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Le Festival de Baalbeck:
un cadre grandiose pour un évènement
digne de la grande histoire libanaise
Le Festival de Baalbeck



1956-2006
avec un Baalbeck City Guide

2023
Le Festival de Baalbeck poursuit son aventure:

un vrai combat pour la culture

Du 1er au 16 juillet 2023, le temple de Bacchus devient ainsi le cadre grandiose de ces festivités aux saveurs internationales.
À cette occasion, la présidente du Festival, Nayla de Freige, dévoile "l’ingrédient secret" qui fait que les participants reviennent année après année > Lire...
Le programme complet
Festival de Baalbeck: «des étoiles dans la ville du soleil»

Le Festival international de Baalbeck revient en force en 2023. L’acropole de la ville du soleil se prépare à accueillir de nombreux artistes libanais et #étrangers pour faire vibrer les spectateurs affluant du monde entier. Une conférence de presse a été organisée le 27 avril au pied des six colonnes symboliques de la ville pour annoncer le programme et remercier les partenaires qui contribuent à sa tenue depuis 1956.


Du 27 juillet au 23 août 2008

Le festival de Baalbeck revient après deux ans d'absence
et quatre des six vedettes internationales d’origine libanaise


C’est le 27 juillet, avec le concert de Mika (au centre-ville, en partenariat avec le Festival de Beiteddine et 2U2C), que le Festival de Baalbeck donnera le coup d’envoi de ses festivités de l’été 2008.
Après une interruption due à la situation, le « cheikh des festivals », comme l’a baptisé le ministre du Tourisme, Jo Sarkis, revient sur la scène des festivals libanais internationaux prouvant, « après l’élection du président Sleiman et à la veille de la composition d’un gouvernement d’union nationale, que la vie reprend normalement au Liban », a déclaré le ministre Sarkis au cours de la conférence de presse tenue à l’hôtel Phoenicia pour le lancement du programme de Baalbeck 2008.
Entouraient la présidente du festival, May Arida : le ministre du Tourisme, Joseph Sarkis, la présidente du Festival de Beiteddine, Nora Joumblatt, les présidents de l’ordre des journalistes et des rédacteurs de presse, respectivement Mohammad Baalbacki et Melhem Karam, Leila el-Solh Hamadé, présidente de la Fondation al-Walid ben Talal (qui, avec la Fondation d’entreprise CMA CGM et Arabia Insurance Compagny sont les trois partenaires officiels du festival). Lesquels ont, tous, réitéré leur attachement et leur support à cet événement, « le plus ancien et le plus connu internationalement », en rappelant ses grandes heures et son prestige d’avant-guerre. Rendant un hommage appuyé à sa présidente, May Arida, « qui a accompagné ce festival depuis sa création » et à son comité qui, selon Mohammad Baalbacki, a relevé « le défi de travailler à la programmation d’une saison qui avait débuté dans une ambiance turbulente », les participants à la conférence de presse ont tous espéré, le ministre du Tourisme en premier, que ce festival sonne le coup d’envoi non seulement d’une saison d’été, mais d’événements culturels, artistiques et touristiques qui émailleront dorénavant toute l’année…
Le Festival de Baalbeck rapatrie des artistes prodiges vers le pays de leurs ancêtres. La plupart des artistes se produisant cette année à Baalbeck ont des racines libanaises. Une mère libanaise pour Mika et Warda el-Jazairiya, des parents cent pour cent libanais pour Abdel Rahman el-Bacha. Des origines libanaises pour Astrid Haddad.

Dimanche 27 juillet
Il est des vérités sur Michael Holbrook Penniman, alias Mika, que tout le monde connaît ou devrait connaître. Né à Beyrouth de mère libanaise et vivant à Londres, ce jeune prodige de la scène pop possède une voix à quatre octaves. Désormais culte, son album Life in Cartoon Motion (Grace Kelly, Love Today) a battu de nombreux records de vente en Europe et aux États-Unis.
En attendant son concert place des Martyrs, organisé, on le rappelle, en partenariat avec le Festival de Beiteddine et 2U2C, « Relax, take it easy », comme dit la chanson.

Samedi 2 août
Surnommée, pour de multiples raisons, la « môme tequila », Astrid Haddad (née au Mexique de parents libanais) possède un CV retentissant. Connue également comme le « musée ambulant des cultures populaires » (c’est tout dire !), elle a inventé le style Heavy Nopal, fusion de théâtre, arts plastiques, cabaret, arts populaires et imagerie mexicaine. Une sauce bien particulière à travers laquelle elle épice la chanson populaire, le « son », le boléro, le rock, le « ranchera ». Son ton satirique fustige le machisme, les intégrismes politiques ou amoureux. « Un spectacle (sur les marches du temple de Bacchus) antidépresseur et enivrant », promet-on à Baalbeck.

Samedi 9 août
Avec sa voix de velours, Hasmik Papian figure parmi les sopranos lyriques les plus recherchées. La presse internationale ne tarit pas d’éloges à chacune de ses représentations. Elle a étudié le violon puis le chant au conservatoire Komitas d’Erevan et fait ses débuts à l’Opéra national d’Arménie. Après son interprétation du rôle de Norma à Avignon en juillet 2008 et avant de passer à Paris en octobre 2008 à la salle Pleyel dans le rôle de Aïda, Hasmik Papian se produira à Baalbeck, au temple de Bacchus, pour une soirée unique accompagnée du talentueux pianiste et professeur de piano à l’Université de musique à Vienne Avo Kouyoumdjian. Au programme, des extraits de Haendel, Mozart, Donizetti, Rossini, Verdi, Pucci et Catalani.

Samedi 16 août
Tania Maria, née au nord du Brésil, est une artiste accomplie qui, avec plus de 25 albums à son actif, s’inscrit comme l’une des références majeures de la musique brésilienne. Pianiste, chanteuse, compositrice : la célébrissime Brésilienne mêle avec un talent rare bossa, samba, funk.
Au sommet de son art, la grande dame mettra tout en jeu, piano « percussif », intonation grave et caressante ou « scat » bouillonnant, pour transporter son public vers son Brésil, son intimité, Intimidade (Blue Note/Capitol), titre de son dernier album, et d’en partager la luxuriance. Elle se produit à Baalbeck (temple de Bacchus) en quartette, accompagnée par Mestre Carneiro (percussions), Marc Bertaux (basse) et Caio Mamberti (batterie).

Jeudi 21 août
Les marches du temple de Bacchus sont encore sous le « tarab » de Warda al-Jazairiya, qui a ensorcelé le public baalbackiote en 2005. Toujours accompagnée par son orchestre fétiche, celui de Khaled Fouad, la diva du monde arabe ou la rose algérienne (née également d’une mère libanaise) est de retour pour une nuit orientale avec des morceaux qui ne prennent pas une ride.

Samedi 23 août
Sans fracas, le pianiste libanais Abdel Rahman el-Bacha a su mener une carrière internationale riche, où sa signature reste l’enchantement du public devant ses interprétations éblouissantes. Grâce à son jeu et son pouvoir d’émotion, el-Bacha, qui possède également la nationalité française, a su se hisser au rang des plus grands pianistes de la scène internationale. Son programme à Baalbeck comprend une sonate de Beethoven, des morceaux de Chopin, de Bach, de Ravel, de Rachmaninov et, last but not least, de son père Toufic el-Bacha.

Informations pratiques
– Toutes les soirées à Baalbeck débuteront à 19h30 tapantes, à part Mika, à la place des Martyrs, dont le concert débute à 20h30.
– Les billets sont disponibles dans toutes les branches de Virgin Megastore (Tél. : 01/999666, ext. 101) et à l’entrée de l’Acropole de Baalbeck (Tél. : 08/370520 et 03/891695) et seront en vente à partir du 11 juillet. Vente sur Internet : www.ticketingboxoffice.com À noter, des prix spéciaux pour tout achat de plus de 20 billets.
– Le transport du public à Baalbeck est assuré par pullman Nadera Travel, à 12 000 LL aller-retour par personne (billets également chez Virgin Megastore). Points de départ : parking de la rue de Damas et parking Jal el-Dib. Entre 15h30 et 17h30.
– Festival de Baalbeck, tél. : 01/373150-1-2.
Website : www.baalbeck.org.lb


La Mort de Maurice Béjart le 22 novembre 2007

Le chorégraphe et le Liban : une longue histoire...

Maurice Béjart est bien connu du public libanais à qui il a offert des spectacle féeriques.
Il y a eu d’abord plusieurs passages à la Cité du soleil dans le cadre du Festival de Baalbeck en 1963, en 1966 et en 1972.
Par la suite, sa troupe a investi le Forum de Beyrouth en 1999 avec L’oiseau de feu de Stavinsky, La route de la soie et le célèbre Bolero de Ravel (non sans le honteux passage de la censure de l’époque qui a suscité un grand tollé et une réaction immédiate au plus haut niveau) ; et enfin le Festival de Beiteddine, en 2003, avec le fameux spectacle Mère Theresa et les enfants du monde.
Mais la rencontre avec la Cité du soleil a, semble-t-il, marqué le célèbre chorégraphe. Dans le très bel ouvrage Baalbeck, les très riches heures du festival, sous la plume d’Etel Adnan, on peut lire cet extrait éloquent tiré d’un texte qu’elle consacre à la danse et que nous reproduisons ci-dessous :
« … Quant à Maurice Béjart (et sa compagnie) on peut dire qu’il y eut là, avec Baalbeck, une rencontre fatidique. Ce fut entre les deux une reconnaissance mystique et une découverte qui changea la vie artistique de Béjart.
La visite de Baalbeck était la première tournée de Béjart hors de l’Europe. C’est en ce lieu que l’Orient bouleversa ses idées et sa vie. Il présentait Le sacre du printemps et rien ne pouvait être plus à-propos. C’était, selon ses propres paroles, un ballet dépouillé de tous les artifices du pittoresque, un hymne de cette union de l’homme et de la femme, du Ciel et de la Terre, une danse de vie et de mort ».
Une antiquité faite de feu prend vie également dans le ballet Prométhée, première mondiale de la nouvelle chorégraphie avec l’extraordinaire Paolo Bortoluzzi.
Pour son deuxième passage à Baalbeck en 1966, Béjart, au faîte de sa carrière, avec une compagnie qui compte de grands solistes tels que Bortoluzzi, Tania Bari, Duska Sifnios…, présente le deuxième mouvement de la IXe Symphonie de Beethoven et reçoit l’hommage le plus soutenu d’applaudissements de l’histoire du festival. Dans cette création, Béjart réussit l’impossible union de la danse folklorique et de la danse classique pour aboutir à un ballet qui est à la fois sacré et profane, archaïque et moderne, la clef même de toute son œuvre.
Il eut été normal de penser qu’après un tel succès, il fût difficile à Maurice Béjart de se surpasser. Pourtant, en l’été 1972, il étonnait et séduisait le public de sa troisième visite à Baalbeck. Il montait L’ange Heurtebise de Cocteau, idéal poétique, selon Béjart, idéal érotique et vision d’une certaine révolte, incarnation de la vie et pourtant ange de la mort, personnage qui poursuivit Cocteau dans toute son œuvre tant littéraire que cinématographique. Ce fut un spectacle-danse pour lequel Jean Marais, qui lut sur scène le poème de Cocteau, et le public ne pouvaient rêver d’ange plus authentique, plus habillé de lumière, que l’incomparable danseur Jorge Donn qui prêtait au rêve de Cocteau, sur la musique lancinante de Manos Hadjidakis, le plus idéal des corps.
Et le lendemain de cette fin du mois d’août, quand l’air commençait à fraîchir dans l’immense vallée, on pouvait, sur la musique de Berlioz, se rendre à la magie du plus célèbre couple de l’amour, dans l’un des moments les plus extraordinaires de la danse : on pouvait voir Roméo et Juliette ressusciter et mourir à nouveau dans les corps exaltés de Jorge Donn et Suzanne Farrell.
Béjart était également attendu pour la saison 1975. Il projetait la création d’un ballet sur une chanson d’Oum Kalsoum, expressément pour Baalbeck. Il préparait aussi, pour la même saison, son Héliogabale, ballet inspiré de la vie de ce jeune empereur de Syrie, né à Antioche en l’an 204 de notre ère, qui gouvernait à partir de Homs et dont les sujets devaient avoir pris part à la construction des temples sur le chantier jamais terminé de l’Acropole. Béjart disait de ce personnage et des raisons de la fascination qu’il éprouvait pour cet empereur consacré à 17 ans : Héliogabale c’est l’éblouissement et c’est le soleil. Le culte du Soleil, en Égypte ou au Pérou, a donné naissance à des figures divines, à des héros violents. Le soleil, c’est le Créateur… Je suis méditerranéen. J’ai besoin du soleil. D’ailleurs, je regarde le soleil en face, mes yeux peuvent soutenir son éclat.
Ainsi Béjart, sentant la folie sacrée qui souffle sur l’Orient, voulait rendre Héliogabale à Héliopolis, dans cet Orient de la Méditerranée qui est l’une des sources majeures de l’histoire… »


22 Mai 2006
Baalbeck, un cinquantenaire entre l’art et la mémoire

Six spectacles de qualité du 13 juillet au 26 août
"entre les temples de Bacchus et de Jupiter"

Né d’un mariage entre l’art et la mémoire, le Festival de Baalbeck
fête cette année ses cinquante ans.

En dépit des circonstances et des turbulences que le pays a traversées, il est demeuré obstiné et grand. Un festival qui a réussi, grâce aux efforts soutenus d’un comité toujours en alerte, déterminé à insuffler une vie différente à ce site archéologique somptueux. Au cours d’une conférence de presse tenue hier au Metropolitan Club d’Achrafieh, le programme de la saison 2006 a été annoncé par les membres du comité, à leur tête May Arida, en présence de Mohammad Baalbaki (président de l’Ordre de la presse), de Nada Sardouk, directrice générale du Tourisme, de plusieurs partenaires officiels*, ainsi que de nombreuses personnalités. La vice-présidente du festival, Nayla de Freige, devait, par ailleurs, présenter un documentaire produit à l’occasion de ce cinquantenaire et réalisé par Philippe Aractingi.

Dans son allocution, Mohammad Baalbacki a évoqué les différentes étapes du Festival de Baalbeck, rendant un hommage appuyé à sa présidente qui a accompagné chaque moment de cette magnifique aventure que devait également évoquer Nada Sardouk, indiquant que ce festival était devenu, grâce à son rayonnement international, une sorte de ministère de Tourisme avant même la création de ce dernier. Joseph Chémali, membre du comité, a présenté, plan à l’appui, le nouvel emplacement entre les deux temples de Bacchus et de Jupiter qui permettra d’accueillir 2 600 personnes.

Le programme des activités se présente par ailleurs comme suit :


Jeudi 13, vendredi 14 et samedi 15 juillet
Sah el-Nom, comédie musicale des frères Rahbani avec Feyrouz,
sous la direction artistique de Ziad Rahbani.


Longtemps après avoir été la vedette de plus d’une dizaine de créations, entre autres Le Mariage, La Baalbakiah, Le pont de la lune, Natourat al-Mafatih, Feyrouz revient dans ce genre musical qui a enchanté les douces nuits de Baalbeck. Sah el-Nom est le titre de cette comédie musicale des frères Rahbani, dirigée par son fils Ziad, dans un espace aménagé pour l’occasion, entre les temples de Jupiter et Bacchus.

Il y a cinquante ans, la commission chargée de ce qu’on appellera désormais le folklore s’était lancée dans une activité fébrile. Le festival avait engagé les musiciens les plus connus : les frères Rahbani, Zaki Nassif, Philémon Wehbé. Il s’agissait de monter un spectacle qui célébrait les noces du village avec des rites venus du fond des âges.

Dans la nuit du 31 août 1957, le premier concert de musique libanaise donné à Baalbeck débutait par une ouverture écrite par les frères Rahbani et composée à partir de mélodies populaires. Enveloppée de lumière, Feyrouz lançait de sa voix divine Loubnan Ya Akhdar, ya Hélou.

Cinquante ans ont passé. Les noces d’or entre la grande diva libanaise et le Festival de Baalbeck seront célébrées cette année tout au long des trois soirées du 13 au 15 juillet.

Le public du festival qui a eu le privilège de voir Feyrouz pour la dernière fois dans ce cadre majestueux dans Kassidat Hob, auprès de Nasri Chamseddine et Wadih el-Safi, sera heureux à nouveau de revoir son ambassadrice auprès des étoiles dans le même cadre d’hier.


Jeudi 27 juillet
Deep Purple dans un concert pop rock.

Qui ne connaît pas le nom mythique du groupe anglais hard rock Deep Purple ? Une formation très seventies, dont les œuvres sont restées dans la mémoire des jeunes et des moins jeunes.
Cent millions d’albums vendus et des milliers de concerts donnés, ne dirait-on pas de ceux-là, tout comme les Beatles ou les Bee Gees, que ce sont des classiques ?

Malgré des changements de musiciens qui ont eu lieu au fil des ans, le groupe qui s’est imposé comme une véritable source d’inspiration pour toute une génération d’artistes s’est plusieurs fois reformé (la dernière en 84) et a continué à multiplier les albums et les tournées. En 1999, ils réitèrent leur rencontre (faite à leurs débuts) avec le London Symphony Orchestra dirigé par Paul Mann, au Royal Albert Hall. Une fois de plus, en 2002, un des musiciens s’en va. Mais cela n’affecte pas la formation qui compte désormais sur le nom du groupe et sa pérennité.

Cette fois-ci Deep Purple, recomposé avec trois de ses musiciens fondateurs (Ian Gillan, Roger Glover et Ian Paice) ainsi que deux nouveaux venus, a choisi donc de terminer sa longue tournée européenne à Baalbeck. Pour envoûter à nouveau les foules et faire revivre le passé.


Samedi 29 juillet
Diane Shuur et le Dizzy Gillespie All-Star Big Band.

Les festivaliers de 2005 se souviennent du Dizzy Gillespie All-Star Big Band, ce véritable Who’s Who des musiciens de jazz formé en 1998 pour témoigner de son admiration au maître et rendre hommage à son héritage. Retour cette année, toujours sous la direction de Slide Hampton, avec cette fois des invités vedettes comme Cyrus Chestnut (piano), Giovanni Hidalgo (congas et percussions), Dave Samuel (vibraphone) et, last but not least, la chanteuse Diane Shuur, louée pour sa voix « claire et résonnante » à trois octaves et demie. Le New York Times la qualifie de la chanteuse la plus à même de prendre le relais de la tradition jazz pop d’Ella Fitzgerald. Plus de vingt musiciens se partageront donc la scène située entre les temples de Bacchus et de Jupiter.
Au programme, un mix de Latin Jazz et de grands standards du American Song Book.


Vendredi 4 et samedi 5 août
Deux soirées de danse avec le Eifman Ballet Theatre de Saint-Pétersbourg.

Boris Eifman, unique chorégraphe russe qui s’exprime dans un langage dramatique et narratif en totale rupture avec la tradition classique ou soviétique. Ce qui lui aurait valu le surnom de « Loup blanc ». Il a remporté plusieurs prix et tourné dans les grandes salles du monde (Marinsky Theater, Théâtre des Champs-Élysées, New York City Center…). À Ballabeck, près de 16 danseurs, dont 9 étoiles, se produiront pour deux soirées dans un hommage à Balanchine et un Requiem de Mozart.


Samedi 12 août
Lucia di Lammermoor, opéra de Donizetti
dans une mise en scène de Paul Émile Fourny.


En collaboration avec Les Chorégies d’Orange et la participation de l’Orchestre symphonique de Budapest et les Chœurs de Nice. Avec Inva Mula (soprano, prix du concours Placido Domingo en 1993) ; Rolando Villazon (ténor, révélation internationale de l’année aux Victoires de la musique en 2003, Gramaphone 2005 Recital Award et Echo Classics Award pour le meilleur chanteur en 2005) et Roberto Frontali (baryton à la carrière internationale). Ce célèbre opéra de Donizetti, adaptation d’un roman de Walter Scott, raconte la tragédie d’un mariage de convenance et se déroule au milieu des divagations de l’héroïne et du suicide sur scène de l’amant éconduit. Lucia di Lammermoor s’est imposée comme une des œuvres emblématiques du romantisme : dans Madame Bovary, c’est grisée par cette musique que l’héroïne de Flaubert décide de renouer avec son jeune amant.


Jeudi 24, vendredi 25 et samedi 26 août
Les ballets Caracalla dans l’Opéra du village.

C’est par ce spectacle que se clôture le cinquantième festival international. Une fantaisie musicale en danses et en chansons, inspirée des traditions et du patrimoine, et dont la réalisation et les costumes sont signés Abdul-Halim Caracalla.

Ce n’est pas la première fois que les ballets Caracalla se produisent dans ce site magique. Mais c’est probablement la première fois que cet opéra-ballet regroupe (entre les temples de Jupiter et Bacchus) autant de noms prestigieux et conjugue autant d’efforts (à l’échelle locale et internationale).

Caracalla Dance Theatre a voulu marquer le cinquantième anniversaire du festival par cette création libanaise de qualité.

À l’affiche du programme, des grands noms d’artistes libanais, d’une part, tels Hoda Haddad, Joseph Azar, Aline Lahoud, Assi Hellani, Gabriel Yammine, Simon Obeid, Rifaat Torbey et Tony Aad, mais aussi Talal Haïdar pour la poésie et Alissar Caracalla à la scénographie. D’autre part, des artistes internationaux, tels Giuliano Spinelli à la scénographie ainsi que Vinicio Cheli (directeur de lumière), Nicolas Joel (directeur artistique de l’Opéra de Toulouse) et conseiller artistique à l’occasion du metteur en scène Ivan Caracalla, ont ajouté leur touche particulière à ce spectacle haut en couleur sous la houlette du grand compositeur maestro Reza Aligholi. La magie promet d’être également au rendez-vous avec un poème de Saïd Akl.

* Les partenaires :
L’Oréal, Arabia Insurance, la Fondation al-Walid ben Talal,
la Fondation CMA CGM et HSBC

Réservations:
Trading Places
Sodeco Square, Bloc C, rez-de-chaussée.
Sodeco, Beyrouth, Liban
Tel 961-1-611600
Fax 961-1-611123
eMail: info@tradingplaces.com.lb



Les très riches heures de Baalbeck en 15 minutes

La vue de Camille Chamoun annonçant l’inauguration d’un festival à Baalbeck en 1956 a provoqué un tonnerre d’applaudissements de la part des personnes présentes émues jusqu’aux larmes par ce premier plan d’une mini-rétrospective réalisée par Philippe Aractingi retraçant les très riches heures de ce festival. Et elles ont été oh combien nombreuses ! Quinze minutes de nostalgie et d’émotions qui remontent le temps, mais aussi 15 minutes de fierté devant ce défilé de titres, de noms et de spectacles prestigieux qui ont magnifié un site déjà grandiose.

Un projet rendu possible grâce aux archives de Télé-Liban, de la LBC et de la Future Television, celles de certains producteurs et collectionneurs privés et l’apport de la direction du festival. Accompagnée d’une bande sonore animant le documentaire,
la pellicule de Aractingi (photo ci-dessus) évoque les bons et les mauvais moments.

Avec la colaboration rédactionelle de L'Orient le Jour - édition du du 22 Mai 2006



Baalbeck 2005: ouverture des festivités internationales le 7 juillet

Un menu musical varié et sélect à la fois. C’est ce que nous propose le Festival de Baalbeck qui a rendu public hier son programme pour la saison 2005 au cours d’une conférence de presse tenue à l’hôtel Palm Beach « lieu symbolique par sa proximité du site de l’attentat du 14 février, et qui témoigne, après la réparation des dégâts, de la volonté commune de dire oui à la vie », comme l’a souligné, la présidente du festival, Mme May Arida, qui était entourée de M. Mohammed Baalbacki, président de l’Ordre de la presse, et de Nada Sardouk, directrice générale du ministère du Tourisme (représentant le ministre Charles Rizk). Étaient également présents : M. Joseph Chemali, Mme Nayla de Freige et M. Khalil Sinno, du comité du festival, ainsi que M. Banos Robles, attaché culturel près la Mission culturelle française, et des représentants des sociétés partenaires de l’événement, MM. Marco Fabien de L’Oréal, et Nabil Baaklini de Arabia Insurance. Une nouveauté cette année concernant la scène : elle a été aménagée sur les marches du temple de Bacchus pour permettre aux 3 000 spectateurs de mieux apprécier la vue du temple. Pas de « Nuits libanaises » en revanche, pour cause de manque de temps et de situation politique mouvementée. Dans moins d’un mois, les festivaliers ont donc rendez-vous – en dépit de tout, et ceci est une gageure, victorieuse et louable, qui s’applique à tous ceux qui œuvrent pour la renaissance du pays – avec : un show dansant spectaculaire ; de la world music made in Lebanon ; un virtuose du violon classique ; un all star du jazz et une grande dame de la chanson arabe.
Jeudi 7, vendredi 8 et samedi 9 juillet
Debra Brown, chorégraphe et gymnaste canadienne, présente Flying Flames, un spectacle imaginé spécialement pour les temples de Jupiter. Debra Brown connaît une carrière impressionnante, placée sous le signe de la diversité. Elle a chorégraphié plusieurs des spectacles du Cirque du Soleil (Quidam, Alegria, Saltimbanco, Nouvelle expérience, Cirque réinventé, La Nouba, Ô et Mystère), travaillé à l’opéra, entraîné les gymnastes de l’équipe olympique canadienne et signé la chorégraphie des nageuses synchronisées aux Jeux olympiques de Sydney. Elle travaille avec des artistes de renommée mondiale, tels que Aerosmith, Céline Dion et Madonna. Son travail lui vaut de nombreux prix et reconnaissances (dont un Emmy, en 2002, pour la chorégraphie de la prestation que le Cirque du Soleil a présentée à la remise des Oscars). Elle œuvre également au cinéma, où elle a signé les chorégraphies des films Catwoman et Van Helsing, entre autres. Flying Flames, un spectacle constitué de musique, d’acrobatie, de danse et de chant. Une troupe de danseurs, chanteurs, contorsionnistes, trapézistes et acrobates de Montréal offrira à un public de tout âge un spectacle visuel inoubliable. Rappelons que Flying Flames est présenté, pour des raisons techniques,
sur la scène du Forum de Beyrouth.
Samedi 16 juillet
Le pianiste compositeur Zad Moultaka accompagné par l’orchestre instrumental français Ars nova, le chœur Les Éléments et la soliste Fadia Tomb el-Hage. Des broderies poétiques dédiées à Dionysos, dieu du vin et des plaisirs, sur, justement, les marches du temple de Bacchus, son homologue antique romain (le Grec Dionysos est assimilé au Romain Bacchus). Après la fresque Anachid pour Baalbeck, Zarani pour Beiteddine, Zad Moultaka revient à ses premières amours et présente À Dionysos, des poèmes de Georges Schéhadé, Nadia Tuéni et Etel Adnan (Nepsis, une œuvre jouée en première mondiale). Libanais d’origine, parisien d’adoption, le pianiste compositeur affine encore et toujours sa singularité particulière au carrefour des traditions musicales orientales et de la musique contemporaine occidentale. Un concert « illustré » par six toiles du peintre Théo Mansour et financé par le ministère français de la Culture pour la tournée mondiale.
Samedi 30 juillet
Vadim Repin et l’Orchestre du Festival de Vilnius. Aux mélomanes du classique, le sensationnel violoniste russe qu’on a comparé à Milstein, Hzifetz et Stern. Premier prix, à 17 ans, du concours reine Élisabeth de Belgique, le musicien, aujourd’hui trentenaire, poursuit une carrière de concertiste aussi chargée que variée : il joue en Europe, au Japon, en Russie et aux États-Unis avec les plus grands orchestres et sous la direction des chefs les plus prestigieux. Vadim Repin est considéré comme l’un des violonistes du moment porteurs du plus beau son et du plus beau phrasé qui soient. Qualités idéales pour interpréter le Concerto de Mozart. Pour l’encadrer, une Sérénade de Tchaïkovski, et un Bachiana-Brasileira de Villa-Lobos.
Vendredi 5 et samedi 6 août
Dizzie Gillespie All-Star Big Band, « Le plus grand concert de jazz avec 21 légendes vivantes ». Le XXe siècle a produit de grands artistes et de grands hommes. John Birks « Dizzy » Gillespie était sans doute les deux. Disparu il y a dix ans, il a laissé, en tant que musicien, une bonne dose d’innovation et d’inspiration. En tant que compositeur, il nous a légué un répertoire plus qu’honorable de chefs-d’œuvre. L’homme a laissé une légion d’amis, de collègues et de compatriotes qui se souviennent de lui avec autant d’amour et de respect qu’ils réservent à son œuvre. The Dizzy Gillespie All-Star Big Band est un véritable Who’s Who des musiciens de jazz qui a été formé en 1998 pour témoigner de leur admiration au maître et rendre hommage à son héritage. Il sera dirigé par Slide Hampton avec des invités tels que Paquito D’Rivera, Roy Hargrove, James Moody, Claudio Roditi, Randy Becker, Jimmy Heath, Antonio Hart, Cedar Walton, John Lee et la chanteuse Roberta Gambarini. Deux soirées, avec deux programmes différents.
Le 5 août, du jazz brésilien et latino. Le 6 aout, du swing et du be-bop.
Samedi 13 août
Warda al-Jazairia, la diva du monde arabe. Accompagnée de l’orchestre Khaled Fouad. La rose d’Algérie suscite depuis toujours joie et plaisir chez ses nombreux fans et admirateurs du monde entier à travers son art, son talent et sa voix magique. Avec plus de 300 chansons à son répertoire, elle a donné des concerts dans le monde entier. Celle que l’on nomme « la diva du monde arabe » est l’une des rares chanteuses capables de surmonter les barrières linguistiques et musicales. Accompagnée de l’orchestre Khaled Fouad, Warda al-Jazairia présentera sur la scène du Festival international de Baalbeck ses plus grands titres qui ont déjà reçu les plus grands honneurs comme Batwannis bik, Garrab nar el-ghira ou Harramt ahibbak. Après des ennuis de santé qui l’ont éloignée de la scène pour une longue période, Warda fait un come-back qui ne manquera pas de réjouir les amoureux du tarab.


Mai 2005

Le comité a présenté le spectacle d’ouverture pour les 7, 8 et 9 juillet prochain «Flying Flames», par Debra Brown : un spectacle total au Forum de Beyrouth *
À l’occasion d’une conférence de presse donnée hier matin à l’hôtel Albergo, May Arida, présidente du Festival international de Baalbeck, entourée des deux vice-présidents, Nayla de Freige et Joseph Chemali, et de l’ambassadeur du Canada au Liban, Michel Duval, a présenté le spectacle qui inaugurera, les 7, 8 et 9 juillet prochain au Forum de Beyrouth, le programme de l’été 2005. La compagnie canadienne donnera trois représentations de Flying Flames, conçu par l’artiste canadienne Debra Brown .
«Création exclusive pour le Festival de Baalbeck», souligne May Arida, cette performance est «une création étonnante où danse, chant, musique et acrobaties sont réunis en un seul spectacle». Michel Duval a ajouté pour sa part que «Debra Brown, l’un des artisans du Cirque du Soleil», donnera à voir sa création exclusive pour le festival «dans le contexte de la Fête nationale du Canada, à laquelle sont conviés, à travers ce moment de rêve, tous les Libanais attachés au Canada.» Quant à Joseph Chemali, il a devancé la question des journalistes en expliquant que Flying Flames «sera le seul spectacle du festival donné hors de Baalbeck, pour des raisons de sécurité». En effet, «la performance nécessite un système d’accrochage au plafond très puissant et très sûr, de telle manière à assurer la sécurité du public et des artistes, qui voleront littéralement au-dessus d’eux». Nayla de Freige précise que «la suite du programme sera annoncée dans deux ou trois semaines, à l’issue des élections législatives». May Arida a tenu à répondre à la question concernant le climat général à Baalbeck après le 26 avril. «Si vous voulez vous reposer, c’est à Baalbeck qu’il faut aller.» Enfin, Joseph Chemali a donné des précisions sur l’aménagement scénique du site: «Chaque année, nous nous efforçons de lui donner un nouveau visage. Cet été, les marches du temple de Bacchus seront exploitées.» Le comité n’en dira pas plus, attendant prudemment la fin de l’actualité politique brûlante, d’ici le mois prochain.

(*) Billets en vente à 30000, 45000, 60000, 90000, 120000, 150000 et 180000 LL au «Garden Show» (du 17 au 21 mai prochain à l’hippodrome de Beyrouth) et, à partir du 23 mai, de 10h à 20h, à Trading Places (Sodeco Square, 01/611600).


Le programme de l'édition 2004 du festival de Baalbeck a été présenté le 11 Mai lors d'une conférence de presse au B018 quartier Qarantina à Beyrouth


Placido Domingo lors de son arrivée à Beyrouth en Août 2004
(photo Marwan Assaf)







Dix grands spectacles
du 9 Juillet au 27 Août
>>> Bientôt tous les détails sur:

Grupo Corpo - Brazilian Danse Théâtre
Temple de Jupiter les 9 et 10 Juillet

Jackie McLean - Jazz
Temple de Bacchus le 16 Juillet

Massive Attack - Electronic Fusion de Hip Hop & Rock
Temple de Jupiter le 18 Juillet

"L'Emigré de Brisbane" - Théâtre libanais de Georges Schéhadé
Cours des deux temples les 23 et 24 Juillet

Osaka Dadada-dan Tenko - Percussions japonaises
Temple de Jupiter les 30 et 31 Juillet

Orchestre National Symphonique du Liban - Musique classique
Temple de Jupiter le 6 Août

Placido Domingo - Opera
Temple de Jupiter le 8 Août

Oriental Nights: The Journey of Four Songs - A Folk & Fusion Musical by Michel Elefteriades
Temple de Jupiter les 13, 14 et 15 Août


Rabih Abu Khalil Group - Jazz
Temple de Bacchus les 20 et 21 Août


Il Giardino Armonico ensemble (14 musiciens) - Classical music
Temple de Bacchus le 27 Août

Réservations:

Baalbeck sous le signe de la diversité

La présidente du Festival international de Baalbeck, May Arida, a présenté les dix spectacles qui ponctueront, du 9 juillet au 27 août, le programme de l’été. Celui-ci a été nettement placé sous le signe de la diversité, entre grande musique, jazz, électronique, musiques et spectacles du monde, sans oublier la production libanaise. Ouverture du festival, les 9 et 10 juillet au temple de Jupiter, avec la troupe de danse brésilienne Grupo Corpo, créée en 1975 par Paulo et Rodrigo Pederneiras, respectivement directeur de la troupe et éclairagiste artistique, et chorégraphe. L’identité de Grupo Corpo s’articule principalement autour de la culture nationale, si bien qu’à la technique du ballet ont été ajoutées la gestuelle et la rythmique du folklore et de la danse de rue. Grupo Corpo présentera deux créations: 21 (1992), sur une musique composée par Marco Antonio Guimaraes, est rythmiquement construite à partir des multiples de 21. Quant à Nazareth (1993), dont la musique a été écrite par José Miguel Wisnik et inspirée par celle du compositeur Ernesto Nazareth, c’est un mélange de danses classique et populaire. Le 16 juillet, le jazz sera à l’honneur, au temple de Bacchus, avec le saxophoniste Jackie McLean. Accompagné de son fils René McLean (saxophone ténor), Eric McPherson (batterie), Alan Jay Palmer (piano) et Nat Reeves (violoncelle), Jackie McLean, né en 1932, est un des grands noms du be-bop. Sonny Rollins, Bud Powell, Charlie Parker, Miles Davis, Charles Mingus, pour ne citer qu’eux, ont été ses compagnons de route. En 50 ans de carrière professionnelle – il a enregistré son premier disque à 19 ans, aux côtés de Miles Davis –, il va toujours plus loin sur la route du free jazz. Pas moins de 21 albums enregistrés. Le dernier en date, Nature Boy (2000), est un condensé de reprises de standards. Le 18 juillet, Massive Attack, groupe anglais de musique électronique, flirtant avec le rock et le hip-hop, prendra possession du temple de Jupiter. Le groupe, pionnier dans le genre du «trip-hop», est né en 1987. Quatre albums, de 1991 à 2003, ont définitivement placé Massive Attack en orbite : Blue Lines (1991), Protection (1994), Mezzanine (1998) et 100th Window (2003).
Théâtre, «waidako» et orchestre classique
Une pure production libanaise, les 23 et 24 juillet, investira l’espace compris entre les deux temples du site de Baalbeck. L’émigré de Brisbane, pièce de Georges Schehadé, sera présentée dans une mise en scène de Nabil Azan, traduite en arabe par Issa Makhlouf et mise en musique par Zad Moultaka, qui jouera sa composition les deux soirs de représentation. Cette pièce en neuf tableaux permettra de revoir sur scène des acteurs tels Randa Asmar, Julia Kassar, Gabriel Yammine, Mounzer Baalbacki et Hassan Farhat, pour n’en citer que quelques-uns. Les musiciens de la troupe de tambours japonais Osaka Dadada-Dan Tenko se produiront les 30 et 31 juillet dans le temple de Jupiter. La rythmique du «wadaiko», le tambour japonais traditionnel, sera déployée, ainsi que d’autres instruments à percussion, pour prouver que la créativité de cet aspect de la musique japonaise est toujours vivace. Le 6 août, au temple de Jupiter, rendez-vous est pris avec l’Ochestre symphonique national, sous la direction de Walid Gholmieh. Au programme, la 2e Symphonie du compositeur libanais Gabriel Saad, membre fondateur du Festival de Baalbeck et décédé en 2003; puis, le Carnaval roman de Berlioz; la Danse des fleurs de Berlioz; la Danse hongroise n°1 de Brahms; le Concerto pour trois violons et orchestre de Vivaldi; la Marche de Radetsky de Johann Strauss père; les Danses slovaques n°1 et n°10 de Dvorak; ouverture de la Grande Pâque russe, de Rimsky-Korsakov; Finlande, de Sibelius.
Lyrisme, conte musical, oud et baroque
Soirée lyrique, le 8 août au temple de Jupiter, en compagnie du ténor et chef d’orchestre Placido Domingo. L’interprète espagnol, qui n’est plus à présenter, se produira accompagné de l’Orchestre symphonique national, qui sera dirigé par Eugène Kohn. Seconde production libanaise: Le voyage des quatre chansons, un «conte musical folk et fusion» signé Michel Eleftériadès, les 13, 14 et 15 août. Ces quatre chansons folkloriques, «nées de la bouche d’un berger sur les marches des temples de Baalbeck», se promènent dans les territoires de la musique des Balkans, du flamenco et de la salsa. Avec, entre autres, Melhem Zein, Tony Hanna, Nahawand, les frères Chéhadé, Hanine, Imane el-Rifaï, José Galvez, Son Cubano. Les 20 et 21 août au temple de Bacchus, le oudiste libanais Rabih Abou Khalil, accompagné des musiciens Gabriele Mirabassi (clarinette), Luciano Biondini (accordéon), Gavino Murgia (chant), Michel Godard (trompette) et Jarrod Gagwin (batterie). L’ensemble interprétera les compositions du dernier album de Rabih Abou Khalil, Morton’s Foot. En clôture de festival, le 27 août au temple de Bacchus, l’ensemble baroque Il Giardino Armonico, fondé en 1985 à Milan par Giovanni Antonini. Ses 14 musiciens interpréteront des œuvres de Scheidt, Biber, Handel, Vivaldi, Locatelli et Bach.


Billets en vente à partir du 12 mai à Trading Places (01/611600)
et, à partir du 1er juin, à:
la CD-Thèque (01/321485), la Librairie el-Bourj (01/973797), Top Ten (01/795101), l’amphithéâtre Zouk Mikael (09/213213), l’hôtel Masabki (08/544644) et à l’entrée de l’acropole de Baalbeck (08/376912).
Site Web: http://www.baalbeck.org.lb


Baalbeck: l’aura d’hier au goût d’aujourd’hui
«Le comité n’a jamais perdu de vue sa vocation première, imposée à l’époque par le président Camille Chamoun lui-même (son fondateur et parrain) lors de sa création », dit May Arida, sa présidente, qui, depuis 45 ans, avale des kms en allers-retours Beyrouth-Baalbeck et vice versa. Elle couve «son» festival comme un bébé. De la musique classique, de l’opéra, mais aussi la promotion de talents libanais avec, au programme de chaque saison, une production locale. C’est cela le lien entre l’Orient et l’Occident, l’un des objectifs du festival. Son credo. «Comme il était le seul sur la place, Baalbeck se positionnait comme il le voulait et il ne pouvait que réussir, sans concurrence», avoue simplement Nayla de Freige, vice-présidente du comité. «Aujourd’hui, il faut tenir compte de la présence des autres festivals et aussi du goût du public », dit-elle encore. Mais les temps ont changé, certes. Tout en demeurant fidèle à ses principes et aux souhaits du président fondateur, Baalbeck se met fatalement au goût du jour pour satisfaire le public. La présidente le sait, elle en est réellement consciente, le comité aussi. Nayla de Freige, elle, élabore le concept. « Mettre en valeur nos talents locaux, faire venir de grands noms internationaux et renouveler le programme pour élargir le public, comme oser le Cirque chinois l’an dernier par exemple, c’est important. Parce qu’ il y a cette sortie familiale à laquelle il faut penser et qui émerveille les enfants devant les grands spectacles. Il s’agit aussi de mettre en valeur le site, et c’est aussi important que le reste. Si on parle de nous à l’étranger, c’est parce que Baalbeck fait rêver. L’endroit est important. Si nous sortons de Baalbeck, nous serions comme tout le monde... » C’est justement ce qui, malgré les multiples difficultés – et elles sont de taille –, fait tenir ce comité. Ce nom de Baalbeck, intimement lié à celui du Liban partout dans le monde. Un mythe. Il est évident alors que les responsables du festival aient toujours à l’esprit ce mythe à protéger quel qu’en soit le prix. Par ailleurs, outre les cinq salariés, le festival est structuré en différentes commissions issues d’une assemblée générale de cent personnes. Ces commissions qui s’activent tous azimuts sont également consultatives, dans la mesure où elles s’occupent chacune d’un volet particulier : musique (classique, jazz), danse, administration, communication, etc. Un comité central de 12 membres forme le noyau dur. Détail qui a son importance: tous les deux ans, le Festival de Baalbeck procède à des élections tant pour la présidence que pour les comités. Le choix des programmes s’opère avec les producteurs, les commissions consultatives chacune dans son domaine et enfin les conseillers au Liban comme à l’étranger. Cela sans oublier la consultation des disquaires locaux (un passage obligé pour tâter le pouls des tendances) et la collaboration de plusieurs festivals d’autres pays de la région avec lesquels un réseau a été créé pour faciliter la tournée d’une troupe ou d’un artiste. Ce qui permet, également et surtout, d’alléger les dépenses. D’autre part, les dames du comité voyagent elles aussi et nouent des contacts. Cela aide. La délocalisation du spectacle Omar Khayyam, présenté à Beyrouth cette année, représente une nouveauté. « La délocalisation d’un spectacle est possible lorsque l’occasion se présente», précise Nayla de Freige. Les finances? Baalbeck, par principe, ne devrait pas avoir de problèmes. Car, depuis sa création, le président Chamoun l’avait placé sous tutelle de l’État, si l’on peut dire, qui se chargeait de le financer. Traditionnellement aussi, c’est le président de la République qui en est le parrain. Pour preuve, tous les ans son message figure en première page du programme. Par conséquent, le budget alloué par l’Administration devrait constituer le coussin financier de ce festival. Qu’en est-il aujourd’hui? L’État paye plusieurs centaines de milliers de dollars par an en principe. Mais de façon fantaisiste! «Nous démarrons la saison avec un gros point d’interrogation, dit Nayla de Freige. Le plus dur est de programmer un festival sans connaître le budget définitif qui lui est consacré.» Alors, c’est le recours aux sponsors «confortables», fidèles locaux et internationaux. Mais ce n’est pas suffisant. D’autant que le seul démarrage d’une saison nécessite 250000 dollars, rien que pour installer l’infrastructure à l’ombre des colonnes, où il faut prévoir les douches, WC, salles de maquillage, de repassage, loges, etc. Un village qui se monte et se démonte chaque saison. Cela sans compter aussi le logement des troupes et des artistes, ainsi que la technique, la publicité, les cachets. Depuis la reprise, en 1997, la gymnastique financière est dure tous les ans. C’est simple, le déficit est permanent. Merci aux banques qui permettent d’avancer des prêts. Cela dit, la qualité demeure le souci majeur du comité, pour rester fidèle à l’esprit du festival.

Maria Chakhtoura


Octobre 2003

En dehors de la période du Festival, le comité demeure très actif et poursuit sa politique de contribution à la découverte de nouveaux artistes à travers sa section "Talents".
C'est ainsi qu'il parraine la production de la Comédie musicale
« Ayyam Roubayat al-Khayyam », au palais de l’Unesco, du 29 octobre au 9 novembre 2003.

Le comité du Festival de Baalbeck présente une comédie musicale intitulée Ayyam Roubayat al-Khayyam, dans une mise en scène de Jabbar Hasan, une chorégraphie de Jihad el-Andari et une musique de Ziad Boutros. Ce spectacle, qui s’inscrit dans le cadre de la section « Talents » du festival, est, comme son titre l’indique, une adaptation théâtrale des fameux quatrains d’Omar Khayyam, dans une traduction d’Ahmad Rami. Un grand nombre de talents libanais participent à cette œuvre – dont Jahida Wehbé, Randa Asmar, Gabriel Yammine, Carlos Azar - qui sera à l’affiche du palais de l’Unesco, du 29 octobre au 9 novembre. « Le Festival de Baalbeck, fondé en 1956 dans le but d’encourager la culture mondiale et libanaise en particulier, a lancé en 1957, dans une initiative de Mme Zalfa Boueiz, une section intitulée “ L’art populaire libanais ”, plus tard devenue “ Les nuits libanaises ” », a rappelé Hyam Ghandour, membre du comité et responsable des Nuits libanaises, au cours d’une conférence de presse tenue hier dans les locaux du festival. « C’est dans cette lignée de conduite que le festival lance aujourd’hui la section “ Talents ”». La coordinatrice de l’événement, Randa Asmar – qui endosse par ailleurs le rôle de la princesse – s’est interrogée pour sa part : « Qu’en est-il du théâtre libanais ? Cette question, que l’on entend partout, dans les interviews et les enquêtes journalistiques en particulier, me pousse à défendre cette jeunesse du théâtre qui a choisi un métier noble dans un pays se trouvant actuellement aux soins intensifs après une mort cérébrale qui a failli nous projeter dans le néant. » « Le théâtre a besoin d’une opération de toute urgence, a poursuivi l’actrice. Le ministère de la Culture est porteur de bonnes intentions, mais il a les mains liées devant le coût des opérations. La plupart des salles de théâtre ont fermé. Quelques-unes résistent. L’initiative du Festival de Baalbeck est le nouvel espoir pour les jeunes du théâtre, leur planche de salut, en quelque sorte. » La chanteuse Jahida Wehbé a indiqué pour sa part qu’elle interprétera notamment des quatrains de Khayyam chantés par Oum Kalsoum, dans une sorte d’hommage à la grande dame. Omar Khayyam est connu pour son œuvre poétique, notamment ses Roubayat : environ mille de ces quatrains épigrammatiques lui sont attribués. Il leur a donnés une tonalité satirique, pessimiste et épicurienne, tout en conservant un style lyrique. Cette comédie musicale aborde ainsi les thèmes philosophiques chers au poète persan, tels que la vie, la mort, l’amour, le possible et l’impossible, le réel, l’irréel et l’existence, a conclu le metteur en scène irakien Jabbar Hasan.

Fiche technique
Texte et mise en scène : Jabbar Hasan. Musique : Ziad Boutros.
Chorégraphie : Jihad el-Andari. Costumes : Samia Saab.
Décor : Joe Farah.
Maquillage : Nabil Makhoul.
Assistante du metteur en scène : Zeina Farjallah.
Coordination : Randa Asmar.
Chant : Jahida Wehbé.
Acteurs : Randa Asmar (la princesse et la servante), Gabriel Yammine (roi des djinns) Jahida Wehbé (al-Arrafa, la présentatrice) et Carlos Azar (le prince).
De même qu’une vingtaine d’acteurs-danseurs et 7 musiciens : Raymond Nassif, Ziad Sahhab, Ghassan Sahhab, Gilbert Yammine, Ali Madbouh, Ali Khatib et Mehieddine el-Ghali.

Billets en vente au Trading Places, Sodeco Square, tél. : 01/611600. Librairie Antoine, Hamra, tél. : 01/341470. La CD-Thèque, Achrafieh, tél. : 01/321485. Et au palais de l’Unesco, les soirs de représentations, à partir de 19h.




Johnny Hallyday, l'idole de Baalbeck
Le temple de Jupiter. 20h35. Quelque 4000 spectateurs tapent des pieds et scandent: Johnny! Johnny! Johnny! Des applaudissements, puis le silence complet. Le public retient son souffle quand le monstre sacré apparaît sur les marches en chantant Que je t'aime, qui semble être une déclaration d'amour aux fans, toutes générations confondues, qui, le regard ébloui, lui crient leur admiration.
On se souviendra que le roi de la francophonie dans le temple de Baalbeck, c'était bien lui...
Cela lui a valu la Une des Magazines et de Magazine

Supporters enflammés

Baalbeck, 2 Août 2003- Costume bleu électrique à franges et guitare noire, il apparaît sur les marches du temple de Jupiter, entouré de ses sept musiciens (guitares, basse, claviers et batterie) et le public commence à trépigner, à l’acclamer. Un groupe de jeunes occupant plusieurs rangées dans les gradins du fond a même orchestré une « chorégraphie de supporters » pour lui exprimer son admiration. Ils se lèvent tous ensemble, lèvent les bras au ciel, hurlent en chœur Johnnyyyy, se rassoient, se lèvent à nouveau, etc. Johnny, lui, entame le concert de plein fouet avec Que je t’aime, son plus fameux tube. Suivront : Quelque chose de Tennessee, Ô Carole, Gabrielle et... Allumer le feu, hit absolu, qui allume à la fois le public et le ciel de Baalbeck par les superbes feux d’artifice qui l’accompagnent. C’est parti, quatre sexy choristes, toutes de cuir noir vêtues, entrent en scène, et l’enthousiasme monte d’un cran avec Fils de personne, Diego puis Marie que la foule fredonne spontanément. Intermède avec Caruso interprété par le choriste Francesco Vereccia, pour donner le temps à Johnny de souffler. D’autant que Chimène Badi, qui devait l’accompagner sur scène, a dû renoncer à son voyage pour des raisons familiales (sa mère a fait une crise cardiaque). Suivi d’un air des Blues Brothers joué par un groupe de cuivres (deux trompettes, un trombone et un saxo), qui accompagne le rocker en tournée. Et revoilà la star avec Loving you, une chanson d’Elvis, son idole, qu’il dédie à Line Renaud, sa marraine du show-biz présente ce soir parmi le public pour l’applaudir. Quelques standards du rock américain qui font se déhancher d’un même élan quinquagénaires et adolescents. Et il revient à ses propres tubes. Dont, Essayer, qu’il chante « contre toutes les guerres », dit-il, Le pénitencier, Ma gueule, Je suis seul, La musique que j’aime, L’envie... Des titres qui déchaînent le public. Johnny, ravi et peut-être aussi un peu ému, lance : « Ce soir vous m’avez redonné l’envie...» L’envie de chanter ? de continuer à se produire sur scène ? Difficile de croire que cette envie – cette passion – puisse l’abandonner un jour. Car lorsque Johnny chante c’est avec son cœur, ses tripes, et pas seulement ses cordes vocales. Aussi puissantes soient-elles. On comprend du coup, qu’à soixante ans, et après quarante ans de succès, il continue d’allumer le feu...


Décalé, Johnny à Baalbeck?
Il est en tête du palmarès des entrées de l'édition du Festival 2003...

 

Johnny a allumé le feu à Baalbeck,
un show dans la pure tradition « hallydayenne »

D’idole des jeunes, à ses débuts, il est aujourd’hui l’idole de plusieurs générations. C’est du moins ce qui ressort de l’impressionnant « cross-over » générationnel venu écouter Johnny à Baalbeck, le week-end dernier. Quatre mille fans de tous âges, à la première samedi (dont l’épouse du chef de l’État), enthousiasmés par le « monstre sacré » du rock français. Baalbeck, c’est à la fois un cadre prestigieux qui convient parfaitement à la stature désormais mythique du chanteur, et un lieu à dimension humaine, qui a séduit le rocker habitué à se produire en mégaconcerts dans des espaces pouvant accueillir des dizaines de milliers de spectateurs. Comblé par cette proximité (toute relative !) avec le public, touché de constater qu’au Liban aussi, ses fans connaissent jusqu’aux derniers titres de son dernier album, Johnny Hallyday ne s’ est pas ménagé, offrant deux heures durant, un show « rugissements, lumières laser et pyrotechnie » à la hauteur de sa légende. Et cela malgré sa double fracture à la hanche, qui alourdit quelque peu ses mouvements sur scène. Mais qui, heureusement, n’entame en rien la puissance de sa voix. Une intensité qui ressort encore plus, encore mieux, dans les chansons moins rock, dans celles où l’émotion passe, comme Marie (titre-phare de son dernier album) ou encore M’arrêter là (celle composée pour sa femme Laeticia et par laquelle il a conclu son concert).

Zéna ZALZAL

>>> Johnny à Baalbeck, recit d'une folle soirée inoubliable de l'été 2003 avec
"la Revue du Liban".



Un spectacle supplémentaire au programme déjà très riche de l’été 2003
La comédie musicale « Chicago », vendredi 25 et samedi 26 juillet


Baalbeck vu d'avion: y a t-il site plus grandiose au monde
pour un festival de musique?


Le Festival international de Baalbeck vient de confirmer un spectacle supplémentaire pour la saison 2003. Il s’agit de Chicago, The Musical, dans sa version originale. Cette comédie musicale, qui fait salle comble depuis six ans à Broadway et à Londres, a reçu six Tony Awards (meilleur scénario, meilleur acteur principal, meilleure actrice principale, meilleure chorégraphie, meilleure direction musicale, meilleur éclairage scénique), le prix Laurence Olivier pour une « Outstanding Musical Production » et le titre de meilleur musical attribué par "The Critics Circle Drama Award".

Ce musical de John Kander (musique) et Fred Ebb (paroles et colibrettiste) ainsi que Bob Fosse (colibrettiste), d’après la pièce de Maurine Dallas Watkins, est mis en scène par Walter Bobbie. Dans son adaptation cinématographique, Chicago, de Rob Marshall, a remporté six Oscars. Un vrai triomphe pour ce procès satirique de la justice made in USA. Les 25 et 26 juillet, sur les marches du temple de Jupiter.

Site Web du show : http://www.chicagothemusical.com

Billets (à 30 000, 60 000, 90 000, 120 000 et 150 000 LL)



Les billets de tous les spectacles sont déjà mis en vente. Ils sont disponibles chez Trading Places, à Sodeco Square, tél. 01/611600, et aussi par Internet :



Conférence de Presse sur le Programme du Festival de Baalbeck 2003

Sept grands événements jalonneront, du 12 juillet au 23 août, le programme du Festival de Baalbeck : un programme présenté hier, à l’Ordre de la presse, par la présidente du comité, May Arida.
Pour cause de guerre en Irak et de fièvre atypique, les artistes anglo-saxons ont été largement plus timides que les années précédentes et laissent donc la place à des formations et artistes européens, orientaux et extrême-orientaux.

Le programme complet
-au 13 Mai-
– Samedi 12 juillet, 20h, temple de Bacchus : ouverture du festival avec Fabio Biondi et l’orchestre de chambre Europa Galante.
Violoniste renommé pour ses interprétations de Vivaldi, l’Italien Fabio Biondi fonde, en 1989, Europa Galante, un orchestre de chambre dont le répertoire est principalment dédié aux grandes œuvres instrumentales du XVIIIe siècle. À Baalbeck, l’ensemble interprétera la Sinfonia en fa majeur de Samartini, le Concerto grosso op. 6 n°4 de Corelli, La Follia de Geminiani et Les quatre saisons de Vivaldi. Le concert sera suivi d’un dîner de gala dans les jardins de l’Acropole.
Billets à 50 000, 100 000 et 150 000 LL.
– Vendredi 18 et samedi 19 juillet, 20h, temple de Bacchus : Ahmad Jamal (piano), James Cammack (contrebasse) et Idriss Mouhamad (batterie).
Sans aucun doute, Ahmad Jamal, pianiste de jazz américain né en 1930, est la référence du jazz, pour avoir révolutionné l’approche du piano dans ce genre musical. Virtuose précoce, il fonde sa première formation en 1949 et, en 1958, avec son deuxième trio, composé du bassiste Israël Crosby et du batteur Vernell Fournier, il remporte un succès mémorable avec l’album But Not For Me. Revendiquant sur sa musique l’influence capitale d’Erroll Garner, il continue de jouer avec un enthousiasme intact, qui fait de lui l’un des compositeurs de jazz les plus appréciés.
Billets à 45 000, 75 000 et 105 000 LL.
– Samedi 2 et dimanche 3 août, 20h, temple de Jupiter : Johnny Hallyday.

La fameuse tournée des 60 ans de la bête de scène française passera par Baalbeck, avec l’intégralité de l’énorme machinerie du show qui se déroulera au Parc des Princes (Paris), les 10, 11, 14 et 15 juin prochain. Né en 1943, le chanteur connaît une carrière à la courbe exponentielle. De son premier tube, Souvenirs, souvenirs, en 1960, aux mégaconcerts donnés à partir de 1993, l’année de ses 50 ans, en passant par les passages fructueux au cinéma, Johnny Hallyday enflamme chaque année un peu plus les foules, faisant de lui l’artiste français le plus important de l’histoire du pays. Des paroliers de renom, comme Philippe Labro, Michel Berger, Jean-Jacques Goldman, son fils David ou, dernièrement, Gérald de Palmas, ont largement contribué à entretenir le « mythe Johnny ».
Billets à 40 000, 60 000, 90 000, 120 000 et 180 000 LL.
– Jeudi 7 et samedi 9 août, 20h, temple de Jupiter : Carmen, de Georges Bizet, dans une production française pour le festival.
145 participants pour l’un des opéras les plus appréciés du répertoire lyrique, mis en scène par Jack Gervais, connu pour son travail dans l’opéra comique, et dirigé par Philippe Hui, assistant chef d’orchestre à l’Opéra national de Paris. Dans les rôles principaux, la mezzo Marie-Thérèse Keller (Carmen), le ténor Luca Lombardo (Don José), le baryton Franck Ferrari (Escamillo) et la soprano Brigitte Lafon (Micaella). Philippe Hui dirigera l’Orchestre symphonique et lyrique de Paris, les choristes de l’Opéra national de Paris ainsi que le Chœur d’enfants de la Maîtrise des Hauts-de-Seine.
Billets à 60 000, 90 000, 120 000, 150 000 et 180 000 LL.
– Vendredi 8 août, 20h, temple de Bacchus : la Maîtrise des Hauts-de-Seine - Chœur d’enfants de l’Opéra national de Paris, avec l’Orchestre symphonique et lyrique français.
Créée en 1985, la Maîtrise des Hauts-de-Seine, devenue en 1995, le Chœur d’enfants de l’Opéra national de Paris, est composée aujourd’hui de 300 enfants de 7 à 16 ans. Ceux-ci suivent, depuis 1995, l’enseignement de Gaël Darchen, qui est devenu le directeur de l’institution en 1999. Le chœur interprétera Messe brève pour deux voix d’enfants avec accompagnement d’orgue de Leo Delibes (1875) et Stabat Mater de Pergolèse (1734).
Billets à 30 000, 60 000 et 105 000 LL.
– Jeudi 14, vendredi 15 et samedi 16 août, 20h, temple de Jupiter : Imperial Circus of China, en direct de Las Vegas.
Après une tournée de six mois aux États-Unis, les 55 membres du plus célèbre cirque extrême-oriental arrivent directement à Beyrouth. Parmi leurs performances exceptionnelles, le « Plonger du cerceau », la fameuse « Danse des assiettes » et la « Danse des lions impériaux ».
Billets à 25 000, 40 000, 60 000, 80 000 et 100 000 LL.
>>> Spectacle supplémentaire le Dimanche 17 Août <<<

– Samedi 23 août, 20h, temple de Bacchus : chants soufis et chants classiques d’Alep, par le cheikh Habboush et Omar Sarmini, accompagnés par l’ensemble al-Kindi, sous la direction de Julien Jalal Eddine Weiss.

Après son passage remarqué au Festival de Fez et au Théâtre de la Ville à Paris, ce spectacle, conçu par Julien Jalal Eddine Weiss, est composé de deux parties : les improvisations du chanteur Omar Sarmini sur des poèmes du XIe siècle et selon la tradition vocale alépine ; les chants spirituels soufis, interprétés par le cheikh Habboush et sa confrérie accompagnés de derviches tourneurs. Pour ces deux performances, les artistes seront accompagnés de l’ensemble al-Kindi, composé de Julien Jalal Eddine Weiss (qanun), Ziad Qadi Amin (ney), Muhammad Qadri Dalal (riq), Hisham al-Khatib (douff) et Mohamed Gomar al-Bawi (djoza).
Billets à 40 000, 80 000 et 120 000 LL.

Festival international de Baalbeck : Tel: 01/373150-1-2. Fax : 01/373153.
E-mail : baalbeck@baalbeck.org.lb
Billets en vente chez Trading Places : 01/611600
Billets de bus en vente à 11 000 LL uniquement chez
Trading Places-SodecoSquare.

 



Le comité du Festival de Baalbeck avait déjà fait savoir, dans un communiqué du 25 Mars 2003, que quatre spectacles étaient déjà confirmés pour l’été 2003, malgré la tension internationale, selon le calendrier suivant :

– samedi 12 juillet : soirée de musique classique avec le célèbre violoniste Fabio Biondi et son orchestre de chambre « Europa Galanta » dans un programme consacré à Samartini, Corelli, Geminiani et Vivaldi ;
– vendredi 18 et samedi 19 juillet : le jazz est à l’honneur avec le pianiste Ahmad Jamal accompagné de deux musiciens (contrebasse et batterie) ;
– samedi 2 et dimanche 3 août : Johnny Halliday, la pop star française connue pour être une bête de scène, dans un répertoire incluant ses anciens tubes et son nouvel album À la vie, à la mort ;
– jeudi 7 et samedi 9 août : opéra Carmen de Bizet, dans une production française conçue spécialement pour le festival avec la participation de l’orchestre symphonique des Hauts-de-Seine dirigé par Philippe Hui, chef d’orchestre adjoint à l’Opéra national de Paris, le Chœur d’enfants de l’Opéra national de Paris, le Chœur d’enfants de la Maîtrise des Hauts-de-Seine et de grandes voix françaises.

Peu de temps près avoir confirmé quatre spectacles de la saison 2003, le comité du Festival de Baalbeck annonce un cinquième rendez-vous de taille, à savoir le spectaculaire cirque de scène, l’Imperial Circus of China. Funambules, jongleurs, trapézistes et acrobates investiront le temple de Jupiter le temps de cinq représentations, lors de la semaine du 11 août, en coordination avec le ministère de la Culture de la République populaire de Chine. Pour un avant-goût de ces soirées, le site Internet http: //www.imperialcircus.com montre quelques images choc de ce cirque non animalier.


est recommandé par le site officiel du Festival de Baalbeck


Renseignements :

Telephone: 961-1 -373150 /1/2 Fax: 961-1-373153
Adresse: BP 11-4215, Riad El Solh Beirut 1107 2160, Liban

e-mail :


Tout le site Web:

Billets en vente




L' EVENEMENT 2003

Le chanteur français de rock Johnny Hallyday se produira l’été prochain au Festival de Baalbeck dans le cadre de la tournée qu’il effectuera à l’occasion de ses 60 ans, a annoncé hier le comité organisateur du festival libanais. « Johnny Hallyday se produira sur les marches du temple de Jupiter les 2 et 3 août 2003 », a indiqué le comité, rappelant que Johnny avait vendu 1,4 million d’albums ou de « singles » extraits de son dernier disque À la vie, à la mort sorti le 4 novembre dernier. Considéré comme une « menace pour les bonnes mœurs », Johnny Hallyday avait été interdit de spectacle au Liban en 1970.

Convention de Partenariat entre les Municipalités de Baalbeck et d'Aix en Provence à travers le RVHA, Réseau des Villes Archéologiques et Historiques.

 

 

 

 




Le Programme de l'édition 2003



Infos

Mise en vente de quatre évènements du Festival 2003
Les billets pour les quatre évènements déjà annoncés du programme 2003 (voir rubrique programme 2003- ci-dessus) seront mis en vente à partir du 27 mars 2003 chez Trading Places, Sodeco Square.

Le Festival International de Baalbeck, nouveau membre de l’Association Européenne des Festivals
Le Festival International de Baalbeck vient d’être intégré en tant que membre dans l’Assemblée Européenne de Festivals par une majorité de voix, lors de la réunion générale des délégués qui s’était tenue à Genève. A cette occasion, Monsieur Tamas Klenjanszky, secrétaire général de l’Association Européenne des Festivals a envoyé au Festival International de Baalbeck une lettre de félicitation en ces termes: « Votre adhésion à l’organisation, qui célèbre son cinquantième anniversaire, représente un pas important vers une meilleure coopération entre différentes cultures… Merci de vous joindre à nous ».

FABIO BIONDI ET SON ORCHESTRE
- Musique Classique Le violoniste Fabio Biondi accompagné de son orchestre "Europa Galante" donnera un concert unique dans le temple de Bacchus. Program Samartini - Sinfonia Fa Majeur Corelli - Concerto grosso Op. 6 No 4 Geminiani - "La Follia" Vivaldi - les quatre saisons. Ce concert sera suivi d'un dîner de gala sponsorisé par l'académie italienne de la cuisine dans les jardins de l'acropole.

Lieu Temple de Bacchus
Dates Samedi 12 juillet 2003
Prix 180.000LL - 150.000LL - 120.000LL - 90.000LL - 60.000LL

AHMAD JAMAL
- Jazz Le grand pianiste de jazz Ahmad Jamal se produira dans le temple de Bacchus avec Idriss Mouhamad à la batterie et James Cammack à la contrebasse. Un concert très attendu depuis plusieurs saisons.

Lieu Temple de Bacchus
Dates Vendredi 18 et samedi 19 juillet 2003
Prix 150.000LL - 100.000LL - 50.000LL

JOHNNY HALLYDAY
- Pop/Rock La Star française numéro 1 en vente d'albums et de singles depuis la sortie, en novembre 2002, de son dernier album "A la vie, à la mort", nous a offert l'immense plaisir d'inclure Baalbeck au programme de sa tournée "spéciale 60 ans". Connu pour son extraordinaire présence sur scène, l'idole des amateurs de musique pop fera trembler les colonnes de Jupiter avec "Que je t'aime", "Quelque chose de Tennessee", "Marie" et tous ses autres tubes. Aujourd'hui à l'apogée de sa carrière, Johnny Hallyday nous promet l'évènement de la saison…un spectacle à ne pas rater.

Place Temple de Jupiter
Dates Samedi 2 et dimanche 3 août 2003
Prix 105.000LL - 75.000LL - 45.000LL

"CARMEN" de BIZET
- Opera En première mondiale à Baalbeck: Carmen de Bizet, l'opéra le plus joué dans le monde en collaboration avec l'Orchestre Symphonique des Hauts-de Seine dirigé par Philippe Hui, les Chœurs de l'Opéra National de Paris, Marie-Thérèse Keller dans le rôle de Carmen, et le ténor Lucas Lombardo dans le rôle de Don José. Jack Gervais, metteur en scène Marie-Thérèse Keller dans le rôle de Carmen et Lucas Lombardo dans le rôle de Don José (ces deux solistes ont interprété plusieurs rôles avec l'Opéra National de Paris). Plus de 145 participants se produiront sur les marches du temple de Jupiter.

Place Temple de Jupiter
Dates Jeudi 7 et samedi 9 août 2003
Prix 180.000LL - 120.000LL - 90.000LL - 60.000LL - 40.000LL


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