du 20 Mai 2009 de participer à un recensement des expressions les plus typiques du Liban francophone. C’est à vous de jouer : envoyez-nous vos expressions préférées, celles que vous utilisez ou celles qui vous agacent (sans en inventer !) Nous publierons les plus populaires ainsi que les plus amusantes.

Yalla, à vos claviers ! Envoyez-nous vos propositions, sans oublier les définitions correspondantes et votre nom si vous le souhaiter, à :
libanismes@lorientlejour.com

Trois exemples pour commencer

Yalla ! signifie « allez ! »
C’est une expression populaire dans tout le monde arabe, et importée en France par Sœur Emmanuelle. Tout bon Libanais ponctue ses phrases de « yalla » qui marquent, selon le contexte, l’encouragement, la détermination ou le simple fait de prendre le départ.

Frapper un boxe signifie « donner un coup de poing »
Cette expression vient d’une traduction mot pour mot d’une construction libanaise où « boxe » est un complément de manière : il s’agit donc de frapper de la manière dont on le ferait dans un match de boxe.

Être brave signifie « être doué pour les études »
Cette expression n’est pas difficile à comprendre, dans son contexte, mais son origine est incertaine. Là aussi, on compte sur vous : n’hésitez pas à accompagner vos propositions d’une explication étymologique.

Constantes culturelles de l’identité libanaise
Par Bahjat RIZK*
À l’occasion des multiples événements culturels et politiques locaux et internationaux auxquels le Liban participe ou qu’il organise lui-même et en vue d’une réforme éducative et scolaire qui devrait précéder toutes les autres réformes, y compris politiques, il serait intéressant de dégager quelques constantes historiques et culturelles spécifiques de l’identité libanaise pour construire autour d’elles une identité culturelle nationale cohérente.

Tout d’abord l’identité linguistique arabe ne fait aucun doute. Elle est le socle et la base de l’identité libanaise. Linguistiquement, les Libanais sont arabes (c’est une évidence absolue) puisque la langue arabe est leur seule langue officielle et le dialecte libanais (lui-même dérivé de l’arabe) est leur langue maternelle. L’arabité linguistique du Liban cimente, toutes communautés confondues, leur identité nationale.
Toutefois, d’autres éléments sont également structurants de l’identité libanaise et ne présentent aucune contradiction avec l’appartenance linguistique arabe mais l’agrémentent et l’enrichissent.

Tout d’abord le passé phénicien des Libanais. Ce passé n’a pas à être prouvé historiquement puisque les traces multiples sont toujours là pour en témoigner, d’autant plus que l’héritage phénicien est prestigieux à conserver et à s’en réclamer et qu’il concerne la majorité des Libanais, toutes communautés confondues. Les Phéniciens ont inventé le premier alphabet phonétique, qui est à la base de tous les alphabets modernes aujourd’hui tant en Orient qu’en Occident, y compris l’alphabet arabe. Il a bien fallu qu’un peuple invente le premier alphabet phonétique (1100 av. J-C) pour que les autres peuples puissent au fil du temps établir leurs langues respectives. Il n’y a pas de langue écrite avant l’alphabet phénicien. Il y a bien sûr l’alphabet cunéiforme en Mésopotamie (clous) et l’alphabet hiéroglyphique en Égypte (pictogramme et idéogramme), mais ce ne sont pas à proprement parler des langues accessibles et transmissibles. La langue phénicienne par ailleurs n’est plus pratiquée de nos jours. Il n’y a donc aucune contradiction à être descendants des Phéniciens d’hier et à être arabes culturellement (linguistiquement) aujourd’hui. Par ailleurs, les Phéniciens ayant habité la même contrée géographique que le Liban d’aujourd’hui (six villes importantes identifiées sur la côte phénicienne dont quatre au Liban : Tyr, Byblos, Sidon et Beryte et deux en Syrie : Ougarit et Arwad) ont légué aux Libanais leur vocation de médiateurs culturels et commerciaux. Cette interaction entre l’histoire (prouvée) et la géographie (constante) fait partie intégrante de l’identité libanaise (Preuve en est la multiplication des colloques à ce sujet au Liban, notamment celui qui doit se tenir à Beyrouth).

Un deuxième trait structurant concerne la montagne libanaise, toutes communautés confondues, car si la côte phénicienne a engendré dans les temps antiques l’expérience avant-gardiste et médiatrice phénicienne, le Mont-Liban a donné dans les temps modernes, à travers l’exemple de l’émirat du Liban , l’expérience de l’autonomie culturelle et politique au sein de l’Empire ottoman. La renaissance de la langue arabe n’est-elle pas partie de cette même montagne libanaise (l’imprimerie de Saint-Antoine de Quzhayya, dans la vallée de Qannubin, donna le premier livre arabe imprimé au Proche-Orient. C’était le livre des Psaumes en 1610 en arabe et en syriaque selon le système karsuni. Le livre et le Liban, p.146 : les Libanais et le livre, Fouad E. Boustany qui fut à plus d’un titre le siège de la résistance culturelle arabe). L’existence de cette montagne libanaise a donc été salutaire à la langue arabe. Le Liban moderne conserve précieusement dans sa mémoire collective tant l’expérience d’ouverture méditerranéenne et universelle phénicienne que celle de la résistance culturelle arabe. Au niveau mondial, c’est bien l’invention de l’écriture qui fait passer l’humanité de la préhistoire à l’histoire (3000 av J-C) et celle de l’imprimerie du Moyen Âge à la Renaissance (1450 la Bible de Gutenberg). Le président Sleiman s’est explicitement référé à Fakhreddine le Grand (1590-1635) dans son allocution publique à Rome (L’Orient-Le Jour du 30 octobre).

Un autre lien structurel concerne le Liban et la francophonie à travers les liens culturels que le Liban a noués au départ avec la France et depuis avec le monde de la Francophonie établie aujourd’hui sur les cinq continents (55 États membres et 13 observateurs). Le président Sleiman vient de rentrer du sommet de Québec (XIIe sommet de la Francophonie). Ce lien est encore une fois un patrimoine culturel commun pour tous les Libanais, toutes communautés confondues, car il leur a permis de s’ouvrir non seulement sur l’Occident et l’Europe (qui vient du phénicien urb : là où le soleil se couche, d’où gharb qui signifie en arabe Occident), mais également sur l’universalisme des droits de l’homme et de la démocratie, expérience initiée par la Révolution française.

Le dernier trait structurant commun pour les Libanais et qui résulte en quelque sorte des quatre traits précédents (arabité linguistique, phénicité, autonomie politique et francophonie), c’est bien l’expérience du dialogue des cultures religieuses à travers laquelle l’entité libanaise trouve aujourd’hui toute sa raison d’être en tant que lieu privilégié à l’heure de la mondialisation, de rencontre entre l’Orient et l’Occident et de convivialité culturelle au sein d’une même unité entre dix-huit communautés religieuses, pour qui le pluralisme culturel dans son ensemble constitue un patrimoine commun. L’expérience libanaise part des villes phéniciennes (3000 ans av J-C) et du premier alphabet phonétique (1100 ans av J-C) et aboutit cinq mille ans après au dialogue des cultures. C’est un cheminement historique qui doit être appréhendé de manière continue dans chacune de ses étapes et dont les éléments doivent se conjuguer entre eux dans une harmonieuse complémentarité pour pouvoir assurer cette fonction double du Liban : celle d’être un espace de communication et un espace d’autonomie, d’ouverture et de résistance culturelle, de rayonnement et de solidarité.

Certes, il est parfois difficile de concilier une logique de villes côtières égrenées sur le bord de la Méditerranée et une autre de villages haut perchés sur les cimes, mais la quête de l’identité libanaise doit s’articuler sur son histoire continue, millénaire, et sa géographie atypique, et intégrer ces éléments disparates comme relevant d’un même ensemble cohérent et indissociable, d’une dynamique non point suicidaire et pathétique, mais salutaire et transcendante, qui s’intériorise à travers un livre commun d’histoire honnête et réfléchi, s’assume, se renouvelle et se choisit elle-même.
* Attaché culturel du Liban auprès de l'UNESCO à Paris

« Le Liban, illustré par ses timbres » du Dr Joseph Hatem

Beyrouth, par Edgar DAVIDIAN- Voilà un livre qui sort du rang grâce à son auteur, le Dr Joseph Hatem*, devenu philatéliste chevronné par amour pour ses petits-enfants. Les timbres, éloquents paroliers de l’histoire du Liban…
Sur les devantures des librairies, un ouvrage (excellent et utile cadeau pour les amis, les jeunes et les étrangers qui veulent découvrir le Liban) intitulé Le Liban, illustré par ses timbres du Dr Joseph Hatem (205 pages, édition Dergham).
Texte français et arabe, émaillé d’explications, agrémenté d’une sélection de poèmes (Nadia Tuéni, Chebli Mallat, Michel Chiha, Charles Corm, Hector Khlat, Chucri Ghanem, Vénus Khoury Ghata, Maarouf al-Rassafi, Béchara el-Khoury, Chloé Kattar) et enrichi de fragments de citations de Renan, Huxley, Jérôme et Jean Tharaud, Barrès et Lamartine. Un texte délicatement ciselé, alliant la précision historique et le lyrisme du monde du Parnasse pour accompagner cette série de timbres patiemment rassemblés, joliment colorés et aux images s’épanouissant comme une histoire enchanteresse malgré toutes les turbulences libanaises qui s’étalent sur plus de trois décades, bientôt…
Médecin de formation et biologiste de profession depuis plus de cinquante ans, Joseph Hatem n’en voue pas moins un vif intérêt pour les timbres. Un intérêt qui s’est accru avec les nombreuses missions à l’étranger que l’auteur effectue en sa qualité de consultant auprès de l’OMS. Après avoir perdu sa collection pendant la guerre, il a eu l’idée de constituer un album de philatélie pour chacun de ses petits-enfants (américains, français, canadiens, à qui il dédie d’ailleurs cet opus afin qu’ils n’oublient pas leurs racines libanaises) sur le thème du Liban. Quelle meilleure illustration que les timbres pour raconter un pays, un peuple, une histoire ?
À une époque où le timbre semble condamné par le courrier électronique, Joseph Hatem a décidé de dédier ce livre à tous les enfants du Liban aussi.
Pour mieux comprendre la gestation de cet ouvrage, Joseph Hatem explique : « J’ai tant aimé les timbres et j’en ai tellement perdu que la tentation était forte de les fixer enfin dans un livre. En le parcourant, on peut se rendre compte de l’importance du timbre comme témoin de chaque étape marquante de l’histoire d’un pays. Ici, le patrimoine du Liban, sa relation au monde, ses événements culturels, sociaux, politiques se racontent d’eux-mêmes grâce au petit carré gommé et dentelé de la poste. Tout n’y est pas, mais presque. Évidemment, j’ai quelques regrets. D’abord deux figures importantes, du temps du mandat français, n’ont pas eu leur représentation philatélique : les présidents Charles Debbas et Habib Bacha es-Saad. Présidents du Liban indépendant, Sleiman Frangié et Bachir Gemayel n’ont pas eu droit à un timbre, eux non plus. Cela est plus grave. Qu’on me permette aussi un commentaire. Nous glorifions le cèdre, notre emblème, certes. Mais pourquoi le mûrier et l’olivier, ces deux mamelles vitales de notre agriculture, sont-ils délaissés ? Pourquoi le chemin de fer de mon enfance, avec ses belles petites gares copiées sur le modèle français, n’a-t-il pas été célébré en effigie ? Il y aurait aussi beaucoup à dire sur l’architecture du Liban. Des beaux monuments de l’époque ottomane, il ne reste que le Grand Sérail. Le petit Sérail, place des Martyrs, a été démoli, de même que celui de Jdeideh. Il n’en reste aucune trace, même pas sous forme d’un timbre.
Aussi, que de couvents, de mosquées et d’églises auraient mérité d’être représentés, de même que ces quartiers à caractère traditionnel, dont l’appellation ne préserve pas de la destruction. Je suis sûr que chacun aura d’autres images à ajouter à cette liste orpheline. L’avenir nous dira ce que nous regretterons.
Mais le Liban, lui, est là pour toujours. »

Grande et petite histoire du timbre…
Inventé par Rowland Hill, le premier timbre-poste fut émis à Londres le 6 mai 1840. Il représentait la reine Victoria de profil, à l’âge de 20 ans. Le système s’étendra à l’ensemble du monde, progressivement : la Suisse et le Brésil l’adopteront dès 1843, et la France en 1849. À l’instar du premier timbre, ceux émis plus tard par les États représentaient des souverains, des chefs d’État, des hommes célèbres, les richesses du patrimoine, des événements politiques, économiques, sociaux, culturels et artistiques. À ce titre, le timbre devint un témoin de la vie de la nation, situant un fait, précisant une date ou la nature d’une évolution.
Le Liban, illustré par ses timbres, timbres puisés dans la collection privée du Dr Joseph Hatem, est un ouvrage qui n’a pas la prétention d’être une histoire du Liban ni un catalogue philatélique, mais l’illustration de certains faits marquants, encore que non exhaustifs, de notre vie nationale.
Les premiers timbres libanais furent dessinés et imprimés en France. À partir de 1939, ils furent imprimés à l’Imprimerie catholique de Beyrouth et dessinés par Paul Koroleff, artiste russe qui s’installa à Beyrouth en 1929 et fut engagé par le gouvernement ; il dessina aussi les pièces de monnaie, les billets de la Loterie nationale et les bons du Trésor. Par la suite, d’autres artistes furent pressentis, dont le peintre libanais Moustapha Farroukh, et aussi d’autres imprimeries libanaises.

Inauguration de l’amphithéâtre Jean Piat à Mechmech
Septembre 2008-
L’inauguration de l’amphithéâtre Jean Piat à Kfarsama-Mechmech a eu lieu en présence de nombreux invités. Un amphithéâtre, longtemps rêvé par le père Mansour Labaki, qui a été taillé dans la pierre de la localité et pouvant accueillir 3 500 personnes.
À cette occasion, plusieurs allocutions ont été prononcées avant de dévoiler le buste en marbre blanc exécuté par l’artiste française Anne Kirkpatrik.
Un jeune homme, Georges Nakhlé, a témoigné de son parcours d’orphelin en mettant l’accent sur la leçon de pardon et d’espérance apprise à l’association. Le Dr Toubia Zakhia, président de « Lo-Tedhal » (qui signifie en araméen ne crains pas), a évoqué la naissance de ce mouvement fondé en 1990 par le père Labaki. Chantal Brochu, secrétaire générale de l’association « Enfants du Liban à Paris », a pris la parole pour réaffirmer l’engagement des Français envers les Libanais. Notre consœur May Menassa a présenté Jean Piat « qui a reçu de sa fée le don de l’éternelle jeunesse », souhaitant la bienvenue à « ce sculpteur de mots, ce ciseleur d’âmes dont la voix, qui sait être à la mesure de chaque événement, étrennera ce théâtre ».
Pour conclure cette cérémonie d’hommage, la voix du comédien s’est élevée dans cet espace de liberté de Kfarsama. Et, une heure durant, l’homme de théâtre a déclamé certains extraits de ses pièces tout en émaillant ses textes d’anecdotes personnelles sur sa carrière.


Mise au point sur le "boycott du Liban" du salon du livre de Paris
du 14 au 20 Mars 2008: une absence du seul "Liban officiel".
La manière dont est relaté le boycott du Liban omet de préciser que celui-ci n'est en réalité qu'un boycott officiel ayant comme principale conséquence concrète l'absence du stand libanais animé par le ministère de la culture.
Que ce soit en France ou au Liban, à la lecture des communiqués ou dépêches officielles, on pourrait en déduire une absence totale du Liban alors que la plupart des écrivains et éditeurs libanais ont confirmé qu'ils participeraient bien aux manifestations prévues y compris les signatures.

Que les amateurs d'auteurs libanais soient donc rassurés!
Texte de la dépêche AFP du 1er Mars 2008:
La France a jugée vendredi "extrêmement regrettable" la décision du Liban de boycotter le Salon du livre de Paris en raison de la participation d’Israël comme invité d’honneur. "C’est une décision extrêmement regrettable", a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Pascale Andréani, interrogé sur la décision libanaise, en faisant valoir que "ce genre de manifestation doit être ouvert".
Le ministre libanais de la Culture Tarek Mitri a annoncé mercredi que son pays boycotterait le Salon du livre de Paris prévu du 14 au 19 mars en raison de la participation d’Israël, qui célèbre le 60ème anniversaire de sa création, comme invité d’honneur.
Les appels au boycott de ce salon se sont multipliés dans le monde arabe au cours des derniers jours, malgré les appels de Paris à préserver cette manifestation comme un espace de dialogue culturel.
L’Union des éditeurs tunisiens a également annoncé son refus de participer à cette édition du salon.


Les musées du Liban
Beyrouth
— Musée national
— Musée géologique de l’Université
américaine
— Musée Nicolas Sursock
— Musée de la préhistoire au Liban de l’Université Saint-Joseph
— Robert Mouawad Private Museum
— Planète de la découverte
— Musée maritime : Les merveilles de la mer
— Musée de la mosaïque (Audi).


Antélias
— Musée de Cilicie.

Nord
— Musée du monastère Saint-Antoine (Qozhayya)
— Musée Gibran Khalil Gibran
— Musée scientifique des oiseaux et des papillons (Qoukayat).

Chouf
— Musée du palais de Beiteddine.
Byblos
— Musée Pépé Abed
— Musée du site de Byblos
— Musée des fossiles
— Musée de la cire (Wax Museum).

Caza de Aley
— Musée de la soie (Bsous).
Békaa
— Musée de Baalbeck
— Musée de Terbol – écomusée.
En cours de création
— La crypte de la cathédrale Saint-Georges des grecs-orthodoxes
— Musée de la ville de Beyrouth
— Musée de la Fondation Debbané (Saïda).

L’Espace culturel de Beit-Méry « en ligne » avec la mairie de Paris


Fondé par Elsie Eddé, l’Espace culturel de Beit-Méry, installé dans les locaux de la paroisse Saint-Georges, n’a pas chômé depuis son inauguration en mai 2003.
Animé par des bénévoles et financé grâce aux dons privés et publics (entreprises, particuliers ainsi qu’un soutien de la municipalité), ce lieu de rencontre culturelle, ouvert à tous les habitants du village et de ses alentours, poursuit, en dépit de tous les événements, le développement de ses activités. Lesquelles, rappelons-le, visent à créer une source de divertissement et d’information pour enrichir le quotidien des petits et des grands.
Dans cet esprit, l’Espace culturel de Beit-Méry avait déjà mis sur pied des « clubs » de lecture (une belle bibliothèque trilingue), de cinéma, de scrabble (qui participe aux tournois de la Fédération libanaise de scrabble), de théâtre (qui présente d’ailleurs, les 11 et 12 janvier, sa troisième pièce Sarkhet Damir ou Le cri de la conscience, au théâtre de l’École des frères de Beit-Méry) et d’informatique (plusieurs ordinateurs offrent un accès permanent à l’Internet et des sessions de formation aux différents programmes informatiques y sont assurées périodiquement). Sans oublier les activités et événements ponctuels : cours d’anglais, conférences, spectacles de marionnettes, festivals (de la BD notamment), sorties en groupe et colonies de vacances...
Cet espace, dont le projet éducatif est d’«expérimenter la vie de groupe à travers les valeurs humaines de tolérance, de solidarité, de partage ; de développer chez les jeunes la créativité, la confiance et la responsabilité, et d’éveiller leur sens civique par une éducation à la citoyenneté », comme l’indique sa dynamique fondatrice, établit des contacts avec toutes les institutions pouvant servir ses desseins.
Ainsi, après avoir bénéficié, lors de son inauguration, de l’assistance technique du Service culturel de l’ambassade de France, c’est avec la mairie de Paris (direction des Affaires scolaires, bureau des ressources éducatives, périscolaires et humaines) qu’un tout nouveau projet partenarial est lancé, grâce à l’initiative d’Elsie Eddé.
Correspondance franco-libanaise
Il s’agit de la création d’un site de correspondance en ligne consacré aux enfants de 4 à 16 ans dans le but de mieux faire connaître la France aux enfants du Liban et de mieux faire connaître le Liban aux petits Français. « Si je dis Liban, quels mots, images, idées se dégagent chez les jeunes Parisiens ? De même en ce qui concerne les jeunes Libanais : que savons-nous de Paris, de la France ? Que croyons-nous savoir ? À partir de ces questions, on établira une correspondance entre les enfants du Liban et ceux de Paris. Un échange pour mieux appréhender l’autre au-delà des clichés et autres stéréotypes et qui sera basé sur une mobilisation des connaissances et des recherches (bases de données, ouvrages, littérature, presse, télévision, publicité, etc.) », explique Elsie Eddé. Qui lance, par ailleurs, un appel à toutes les personnes désireuses de participer à ce projet, en tant qu’animateurs bénévoles de ce site Web, actuellement en construction, et qui sera mis en activité en février 2008.
Pour toute information, appeler aux 04/871542, 04/972016, 03/964752.

La Cie Reve Général présente

"LE COLLIER D’HÉLÈNE" : REGARD OCCIDENTAL SUR LE SUD
à partir du 21 Novembre 2007

« Le collier d’Hélène » a été écrit par Carole Fréchette
à l’occasion d’une résidence d’un mois au Liban au printemps 2000


En novembre, dans le cadre du festival de troupes théâtrales Premier Pas au Théâtre du Soleil, la toute jeune compagnie Rêve général ! présente « Le collier d’Hélène », une pièce écrite par Carole Fréchette, auteur québécoise, à l’occasion d’une résidence d’un mois au Liban au printemps 2000. L’action se déroule dans une ville du Sud, dans un pays qui pourrait être le Liban même si la pièce ne parle pas du Liban dans son histoire particulière : l’action pourrait se dérouler en fait dans n’importe quelle ville d’un « Sud » qui n’est pas géographique, mais qui signifie le « lointain », le « différent » ; une ville étrangère et détruite.
« Le collier d’Hélène » évoque le regard gêné d’un occidental plutôt aisé sur les malheurs d’un cousin lointain et encombrant.
Dans cette pièce, le personnage d’Hélène part à la recherche d’un petit collier banal et sans valeur dans une ville inconnue. Elle se rend compte, au contact de figures étrangères et déchirées, que l’essentiel est ailleurs. Cette recherche futile – quel luxe de rester dans un pays étranger uniquement pour chercher un collier en plastique !-
se transforme alors en quête initiatique qui va amener Hélène à s’ouvrir aux autres et à devenir actrice de sa propre vie.
S’ouvrir aux autres, c’est une démarche qui touche particulièrement les artistes de Rêve général !, qui expliquent avoir créé leur compagnie pour répondre au besoin de se « rassembler, de travailler ensemble sur ce texte de Carole Fréchette », qui les « touche car le questionnement d’Hélène sur l’ouverture aux autres, sur ce qui est nécessaire pour vivre, est sans doute d’autant plus intense et essentiel à 20 ans ». Cette troupe de quatre comédiens et d’une metteur en scène explique être motivée « par l’envie commune d’amener à un public le plus large possible la parole pertinente d’auteurs contemporains, et par la conviction profonde que ce théâtre-là, celui qui se fait avec conviction, pour tous, animé par des valeurs de tolérance, de partage, de curiosité, et défendu par un groupe, loin des stratégies violentes et individualistes, a une place nécessaire dans la société d’aujourd’hui ».

A voir à la Cartoucherie de Vincennes, Théâtre du Soleil
Renseignements et réservations : 01 43 74 24 08
(du mercredi au samedi de 12h à 19h)
Dates des représentations :
mercredi 21 novembre 2007 à 21h
jeudi 22 novembre 2007 à 21h
vendredi 23 novembre 2007 à 19h
samedi 24 novembre 2007 à 20h
mercredi 28 novembre 2007 à 21h
Pour en savoir plus sur la compagnie Rêve général ! www.revegeneral.com


Regards sur Lamia Safieddine et son "Escale au Liban, rêve de danse"
chorégraphe de talent

LAMIA SAFIEDDINE-DELAPIERRE : « DANSER, C’EST VIVRE »
La danse de l’interculturalité. Lamia safieddine-Delapierre, chorégraphe et danseuse d’origine libanaise et marocaine d’adoption, fait partie des premiers artistes à moderniser la danse dans le monde arabe, puisant dans la tradition maghrebine. L’élégance des mouvements font de son spectacle un véritable et juste voyage de la poésie du corps à travers la diversité culturelle, où la danse devient une expression du croisement et de l’échange constructif.
>> Lire la suite...

Lamia Safieddine a été bercée depuis son enfance par les rythmes orientaux et la danse. Progressivement cette passion a pris une place prépondérante dans sa vie. Ses chorégraphies, mélange dOrient et d’Occident, alliant la pure tradition et un mélange d'influences variées puisées au gré de ses séjours à l'étranger, ont fait d'elle une artiste à part, créative et originale qui a su développer et faire évoluer la danse orientale. D'origine libanaise, elle a été élevée au Maroc, au Liban, en Côte d'Ivoire, et s'est fixée un temps au Brésil avant de s'établir à Paris. Elle fonde l'Association Inter-Culturelle Orient-Occident (AICOO) qui s'est donné pour but de faire connaître les danses et les musiques du monde. Pour autant, Lamia Safieddine n'a pas renoncé à son métier initial de formatrice et de pédagogue : parallèlement aux spectacles qu'elle donne un peu partout dans le monde, elle dirige une compagnie de danse du monde où elle forme professeurs et danseurs.
Elle donne également des cours de danse orientale à Paris et à Marly-le-Roi, et enseigne l'arabe pour favoriser le bilinguisme et l'interculturalité.
"Avec Lamia Safieddine et sa Cie, on peut parler de danse arabe contemporaine."

> Contact Presse


Vue par Mr Abdallah Naaman - Ecrivain, attaché culturel de l’ambassade du Liban à Paris

« Accompagnée par les musiciens de l’Ensemble ASSIL, qui signifie « authentique » en arabe, Lamia Safieddine propose au public une escale libanaise déconcertante. Ambassadrice de la culture de son peuple, elle propose des chorégraphies où authenticité et danse contemporaine se mêlent. Elle a su développer un style de danse qui lui est propre… Son cheminement artistique est éclectique et exigeant. Elle se propose d’établir des passerelles entre chorégraphies orientales et occidentales, mêlant les deux techniques dans des mouvements légers et joyeux, revendiquant surtout des inspirations polyvalentes assimilées aux quatre coins du monde au hasard de sa naissance et des péripéties de sa vie. Aussi offre-t-elle un festival cosmopolite et largement imprégné d’un Levant spirituel d’où tout procède et vers lequel tout converge. »



« Littératures francophones du Moyen-Orient » de Zahida Darwiche Jabbour
État des lieux pour un panorama critique

De l’Égypte à la Syrie, en passant par le Liban, la plume de Zahida Darwiche Jabbour ausculte et scanne l’état de la littérature au Moyen-Orient. Témoignage, état des lieux et investigations littéraires où poésie, roman et théâtre francophones sont répertoriés et passés au crible de l’analyse.
Littératures francophones du Moyen-Orient de Zahida Darwiche Jabbour (éditions Les écritures du Sud, 206 pages, collection dirigée par J.-E. Durand et Th. Galibert) est un ouvrage critique qui se présente telle une visite guidée au monde des lettres arabes francophones. Un monde complexe, grouillant de mille images, de mille parfums, de mille saveurs où le Proche-Orient revit dans ses particularités, ses fastes, ses misères, ses doléances, ses griefs, ses aspirations, ses rêves, sa lumière, son identité à travers une expression, certes riche, mais non dénuée aussi parfois de certaines faiblesses dans sa singularité même. En empruntant, en toute subtilité et toute fierté, une autre langue que la sienne, mais véhiculant quand même l’esprit et l’âme du pays du Cèdre, de la terre des pharaons et des rives du Barada…
Panorama critique qui, sans être exhaustif, jette une lumière bien éclairante sur des œuvres et une écriture, comme le souligne l’auteur, reléguées à une place marginale, aussi bien dans les pays d’origine qu’en France, où elles sont souvent méconnues tant des lecteurs que de la critique et du public universitaire.
Ce livre prétend apporter une contribution modeste à présenter cette littérature. Mais le terme « modeste » reste quand même ici bien réducteur, car il est bien difficile de faire le tri et la part d’équité dans un foisonnement de productions touffues et diversifiées jetant de multiples embranchements.

Les auteurs du bord du Nil
Voyage tout d’abord sur les rives du Nil où, d’Alexandrie au Caire, la littérature égyptienne d’expression française fleurit avec des sensibilités, un imaginaire et un mode d’être au monde uniques.
Des premières œuvres sous influences romantiques et parnassiennes en 1928, en passant par l’avant-garde surréaliste de 1949 aux voix des femmes qui s’affirment de plus en plus, la poésie a le vent en poupe. On pense surtout au verbe sensuel et innovateur de Joyce Mansour et aux préoccupations de fraternité humaine d’André Chédid, œuvres dont les échos ont quand même dépassé l’étroit cercle fermé des fervents amis de la poésie…
Entre-temps, le roman prend aussi son essor entre apologie et critique sociale avec Out el-Kouloub et s’engouffre dans les chemins de la création romanesque moderne. Entre quête de l’identité, résurrection du passé et interrogation du futur, les noms d’Albert Cossery, André Chedid, Robert Solé et Gilbert Sinoué s’imposent sur le marché des livres. Pour ne citer que les plus connus du public.

Foisonnement au pays du Cèdre
De la vallée du Nil aux rives phéniciennes, le monde du Parnasse et des lettres d’expression française change certes de couleurs et d’inspiration, mais la vitalité et l’énergie sont tout autant remarquables, si ce n’est davantage. Car en terre d’Adonis, la poésie est presque atteinte de frénésie créative, surtout du côté de la gent féminine qui s’active laborieusement à la rime comme d’infatigables brodeuses… Beaucoup d’anthologies, d’études et de panorama ont tenté de cerner cette littérature souvent abondamment fleurie.
Des premiers poèmes de Chekri Ghanem en 1890 aux mots tressés comme mailles d’acier de Salah Stétié, la poésie, miroir et boule de cristal du monde, a connu bien de transformations en emboîtant le pas aux courants des époques. Difficile de décanter cette production broussailleuse (débordante aux alentours des années 70) où facilement l’ivraie et le froment voisinent… Mais, avec le temps, des noms ont émergé du peloton : Schéhadé, Tuéni, Stétié. Talonnée par le roman, la poésie perd un peu de son éclat d’étoile. Si Farjallah Haïk, dans les années quarante, avait l’exclusivité du roman libanais d’expression française, aujourd’hui les écrivains sont légion. Avec une écriture originale et inventive. En accédant à la notoriété internationale. En tête de liste, Amin Maalouf, Vénus Khoury-Ghata, Dominique Eddé, Alexandre Najjar, Chérif Majdalani…
Le théâtre d’auteur (déjà maigre en langue arabe), depuis Chekri Ghanem en 1904, a peu de présence malgré les opus de Georges Schéhadé. Gabriel Boustani a certes donné une suite à cette veine d’inspiration dramaturgique, mais les vrais espoirs aujourd’hui sont deux Canadiens d’origine libanaise, Wajdi Mouawad et Abla Farhoud, dont on verra, incessamment, en cette fin novembre, à Beyrouth, la dernière œuvre, Le fou d’Omar.

Les rives du Barada avec Myriam Antaki
Une littérature francophone en Syrie ? Oui, pourquoi pas, même si elle ne brille pas par le grand nombre de ses auteurs francophones. La poésie d’abord avec quelques pudiques « confidences », en 1914, de Zoe Homsi Ghadbane et les vers de Salma Haffar Kouzbari et Nadia Moussali Abdel Nour. Plus proches de nous, avec une écriture s’octroyant de grands pans de libertés linguistiques, sont les œuvres de Azmi Moraly et Kamal Ibrahim.
Plus direct, plus ample, plus franc, le roman est déjà à la mode. Avec Marie Seurat, tristement jetée sous les feux de l’actualité à cause du sociologue Michel Seurat, enlevé à Beyrouth et assassiné par des fondamentalistes musulmans, l’écriture devient témoignage et regard lucide sur les événements, les choses et les êtres. Fouillant le passé le plus reculé, Myriam Antaki, résidant toujours à Alep, sert la littérature arabe d’expression française avec un talent vif. Ses romans sont de vibrants témoignages sur une civilisation millénaire. Déjà en librairie, son denier roman, L’Euphrate (aux éditions Geuthner), une superbe évocation d’un fleuve mythique. Entre métaphores, allégories et symbolisme, se reflètent, dans les mots, les eaux d’un fleuve à la fois miroir et voyance…
Un livre documenté, respectueux de toute approche d’écriture et d’inspiration, écrit en toute simplicité et sobriété, que celui de Zahida Darwiche Jabbour. Et guère réservé aux seuls initiés des littératures des belles lettres étrangères…
Un livre témoignant de la richesse littéraire créative au Proche-Orient, de sa force et vitalité culturelles et de son (multi) bilinguisme.

Littératures francophones du Moyen-Orient de Zahida Darwiche Jabbour est à garder sur les rayons d’une bibliothèque, non seulement pour son regard critique, son aperçu historique, sa médiation entre Orient et Occident, mais aussi et surtout en tant que précieux guide personnel pour mieux découvrir des œuvres ignorées, oubliées ou méconnues.

Edgard Davidian


Beyrouth capitale mondiale du livre pour l’an 2009
Sous l’égide de l’Unesco, un comité de sélection réunissant des représentants d’associations et de fédérations internationales d’éditeurs, de libraires et de bibliothécaires vient de choisir Beyrouth comme « capitale mondiale du livre pour 2009 ».
Le dossier de candidature, présenté à l’initiative du ministre de la Culture Tarek Mitri et préparé par Alexandre Najjar en partenariat avec la municipalité de Beyrouth, a séduit le jury qui a tenu à souligner l’importance de la diversité culturelle au Liban.
Ce titre permettra la tenue à Beyrouth, en 2009, d’un grand nombre d’événements locaux, régionaux et internationaux relatifs au livre et à la lecture, de concert avec un grand nombre d’organismes publics et privés.


Un projet de Beirut DC, financé par l’Union européenne
Medscreen : soutenir, promouvoir et répertorier le cinéma arabe
C’est aux adresses suivantes www.acdir.net ou www.arabcinemadirectory.com
dont on regrettera l'absence (pour l'instant?), de version francophone,
que l’on peut désormais consulter une base de donnée sur le cinéma des 8 pays arabes de la région MEDA (Algérie, Égypte, Jordanie, Liban, Maroc, Syrie, territoires palestiniens et Tunisie). « Ce site compréhensif, qui compte à ce jour 500 films, sera un véritable outil de recherche sur le cinéma arabe des années 30 et jusqu’à aujourd’hui, destiné aussi bien aux professionnels du domaine qu’aux amateurs de cinéma », a annoncé, Cynthia Choucair, présidente du conseil d’administration de Beirut DC et responsable du site Arab Cinema Directory lors d’une conférence de presse au cinéma Metropolis du Théâtre al-Madina, Hamra. Zeina Zahreddine (directrice exécutive de Beirut DC, organisatrice de la section Liban de « Produire au sud ») et Hania Mroué, chef de projet de Med-Screen ont également présenté chacune les projets qu’elles dirigent, notamment dans le cadre de Med-Screen, un projet de Beirut DC, financé par l’Union Européenne dans le cadre du programme Euromed Audiovisuel II. Il vise notamment à promouvoir les cinématographies de l’Algérie, l’Égypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Syrie, les territoires palestiniens et la Tunisie. Med-Screen est mis en œuvre par un consortium composé de quatre partenaires (Beirut D.C. - Liban, Europa Cinémas-France, Ankara Cinema Association-Turquie et Europanet by A.I.A.C.E.- Italie).
« Les activités de Med-Screen se répartissent sur 5 volets d’action », a rappelé Hania Mroué. Et qui sont l’organisation de semaines de films arabes ; le soutien à la participation des films aux marches de Cannes et Berlin ; le soutien à la promotion des sorties DVD des films arabes ; le tournage de “making of” et la création d’un site Internet sur les cinématographies des pays arabes. »
« Depuis son démarrage en février 2006 Medscreen a achevé un grand nombre d’activités et soutenu 80 films des pays arabes de la région MEDA, a précisé le chef du projet. Nous avons atteint à travers nos semaines un public de 20 000 spectateurs à peu près. »
Med-Screen a ainsi soutenu la création de sections parallèles de films arabes en partenariat avec plusieurs festivals européens de renommée internationale (le Festival international du film d’Eursie d’Antalya, le Festival du film européen de Séville et le Stockholm International Film Festival) et a organisé des semaines de films arabes dans les pays ou les régions où le film arabe a des difficultés à s’introduire commercialement (au « Cinéma africain, d’Asie et d’Amérique latine » de Milan, au Festival du film d’Augsburg, au Zenith de Londres, à Édimbourgh, à Manchester, à Hamburg, au Film indépendant de Lille Film de Paris Cinéma).
« Des semaines de films arabes sont en cours de préparation à Barcelone, Fameck et Ramallah », a également indiqué Hania Mroué.

Beyrouth Septembre 2007

Avril 2007
"IRTIJAL 07": Les musiques expérimentales du monde s'installent
à Beyrouth du 3 au 6 Avril 2007
>> Lire...


« Journée professionnelle franco-libanaise sur le livre et l’édition »
Le lecteur, seul véritable promoteur du livre en crise ?



Denis Gaillard, conseiller de coopération et d’action culturelle et
directeur de la Mission culturelle de l’ambassade de France

Février 2007-
Dans le but de développer les relations franco-libanaises dans le secteur de l’édition, la Mission culturelle de l’ambassade de France au Liban et le Bureau international de l’édition française (BIEF) ont organisé une « Journée professionnelle franco-libanaise sur le livre et l’édition » qui s’est tenue à l’École supérieure des affaires, Clemenceau. Le colloque a réuni plus d’une quarantaine de professionnels, un chiffre qui témoigne de l’intérêt suscité, si l’on songe que la plupart des structures représentées, librairies, distributeurs, comme éditeurs travaillent avec peu d’effectif. C’est pour répondre à cet objectif que trois thèmes, autour desquelles s’est articulée cette première édition, ont été choisis : le droit d’auteur ; les partenariats éditoriaux et les coéditions ; l’organisation de la chaîne du livre. « Ces trois volets sont les rouages de tout échange éditorial, a estimé Denis Gaillard, conseiller de coopération et d’action culturelle et directeur de la Mission culturelle de l’ambassade de France. Sans harmonisation du droit d’auteur, les éditeurs hésitent à se lancer dans des cessions de droit, sans coéditions et partenariats, les maisons d’édition, isolées dans un marché difficile, sont fragilisées ; sans connaissance de la chaîne du livre des autres pays, les relations sont moins spontanées et plus frileuses. »
Gaillard a enchaîné en annonçant la création du programme Georges Schéhadé pour l’édition, ainsi que la création d’un site Internet proposant des informations sur les livres traduits du français vers l’arabe. Il a rappelé également les efforts déployés par le ministère de la Culture pour encourager le lecteur, dont l’allocation d’un budget d’un million et demi d’euros pour l’approvisionnement des bibliothèques publiques en livres. Gaillard a également noté que le festival « Les belles étrangères » consacre son édition 2007 au Liban. Une douzaine d’écrivains libanais sont ainsi invités à une série de rencontres dans toute la France, dans des librairies, des bibliothèques, des universités et des associations culturelles. Un livre et un film accompagnent l’événement.
Les points positifs existent certes mais, et il ne s’agit d’un secret pour personne, le secteur du livre au Liban et notamment celui de l’édition passe par une crise aiguë. Pour Sélim Nasr, conseiller principal au PNUD, la situation n’est pas insurmontable si une collaboration étroite est établie entre les éditeurs libanais et les institutions privées et publiques.
Il a ensuite rappelé le rôle primordial qu’a joué le livre dans le façonnement de l’identité culturelle du Liban, rappelant que le secteur de l’édition au Liban alimente 50 % du marché arabe. D’où l’importance de profiter de l’expérience accumulée dans ce domaine et de développer ce secteur dans ses aspects technologique et juridique.

La loi du plus faible
L’aspect juridique de l’édition, justement, a été abordé lors de la première séance du colloque dont les trois volets étaient animés par Jean-Guy Boin, économiste, sociologue et directeur du Bureau international de l’édition française (BIEF).
Premier à prendre la parole, Paul Otchakovsky-Laurens, directeur des éditions POL, a alerté l’assistance sur les dangers qui menacent le secteur de l’édition et notamment la violation des droits d’auteur sur Internet. L’édition papier reste, pour lui, le meilleur vecteur de transmission de la culture, de la connaissance et de la pensée.
Rouhi Baalbacki, directeur général des éditions Dar el-Ilm Lilmalayin, a disséqué les droits de l’éditeur au Liban en signalant les conventions ratifiées par le Liban. « Plus un livre est vendu, plus l’auteur et l’éditeur libanais deviennent stressés. Car le succès d’une œuvre allèche les pirates et freine ainsi les éditions successives. »
Rany Joseph Sader, président du Centre de recherches juridiques Sader éditeurs, a axé son intervention sur les droits du livre et de l’édition au Liban, et notamment l’atteinte aux droits d’auteur et les problèmes de photocopie. Selon lui, 40 % des livres au Liban seraient piratés et les tribunaux spécialisés sont dans l’incapacité de prouver la culpabilité des pirates.
Après avoir établi un parallèle entre l’édition traditionnelle (sur papier) et l’édition électronique (notamment sur Internet), il a souligné que le Contrat d’édition était insuffisamment réglementé au Liban, contrairement à ce qui se fait en France.
Au cours du deuxième volet du colloque, portant le thème des « Partenariats éditoriaux et les coéditions en France et au Liban », Pierre Vallaud, éditions de la Réunion des musées nationaux (RMN), a souligné l’importance des coéditions entre deux pays, surtout lorsque cela implique la traduction de l’œuvre. Cela permet une réduction du coût du livre ainsi qu’une meilleure pénétration du marché.
Rana Idriss a voulu, pour sa part, faire profiter l’audience de son expérience en tant que directrice de Dar el-Adab, une maison d’édition spécialisée dans la publication du roman écrit et traduit en arabe. « Il est évident que le nombre de lecteurs arabes est en déclin aujourd’hui et ils sont de moins en moins intéressés par la pensée française. » Elle a ensuite cité plusieurs facteurs qui ne sont pas intrinsèques à la position des intellectuels français dont le déclin général de la lecture en langue arabe, surtout concernant les œuvres de valeur littéraire et critique de la pensée politique. La censure, la langue anglaise qui ne cesse de prendre de l’ampleur, la domination de l’information américaine et l’intérêt non négligeable pour les auteurs d’Amérique latine et de l’Europe de l’Est. « Nous croyons que la traduction du français à l’arabe reprendra son essor avec l’amélioration du marché arabe du livre. Pour cela, les subventions et les programmes d’aide à la traduction des institutions françaises et arabes sont requis ».
Sami Naufal, directeur du groupe Librairie Antoine et coéditeur Hachette/Edicef, a pour sa part donné un bref aperçu des conditions qui ont amené la Librairie Antoine et Hachette Edicef vers une édition scolaire très réussie. Mais auparavant, il a posé la question suivante : Quand y aura-t-il une coédition ?
Par opposition par exemple à un simple achat des droits de traduction, d’adaptation, voire même de simple licence d’impression localement ? Et de répondre : « Une telle possibilité existe lorsque le marché est propice ; le projet nécessite un besoin de financement important, d’où l’utilité de se mettre à deux et il y a une possibilité évidente de synergie : compétences distinctes de chacune des parties. »

Une chaîne et des liens
Dans le cadre du troisième volet intitulé « L’organisation de la chaîne du livre en France et au Liban », Alain Gründ, président du BIEF, a donné une analyse détaillée du marché du livre en France, un marché où l’on estime à un total PVP d’environ 6 milliards d’euros. « Le livre représente 50 % des achats de produits culturels qui représentaient, en 2005, 8,5 milliards d’euros au total pour 685 millions d’unités vendues. » Pour simplifier les choses, disons qu’un Français sur deux achète au moins un livre par an. Pour ce marché plutôt stagnant, quelles stratégies adopter, indépendamment des efforts de création ? M. Gründ a proposé trois solutions pour les éditeurs, les libraires et les acteurs de la chaîne. Pour les éditeurs, il s’agirait de cibler les opérations de promotion, notamment la mise en avant dans les librairies, de développer un partenariat avec les revendeurs et notamment aider les petits libraires à surmonter leurs difficultés et à optimiser l’emploi des outils collectifs générateurs de gains de productivité.
Pour les libraires, il leur faudrait aller à la rencontre des clients (faire une belle librairie ne suffit pas) ; penser à tous les usages du livre, celui qu’on achète pour soi et celui qu’on offre, et jouer localement un rôle d’animation culturelle. Le président du BIEF conseille finalement à tous les acteurs de la chaîne de valoriser le produit, de mettre en avant les qualités du livre en étant un outil bon marché de formation et de culture, facile à utiliser et sa diversité qui correspond aux besoins de chacun.
La chaîne du livre, justement, était l’objet d’une intervention détaillée de Georges Tabet, directeur des Messageries du Moyen-Orient.
De l’auteur au lecteur, la chaîne du livre comprend 4 grandes étapes : la création (ou l’auteur et ses droits) ; l’édition ; la diffusion et la distribution. Elle suppose la solidarité entre les différents acteurs.
La création d’un ouvrage et les différentes manières d’assurer et de préserver les droits d’auteur de même que les partenariats éditoriaux ayant été traités par ses prédécesseurs, Tabet s’est intéressé essentiellement à la diffusion et la distribution d’ouvrages locaux ou français au Liban et libanais à l’export.
« Les métiers d’éditeur, de diffuseur et de distributeur sont en fait identiques dans tous les pays, a-t-il indiqué. Leur enchaînement peut prendre des formes différentes dans un pays donné et surtout à l’export. Il y a plus de 300 maisons d’édition au Liban en langue arabe, mais aussi en langue étrangère. Un grand nombre a été créé au service des marchés arabes. Le marché libanais n’est hélas pas aussi structuré qu’en France. Dépendant de sa dimension, l’éditeur libanais cumule souvent les rôles de diffuseur et de distributeur. »
Tabet a également noté qu’il n’y a pas à sa connaissance de diffuseurs au Liban,
mais quelques grossistes.
Concernant la distribution, Georges Tabet a précisé qu’il existe deux catégories d’ouvrages arabes : les livres religieux et les autres (romans, références…). Les nouveautés ne sont pas aussi nombreuses dans la deuxième catégorie. « Il est donc naturel que, contrairement à ce que nous avons vu tout à l’heure, les échanges commerciaux dans le sens Liban-France ne soient ni organisés ni subventionnés. Il y a cependant une édition libanaise en français ou bilingue qui mériterait d’être mieux diffusée », a-t-il noté avant de conclure par des souhaits. Ainsi, à l’importateur libanais, il propose de meilleures remises (à l’instar de l’édition anglo-saxonne) et surtout « une facturation HT (hors taxes) généralisée, un accès moins cher à l’information professionnelle, un accès aux petits éditeurs dans de meilleures conditions à travers le CELF (Centre d’exportation du livre français) ».
Pour l’exportateur libanais, il souhaite l’existence d’un ou de plusieurs diffuseurs spécialisés pour le livre étranger. Ainsi que, d’une manière plus généralisée, l’adoption du code-barres ; la création dans un premier temps d’un site où seraient répertoriés tous les éditeurs libanais et le type d’ouvrages qu’ils éditent ; la création d’une société groupant plusieurs éditeurs qui se chargerait de l’export vers un pays déterminé (type CELF) et
le patronage et l’aide du ministère de la Culture pour une meilleure présence dans les Salons internationaux.

Le marché arabe
Pour Maroun Nehmé, directeur des éditions Dar el-Majani et de la Librairie Orientale, « le marché français est d’une complexité assez particulière pour les éditeurs libanais d’ouvrages arabes, francophones et bilingues, étant donné la structure de ce marché et “la destructuration “ du marché du livre arabe en France ». Parmi les problèmes du secteur, M. Nehmé cite les frais d’approche exorbitants en France. « S’il est disponible dans les librairies moyennes et dans les grandes surfaces, le même ouvrage est vendu à des prix très différents, selon le taux multiplicateur de chaque point de vente. »
En ce qui concerne les pays arabes, plusieurs moyens de distribution sont possibles, selon M. Nehmé : auprès des ministères de la Culture et de l’Éducation, via les foires et expositions, dans les librairies grandes surfaces, à travers les distributeurs traditionnels, les librairies moyennes et le e-commerce. Mais le développement de ce dernier est freiné par deux éléments : la censure dans les pays arabes et les frais de transport exorbitants pour les commandes individuelles entre le Liban et les pays arabes.
« Dans un marché arabe très disparate, “l’avantage comparatif” de l’édition libanaise n’est plus reconnu comme tel, a ajouté le libraire. L’offre abondante de produits presque identiques, l’inexistence de véritables promotions, le nombre limité des lieux d’expositions (types grandes surfaces, librairies moyennes) ne permettent pas une pénétration durable du marché. Le client, lecteur final, est le seul et vrai promoteur du livre. C’est lui qui envoie des messages forts à l’éditeur et non l’inverse. »
« Dans la chaîne du livre, il arrive souvent que le Liban ne joue plus que le rôle d’imprimeur, les éditeurs arabes préférant imprimer au Liban et réexporter les tirages vers leurs pays respectifs. D’un point de vue stratégique, nous nous réinstallons au début de la chaîne du livre et ne contrôlons plus le bout. »
Comme solutions internes et externes à ces problèmes, M. Nehmé propose des partenariats (la langue étant la même à quelques nuances près) en remplacement du simple rôle d’exportateur.
Il invite les professionnels du livre à miser sur les avantages comparatifs du Liban en matière de « Knowhow », particulièrement dans les domaines du scolaire et du parascolaire. Il prône la création d’une chaîne de librairies (Brandname) pour soutenir le partenariat éditorial et publier des auteurs locaux. Ainsi que la création d’une plate-forme de distribution, regroupant un grand nombre d’éditeurs libanais importants, qui deviendrait incontournable pour les importateurs arabes.


Arab-Art.org , la vitrine de l'Art Arabe
Un excellent répertoire d'artistes et d'oeuvres ou le Liban est très présent
On y trouve aussi le programme des principales manifestations culturelles arabes, en France et à l'étranger.
Ce site a été méticuleusement préparé par l'Association pour la Reconnaissance des Artistes arabes et de leur ART (Arab-Art.).
C'est association d'artistes bénévoles qui croient au travail associatif comme milieu naturel d'échanges artistiques.
Notre dossier-regard sur l'école de musique Ghassan Yammine


du 1er au 3 Décembre 2006

Le Liban à l'honneur lors des 6èmes rencontres des
écritures de l'exil au Centre Georges Pompidou à Paris



Hiba Kawas chante avec Carreras à Dubaï


C’est le 30 novembre 2006, à Dubaï, que Hiba Kawas, la cantatrice et compositrice libanaise, se produira avec le ténor espagnol José Carreras accompagnés par l’Orchestre symphonique de Londres. Cette première, où se croisent à la fois les deux opéras international et arabe, se déroule dans le cadre d’une grande soirée organisée pour fêter le premier anniversaire de la création du Centre international des finances de cet émirat. Ainsi, Kawas concrétise un long travail entamé dans les années 90 sur l’opéra traditionnel arabe, dans sa volonté de faire fusionner l’Orient et l’Occident en mettant surtout l’accent sur la culture vocale arabe.
À noter à cette occasion, la présentation par Carreras et Kawas d’extraits du Fantôme de l’opéra du compositeur britannique contemporain Andrew Lloyd Weber, et cela dans une double version arabe et anglaise.
Au programme aussi, des œuvres de la composition de Kawas réservées aux poètes al-Hallaj, Ounsi el-Hajj, Houda Naamari, Nada el-Hajj, Raghida Mahfouz et cheikh Mohammad ben Rached al-Maktoum, gouverneur de Dubaï.
De son côté, l’Orchestre symphonique de Londres interprétera deux œuvres orchestrales signées également Hiba Kawas.




Le Site officiel de l'Actualité Culturelle
par le Ministère libanais de la Culture
trilingue et dans sa version semblet-il définitive

L'Actualité Culturelle en France vous intéresse?



Nouveau portail du Ministère Français de la Culture

Le meilleur de la culture française en ligne!


Présence du Liban au XIème Sommet de la Francophonie
Littérature, cinéma, philatélie…
Absent politiquement, le Liban est présent culturellement sur plusieurs fronts au sommet de Bucarest

Plusieurs événements littéraires et cinématographiques sont organisés actuellement dans la capitale roumaine sous le thème « Bucarest francophone », parallèlement aux réunions politiques et diplomatiques qui ont lieu dans l’impressionnant bâtiment du Parlement. Le Liban participe activement à plusieurs de ces manifestations culturelles, grâce aux efforts du ministère de la Culture, d’une part, et aux talents des Libanais, d’autre part.
Au centre de Bucarest, la salle « Dalles » s’est transformée, l’espace d’une semaine, en un véritable carrefour international où se rencontrent les amoureux de la langue française, à travers des expositions de livres, des animations et des débats, invitant le visiteur à découvrir la diversité de la création littéraire francophone.
Le Liban qui participe à cette exposition a pratiquement l’un des plus grands stands. En effet, le ministère de la Culture a envoyé pour l’occasion un grand nombre de livres et de brochures afin d’y être exposés. L’effort personnel de certains diplomates libanais à Bucarest a également contribué au succès de ce stand. Ainsi, l’ambassade s’est mobilisée corps et âme, malgré des moyens dérisoires, pour présenter le Liban à tous les visiteurs.
Le stand libanais se divise en plusieurs ailes. L’une d’elles est consacrée au penseur Gibran Khalil Gibran. On y trouve même des traductions en roumain de certains de ses ouvrages. Une partie est consacrée à l’histoire ancienne du pays du Cèdre, alors qu’une autre partie met en évidence l’histoire contemporaine du Liban, surtout sa relation avec la France, avec une mise en relief de la francophonie libanaise. Par ailleurs, une aile du stand expose les ouvrages d’écrivains libanais d’expression française. On trouve ainsi des auteurs comme Charles Corm, Chucri Ghanem, Amin Maalouf, Alexandre Najjar et bien d’autres. Un espace spécial a en outre été aménagé pour la poète Nadia Tuéni. Enfin, une riche littérature jeunesse y est présentée, ainsi qu’une vaste collection de brochures touristiques.
D’autre part, les organisateurs du stand présentent une projection d’images du pays du Cèdre, intitulée Le Liban s’invite en Roumanie.
Toujours sur le plan littéraire, bien qu’aucun ouvrage libanais n’ait été sélectionné pour l’édition 2006 du prix des Cinq continents, on note la remarquable présence de Vénus Khoury-Ghata parmi les membres du jury cette année.
Sur le plan cinématographique, le talent libanais a été mis en exergue avec la présentation du dernier film de Philippe Aractingi, Bosta, qui fut visionné à l’ouverture du Festival du film francophone à Bucarest.
Enfin, le Liban est même présent à l’exposition philatélique qui a lieu au musée Sutu intitulée « La francophonie par ses timbres ».
Une collection de timbres anciens et nouveaux y est exhibée, représentant les symboles du Liban, à savoir son cèdre et ses montagnes enneigées.

Antoine AJOURY pour L'orient Le Jour




"Je S'appelle YASS et je viens de loin"

à partir du 20 Septembre
Yasser Hachem comique d'origine libanaise se produit actuellement sur la scène du Point Virgule.
Yass est né au sénégal et a vécu à Paris et en Côte d'Ivoire.
Son spectacle raconte son enfance africaine, parle de ses origines libanaises et de beaucoup d'autres choses. C'est un spectacle à la fois drôle et émouvant.
Il sera de retour au Point Virgule ( Paris 4ème) du mercredi au samedi à 22h30 à compter du 20 Septembre; il a également été sélectionné pour participer
au festival du rire de Porto-Vecchio, en Corse, du 13 au 16 septembre).
Cliquez sur l'affiche pour + de détails, extraits et critiques

AUTRES CRITIQUES OU RESERVATIONS

Le Point Virgule
( Théâtre privé ~ 130 places )
7 Rue Sainte Croix de la Bretonnerie,
75004 Paris


5 Septembre 2006


Liban Jazz, le Festival de Jazz du Liban créé en 2004 est en exil à Paris.
Compte tenu des circonstances, l'édition 2006, prévue au mois de septembre
prochain a bien lieu, mais à Paris et prend la forme d'un concert de
solidarité pour le Liban.
Les artistes les plus en vue et les plus créatifs de la scène Jazz
contemporaine sont réunis par Liban Jazz sur la scène du Théâtre du Rond
Point, mardi 5 septembre 2006.
Parmi eux, Anouar Brahem, Archie Shepp, Romano Sclavis Texier ou encore
Camille dans une formation « blues » inédite.
Tous les bénéfices du concert seront reversés à la Croix Rouge Libanaise.
Pour plus d'informations sur l'évènement CONCERT EN BLANC, cliquez vite vers le site internet du spectacle
:
www.concertenblanc.com


Relance timide mais ferme pour les galeries d’art
Par Colette KHALAF
Beyrouth, 29 Août 2006- C’est une éclipse qui a enveloppé la vie culturelle au Liban durant plus de trente jours. Malgré les différentes épreuves qu’a traversées le pays tout au long de l’année 2005, toutes ces activités qui foisonnaient, créant un véritable bouillon... de culture, se sont éteintes en un seul jour.
Un autre langage a pris le dessus.
Maintenant que le bruit des bottes s’estompe, laissant pourtant un goût amer et un vague à l’âme, l’esprit combatif (un combat d’un autre ordre, cette fois) refait surface. Quid des galeries d’art ? Comment ont-elles affronté cette épreuve ? Ont-elles de nouvelles perspectives ou des projets qui se profilent à l’horizon?
«Un pays de turbulences auxquelles il faut s’habituer », commente Aïda Cherfan, dont la galerie, installée il y a quelques années au centre-ville, a dû fermer ses portes pendant un mois. « Mais ce n’est pas nouveau, poursuit-elle, nous sommes devenus aguerris. Depuis plus d’un an, le pays assiste à une série d’événements qui le secouent. D’abord, des attentats puis récemment un état de guerre, mais également, et ne l’oublions pas, des réunions pour un dialogue national qui ont quand même contribué à paralyser le centre-ville durant quelques mois. C’est dire combien la vie culturelle au Liban est précaire et incertaine. »
Malgré ces incertitudes, la galerie n’a pas cessé de fonctionner dans ses locaux à Antélias, proposant au public une exposition collective qui regroupe des artistes libanais et étrangers. Cette exposition a déjà déménagé au centre-ville après la déclaration de la cessation des hostilités. «Des perspectives ? s’interroge la galeriste. Difficile de spéculer d’autant que les artistes qui étaient prévus pour la rentrée étaient dans l’impossibilité de produire. Je demeure quand même optimiste car, dans mon bilan annuel, le rebondissement effectué après chaque mauvaise période parvenait à rééquilibrer le travail. On peut donc croiser les doigts. »
Une volonté à toute épreuve
Même son de cloche à la galerie Janine Rubeiz où les toiles (en fleurs) d’Amal Hamady, Edgar Mazigi et Aram Jughian sont restées accrochées sur les cimaises malgré la fermeture de la galerie. «Nous avons ouvert il y a deux semaines, affirme Nadine Begdache, et nous commençons à accueillir de jeunes artistes qui nous fournissent leurs témoignages picturaux recueillis après la guerre. Ce qui est signe de vitalité et de bonne santé. » « Nous avons vécu différents évènements et nous avons toujours rebondi, poursuit-elle. Ce sera certainement plus lent cette fois, mais je prévois que la relance se fera après septembre ou octobre (mois de ramadan où il est prévu une autre exposition collective d’artistes ). Pour novembre, une exposition de Jamil Molaeb occupe les cimaises avec ses Belles endormies. En attendant, la galerie ouvre ses portes comme d’habitude. Elle devient un lieu de rencontre et de partage pour les jeunes talents qui nous confirment, par leur présence, que nous sommes toujours là. Une résistance culturelle ? N’est-ce pas la plus difficilephase des combats après une guerre ?»
Pour sa part, Alice Moghabghab, dont la galerie se situe à Gemmayzé, semble déterminée à tourner la page. Son exposition, « L’au-delà » (et quel thème prémonitoire pour ce mois de juillet), est restée bien accrochée malgré les bruits de l’extérieur. « Je voudrais considérer que c’est une saison creuse comme chaque année, essayer de remonter encore une fois la pente et croire en cette foi inébranlable des Libanais ...au-delà des épreuves.» Des projets en vue ? «Pas encore, mais certainement des efforts à poursuivre pour transmettre le message culturel.»
Le mot de la fin revient certainement à Monica Borgmann Slim, en charge du Hangar Umam D&R lequel a vu défiler, durant l’année, des installations très fortes, tant locales qu’internationales. Installé à Haret Hreik, en plein cœur de la banlieue sud, le Hangar, dont l’aspect moderne tranche avec l’architecture traditionnelle de la villa Slim située à proximité, a été gravement touché par les derniers bombardements. « Ce sont les fondations qui ont été endommagées par l’effondrement de l’immeuble voisin.
Lorsque nous sommes revenus pour évaluer les dégâts, un paysage à l’image d’Apocalyse Now s’offrait à nos yeux. Mais pis que cela, c’est la toiture de la villa qui a subi de lourds dégâts car elle abritait des archives que mon mari collectionnait
depuis l’été 2004. »
Créé en avril 2005, le Hangar était l’aboutissement des travaux et recherches effectués durant des années pour remettre à jour des documents concernant la guerre. C’est dire l’importance de ces archives. «Aujourd’hui, poursuit Borgmann-Slim, nous attendons l’architecte pour amorcer la reconstruction. Nous procéderons par la suite à la récolte de fonds.» Sans besoin de le mentionner, ces aides devraient être gouvernementales ou provenant de certaines institutions allemandes, « mais nullement d’un parti local», tient à préciser Monica Borgmann Slim. Qui conclut, avec le sourire aux lèvres : « Nous avions prévu pour septembre une exposition palestinienne. Elle n’aura pas lieu. Par contre, le mois d’octobre verra la réouverture du Hangar avec une exposition purement libanaise.» Elle sera la preuve, une fois de plus, que l’homme peut, avec son ire, raser des pierres, mais il ne peut en aucun cas détruire une volonté. Et que si le fameux «bouka’ ala el atlal» (pleurs sur les ruines ) puise son origine dans la poésie arabe, il est certainement banni du dictionnaire libanais.
Rendez-vous donné donc en octobre pour une nouvelle rentrée artistique et culturelle qui débutera avec la relance des activités culturelles à partir de la ...banlieue sud.



Exposition des arts sur l’escalier Saint-Nicolas, jusqu’au 25 juin

Un florilège d’œuvres tout au long des marches...



Beyrouth, 15 Juin 2006-
Désormais intégrée au Festival touristique de Beyrouth, qui animera jusqu’au 25 juin les nuits de Gemmayzé, l’exposition des arts sur l’escalier Saint-Nicolas n’en reste pas moins le pivot central des festivités.
Après un an d’abstention due aux événements de 2005, cette manifestation, qui en est à sa quatorzième édition, revient en force. Des idées nouvelles ont été mises en place par l’Association de développement de Gemmayzé et un resserrage autour de l’art pur a été effectué, « pour se rapprocher le plus possible de l’esprit et de l’ambiance de Montmartre », a indiqué le peintre aquarelliste Michel Rouhana,
membre du comité organisateur.
Les stands d’artisans, qui proliféraient les années précédentes, ont ainsi été supprimés. Ils ont cédé la place à des « ateliers vivants », mis en place tous les après-midi, au cours desquels un peintre et un sculpteur s’adonnent en direct devant le public à l’élaboration de leurs œuvres. Par ailleurs, des animations musicales ponctuent, également quotidiennement, les différents niveaux de l’escalier. De la guitare au oud, en passant par le violon (joué par Vanessa Nassar, une toute jeune musicienne de 12 ans) et, bien entendu, l’accordéon... Tout ce qu’il faut de refrains connus et d’airs de musette pour donner une atmosphère bohème.
Disséminées tout au long des marches qui relient la rue Gemmayzé à la rue Sursock, les œuvres de 130 artistes sont présentées aux passants. La priorité, cette année, a été donnée aux jeunes talents, afin de leur permettre de bénéficier d’une plate-forme d’exposition gratuite. Ainsi, soixante étudiants des beaux-arts des différentes universités du pays (principalement l’UL et l’AUST) exposent, pour la toute première fois, un florilège de toiles, certes académiques, mais dont certaines
ne manquent pas d’attraits.
Des œuvres d’artistes connus, comme Wajih Nahlé, invité d’honneur de l’ADG, Rudy Rahmé, Gulène Der Boghossian, Bernard Renno ou Michel Rouhana côtoient celles d’artistes à la renommée croissante, à l’instar d’André Kalfayan, de Georges Mattar ou encore des sculpteurs Karin Komati (bronzes minimalistes) et
Camille Allam (éléments de récupération).
On peut également dégager de cette exposition une nouvelle cuvée d’artistes prometteurs, tels Zoha Nassif et ses peintures animalières, Karine Gabriel et ses paysages maritimes à l’ancienne, Marie-Joe Reaidy et ses mixed-médias, Jihane Nasr et ses tableaux aux couleurs éclatantes, ou encore le plus jeune peintre du Liban, Rudy Maroun Kazzi, tout juste 11 ans et déjà un pinceau sûr !
La liste est loin d’être exhaustive. Pour vous faire une meilleure idée, un conseil :
allez faire la montée et la descente des marches de l’escalier de Gemmayzé.
Vous y conjuguerez amour de l’art et du sport...

Correspondance de Zena Zelzal


Le «Répertoire des organismes culturels au Liban»

Commandité par l’Association libanaise pour le développement du mécénat culturel,
le Répertoire 2005 des organismes culturels au Liban est déjà à la disposition des personnes intéressées par les diverses activités culturelles qui se déroulent au Liban.
Outil de travail efficace, l’ouvrage permet de mieux connaître l’ensemble du monde culturel et artistique.
Il présente les données les plus complètes concernant près de 700 organismes recensés auparavant par l’Agenda culturel.
Dix chapitres au total, allant du patrimoine culturel (associations, fondations et musées) jusqu’aux annexes, en passant par des titres comme «Arts visuels», «Arts de la scène», «Festivals» ainsi que les «Centres culturels» et les «Universités».
Une base de données presque complète, qui renseigne sur la création de ces organismes, leur fonctionnement ainsi que sur leurs coordonnées. Presque complète, parce que l’Association libanaise pour le développement du mécénat culturel reconnaît que le travail de recensement (qui a nécessité un an) est encore incomplet. Des omissions ou des corrections figureront dans une seconde édition, à paraître bientôt.


1ère quinzaine d'avril 2006
Colloque international organisé par la Faculté des Lettres de l’USEK « Gébran Khalil GIBRAN (10 avril 1931-10 avril 2006) »

Selon Joseph Aoun, le phénomène de mondialisation et la transformation démographique des villes qui se sont accentués durant les dernières années font en sorte que tout personne, quelque soit son secteur d'activité, aura à gérer des différences culturelles de plus en plus complexes. Toute communication multiculturelle exigera donc une démarche de plus en plus ordonnée. Dans un monde de plus en plus interconnecté et une clientèle de plus en plus diversifiée culturellement où la gestion de la diversité est devenue une compétence clé, cet ouvrage est indispensable. Il permet d'éviter bien d'erreurs multiculturelles et de "communiquer plus efficacement avec les diverses cultures du monde", comme l'indique la couverture de cet ouvrage. Les exemples du livre de Joseph Aoun, qui se veut un ouvrage de référence et d'apprentissage, mettent en valeur des moyens applicables quotidiennement dans une entreprise.
Montréal, Québec, janvier 2005 -
"GÉRER LES DIFFÉRENCES CULTURELLES"
par Joseph Aoun, auteur, conférencier et formateur, est maintenant disponible en librairie, édité par Les Éditions MultiMondes, Québec, Prix de détail : 24,95$.
Cet ouvrage, qui était jusqu'à présent remis aux participants du séminaire de formation est maintenant en vente au Québec. Il est également disponible en Europe, entre autres dans les librairies de la FNAC en France. Gérer les différences culturelles propose des idées simples et efficaces, visant à faciliter davantage les rapports entre les personnes d'horizons culturels différents. Il aide à mieux comprendre les us et coutumes des diverses cultures, que ce soit pour mieux gérer les relations multiculturelles dans un contexte professionnel ou social quelconque, pour faire affaire hors frontières, diriger des équipes multiculturelles, traiter avec des clients, des fournisseurs, des collègues ou d'autres relations de cultures différentes.
Joseph Aoun, depuis 1998, est conseiller en communication pour des individus et des entreprises de divers secteurs au Canada et dans le monde. Il a effectué plus de trois cents voyages à travers le monde et travaillé avec plus de cent nationalités différentes. C'est surtout un homme de terrain proche des gens de tous les horizons culturels. Les méthodes et principes de relations humaines proposés dans cet ouvrage sont novateurs et universellement utiles.
L'ouvrage s'adresse à toute personne en contact avec des personnes d'autres cultures. Les commerciaux, enseignants, gestionnaires, juristes, professionnels, travailleurs sociaux ainsi que les personnes ou groupes préparant un voyage à l'étranger et les entreprises accueillant des étrangers ou ayant des filiales à l'étranger retrouveront dans ce livre, utile à tout âge et dans tous les métiers, une source extraordinaire de motivation et d'idées en plus de méthodes pratiques, novatrices et universelles. Gérer les différences culturelles est aussi un excellent manuel d'apprentissage pour les étudiants de collèges et d'universités. Les techniques fondamentales pour traiter avec d'autres cultures, les six étapes majeures pour gérer les différences culturelles, les moyens pour réussir avec d'autres cultures, les pratiques de travail, font partie des sujets abordés. Un livre à découvrir si on veut enrichir ses connaissances et développer ses habiletés.
Des séminaires publics de formation en Communication et leadership multiculturels intitulés GÉRER LES DIFFÉRENCES CULTURELLES sont offerts depuis novembre 2003 à Montréal.
Ils sont également disponibles sur demande dans toute autre ville. Pour plus de renseignements : global@sprint.ca Téléphone : (514) 279-0781, ou bien visitez le site Internet de l'éditeur : www.multim.com

Zicco House,

centre culturel nouvelle génération à Beyrouth...


...et phénomène culturel

La Maison de l'Artiste
au Liban

Tout faire pour que le Liban puisse fixer ses talents...
<<< La créativité libanaise s'exprime dans tous les secteurs artistiques comme le montre cette note orientale avec Sybille Tamer et Ziad Abillamah lors de l'expo "Switch Design" du salon du meuble en Janvier 2005 ou participèrent une trentaine de jeunes designers libanais.

– Un narguilé préfigurant un inévitable moment de bonheur, ou plutôt de kief sans mélange.



100 ans d'Histoire, d'évènements socio-culturels au Liban
sur CD-Rom?
Tawarikh

Un Musée Océanographique à Beyrouth:
Trois mille coquillages, des centaines de coraux, de crustacés, de poissons, d’éponges et de fossiles
En plein cœur de Jdeidé, un musée océanographique exhibe les merveilles de la mer



À Beyrouth, on peut désormais plonger pieds secs dans le monde maritime et s’offrir pour 5 000 livres libanaises le tour des océans. Près de l’école de la Sagesse, à Jdeidet el-Metn, une ancienne demeure datant de la fin du XIXe siècle a été transformée en un musée océanographique portant le nom « Les merveilles de la mer ». Blottie à l’ombre d’un eucalyptus centenaire, entourée d’une roseraie où se promènent librement canards et oies, la résidence d’Assad Yazbeck offre une « un aperçu concis de tous les spécimens de la mer, exposés et réunis en embranchements et classes », précisent Andrée Traboulsi et l’océanographe Jeanine Yazbeck, cofondatrices des lieux. Ce sont elles-mêmes qui assurent la visite, commentant avec passion l’histoire de ces créatures à nageoires. Des aquariums d’eau salée, véritables tableaux d’harmonie de couleurs, abritent différentes espèces parfois pêchées sur nos côtes : raie, rémora, hippocampe, poulpe, oursin de mer, poisson-cochon, poisson-soldat, poisson-lune, poisson-scorpion, chauve-souris ou lapin, girelle-paon, demoiselle bleue, chirurgien jaune-bleu, etc. Quelque 3 000 coquillages, recueillis dans le monde entier et représentant environ 630 variétés, constituent une collection complète de gastropodes et bivalves impeccablement exposés dans des vitrines illuminées aux fibres optiques. Des murex aux olives, en passant par les strombes, les chames et les peignes, on découvre toutes les formes et les couleurs du monde merveilleux des coquillages. Une quinzaine d’espèces d’animaux marins des âges les plus reculés forment aussi un bel échantillon de fossiles extraits du sol libanais. Une diversité d’échinodermes, d’éponges et de crustacés vivants ou asséchés, des répliques de requins, de marsouins et autres poissons sont exposés ainsi qu’une palette de coraux rouges, bleus et orgues de mer, de l’Indo-Pacifique et de la mer Rouge. Vous avez même droit à une démonstration de deux requins : la roussette, ovipare, qui pond des œufs rectangulaires ; et le carcarin, de 60 cm, aux nageoires noires qui a déjà dévoré quatre raies. Mais la liste est longue, disons toutefois que les spécimens sont identifiés scientifiquement par des panneaux en anglais et en français indiquant leur origine, espèce et famille, et parfois la légende qui les accompagne. Ainsi, l’éponge dite Euplectella aspergillum (originaire du Pacifique) est offerte au Japon en cadeau de mariage. Elle renferme un couple de crevettes symbolisant le concept « jusqu’à ce que la mort vous sépare ». En effet, s’étant introduites bébés dans l’éponge, les crevettes en grandissant sont prises au piège et ne peuvent plus en sortir. Elles restent jusqu’à la fin de leur vie emprisonnées. Affiches et croquis exhibent, par ailleurs, une tonne d’informations : l’anatomie interne des poissons, par exemple, leur croissance et leur structure ; les principaux groupes de mollusques univalves et bivalves (comme la moule) qui développent un pied plus effilé, des branchies, des siphons et des tentacules sensoriels. De même, dans la salle de projection où des documentaires réalisés par les gérantes du musée racontent les merveilles de la mer, on apprend que les poissons-globes ont la faculté de gonfler leur corps avec l’air ou avec l’eau pour se défendre contre les prédateurs. Que le poisson-ventouse s’accroche aux poissons plus grands et se nourrit de leurs restes, en parasite. D’autre part, au chapitre équipements, le musée donne à voir divers objets appartenant à l’univers des pêcheurs : barque, lanterne, poulie, sirène, flotteurs et poids pour maintenir les filets verticaux dans l’eau, et une affiche où figurent les différents nœuds marins… Qu’Andrée Traboulsi et Jeanine Yazbeck manient habilement pour aller pêcher la nourriture de leurs pensionnaires, comme celle de la pieuvre qui se nourrit de bébés crabes, inexistants chez les poissonniers. En un mot, le musée est impressionnant. L’initiative (évidemment privée) est admirable. Dans ce pays qui manque cruellement de sensibilisation écologique, elle ne peut que développer une morale, une volonté pédagogique ou encore une propagande environnementale. Petits et grands seront sensibles à la beauté, à l’importance de la faune et de la flore marines et à la nécessité de les conserver
.

May MAKAREM pour L'Orient Le Jour

Spécial Découverte
:
" les Merveilles de la Mer "
, exposition maritime permanente unique au Liban,
pour les petits et les grands à Jdeidet el Metn (près école de la Sagesse).Plus de 3000 coquillages et 630 variétés de poissons et crustacés.Un véritable Musée Océanographique avec Aquariums, au sein d'une magnifique demeure du XIXè siècle avec un jardin fleuri .Visites guidées de 8h30 à 13h30.Programme spécial à destination des écoles.

Pas de site web, mais renseignements au 01-891548 ou 03-626069 ou par
email en cliquant ici...


25e Salon d’automne
du Musée Sursock jusqu’au 15 janvier 2005

Manifestation phare dans l’univers de l’art contemporain, le Salon d’automne du musée Sursock a ouvert ses portes le 2 Décembre2004.
Il donne à voir, jusqu’au 15 janvier,* 73 œuvres de 57 artistes, sélectionnés pour la qualité et l’originalité de leurs démarches. Pour son jubilé d’argent, le Salon s’est offert deux premiers prix ex aequo, Fulvio Codsi et Antoine Mansour. Plate-forme du champ artistique, le Salon du musée Sursock est un grand rendez-vous annuel au diapason de la diversité de la création artistique contemporaine dans tous ses états: peinture, photographie, infographie, installation et sculpture.
Le nouvel élan de cette année est incarné par les installations vidéo présentées par deux anciennes sociétaires séduites par cette novelle forme d’expression, Greta Naufal et Samar Mogharbel. Cette édition se caractérise également par la présence plus marquée des photographies qui occupent la plupart des cimaises du premier étage. Également à ce niveau, un beau livre d’artiste confectionné par Etel Adnan sur un texte de Fawwaz Traboulsi relatant, par bribes, l’invasion israélienne de Beyrouth en 1982. Au deuxième étage, c’est la grande dimension des toiles exposées qui attire le regard. Ainsi, le visiteur est assailli d’emblée par deux «portails hallucinatoires» de Halim Mehdi Hadi: deux techniques mixtes sur papier de près de 3 mètres de long et 1,5 de large de part et d’autre de l’entrée. Côté grand format, on remarque également l’Ouragan de Missak Terzian, les Transparences de Samir Abi Rached, L’aube transie, hommage à Bahia de Youssef Aoun, et, œuvre étonnante de précision, Le martyre de saint Sébastien n°4, de Théo Mansour. Il y a là une très réaliste scène de chantier d’Élissa Raad, une séance de yoga télépathique représentée par Mohammed el-Rawwas, un hommage aux émigrés par Rafic Majzoub, deux boules en apesanteur par Helen Khal, deux verres qui dansent par Rana Raouda, une incursion subtile dans la politique par Rached Bohsali…
À citer également un panneau de poches vides intitulé No Memories de Nada Sehaoui, Le baiser du diable de Tanbak, les installations d’Anita Toutikian, sur la désillusion et l’équilibre des pouvoirs, et celle de Lee Frederix, In Claude We Trust. Last but not least, les toiles lauréates. Lost and Found de Fulvio Codsi, acrylique de 200 x 100 cm, représente deux personnages tellement enlacés que leurs pieds sont pris dans une spirale de liens. Raphaël arrosant les piliers de béton, d’Antoine Mansour, où, comme le titre l’indique, un petit garçon asperge la pierre avec tellement de conviction et persévérance que quelques feuilles vertes finissent par pointer des tiges de métal. Impossible de citer toutes les œuvres, tout en sachant que nombreuses sont celles qui ne vous laisseront pas insensibles. «C’est assez spectaculaire, c’est un salon qui se tient», constate Sylvia Agemian, directrice du Salon.
Un beau catalogue (conçu et réalisé par Saad Kiwan) et une affiche toute en finesse (dessinée par Fulvio Codsi) illustrent cette manifestation. Reste à signaler que le hall d’entrée du musée est garni des différentes affiches du Salon d’automne conçues depuis 1963.Une belle rétrospective pour un Salon qui s’ouvre de plus en plus aux formes d’expression les plus modernes.
Le jury et ses sélections
Le jury, composé de Sylvia Agémian, Jacques Assouad, Nazih Khater, Nicolas Nammar, Ramzi Saïdi, Samir Sayegh, Hind Sinno et Joseph Tarrab, a retenu, après trois tournées de sélection, 73 œuvres de 57 artistes sur un ensemble de 442 œuvres de 193 artistes.

* de 10h à 13h et de 16h à 19h, tous les jours sauf les dimanches.
Tél : 01/201892 et 01/334134.

MUSIQUE


Connaitre la Musique Arabe et ses Instruments;
si vous vous rendez au Liban, les rythmes typiques et mélodies orientales feront vite partie de votre quotidien. Mieux vaut alors distinguer le Oud de la Darbouka ou du Qanoun par exemple. La Musique Arabe épouse très bien l'Histoire de la Civilisation; c'est ca que nous explique très bien ce rapport universitaire bien structuré et explicite. Comme la musique est intimement liée à la Danse, on pourra utilement lire la partie du même rapport consacrée à la Danse Orientale avant de fureter dans notre "portail maison" principalement axé sur les cours de danse "Baladi".

Polyphonies Libanaises, en France, au Festival des Théâtres Francophones du Limousin, grâce à un spectacle produit par Nidal Achkar, comédienne et directrice du Théâtre Al Médina de Beyrouth.L'occasion nous est ici donnée de saluer le rôle de Mr R. Abi-Rached, pour son rôle et sa ténacité qui permettent à ce festival d'obtenir un succès populaire sans cesse plus grand et ainsi de représenter la Francophonie Libanaise à laquelle nous tenons tant !

La Musique Libanaise Aujourd'hui, un état des lieux particulièrement esthétique mais axé sur Fairuz et les Rabahni.Le site est certes très bien fait mais ne saurait convaincre qu'ils sont les seuls acteurs libanais de cette discipline artistique.Cela signifie donc que sa marge de développement est grande.

Charbel Abi Nader/Al Monologue , 3le Monologue est l'art de dire à haute voix c'est que le peuple dit à voix basse", alors l'auteur de ce site original a mis en ligne ses composition de chanson dite monologue ou il parle tout seul avec Marie, Jésus, Mar Charbel, Rafqa et Mar Nehmet Allah...

Lebanese Nights ou la rencontre entre Chris de Burgh, un chanteur irlandais qui adore le Liban ou il s'est déjà produit et qui enregistre un Duo avec Elissa, la chanteuse libanaise...Cliquez et écoutez la chanson grâce au site musical Salmiya.net. Elle est écrite et composée par Chris De Burgh, produite par Chris Porter, et enregistrée au Royaume Uni. La chanson a été incluse sur le CD de C.De Burgh en août 2002 et fut entre l'Automne et l'Hiver 2003 un grand succès au Liban.

Portraits d'Artistes Musiciens du Liban et de la région du Moyen-Orient, grâce à l'excellent portail Mondomix, véritable Webzine hebdomadaire des Musiques du Monde.

SaraMusik, voilà vraiment un excellent site plein de ressources et de liens sur la Musique Arabe et Orientale, ses auteurs et son Histoire.Si vous êtes passionné, Il faut y naviguer sans relâche.

Zajal libanais, site dédié au Zajal Libanais. Au Liban, le mot zajal est utilisé pour désigner la poésie populaire traditionnelle qui est souvent chantée. Ce zajal est "inséparable du folklore libanais ... Vous y trouverez des morceaux de chanteurs de Zajal libanais tels que Zaghloul, Moussa Zgheib, Talli' Hamdane et bien d'autres.
Si comme l'auteur de ce blog vous êtes fanatique du Zajal libanais, alors ce site est pour vous.


Aprés La Rochelle en France, Montréal au Canada-Québec, Nendaz en Suisse et Spa en Belgique, BEYROUTH obtient le label officiel des
" FRANCOFOLIES "


Le 27 Octobre 2001, au Forum de Beyrouth, Michel FUGAIN et Charles AZNAVOUR...étaient les hôtes du Liban.

Festival al Bustan, chaque année, à l'aube du Printemps et dans le cadre de l'un des plus beaux hôtels du Liban, ce festival international devient le plus grands rendez-vous des mélomanes du Moyen-Orient en proposant un programme de musique clasique de plus en plus riche.L'édition 2002 est sans conteste là pour en témoigner...

Fairouz: beaucoup de sites pour un symbole unique

Fairuz sur scène


Passion Fairuz , site sur la célèbre chanteuse libanaise contemporaine;entre mythe vivant et diva ,elle constitue pour beaucoup un repère de la culture libanaise contemporaine tant l'alliance des textes et de sa voix dégage de profondeur et de puissance.Les créateurs de ce site seront en charge de la version Française d'un nouveau Grand Site intenational sur Fayrouz attendu au cours du Printemps 2002.

Fairuz, Voisine de la Lune, autre site très complet de la plus grande chanteuse arabe depuis la disparition d'Oum Khalsoum.Vous pourrez réecouter sa voix envoutante lors de son spectacle du festival de Beiteddine 2000.

Photo Géante de Fairuz, lors du Festival de Beit ed Dine de l'été 2001, pour les admirateurs...

* Retour sur l' évènement: Fairuz à Paris...
Fairuz en concert, salle Pleyel, les 27 et 28 Juin 2002.

Fairuz sur Arte , pour revivre les meilleurs moments d'une émission biographique de la chaine culturelle franco-allemande consacrée à la chanteuse.

Fairouz , impossible de ne pas mentionner ce que l'on peut considérer comme le site officiel de la chanteuse à destination de ses admirateurs et d'un véritable Fan-Club avec inscription possible à la clé.Vous pourrez écouter une partie de son répertoire, son récital au Festival de Beit-ed-Dine durant l'été 2000 et aussi vous brancher sur le site de Ziad Rahbani, son fils auteur-compositeur qui a beaucoup fait évoluer le répertoire avec une tendance Jazzy.Cela permet -il de totalement occulter la langue Française compte tenu du grand nombre de fans francophones? A vous de juger...

La page de Fairuz, une photo d'hier et des chansons d'hier et d'Aujourd'hui; l'essentiel est souvent le plus simple !

Fairuz, la Colombe Libanaise , une page simple qui vous donne les bases pour ouvrir d'autres portes


Soeur Marie Keyrouz , pour apprécier toute la poésie du chant traditionnel Libanais.Ses représentations font toujours salle comble, que ce soit au Liban ou à l'étranger, à Paris en particulier.La visite du site officiel sera une excellente démarche pour les profanes. Retrouvez aussi une bonne présentation du contexte culturel entourant les concerts de Soeur Marie Keyrouz grâce à une bonne page réalisé àl'Automne 2001 à l'occasion du Festival du Liban Francophone d'Andrezieux-Bouthéon dans la Loire. On pourra aussi lire la page que lui a consacré le site de RFI Musique à l'occasion du Festival de Fès en 2001.

Le 21 Octobre 2003 à Paris, Salle Gaveau

Soeur Marie Keyrouz et son ensemble de la Paix en Concert

Rabih Abou Khalil, une page de présentation dans le site du Festival Wallonie 2000, sur ce musicien de Jazz spécialiste du Oud; son dernier Album soti à l'Automne 2001,
" The Cactus of knowledge" connait un succès international,notamment en Europe ou il passe la plupart de son temps.

Fouad Nohra, jeune chanteur libanais au style franco-oriental dont le titre du premier album en Novembre 2002 s'intitule Boum-Boum.On devrait prochainement voir son clip sur TV5 ce qui démontre l'existence et la vitalité d'une francophonie libanaise dans la chanson.

Latifa, certes cette chanteuse n'est pas Libanaise mais Tunisienne ce qui ne l'empêche aucunement d'être très populaire au Liban surtout auprès de la gente masculine...

Magida Roumi, chanteuse Libanaise particulièrement populaire qui s'est produit plusieurs fois à Paris, notamment au Palais des congrès en 1996, et dans le Sud de la France.Un peu de Français dans ce site retracant sa biographie serait le bienvenue puisque Magida s'exprime aisément dans la langue de Molière.

Nawal el Zghorbi et Asala Nasri, deux vedettes confirmées de la variété libanaise et orientale vous convient à les rejoindre sur ce site web regroupant leurs nombreux fans.

Dalida en Libanais, la biographie au Liban, de la grande chanteuse internationale, symbole encore vivant de cette synthèse entre l'Orient et l'Occident.Pas étonnant qu'elle soit restée au Libanun peu plus immortelle qu'ailleurs.
Accèder à la variante en Français est aussi possible, Chansons ou interview en cliquant sur les photos...

Véronique Soufflet- Tarabay, Comédienne et Chanteuse Française marié à un Libanais, ce qui lui donne l'inspiration pour certains textes tels celui sur les enfants de Khalil Gibran.Sa compagnie s'appelle depuis 1995 Vivement Dimanche, bien avant le lancement de l'émision de TV Française

La Musique au Liban, site de connaissance générale avec d' indispensables repères chronologiques sur le sujet; les extraits de chants traditionnels maronites et des sons bédouins incitent à la flânerie ou à l'errance... comme dans le désert; nous aimons la présentation de ce site, car elle incite beaucoup à la curiosité puis à la découverte.

La Musique Maronite au Liban, surtout consacré aux extraits des créations du groupe Sawt el 'ati' -les voix d'antan-

A Coeur Joie, une section dynamique de la célèbre chorale est bien présente à Beyrouth dont le site web est d'ailleurs vivant et régulièrement mis à jour; assurémement une bonne source d'infos pour cette catégorie musicale.

Le Chant Maronite traditionnel a décidément beaucoup d'adeptes;quand on aime on peut se laisser envouter...Sensations inhabituelles au rendez-vous.

Le Liban en musique, vu de Suisse, est un site personnel simple et sympa qui a privilégié l'accès au pays à travers la musique.L'accueil musical fait que l'on ne peut que s'y attarder pour progresser dans la connaissance du sujet à travers les nombreux extraits qui sont judicieusement sélectionnés et proposés.

Carnet de route et Musique Techno à Beyrouth, carnet de routes d'un animateur radio qui chaque année fait le point des tendances musicales modernes à l 'occasion du salon "Lire en Français et en Musique ".

Les Jeunesses Musicales du Liban, il ne s'agit pas d'un Site Web mais d'une Lettre mensuelle d'information culturelle "JMail" , centrée sur le programme des manifestations musicales; elle est éditée par Mr Akram Najjar et grâcieusement envoyée par Mail à ceux qui en feront la demande.Elle est majoritairement rédigée en Anglais mais elle mériterait une diffusion en ligne compte tenu de son sérieux et de sa précision.N'hésitez pas à vous y abonner!


cliquez pour les paroles...

Guy Béart, Né au Caire (Égypte) en 1930, Guy Béart a grandi autour de la Méditerranée, Nice, l'Italie, la Grèce. « De 1940 à 1947, j'ai vécu au Liban, c'était un pays fabuleux de tolérance qui ne se prenait pas pour la Suisse du Proche-Orient. Nous n'étions pas sous la chape de Pétain, mais j'y ai vu les effets du nazisme. Beyrouth était plein de réfugiés Juifs, Kurdes, Polonais. »
Ce passage marqua visiblement le chanteur français qui sortit un disque en 1989 ( pochette ci-dessus) au moment de la dernière période de la guerre du Liban.
On comprend désormais mieux pourquoi sa fille, l'actrice Emmanuelle Béart, a accepté de venir défendre les couleurs du cinéma français lors de l'édition 2004 du Festival du Cinéma du Moyen-Orient qui se tiendra, comme chaque année, à Beyrouth en Automne.

Musique Soufi et grands classiques de la chanson arabe sur la Radio Medi 1 ,la station de radio franco-marocaine internationale.Ils'agit d'une radio généraliste, surtout axée sur l'information et la musique dont la vocation est parfaitement bi-culturelle.C'est un média Arabo- francophone un peu comme RMC Moyen -Orient, mais davantage équilibré sur le plan linguistique compte tenu du contexte au Maghreb.Affiche  officielle de l'Année de la Francophonie

Zanoubia-Musiques Orientales, un panorama des musiques typiques de l'aire régionale dont la musique Libanaise.Téléchargez vos morceaux favoris et délectez vous!

Le Liban , un site perso assez général mais dont l'approche semble faire la part belle à la musique.Voilà pourquoi nous l'avons classé ici.Photos de Lyon et de Tyr.

Mon Liban, site personnel sur le pays dont le thème principal est la musique.

Musique Gnawa,avec El Karam, groupe toulousain spécialiste de cette musique principalement d'origine Marocaine qui incite à la méditation et recèle aussi des traits de l'Orient Libanais et Syrien.Si vous êtes déjà initiés, vous profiterez des liens pertinents sur le sujet qui vous sont proposés dans le site.

Ecole de Musique Ghassan Yammine, Quatre établissements à Beyrouth et sa banlieue pour cette institution à la réputation bien établie en la matière.

L’École Ghassan Yammine a ouvert son nouveau département à Jal el-Dib
Quand la danse et la musique se rencontrent



Beyrouth, Novembre 2004-
Voilà trois ans que Ghassan Yammine ambitionne d’ouvrir un département de danse au sein de son école de musique, établie à Beit Chabab, Sodeco et Jal el-Dib. «En 2001, je n’avais pas encore trouvé les locaux de Jal el-Dib, raconte-t-il. Et je ne pouvais en aucun cas créer un studio dans les deux autres branches, l’une étant trop excentrée et l’autre étant trop exiguë.» L’entente passée avec l’institution parisienne Ballet Jazz Art, fondée par Reza Hamadi, n’a donc pas pu aboutir. Mais il en faut beaucoup plus pour décourager Ghassan Yammine. Aujourd’hui, c’est chose faite: à Jal el-Dib, un studio de 90 m2, avec parquet flottant, «aménagé selon les normes et les caractéristiques de ce genre d’espace» accueille déjà les cours de flamenco (dirigés par Yelda Younès), le ballet classique, de danse contemporaine (professeur: May Chelhot), de ballet jazz moderne (assuré par Kamil Mroué), de danse libre, de «danse-théâtre » et d’étirement/musculation douce, ces trois dernières matières étant dispensées par Chadi Zein. «La “danse-théâtre” est une nouvelle matière proposée par le professeur, possédant une double formation de danse et de théâtre. Tout en travaillant sur des textes dramaturgiques, les élèves seront initiés dans le même temps à la maîtrise du corps et de la diction.» Quant à Kamil Mroué, il propose la formule du « ballet jazz moderne», sa spécialité, qui consiste en une fusion du ballet jazz, articulé autour des mouvements saccadés, et de la danse moderne, qui en est exactement l’inverse. «Ce qui différencie ces cours des autres, c’est que j’ai tenu à ce que la danse et la musique se rencontrent, poursuit Ghassan Yammine. Ainsi, pour les spectacles de danse qui seront bientôt créés, ce seront les élèves en composition qui en écriront les partitions. Le danseur aura donc une musique sur mesure, que les étudiants instrumentistes interpréteront, et le créateur trouvera de quoi appliquer ses connaissances. Ce sera une issue d’expression pour chacun d’entre eux, une vraie interactivité entre danse, composition et instrument.»
Ouverture et éducation
Comme pour la musique, la danse, à l’école de Ghassan Yammine, bénéficiera du même programme d’échange avec des conservatoires européens, comme celui de Boulogne-Billancourt, près de Paris, qui possède son propre département de danse. Les mots d’ordre qui animent chacun des projets de l’énergique directeur ont toujours été ouverture et éducation. «Je tiens à ne pas cantonner mes élèves dans une formation unique. Théâtre et danse bien sûr, mais aussi relaxation, avec les étirements et la musculation douce, sans oublier, prochainement et parallèlement aux cours de flamenco, l’initiation à la guitare espagnole et des projections de films et de documentaires sur la tradition ibérique, ainsi que des «master classes, dispensées avec le concours de l’institut Cervantès de Beyrouth.» À peine les cours commencés, Ghassan Yammine l’infatigable annonce, pour la fin de l’année, l’inauguration des chorales de son école : celle de 8 à 10 ans, celle de 11 à 15 ans et celle des adultes. «Avec la formation prochaine d’un orchestre de chambre, ajoute-t-il avec un sourire, je réaliserai mon rêve de spectacle complet avec des instruments, du chant, de la composition et de la danse.» Sans compter que, dans un an, un département de théâtre devrait voir le jour. Que ceux qui aiment les arts le suivent.
Diala GEMAYEL pour L'Orient-Le Jour

Notre dossier-regard sur l'école de musique Ghassan Yammine

Farid El Attrache, un excellent site libano-canadien pour vous ouvrir les portes de la musique arabe à travers la connaissance ou l'écoute.

Les chanteuses libanaises investissent la scène égyptienne en été 2003

Nancy Ajram accorde la priorité aux textes de ses chansons et à ses capacités vocales, mais « le langage du corps » a aussi son importance dans sa carrière. (Téléphotos AFP)


L’Égypte, traditionnelle place forte de la chanson arabe, ne jure plus désormais que par les chanteuses libanaises, stars des clips diffusés par les chaînes satellitaires arabes, selon les critiques. Ces jeunes chanteuses ont notamment détrôné leurs consœurs égyptiennes, lors de la première édition du Festival de la chanson méditerranéenne qui s’est tenu cette semaine à Alexandrie (Nord), deux d’entre elles animant les très convoitées soirées de clôture. « Le succès du festival est dû au fait qu’on invite des chanteurs ayant connu un grand succès auprès du public égyptien », explique le secrétaire général de cet événement annuel, Samir Sabri. Le choix des Libanaises Nancy Ajram et Haïfa Wehbé pour animer les deux soirées de clôture « est une garantie de succès, car elles se sont toutes les deux imposées au grand public grâce à leurs clips diffusés sur toutes les chaînes satellitaires arabes », a déclaré le critique artistique du quotidien al-Wafd Amgad Moustafa. Selon M. Moustafa, les stars des clips « réussissent en grande partie grâce à leurs performances corporelles ». La journaliste Samira Mazahi est du même avis. Elle relève en outre le paradoxe de leur succès dans une société aussi conservatrice que la société égyptienne. « J’ai été immédiatement frappée (lors des soirées de clôture du festival) par la contradiction entre les spectatrices voilées, très nombreuses, et ces chanteuses qui jouent de leur corps plus que de leur voix », dit-elle. Affirmant qu’elle accorde la priorité aux textes de ses chansons et à ses capacités vocales, Nancy Ajram a toutefois reconnu que « le langage du corps » avait son importance dans sa carrière : « Je tiens à sentir ma féminité et ma beauté dans les yeux du spectateur », dit-elle. Une multitude de jeunes chanteurs arabes sont apparus récemment sur la scène publique, par le biais des télévisions satellitaires, note le musicien libanais Élias al-Rahbani, qui appelle les producteurs de la chanson arabe à « avoir pitié du public » et à arrêter ce flot. « La nouvelle chanson n’a rien à voir avec l’art et le bon goût », estime-t-il. « Les producteurs devraient arrêter de défigurer le goût et la pensée arabes », ajoute-t-il. Vingt-quatre artistes de quatorze pays méditerranéens ont participé au Festival d’Alexandrie, dont les grands prix ont été décernés au Turc Ali Murat, au Libyen Cheb Jilani et à la Tunisienne Rim al-Najati.

L'Orient-leJour 2 Juillet 2003

Notre page-reportage sur la Nouvelle Génération
de Chanteuse Libanaise: Nancy, Elissa, Hayfa ...

 

Les Festivals de l'Eté Libanais

Les Festivals et l’aide de l’État

Beyrouth, Juin 2004- Six cent trente-huit millions de LL (quelque 425000 dollars). C’est ce que décroche le Festival de Zouk comme subvention de l’État pour la présente saison. Autres subventions du Conseil des ministres, via le ministère des Finances: 700000 dollars pour le Festival de Baalbeck, 300000 dollars pour l’Association touristique de Tripoli, 333000 dollars pour le Festival de Byblos... Et, à ce jour, pas encore de réponse à la demande présentée par le Festival de Beiteddine, via le ministère du Tourisme. Retard, oubli, mépris, la question se pose d’autant plus fièvreusement que l’on est aux portes de l’été... Mais il semble que l’État, qui avait accordé à la fin de l’année 2003 un milliard sept cent onze millions de LL (quelque 1140000$) au Festival de Tyr et 600000000 de LL (quelque 400000$) au Festival de Beiteddine, a voulu se rattraper avec les subventions de cette année. D’autant que Baalbeck n’a rien perçu pour les années 2002 et 2003. C’est le Conseil des ministres, sur proposition du ministre du Tourisme, qui attribuait les sommes aux divers festivals, en fonction des pistons il faut le dire. C’est le pays. Dans les années 80 et jusqu’en 92, Nasser Safieddine, alors directeur général du CNT et conseiller du ministre du Tourisme, avait maintes fois proposé la création d’un comité supérieur, présidé par le ministre du Tourisme. Ce comité aurait regroupé des représentants de tous les festivals, de la MEA, du Casino du Liban ainsi que des personnalités concernées par ce secteur. À ce propos, des impératifs s’imposaient : l’établissement d’un calendrier synchronisé pour éviter le chevauchement des programmes, la communication des programmes des activités avant le mois de janvier afin de les inclure dans le calendrier touristique. Ces mesures devaient permettre d’établir un barême des subventions en fonction de plusieurs critères : le budget investi dans le programme de chaque festival, la qualité des spectacles et les frais relatifs à chacun en fonction du site et des exigences de l’événement. Il aurait été par conséquent obligatoire, pour les festivals, de tenir une comptabilité supervisée par l’État. De son côté, le ministère du Tourisme s’engageait à assurer une campagne de promotion sur le plan international, avec publication et distribution de brochures à l’étranger, notamment aux agences de voyages. Ces dernières auraient pu inclure le Liban dans des tours culturels organisés avec un «package deal» comprenant les spectacles. Trop beau comme projet pour être réalisé. Manque de crédibilité de l’État ou méfiance des comités... Peu importe, le résultat est éloquent. Aujourd’hui les festivals ont fait leurs preuves. Reste à l’État de faire les siennes. L’aide de l’État Six cent trente-huit millions de LL (quelque 425000 dollars). C’est ce que décroche le Festival de Zouk comme subvention de l’État pour la présente saison. Autres subventions du Conseil des ministres, via le ministère des Finances: 700000 dollars pour le Festival de Baalbeck, 300000 dollars pour l’Association touristique de Tripoli, 333000 dollars pour le Festival de Byblos... Et, à ce jour, pas encore de réponse à la demande présentée par le Festival de Beiteddine, via le ministère du Tourisme. Retard, oubli, mépris, la question se pose d’autant plus fièvreusement que l’on est aux portes de l’été... Mais il semble que l’État, qui avait accordé à la fin de l’année 2003 un milliard sept cent onze millions de LL (quelque 1140000$) au Festival de Tyr et 600000000 de LL (quelque 400000$) au Festival de Beiteddine, a voulu se rattraper avec les subventions de cette année. D’autant que Baalbeck n’a rien perçu pour les années 2002 et 2003. C’est le Conseil des ministres, sur proposition du ministre du Tourisme, qui attribuait les sommes aux divers festivals, en fonction des pistons il faut le dire. C’est le pays. Dans les années 80 et jusqu’en 92, Nasser Safieddine, alors directeur général du CNT et conseiller du ministre du Tourisme, avait maintes fois proposé la création d’un comité supérieur, présidé par le ministre du Tourisme. Ce comité aurait regroupé des représentants de tous les festivals, de la MEA, du Casino du Liban ainsi que des personnalités concernées par ce secteur. À ce propos, des impératifs s’imposaient : l’établissement d’un calendrier synchronisé pour éviter le chevauchement des programmes, la communication des programmes des activités avant le mois de janvier afin de les inclure dans le calendrier touristique. Ces mesures devaient permettre d’établir un barême des subventions en fonction de plusieurs critères : le budget investi dans le programme de chaque festival, la qualité des spectacles et les frais relatifs à chacun en fonction du site et des exigences de l’événement. Il aurait été par conséquent obligatoire, pour les festivals, de tenir une comptabilité supervisée par l’État. De son côté, le ministère du Tourisme s’engageait à assurer une campagne de promotion sur le plan international, avec publication et distribution de brochures à l’étranger, notamment aux agences de voyages. Ces dernières auraient pu inclure le Liban dans des tours culturels organisés avec un «package deal» comprenant les spectacles. Trop beau comme projet pour être réalisé. Manque de crédibilité de l’État ou méfiance des comités... Peu importe, le résultat est éloquent. Aujourd’hui les festivals ont fait leurs preuves. Reste à l’État de faire les siennes.
Maria Chakhtoura


A la Une dans Valeurs Actuelles du 26 juillet 2002:

Baalbeck entre Rome et Orient
Les cités de légende du Proche-Orient : Le site antique le plus fameux du Liban fut le creuset de la rencontre entre les cultes orientaux, empreints de ferveur mystique, et l’architecture

Festival international de Baalbeck , le grand festival est définitivement ressucité dans son cadre grandiose.Crée en 1955, il devint le symbole de la vitalité et du rayonnement du Liban et grâce à une équipe efficace et motivée propose depuis quelques années un programme toujours prestigieux pour égaler son lustre d'antan.LibanVision est heureux de vous présenter le programme de l'édition 2003 dans son dossier spécial:

Festival international de Beiteddine , ce festival, lui aussi, contribue annuellement au rayonnement du Liban dans le domaine musical.Si le site web nous parait trop timide pour ce qui concerne la Francophonie, le programme annoncé pour l' été 2001 fut à la hauteur de l'évènement comme l'illustre la production de la célèbre comédie musicale "Notre Dame de Paris" entre le 10 et le 15 Aout.Place à l'édition 2002 dont vous pouvez découvrir en exclusivité la Page Francophone du Programme, préparée par LibanVision.

Festival de Byblos, peu à peu ce festival se fait une place parmi les grands et l'édition 2001 Méditerranéo avec entre autres, la présence de Demis Roussos et une programmmation originale ont certainement contribué à cette consécration.En outre, vous constaterez avec plaisir que la Francophonie bénéficie d'une place de choix sur le site internet du Festival.Place à l'édition 2003 et pour vous mettre le programme en tête, rendez-vous ci-dessous...:

Festival International de Byblos


Festival de Tyr, le rendez-vous de L'été au Sud-Liban avec une programmation de plus en plus ambitieuse comme en témoigne celle de l'Opéra Aida en Juillet 2003.


Photo Ismaïl Sabrawi


Fastueuse présence de l’opéra avec Aïda de Verdi sur les rivages de Tyr avec l’Orchestre philharmonique italien placé sous la direction de Marcello Rota et le Chœur lyrique de la Lombardie. Décor naturel dans l’arène romaine d’une ville qui a résisté aux sièges de Nabuchodonosor et d’Alexandre le Grand pour cette œuvre de la maturité du plus illustre représentant de l’art lyrique italien et voix merveilleuses pour chanter les amours impossibles d’un guerrier et d’une esclave éthiopienne, sous un ciel clair quand les vagues caressent au loin les sables blonds de la Méditerranée... Commandée par le khédive d’Égypte Ismaïl pacha, Aïda, pour la septième édition du Festival de Tyr, fait dérouler dans l’ancien et inexpugnable port phénicien les dorures, la pompe et le raffinement des Pharaons à l’ombre de deux amants malheureux qui périssent ensemble victimes de leur amour. Un grand moment alliant beauté vocale et visuelle, magnificence des costumes et trame dramatique bouleversante.

Festival de Zouk:
Zouk ne veut imiter personne Pour son coup d’essai, le premier Festival de Zouk, en 2003, a présenté certains spectacles de bonne facture. Zalfa Boueiz, présidente du comité, veut «faire dans la différence et ne pas imiter les autres», dit-elle. D’abord, elle reste modeste et avoue clairement ne pas avoir de moyens. Président de la municipalité de la localité, Me Nohad Naufal a voulu créer un festival de qualité pour animer la région. Et pour maintenir cette qualité, Zalfa Boueiz ne verse pas dans la prétention. Cette année, elle proposera quatre soirées de jazz uniques dont une en hommage à Duke Ellington avec la formation de Laurent Mignard.
Cette soirée célèbrera le passage du monstre sacré du Jazz mondial au Liban en 1964.
Zouk accueille Liban Jazz en septembre car elle partage avec ses organisateurs l'ambition commune de faire de cet événement un grand rendez vous de dialogue et d'échanges artistiques. Liban Jazz sera le Festival de la rencontre de l'Orient et du Jazz et constitue une véritable relève culturelle ambitieuse, pleine de sens, et exigente sur la qualité des spectacles offerts.

Notre Page Spéciale Zouk Mikael - Adonis

Artisanat, Soirées-spectacles dans ses vieux souks,
son festival annuel:

Zouk Mikael: l'animation libanaise pour tous les goûts!



Caracalla
, la fameuse troupe de ballet musical mériterait bien un vrai site mais il faut pour l'instant se contenter d'une page qui lui a été consacrée par la Revue du Liban;demeure un excellent ambassadeur de la production artistique libanaise.

Marcel Khlalifé, visitez le site du fameux compositeur qui engendra jadis quelques vives polémiques;pouvons nous vraiment lui en vouloir d'avoir, semble t-il, un peu oubliè la langue de Molière puisque la sienne -la musique- est universelle?.. Mais ce serait tout de même bien utile qu'il mesure lui-même l'intérêt de communiquer un peu en Français.

Gabriel Yared , le compositeur musical Libanais connu notamment pour ses nombreuses musiques de films.

Ramdam.com , un portail exclusivement tournée vers la musique francophone, idéal pour visiter les sites de vos chanteurs préférés, télécharger des morceaux choisis, connaitre l'actu de ce qui bouge.

Au Courant des Musiques, sur MCity, un site super branché ou vous pourrez écouter , en toute liberté, les derniers tops des charts anglophones ou francophones et ainsi, encore mieux préparer la folle ambiance de vos soirées.

Omar Chakil , découvrez grâce à son site web officiel, ce jeune chanteur Français d'origine Libanaise dont la carrière semble prendre un élan irréversible dans le monde Francophone.

Mario Pelchat, chanteur Québecois célèbre au Liban depuis ses récitals au Liban depuis 1996, couronné par une chanson sur le Liban en 1999 et sa participation à Notre Dame de Paris en 2001.Il est presque devenu Libanais de coeur...

Mylène Farmer et Akwarium, le site qui lui est entièrement consacré par ses fans du Liban.Voilà une illustration de la légendaire diversité Libanaise! Cliquez sur Akwarium.

Noir Désir au Liban, retour avec le Monde sur la tournée du groupe Rock au Moyen-Orient et leur concert du 6 Avril 2002 à Beyrouth.Malheureusement, l'été 2003 a davantage placé le groupe dans la rubrique des faits divers que dans celle de l'édition musicale...

FranceMP3 , il fallait bien choisir un portail de téléchargement musical en Français ou il n'y a pas, d'ailleurs, que de la musique Francophone...Napster n'est pas très en forme et naviguer dans sa langue est tout de même plus confortable, alors profitez-en!

RFI Musique, un site référence de la programmation musicale francophone sur le Net depuis 1998; outre la diffusion de chansons frrançaises, il propose dans une optique d'ouverture, de faire connaissance avec beaucoup de créations de l'espace fransophone

Mousika.com, désormais Salmiya, est un site pour les passionnés de musique orientale ou ils pourront écouter les meilleurs morceaux de leurs chanteurs ou chanteuses préférées ou retrouver les titres de leurs chanson favorites.

Georges Wassouf, surtout pour les admiratrices du chanteur de charme...Un nouveau fan-club officiel vient d'élire domicile à Kaslik et sur le Net: Wassouf.ws

Syrian Video Center, beaucoup de clips récents à télécharger à partir de ce studio choisi par beaucoup d'artistes libanais et arabes en général, pour enregistrer la plupart des plus grands tubes de la région.

Bird, société d'édition de CD et K7, producteur de nombreux chnateurs ou chanteuses Libanais.Mentionnons par exemple, le célèbre Wadih-el-Safih en duo avec le Franco-Gipsy, Joe Fernandez.

Elefteriades, sans doute le premier producteur d'évènements et de spectacles musicaux au Liban.Cela valait bien une page de présentation sur le Web à l'occasion du Salon du Mariage en 2001- Beirut Weddings - dont chaque édition annuelle se tient normalement, en début d'année, à l'Hôtel Phoenicia.




CINEMA

>>> Notre Dossier spécial sur le Cinéma Libanais Francophone
La création cinématographique, films libanais francophones et programmes de ciné francophone à Beyrouth et au Liban, àl'Affiche dans les salles de Ciné au Liban etc...

Festival du Monde Arabe de Montréal
Un rendez-vous annuel en passe de s'imposer comme un évènement culturel majeur autour notamment de la musique et du cinéma, organisé par de représentants dynamiques de la communauté d'origine libanaise avec la participation de nombreux artistes ou groupes libanais.
2004 marque déjà la 5éme édition de ce grad festival qui vient de passer une convention avec l'IMA de Paris.On pourra notamment assister à la projection du documentaire de Hadi Zaccak:
"Le Liban à travers le cinéma".

Le Cinéma Libanais, un historique des films Libanais depuis 1929 jusqu'en 1998;
West Beyrouth
, Autour de le Maison Rose, Beyrouth Fantôme, Civilisées sont autant de films polémiques ou à succès qui démontrent une certaine renaissance du cinéma Libanais depuis 1995 environ, le plus souvent en co-production avec des aides extérieures francophones.Le regretté Maroun Bagdadi , Ziad Doueiry ou encore Ghassan Salhab , Randa Chalhab ou plus récemment encore Daniéle Arbid, ont ouvert la voie à l'expression du talent Libanais reconnu;
Quelques infos et Articles plus récents à consulter dans un dossier sympa sur le sujet dans le site Liban.com.

Terra Incognita, film de Ghassan Salhab, présenté au festival de Cannes 2002...et déjà un article sur le tournage, paru dans "le Monde" au cours de l'été 2000.
Présentation:
Dans Beyrouth, sept fois détruites, sept fois reconstruite, Ghassan Salhab, Libanais né au Sénégal, brosse le portrait de trentenaires aisés qui tentent de reconstruire leurs vies brisées par la guerre et l'exil. Il y a Soraya (Carole Abboud), guide touristique qui parcourt le pays de Baalbek jusqu'à la frontière d'Israël et oublie ses angoisses avec des amants de passage; Tarek (Rabih Mroueh), qui rentre d'exil, peut-être pour la retrouver; Nadim (Walim Sadek), l'architecte qui reconstruit Beyrouth; Haïdar (Carlos Chahine), dont les informations à la radio accompagnent la chronique de ces vies éclatées, comme le "Short cut" de Robert Altman. Ce deuxième long métrage du réalisateur de "Beyrouth fantôme", présenté dans la section officielle Un Certain Regard, est une coproduction France/Liban (avec Agat Films, Arte, Le Fonds Sud, etc.)

Le Cinéma Libanais, à l'affiche au Festival international du Film Francophone de Namur en Belgique...Edition 2001.

Aimée Boulos, portrait d'une personnalité qui a élu domicile à la lisière du Cinéma et du Théâtre au Liban mais qui à coup sur est habitée par les deux arts...

Festival du Film de Beyrouth, une page complète sur le palmarès de l'édition 98 dans la Revue du Liban et le site du Festival dont l'édition 2001 a eu lieu du 3 au 10 Octobre.La partie presse propose une version en Français, ce qui en pleine festivités de la Francophonie constitue le minimum...

Festival du Film Européen , le programme de l'édition 2001, du 6 au 13 Décembre, à L'Empire-Centre Sofil.

Cinémed, la Maison Méditérranéenne du Cinéma est une organisation sous l'égide de l'Union Européenne située à Montpellier-France.Notez que se tient, chaque automne durant une dizaine de jour , à Beyrouth, un festival du Cinéma Européen qui réserve toujours une bonne place aux productions ou co-productions francophones.Cette manifestation acquiert peu à peu ses lettres de noblesse si l'on en juge par le succès qu'il rencontre, et ses organisateurs pourraient donc songer à le faire connaitre grâce au Web.L'occasion nous est donc donnée de participer à cette démarche...

Eicar, Ecole Internationale de Création Artistique et de Réalisation; basée à Paris, une délégation menée par Mr JP. Vuillin a mené à l'Automne 2001, un voyage au Liban pour développer des échanges et définir des programmes de formation aux métiers du Cinéma dans le cadre d'une Coopération avec les professionnels Libanais.

La Vidéothèque de Paris, visitez le site de cet organisme devenu le haut lieu Parisien de la culture de l'image et cinématographique.

CPlanète-Monsieur Cinéma, est un portail francais de l'actualité du Cinéma.Vous y trouverez programmes,Box-office et critiques; en naviguant vous pourrez consulter les critiques sur les films Libanais.

Circuit Empire, c'est certainement le réseau de salles et de programmation le plus dynamique du Liban;le site est là pour en témoigner et quand un film francophone est distribué au Liban , c'est ici que vous aurez le plus de chance de le voir; tous les programmes du réseau sont consultables sur le Net.Les amateurs de films Européens, le plus souvent Francophones peuvent directement s'orienter vers la salle numéro 6 du complexe de Sodeco...logiquement baptisée depuis 1999, Cinéma Six .

Circuit Planète, est l'autre grand réseau de salles au Liban qui programme de temps à autres des films Français.De toute façon, au Liban, la plupart des films sont sous-titrés en Français.


Le Théâtre au Liban

Le Théâtre de Beyrouth, à Ain el Mreissé; même s'il n'a plus son lustre d'antan, nombreux sont ceux comme Roger Assaf qui veulent lui redonner une place de choix dans la culture Libanaise.Retrouvez à ce propos une interview de ce dernier dans le site de l'Alba, de l'Université de Balamand.

La situation du Théâtre Libanais, un sujet traité dans un article de la Revue du Liban.Notez qu'outre le Théâtre de Beyrouth et le Théâtre Monnot déjà bien connus, un nouveau Théâtre Universitaire a été inauguré à la rentrée 2001 au sein de l'USJ sous le nom de Théâtre Beryte qui deviendra sans doute familier pour les amateurs.

Théâtre Al Madina, un haut lieu de la scène libanaise en pleine renaissance sous l'impulsion de Madame Nidal Al Achkar, célèbre actrice qui connait donc bien le sujet.Le site web est très attractif et propose une mise à jour sérieuse de la Programmation.On regrettera juste l'absence de la langue de Molière; sans doute une question de temps ou de budget...


Madame Nidal el-Achkar exposant devant la presse à l'Automne 2003, les difficultés, notamment juridiques et financières, subies par le théâtre qu'elle dirige et qui pourrait être menacé de fermeture à l'issue de la saison d'hiver 2003-2004 dont la programmation aussi riche qu'intéressante pourrait bien être la dernière: une conférence donnée par le grand poète Adonis : des tables rondes, des pièces de théâtre, des projections vidéo, le festival du documentaire DocuDays, des soirées de tarab… Il convient donc de se mobiliser pour sauver ce temple de la culture au Liban. Mais après une ultime tentative le théatre a finalement fermé ses portes...
...pour mieux les réouvrir au coeur dela célèbre rue Hamra en 2005.

Violette Makdessi, personnalité issue d'une famille renommée tant au sein du monde diplomatique que dans celui des Arts; Orientée vers le coté intellectuel et francophone, ayant des contacts établis, depuis 1990, avec la presque totalité de l'élite des établissements scolaires, elle produit et organise des événements et spectacles culturels de taille, en particulier, français, tout public et scolaires. Visitez donc son site web ou vous pourrez naviguer dans l'univers du théâtre comme celui des marionnettes.


Les Programmes des Théatres Monnot et Béryte...


Shams, un rayon de soleil dans le paysage associatif et culturel libanais? On peut adhérer à cette idée en visitant le site de cette Association Culturelle Libanaise indépendante dont l'objet est la production et l'animation d'activités artistiques diverses (englobant les arts dramatiques: théâtre, mime, danse, chant… et audiovisuels: vidéo, cinéma, spectacles multimédias… et d'offrir aux jeunes talents et aux jeunes créateurs la possibilité de travailler et de développer leur savoir et leur savoir-faire. Shams a été fondée en 1999 sous l'impulsion de l'homme de théâtre bien connu qu'est Roger Assaf.Les Activités de l'association battent souvent et naturellement au coeur de celles du Théâtre de Beyrouth - situé à Ain el Mreisseh -.

 

 

Amin Maalouf, la plus belle réussite ou plutôt reconnaissance du talent de la francophonie libanaise dans le domaine de la littérature.Nous vous suggérons d'abord un entretien au sujet du "Rocher de Tanios" qui lui valu le célèbre prix Goncourt en 1993.Depuis, il ne s'est pas reposé sur ses lauriers et nous vous proposons également une présentation de son dernier livre de l'an 2000, "le Périple de Baldassare".Voilà comment nous avons fait de notre mieux en l'absence de site qui ne nous étonne guère compte tenu de la modestie du personnage, ambassadeur culturel du Liban en Europe à travers son oeuvre.

Pour Amin Maalouf,la première religion est celle de la coexistence
>>> Lire...


Les Ecrivains Libanais Francophones
, un répertoire très utile demontrant la vitalité créative de la littérature libanaise d'expression francophone autant par le nombre que par la qualité et la diversité, le plus souvent reconnues au niveau international.


Alexandre Najjar , le site de l'écrivain libanais, lui même initiateur du site évoqué précédemment; un travail assurément pertinent et remarquable à la fois, qui démontre combien il aime le monde de l'écriture en rendant en quelque sorte, hommage à ses pairs et compatriotes.De plus, depuis son roman paru en 1997," l'Astronome", qui assura sa notoriété et fut par ailleurs maintes fois récompensé, vous pourrez découvrir son dernier roman "Athina" qui confirme que le talent n'attend vraiment pas le nombre des années.2002 fut particulièrement prlifique avec un roman de fiction "Lady Virus" ou deux biographies, l'une sur Khalil Gibran, l'autre sur De Gaulle et le Liban entre 1929 et 1932.

Issa Makhlouf

Le site officiel (version française) de l'écrivain et poète libanais ou vous pourrez lire
l'interview réalisée en 2008 par Diana Kahil
à l'occasion du 125ème anniversaire
de la naissance de Khalil Gibran.

Nadia Tuéni, le site hébergé à l' AUF et consacré exclusivement à cette grande poétesse.Vous y retrouverez ses plus beau poèmes.

Nadia Tueni et Georges Schehadé , une page sur les deux célèbres poètes Libanais contemporains dont les oeuvres ne nous quitteront jamais.

Nadia Tuéni, un site personnel consacré à l'oeuvre et la biographie de la poètesse Libanaise qui nous quitta bien trop tôt.

Poésie Géographique, page tout à fait dérivé du site précedemment cité et qui propose une selection de 20 poèmes à travers les lieux les plus fameux du Liban.

Alain Tasso, peintre et poète libanais contemporain bien en vue à Beyrouth; une page lui a été consacrée par la Galerie Agial. Ses multiples talents lui valent aussi d'illustrer de nombreux livres.

Sélection de poèmes romantiques, l'Orient en a inspiré plus d'un; que ces textes là en fassent autant sans contrefaçons!! Le site est en cours de réorganisation, nous dit-on...

Le site du poète François Xavier, marié à une Beyrouthine, animateur de la société ID Livre, il appartient à la communauté des Libanais de coeur.

La Guerre du Liban dans la Littérature, un site de synthèse tout à fait remarquable sur un thème traité par autant de talents.Une initiative que l'on doit à Julia Schmidt.

Pages Littéraires , voilà un bon site personnel sur le Liban qui fait la part belle à la littérature; Une façon originale d'aborder le Pays.

Jacques Assouad, textes et poèmes sur le site à partir duquel vous pouvez vous évader vers l'Anneau Francophone du Webart qui "héberge des sites de tas d'artistes du monde francophone"

Ghassan Fawaz, romancier Franco-Libanais, originaire de Tebnine au Sud-Liban et révèlé en 1996 avec son roman "les moi volatiles d'une guerre perdue";une note sur ce livre et un lien sur sa Biographie à l'occasion de son dernier roman "sous le ciel d'Occident".

Antoine Assaf, Professeur à la Sorbonne à Paris et auteur d'un roman récent qui connait un certain succès, "Terre Blanche, journal d'un hotage au Liban", aux Editions Sarment-Fayard.

Scrabble au Liban, à mi-chemin entre lecture et divertissement, les passionnés de cette activité qui permet d'entretenir sa connaissance de la langue à un bon niveau se délecteront en visitant ce site entièrement Francophone qui permet de connaitre les divers concours et de s'y inscrire.Son animatrice, Mme Raymonde Ayoub est également rédactrice de la rubrique scabble de L'Orient-le Jour et tente d'organiser à Beyrouth une prochaine édition du championnat international Francophone de cette discipline.

Cedrus libani
La revue Cedrus Libani est publiée à Paris depuis 1990 par l'association Cedrus Libani (loi 1901) qui a pour vocation de faire connaître le Liban et le Proche-Orient notamment leurs patrimoines culturels, religieux et spirituels.Imprimée au Liban, la revue est disponible dans certaines librairies de Beyrouth.


Deux sites exclusivement francophones réalisés par François-Xavier
Les écrivains-poètes

Salah Stétié

et Mahmoud Darwish

 

Biblib, ce site initialement destiné à la défense des bibliothèques et du patrimoine graphique au Liban est devenu un annuaire précis de référence dans le secteur culturel, notamment axé sur la littérature.Après avoir longtemps milité pour la relance du projet de Bibliothèque Nationale depuis l'an 2000, la perspective positive désormais en point de mire de celui-ci a redonné au concepteur du site toute l'énergie pour faire de Biblib un outil régulièrement mis à jour.

Le Moteur de Biblib , le vrai sésame pour s'orienter dans le labyrinthe culturel et artistisque au Liban; On se réjouit que la mise à jour soit redevenue régulière, ce qui en fait un des supports de recherche reconnus comme très pertinent dans le secteur culturel et littéraire.

Annuaire des Bibliothèques du Nord-Liban, voilà un outil bien intéressant que l'on doit à l'auteur du site Biblib, Mr .JP.Fattal.On attendait avec impatience l'extension aux autres régions du pays; voilà qui est fait avec le référencement suivant!

Annuaire des Bibliothèques du Liban, toutes les bibliothèques du pays classées par région.., il suffit de cliquer sur la carte pour accèderà cet outil documentaire très précis...Un travail de passionné et plus qu'utile qu'il convient de faire connaitre autant que possible.

Bibliothèque Nationale, pas de site propre mais quelques infos via l'Agence de la Francophonie

Poètes et romanciers du Liban, dans le Magazine littéraire.

Romans Franco-Libanais, un projet mené par des élèves entre le Liban et la France dans la perspective du Sommet de la Francophonie.14 Romans d'aventures sont ainsi nés de leur imagination.

Michel Chiha, l'exposition du Musée Sursock de Mai 2001 est l'occasion de consulter la Page pédagogique des Copains de l'Orient-Le Jour consacrée à ce grand Poète contemporain qui participa par ailleurs à la rédaction de la constitution du Liban.

Ezza Agba Malak, site consacré à cette Libanaise contemporaine à la fois écrivain et poétesse.

Le Liban Second, un recueil de textes sur le Liban et la société Libanaise de la part de sociologues ou universitaires Libanais tels que Ahmad Beydoun, Selim Abou, Samir Sayeh pour n'en citer que quelques uns; collection Internationale de l' Imaginaire chez Actes Sud.

Lire en ligne , plus de 15 milions de pages sont disponibles sur le puissant site de la Bibliothèque Nationale de France.Tapez le nom d'un auteur ou un titre de livre dans le moteur de recherche.La navigation requiert parfois un peu d'aide ou de patience mais la richesse proposée vous fera vite oublier la controverse que la BNF déclencha jadis lors de son chantier et de son ouverture.Les Francophones les plus exigeants trouveront ici un vrai outil de recherche ou il pourront même zoomer les pages et consulter la table des matières des ouvrages!!

République des Lettres, un site portail de la littérature francophone et un espace de débats intellectuels regroupant plus de 10000 auteurs et 6000 pages d'archives en ligne émanant de toutes les zones francophones avec un classement par thèmes ou par pays.Voilà un site original et très ouvert qui se situe entre presse traditionnelle, annuaire culturel, librairie, encyclopédie et communauté de dialogue axée sur la littérature et l'intellect.La libanité ne pouvait donc que s'inscrire naturellement dans ses sources et son contenu.Ainsi, branchez-vous sans hésiter un instant, sur l'excellente Page Liban du site, ou vous constaterez que Libanvision est en très bonne compagnie avec, par exemple, Georges Corm, Elias Khoury, Amin Maalouf et quelques autres thèmes ou auteurs que vous pourrez ainsi peut-être mieux connaitre.

Auteurs.Net, un portail qui fait référence en matière de Web littéraire notamment francophone.

Le Comptoir Oriental, un site portail sur le monde Arabe et tous les pays qui s'identifient à lui, avec une approche et une vision plutôt culturelles qui justifient pleinement sa place dans cette rubrique.

Le Livre Français, compte indiscutablement parmi les bons sites qui donnent un panorama riche et éclectique de la littérature d'expression Francophone.Vous pourrez aussi l'aborder par une page de sélection d'ouvrages consacrés au Liban.


le conteur franco-libanais Jihad Darwiche

Il y avait foule, le 28 Février 2004 en soirée, à la Librairie al-Borj du centre-ville pour écouter Jihad Darwiche. Une librairie scintillant de mille feux, où grands et petits s’y sont serrés pour avoir un moment de bonheur avec ce conteur qui sait captiver son monde. C’est dans le cadre du Festival du conte et du monodrame, organisé par le théâtre Monnot, que Darwiche a été invité par cette librairie pour animer deux rencontres ainsi que deux séances de signature de ses ouvrages, en un seul soir ; une première partie consacrée aux tout jeunes et la seconde destinée aux adultes. Et comme le conteur ne récite pas mais raconte plutôt une image, des souvenirs, Darwiche a narré des récits puisés de ses ouvrages, des Mille et Une Nuits ainsi que du patrimoine traditionnel arabe. Il cherche à faire réfléchir son auditoire, livrant ses histoires en arabe et en français invariablement, emportant son public vers des pays qu’il n’oubliera pas. Car les récits de cet amoureux des mots sont faits d’émotion et d’humour. À cette occasion, la Librairie al-Borj a inauguré une section de contes, pour enfants et adultes, de plusieurs auteurs.

 

ID Livre, un maison d'édition Parisienne, encore jeune, et qui se définit à juste titre comme l'éditeur des Cultures Francophones
.IL vous sufira de surfer sur le site pour vous en persuader et une place de choix est d'ailleurs accorsée au Liban.

 

Comité National Khalil Gibran, bientôt un site web libanais pour cette organisation dont le but est de promouvoir tant au Liban qu'à l'étranger la mémoire et les oeuvres de celui qui incarne, à lui seul, la diversité culturelle du patrimoine culturel contemporain national.Bureau à Beyrouth/Badaro 01- 396916 et bien sûr à Bcharré, siège du Musée Gibran au 06 - 671137.Vous pouvez aussi correspondre par email en attendant le site, en cliquant sur le lien ci-dessus.

La page spéciale Gibran de LibanVision, pour une bonne synthèse du sujet sur le Web et pour annoncer un évènement pour la rentrée 2002 signée Alexandre Najjar.


Affiche de l'adaptation en Français du prophète à Beyrouth en Octobre 2001, à l'initiative de Mr Ghassan Tuéni, Président de la Fondation Nadia Tuéni...
Un grand succès après celui du Festival d'Avignon!

Khalil Gibran, site personnel très complet pour tout savoir sur le célèbre artiste libanais contemporain multi-talentueux puisqu'à la fois, peintre, poète et romancier.

Khalil Gibran au Musée Sursock, une belle page de la revue du Liban consacrée à une exposition sur les peintures d'un des Libanais les plus célèbres et universel du 20ème siècle.

Le Prophète , la partie du site exclusivement dédiée à l'oeuvre culte de K.Gibran.

Le Prophète en Francais, une bonne partie de l'oeuvre en version originale sur le Net.

 



Musique et Poésie Soufi
avec un texte du poète Adonis, à l'occasion du Festival de l' Imaginaire en 1998 qui consacra dans son programme une place au Liban à travers un récital du violoniste Nidaa Abou Mraad.

Plein de Poèmes, site exclusivement dédié aux poémes ou vous pourrez selectionner le meilleur de K.Gibran et Nadia Tueni pour le Liban.

Lettres et cartes postales du Beyrouth des années 1900.

Ernest Renan, grand auteur poète français du 19ème siècle ( 1823 - 1892) qui, tellement tombé sous le charme du Liban, choisit d'y séjourner un bon moment, à Aamchit, village aux si jolies maisons un peu au-dessus de Byblos/Jbeil.Sa soeur y repose désormais...

Pierre Benoit , difficile de ne pas mentionner cet auteur Français contemporain, auteur en 1924 du célèbre roman La Chatelaine du Liban; Son portrait et sa biographie sont retracés grâce à l'excellente émission littéraire de France 3, un siècle d'écrivains.L'occasion nous est donnée de mentionner l'inspiration que le Liban prodigua à cette époque aux grands romanciers Français puisqu'un an plus tôt en 1923, c'est Henry Bordeaux, l'académicien qui écrivait " Yamilé sous les Cèdres ".Sans doute le début de la période du Mandat Français n'est-elle pas étrangère à ce phénomène!

Jean-Pierre Péroncel-Hugoz, journaliste-écrivain, auteur en 1984 du livre poignant "Une Croix sur le Liban", au coeur de évènements de la Guerre.Il est membre d'honneur de l'Association France Ici et Ailleurs - AFIA- qui défend l'ouverture de la France et la pérennité de ses valeurs , notamment au sein du monde Arabe.Le site de ce mouvement au sein duquel on retrouve également Mr JP Chevènnement, est l'occasion de lui rendre hommage.

Percy Kemp, le profil de cet auteur britano-libanais est particulièrement intéressant.Son profil l'a naturellement tourné vers l'Orient.Retrouvez un entretien qu'il a accordé à la radio "Medi 1" dans l'émission "Ecrivains Francophones" ou son livre aux éditions Al Bouraq, Territoires d'Islam.

D' Orient et d'Occident, un site remarquable sur leurs relations dans le domaine de la création artistique et notamment les auteurs littéraires.

Le Cèdre du Liban, arbre millénaire, un très bon site traitant du symbole du Liban sous un angle principalement littéraire, avec la participation des élèves du Collège d'Antoura.

Liban, la Perle Phénicienne

 

Le Salon du Livre , Lireenfrancais, chaque année vers Novembre, c'est assurément le grand rendez-vous culturel des francophones du Moyen-Orient organisé par la délégation de la Mission Culturelle Francaise de Beyrouth.Une place croissante est désormais consacrée à l'édition musicale et multimédia.L'édition 2002 est prévue du 1er au 10 Novembre et pour la première fois au BIEL.

Femmes du Liban , site dédié à la femme Libanaise comme son nom l'indique...issu d' un ouvrage de Gérard Figuié et Rita Saba-Sayegh.Tous les aspects et les multiples facettes de ce sujet oh combien passionnant y sont subtilement developpés.

Venus Khoury-Gata, pas de site personnel pour cette grande poètesse et romancière Libanaise d'expression francaise et installée à Paris depuis longtemps; toutefois, nous vous proposons de mieux la connaitre à l'occasion de son passage sur l'émission littéraire de la chaine de télé France3,"un livre, un jour", lors de la sortie de l'un de ses derniers livres, "une maison au bord des larmes".

Salah Stetié, le site du grand poète contemporain Francophone Libanais installé depuis longtemps en Région Parisienne ainsi qu'un très bon portrait de l'Hebdo Magazine au Printemps 2003 qui justifie pleinement, si besoin était, la parfaite dimension bi-culturelle de ce grand et riche personnage, pour qui France et Liban se partagent le coeur en toute sérénité; un exemple à suivre par les temps qui courent...

Béchara el Khoury, poète et compositeur Libanais résident en France.

Souha Bechara, à mi-chemin entre la littérature et l'histoire, retrouvez grâce au Café Littéraire du site-web de la FNAC, quelques pages sur cette jeune journaliste mais grande figure de la Résistance Libanaise à travers son action et son courage au Sud-Liban. Ne manquez pas non plus un bon article-portrait dressé, trois ans jour jour jour après la libération du Sud-Liban, par Fatiha Kaoues dans le site d'actualité du monde arabe Arabesques.org

Dar-An- Nahar Editions, une des plus puissantes et célébres maisons d'éditions Libanaises au sens noble du terme; Elle est très active dans le domaine de la culture et ne ménage pas sa peine pour promouvoir les créations francophones.

Librairie Paul Geuthner, éditeur et libraire orientaliste parisien depuis 1927. Après avoir connu une période difficile il y a quelque temps, il est heureusement redevenu un repére de qualité pour les bibliophiles libanais francophones.Nous pouvons en particulier vous recommander les récents ouvrages sur les habitats Libanais.

Les Editions L'Harmattan, beaucoup de références sur le Liban et le Moyen Orient.

Les Editions Karthala, un éditeur qui monte en France ;très spécialisée sur l'Afrique,le monde Arabo-musulman et le Moyen-Orient;plusieurs références sur le Liban à découvrir sur le catalogue consultable en ligne et clairement conçu.

Actes Sud, un éditeur du sud de la France, proche de Marseille; à Arles; très actif dans le créneau des thèmes méditerranéens et dans la coopération avec le Liban dans le secteur du Livre et des bibliothèques.

Le Salon des écrivains de Provence de Fuveau, dans la région de Marseille, a choisi le Liban et certains de ses fameux écrivains francophones comme invités de son édition 2001? tels Vénus Khoury-Ghata, Jihad Darwish, Hoda Barakat,Jean-Pierre Dahda, Hassan Daoud et Souha Béchara, la journaliste symbole et témoin de la libération du Sud-Liban, etc...

Jihad Darwish, retrouvez les contes et poèmes du poète Franco-Libanais.

Antoine Messara, le site de l'auteur présente ses différents essais dans le domaine socio-politique.

Beyrouth au coeur, récit de Nadia Khoury-Dagher sur l'émotion des retrouvailles avec le Liban , souvent ressentie par les membres de la Diaspora après une absence plus ou moins longue;On distingue que cette bonne page personnelle pourrait ouvrir le champ à un site davantage étoffé sur la capitale Libanaise.

Beyrouth, portrait de ville, livre paru en Novembre 2001 dont l'auteur est Jade Tabet, Architecte de renom, qui décrit et dissèque l'évolution de Beyrouth avec la sensibilité et l'expertise d'un grand spécialiste de l'urbanisme contemporain.

Parachute, chaque année, cette revue canadienne dédié à l'Art notamment contemporain édite un livre spécial dédié à une ville du monde ou les situations spéciales sont de nature à influencer la création artistique.On comprendra donc le choix de Beyrouth en 2002 à l'occasion du Sommet de la Francophonie.

Centre de Conservation du Livre , situé à Arles dans la région de Marseille en France, il est impliqué dans la sauvegarde des livres et ouvrages de la bibliotèque nationale Libanaise.

Adiflor, association pour la diffusion internationale de livres ouvrages et revues,site très intéressant pour la promotion et la distribution du livre francophone.Cette association est étroitement liée à l'Afal -association francophone d'amitié et de liaison- qui regroupe un certain nombre d'associations du monde, engagées dans ce domaine, et dont vous trouverez bien sûr la liste sur le site.

BDparadisio, le temple de la Bande Dessinée sur le Net; vous aurez ainsi rendez-vous avec tous vos héros préférés et nous ne pouvions occulter ce mode d'expression de la rubrique littéraire sans mettre ici à l'honneur la communauté française de Belgique qui a tant apporté à cet Art.

Edibook, un éditeur tout à fait dans l'air du temps puisqu'à la fois numérique et...francophone.Il lance un collection jeunesse que nous vous conseillons vivement de consulter avec vos enfants.Vous pourrez ainsi vous familiariser à un exercice de navigation inédit et si vous avez des difficultés, sans doute vos enfants viendront-ils à la rescousse!!! Bénéficier temporairement et en exclusivité d'un accès gratuit et privilégié en tapant LIBAN+VISION comme mot d'utilisateur et de passe, à droite de la page d'accueil.

Liban BD, le site exclusivement consacré à la place du Liban dans la Bande dessinée.Un site thématique original et passionnant comme on les aime! c'est une véritable base de données sur le sujet, les amateurs seront comblés et les profanes probablement ébahis...

La BD au Liban, une bonne page spéciale de synthèse sur le sujet, dans le site BDLand...


Rare...Tintin à Beyrouth !
Histoire d'une parodie en 1984


En Grand ?

LANGUE et ECRITURE

Retour sur
le Festival de la Poésie de Beyrouth
du 18 au 21 Février 2002


Apprendre le Libanais excellent site pour acquérir le minimum dialectal...

L'Alphabet Libanais ,une fois qu 'on se débrouille avec le dialecte,on se met aux caractères

Le Dialecte Libanais, pas un site Web, mais sans doute le meilleur ouvrage sur le sujet, écrit par Mme Haddad-Fadel, en deux tomes.Quelques exemplaires sont disponibles, à Paris, à l'Office du Tourisme Libanais et à l'Institut du Monde Arabe.Une édition nouvelle pour la préparation au Baccalauréat Libanais doit paraitre et une cassette d'accompagnement est proposée en option.Voilà un ensemble fort utile même pour certains jeunes Libanais qui ont parfois pas ou très peu de notion de Libanais.

Le plus grand Dictionnaire de Français en ligne et... gratuit!, grâce à une équipe de Chercheurs Universitaires.+de 100.000 mots et 270.000 définitions.Il met de plus la phonétique au service de l'orthographe: il suffit d'écrire le mot recherché comme il se prononce, et ce moteur le retrouve vous l'inscrit correctement...Certes, la présentation est un peu austère et hermétique au départ, mais quel outil idéal pour démystifier la complexité de la langue Française!

Alphabet et Tradition Calligraphique Arabe, quand l'écriture cotoie l'art, les caractères arabes ne sont pas loin! un site pour passionnés ou spécialistes.

Hassan Massoudy, le site consacré à l'oeuvre et aux livres du grand calligraphe d'origine irakienne que le prophète de K.Gibran a beaucoup inspiré.

Histoire de la Typographie, pour replacer la calligraphie Arabe dans son contexte historique, nous vous encourageons à faire un tour sur ce site.Vous pourrez aussi visiter directement des pages très complètes sur l'histoire de l'Imprimerie au Liban

Histoire des Alphabets Phénicien et Arabe, pour vouloir remonter le temps, il ne faut jamais oublier ses racines,tapez donc alphabet-phénicien ou arabe-dans le moteur de recherche en page d'accueil.

Philatélie: a la découverte des timbres de l'époque du Grand Liban vers 1924.

Apprendre l'Arabe moderne et commun en Realaudio.Il faut s'accrocher si l'on est un vrai débutant,mais avec de la volonté,ce site vous permettra d'acquérir les bases nécéssaires.

Apprendre l'Arabe, excellente méthode pour apprivoiser la langue,vous y trouverez même en option une méthode spécialement destinée à l'enfant!

L'été Oriental, est le nom d'un site web très convivial de l'Agence de Communication Galet Blanc, ou se cotoient des rubriques sur la calligraphies, des cours pour écrire l'Arabe et différents thèmes pour mieux connaitre cette riche culture.

Apprendre le Français en France, réseau d'établissements spécialisés dans l'enseignement du Français comme langue étrangère.L'idéal pour joindre l'utile à l'agréable si vous n'avez pas été principalement "french educated" au Liban.

Enfants Bilingues, un site Français spécialement conçu sur ce thème; au Liban le bilinguisme est évidemment le minimum linguistique...

Dictionnaire Francophone Universel, un ouvrage qui vous mettra d'accord sur toutes les terminologies Françaises et Francophones en général grâce à la collaboration des éditions Hachette et de l'Agence de la Francophonie sous le contrôle d'experts reconnus en la matière...

HISTOIRE et CIVILISATION

La Mémoire

Le Liban Encyclopédique, avec Hachette et Yahoo, tous les aspects du Liban sont abordés de façon synthétique et complète même si parfois la mise à jour peine pour coller à l'actualité et à l'évolution rapide de la situation dans notre région...

Repères historiques, le Liban:quelques pages nécéssaires qu'il vaut mieux imprimer pour bien assimiler, dès l'antiquité, ce qu'il faut savoir afin de tout replacer dans son contexte.

Les 100 Portes de l'Orient , une bonne manière de parcourir l'Orient à travers ses personnages majeurs, grâce à la version en ligne de ce livre de Mrs Gresh et Vidal, parcourant tous ses chemins et méandres, des sources jusqu'à la période contemporaine.


Colonne à Baalbeck


L'Histoire du Liban de la Préhistoire à nos jours avec un chapitre important sur la Guerre du Liban comprenant une chronologie détaillée des différents épisodes, histoire de s'y retrouver et de comprendre l'enchainement des faits; un site personnel, bien présenté, sobre et clair qui rendra certainement bien des services aux uns qui effectuent des recherches ou aux autres qui veulent se rafraichir la mémoire...


Histoire du Liban contemporain , un chercheur d'origine Libanaise de l'Université de Troyes en France a réalisé une excellente page sur les grandes dates et évènements de l'histoire du Liban moderne de 1920 jusqu' à la période post Accords de Taef.

La Guerre du Liban, par réflexe, on associe malheureusement souvent le Liban contemporain au mot Guerre.Vous trouverez sur ce qui est davantage une page qu'un site, un texte très fourni et de synthèse sur la période 1975-1990 qui en explique assez bien les différentes étapes.Et comme il n'y a aucune d'illustration, mieux vaut l'imprimer pour le lire à tête reposée! Vous pouvez aussi entrer directement sur le site personnel,Lebhack, dont l'accueil est un peu plus convivial.

La Guerre du Liban, le même site , mais par sa porte d'entrée principale, avec des photos dont la rubrique sur la guerre, ci dessus évoquée, est sans doute la meilleure et vous aidera à en comprendre l'enchainement des diffèrentes étapes.

Qana 1996 , tout le monde doit se souvenir; personne n'a le monopole de la mémoire...Cana est bien le site ou il y a près de 2000 ans, Jésus fit le miracle de transformation de l'eau en vin lors du fameux repas des noces; de nos jours des hommes ont commis l'horreur de maculer de sang un lieu sacré à l'atmosphère si paisible, lors du massacre de plus de 100 innocents en Avril 1996.Gageons que Cana deviendra le site touristique qu'il aurait toujours du être, bien avant l'occupation et ses atrocités qui demeureront gravées de sinistre mémoire.

Qana, le Massacre, tout le monde a le droit de savoir, de connaitre la dure réalité des faits et des témoignages qui font la vérité.Mais que de sang aura du couler, tant de vies innocentes auront du être sacrifiées pour que le Liban puisse enfin exercer justement sa souveraineté au sud du fleuve Litani et devenir seul maître de ses eaux!

Le Massacre de Cana en Avril 1996, une bonne page francophone pour confronter les opinions et se faire la sienne sur cet épisode de l'après-guerre du Liban.

Occupation , voilà un très bon site personnel en hommage à tous ceux qui ont souffert de l'occupation du Sud-Liban avec des photos assez dures mais réalistes et une pensée particulière au massacre de Cana.On pourra à ce titre lire des extraits du rapport de l'ONU qui, dit-on, coûta son poste de Secrétaire Général à M.Boutros-Ghali.Est-ce parce qu'il disait trop la vérité?? Il fut élu l'année suivante 1er secrétaire de l'Organisation internationale de la Francophonie....

Eternel Liban, site personnel qui associe la vérité et à la sagesse avec l'histoire et la situation du Liban contemporain...Mis à part que la page date d'avant la libération du Sud-Liban, nous respectons toujours les vérités...qui sont bonnes à dire!

Liban Libre, une page coup de gueule pour un Liban enfin libéré de toutes les occupations; une page simple, d'opinion davantage que de connaissance, mais qui a le mérite de refléter une part de l'opinion Libanaise.

Les Rencontres d'Averroes, retour sur ces rencontres de l'Automne 2000, à Marseille, dont le thème tourne autour des rives de l'espace Méditerranéen .Une des conférences animées par l'urbaniste Jade Tabet, traita particulièrement de l'architecture et de la reconstruction de la ville de Beyrouth.Notez qu'il dirige une oeuvre collective sur Beyrouth à paraitre courant 2001 dans la collection "Autrement".

Histoire du Liban, retour sur une confèrence organisée en l'an 2000 par l'Alliance Française de Port-Said, en Egypte, et animée par Mme Denise Ammoun.

Contes et légendes du Liban, voilà un site qui remonte le temps au coeur de la Phénicie, qui fait appel à l'imaginaire pour mieux vous faire comprendre les racines libanaises.Réalisé dans l'univers des collèges, entre élèves et professeurs, il en ressort beaucoup de passion, de recherches et de savoir.

Le Souffleur, un site principalement à la mémoire de l'épave du sous-marin Français engloutie au large des côtes Libanaises.

Imam Moussa Sadr, une bonne page consacrée à la biographie de ce leader charismatique de la Communauté Chiite et disparu dans des conditions mystérieuses et controversées en 1978.Chaque année un jour férié est consacré à sa mémoire.

 

Les Croisades:Une sélection de sites pour tous les passionnés de cette époque qui a marqué l'Histoire du Moyen-Orient car l'on y retrouve le Liban à un moment ou à un autre lors de sa navigation: Cathares ; Citadelle; Templiers .

Histoire des Premières Croisades, un des sites les plus complets notamment sur la première phase.

Histoire des Croisades, un autre site très clair et bien documenté.

Historel , site très complet sur l'époque du Moyen-âge et des Croisades qui décompose parfaitement toutes les vagues..

Et pour finir avec notre sélection sur ce thème qui fait vraiment pléthore sur Internet: Histoire des Croisades.

Les Cananéens, un site consacré à ce peuple historique et intimement lié à la région correspondant au Liban et à la Palestine d'aujourd'hui et dont la Bible fait tant de références.

Ifapo, présentation de l'Institut Francais d'Archéologie du Proche-Orient avec bien sûr une section complète consacrée à l'antenne de Beyrouth.

L'Archéologie au Proche Orient, un site personnel bien illustré rassemblant des souvenirs de campagne archéologique dans la région.

Icomos , la page Liban de cette ONG qui oeuvre pour la sauvegarde du patrimoine et des sites historiques.Dire que ceux-ci ont étés mis à mal par la guerre au Liban est un euphémisme..

Beyrouth, topographie et archèologie du site de la ville et de son centre, cadre actuel du grand chantier de la reconstruction(principalement en Anglais mais beaucoup d'ouvrages francais dans la bibliographie).

Beyrouth, un site personnel pour une approche historique de Beyrouth et du Moyen-Orient à travers la philatélie et les circuits postaux.

Liban à jamais, un site personnel bien construit mais sous un angle plutôt nostalgique.

Liban vu d'Allemagne, site franco-allemand de l'université de Dresde, sur le pays vu sous un angle plutôt historique et républicain.

Beyrouth 99 , le site de Beyrouth-capitale culturelle du monde Arabe, sous le patronnage de l'Unesco en 1999.Le site devrait être encore accessible, car si la manifestation est bien passée, Internet est une bonne façon de la faire survivre...A défaut, on fera le bilan de cette manifestation à travers la coopération culturelle Fanco-Libanaise ou encore en se reportant à une excellente Page de l'Office du Livre célébrant cet évènement.

Beirut2000.org , le tout récent site du ministère de la culture libanais qui propose un version trilingue conforme à la réalité culturelle et linguistique du Liban.Néanmoins, la mise à jour de l'information des programmes culturels qui constituent son attrait principal est très irrègulière...Un manque de moyens malgré la volonté, sans aucun doute.La mise en ligne a été suspendue en 2001, officiellement pour ne pas doublonner avec le site du sommet de la francophonie...Avouer qu'il n'y a pas assez de fonds publics pour la promotion culturelle serait plus honnête et permettrait au moins de plaider pour cette cause!!

Le Liban, une page sur le Liban moderne d'aujourd'hui en pleine reconstruction et en pleine mutation, enfin tourné vers un avenir de paix,Inch'Allah!

Liban, je t'aime, Bhebak ya Liban, un site personnel sur le pays, principalement axé sur l'occupation du Sud-Liban qui, après 22 années, s'acheva enfin le 24 mai 2000 et, espèrons le, restera à jamais dans la catégorie de la mémoire!

Marie Moarbes, un mini site hébergé par le fournisseur d'accès Data Management sur l'épopée de l'hotage Franco-Libanaise détenue plusieurs mois à Jolo aux Philippines.Les pages distillent quelques photos des retrouvailles avec son père et beaucoup de messages de soutien bien sûr.Le printemps 2001 voit la parution de son livre "Mon père m'attendait à Manille", à la fois pour le souvenir et l'auto-thérapie comme elle l'a déjà si bien déclaré.


Le site du Musée National

Le Musée de Beyrouth, Al Mataaf
Le Musée National, lieu de passage sur la ligne de démarcation pendant la guerre


Le Musée Sursock de Beyrouth, quartier Saint-Nicolas de Achrafieh


Photo Naji Farah

Le Musée Sursok

Superbe demeure du XIX ème siècle, accueille les artistes contemporains pour des expositions temporaires. L'exposition permanente compte, elle, une collection d'estampes japonaises et regroupe de nombreuses œuvres d'art islamique.

Horaires d'ouverture

Ouvert tous les jours du Lundi au Samedi
de 10h00 à 13h00
et de 16h00 à 19h00

24e Salon du musée Sursock
Le comité du musée Sursock porte à la connaissance des artistes que le 24e Salon d’automne aura lieu à la fin du mois de novembre 2003. Les artistes désireux de participer à cette manifestation pourront remettre leurs œuvres au musée à partir du mercredi 1er et jusqu’au 11 octobre, date limite, entre 9h et 14h. Chaque artiste pourra proposer jusqu’à trois œuvres récentes de sa création (qui seront soumises à l’appréciation d’un jury) accompagnées d’un curriculum vitae. Le comité du musée tient à préciser que le système de sociétariat, tel qu’il a été pratiqué à partir du 17e Salon en 1994, ne sera désormais plus en vigueur.
Tél : 01/201892 et 01/334134.

 

Le Liban à L'Institut du Monde Arabe


L'Institut du Monde Arabe
, de Paris.Un site web totalemnt rénove et vraiment remarquable digne représentant de la culture Orientale au sens large car il permet de découvrir et comprendre les multiples facettes de l'arabité.

Présentation du Liban , par l'IMA. Sans doute, comme les autre fiches pays, celle-ci mériterait elle un toilettage dans la présentation pour se hisser au niveau du site dans son ensemble mais aussi un rafraichissement au niveau de certaines statistiques dont la plupart datent, au mieux, de 1997.

L'Exposition sur le Liban ,' l'autre rive', en 1999,à l'IMA. Un grand souvenir à entretenir...

L'Exposition " l'Orient de Saladin ", à l'IMA à partir du 23 Octobre 2001.
Comment ne pas s'intéresser à cette expo si l'on s'intéresse au Liban quand l'on sait le rôle de ce personnage clé de l'histoire des Terres de la région Proche-Orientale à l"époque des Croisades?


La Phénicie


DOSSIER
Bateau phénicien en bas relief du 1er siècle avt JC.

Les Libanais sont-ils les descendants des Phéniciens ?


La Phénicie sur Phéniciens.com
, un très bon site personnel sur ce thème au coeur des passions et des origines pour beaucoup de Libanais.
La Phénicie, pour tout connaitre des origines du peuple libanais grace à ce site particulièrement bien documenté.

La Phénicie, un autre site personnel qui démontre toute la fascination qu'elle exerce sur ceux qui respectent le berceau de notre civilisation.

Tyr, grand port disparu; le site sur les recherches des années 1930 de Antoine Poidebard est un véritable site musée avec des photos anciennes, aériennes et de plongée à la recherche du temps et de la gloire passés de la cité phénicienne.

Regards sur la communauté Druze au Liban, souvent qualifiée de mystérieuse mais finalement démystifiable...

GALERIES D'ART et PEINTURE

LE LIBAN, UN PASSÉ CULTUREL À RECONSTRUIRE
en guise d'introduction, cette bonne présentation sur le site de France 5, la chaîne française de la culture et de la connaissance qui a déjà consacré quelques émissions sur le Liban.

Exposition "Artistes du Liban" présentée par

Du 10 au 25 Mars 2005 à Paris


Patrimoine Libanais, un site particulièrement riche et varié dédié à tous les aspects du Patrimoine National.De surcroit Francophone, les amateurs comme les profanes découvriront combien le Liban contribue à la richesse du Patrimoine mondial dans l'Art ,l'Architecture et bien d'autres domaines encore...Assurément un sacré apport au Web Libanais Francophone!


Nouveau!
Le site web du Photographe Franco-Libanais Fouad El-Khoury
beaucoup de noir&blanc, une base de données, du vrai talent d'artiste-baroudeur
des prises de vues du Beyrouth de la guerre et d'après, de Palestine et Gaza etc...

Orientart, la plus grande galerie virtuelle du Liban, sorte de Galerie des galeries sur le Net.Vous pourrez, à titre d'exemple y retrouver la grande Galerie Chahine.

Lebanonart , Visitez la galerie libanaise du Net, vraisemblablement la plus visitée dans le monde entier et qui regroupe bon nombre de créateurs.

Lebanonart 2, attardez vous plus spécifiquement sur le site, en Francais, du peintre Franco-Libanais Joseph Mattar.

Expo galerie Alice Mogabgab

L'Amateur d'Art, site très professionnel pour cette galerie d'art d'Achrafieh qui mérite une visite sur le web et sur place!

Epreuve d'Artiste, galerie en vue du quartier Achrafieh-Sursock disposant d'un site propre, dont l 'atmosphère et l'environnemment se prêtent si bien à cette activité d'exposition de talents le plus souvent locaux.

Galerie Zamaan, un endroit tout à fait original, concentré de passion entre collection de photos anciennes, peinture et sculpture...Cela méritait bien une attention particulière de LibanVision.

Art.in.Lebanon , site faisant office de rendez-vous de peintres et d'artistes proposant par ailleurs des offres de vente en ligne.

Artisites, un site-répertoire d'artistes dans les secteurs des arts plastiques, du design et de la photographie; une présentation très professionelle et une initiative bien ficelée d' A.M Zahar qu'il convient de saluer.Le site fait désormais partie du portail général Arab Art Directory.

Délices d'Orient, est une vraie galerie de peinture pour flâner sur les traces des Orientalistes.

Orientaliste.org, leur histoire du Magrheb au Proche Orient entre 19et 20éme Siècle

Europ'Art, le site d'une grande exposition de peinture à Genève ou la peinture Libanaise fut à l'honneur en 1999 et qui, grâce au Net, lui donne l'occasion de se perpétuer et de mieux se faire connaitre.

Libanbyzantin, un joli site personnel autour des peintures murales byzantines au Liban et un voyage au coeur de son patrimoine archéologique mal connu ou insoupçonné; Le site apporte aussi des informations sur les aspects culturels liés à la période byzantine au Liban.

Fondation Arabe pour l'Image, évidemment très visuel,vous saurez tout sur le role de l'image dand la société aabe contemporaine en vous promenant dans ce site artistique.

Aquarelles Libanaises ,Liban my beautiful country;une page de réminiscences enfantines du Liban sympa et nostalgique à travers la photo et l'aquarelle.

Galerie Alice Mogabgab, présentation et programme des expositions d'une galerie très hospitalière et qui ses portes aux artistes du monde.

Maison Libanaise à Baabda

Teknart, l'alliance originale de la création artistique et des nouvelles technologies;salon organisé à Beyrouth en Septembre 99.Site créatif et assez sophistiqué à découvrir.

Le Musée National, pas encore de site, mais une page consacrée au moment de sa réouverture par la Revue du Liban;ne serait-ce pas une bonne idée de coopération franco-libanaise que de réaliser un site avec une vraie visite virtuelle?

L'Art Oriental, au sens large du proche à l'extrême Orient.

Assad Renno, quoi de mieux qu' un site web esthétique et de belle qualité, de surcroit francophone, pour découvrir ou affiner sa connaissance de ce peintre libanais contemporain.

Wahid Nahlé, le site du célèbre peintre Libanais dont la notoriété a desormais dépassé les frontières.Certains disent à juste titre que les sentiments n'ont pas de frontières, faut il dire que la peinture n'a pas de langue ou se comprend dans toutes les langues?Nous aurions apprécié un peu de Francais-au moins...- dans le site.

Georges Nasri , peintre d'origine libanaise, établi depuis fort longtrmps à Aix-en-Provence et naturellement largement inspiré par la lumière et les couleurs provençales.

Erika Chéhadé, Site d'une artiste-peintre franco-libanaise, sur les thèmes du désert, de l'Afrique, du Moyen - Orient...

Dalal Akl, artiste franco-libanaise vivant aujourd'hui à Paris : l'artiste présente dans ce site le portfolio de ses aquarelles originales et vous informe de ses dernières expositions. Née à Beyrouth, Dalal AKL vit en France depuis sa prime jeunesse mais n'a pas cessé ,semble-t-il, d'essayer de retrouver au travers de ses aquarelles les traces de son pays natal, notamment la plaine de la Bekaa entre Chtoura et Zahle...

Roland Baladi, un site sur cet artiste plasticien que l'on abordera par une page sur le Général Chehab.

Anita Toutikian, le bon site personnel de cette artiste Arméno-Libanaise aux talents multiples comme la peinture et la sculpture mais aussi comme essayiste.

Al Anwar, un portail en langue Arabe ou l'on trouvera du Français dans la section consacrée essentiellement aux Expositions de Peinture et au Programme de la Mission Culturelle Française.

Artistes Arméniens, dans le cadre de Beyrouth capitale culturelle du monde Arabe et d'une grande exposition fin 1999, voici quelques très belles pages unissant reproductions et commentaires, qui retracent et témoignent de la contribution, notamment en matière de peinture, apportée par la communauté Arménienne au patrimoine artistique Libanais.

Galerie Aida Cherfan, à Antélias, proche du parking Saint-Elie, exposition permanente de peintures et sculptures grand format d'artistes libanais et étrangers.

Galerie Janine Rubeiz, un nouveau site artistique sous l'implusion principale et passionnée de Libanaises du Liban ou de retour de l'étranger.

Le Hangar de Denise, Insolite à Beyrouth: le plus grand dépôt-vente de Beyrouth qui organise chaque premier Jeudi et Vendredi du mois une foire à la Brocante.Que vous vouliez chiner ou déposer vos objets, la formule, basée à Sin el Fil-Horsh Tabet au Centre Ivoire est originale et satisfera les plus curieux ou les plus passionnés.

Old Time, Antiquités et Brocante à Achrafieh...

Roch Decho, site consacré à des offres dans le domaine de la création en sculpture et ses applications telles la fabrication de cheminées.

Artotal, est un portail Français, sympa et dédié à la promotion des Arts et de la création contemporaine

ArtSud, le site du grand salonannuel dédié à l'Art comtemporain organisé chaque année à Paris Dubai et...Beyrouth.A ne pas manquer!

Institution Deux Doigts, site-web encore en cours de développement pour cette association crée à l'initiative de Mme Zeina Salameh Fadlallah dont l'objectif est la promotion et la formation aux Travaux Manuels.Elle présente ainsi ses créations uniques dans des Expositions comme à Gemmayzé.

Art Libanais au... Canada, la page du site du Musée Canadien des Civilisations présentant l'itinéraire, l'histoire et les créations d'un Jeune Libanais, Camille Zakharia.

KZ Art Africain Contemporain, expo-spectacle musical mis en scène autour d'une exposition de Peinture d'inspiration Africaine.Kazi Salhab, libanais ayant vécu 30 ans en Afrique s'est installé à Juvignac près de Montpellier dans le Sud de la France et propose aux groupes et collectivités du Monde Francophone une production d'animation artistique, à la fois initiation aux Voyages et au développement des sens.Partager sa passion sera un enrichissement pour petits et grands réunis.

Critiques d'Art en ligne, un site Français riche et intéressant, exclusivement consacré aux Archives des critiques d'Art; Artistes libanais Saïd Akl, Amine el-Bacha, Paul Guiragossian, Élie Kanaan, Élie Nammar, Nicolas Nammar, Aref Rayess, Yvette Sargologo, Joseph Terdjan, Nadia Saikali-Thomas, Élias Abou-Rizk, Élias Charaf, Michel el-Mir, Mounir Najm, Adel Sagghir, Juliana Seraphim et Amine Sfeir… Tels sont quelques noms d’artistes libanais que vous y retrouverez.

Zico House, une maison typiquement Beyrouthine reconvertie en lieu de formation, d'hébergement mais aussi de présentation de spectacles pour les artisites locaux ou de passage.C'est ainsi que de nombreux artistes français s'y posent lorsqu'ils passent à Beyrouth pour y trouver énergie et inspiration.Il faut dire que le rôle joué par Moustapha Yamout, héritier idéaliste et acceillant des lieux leur garantit les sens de succès dans cette démarche. Zico House, 174 rue Spears, Quartier Sanayeh, Beyrouth - Tel: 03 812047 ; 03 739304 ou 03 810688 - Fax: 01 746769;
Pas de site web mais laissez vite un email si cette formule vous intéresse...