"présente"

Actuellement ou récemment à la Galerie >>>
Jusqu’au 10 Mai 2003,

La galerie Zamaan (impasse 13, rue Sadate, fin Hamra) expose 45 tableaux à l’huile de Haytham Assaf, un jeune artiste diplômé des beaux-arts de l’UL. Réunies sous le titre « Échec et mat », les toiles accrochées sont divisées en trois parties. Il y a les peintures figuratives des différents pions, placés sur damier ou « portraiturés dans leur réalité », chacun en solo. Il y a ensuite les représentations géométriques et colorées de ces pions. « Une vision simplifiée, à l’instar d’un regard optimiste sur la vie. Quand on ne veut en voir que les bons côtés », explique l’artiste. Et, enfin, des compositions « plus philosophiques», dit-il, qui dressent un parallèle entre l’être humain et les pièces de l’échiquier. À travers ces différentes images, Haytham Assaf cherche à démontrer que « nous sommes comme les pions d’un jeu d’échecs. On peut nous manipuler, nous déplacer, nous affaiblir ou nous rendre plus puissants, selon les stratégies et tactiques utilisées ». Un accrochage à thème et... à message donc.

>>> Auparavant...

Jusqu’au 24 Décembre 2002,

La galerie Zamaan expose, jusqu’au 24 décembre, une quarantaine de tableaux de cinq artistes du dimanche. Des débutants ou encore des peintres non professionnels, qui s’amusent à élaborer des œuvres variées, de factures inégales certes, mais de styles et thèmes propres à chacun. Il y a les scènes de vie, inspirées du patrimoine, réalisées en collages par Line Husseini. Les détails architecturaux anciens (portes, arcades, « mandalouns », etc. ) peints en miniatures par May Abou Jeib. Les paysages et personnages à l’huile aux tonalités acidulées, à dominante de vert-anis et de bleu pâle. Les peintures sur papier froissé d’Olga Safa, qui représentent par touches rougeoyantes et vernies, en solo ou en duo, verre, flûte à champagne, bouteille de vin, coupe de cognac, tasse de thé ou encore chope de bière... Et, enfin, les peintures de David Kerry, qui immortalisent gentiment paysages et scènes bibliques.


 




 

 

 

 

 

 

 






Galerie Zamaan,
131 Rue Sadate, Quartier Hamra,
( fin Hamra, rue Sadate, impasse 131)
Beyrouth - Liban
Contact : M. Moussa Kobeissi
Tel: 961-1-74 55 71
- Fax: 74 31 81

" La galerie Zamaan a débuté ses activités en France en 1978, sous le nom de Meacob (Middle East Antiques Circles of Beirut), proposant des photographies du Liban du début du XX siècle. Installée aujourd’hui à Damas, Amman, Paris et au Caire, la galerie propose chaque année une quinzaine d’expositions d’art à Beyrouth ou elle est installée à Hamra depuis 1994."


Unique au Moyen Orient !


La ville de Beyrouth, gravure authentique 1840
Embarquement des troupes Françaises à Ras Beyrouth, 1861


Plus de dix mille photos et cartes postales sur le Moyen-Orient:
Le passé ressuscité grâce au
Dr. Moussa Kobeissi

Rue Sadate, la galerie Zamaan est un espace chaleureux, à l'ambiance feutrée, où passé et présent cohabitent harmonieusement. En plus de la salle d'exposition, qui alterne anciennes photos du Moyen-Orient et peintures contemporaines, on y trouve un atelier d'encadrement, un jardin d'hiver et un espace d'archives. Le propriétaire, le Dr. Moussa Kobeissi, est un collectionneur qui parle avec amour de son dada. Aujourd'hui, il possède plus de 10 000 vieilles photos et cartes postales. Des vues nostalgiques du Liban, de la Syrie, de la Palestine, de la Jordanie, mais aussi d'Arabie Saoudite, d'Égypte, du Maroc, d'Algérie, d'Iran et de Turquie.

Gravure originale aquarelle d'epoque
Oeuvre 10x14 cm, Cadre 62x 51 cm


- Beyrouth circa 1860 -

L'âge d'or de la carte postale remonte au début du siècle, jusqu'en 1914. «Il y avait des collectionneurs et des cercles de cartophiles, en France et en Europe ; des libraires spécialisées dans la carte postale et des marchands de cartes postales qui allaient en Province faire du porte à porte», indique le Dr. Kobeissi. «À l'époque, on éditait même des cartes postales artistiques à l'attention de ces collectionneurs. Il y avait aussi des supports spéciaux, des albums, des boîtes». Bien plus tard, lorsque la mode est revenue, on a sorti des greniers ces collections monumentales pour les vendre, réalisant que ces souvenirs de famille pouvaient rapporter gros. Ce qui a fait le bonheur des «nouveaux» collectionneurs. «Il m'est arrivé plusieurs fois de tomber sur des albums entiers sur le Moyen-Orient, qui appartenaient à des Français», se souvient le Dr. Kobeissi. «Sans parler des reportages de voyages, dans des albums luxueux, qui, en soi, représentent un thème de collection».




Table Anglaise XIX siècle. Vase Satsuma XIX siècle.


>>> Retour sur des Expositions en 2002

Jusqu’au 28 Septembre 2002,
de 10h à 18h.

Le photographe Wael Hamadeh expose à la galerie Zamaan
Des impressions en couleurs

« Je suis de nationalité libanaise, et l’univers est ma famille. » Wael Hamadeh ne mâche pas ses mots.Originaire du Chouf, de Baakline plus précisément, il se proclame « un fils de la montagne dont l’âme s’est repue de verdure et de nature ». Pas étonnant donc qu’il cherche à immortaliser sur papier glacé (ou plutôt métallisé) vieilles demeures et paysages, clichés aux couleurs irréelles car travaillées sur ordinateur. (À la galerie Zamaan*). Il vit à Dubaï depuis 1994. Sur son curriculum vitae: un diplôme en informatique, un mastère en Business Administration, neuf ans d’expérience en tant que steward, des cours intensifs en photographie et en beaux-arts (université de Glascow, Écosse), plusieurs expositions collectives et deux individuelles (Dubaï). Il est également lauréat du 1er prix Nikon – Maternité en 1999 et du troisième prix Nikon – Down to Earth en l’an 2000. À la galerie Zamaan, il donne à voir 46 photographies dont la plupart ont été remaniées sur ordinateur.


Coin de maison, dans le Chouf.

Certains artistes iraient jusqu’à nier toute intervention technologique sur leurs œuvres. Wael Hamadeh s’en enorgueillit. Il magnifie les couleurs de la nature, invente des tonalités nouvelles au bois des fenêtres, pigmente d’un bleu électrique les contours d’une porte monumentale. «Je pense que l’art est avant tout une exploration d’un univers n’existant d’abord que dans l’esprit de l’artiste. Bien sûr, chaque personne contemplant une œuvre d’art construit son propre univers dans son propre esprit, également. Afin de rendre cet univers plus réel, je rassemble des fragments de mémoire et je les tisse sur mon écran d’ordinateur. Mes travaux s’inspirent de tout ce que la nature a engendré, comme les insectes, les oiseaux, les plantes, mais aussi tous les éléments de notre patrimoine qui racontent notre histoire.» L’artiste-photographe lance, à travers son œuvre, un appel à la redécouverte de notre environnement, de notre terre. «Regardez un peu ce qu’il y a au-delà de votre fenêtre. Le monde est très vaste, et il est rempli d’une multitude de choses dignes d’intérêt. Des décors magnifiques, des animaux étranges, des peuples différents, de chouettes technologies et une science assez intéressante... Les romans et la musique m’inspirent lors de mes travaux suivants. Si vous êtes capables de construire votre propre monde dans votre esprit, vos travaux deviendront subitement plus attrayants. Bien sûr, étudier et améliorer ses compétences et sa technique est important, également.» Wael Hamadeh imprime ses clichés sur du papier métallisé, «une nouvelle qualité de papier qui, comme son nom l’indique, donne un rendu argenté aux couleurs de l’image». Pris à Deir el-Qamar, à Hasroun ou à Baakline, ces clichés racontent, à travers un prisme de couleurs, des moments fugaces chargés d’émotion et d’esthétique.

Lu dans L'Orient-le Jour du 25 Septembre 2002


Ruelle à Deir el-Qamar

Exposition - Sculptures
de Bassam Baydoun




"La galerie Zamaan présente,
jusqu’au 8 juin, les sculptures de Bassam Baydoun, un jeune artiste syrien, qui expose pour la première fois à Beyrouth. En granit noir ou vert, en pierre blanche, en marbre, ou en dolomite jaune, les œuvres semi-abstraites ou figuratives de Baydoun sont, pour la plupart, de formes circulaires ou ellipsoïdales. Inspirée « des cycles de la nature, du temps et de la vie », la quarantaine de pièces exposées forme un ensemble globalement esthétique et cohérent."

Vu dans L'Orient-le jour le 5 Juin 2002



Informations
par email/courriel: