LÉcole de musique
Ghassan Yammine
agrandit son « Réseau des arts »
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Ecole
de musique Ghassan Yammine (EDMGY)
Contact : Ghassan Yammine (Directeur-fondateur)
Tél.: (04) 980656 - (04)711047 - Fax : (04)980656
site
web: www.edmgy.com
La première branche de lEcole de Musique de Ghassan Yammine
(pianiste et compositeur) a été fondée en 1993 à
Beit-Chabab (Metn-Nord), avant que d'autres n'ouvrent à Sodeco
et à Jal el-Dib. LEcole ne comprenait à ses débuts
que trois départements: musique classique, moderne et orientale,
alors qu'aujourdhui elle propose de nombreuses activités
: département pour adultes, éducation musicale destinée
aux enfants de 3 à 6 ans, accompagnement, chorale, cours dinterprétation,
et « Piano Master Class » enseigné par le célèbre
pianiste et compositeur Waleed Howrani. En 2000, lEdmgy fut la première
institution non-européenne membre de la Fédération
française de lEnseignement Musical, et sélectionnée
à devenir la première institution musicale des pays arabes
pour adhérer à lAssociation européenne des
Conservatoires Supérieurs. LEcole a également signé
un protocole de collaboration avec le prestigieux « Conservatoire
de Boulogne-Billancourt » (France).
Chant arabe, atelier de oud, jeu théâtral, de télévision
et de cinéma
Octobre 2005- Après
le département de musique et après avoir ouvert
lannée dernière les départements de
danse, de peinture, de chorale et de « music technology
», et toujours dans lobjectif de créer le «Réseau
des arts», lÉcole de musique Ghassan Yammine
inaugure trois nouveaux départements.
La « Actors School » comporte une section pour
enfants, le chant arabe et latelier du oud et reçoit
les candidats à partir de 15 ans.
« Il sagit dune nouveauté au Liban,
indique Ghassan Yammine. Ce département forme lacteur
au théâtre, au cinéma et à la télévision.
Le programme inclut la formation de la diction, de la phonation,
de la concentration, en passant par lexpression corporelle
et le travail pratique de lacteur sur scène et devant
la caméra, avec des exercices dimprovisation et des
textes du répertoire mondial. »
Cette matière sera donnée
en trois langues, arabe, français et anglais, à
raison de deux séances par semaine, de 2 heures et demie
chacune.
Les cours sont donnés par le chef de département
Joseph Bou Nassar, metteur en scène et acteur. Il est assisté
par deux professeurs : Raymond Hosni (théâtre) et
Toufic Khreiche (cinéma et télévision). Dautre
part, ce département accueillera une fois par mois un professionnel
du théâtre libanais et arabe pour une journée
de «master classe» avec les élèves,
et ils assisteront à des tournages de films et de feuilletons
télévisés, ainsi quà des répétitions
de théâtre.
Dans ce domaine, il existe une section « Théâtre
» pour enfants âgés entre 5 et 14 ans. «
Ces cours, donnés par Chirine Karamé, actrice et
chorégraphe, visent à développer léveil
et limagination chez les enfants par des exercices dexpression
corporelle, ainsi que le travail sur la voix et le mouvement,
et lapplication sur des textes choisis spécialement,
selon chaque catégorie dâge », précise
Yammine.
Lécole Yammine dispensera également une formation
pour le chant arabe professionnel.
Les cours seront donnés par Élie Choueiri (poète,
compositeur et chanteur).
Dernière nouveauté, le «Mouhtaraf el-oud»
(atelier du oud), qui assure, comme son nom lindique, «une
formation des oudistes-concertistes et non pas des accompagnateurs
comme cest le cas dans tous les programmes denseignement
du oud dans les institutions musicales libanaises, précise
le directeur de lécole. En même temps, ce cours
forme les compositeurs pour oud et les improvisateurs : deux conditions
indispensables pour un oudiste-soliste ». Ce département
représente le 2e lieu du genre dans les pays arabes, après
« Beyt el-Oud » en Égypte. Le cursus en usage
sinscrit dans la lignée de lÉcole irakienne
du oud dont les piliers sont Jamil Bachir et Charif Mehieddine
Haïdar. « Mouhtaraf el-oud » sera dirigé
par le oudiste et compositeur Bassem Rizk.
Ouverture de la quatrième
branche de
lÉcole Ghassan Yammine
au palais des Congrès - Dbayé
Place
à la peinture et à la musique sur ordinateur
Mai
2005- Et de quatre! lÉcole
de musique Ghassan Yammine ouvre, après celles de Beit
Chabab, de Sodeco et de Jal el-Dib, sa quatrième branche
au palais des Congrès de Dbayé, inauguré
en mars 2004. «Le comité, présidé par
Myrna Murr, ma contacté en janvier dernier pour mannoncer
que mon école de musique avait été choisie
pour ouvrir dans ce nouvel espace », raconte Ghassan Yammine.
Un espace doté dun amphithéâtre de 1200
places, dune salle dexpositions, dune pièce
polyvalente divisible en cinq parties indépendantes, dune
bibliothèque et dun centre Internet.
«Je devais créer une nouvelle image pour cette branche,
pour la dissocier de sa très proche voisine de Jal el-Dib,
conformément à mon envie dobtenir une sorte
de rassemblement de plusieurs disciplines», poursuit lintéressé.
Le département de peinture et de dessin sest alors
imposé. Sous la houlette de ses deux coordinateurs, Rima
Nakhl, critique dart au quotidien an-Nahar, et Ziad Maroun,
artiste-peintre formé à Moscou, trois catégories
dâge (7-10 ans, 11-14 ans et à partir de 15
ans) seront initiées aux techniques mixtes, à lacrylique,
à lhuile, à la gouache, à laquarelle,
au crayon, à la cire et au feutre. «Tous les élèves,
qui travailleront par groupe de dix environ, pourront suivre,
sils le désirent, des cours dhistoire et danalyse
des uvres picturales», poursuit le directeur de lécole
de musique.
Enregistrer chez soi
Deuxième
nouveauté, sous forme de première au Liban cette
fois: le département de musique sur ordinateur (Music Technology),
une matière enseignée par Alain Slim, musicien et
informaticien. «Les quatre premières sessions seront
consacrées à lintroduction au son et au DAW
(Digital Audio Workstation ou module audio-digital), les douze
suivantes à lutilisation du programme Cubase SX»,
précise Ghassan Yammine. Ces cours sont accessibles à
ceux qui ont un bagage musical minimum et sarticuleront
autour de cinq matières: manipulation de laudio et
du midi; effets et synthétiseurs virtuels (plug-ins and
VST instruments); élaboration de pistes (laying down tracks);
l«editing» et la manipulation de ces pistes;
enfin, le mixage. «À lissue de ces cours, lélève
sera en mesure denregistrer ses compositions par lui-même»,
précise Ghassan Yammine, qui étudie la possibilité
dun diplôme jumelé avec lun des plus
grands fabricants de logiciels, qui propose des ateliers de formation.
LÉcole de musique Ghassan Yammine du palais des Congrès
développera également une technique de base pour
lapprentissage du chant oriental et inaugurera durant lété
2006 la chorale des petits (6-9 ans, 10-13/14 ans), qui fait suite
à la chorale pour adultes, lancée en avril dernier.
Des concrétisations pédagogiques en rafales. À
vos inscriptions. Renseignements: 04/521528.
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L'exemple
de lexigence
À
18 ans, Ghassan Yammine, aujourdhui directeur de lécole
de musique qui porte son nom, sest trouvé face à
un dilemme de taille: allait-il devenir concertiste, compositeur
ou enseignant? Cet éternel premier de classe a depuis choisi
sa voix: la pédagogie, saupoudrée de partitions
pour le théâtre. «Jai toujours aimé
instruire les gens qui mentouraient», explique ce
fringant pianiste tout juste trentenaire, à lil
vif et au sourire engageant.«Et en plus, jai la mentalité
dun leader: depuis la cour de récréation,
cest moi qui prend les décisions et les responsabilités.»
Mais ce meneur de bande na quun souci: la pédagogie.
«À 10 ans, jorganisais des écoles dété
à Beit Chabab (son village natal du Mont-Liban): les cours
étaient suivis dexamens et de prix en bonne et due
forme. Cétaient des livres, que je payais de mon
argent de poche». Enseignant, mais aussi redoutable administrateur,
conscient très tôt de la valeur des choses et des
gens: «Jai commencé à donner des cours
de piano à 12 ans, pour lesquels je me faisais payer. Mon
père, qui jusque-là me soutenait dans tout, a refusé
que jaccepte ces rentrées dargent, mais jai
désobéi».
Toujours au même âge et toujours dans le même
village, il dirige trois chorales dans trois églises différentes,
tout en chantant. Il faut dire que Ghassan Yammine a tenu, à
huit ans, le rôle principal dune opérette écrite
par son professeur de piano, Fouad Fadel, qui a repéré
les talents de ce petit bout dhomme à lénergie
débordante. Entre 13 et 21 ans, celui-ci apprend le piano
à luniversité de Kaslik (non loin de Jounieh,
ville côtière du Liban), mais aussi la musicologie
et la pédagogie, quil approfondit pendant ses stages
au Conservatoire de Paris.
Entre 21 et 22 ans, il a déjà fait son choix: la
vie de concertiste ne lenthousiasme décidément
pas, et il sentait, en prenant ses cours à létranger,
«le manque douverture à lesprit musical
au Liban». ce quil voulait, cétait «faire
quelque chose pour la société libanaise.»
En Europe, il rassemble les programmes dispensés par les
écoles de musique et, en remarquable administrateur, décide,
dès 1993, de donner des cours généraux à
lensemble des 25 élèves auxquels il donnait
des cours de piano, dans limmeuble familial de Beit Chabab.
Il faut dire que Ghassan Yammine na jamais cessé
dêtre professeur de piano, et ses élèves,
à peine plus jeunes que lui, commençaient à
venir de plus en plus loin. L«École de musique
de Ghassan Yammine» était une appellation passée
dans les murs du village et le principal intéressé
a simplement suivi la voie qui lui était indiquée.
En 1994, alors quune dizaine délèves
ont été réunis pour lancer des cours de guitare,
le jeune directeur rencontre Solhi el-Wadi, directeur du Conservatoire
de Damas jusquà cette année: celui-ci lui
envoie, lannée suivante, Victor Bounine pour des
cours de piano, et Evguéni Louguinov pour des cours de
violon.
Au centre de Beyrouth
Musicien et administrateur: deux casquettes sur la même
tête, celle de Ghassan Yammine. Un parcours hors du commun
qui intéressera de près les écoles dEurope.
Mais le premier de la classe, que «chaque pas obligeait
à faire le suivant», nen est pas encore là
en 1995, lorsquil songe à ouvrir une deuxième
branche à Beyrouth, pour faciliter les trajets des parents
de ses élèves. Tenant à sinstaller
au centre de Beyrouth, il ouvre ses locaux à Sodeco en
1996, où pas moins de 70 élèves sinscrivent
sur-le-champ. Sept professeurs lentourent et, en 1997, il
monte la barre de lexigence dun cran en inaugurant,
coup sur coup, deux premières dans lenseignement
musical du pays: la pédagogie musicale pour les 3-6 ans,
qui connaît depuis cette date un succès inaltéré,
et la musique concrète (à base de sons naturels,
musicaux ou non, comme les bruits). Les départements de
musique moderne et orientale (ce dernier ouvert avec la participation
du oudiste Charbel Rouhana), créés la même
année, nont pas connu la même fréquentation
mais Ghassan Yammine, dune lucidité et dun
optimisme olympiens, devrait les remettre au programme dici
à deux ans.
Consécration
1999-2000: deux événements de taille poussent lécole
vers une nouvelle dimension. Ghassan Yammine, ayant appris que
la Fédération française de musique ouvre
ses portes vers les institutions européennes depuis 1995,
décide de tenter sa chance. À sa grande surprise,
le comité lui répond par laffirmative en février
2000. LÉcole de musique Ghassan Yammine est la première
du Moyen-Orient à intégrer ce prestigieux conglomérat,
qui permet depuis à ses professeurs et élèves
de bénéficier de stages et de formations denvergure
internationale. La même année, avec le soutien actif
de lambassade de France, Alfred Herzog, directeur de lun
des grands conservatoires nationaux français, celui de
Boulogne-Billancourt, depuis lié damitié avec
Ghassan Yammine, propose de recevoir les musiciens libanais talentueux
dans son établissement et denvoyer des professeurs
en master classes à Beyrouth.
En 2002, après environ dix années de travail méticuleux,
cest la double consécration : Ghassan Yammine signe
des accords daffiliation avec le Conservatoire de Boulogne-Billancourt
(les deux écoles décernent des diplômes communs)
et un premier protocole daccord avec lÉcole
normale supérieure de musique de Paris, dirigée
depuis 1999 par Henri Heugel et classée parmi les dix meilleures
institutions mondiales, selon lequel un élève libanais
bénéficie dune bourse complète dapprentissage.
5% des projets réalisés
Mais Ghassan Yammine nest pas homme à sendormir
sur de pareils lauriers: «Je suis très satisfait
de ces dix ans de travail. Les liens particuliers que jai
tissés avec lEurope me donnent encore plus délan,
me rassurent et me confirment que je suis sur la bonne voie. Mais
ce que jai réalisé ne représente que
5% de mes ambitions. Dici 2005, jespère pouvoir
créer le chur et lorchestre de chambre de lécole,
mais aussi de nouvelles branches, au Liban et à létranger».
LÉcole de musique Ghassan Yammine est la seule école
de musique privée au Liban, mais sans conteste la plus
sérieuse et la plus innovatrice: il y a quelques jours
à peine, son directeur a inauguré deux nouveaux
départements: celui des ensembles, classiques et modernes,
et celui des «amateurs», pour répondre à
la demande dadultes qui souhaitent suivre des cours de musique
sans pour autant en faire une profession. Jusquà
présent, Ghassan Yammine a rendu concret chacun de ses
projets. Son exemple et ses réalisations sont à
suivre de près.
Contribution de Diala
Gemayel
Contactez
l' Ecole de Musique Ghassan Yammine:
email/courriel:
BEYROUTH SODECO
Tel: 01.20 28 20
01.20 27 28 (musique)
JAL
EL DIB
04.71
10 47 (musique danse chorale theatre/enfants)
PALAIS
DES CONGRES DBAYE
04.521
528
(musique music technology peinture
actors school)
BEIT
CHABAB
04.98
06 56 (musique)
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Pour
l'enseignement de la musique au Liban, on n'oubliera pas le
Conservatoire
national supérieur de musique
Contact : Dr. Walid Gholmieh (Président
du Conservatoire) à Sin el-Fil
Tél.: (01) 500996 - Fax : (01) 481226
Le
Conservatoire national supérieur de musique a été
fondé dans les années 30 par Wadia Sabra, compositeur
de lhymne national libanais. Institution nationale denseignement
supérieur depuis 1995, le Conservatoire compte aujourdhui
plus de 4000 élèves encadrés par 250 professeurs.
Installé à Beyrouth, Tripoli, Jounieh, Dhour El
Choueir, Zahlé, Aley et Saïda,
le Conservatoire dispose depuis 1999 de deux orchestres, lOrchestre
symphonique national du Liban et lOrchestre national de
musique arabe-orientale.
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Lacadémie française de la danse
au Liban
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Inauguration
d'une académie française de danse installée à
La Sagesse depuis le 23 octobre
Un
pas de deux pour laventure de Pierre-Alain Perez
Une
passion, un rêve. Puis un jour, un projet qui prend forme et une
folle aventure qui commence. Pour Pierre-Alain Perez danseur à
lOpéra de Paris, comédien et chorégraphe désireux
de transmettre aux autres tout son savoir sur la danse
cette aventure porte un nom, le Liban.
Mince,
le teint clair, les cheveux en bataille et une barbe de deux jours, le
danseur parle avec fougue et ne dissimule pas son amour pour le Liban.
Une flamme qui la animé depuis quil est venu, il y
a quelques années, à linvitation de Josiane Boulos,
et qui ne sest pas éteinte depuis. Deux mises en scène
pour deux spectacles différents, un conte de Noël présenté
au Casino du Liban et un cirque réalisé avec une troupe
canadienne où il a engagé des danseurs sur place pour collaborer
aux deux projets. Il sétait ainsi fait remarquer pour son
charme, sa fantaisie mais surtout pour sa rigueur et sa discipline au
travail. Depuis, le danseur dopéra, qui sétait
tourné volontairement vers la chorégraphie à lâge
de trente-deux ans, navait quun seul désir : ouvrir
une académie de danse au pays du Cèdre dont il sest
épris. Cest maintenant chose faite, depuis le 23 octobre
2005.
Petit, Béjart
et les autres
Aussitôt
la décision prise (en juin), une série de démarches
allaient suivre afin de trouver le local, laménager et lancer
les inscriptions. Cest quon ne badine pas avec la détermination
de Pierre-Alain Perez.
Pour lenfant rebelle du corps de ballet, la vie na pas toujours
été un long fleuve tranquille. Ayant effectué ses
premiers pas à lâge de onze ans à Montpellier
(ce quil considère comme tardif), le danseur est engagé
par Roland Petit, à quinze ans, pour un rôle de soliste.
Talentueux et perfectionniste, létoile montante de lOpéra
de Paris allait parfaire son apprentissage auprès dautres
compagnies, comme celles de Béjart et Forsythe.
Un apprentissage panaché de techniques variées signant ainsi
son identité : «En voulant retransmettre aux autres un bagage
professionnel accumulé durant mon parcours de danseur, jai
trouvé encore plus de plaisir à enseigner», avoue-t-il
en rejetant à larrière une mèche rebelle qui
dissimule son regard couleur noisette. Et de poursuivre:
«Cest ce plaisir que jai voulu perpétuer en fondant
une école de professionnels au Japon et puis cette académie
au Liban.»
École de vie
De
la rigueur et du maintien, deux devises que Pierre-Alain Perez sest
faites siennes dans la danse, «véritable école de
vie» dit-il, en citant Christiane Vaussard, Yvette Chauvirée
qui ont affiné son éducation. «Enseigner aux autres
est un véritable défi que je relève. Cest comme
polir un diamant. Lacadémie naura pas pour rôle
de former seulement des danseurs professionnels, mais dapprendre
le maintien, lharmonie du corps et une certaine discipline de vie.»
Et denchaîner: «Tiens-toi, me disait un professeur.
Formule qui me rappelait toujours à lordre et que je voudrais
faire entendre à mes futurs élèves.»
Cest cet élan qui a poussé le jeune chorégraphe
à sinstaller au Liban et à aménager un local,
rue de La Sagesse, à Achrafieh, à limage des grandes
salles de théâtre françaises.
Parquet similaire, plafond de 3m50 de hauteur, miroirs partout et un pianiste
pour accompagner les danseurs. «Aujourdhui, cest peut-être
une académie de danse qui ouvre ses portes, mais demain réserve
aussi dautres surprises car jai mille projets en tête.
Chant, sculpture et peut-être ébénisterie pourraient
sajouter au programme», conclut-il, le sourire aux lèvres.
Des métiers dart, labels de lélégance
française que Pierre-Alain Perez voudrait voir adaptés aux
Libanais, «ce peuple-enfant qui porte en lui la joie dapprendre».
Avec le concours de Colette KHALAF
Page en développement
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