2023
Le Festival de Baalbeck poursuit son aventure:
un vrai combat pour la culture
Du 1er au 16 juillet 2023, le temple de
Bacchus devient ainsi le cadre grandiose de ces festivités
aux saveurs internationales.
À cette occasion, la présidente du Festival,
Nayla de Freige, dévoile "lingrédient
secret" qui fait que les participants reviennent
année après année >
Lire...
Le
programme complet
Festival
de Baalbeck: «des étoiles dans la ville du
soleil»
Le
Festival international de Baalbeck revient en force
en 2023. Lacropole de la ville du soleil se prépare
à accueillir de nombreux artistes libanais et
#étrangers pour faire vibrer les spectateurs
affluant du monde entier. Une conférence de presse
a été organisée le 27 avril au
pied des six colonnes symboliques de la ville pour annoncer
le programme et remercier les partenaires qui contribuent
à sa tenue depuis 1956.
Du 27 juillet au 23 août 2008
Le festival de Baalbeck revient après
deux ans d'absence
et quatre des six vedettes internationales dorigine libanaise
Cest
le 27 juillet, avec le concert de Mika (au centre-ville, en
partenariat avec le Festival de Beiteddine et 2U2C), que le
Festival de Baalbeck donnera le coup denvoi de ses festivités
de lété 2008.
Après une interruption due à la situation, le
« cheikh des festivals », comme la baptisé
le ministre du Tourisme, Jo Sarkis, revient sur la scène
des festivals libanais internationaux prouvant, « après
lélection du président Sleiman et à
la veille de la composition dun gouvernement dunion
nationale, que la vie reprend normalement au Liban »,
a déclaré le ministre Sarkis au cours de la conférence
de presse tenue à lhôtel Phoenicia pour le
lancement du programme de Baalbeck 2008.
Entouraient la présidente du festival, May Arida : le
ministre du Tourisme, Joseph Sarkis, la présidente du
Festival de Beiteddine, Nora Joumblatt, les présidents
de lordre des journalistes et des rédacteurs de
presse, respectivement Mohammad Baalbacki et Melhem Karam, Leila
el-Solh Hamadé, présidente de la Fondation al-Walid
ben Talal (qui, avec la Fondation dentreprise CMA CGM
et Arabia Insurance Compagny sont les trois partenaires officiels
du festival). Lesquels ont, tous, réitéré
leur attachement et leur support à cet événement,
« le plus ancien et le plus connu internationalement »,
en rappelant ses grandes heures et son prestige davant-guerre.
Rendant un hommage appuyé à sa présidente,
May Arida, « qui a accompagné ce festival depuis
sa création » et à son comité qui,
selon Mohammad Baalbacki, a relevé « le défi
de travailler à la programmation dune saison qui
avait débuté dans une ambiance turbulente »,
les participants à la conférence de presse ont
tous espéré, le ministre du Tourisme en premier,
que ce festival sonne le coup denvoi non seulement dune
saison dété, mais dévénements
culturels, artistiques et touristiques qui émailleront
dorénavant toute lannée
Le Festival de Baalbeck rapatrie des artistes prodiges vers
le pays de leurs ancêtres. La plupart des artistes se
produisant cette année à Baalbeck ont des racines
libanaises. Une mère libanaise pour Mika et Warda el-Jazairiya,
des parents cent pour cent libanais pour Abdel Rahman el-Bacha.
Des origines libanaises pour Astrid Haddad.
Dimanche
27 juillet Il est des vérités sur Michael Holbrook Penniman,
alias Mika, que tout le monde connaît ou devrait connaître.
Né à Beyrouth de mère libanaise et vivant
à Londres, ce jeune prodige de la scène pop possède
une voix à quatre octaves. Désormais culte, son
album Life in Cartoon Motion (Grace Kelly, Love Today) a battu
de nombreux records de vente en Europe et aux États-Unis.
En attendant son concert place des Martyrs, organisé,
on le rappelle, en partenariat avec le Festival de Beiteddine
et 2U2C, « Relax, take it easy », comme dit la chanson.
Samedi
2 août Surnommée, pour de multiples raisons, la «
môme tequila », Astrid Haddad (née au Mexique
de parents libanais) possède un CV retentissant. Connue
également comme le « musée ambulant des
cultures populaires » (cest tout dire !), elle a
inventé le style Heavy Nopal, fusion de théâtre,
arts plastiques, cabaret, arts populaires et imagerie mexicaine.
Une sauce bien particulière à travers laquelle
elle épice la chanson populaire, le « son »,
le boléro, le rock, le « ranchera ». Son
ton satirique fustige le machisme, les intégrismes politiques
ou amoureux. « Un spectacle (sur les marches du temple
de Bacchus) antidépresseur et enivrant », promet-on
à Baalbeck.
Samedi
9 août Avec sa voix de velours, Hasmik Papian figure parmi les
sopranos lyriques les plus recherchées. La presse internationale
ne tarit pas déloges à chacune de ses représentations.
Elle a étudié le violon puis le chant au conservatoire
Komitas dErevan et fait ses débuts à lOpéra
national dArménie. Après son interprétation
du rôle de Norma à Avignon en juillet 2008 et avant
de passer à Paris en octobre 2008 à la salle Pleyel
dans le rôle de Aïda, Hasmik Papian se produira à
Baalbeck, au temple de Bacchus, pour une soirée unique
accompagnée du talentueux pianiste et professeur de piano
à lUniversité de musique à Vienne
Avo Kouyoumdjian. Au programme, des extraits de Haendel, Mozart,
Donizetti, Rossini, Verdi, Pucci et Catalani.
Samedi
16 août Tania Maria, née au nord du Brésil, est une
artiste accomplie qui, avec plus de 25 albums à son actif,
sinscrit comme lune des références
majeures de la musique brésilienne. Pianiste, chanteuse,
compositrice : la célébrissime Brésilienne
mêle avec un talent rare bossa, samba, funk.
Au sommet de son art, la grande dame mettra tout en jeu, piano
« percussif », intonation grave et caressante ou
« scat » bouillonnant, pour transporter son public
vers son Brésil, son intimité, Intimidade (Blue
Note/Capitol), titre de son dernier album, et den partager
la luxuriance. Elle se produit à Baalbeck (temple de
Bacchus) en quartette, accompagnée par Mestre Carneiro
(percussions), Marc Bertaux (basse) et Caio Mamberti (batterie).
Jeudi
21 août Les marches du temple de Bacchus sont encore sous le «
tarab » de Warda al-Jazairiya, qui a ensorcelé
le public baalbackiote en 2005. Toujours accompagnée
par son orchestre fétiche, celui de Khaled Fouad, la
diva du monde arabe ou la rose algérienne (née
également dune mère libanaise) est de retour
pour une nuit orientale avec des morceaux qui ne prennent pas
une ride.
Samedi
23 août Sans fracas, le pianiste libanais Abdel Rahman el-Bacha
a su mener une carrière internationale riche, où
sa signature reste lenchantement du public devant ses
interprétations éblouissantes. Grâce à
son jeu et son pouvoir démotion, el-Bacha, qui
possède également la nationalité française,
a su se hisser au rang des plus grands pianistes de la scène
internationale. Son programme à Baalbeck comprend une
sonate de Beethoven, des morceaux de Chopin, de Bach, de Ravel,
de Rachmaninov et, last but not least, de son père Toufic
el-Bacha.
Informations
pratiques Toutes les soirées à Baalbeck débuteront
à 19h30 tapantes, à part Mika, à la place
des Martyrs, dont le concert débute à 20h30.
Les billets sont disponibles dans toutes les branches
de Virgin Megastore (Tél. : 01/999666, ext. 101) et à
lentrée de lAcropole de Baalbeck (Tél.
: 08/370520 et 03/891695) et seront en vente à partir
du 11 juillet. Vente sur Internet : www.ticketingboxoffice.com
À noter, des prix spéciaux pour tout achat de
plus de 20 billets.
Le transport du public à Baalbeck est assuré
par pullman Nadera Travel, à 12 000 LL aller-retour par
personne (billets également chez Virgin Megastore). Points
de départ : parking de la rue de Damas et parking Jal
el-Dib. Entre 15h30 et 17h30.
Festival de Baalbeck, tél. : 01/373150-1-2.
Website : www.baalbeck.org.lb
La Mort de Maurice Béjart le 22 novembre 2007
Le chorégraphe et le Liban
: une longue histoire...
Maurice
Béjart est bien connu du public libanais à qui
il a offert des spectacle féeriques.
Il y a eu dabord
plusieurs passages à la Cité du soleil dans le
cadre du Festival de Baalbeck en 1963, en 1966 et en 1972.
Par la suite, sa troupe a investi le Forum de Beyrouth en 1999
avec Loiseau de feu de Stavinsky, La route de la soie
et le célèbre Bolero de Ravel (non sans le honteux
passage de la censure de lépoque qui a suscité
un grand tollé et une réaction immédiate
au plus haut niveau) ; et enfin le Festival de Beiteddine, en
2003, avec le fameux spectacle Mère Theresa et les enfants
du monde.
Mais la rencontre avec la Cité du soleil a, semble-t-il,
marqué le célèbre chorégraphe. Dans
le très bel ouvrage Baalbeck, les très riches
heures du festival, sous la plume dEtel Adnan, on peut
lire cet extrait éloquent tiré dun texte
quelle consacre à la danse et que nous reproduisons
ci-dessous :
« Quant à Maurice Béjart (et sa compagnie)
on peut dire quil y eut là, avec Baalbeck, une
rencontre fatidique. Ce fut entre les deux une reconnaissance
mystique et une découverte qui changea la vie artistique
de Béjart.
La visite de Baalbeck était la première tournée
de Béjart hors de lEurope. Cest en ce lieu
que lOrient bouleversa ses idées et sa vie. Il
présentait Le sacre du printemps et rien ne pouvait être
plus à-propos. Cétait, selon ses propres
paroles, un ballet dépouillé de tous les artifices
du pittoresque, un hymne de cette union de lhomme et de
la femme, du Ciel et de la Terre, une danse de vie et de mort
».
Une antiquité faite de feu prend vie également
dans le ballet Prométhée, première mondiale
de la nouvelle chorégraphie avec lextraordinaire
Paolo Bortoluzzi.
Pour son deuxième passage à Baalbeck en 1966,
Béjart, au faîte de sa carrière, avec une
compagnie qui compte de grands solistes tels que Bortoluzzi,
Tania Bari, Duska Sifnios , présente le deuxième
mouvement de la IXe Symphonie de Beethoven et reçoit
lhommage le plus soutenu dapplaudissements de lhistoire
du festival. Dans cette création, Béjart réussit
limpossible union de la danse folklorique et de la danse
classique pour aboutir à un ballet qui est à la
fois sacré et profane, archaïque et moderne, la
clef même de toute son uvre.
Il eut été normal de penser quaprès
un tel succès, il fût difficile à Maurice
Béjart de se surpasser. Pourtant, en lété
1972, il étonnait et séduisait le public de sa
troisième visite à Baalbeck. Il montait Lange
Heurtebise de Cocteau, idéal poétique, selon Béjart,
idéal érotique et vision dune certaine révolte,
incarnation de la vie et pourtant ange de la mort, personnage
qui poursuivit Cocteau dans toute son uvre tant littéraire
que cinématographique. Ce fut un spectacle-danse pour
lequel Jean Marais, qui lut sur scène le poème
de Cocteau, et le public ne pouvaient rêver dange
plus authentique, plus habillé de lumière, que
lincomparable danseur Jorge Donn qui prêtait au
rêve de Cocteau, sur la musique lancinante de Manos Hadjidakis,
le plus idéal des corps.
Et le lendemain de cette fin du mois daoût, quand
lair commençait à fraîchir dans limmense
vallée, on pouvait, sur la musique de Berlioz, se rendre
à la magie du plus célèbre couple de lamour,
dans lun des moments les plus extraordinaires de la danse
: on pouvait voir Roméo et Juliette ressusciter et mourir
à nouveau dans les corps exaltés de Jorge Donn
et Suzanne Farrell.
Béjart était également attendu pour la
saison 1975. Il projetait la création dun ballet
sur une chanson dOum Kalsoum, expressément pour
Baalbeck. Il préparait aussi, pour la même saison,
son Héliogabale, ballet inspiré de la vie de ce
jeune empereur de Syrie, né à Antioche en lan
204 de notre ère, qui gouvernait à partir de Homs
et dont les sujets devaient avoir pris part à la construction
des temples sur le chantier jamais terminé de lAcropole.
Béjart disait de ce personnage et des raisons de la fascination
quil éprouvait pour cet empereur consacré
à 17 ans : Héliogabale cest léblouissement
et cest le soleil. Le culte du Soleil, en Égypte
ou au Pérou, a donné naissance à des figures
divines, à des héros violents. Le soleil, cest
le Créateur Je suis méditerranéen.
Jai besoin du soleil. Dailleurs, je regarde le soleil
en face, mes yeux peuvent soutenir son éclat.
Ainsi Béjart, sentant la folie sacrée qui souffle
sur lOrient, voulait rendre Héliogabale à
Héliopolis, dans cet Orient de la Méditerranée
qui est lune des sources majeures de lhistoire
»
22 Mai 2006
Baalbeck, un cinquantenaire entre lart et la mémoire Six
spectacles de qualité du 13 juillet au 26 août
"entre les temples de Bacchus et de Jupiter"
Né
dun mariage entre lart et la mémoire, le
Festival de Baalbeck
fête cette année ses cinquante ans.
En dépit
des circonstances et des turbulences que le pays a traversées,
il est demeuré obstiné et grand. Un festival qui
a réussi, grâce aux efforts soutenus dun
comité toujours en alerte, déterminé à
insuffler une vie différente à ce site archéologique
somptueux. Au cours dune conférence de presse tenue
hier au Metropolitan Club dAchrafieh, le programme de
la saison 2006 a été annoncé par les membres
du comité, à leur tête May Arida, en présence
de Mohammad Baalbaki (président de lOrdre de la
presse), de Nada Sardouk, directrice générale
du Tourisme, de plusieurs partenaires officiels*, ainsi que
de nombreuses personnalités. La vice-présidente
du festival, Nayla de Freige, devait, par ailleurs, présenter
un documentaire produit à loccasion de ce cinquantenaire
et réalisé par Philippe Aractingi.
Dans son
allocution, Mohammad Baalbacki a évoqué les différentes
étapes du Festival de Baalbeck, rendant un hommage appuyé
à sa présidente qui a accompagné chaque
moment de cette magnifique aventure que devait également
évoquer Nada Sardouk, indiquant que ce festival était
devenu, grâce à son rayonnement international,
une sorte de ministère de Tourisme avant même la
création de ce dernier. Joseph Chémali, membre
du comité, a présenté, plan à lappui,
le nouvel emplacement entre les deux temples de Bacchus et de
Jupiter qui permettra daccueillir 2 600 personnes.
Le
programme des activités se présente par ailleurs
comme suit :
Jeudi 13, vendredi 14 et samedi 15 juillet
Sah el-Nom, comédie musicale des
frères Rahbani avec Feyrouz,
sous la direction artistique de Ziad Rahbani.
Longtemps
après avoir été la vedette de plus dune
dizaine de créations, entre autres Le Mariage, La Baalbakiah,
Le pont de la lune, Natourat al-Mafatih, Feyrouz revient dans
ce genre musical qui a enchanté les douces nuits de Baalbeck.
Sah el-Nom est le titre de cette comédie musicale des
frères Rahbani, dirigée par son fils Ziad, dans
un espace aménagé pour loccasion, entre
les temples de Jupiter et Bacchus.
Il y a cinquante
ans, la commission chargée de ce quon appellera
désormais le folklore sétait lancée
dans une activité fébrile. Le festival avait engagé
les musiciens les plus connus : les frères Rahbani, Zaki
Nassif, Philémon Wehbé. Il sagissait de
monter un spectacle qui célébrait les noces du
village avec des rites venus du fond des âges.
Dans la
nuit du 31 août 1957, le premier concert de musique libanaise
donné à Baalbeck débutait par une ouverture
écrite par les frères Rahbani et composée
à partir de mélodies populaires. Enveloppée
de lumière, Feyrouz lançait de sa voix divine
Loubnan Ya Akhdar, ya Hélou.
Cinquante
ans ont passé. Les noces dor entre la grande diva
libanaise et le Festival de Baalbeck seront célébrées
cette année tout au long des trois soirées du
13 au 15 juillet.
Le public
du festival qui a eu le privilège de voir Feyrouz pour
la dernière fois dans ce cadre majestueux dans Kassidat
Hob, auprès de Nasri Chamseddine et Wadih el-Safi, sera
heureux à nouveau de revoir son ambassadrice auprès
des étoiles dans le même cadre dhier.
Jeudi 27 juillet Deep
Purple dans un concert pop rock.
Qui ne connaît pas le nom mythique du groupe
anglais hard rock Deep Purple ? Une formation très seventies,
dont les uvres sont restées dans la mémoire
des jeunes et des moins jeunes.
Cent millions dalbums vendus et des milliers de concerts
donnés, ne dirait-on pas de ceux-là, tout comme
les Beatles ou les Bee Gees, que ce sont des classiques ?
Malgré
des changements de musiciens qui ont eu lieu au fil des ans,
le groupe qui sest imposé comme une véritable
source dinspiration pour toute une génération
dartistes sest plusieurs fois reformé (la
dernière en 84) et a continué à multiplier
les albums et les tournées. En 1999, ils réitèrent
leur rencontre (faite à leurs débuts) avec le
London Symphony Orchestra dirigé par Paul Mann, au Royal
Albert Hall. Une fois de plus, en 2002, un des musiciens sen
va. Mais cela naffecte pas la formation qui compte désormais
sur le nom du groupe et sa pérennité.
Cette fois-ci
Deep Purple, recomposé avec trois de ses musiciens fondateurs
(Ian Gillan, Roger Glover et Ian Paice) ainsi que deux nouveaux
venus, a choisi donc de terminer sa longue tournée européenne
à Baalbeck. Pour envoûter à nouveau les
foules et faire revivre le passé.
Samedi 29 juillet Diane
Shuur et le Dizzy Gillespie All-Star Big Band.
Les festivaliers de 2005 se souviennent du Dizzy
Gillespie All-Star Big Band, ce véritable Whos
Who des musiciens de jazz formé en 1998 pour témoigner
de son admiration au maître et rendre hommage à
son héritage. Retour cette année, toujours sous
la direction de Slide Hampton, avec cette fois des invités
vedettes comme Cyrus Chestnut (piano), Giovanni Hidalgo (congas
et percussions), Dave Samuel (vibraphone) et, last but not least,
la chanteuse Diane Shuur, louée pour sa voix «
claire et résonnante » à trois octaves et
demie. Le New York Times la qualifie de la chanteuse la plus
à même de prendre le relais de la tradition jazz
pop dElla Fitzgerald. Plus de vingt musiciens se partageront
donc la scène située entre les temples de Bacchus
et de Jupiter.
Au programme, un mix de Latin Jazz et de grands standards du
American Song Book.
Vendredi 4 et samedi 5 août Deux
soirées de danse avec le Eifman Ballet Theatre de Saint-Pétersbourg.
Boris Eifman, unique chorégraphe russe
qui sexprime dans un langage dramatique et narratif en
totale rupture avec la tradition classique ou soviétique.
Ce qui lui aurait valu le surnom de « Loup blanc ».
Il a remporté plusieurs prix et tourné dans les
grandes salles du monde (Marinsky Theater, Théâtre
des Champs-Élysées, New York City Center ).
À Ballabeck, près de 16 danseurs, dont 9 étoiles,
se produiront pour deux soirées dans un hommage à
Balanchine et un Requiem de Mozart.
Samedi 12 août Lucia
di Lammermoor, opéra de Donizetti
dans une mise en scène de Paul Émile Fourny.
En collaboration avec Les Chorégies dOrange
et la participation de lOrchestre symphonique de Budapest
et les Churs de Nice. Avec Inva Mula (soprano, prix du
concours Placido Domingo en 1993) ; Rolando Villazon (ténor,
révélation internationale de lannée
aux Victoires de la musique en 2003, Gramaphone 2005 Recital
Award et Echo Classics Award pour le meilleur chanteur en 2005)
et Roberto Frontali (baryton à la carrière internationale).
Ce célèbre opéra de Donizetti, adaptation
dun roman de Walter Scott, raconte la tragédie
dun mariage de convenance et se déroule au milieu
des divagations de lhéroïne et du suicide
sur scène de lamant éconduit. Lucia di Lammermoor
sest imposée comme une des uvres emblématiques
du romantisme : dans Madame Bovary, cest grisée
par cette musique que lhéroïne de Flaubert
décide de renouer avec son jeune amant.
Jeudi 24, vendredi 25 et samedi 26 août Les
ballets Caracalla dans lOpéra du village.
Cest par ce spectacle que se clôture
le cinquantième festival international. Une fantaisie
musicale en danses et en chansons, inspirée des traditions
et du patrimoine, et dont la réalisation et les costumes
sont signés Abdul-Halim Caracalla.
Ce nest
pas la première fois que les ballets Caracalla se produisent
dans ce site magique. Mais cest probablement la première
fois que cet opéra-ballet regroupe (entre les temples
de Jupiter et Bacchus) autant de noms prestigieux et conjugue
autant defforts (à léchelle locale
et internationale).
Caracalla
Dance Theatre a voulu marquer le cinquantième anniversaire
du festival par cette création libanaise de qualité.
À
laffiche du programme, des grands noms dartistes
libanais, dune part, tels Hoda Haddad, Joseph Azar, Aline
Lahoud, Assi Hellani, Gabriel Yammine, Simon Obeid, Rifaat Torbey
et Tony Aad, mais aussi Talal Haïdar pour la poésie
et Alissar Caracalla à la scénographie. Dautre
part, des artistes internationaux, tels Giuliano Spinelli à
la scénographie ainsi que Vinicio Cheli (directeur de
lumière), Nicolas Joel (directeur artistique de lOpéra
de Toulouse) et conseiller artistique à loccasion
du metteur en scène Ivan Caracalla, ont ajouté
leur touche particulière à ce spectacle haut en
couleur sous la houlette du grand compositeur maestro Reza Aligholi.
La magie promet dêtre également au rendez-vous
avec un poème de Saïd Akl.
*
Les partenaires :
LOréal, Arabia Insurance, la Fondation al-Walid
ben Talal,
la Fondation CMA CGM et HSBC
Réservations:Trading
Places
Sodeco Square, Bloc C, rez-de-chaussée.
Sodeco, Beyrouth, Liban
Tel 961-1-611600
Fax 961-1-611123 eMail:info@tradingplaces.com.lb
Les très riches heures de Baalbeck
en 15 minutes
La
vue de Camille Chamoun annonçant linauguration
dun festival à Baalbeck en 1956 a provoqué
un tonnerre dapplaudissements de la part des personnes
présentes émues jusquaux larmes par ce premier
plan dune mini-rétrospective réalisée
par Philippe Aractingi retraçant les très riches
heures de ce festival. Et elles ont été oh combien
nombreuses ! Quinze minutes de nostalgie et démotions
qui remontent le temps, mais aussi 15 minutes de fierté
devant ce défilé de titres, de noms et de spectacles
prestigieux qui ont magnifié un site déjà
grandiose.
Un projet
rendu possible grâce aux archives de Télé-Liban,
de la LBC et de la Future Television, celles de certains producteurs
et collectionneurs privés et lapport de la direction
du festival. Accompagnée dune bande sonore animant
le documentaire,
la pellicule de Aractingi (photo ci-dessus) évoque les
bons et les mauvais moments.
Avec
la colaboration rédactionelle de L'Orient le Jour - édition
du du 22 Mai 2006
Baalbeck 2005: ouverture des festivités internationales le 7
juillet
Un menu musical varié et sélect à la fois. C’est
ce que nous propose le Festival de Baalbeck qui a rendu public
hier son programme pour la saison 2005 au cours d’une conférence
de presse tenue à l’hôtel Palm Beach « lieu symbolique par sa
proximité du site de l’attentat du 14 février, et qui témoigne,
après la réparation des dégâts, de la volonté commune de dire
oui à la vie », comme l’a souligné, la présidente du festival,
Mme May Arida, qui était entourée de M. Mohammed Baalbacki,
président de l’Ordre de la presse, et de Nada Sardouk, directrice
générale du ministère du Tourisme (représentant le ministre
Charles Rizk). Étaient également présents : M. Joseph Chemali,
Mme Nayla de Freige et M. Khalil Sinno, du comité du festival,
ainsi que M. Banos Robles, attaché culturel près la Mission
culturelle française, et des représentants des sociétés partenaires
de l’événement, MM. Marco Fabien de L’Oréal, et Nabil Baaklini
de Arabia Insurance. Une nouveauté cette année concernant la
scène : elle a été aménagée sur les marches du temple de Bacchus
pour permettre aux 3 000 spectateurs de mieux apprécier la vue
du temple. Pas de « Nuits libanaises » en revanche, pour cause
de manque de temps et de situation politique mouvementée. Dans
moins d’un mois, les festivaliers ont donc rendez-vous – en
dépit de tout, et ceci est une gageure, victorieuse et louable,
qui s’applique à tous ceux qui œuvrent pour la renaissance du
pays – avec : un show dansant spectaculaire ; de la world music
made in Lebanon ; un virtuose du violon classique ; un all star
du jazz et une grande dame de la chanson arabe. Jeudi 7, vendredi 8 et samedi 9 juillet
Debra Brown, chorégraphe et gymnaste canadienne, présente Flying
Flames, un spectacle imaginé spécialement pour les temples de
Jupiter. Debra Brown connaît une carrière impressionnante, placée
sous le signe de la diversité. Elle a chorégraphié plusieurs
des spectacles du Cirque du Soleil (Quidam, Alegria, Saltimbanco,
Nouvelle expérience, Cirque réinventé, La Nouba, Ô et Mystère),
travaillé à l’opéra, entraîné les gymnastes de l’équipe olympique
canadienne et signé la chorégraphie des nageuses synchronisées
aux Jeux olympiques de Sydney. Elle travaille avec des artistes
de renommée mondiale, tels que Aerosmith, Céline Dion et Madonna.
Son travail lui vaut de nombreux prix et reconnaissances (dont
un Emmy, en 2002, pour la chorégraphie de la prestation que
le Cirque du Soleil a présentée à la remise des Oscars). Elle
œuvre également au cinéma, où elle a signé les chorégraphies
des films Catwoman et Van Helsing, entre autres. Flying Flames,
un spectacle constitué de musique, d’acrobatie, de danse et
de chant. Une troupe de danseurs, chanteurs, contorsionnistes,
trapézistes et acrobates de Montréal offrira à un public de
tout âge un spectacle visuel inoubliable. Rappelons que Flying
Flames est présenté, pour des raisons techniques,
sur la scène du Forum de Beyrouth. Samedi 16 juillet
Le pianiste compositeur Zad Moultaka accompagné par l’orchestre
instrumental français Ars nova, le chœur Les Éléments et la
soliste Fadia Tomb el-Hage. Des broderies poétiques dédiées
à Dionysos, dieu du vin et des plaisirs, sur, justement, les
marches du temple de Bacchus, son homologue antique romain (le
Grec Dionysos est assimilé au Romain Bacchus). Après la fresque
Anachid pour Baalbeck, Zarani pour Beiteddine, Zad Moultaka
revient à ses premières amours et présente À Dionysos, des poèmes
de Georges Schéhadé, Nadia Tuéni et Etel Adnan (Nepsis, une
œuvre jouée en première mondiale). Libanais d’origine, parisien
d’adoption, le pianiste compositeur affine encore et toujours
sa singularité particulière au carrefour des traditions musicales
orientales et de la musique contemporaine occidentale. Un concert
« illustré » par six toiles du peintre Théo Mansour et financé
par le ministère français de la Culture pour la tournée mondiale.
Samedi 30 juillet
Vadim Repin et l’Orchestre du Festival de Vilnius. Aux mélomanes
du classique, le sensationnel violoniste russe qu’on a comparé
à Milstein, Hzifetz et Stern. Premier prix, à 17 ans, du concours
reine Élisabeth de Belgique, le musicien, aujourd’hui trentenaire,
poursuit une carrière de concertiste aussi chargée que variée
: il joue en Europe, au Japon, en Russie et aux États-Unis avec
les plus grands orchestres et sous la direction des chefs les
plus prestigieux. Vadim Repin est considéré comme l’un des violonistes
du moment porteurs du plus beau son et du plus beau phrasé qui
soient. Qualités idéales pour interpréter le Concerto de Mozart.
Pour l’encadrer, une Sérénade de Tchaïkovski, et un Bachiana-Brasileira
de Villa-Lobos. Vendredi 5 et samedi 6 août
Dizzie Gillespie All-Star Big Band, « Le plus grand concert
de jazz avec 21 légendes vivantes ». Le XXe siècle a produit
de grands artistes et de grands hommes. John Birks « Dizzy »
Gillespie était sans doute les deux. Disparu il y a dix ans,
il a laissé, en tant que musicien, une bonne dose d’innovation
et d’inspiration. En tant que compositeur, il nous a légué un
répertoire plus qu’honorable de chefs-d’œuvre. L’homme a laissé
une légion d’amis, de collègues et de compatriotes qui se souviennent
de lui avec autant d’amour et de respect qu’ils réservent à
son œuvre. The Dizzy Gillespie All-Star Big Band est un véritable
Who’s Who des musiciens de jazz qui a été formé en 1998 pour
témoigner de leur admiration au maître et rendre hommage à son
héritage. Il sera dirigé par Slide Hampton avec des invités
tels que Paquito D’Rivera, Roy Hargrove, James Moody, Claudio
Roditi, Randy Becker, Jimmy Heath, Antonio Hart, Cedar Walton,
John Lee et la chanteuse Roberta Gambarini. Deux soirées, avec
deux programmes différents.
Le 5 août, du jazz brésilien et latino. Le 6 aout, du swing
et du be-bop. Samedi 13 août
Warda al-Jazairia, la diva du monde arabe. Accompagnée de l’orchestre
Khaled Fouad. La rose d’Algérie suscite depuis toujours joie
et plaisir chez ses nombreux fans et admirateurs du monde entier
à travers son art, son talent et sa voix magique. Avec plus
de 300 chansons à son répertoire, elle a donné des concerts
dans le monde entier. Celle que l’on nomme « la diva du monde
arabe » est l’une des rares chanteuses capables de surmonter
les barrières linguistiques et musicales. Accompagnée de l’orchestre
Khaled Fouad, Warda al-Jazairia présentera sur la scène du Festival
international de Baalbeck ses plus grands titres qui ont déjà
reçu les plus grands honneurs comme Batwannis bik, Garrab nar
el-ghira ou Harramt ahibbak. Après des ennuis de santé qui l’ont
éloignée de la scène pour une longue période, Warda fait un
come-back qui ne manquera pas de réjouir les amoureux du tarab.
Mai 2005
Le comité a présenté le spectacle d’ouverture pour les 7, 8
et 9 juillet prochain «Flying Flames», par Debra Brown : un
spectacle total au Forum de Beyrouth * À
l’occasion d’une conférence de presse donnée hier matin à l’hôtel
Albergo, May Arida, présidente du Festival international de
Baalbeck, entourée des deux vice-présidents, Nayla de Freige
et Joseph Chemali, et de l’ambassadeur du Canada au Liban, Michel
Duval, a présenté le spectacle qui inaugurera, les 7, 8 et 9
juillet prochain au Forum de Beyrouth, le programme de l’été
2005. La compagnie canadienne donnera trois représentations
de Flying Flames, conçu par l’artiste canadienne Debra Brown
.
«Création exclusive pour le Festival de Baalbeck», souligne
May Arida, cette performance est «une création étonnante où
danse, chant, musique et acrobaties sont réunis en un seul spectacle».
Michel Duval a ajouté pour sa part que «Debra Brown, l’un des
artisans du Cirque du Soleil», donnera à voir sa création exclusive
pour le festival «dans le contexte de la Fête nationale du Canada,
à laquelle sont conviés, à travers ce moment de rêve, tous les
Libanais attachés au Canada.» Quant à Joseph Chemali, il a devancé
la question des journalistes en expliquant que Flying Flames
«sera le seul spectacle du festival donné hors de Baalbeck,
pour des raisons de sécurité». En effet, «la performance nécessite
un système d’accrochage au plafond très puissant et très sûr,
de telle manière à assurer la sécurité du public et des artistes,
qui voleront littéralement au-dessus d’eux». Nayla de Freige
précise que «la suite du programme sera annoncée dans deux ou
trois semaines, à l’issue des élections législatives». May Arida
a tenu à répondre à la question concernant le climat général
à Baalbeck après le 26 avril. «Si vous voulez vous reposer,
c’est à Baalbeck qu’il faut aller.» Enfin, Joseph Chemali a
donné des précisions sur l’aménagement scénique du site: «Chaque
année, nous nous efforçons de lui donner un nouveau visage.
Cet été, les marches du temple de Bacchus seront exploitées.»
Le comité n’en dira pas plus, attendant prudemment la fin de
l’actualité politique brûlante, d’ici le mois prochain. (*) Billets en vente à 30000, 45000,
60000, 90000, 120000, 150000 et 180000 LL au «Garden Show» (du
17 au 21 mai prochain à l’hippodrome de Beyrouth) et, à partir
du 23 mai, de 10h à 20h, à Trading Places (Sodeco Square, 01/611600).
Le programme de l'édition
2004 du festival de Baalbeck a été présenté
le 11 Mai lors d'une conférence de presse au B018
quartier Qarantina à Beyrouth
Placido Domingo lors de son arrivée
à Beyrouth en Août 2004
(photo Marwan Assaf)
Dix grands spectacles
du 9 Juillet au 27 Août
>>> Bientôt
tous les détails sur:
Grupo Corpo - Brazilian Danse Théâtre
Temple de Jupiter les
9 et 10 Juillet
Jackie McLean - Jazz
Temple de Bacchus le 16
Juillet
Massive Attack - Electronic Fusion de Hip
Hop & Rock Temple
de Jupiter
le 18 Juillet
"L'Emigré de Brisbane" - Théâtre
libanais de Georges Schéhadé
Cours des deux temples
les 23 et 24 Juillet
Osaka Dadada-dan Tenko - Percussions japonaises Temple
de Jupiter
les 30 et 31 Juillet
Orchestre National Symphonique du Liban
- Musique classique Temple
de Jupiter
le 6 Août
Placido Domingo - Opera
Temple de Jupiter le 8
Août
Oriental Nights: The Journey of Four Songs
- A Folk & Fusion Musical by Michel Elefteriades
Temple de Jupiter les
13, 14 et 15 Août
Rabih Abu Khalil Group - Jazz
Temple de Bacchus les
20 et 21 Août
Il Giardino Armonico ensemble (14 musiciens)
- Classical music
Temple de Bacchus le 27
Août
Réservations:
Baalbeck sous le signe de la diversité
La présidente du Festival international
de Baalbeck, May Arida, a présenté les dix spectacles
qui ponctueront, du 9 juillet au 27 août, le programme
de l’été. Celui-ci a été nettement placé sous le signe
de la diversité, entre grande musique, jazz, électronique,
musiques et spectacles du monde, sans oublier la production
libanaise. Ouverture du festival, les 9 et 10 juillet
au temple de Jupiter, avec la troupe de danse brésilienne
Grupo Corpo, créée en 1975 par Paulo et Rodrigo Pederneiras,
respectivement directeur de la troupe et éclairagiste
artistique, et chorégraphe. L’identité de Grupo Corpo
s’articule principalement autour de la culture nationale,
si bien qu’à la technique du ballet ont été ajoutées
la gestuelle et la rythmique du folklore et de la danse
de rue. Grupo Corpo présentera deux créations: 21 (1992),
sur une musique composée par Marco Antonio Guimaraes,
est rythmiquement construite à partir des multiples
de 21. Quant à Nazareth (1993), dont la musique a été
écrite par José Miguel Wisnik et inspirée par celle
du compositeur Ernesto Nazareth, c’est un mélange de
danses classique et populaire. Le 16 juillet, le jazz
sera à l’honneur, au temple de Bacchus, avec le saxophoniste
Jackie McLean. Accompagné de son fils René McLean (saxophone
ténor), Eric McPherson (batterie), Alan Jay Palmer (piano)
et Nat Reeves (violoncelle), Jackie McLean, né en 1932,
est un des grands noms du be-bop. Sonny Rollins, Bud
Powell, Charlie Parker, Miles Davis, Charles Mingus,
pour ne citer qu’eux, ont été ses compagnons de route.
En 50 ans de carrière professionnelle – il a enregistré
son premier disque à 19 ans, aux côtés de Miles Davis
–, il va toujours plus loin sur la route du free jazz.
Pas moins de 21 albums enregistrés. Le dernier en date,
Nature Boy (2000), est un condensé de reprises de standards.
Le 18 juillet, Massive Attack, groupe anglais de musique
électronique, flirtant avec le rock et le hip-hop, prendra
possession du temple de Jupiter. Le groupe, pionnier
dans le genre du «trip-hop», est né en 1987. Quatre
albums, de 1991 à 2003, ont définitivement placé Massive
Attack en orbite : Blue Lines (1991), Protection (1994),
Mezzanine (1998) et 100th Window (2003). Théâtre, «waidako»
et orchestre classique
Une pure production libanaise, les 23 et 24 juillet,
investira l’espace compris entre les deux temples du
site de Baalbeck. L’émigré de Brisbane, pièce de Georges
Schehadé, sera présentée dans une mise en scène de Nabil
Azan, traduite en arabe par Issa Makhlouf et mise en
musique par Zad Moultaka, qui jouera sa composition
les deux soirs de représentation. Cette pièce en neuf
tableaux permettra de revoir sur scène des acteurs tels
Randa Asmar, Julia Kassar, Gabriel Yammine, Mounzer
Baalbacki et Hassan Farhat, pour n’en citer que quelques-uns.
Les musiciens de la troupe de tambours japonais Osaka
Dadada-Dan Tenko se produiront les 30 et 31 juillet
dans le temple de Jupiter. La rythmique du «wadaiko»,
le tambour japonais traditionnel, sera déployée, ainsi
que d’autres instruments à percussion, pour prouver
que la créativité de cet aspect de la musique japonaise
est toujours vivace. Le 6 août, au temple de Jupiter,
rendez-vous est pris avec l’Ochestre symphonique national,
sous la direction de Walid Gholmieh. Au programme, la
2e Symphonie du compositeur libanais Gabriel Saad, membre
fondateur du Festival de Baalbeck et décédé en 2003;
puis, le Carnaval roman de Berlioz; la Danse des fleurs
de Berlioz; la Danse hongroise n°1 de Brahms; le Concerto
pour trois violons et orchestre de Vivaldi; la Marche
de Radetsky de Johann Strauss père; les Danses slovaques
n°1 et n°10 de Dvorak; ouverture de la Grande Pâque
russe, de Rimsky-Korsakov; Finlande, de Sibelius. Lyrisme, conte musical,
oud et baroque
Soirée lyrique, le 8 août au temple de Jupiter, en compagnie
du ténor et chef d’orchestre Placido Domingo. L’interprète
espagnol, qui n’est plus à présenter, se produira accompagné
de l’Orchestre symphonique national, qui sera dirigé
par Eugène Kohn. Seconde production libanaise: Le voyage
des quatre chansons, un «conte musical folk et fusion»
signé Michel Eleftériadès, les 13, 14 et 15 août. Ces
quatre chansons folkloriques, «nées de la bouche d’un
berger sur les marches des temples de Baalbeck», se
promènent dans les territoires de la musique des Balkans,
du flamenco et de la salsa. Avec, entre autres, Melhem
Zein, Tony Hanna, Nahawand, les frères Chéhadé, Hanine,
Imane el-Rifaï, José Galvez, Son Cubano. Les 20 et 21
août au temple de Bacchus, le oudiste libanais Rabih
Abou Khalil, accompagné des musiciens Gabriele Mirabassi
(clarinette), Luciano Biondini (accordéon), Gavino Murgia
(chant), Michel Godard (trompette) et Jarrod Gagwin
(batterie). L’ensemble interprétera les compositions
du dernier album de Rabih Abou Khalil, Morton’s Foot.
En clôture de festival, le 27 août au temple de Bacchus,
l’ensemble baroque Il Giardino Armonico, fondé en 1985
à Milan par Giovanni Antonini. Ses 14 musiciens interpréteront
des œuvres de Scheidt, Biber, Handel, Vivaldi, Locatelli
et Bach.
Billets en vente à partir du
12 mai à Trading Places (01/611600)
et, à partir du 1er
juin, à: la CD-Thèque (01/321485),
la Librairie el-Bourj (01/973797), Top Ten (01/795101),
l’amphithéâtre Zouk Mikael (09/213213), l’hôtel Masabki
(08/544644) et à l’entrée de l’acropole de Baalbeck
(08/376912).
Site Web: http://www.baalbeck.org.lb
Baalbeck: l’aura d’hier au
goût d’aujourd’hui
«Le comité n’a jamais
perdu de vue sa vocation première, imposée à l’époque
par le président Camille Chamoun lui-même (son fondateur
et parrain) lors de sa création », dit May Arida, sa
présidente, qui, depuis 45 ans, avale des kms en allers-retours
Beyrouth-Baalbeck et vice versa. Elle couve «son» festival
comme un bébé. De la musique classique, de l’opéra,
mais aussi la promotion de talents libanais avec, au
programme de chaque saison, une production locale. C’est
cela le lien entre l’Orient et l’Occident, l’un des
objectifs du festival. Son credo. «Comme il était le
seul sur la place, Baalbeck se positionnait comme il
le voulait et il ne pouvait que réussir, sans concurrence»,
avoue simplement Nayla de Freige, vice-présidente du
comité. «Aujourd’hui, il faut tenir compte de la présence
des autres festivals et aussi du goût du public », dit-elle
encore. Mais les temps ont changé, certes. Tout en demeurant
fidèle à ses principes et aux souhaits du président
fondateur, Baalbeck se met fatalement au goût du jour
pour satisfaire le public. La présidente le sait, elle
en est réellement consciente, le comité aussi. Nayla
de Freige, elle, élabore le concept. « Mettre en valeur
nos talents locaux, faire venir de grands noms internationaux
et renouveler le programme pour élargir le public, comme
oser le Cirque chinois l’an dernier par exemple, c’est
important. Parce qu’ il y a cette sortie familiale à
laquelle il faut penser et qui émerveille les enfants
devant les grands spectacles. Il s’agit aussi de mettre
en valeur le site, et c’est aussi important que le reste.
Si on parle de nous à l’étranger, c’est parce que Baalbeck
fait rêver. L’endroit est important. Si nous sortons
de Baalbeck, nous serions comme tout le monde... » C’est
justement ce qui, malgré les multiples difficultés –
et elles sont de taille –, fait tenir ce comité. Ce
nom de Baalbeck, intimement lié à celui du Liban partout
dans le monde. Un mythe. Il est évident alors que les
responsables du festival aient toujours à l’esprit ce
mythe à protéger quel qu’en soit le prix. Par ailleurs,
outre les cinq salariés, le festival est structuré en
différentes commissions issues d’une assemblée générale
de cent personnes. Ces commissions qui s’activent tous
azimuts sont également consultatives, dans la mesure
où elles s’occupent chacune d’un volet particulier :
musique (classique, jazz), danse, administration, communication,
etc. Un comité central de 12 membres forme le noyau
dur. Détail qui a son importance: tous les deux ans,
le Festival de Baalbeck procède à des élections tant
pour la présidence que pour les comités. Le choix des
programmes s’opère avec les producteurs, les commissions
consultatives chacune dans son domaine et enfin les
conseillers au Liban comme à l’étranger. Cela sans oublier
la consultation des disquaires locaux (un passage obligé
pour tâter le pouls des tendances) et la collaboration
de plusieurs festivals d’autres pays de la région avec
lesquels un réseau a été créé pour faciliter la tournée
d’une troupe ou d’un artiste. Ce qui permet, également
et surtout, d’alléger les dépenses. D’autre part, les
dames du comité voyagent elles aussi et nouent des contacts.
Cela aide. La délocalisation du spectacle Omar Khayyam,
présenté à Beyrouth cette année, représente une nouveauté.
« La délocalisation d’un spectacle est possible lorsque
l’occasion se présente», précise Nayla de Freige. Les
finances? Baalbeck, par principe, ne devrait pas avoir
de problèmes. Car, depuis sa création, le président
Chamoun l’avait placé sous tutelle de l’État, si l’on
peut dire, qui se chargeait de le financer. Traditionnellement
aussi, c’est le président de la République qui en est
le parrain. Pour preuve, tous les ans son message figure
en première page du programme. Par conséquent, le budget
alloué par l’Administration devrait constituer le coussin
financier de ce festival. Qu’en est-il aujourd’hui?
L’État paye plusieurs centaines de milliers de dollars
par an en principe. Mais de façon fantaisiste! «Nous
démarrons la saison avec un gros point d’interrogation,
dit Nayla de Freige. Le plus dur est de programmer un
festival sans connaître le budget définitif qui lui
est consacré.» Alors, c’est le recours aux sponsors
«confortables», fidèles locaux et internationaux. Mais
ce n’est pas suffisant. D’autant que le seul démarrage
d’une saison nécessite 250000 dollars, rien que pour
installer l’infrastructure à l’ombre des colonnes, où
il faut prévoir les douches, WC, salles de maquillage,
de repassage, loges, etc. Un village qui se monte et
se démonte chaque saison. Cela sans compter aussi le
logement des troupes et des artistes, ainsi que la technique,
la publicité, les cachets. Depuis la reprise, en 1997,
la gymnastique financière est dure tous les ans. C’est
simple, le déficit est permanent. Merci aux banques
qui permettent d’avancer des prêts. Cela dit, la qualité
demeure le souci majeur du comité, pour rester fidèle
à l’esprit du festival.
Maria Chakhtoura
Octobre 2003
En dehors de la période du Festival, le comité demeure
très actif et poursuit sa politique de contribution à
la découverte de nouveaux artistes à travers sa
section "Talents".
C'est ainsi qu'il parraine la production de la Comédie
musicale « Ayyam
Roubayat al-Khayyam », au palais
de l’Unesco, du 29 octobre au 9 novembre 2003.
Le comité du Festival de Baalbeck
présente une comédie musicale intitulée Ayyam Roubayat al-Khayyam,
dans une mise en scène de Jabbar Hasan, une chorégraphie de
Jihad el-Andari et une musique de Ziad Boutros. Ce spectacle,
qui s’inscrit dans le cadre de la section « Talents » du festival,
est, comme son titre l’indique, une adaptation théâtrale des
fameux quatrains d’Omar Khayyam, dans une traduction d’Ahmad
Rami. Un grand nombre de talents libanais participent à cette
œuvre – dont Jahida Wehbé, Randa Asmar, Gabriel Yammine, Carlos
Azar - qui sera à l’affiche du palais de l’Unesco, du 29 octobre
au 9 novembre. « Le Festival de Baalbeck, fondé en 1956 dans
le but d’encourager la culture mondiale et libanaise en particulier,
a lancé en 1957, dans une initiative de Mme Zalfa Boueiz, une
section intitulée “ L’art populaire libanais ”, plus tard devenue
“ Les nuits libanaises ” », a rappelé Hyam Ghandour, membre
du comité et responsable des Nuits libanaises, au cours d’une
conférence de presse tenue hier dans les locaux du festival.
« C’est dans cette lignée de conduite que le festival lance
aujourd’hui la section “ Talents ”». La coordinatrice de l’événement,
Randa Asmar – qui endosse par ailleurs le rôle de la princesse
– s’est interrogée pour sa part : « Qu’en est-il du théâtre
libanais ? Cette question, que l’on entend partout, dans les
interviews et les enquêtes journalistiques en particulier, me
pousse à défendre cette jeunesse du théâtre qui a choisi un
métier noble dans un pays se trouvant actuellement aux soins
intensifs après une mort cérébrale qui a failli nous projeter
dans le néant. » « Le théâtre a besoin d’une opération de toute
urgence, a poursuivi l’actrice. Le ministère de la Culture est
porteur de bonnes intentions, mais il a les mains liées devant
le coût des opérations. La plupart des salles de théâtre ont
fermé. Quelques-unes résistent. L’initiative du Festival de
Baalbeck est le nouvel espoir pour les jeunes du théâtre, leur
planche de salut, en quelque sorte. » La chanteuse Jahida Wehbé
a indiqué pour sa part qu’elle interprétera notamment des quatrains
de Khayyam chantés par Oum Kalsoum, dans une sorte d’hommage
à la grande dame. Omar Khayyam est connu pour son œuvre poétique,
notamment ses Roubayat : environ mille de ces quatrains épigrammatiques
lui sont attribués. Il leur a donnés une tonalité satirique,
pessimiste et épicurienne, tout en conservant un style lyrique.
Cette comédie musicale aborde ainsi les thèmes philosophiques
chers au poète persan, tels que la vie, la mort, l’amour, le
possible et l’impossible, le réel, l’irréel et l’existence,
a conclu le metteur en scène irakien Jabbar Hasan.
Fiche technique
Texte et mise en scène : Jabbar Hasan.
Musique : Ziad Boutros.
Chorégraphie : Jihad el-Andari. Costumes : Samia Saab.
Décor : Joe Farah.
Maquillage : Nabil Makhoul.
Assistante du metteur en scène : Zeina Farjallah.
Coordination : Randa Asmar.
Chant : Jahida Wehbé.
Acteurs : Randa Asmar (la princesse et la servante), Gabriel
Yammine (roi des djinns) Jahida Wehbé (al-Arrafa, la présentatrice)
et Carlos Azar (le prince).
De même qu’une vingtaine d’acteurs-danseurs et 7 musiciens
: Raymond Nassif, Ziad Sahhab, Ghassan Sahhab, Gilbert
Yammine, Ali Madbouh, Ali Khatib et Mehieddine el-Ghali.
Billets
en vente au Trading Places, Sodeco Square, tél. : 01/611600.
Librairie Antoine, Hamra, tél. : 01/341470. La CD-Thèque, Achrafieh,
tél. : 01/321485. Et au palais de l’Unesco, les soirs de représentations,
à partir de 19h.
Johnny Hallyday, l'idole
de Baalbeck
Le temple de Jupiter. 20h35. Quelque 4000 spectateurs tapent des
pieds et scandent: Johnny! Johnny! Johnny! Des applaudissements,
puis le silence complet. Le public retient son souffle quand le
monstre sacré apparaît sur les marches en chantant Que je t'aime,
qui semble être une déclaration d'amour aux fans, toutes générations
confondues, qui, le regard ébloui, lui crient leur admiration.
On se souviendra que le roi de la francophonie dans le temple
de Baalbeck, c'était bien lui...
Cela lui a valu la Une des Magazines et
de Magazine
Supporters
enflammés
Baalbeck, 2 Août 2003-
Costume bleu électrique à franges et guitare noire, il apparaît
sur les marches du temple de Jupiter, entouré de ses sept musiciens
(guitares, basse, claviers et batterie) et le public commence
à trépigner, à l’acclamer. Un groupe de jeunes occupant plusieurs
rangées dans les gradins du fond a même orchestré une « chorégraphie
de supporters » pour lui exprimer son admiration. Ils se lèvent
tous ensemble, lèvent les bras au ciel, hurlent en chœur Johnnyyyy,
se rassoient, se lèvent à nouveau, etc. Johnny, lui, entame
le concert de plein fouet avec Que je t’aime, son plus fameux
tube. Suivront : Quelque chose de Tennessee, Ô Carole, Gabrielle
et... Allumer le feu, hit absolu, qui allume à la fois le public
et le ciel de Baalbeck par les superbes feux d’artifice qui
l’accompagnent. C’est parti, quatre sexy choristes, toutes de
cuir noir vêtues, entrent en scène, et l’enthousiasme monte
d’un cran avec Fils de personne, Diego puis Marie que la foule
fredonne spontanément. Intermède avec Caruso interprété par
le choriste Francesco Vereccia, pour donner le temps à Johnny
de souffler. D’autant que Chimène Badi, qui devait l’accompagner
sur scène, a dû renoncer à son voyage pour des raisons familiales
(sa mère a fait une crise cardiaque). Suivi d’un air des Blues
Brothers joué par un groupe de cuivres (deux trompettes, un
trombone et un saxo), qui accompagne le rocker en tournée. Et
revoilà la star avec Loving you, une chanson d’Elvis, son idole,
qu’il dédie à Line Renaud, sa marraine du show-biz présente
ce soir parmi le public pour l’applaudir. Quelques standards
du rock américain qui font se déhancher d’un même élan quinquagénaires
et adolescents. Et il revient à ses propres tubes. Dont, Essayer,
qu’il chante « contre toutes les guerres », dit-il, Le pénitencier,
Ma gueule, Je suis seul, La musique que j’aime, L’envie... Des
titres qui déchaînent le public. Johnny, ravi et peut-être aussi
un peu ému, lance : « Ce soir vous m’avez redonné l’envie...»
L’envie de chanter ? de continuer à se produire sur scène ?
Difficile de croire que cette envie – cette passion – puisse
l’abandonner un jour. Car lorsque Johnny chante c’est avec son
cœur, ses tripes, et pas seulement ses cordes vocales. Aussi
puissantes soient-elles. On comprend du coup, qu’à soixante
ans, et après quarante ans de succès, il continue d’allumer
le feu...
Décalé,
Johnny à Baalbeck?
Il est en tête du palmarès des entrées
de l'édition du Festival 2003...
Johnny a allumé le
feu à Baalbeck, un show dans la pure tradition « hallydayenne
»
D’idole des jeunes, à ses débuts,
il est aujourd’hui l’idole de plusieurs générations. C’est du
moins ce qui ressort de l’impressionnant « cross-over » générationnel
venu écouter Johnny à Baalbeck, le week-end dernier. Quatre
mille fans de tous âges, à la première samedi (dont l’épouse
du chef de l’État), enthousiasmés par le « monstre sacré » du
rock français. Baalbeck, c’est à la fois un cadre prestigieux
qui convient parfaitement à la stature désormais mythique du
chanteur, et un lieu à dimension humaine, qui a séduit le rocker
habitué à se produire en mégaconcerts dans des espaces pouvant
accueillir des dizaines de milliers de spectateurs. Comblé par
cette proximité (toute relative !) avec le public, touché de
constater qu’au Liban aussi, ses fans connaissent jusqu’aux
derniers titres de son dernier album, Johnny Hallyday ne s’
est pas ménagé, offrant deux heures durant, un show « rugissements,
lumières laser et pyrotechnie » à la hauteur de sa légende.
Et cela malgré sa double fracture à la hanche, qui alourdit
quelque peu ses mouvements sur scène. Mais qui, heureusement,
n’entame en rien la puissance de sa voix. Une intensité qui
ressort encore plus, encore mieux, dans les chansons moins rock,
dans celles où l’émotion passe, comme Marie (titre-phare de
son dernier album) ou encore M’arrêter là (celle composée pour
sa femme Laeticia et par laquelle il a conclu son concert).
Zéna ZALZAL
>>>
Johnny à Baalbeck,
recit d'une folle soirée inoubliable de l'été
2003 avec
"la Revue du Liban".
Un spectacle supplémentaire
au programme déjà très riche de l’été 2003
La comédie musicale « Chicago », vendredi 25 et samedi 26 juillet
Baalbeck vu d'avion:
y a t-il site plus grandiose au monde
pour un festival de musique?
Le Festival international de Baalbeck vient de confirmer un
spectacle supplémentaire pour la saison 2003. Il s’agit de Chicago,
The Musical, dans sa version originale. Cette comédie musicale,
qui fait salle comble depuis six ans à Broadway et à Londres,
a reçu six Tony Awards (meilleur scénario, meilleur acteur principal,
meilleure actrice principale, meilleure chorégraphie, meilleure
direction musicale, meilleur éclairage scénique), le prix Laurence
Olivier pour une « Outstanding Musical Production » et le titre
de meilleur musical attribué par "The Critics Circle Drama
Award".
Ce musical de John Kander (musique) et Fred Ebb (paroles et
colibrettiste) ainsi que Bob Fosse (colibrettiste), d’après
la pièce de Maurine Dallas Watkins, est mis en scène par Walter
Bobbie. Dans son adaptation cinématographique, Chicago, de Rob
Marshall, a remporté six Oscars. Un vrai triomphe pour ce procès
satirique de la justice made in USA. Les 25 et 26 juillet, sur
les marches du temple de Jupiter.
Les billets de tous les spectacles sont déjà mis en vente. Ils sont disponibles
chez Trading Places, à Sodeco Square, tél. 01/611600, et aussi par Internet
:
Conférence de Presse sur le
Programme du Festival de Baalbeck 2003
Sept grands événements jalonneront, du 12 juillet au 23 août,
le programme du Festival de Baalbeck : un programme présenté
hier, à l’Ordre de la presse, par la présidente du comité, May
Arida.
Pour cause de guerre en Irak et de fièvre atypique, les artistes
anglo-saxons ont été largement plus timides que les années précédentes
et laissent donc la place à des formations et artistes européens,
orientaux et extrême-orientaux.
Le programme complet -au 13 Mai-
– Samedi 12 juillet, 20h, temple de Bacchus
: ouverture du festival avec Fabio Biondi et l’orchestre de
chambre Europa Galante.
Violoniste renommé pour ses interprétations de
Vivaldi, l’Italien Fabio Biondi fonde, en 1989, Europa Galante,
un orchestre de chambre dont le répertoire est principalment
dédié aux grandes œuvres instrumentales du XVIIIe siècle. À
Baalbeck, l’ensemble interprétera la Sinfonia en fa majeur de
Samartini, le Concerto grosso op. 6 n°4 de Corelli, La Follia
de Geminiani et Les quatre saisons de Vivaldi. Le concert sera
suivi d’un dîner de gala dans les jardins de l’Acropole.
Billets à 50 000, 100 000 et 150 000 LL.
– Vendredi 18 et samedi 19 juillet, 20h,
temple de Bacchus : Ahmad Jamal (piano), James Cammack (contrebasse)
et Idriss Mouhamad (batterie).
Sans aucun doute, Ahmad Jamal, pianiste de jazz
américain né en 1930, est la référence du jazz, pour avoir révolutionné
l’approche du piano dans ce genre musical. Virtuose précoce,
il fonde sa première formation en 1949 et, en 1958, avec son
deuxième trio, composé du bassiste Israël Crosby et du batteur
Vernell Fournier, il remporte un succès mémorable avec l’album
But Not For Me. Revendiquant sur sa musique l’influence capitale
d’Erroll Garner, il continue de jouer avec un enthousiasme intact,
qui fait de lui l’un des compositeurs de jazz les plus appréciés.
Billets à 45 000, 75 000 et 105 000 LL.
– Samedi 2 et dimanche 3 août, 20h, temple
de Jupiter : Johnny Hallyday.
La fameuse tournée des 60 ans de la bête de scène
française passera par Baalbeck, avec l’intégralité de l’énorme
machinerie du show qui se déroulera au Parc des Princes (Paris),
les 10, 11, 14 et 15 juin prochain. Né en 1943, le chanteur
connaît une carrière à la courbe exponentielle. De son premier
tube, Souvenirs, souvenirs, en 1960, aux mégaconcerts donnés
à partir de 1993, l’année de ses 50 ans, en passant par les
passages fructueux au cinéma, Johnny Hallyday enflamme chaque
année un peu plus les foules, faisant de lui l’artiste français
le plus important de l’histoire du pays. Des paroliers de renom,
comme Philippe Labro, Michel Berger, Jean-Jacques Goldman, son
fils David ou, dernièrement, Gérald de Palmas, ont largement
contribué à entretenir le « mythe Johnny ».
Billets à 40 000, 60 000, 90 000, 120 000 et 180 000 LL.
– Jeudi 7 et samedi 9 août, 20h, temple
de Jupiter : Carmen, de Georges Bizet, dans une production française
pour le festival.
145 participants pour l’un des opéras les plus
appréciés du répertoire lyrique, mis en scène par Jack Gervais,
connu pour son travail dans l’opéra comique, et dirigé par Philippe
Hui, assistant chef d’orchestre à l’Opéra national de Paris.
Dans les rôles principaux, la mezzo Marie-Thérèse Keller (Carmen),
le ténor Luca Lombardo (Don José), le baryton Franck Ferrari
(Escamillo) et la soprano Brigitte Lafon (Micaella). Philippe
Hui dirigera l’Orchestre symphonique et lyrique de Paris, les
choristes de l’Opéra national de Paris ainsi que le Chœur d’enfants
de la Maîtrise des Hauts-de-Seine.
Billets à 60 000, 90 000, 120 000, 150 000 et 180 000 LL.
– Vendredi 8 août, 20h, temple de Bacchus
: la Maîtrise des Hauts-de-Seine - Chœur d’enfants de l’Opéra
national de Paris, avec l’Orchestre symphonique et lyrique français.
Créée en 1985, la Maîtrise des Hauts-de-Seine,
devenue en 1995, le Chœur d’enfants de l’Opéra national de Paris,
est composée aujourd’hui de 300 enfants de 7 à 16 ans. Ceux-ci
suivent, depuis 1995, l’enseignement de Gaël Darchen, qui est
devenu le directeur de l’institution en 1999. Le chœur interprétera
Messe brève pour deux voix d’enfants avec accompagnement d’orgue
de Leo Delibes (1875) et Stabat Mater de Pergolèse (1734).
Billets à 30 000, 60 000 et 105 000 LL.
– Jeudi 14, vendredi 15 et samedi 16 août,
20h, temple de Jupiter : Imperial Circus of China, en direct
de Las Vegas.
Après une tournée de six mois aux États-Unis,
les 55 membres du plus célèbre cirque extrême-oriental arrivent
directement à Beyrouth. Parmi leurs performances exceptionnelles,
le « Plonger du cerceau », la fameuse « Danse des assiettes
» et la « Danse des lions impériaux ».
Billets à 25 000, 40 000, 60 000, 80 000 et 100 000 LL. >>> Spectacle supplémentaire
le Dimanche 17 Août <<<
– Samedi 23 août, 20h, temple de Bacchus : chants soufis et
chants classiques d’Alep, par le cheikh Habboush et Omar Sarmini,
accompagnés par l’ensemble al-Kindi, sous la direction de Julien
Jalal Eddine Weiss.
Après son passage remarqué au Festival de Fez
et au Théâtre de la Ville à Paris, ce spectacle, conçu par Julien
Jalal Eddine Weiss, est composé de deux parties : les improvisations
du chanteur Omar Sarmini sur des poèmes du XIe siècle et selon
la tradition vocale alépine ; les chants spirituels soufis,
interprétés par le cheikh Habboush et sa confrérie accompagnés
de derviches tourneurs. Pour ces deux performances, les artistes
seront accompagnés de l’ensemble al-Kindi, composé de Julien
Jalal Eddine Weiss (qanun), Ziad Qadi Amin (ney), Muhammad Qadri
Dalal (riq), Hisham al-Khatib (douff) et Mohamed Gomar al-Bawi
(djoza).
Billets à 40 000, 80 000 et 120 000 LL.
Festival international de Baalbeck :
Tel: 01/373150-1-2. Fax : 01/373153.
E-mail : baalbeck@baalbeck.org.lb
Billets en vente chez Trading Places : 01/611600
Billets de bus en vente à 11 000 LL uniquement
chez
Trading Places-SodecoSquare.
Le comité du Festival de Baalbeck avait déjà fait
savoir, dans un communiqué du 25 Mars 2003, que quatre spectacles
étaient déjà confirmés pour l’été 2003, malgré la
tension internationale, selon le calendrier suivant :
– samedi 12 juillet : soirée de musique classique avec
le célèbre violoniste Fabio Biondi et son orchestre de chambre
« Europa Galanta » dans un programme consacré à Samartini, Corelli,
Geminiani et Vivaldi ; – vendredi 18 et samedi 19 juillet : le jazz est à l’honneur
avec le pianiste Ahmad Jamal accompagné de deux musiciens (contrebasse
et batterie) ; – samedi 2 et dimanche 3 août : Johnny Halliday, la pop
star française connue pour être une bête de scène, dans un répertoire
incluant ses anciens tubes et son nouvel album À la vie, à la
mort ; – jeudi 7 et samedi 9 août : opéra Carmen de Bizet, dans
une production française conçue spécialement pour le festival
avec la participation de l’orchestre symphonique des Hauts-de-Seine
dirigé par Philippe Hui, chef d’orchestre adjoint à l’Opéra national
de Paris, le Chœur d’enfants de l’Opéra national de Paris, le
Chœur d’enfants de la Maîtrise des Hauts-de-Seine et de grandes
voix françaises.
Peu de temps près avoir confirmé quatre spectacles
de la saison 2003, le comité du Festival de Baalbeck annonce un
cinquième rendez-vous de taille, à savoir le spectaculaire cirque
de scène, l’Imperial Circus of China.
Funambules, jongleurs, trapézistes et acrobates investiront le
temple de Jupiter le temps de cinq représentations, lors de la
semaine du 11 août, en coordination avec le ministère de la Culture
de la République populaire de Chine. Pour un avant-goût de ces
soirées, le site Internet http:
//www.imperialcircus.com montre quelques images choc de ce
cirque non animalier.
est
recommandé par le site officiel du Festival de Baalbeck
Renseignements
:
Telephone: 961-1 -373150 /1/2 Fax: 961-1-373153
Adresse: BP 11-4215, Riad El Solh Beirut 1107
2160, Liban
e-mail :
Tout le
site Web:
Billets
en vente
L' EVENEMENT 2003
Le chanteur français de rock Johnny Hallyday
se produira l’été prochain au Festival de Baalbeck dans
le cadre de la tournée qu’il effectuera à l’occasion de ses
60 ans, a annoncé hier le comité organisateur du festival libanais.
« Johnny Hallyday se produira sur les marches du temple de Jupiter
les 2 et 3 août 2003 », a indiqué le comité, rappelant que
Johnny avait vendu 1,4 million d’albums ou de « singles » extraits
de son dernier disque À la vie, à la mort sorti le 4 novembre
dernier. Considéré comme une « menace pour les bonnes mœurs
», Johnny Hallyday avait été interdit de spectacle au Liban
en 1970.
Convention
de Partenariat entre les Municipalités
de Baalbeck et d'Aix en Provence à travers
le RVHA, Réseau des Villes Archéologiques
et Historiques.
Mise
en vente de quatre évènements du Festival 2003 Les
billets pour les quatre évènements déjà annoncés du programme
2003 (voir rubrique programme 2003- ci-dessus) seront mis en
vente à partir du 27 mars 2003
chez Trading Places, Sodeco Square.
Le Festival International de
Baalbeck, nouveau membre de l’Association Européenne des Festivals
Le
Festival International de Baalbeck vient d’être intégré en tant
que membre dans l’Assemblée Européenne de Festivals par une
majorité de voix, lors de la réunion générale des délégués qui
s’était tenue à Genève. A cette occasion, Monsieur Tamas Klenjanszky,
secrétaire général de l’Association Européenne des Festivals
a envoyé au Festival International de Baalbeck une lettre de
félicitation en ces termes: « Votre adhésion à l’organisation,
qui célèbre son cinquantième anniversaire, représente un pas
important vers une meilleure coopération entre différentes cultures…
Merci de vous joindre à nous ».
FABIO BIONDI ET SON ORCHESTRE
- Musique Classique Le violoniste Fabio Biondi accompagné
de son orchestre "Europa Galante" donnera un concert
unique dans le temple de Bacchus. Program Samartini
- Sinfonia Fa Majeur Corelli - Concerto grosso Op. 6
No 4 Geminiani - "La Follia" Vivaldi - les quatre saisons.
Ce concert sera suivi d'un dîner de gala sponsorisé
par l'académie italienne de la cuisine dans les jardins
de l'acropole.
Lieu Temple de Bacchus
Dates Samedi 12 juillet 2003
Prix 180.000LL - 150.000LL - 120.000LL - 90.000LL -
60.000LL
AHMAD JAMAL
- Jazz Le grand pianiste de jazz Ahmad Jamal se produira
dans le temple de Bacchus avec Idriss Mouhamad à la
batterie et James Cammack à la contrebasse. Un concert
très attendu depuis plusieurs saisons.
Lieu Temple de Bacchus
Dates Vendredi 18 et samedi 19 juillet 2003
Prix 150.000LL - 100.000LL - 50.000LL
JOHNNY HALLYDAY
- Pop/Rock La Star française numéro 1 en vente d'albums
et de singles depuis la sortie, en novembre 2002, de
son dernier album "A la vie, à la mort", nous a offert
l'immense plaisir d'inclure Baalbeck au programme de
sa tournée "spéciale 60 ans". Connu pour son extraordinaire
présence sur scène, l'idole des amateurs de musique
pop fera trembler les colonnes de Jupiter avec "Que
je t'aime", "Quelque chose de Tennessee", "Marie" et
tous ses autres tubes. Aujourd'hui à l'apogée de sa
carrière, Johnny Hallyday nous promet l'évènement de
la saison…un spectacle à ne pas rater.
Place Temple de Jupiter
Dates Samedi 2 et dimanche 3 août 2003
Prix 105.000LL - 75.000LL - 45.000LL
"CARMEN" de BIZET
- Opera En première mondiale à Baalbeck: Carmen de Bizet,
l'opéra le plus joué dans le monde en collaboration
avec l'Orchestre Symphonique des Hauts-de Seine dirigé
par Philippe Hui, les Chœurs de l'Opéra National de
Paris, Marie-Thérèse Keller dans le rôle de Carmen,
et le ténor Lucas Lombardo dans le rôle de Don José.
Jack Gervais, metteur en scène Marie-Thérèse Keller
dans le rôle de Carmen et Lucas Lombardo dans le rôle
de Don José (ces deux solistes ont interprété plusieurs
rôles avec l'Opéra National de Paris). Plus de 145 participants
se produiront sur les marches du temple de Jupiter.
Place Temple de Jupiter
Dates Jeudi 7 et samedi 9 août 2003
Prix 180.000LL - 120.000LL - 90.000LL - 60.000LL - 40.000LL