Retour à la Page d'Accueil
Zico House:
" La Maison des Cultures à Beyrouth "

Zico House, résidence d'artistes à Beyrouth

& Authentique Centre Culturel nouvelle génération

Une initiative de Zico House en collaboration avec USAid
Quatre villages libanais montent sur les planches

L'article de Maya GHANDOUR HERT

Eté 2008- Jamais le Masrah al-Madina n’a si bien porté son nom. C’est que, ce soir-là, les trois coups ont été frappés sur les planches de la ville pour quatre pièces de théâtre réalisées de A à Z dans des villages libanais. Ce projet, oh combien louable, a été semé par al-Mawssam et organisé par Zico House en collaboration avec USAid, sous la supervision de metteurs en scène et techniciens professionnels qui se sont rendus dans les régions animer des ateliers de travails étalés sur un mois.
«L’idée, à l’origine, était de créer des troupes de théâtre dans les villages visités, précisent les organisateurs Moustapha Yamout (alias le fameux Zico) et Roula Koibeissy. Nous avons alors assigné quatre metteurs en scène dans quatre villages du Nord, du Sud, de la Békaa et du Chouf. Il s’agissait de dénicher des talents et de les encourager à poursuivre des études dans les domaines artistiques et créatifs. »
« Tout cela part de notre conviction que la culture est le meilleur vecteur de paix civile, ajoute Zico. Pour éloigner la jeunesse de la politique et de ses dissensions, quoi de mieux qu’un terrain d’entente qui fasse l’unanimité, comme le théâtre. Les jeunes auront pour ambition de donner une représentation dans leur village, dans les localités voisines et dans le reste du pays. » Et de noter : « Pour ce qui est de l’aboutissement du projet, nous espérons obtenir, au final, des villages autonomes qui ont confiance en leurs propres capacités. En ayant une meilleure compréhension de lui-même, de ses propres besoins, en réalisant qu’il existe des sociétés civiles venues d’ailleurs et qui sont là pour l’aider, chaque village découvrira sa propre valeur et travaillera en conséquence. »
Les ateliers de théâtre ont donc été entamés le premier juillet dans les villages de Baysour (Chouf) avec Rita Ibrahim, Deir Kanoun el-Nahr (Sud-Liban) avec Sawsan Bou Khaled, Ersal (Békaa) avec Rami el-Nihawi, et Douma (Nord-Liban) avec Mounzer Baalbacki.
Ont suivi des workshops spécialisés dans les costumes et maquillage avec Bshara Attalah ; la scénographie avec Ghassan Maasri ; le son avec Salam Naffah; la direction de plateau avec Hanan Dirani ; le travail des acteurs avec Carole Abboud et Fadi Abi Samra ; la lumière et les « props » avec Lina Joukhadar.
Résultat des courses – ça l’était vraiment, selon le témoignage des participants qui ont monté ces pièces en un mois – des œuvres étonnantes de maturité. L’apport des metteurs en scène et techniciens professionnels n’est évidemment pas à négliger. Le public beyrouthin du Masrah al-Madina ne s’y est pas trompé et a accueilli avec enthousiasme et générosité ces productions extracitadines.
Azef el-nar (le joueur de feu) a été présenté par la troupe de Baysour, une belle envolée lyrique contre les incendies qui ont ravagé la montagne.
Ayn Ghin, par la troupe de Deir Qanoun el-Nahr, ou l’histoire de quatre femmes qui se retrouvent chez la coiffeuse du village et qui rêvent toutes de filer le parfait amour avec un certain Ayn Ghin.
Arch Eil par la troupe de Ersal, une jolie métaphore sur les martyrs du village qui se retrouvent bloqués dans une sorte de nimbe, entre le monde des réels et celui des vivants.
Souwar moutaharrika, par la troupe de Douma, trois femmes disjonctées se racontent avec beaucoup d’émotion et d’humour.
Il convient de le souligner encore une fois, cette belle initiative de décentralisation des activités culturelles fonctionne comme une bouffée d’oxygène pour le théâtre beyrouthin qui commençait réellement à s’essouffler et à ronronner sur les mêmes thèmes.
Là, il s’agit de tout un mélange d’odeurs, d’histoires, d’anecdotes, de formules et de termes particuliers à chaque région. À encourager certes, et à répéter, surtout.


Zico House présente le Ier FESTIVAL ANTI-CRISE
Sonorités expérimentales, improvisations et musiques du monde
du 10 au 13 Septembre 2004


Après X années de crise au Liban, IN CONCERT présente un festival de musique improvisée et expérimentale contre toutes sortes de crises, intitulé ANTI-CRISE, du 10 au 13 septembre 2004, entre 20h30 et minuit à Zico House. Les voyants réclament l’importance de ces concerts dans notre siècle, ils vous conseillent d’y assister puisque ce sera un point de changement dans votre vie.


Le programme du festival:

Vendredi 10 septembre 20h30: Gros Bras, incontournable Ibrahim Jaber, percussionniste émérite de la scène Latin Jazz. 21h50: Fahed Hawwa, dans des improvisations libres au violon. 22h30: Vetusta Morla, groupe espagnol de rock classique (comme base) pimenté de mélodies espagnoles et rythmé de percussions.
Samedi 11 septembre 20h30: Mazen Kerbaj avec sa trompette préparée dans un solo où la musique dépasse les principes de l’harmonie, du rythme, pour atteindre une spontanéité particulière et un son vivant. 21h50: Masrah el-Arab, improvisations libres sur percussions. 22h30: Uniwave, duo canadien ayant une spécialité bien particulière: il débusque des objets motorisés pour en tirer des sons inhabituels. Un mélange de low-tech (des machines à son) et de hi-tech (console et boîte d’effets) pour une performance axée tant sur le sonore que sur le visuel.
Dimanche 12 septembre 20h30: Eskisse Wassim. De la musique électronique (entre trip hop, downbeat et hardcore) accompagnée de projection. Ceasar K: musique électronique (breaks, electro house) accompagnée de projection d’images militant contre la crise et pour la paix, et la protection de l’environnement. Ala’: intrigué par l’aspect contradictoire de la spontanéité de l’improvisation et l’infaillibilité de l’ordinateur, le Jordanien Ala’ crée sa musique suivant trois ingrédients de base: la technologie, le son et la culture. Mo Lu Photovangelist (Grande-Bretagne et Liban): performance éclectique auditive (electro et breaks) et visuelle (installation vidéo et photo).
Lundi 13 septembre 20h30: Claude Chalhoub, mélange la musique classique aux sonorités ethniques, harmonies modales, mélodies des quatre coins du monde. 21h50: Performance A4: deux musiciens et deux corps qui bougent.
Lundi 20 septembre 17h: Master Class de percussions donnée par Afra Moussawisadeh (Allemagne). Dernier délai d’inscription: 17 septembre. Participation gratuite. Tél.: 01/746769. Parallèlement, une exposition de photos signées Houssam Mouchaymech aura lieu. Ces photos ont été prises pendant les divers concerts de la saison musicale

Contact: Samar Kehdy, In Concert. Zico House,
174 rue Spears, Sanayeh. tel: 01/746769 – 03/739304. Site-web: www.inconcertleb.com

Ne manquez pas cet événement, à bientôt.


Construite en 1935 au cœur de Beyrouth, rue Spears, cette maison ancienne fut celle de Moustapha Yamout (surnom "Zico") et de sa famille.
Celle-ci, à l'image du père, a toujours été imprégnée de langue française comme
d'éveil et d'ouverture aux cultures extérieures. Zico, un amoureux de l’art, a perçu le besoin de promouvoir les talentueux hommes et femmes, débordant de belles initiatives et idées, mais sans véritables moyens pour les réaliser.

Il décida dans un premier temps de louer des pièces à des artistes locaux ou de l'étranger, de passage à Beyrouth. Il faut dire que le nombre de pièces de cette demeure permet l'isolement pour se concentrer comme la promiscuité pour faciliter la créativité commune.
L'ambiance est toute à l'image du maitre des lieux, pleine de sobriété et d'excentricité suivant le moment. Ici, vit le règne de la flexibilité, de la lumière au sens propre et figuré et de la décontraction tout en respect de la touche de classe qu'inspire l'endroit.


ZICCO House, le phénomène culturel de Beyrouth!






Le nouveau website officiel


Zico House

Adresse:

174, Rue Spears - Quartier Sanayeh
Beyrouth - Liban
Tel: 03 810688 ou 03 812047
Fax: + 961 1 746769

email/courriel:

Contact pour l'Europe à Paris / France
Tel : + 33 616308768 E-mail: rkobeissi@hotmail.com



Les Objectifs Artisitiques déclarés:


Zico House a divers objectifs relatifs à plusieurs champs artistiques: représentation théâtrale, installations, expositions, cinéma, formation, conférences…



La rencontre "In Concert Khoussouf" a eu lieu au Zico House en Juin 2003.
Les concerts de cette rencontre musicale "Khoussouf" sont issus de tous les styles. Les fans de musique pourront profiter de l'occasion pour rencontrer et échanger leurs formations et leurs techniques avec des musiciens qui viennent ici de différentes régions du monde, notamment de Jordanie, de Syrie, de Suède et du Liban.
In Concert est un projet qui s'adresse aux passionnés de musique et dont l'objectif est simple et ambitieux à la fois: aider à établir une transmission des connaissances entre professionnels et amateurs via des concerts, des jam sessions et des ateliers.
Il illustre parfaitement la philosophie de Zico car il présente un caractère totalement intéractif en proposant de mettre en place des moyens d'échange entre professionnels et amateurs ainsi que de créer un vrai dialogue entre les musiciens et le public.




Le Steps Institut de Tyr
sur les traces de Zico House

La mention de cette institut n'est ici en rien anodine même si elle évolue dans un registre assez différent.
Et pour cause, l'animatrice du Steps Institute n'est autre que Rouham Yamout, la soeur de Zico.
La vocation de l'Institut est l'éveil et la formation à diverses disciplines artistiques pour les enfants et adolescents: peinture, musique, danse et ballet etc...
Le but est aussi de permettre aux jeunes de montrer ce qu'ils savent faire et il est de plus en plus fréquent que l'Institut soit convié à participer à certains spectacles.
Ici, l'esprit créatif et la recherche de la perfection sont la règle.Cela vaut à Rouham d'emmener ses élèves de plus en plus souvent sur Beyrouth ou les Centres Culturels des représentations diplomatiques au Liban l'appellent régulièrement pour participer à leurs animations.

On le voit, ouverture et diversité sont ici au programme, constante familiale sans doute mais surtout bien dans l'air du temps!

Steps Institute, Tyr
Route de Horch
03 747 031


ou à Beyrouth, via Zico House...


A Suivre..?


Un Espace d'Echanges et d'Expression des Cultures à Beyrouth

Un lieu en priorité centré sur l'originalité et l'expérimental

Zico était particulièrement attaché aux projets expérimentaux qui avaient le plus de mal à s’imposer sur la scène artistique libanaise. Ainsi, dès 1990, il consacra son espace de vie à ces œuvres et ouvrit sa demeure aux représentations théâtrales, projets d’art expérimentaux, expositions…


Ce fut le début. Depuis, près de 250 activités s’y succédèrent: expositions, poésie, débats, représentations, installations, ciné club, récits de contes, spectacles vidéo, ateliers… L’impact du Zico House en tant que centre pour la formation et la création artistique n’est pas seulement le fruit de la qualité des travaux et des expositions novatrices mais aussi de l’atmosphère de brassage culturel et intellectuel y règnant.



La demeure de Zico devint liée aux arts et grâce au bouche-à-oreille, le lieu où les choses se passaient. Avec la libération progressive de l’espace par ses occupants, des associations écologiques, sociales et de jeunesse s’y établirent aussi. En 1996, la première production théâtrale écrite pour l’endroit s'y produisit et c'est à cette occasion que le "Zico House" que l'on connait aujourd'hui naquit vraiment.

L’objectif du Zico House est de devenir un centre culturel d'envergure. Il n'en existe pas d'autres du même type au Liban à ce jour.
Le fait d'accueillir de nombreux artistes de passage, souvent en provenance d'Europe, lui a vite conféré une notoriété dépassant les frontières.


Une vraie résidence d'artistes
Le gros point fort de cette formule réside dans la dimension artistique multidisciplinaire et multiculturelle que dégage immédiatement le lieu en lui-même, contrairement à la plupart des centres culturels classiques qui conservent une certaine rigidité.
Pour quiconque suit la vie culturelle et artistique à Beyrouth, il est clair que quelque chose se passe du côté de la Spears et que Zico House prend de plus d'importance surtout depuis un an ou deux. En témoigne son engagement dans des évènements impliquant d'autres acteurs de la culture locale comme le Festival de Rue de Beyrouth ou le MILL, Festival de Musique Libre Improvisée du Liban.

Caroline Pouzolles

ou l'exemple
d'une Artiste de Marseille qui était en pension à la résidence d'Artistes
Zico House, rue Spears

durant plusieurs semaines fin 2002.




Vous êtes Artiste,
Contactez Zico House

ou par email/courriel:





Cette Page est encore en développement...