   
                Vos Vacances au Moyen-Orient? 
                
                
                  
                     
                        
                        Vie nocturne au Liban...  
                       
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                       1,5 
                        million de touristes attendus en 2004 
                        Le Liban, pays refuge? 
                        Le secteur du tourisme au Liban est historiquement un 
                        des plus florissants. Ce fut un des emblèmes de l'économie 
                        libanaise, générant un large surplus en devises, contribuant 
                        pour une grande part au PIB, occupant un large segment 
                        de population et connaissant une croissance annuelle élevée. 
                        Il a connu une époque d'or s'étendant sur pratiquement 
                        toute la période depuis la fin de la Première Guerre mondiale 
                        jusqu'en 1975. Aujourd'hui, la question se pose de savoir 
                        s'il va récupérer ce rôle phare, alors qu'on observe depuis 
                        2001 une résurgence de son activité.  
                        Dans cette présentation, il importe de faire la 
                        part du mythe et de la réalité pour redonner aux faits 
                        la place qui leur revient, et redonner au rêve toutes 
                        ses ambitions.  
                        Le Liban, destination de votre 
                        prochain voyage? 
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                        ...Renaissance 
                        du Liban 
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                                à Beyrouth? 
                                 
                                Le Liban cherche à 
                                reéquilibrer les provenances de ses touristes: 
                                Développer de nouveaux marchés et devenir une 
                                destination alléchante, 
                                le nouveau défi du Liban  
                                 
                                Cette année, touristes arabes et 
                                occidentaux se sont croisés sur les sites archéologiques, 
                                les plages, les musées, les villages et les routes. 
                                Il se sont aussi côtoyés dans les restaurants, 
                                les cafés trottoirs, les parcs aquatiques, les 
                                cinémas et les boutiques. Et pourtant, à chacun 
                                sa vision du tourisme. À chacun ses habitudes, 
                                ses horaires et sa conception des vacances et 
                                des loisirs. Les premiers, habitués du Liban, 
                                ont été attirés par ses montagnes, la douceur 
                                de son climat, mais aussi par un mode de vie plus 
                                libre et plus permissif. Les seconds, attirés 
                                par le soleil, la mer et les sites archéologiques, 
                                ont découvert, souvent pour la première fois, 
                                un pays qu’ils ont longtemps associé à la guerre 
                                et l’insécurité. Soucieux de satisfaire les uns 
                                comme les autres, les Libanais se sont mis en 
                                quatre pour contribuer à la réussite des vacances 
                                de leurs hôtes, quitte à s’adapter, l’espace d’une 
                                saison ou d’une fête religieuse, à des modes de 
                                vie différents, à des habitudes qui leur sont 
                                totalement étrangères. Les commerces, restaurants 
                                et cafés-trottoirs du centre-ville de Beyrouth 
                                et des stations estivales de Aley, Bhamdoun et 
                                Broummana, mais aussi ceux des grandes surfaces 
                                d’Achrafieh ou de Verdun, ont pris l’habitude 
                                d’ouvrir leurs portes jusqu’à des heures avancées 
                                de la nuit, lorsque les lieux sont branchés, pour 
                                répondre aux attentes d’une clientèle arabe noctambule. 
                                Les plages et nombre de parcs aquatiques, non 
                                seulement des zones à majorité musulmane, mais 
                                aussi des quartiers exclusivement chrétiens, n’ont 
                                pas hésité à permettre aux femmes arabes de se 
                                baigner tout habillées dans la mer ou dans les 
                                piscines, au risque de choquer la jeunesse locale, 
                                peu habituée à ces pratiques.  
                                Fin 
                                octobre dernier, 1230937 touristes avaient déjà 
                                foulé le sol libanais, dépassant le chiffre global 
                                de l’année 2003, qui s’était élevé à 1150000 touristes. 
                                Les ressortissants du Golfe, fidèles et en augmentation 
                                constante, sont venus largement en tête en 2004, 
                                avec 490197 entrées, suivis des Européens, dont 
                                le nombre a sensiblement augmenté, avec 292681 
                                entrées. Quant aux touristes d’Asie et d’Amérique, 
                                leur nombre s’est respectivement élevé à 147786 
                                et 133607 visiteurs. Les fêtes du Fitr et de fin 
                                d’année aidant, le chiffre record de 1 400000 
                                touristes, réalisé avant la guerre, en 1973, pourrait 
                                même être dépassé, malgré un mois d’octobre moins 
                                bon que prévu.  
                                Face à ces chiffres prometteurs qui continuent 
                                de progresser régulièrement, le Liban doit désormais 
                                faire face à un double défi. Sa priorité est d’attirer 
                                un nombre encore plus important de touristes : 
                                non seulement en fidélisant la clientèle du Golfe, 
                                mais aussi en attirant une clientèle plus large 
                                et développant de nouveaux marchés arabes, (d’Égypte, 
                                de Jordanie, de Syrie, du Maghreb), d’Occident, 
                                d’Europe de l’Est ou même d’Extrême-Orient. Mais 
                                pour cela, le Liban doit devenir une destination 
                                concurrentielle alléchante. Cette initiative, 
                                si elle réussit, contribuerait au développement 
                                du tourisme interne et ferait profiter le pays 
                                dans son ensemble, ainsi que la totalité des secteurs, 
                                des revenus du tourisme : ce second défi auquel 
                                l’État aura à faire face est vital, car de lui 
                                dépend l’essor non seulement des régions touristiques, 
                                mais aussi des régions rurales du pays. Deux défis 
                                majeurs pour le Liban réputé pour être une destination 
                                chère et sélective, et encore absent des circuits 
                                touristiques internationaux. En effet, si le pays 
                                dans sa totalité se met à l’heure des touristes 
                                arabes du Golfe, multipliant d’une part les hôtels, 
                                bars et restaurants et d’autre part les boutiques 
                                et centres d’achats luxueux dont cette clientèle 
                                est friande, il ne semble s’intéresser que de 
                                très loin aux desiderata des touristes occidentaux, 
                                aux revenus nettement plus limités et qui recherchent 
                                des logements et des loisirs à leur portée, autrement 
                                dit des plages de sable publiques propres, des 
                                sites archéologiques bien entretenus, un environnement 
                                préservé et des structures d’accueil aussi confortables 
                                qu’abordables. Le ministère du Tourisme s’avoue 
                                conscient de ce problème majeur et s’est fixé 
                                comme objectif, pour l’année prochaine, d’élargir 
                                la cible qu’il entend viser dans ses campagnes 
                                d’information et de familiarisation, mais aussi 
                                de développer l’infrastructure du pays de manière 
                                à attirer et à satisfaire aussi le touriste de 
                                classe moyenne. Mais encore faudrait-il que l’État 
                                prenne conscience du rôle du tourisme dans le 
                                développement du pays et traite ce secteur comme 
                                une véritable industrie.  
                                Pour 
                                les hôteliers et les restaurateurs, un travail 
                                énorme reste à accomplir Beyrouth reste favorite, 
                                mais les régions souffrent encore  
                                L’année 2004 a été bonne dans son ensemble aussi 
                                bien pour le secteur de la restauration que celui 
                                de l’hôtellerie. Cependant, seules certaines régions 
                                du pays ont véritablement bénéficié de la manne 
                                touristique, à savoir Beyrouth, Aley et Bhamdoun. 
                                Alors que des lieux de villégiature, comme Broummana, 
                                sont en perte de vitesse et que Jounieh tente 
                                de se maintenir tant bien que mal, de nouvelles 
                                régions comme Batroun émergent et se distinguent 
                                par une vie de nuit qui attire aussi bien la jeunesse 
                                locale que les touristes. MM. Paul Ariss et Pierre 
                                Achkar, respectivement président du syndicat des 
                                restaurateurs et président du syndicat des hôteliers, 
                                dressent un état des lieux, tout en espérant que 
                                les choses s’amélioreront dans tout le pays. «L’année 
                                a été relativement bonne car le nombre d’entrées 
                                au Liban a augmenté», estime Paul Ariss. «Cependant, 
                                les seules régions qui travaillent vraiment sont 
                                celles fréquentées par les touristes», observe-t-il, 
                                précisant que Aley et Bhamdoun ont connu un véritable 
                                boom, de même que le centre-ville de Beyrouth 
                                et Achrafieh. Mais parallèlement, d’autres stations 
                                de villégiature comme Broummana attirent moins 
                                de touristes, et «la montagne dans son ensemble 
                                vit un véritable drame à cause de la cherté du 
                                prix de l’essence et de l’état des routes», déplore 
                                M. Ariss. « Si Jounieh se maintient, ce n’est 
                                déjà plus l’âge d’or », regrette-t-il. «Paradoxalement, 
                                la ville de Batroun se maintient très bien et 
                                attire autant la jeunesse locale que les touristes 
                                étrangers», note-t-il, précisant que ses restaurants, 
                                pubs et boîtes de nuit offrent un excellent rapport 
                                qualité prix. Le problème réside, d’après le président 
                                du syndicat des restaurateurs, dans le fait que 
                                le tourisme intérieur est encore très limité: 
                                «Les touristes se suffisent de la plage en été, 
                                et des restaurants bon marché en hiver», constate-t-il. 
                                Quant aux familles libanaises, elles ont perdu 
                                le pli d’aller passer l’été à la montagne, comme 
                                elles le faisaient dans le temps. «Par ailleurs, 
                                le Liban n’est pas encore présent sur les cartes 
                                touristiques étrangères alors que de nombreux 
                                touristes, notamment les Irakiens ou les femmes 
                                russes de moins de 40 ans, peinent à obtenir un 
                                visa d’entrée. De plus, la taxe d’entrée est jugée 
                                trop chère au gré des vacanciers de Syrie ou d’Égypte», 
                                estime-t-il. «Il y a encore trop de freins», déplore 
                                Paul Ariss, évoquant la cherté des prix de cette 
                                destination, mais aussi les lois touristiques, 
                                encore trop désuètes, et le manque de main-d’œuvre 
                                qualifiée dans les différents secteurs. «Il est 
                                grand temps pour le gouvernement de considérer 
                                le tourisme comme une industrie, et de réduire 
                                les charges et les taxes de ce secteur», conclut-il. 
                                Car ce n’est qu’au prix d’une baisse des prix 
                                que le Liban deviendra une destination concurrentielle. 
                                De son côté, le secteur hôtelier affiche un bilan 
                                positif de manière générale. «Mais certaines régions 
                                n’ont travaillé que durant les 4 mois de la saison 
                                touristique, estime Pierre Achkar. Quant aux 8 
                                mois restants, ils sont généralement désastreux 
                                dans certaines régions, notamment celles de la 
                                montagne.» Et de constater que seuls les hôtels 
                                de Beyrouth travaillent toute l’année, bénéficiant 
                                du boom économique résultant du développement 
                                du tourisme médical ou de celui des affaires, 
                                de l’organisation de conférences et de foires. 
                                «En fait, Beyrouth est l’attraction principale 
                                des touristes, alors que les autres régions sont 
                                délaissées», déplore-t-il. «Ce n’est donc qu’à 
                                partir du moment où le Liban sera sur la carte 
                                touristique internationale que toutes les régions 
                                libanaises tireront bénéfice du tourisme», indique 
                                le président du syndicat des hôteliers, ajoutant 
                                que le gouvernement, malgré ses efforts, ne connaît 
                                pas la manière d’y arriver. Et d’ajouter que le 
                                touriste européen et notamment les personnes du 
                                troisième âge recherchant des environnements paisibles 
                                seraient susceptibles de contribuer à l’essor 
                                des villes et villages du pays. «Certes, un énorme 
                                travail a déjà été entrepris, mais il reste tellement 
                                à faire, estime-t-il, notamment au niveau des 
                                lois, des tarifs, de l’organisation d’événements 
                                ou de la compétence de la main-d’œuvre.» «Dans 
                                l’ensemble, les chiffres sont bons, constate Pierre 
                                Achkar. Mais la concurrence de pays arabes comme 
                                l’Égypte et Dubaï est rude.»  
                                Améliorer encore les chiffres afin que le pays, 
                                dans sa totalité, vive des revenus du tourisme 
                                en redorant son image à l’étranger: le défi est 
                                de taille. «Mais encore faudrait-il, pour cela, 
                                que le Liban devienne un havre de paix et de stabilité», 
                                conclut M. Achkar, ajoutant qu’à chaque manifestation, 
                                le secteur est sur ses nerfs, redoutant des dérives 
                                et une mauvaise publicité pour le pays.  
                                 
                                Des sondages d’opinion pour connaître les besoins 
                                et les observations des vacanciers  
                                  
                                Cet été 2004, un millier de visiteurs ont dépensé 
                                8 millions de dollars Un budget restreint. Des 
                                problèmes à la pelle. Mais un bilan positif qui 
                                va en s’améliorant. Car les touristes reviennent, 
                                non seulement les Arabes, mais aussi les Européens. 
                                La directrice générale du ministère du Tourisme, 
                                Nada Sardouk, dresse un bilan de l’année 2004, 
                                étude à l’appui, et prépare déjà l’année 2005 
                                qu’elle espère encore meilleure. Multiplier les 
                                voyages de familiarisation des journalistes et 
                                tour-opérateurs étrangers vers le Liban, mais 
                                aussi bien connaître les besoins et les goûts 
                                des touristes sont des étapes essentielles dans 
                                le développement de cette industrie au Liban. 
                                À la condition que l’infrastructure suive, notamment 
                                l’aménagement de plages publiques, très prisées 
                                des Européens. Durant l’été 2004, huit millions 
                                de dollars ont été dépensés par un millier de 
                                touristes au Liban. Chaque touriste aurait donc 
                                dépensé 8 000 dollars en moyenne. Ce chiffre a 
                                été obtenu à partir d’un sondage d’opinion réalisé 
                                par le ministère du Tourisme, avec l’aide d’experts 
                                de l’Organisation mondiale du tourisme et en collaboration 
                                avec les étudiants de la faculté de tourisme de 
                                l’Université libanaise. Un sondage effectué sur 
                                959 personnes (dont 181 Saoudiens, 107 Koweïtiens, 
                                136 Français et 36 Allemands), qui se penche, 
                                et pour la première fois, sur le comportement 
                                des vacanciers au Liban, leurs dépenses, leurs 
                                modes de logement, leurs activités, la durée de 
                                leur séjour, mais aussi leurs appréciations sur 
                                la qualité des prestations offertes par le pays. 
                                Des chiffres que L’Orient-Le Jour publie en exclusivité, 
                                commentés par la directrice générale du ministère 
                                du Tourisme, Nada Sardouk. Des prix montrés du 
                                doigt Ils viennent en tête, non seulement par 
                                leur nombre, mais aussi par les dépenses qu’ils 
                                engagent dans le pays durant leur séjour : Saoudiens 
                                et Koweïtiens, représentant respectivement 13,5 
                                et 10,5 % des touristes, et dépensent en moyenne 
                                12 610 et 13 653 dollars par personne au Liban. 
                                Au total, 181 Saoudiens ont ainsi déboursé 2 282 
                                454 dollars durant leur présence au Liban, alors 
                                que 107 Koweïtiens ont dépensé 1 460 887 dollars. 
                                Au hit-parade de ces dépenses, les investissements 
                                immobiliers et divers services touristiques (685 
                                100 dollars pour les Saoudiens et 788 350 pour 
                                les Koweïtiens). Le shopping vient en seconde 
                                position (481 500 dollars pour les Saoudiens et 
                                195 000 dollars pour les Koweïtiens), devançant 
                                largement les secteurs des loisirs, de la restauration, 
                                de l’hôtellerie et de la location de voitures. 
                                « Ces chiffres, explique Mme Sardouk, prouvent 
                                que la majorité des Saoudiens et Koweïtiens achète 
                                des logements au Liban et s’y installe durant 
                                ses multiples séjours. » Utilisant généralement 
                                l’avion comme moyen de transport, ils transportent 
                                aussi leurs voitures avec eux, évitant ainsi d’avoir 
                                à louer une voiture sur place, à se soucier du 
                                problème des transports publics ou à se déplacer 
                                en taxi. Leurs principales occupations durant 
                                leurs vacances sont le shopping, la visite de 
                                sites touristiques et les restaurants. Les Français 
                                ne sont pas en reste, mais leurs dépenses sont 
                                nettement inférieures à celles des touristes du 
                                Golfe : ainsi, 136 touristes français ont dépensé 
                                683 299 dollars durant leur séjour au Liban, soit 
                                une moyenne de 5 000 dollars par personne. Le 
                                shopping est leur dépense principale, vu le taux 
                                de change qui leur est très favorable, mais contrairement 
                                aux touristes arabes, « ils n’investissent pas 
                                dans l’immobilier, mais logent dans des hôtels 
                                et goûtent aux spécialités culinaires dans les 
                                restaurants locaux », commente Nada Sardouk. Le 
                                reste de leurs dépenses est axé sur les transports 
                                publics, la location de voitures ainsi que les 
                                loisirs. Quant aux activités des touristes, cette 
                                étude a permis de démontrer qu’elles ont été centrées, 
                                dans leur ensemble, sur le shopping (60 % de l’échantillon), 
                                la visite de sites (59 %) et les plages (53 %). 
                                Les visites aux parents et amis, ainsi que les 
                                visites de musées sont citées par respectivement 
                                38 % et 33 % de l’échantillon. Mais quel est le 
                                degré de satisfaction des touristes au Liban, 
                                concernant notamment les hôtels, les restaurants 
                                et les transports ? De manière générale, si les 
                                hôtels et les restaurants sont bien cotés au niveau 
                                de la propreté, de la sécurité et du confort, 
                                obtenant la mention « bon » et « excellent », 
                                la majorité des touristes estime que les prix 
                                pratiqués dans ces secteurs sont élevés ou que 
                                le rapport qualité prix n’est pas assez bon. Quant 
                                aux transports, s’ils sont en moyenne estimés 
                                « bons » par les vacanciers, ils sont jugés « 
                                moyens » par un grand nombre d’entre eux. « Nous 
                                en savons à présent davantage sur les touristes 
                                qui visitent le Liban, précise Mme Sardouk, notamment 
                                sur leurs dépenses, leurs besoins, leurs loisirs 
                                favoris ainsi que leur degré de satisfaction. 
                                Des informations précieuses qui permettent de 
                                déceler les failles, mais surtout de mieux répondre 
                                à ces besoins. »  
                                Et d’ajouter que les sondages d’opinion seront 
                                désormais pratiqués de manière régulière, et notamment 
                                cet hiver, auprès des touristes européens.  
                                Extraits d'un reportage 
                                d'Anne-Marie el-Hage paru dans L'Orient-Le Jour 
                                le 1er Décembre 2004 
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                               Menajet, 
                                compagnie libanaise low-cost 
                                ou le voyage à l'état 
                                pur 
                                Première 
                                compagnie libanaise à bas prix, Menajet 
                                a débuté ses opérations à 
                                la mi-Août 2004 à partir de l'Aéroport 
                                International de Beyrouth. 
                                Sa flotte composée d'Aibus A 320 est immatriculée 
                                en France et garantit donc des conditions de sécurité 
                                et de maintenance exemplaires. Si ses premiers 
                                vols concernent surtout des destinations touristiques 
                                telles que la Turquie ou l'Egypte, Menajet entend 
                                au plus vite intensifier les dessertes européennes 
                                comme Paris/ Beauvais à des prix réellement 
                                imbattables. 
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                              ...Quelques 
                                sites visités par LibanVision... 
                                  
                                 
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                              Le 
                                grand retour des touristes arabes 
                                Après le 11 septembre 2001, 
                                Le Liban est devenu la destination favorite des 
                                touristes originaires des pays du Golfe. Avec 
                                une progression record, 2004 s’annonce une année 
                                fructueuse.  
                                L’économie libanaise en crise avait bien besoin 
                                de cette bouffée d’oxygène. 
                                 
                                Beyrouth, Août 2004- Centre-ville 
                                de Beyrouth, Bhamdoun, Aley, autant de lieux qui 
                                changent de physionomie et d’habitudes l’espace 
                                d’une saison touristique. Cette année, plus que 
                                les étés précédents, les rues des principales 
                                villes libanaises sont littéralement envahies 
                                par des limousines ou des 4x4 immatriculés dans 
                                un des pays du Golfe. La nuit, le célèbre centre 
                                «historique» fraîchement reconstruit de la capitale 
                                grouille d’une foule joyeuse. Les cafés trottoirs 
                                sont pleins à craquer d’hommes en disdashas blanches 
                                ou de femmes en abayas (longues robes traditionnelles 
                                arabes) ne laissant entrevoir que les yeux et 
                                plus rarement le nez et la bouche. Au cœur de 
                                la montagne, certaines localités voient leur population 
                                quadrupler en juillet et en août. C’est le cas 
                                de Bhamdoun et d’Aley, deux villes presque entièrement 
                                détruites pendant la longue guerre civile (1975-1990). 
                                Aujourd’hui, il ne reste plus aucune séquelle 
                                des durs affrontements. Les richissimes princes 
                                saoudiens et émirs koweïtiens, émiriens et qatariens, 
                                qui y possédaient des résidences avant la guerre 
                                ont reconstruit leurs magnifiques villas. De nouveaux 
                                venus les ont rejoints. Les hôtels cinq étoiles, 
                                les résidences meublées, les immenses centres 
                                commerciaux ont poussé comme des champignons. 
                                Les grandes boutiques et les célèbres restaurants 
                                de Beyrouth ont ouvert des succursales dans les 
                                deux villes. En été, la population de Bhamdoun 
                                passe de 25 000 à 100 000 personnes. Plus au nord, 
                                à Broumana, au cœur du pays chrétien, ce sont 
                                des membres de la famille royale saoudienne qui 
                                viennent profiter du doux climat. Parfois accompagnés 
                                d’une suite de plusieurs dizaines de personnes, 
                                ces princes louent hôtels et appartements à des 
                                prix exorbitants. A Beyrouth, tous les hôtels 
                                cinq étoiles affichent complets.  
                                Une invasion bien vue 
                                Cette «invasion» fait le bonheur de nombreux Libanais. 
                                Commerçants, hôteliers et restaurateurs attendent 
                                la venue de ces touristes fortunés qui font rouler 
                                la machine économique en y injectant des centaines 
                                de millions de dollars. Depuis 2000, l’augmentation 
                                du nombre de touristes est régulière. Elle était 
                                de 36% jusqu’en 2003 (45% pour les touristes en 
                                provenance des pays arabes). L’année dernière, 
                                le million de touristes a été dépassé pour la 
                                première fois depuis la fin de la guerre. En 2004, 
                                avec une augmentation de 50%, la progression est 
                                phénoménale. Le pays finira l’année avec 1,5 million 
                                de touristes, soit le tiers de sa population. 
                                47% sont Saoudiens, 16% Koweïtiens, 13% Jordaniens, 
                                12% Émiriens et Qatariens. Cette proportion peut 
                                paraître modeste comparé à la France qui accueille 
                                autant de touristes qu’elle a d’habitants, ou 
                                que Chypre qui reçoit sept fois plus de touristes 
                                que le nombre de sa population. Mais c’est sans 
                                compter le fait que le Liban attire des touristes 
                                «haut de gamme», qui dépensent en moyenne 1 600 
                                dollars par individu et qui contribuent ainsi 
                                à améliorer la plupart des indicateurs économiques. 
                                Ces touristes arabes ne sont pas de simples consommateurs, 
                                ils sont surtout des investisseurs. Ils achètent 
                                souvent des appartements et des terrains. Ainsi 
                                en 2003, les acquisitions par des ressortissants 
                                des pays du Golfe de biens immobiliers ou fonciers 
                                ont fait un bond prodigieux de 127%. D’abord concentrés 
                                à Beyrouth et dans la montagne qui surplombe la 
                                capitale, ces achats se sont étendus à toutes 
                                les régions libanaises, du nord au sud. En été, 
                                le Liban devient presque une autre Arabie. Il 
                                entre en symbiose avec les pays du Golfe. La forte 
                                pénétration des médias libanais dans les pays 
                                arabes crée une relation affective qui dépasse 
                                celle de la simple destination touristique. Pour 
                                la majorité de ces touristes, le Liban est perçu 
                                comme une province de leurs pays. Ce boom touristique 
                                s’explique, bien sûr, par le retour de la paix 
                                et de la stabilité et le climat doux. Mais la 
                                raison principale reste le 11 septembre: les Arabes 
                                ne se sentent plus à l’aise en Occident et le 
                                Liban reste le seul pays qui peut leur offrir 
                                une partie des sensations qu’ils recherchaient 
                                à Paris, Londres ou New York. L’instabilité en 
                                Irak et en Arabie Saoudite est aussi un facteur 
                                qui joue en faveur du Liban. De plus, l’obstacle 
                                de la langue n’existant pas, les touristes arabes 
                                s’y sentent presque chez eux. Malgré cette remarquable 
                                progression, le tourisme ne constitue que 9% du 
                                PIB contre 22% en 1975. Mais l’apport en argent 
                                frais de ces touristes permet à l’économie libanaise, 
                                plombée par une dette publique de 35 milliards 
                                de dollars, de continuer à fonctionner. Et tout 
                                laisse croire que cette tendance à la progression 
                                va se poursuivre dans les années à venir. Mais 
                                des Libanais regardent d’un mauvais œil ces «étrangers» 
                                qui achètent à tour de bras appartements et terrains. 
                                Et des voix s’élèvent pour dénoncer le rationnement 
                                du courant électrique dans certaines régions pour 
                                alimenter les villes qui accueillent des touristes. 
                                Preuve que cette manne salutaire pour le pays 
                                ne fait pas que des heureux.  
                                 
                                Paul Khalifeh pour 
                                RFI  
                                  
                                 
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                Les 
                  Plages et Marinas du Liban 
                   
                
                 
                   La 
                  saison estivale a démarré. Les premiers touristes sont déjà 
                  là et profitent des sites archéologiques, de la montagne, des 
                  plages et autres loisirs du pays. Côté réservations, les hôteliers, 
                  tour-opérateurs et agences de location de voitures affichent 
                  leur optimisme, car la saison s’annonce bonne dans sa totalité, 
                  bien meilleure que les années précédentes. Et pour cause, les 
                  touristes sont au rendez-vous cette année, et entendent passer 
                  de belles et longues vacances au Liban. Rien que pour les cinq 
                  premiers mois de l’année, les chiffres du ministère du Tourisme 
                  sont probants : jusqu’en mai, déjà 372 689 entrées, soit 48,4 
                  % de plus qu’en 2003, pour la même période, et avant même la 
                  saison touristique. Si les choses continuent de la sorte, les 
                  chiffres, déjà excellents en 2003, avec 1 150 000 touristes 
                  pour l’ensemble de l’année, seront probablement encore meilleurs. 
                  Le record de l’année 1973 de 1 400 000 touristes pourrait même 
                  être battu. Fidèle et en augmentation constante, la clientèle 
                  du Golfe constitue la grande majorité des touristes de cette 
                  période estivale, mais les clientèles jordanienne et syrienne, 
                  elles, ne sont pas en reste, alors que commencent à poindre 
                  de nouveaux venus d’Afrique du Nord. Quant aux touristes occidentaux, 
                  en quête de destinations exotiques, ils recommencent à faire 
                  leur apparition, après de longues années d’absence. Mais cette 
                  initiative demeure timide, car le Liban est encore associé, 
                  dans l’esprit des Occidentaux, à des images de guerre et d’insécurité. 
                  Images que les récents incidents de Hay-el-Sellom, retransmis 
                  par toutes les télévisions internationales, n’ont pas contribué 
                  à améliorer.  
                    
                  Du côté de l’infrastructure touristique, les deux secteurs public 
                  et privé travaillent de pair pour la réussite de cette saison 
                  que tous veulent excellente. Le ministère du Tourisme s’efforce, 
                  avec les moyens du bord, de faciliter le séjour des étrangers, 
                  en multipliant brochures, études, contrôle des prix et encouragements 
                  aux municipalités, après avoir tenté de redorer l’image du pays 
                  à l’aide de campagnes de promotion à l’étranger. Quant au secteur 
                  privé, fin prêt pour un démarrage en beauté, il peaufine les 
                  derniers préparatifs et se livre une âpre concurrence pour se 
                  tailler une place de choix sur le marché. Certes, l’infrastructure 
                  touristique est loin d’être parfaite et le touriste doit souvent 
                  se contenter de sites mal entretenus, de plages pas toujours 
                  propres, de loisirs trop limités pour ses enfants, de prix exorbitants 
                  ou de commerçants peu scrupuleux qui entendent bien profiter, 
                  par tous les moyens, de la manne que constitue la venue de ces 
                  visiteurs bien nantis. Mais la prise de conscience est claire 
                  et l’on réalise qu’il faut encore travailler d’arrache-pied 
                  pour que le Liban devienne une véritable destination touristique, 
                  non seulement durant les trois mois d’été, mais à longueur d’année. 
                  Le défi est de taille.  
                  Les professionnels du tourisme comptent bien le relever un jour, 
                  mais ils espèrent qu’entre-temps, aucun événement fâcheux ne 
                  viendra gâcher cette saison prometteuse.  
                   
                  Dossier rédigé par Anne-Marie 
                  El-Hage pour 
                    
                   
                
                
                  
                    |  
                       Des 
                        chiffres.  
                        Le nombre de touristes entrant au Liban 
                        est en augmentation régulière depuis l'an 2000. L'augmentation 
                        du nombre total de touristes entre 2000 et 2003 est de 
                        36%, elle est de 45% pour les touristes en provenance 
                        de pays arabes. En 2003, nous avons dépassé, pour la première 
                        fois depuis la fin de la guerre, le million de touristes 
                        par an. La progression est constante année après année 
                        et dessine un trend qui pourrait permettre aux professionnels 
                        de bâtir des business plans, ce qui est un signe permettant 
                        de déduire que le secteur est sur la voie d'un véritable 
                        renouveau. Pourtant, le taux de progression était moins 
                        fort pour l'année 2003, ce qui peut s'expliquer par les 
                        événements d'Irak, ou tout simplement par un simple mouvement 
                        de correction, prélude à une progression encore plus forte. 
                         
                        Source: dossier 
                        Hebdo Magazine du 2 Juillet 2004 
                       
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                       Pourquoi 
                        pas le tourisme de masse?  
                        Le plan directeur du tourisme signale que le Liban doit 
                        développer un tourisme élitiste, pour diverses raisons. 
                        Toutefois, cela présente un désavantage: ces touristes 
                        «d'élite» seraient moins nombreux et ils se concentreraient 
                        dans certaines zones. Autrement dit, une grande partie 
                        de la population profiterait peu voire pas du tout d'une 
                        reprise du tourisme. On se retrouverait donc au Liban 
                        avec une croissance à deux vitesses dans le futur proche. 
                        A contrario, un tourisme de masse génère des retombées 
                        pour toute la population, à travers le grand nombre de 
                        services fournis à ces touristes (grand nombre d'hôtels 
                        bon marché, petites boutiques, restauration, entretien), 
                        ainsi que le développement de l'industrie locale pour 
                        servir cette masse de touristes (alimentation notamment). 
                        Ne faut-il pas un équilibre entre les diverses catégories 
                        de touristes, et l'Etat ne doit-il pas revoir sa planification 
                        afin de soutenir un peu plus le tourisme de masse, quitte 
                        à prévoir des quotas? Ce serait une manière d'instaurer 
                        un développement plus équilibré et surtout de mieux répartir 
                        les bénéfices de la croissance.  
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                       Et l'année 2004 s'annonce 
                        fructueuse, puisque la progression des entrées de touristes 
                        sur la période janvier-mai 2004 par rapport à celle de 
                        janvier-mai 2003 est de près de 50%. Cette très forte 
                        progression n'est qu'en partie une correction du ralentissement 
                        subi à cette même période du fait des événements d'Irak, 
                        car l'effet de correction pourrait justifier une progression 
                        d'un maximum de 25%. Au-delà, il s'agit d'une véritable 
                        augmentation du nombre de touristes, indépendante de toute 
                        correction a priori. Et cela constitue une grande nouveauté, 
                        car le taux de progression est nettement plus fort que 
                        tout ce qui a été enregistré récemment au Liban. Il s'agit 
                        là d'une accélération brutale de la dynamique touristique, 
                        d'autant plus intéressante que nous partons déjà d'un 
                        seuil relativement élevé en 2003, qui était la meilleure 
                        année en nombre de touristes depuis la fin de la guerre 
                        au Liban. Si cette tendance se confirmait sur l'ensemble 
                        de l'année, nous finirions 2004 avec 1,5 million de touristes, 
                        en augmentation de 500000 sur 2003, ce qui devrait générer 
                        un chiffre d'affaires supplémentaire (touristique uniquement, 
                        c'est-à-dire sans inclure les investissements et achats 
                        d'immobilier) proche du milliard de dollars.  
                        
                        
                        Les médias et voyagistes français 
                        sont eux aussi de plus en plus attentionés envers 
                        la Destination Liban: on se souvient par exemple du numéro 
                        spécial de Géo en Février dernier.Mais 
                        le Liban sera encore au rendez-vous de la rentrée 
                        2004: sont ainsi annoncés un numéro spécial 
                        de la Revue L'Art de Voyager à l'occasion du 
                        Salon professionnel Top-Résa de Deauville, fin 
                        Septembre, ainsi qu'un numéro de Paris-Match 
                        qui vantera aussi les multiples atouts du Liban en Septembre. 
                         
                         
                        A suivre... 
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                       Tourisme au 
                        Liban: les recommandations du RDCL 
                         
                        Le Rassemblement des dirigeants 
                        et chefs d’entreprise libanais (RDCL) a publié les recommandations 
                        du séminaire organisé mercredi 7 juillet sur le thème 
                        « Le tourisme au Liban : état des lieux et perspectives 
                        ».  
                        Ces recommandations portent 
                        essentiellement sur les points suivants : 
                         – inviter l’Exécutif 
                        à adopter une politique touristique claire et à affecter 
                        un budget égal à celui des pays voisins pour financer 
                        des campagnes promotionnelles et publicitaires sur le 
                        Liban ; 
                        – moderniser le cadre législatif relatif au secteur du 
                        tourisme, certaines lois ayant été promulguées il y a 
                        plus d’un demi-siècle ;  
                        – instaurer une coordination sérieuse et efficace entre 
                        les différentes administrations publiques concernées par 
                        l’industrie du tourisme ;  
                        – définir les fondements d’une stratégie complémentaire 
                        publicitaire et informationnelle pour une durée de cinq 
                        ans  
                        – dynamiser le rôle du Conseil national du tourisme et 
                        des instances de contrôle au sein du ministère du tourisme 
                        (police touristique) ;  
                        – baisser les taxes et impôts auxquels sont astreints 
                        les établissements touristiques ainsi que les tarifs appliqués 
                        à ceux-ci pour l’énergie et le téléphone.  
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                      Nada 
                        Sardouk, directrice générale du ministère du Tourisme 
                        : 
                         
                          
                         
                        « Une infrastructure à refaire, avec les moyens du bord 
                        »  
                        Atteindre bientôt, dès 2004?, le chiffre record 
                        de  
                        1 400 000 touristes  
                         
                            
                         
                        Avec un budget annuel limité à 13 milliards de LL en 2004, 
                        contre 8 milliards de LL en 2003, le ministère du Tourisme 
                        doit reconstruire toute l’infrastructure touristique du 
                        pays. Le défi est de taille pour la directrice générale, 
                        Nada Sardouk, qui doit œuvrer avec les moyens du bord. 
                        Mais la tâche serait impossible sans l’aide des organismes 
                        internationaux et l’importante participation du secteur 
                        privé et des ONG. Le plan de travail s’inspire des grandes 
                        lignes du « plan de reconstruction et de développement 
                        touristique du Liban », conjointement élaboré en 1996 
                        par l’Organisation mondiale du tourisme, (OMT) le Programme 
                        des Nations unies pour le développement (Pnud), la République 
                        française et le ministère libanais du Tourisme. « Un plan 
                        qui n’a jamais été mis en application », déplore Nada 
                        Sardouk. « En effet, explique-t-elle, le travail entrepris 
                        jusque-là était si sérieux qu’il était normal pour nous 
                        d’en faire notre point de départ. »  
                         
                        Des études pour mieux comprendre 
                        Aujourd’hui, Mme Sardouk attaque de pair différents 
                        volets de reconstruction du secteur touristique. « Il 
                        était essentiel de démarrer par les dossiers stratégiques, 
                        observe-t-elle, autrement dit par la collecte et l’analyse 
                        de données statistiques fiables. Aujourd’hui, grâce à 
                        une étroite collaboration du ministère du Tourisme avec 
                        différents secteurs privés et publics, dont le secteur 
                        hôtelier et la Sûreté générale, nous sommes en mesure 
                        de récolter des données susceptibles de nous informer 
                        sur les flux touristiques et les tendances saisonnières, 
                        poursuit la directrice générale. Nous pouvons d’ailleurs 
                        affirmer que le Liban a retrouvé sa place comme destination 
                        touristique. Il a accueilli, l’année passée, 1 150 000 
                        touristes et se prépare à en recevoir 20 à 25 % de plus 
                        cette année. » Une hausse qui peut être expliquée par 
                        le choix du Liban comme destination de vacances des Arabes, 
                        qui rechignent depuis le 11 septembre 2001 à partir en 
                        Europe ou aux États-Unis, mais aussi par quelques actions 
                        séparées de promotion du Liban à l’étranger, notamment 
                        sur les antennes de la CNN ou dans la presse écrite française. 
                        « Nous menons actuellement de nouvelles enquêtes qui se 
                        dérouleront auprès des touristes et qui nous permettront 
                        de recueillir de plus amples informations sur leur séjour 
                        au Liban, la raison de leur venue, leur degré de satisfaction, 
                        leurs dépenses », ajoute par ailleurs Mme Sardouk. Le 
                        volet concernant l’aménagement des sites touristiques 
                        étant aujourd’hui du ressort de la Direction générale 
                        des antiquités (DGA), placée elle-même sous la tutelle 
                        du ministère de la Culture, le ministère du Tourisme s’occupe 
                        du maintien des sites en bon état d’accueil. « Des contrats 
                        sont passés avec les municipalités et des fonds leur sont 
                        distribués afin de les encourager à éclairer les sites 
                        et à les maintenir propres », précise Mme Sardouk, ajoutant 
                        qu’en 2003, son département a versé plus de 500 millions 
                        de LL aux municipalités de Baalbeck, Jbeil, Saïda, Tyr, 
                        Niha et Anjar pour l’entretien des sites, sans compter 
                        le soutien financier qu’il apporte chaque année aux festivals 
                        locaux et internationaux. « Ainsi, souligne-t-elle, nous 
                        dépensons environ 4 milliards de livres par an pour soutenir 
                        les festivals internationaux. »  
                         
                        Une tâche fastidieuse  
                        Promouvoir le Liban comme destination touristique est 
                        une tâche des plus délicates. « D’une part, nous développons 
                        de nouveaux produits touristiques, d’autre part, nous 
                        faisons la promotion du pays et de ses produits à l’étranger 
                        », explique Nada Sardouk. À cet effet, le ministère du 
                        Tourisme invite régulièrement les tour-opérateurs et la 
                        presse étrangère de différents pays à visiter les sites 
                        traditionnels du Liban, à l’occasion de voyages d’études, 
                        mais aussi à découvrir le potentiel touristique du Liban. 
                        « Nous procédons parallèlement au relookage de l’ensemble 
                        du matériel de promotion, et à la préparation de CD et 
                        DVD », précise-t-elle, ajoutant que le ministère apporte 
                        sa contribution aux porteurs de projets touristiques en 
                        les aidant à imprimer et à distribuer leurs brochures. 
                        Quant au rôle ponctuel d’orientation et d’aide aux touristes 
                        que doivent jouer les bureaux d’information du ministère 
                        du Tourisme, « il se limite à quelques bureaux placés 
                        au niveau des sites les plus importants », déplore la 
                        directrice générale. « Les moyens et le personnel manquent 
                        pour développer ces points d’information, dit-elle, mais 
                        nous espérons obtenir un financement du secteur privé 
                        pour en créer très bientôt près de 26. » La tâche est 
                        fastidieuse. Mme Sardouk évoque le projet de modifier 
                        la législation en vigueur, afin d’exempter de taxe les 
                        villages classés touristiques, celui de développer des 
                        voyages thématiques au Liban, d’encourager le tourisme 
                        à longueur d’année, et pas seulement durant les trois 
                        mois d’été, mais aussi d’améliorer l’infrastructure terrestre, 
                        maritime et aérienne et surtout de réorganiser le ministère, 
                        dans son ensemble. Elle insiste aussi sur la qualité des 
                        prestations, sur le développement du secteur hôtelier 
                        et de la formation hôtelière, mais aussi sur le contrôle 
                        des prix. Pour ce faire, elle n’hésite pas à frapper aux 
                        portes pour solliciter appuis et conseils. « En effet, 
                        précise-t-elle, nous avons demandé l’appui de la France 
                        pour la formation de guides de montagne et espérons signer 
                        bientôt d’autres accords de collaboration dans le domaine 
                        du tourisme avec différents pays. » Les idées se bousculent 
                        dans la tête de la directrice générale du ministère du 
                        Tourisme. Des idées pensées, réfléchies, qu’il ne reste 
                        plus qu’à exécuter. Mais les fonds manquent. Entre-temps, 
                        peut-on se permettre de rêver d’égaler le chiffre record 
                        de 1 400 000 touristes de l’année 1973 ? « Pourquoi pas 
                        ? » répond Nada Sardouk, éternelle optimiste.  
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                        L’hôtel 
                        de luxe, favori des touristes  
                        Le secteur hôtelier commence déjà à accueillir 
                        les premiers vacanciers et se prépare pour la pleine saison, 
                        qui débutera avec les congés scolaires, dès la fin du 
                        mois de juin. Une saison qui s’annonce bonne pour Beyrouth, 
                        le Mont-Liban et Jounieh, au vu des réservations qui pleuvent, 
                        notamment de la part de la clientèle des pays du Golfe, 
                        alors que dans d’autres régions, notamment le Nord, le 
                        client se fait toujours attendre. De manière générale, 
                        le secteur hôtelier espère une augmentation générale de 
                        25 à 30 % du taux d’occupation, par rapport à l’année 
                        passée. Pierre Achkar, président du syndicat des hôteliers, 
                        fait le point sur l’infrastructure hôtelière, qui compte 
                        déjà 16 000 chambres à travers le pays et parle des nouvelles 
                        tendances qui naissent. « Voilà dix ans que le secteur 
                        hôtelier du pays multiplie les investissements », observe 
                        Pierre Achkar. D’une part, les anciens hôtels sont remis 
                        à neuf, d’autre part, de nouveaux hôtels de grand luxe 
                        voient le jour. « Le Liban a bien prouvé lors du Sommet 
                        de la francophonie que son parc hôtelier était à la hauteur 
                        d’événements internationaux et continuera de faire ses 
                        preuves cet été », estime-t-il. M. Achkar demeure persuadé 
                        que la clientèle, et plus précisément la clientèle du 
                        Golfe, recherche principalement la qualité, autrement 
                        dit les hôtels quatre ou cinq étoiles, ou même les hôtels 
                        de très grand luxe. Il en est de même pour les restaurants, 
                        une tendance mondiale, selon ses dires. « D’ailleurs, 
                        précise-t-il, le Liban est une nouvelle destination, et 
                        ce sont les hôtels de luxe qui travaillent le plus dans 
                        ce cas. Alors que les hôtels deux ou trois étoiles sont 
                        plutôt réservés aux grandes destinations, ou aux hommes 
                        d’affaires et aux commerciaux. » Aujourd’hui, il parle 
                        d’une nouvelle tendance qui se précise, celle de la location 
                        de suites luxueuses, des suites modelables, comme sur 
                        mesure. « En effet, explique Pierre Achkar, la clientèle 
                        arabe ne supporte pas de vivre dans des chambres d’hôtel 
                        exiguës. Les familles étant nombreuses, elles ont besoin 
                        à la fois d’espace et de luxe. » Et de préciser que de 
                        nombreux complexes poussent, çà et là, à l’image du Grand 
                        Hills Village, pour répondre à la demande. « Parallèlement, 
                        ajoute M. Achkar, la qualité des touristes qui viennent 
                        passer leurs vacances au Liban s’améliore. Nous avons 
                        ainsi eu droit dernièrement à la visite d’un important 
                        cheikh, qui venait au Liban pour la première fois. » Toutes 
                        ces raisons poussent le président du syndicat des hôteliers 
                        à décourager les investissements pour de petits hôtels 
                        deux ou trois étoiles. « L’investissement n’en vaut pas 
                        la peine, dit-il. Car la majorité des petits hôtels sont 
                        obligés de casser les prix pour travailler, notamment 
                        en saison basse. D’autant plus qu’à cette période, les 
                        prix d’un cinq étoiles sont très abordables et deviennent 
                        carrément concurrentiels. »  
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                       Des louanges, 
                        mais aussi des reproches Se retrouver au centre-ville, 
                        un même plaisir pour Arabes et Occidentaux  
                         
                        Le centre-ville de Beyrouth est la destination 
                        incontournable, une des stations préférées des touristes 
                        et visiteurs étrangers, notamment en ce début de saison. 
                        Qu’ils viennent des pays du Golfe, d’Europe ou des États-Unis, 
                        ils aiment s’y rendre surtout le soir, prendre un verre 
                        ou dîner tout en profitant de la fraîcheur encore printanière 
                        et de l’ambiance agréable qui y règne. Bientôt il fera 
                        trop chaud et la montagne sera le lieu de rendez-vous 
                        de ces visiteurs. Leurs impressions sur le Liban ? Elles 
                        sont intarissables. Les touristes arabes, habitués, ne 
                        peuvent s’empêcher de relever quelques aspects qui les 
                        dérangent, tout en insistant sur leur attachement au pays. 
                        Quant aux Occidentaux, ils n’en croient tout bonnement 
                        pas leurs yeux. L’image qu’ils avaient du Liban était 
                        si différente… La place de l’Étoile est pleine de monde 
                        en ce vendredi soir printanier. Les restaurants se remplissent, 
                        au gré des arrivants. Mais ils n’affichent pas encore 
                        complet. La saison vient juste de commencer et les touristes 
                        débarquent à peine. Attablés à la terrasse des cafés et 
                        des restaurants, promeneurs libanais et touristes arabes 
                        ou occidentaux se côtoient dans une ambiance des plus 
                        conviviales. Ils bavardent, observent la rue, fument un 
                        narguilé, sirotent un verre ou dînent, au son d’une musique 
                        arabe ou d’un groupe pop endiablé, alors que des adolescents 
                        déambulent le long des ruelles piétonnes ou s’assoient 
                        sur les trottoirs, dégustant une glace.  
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                      Les perspectives 
                        du Tourisme au Liban:
                        Point de vue d'un professionnel 
                        expérimenté 
                        Mr 
                        Nassif Chami
                         
                          
                       
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                          Baalbeck 
                          sous la neige pendant l'Hiver 2003 (photo Ramez Ismail) 
                           
                       
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                  Avant 
                  de partir 
                    
                  Pensez à envoyer une 
                  carte postale virtuelle 
                  du Liban!  
                   
               
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                       Peu 
                        de spécialistes de « l’incoming », 
                         
                        mais la tendance se confirme Guerre des prix entre les 
                        agences de voyage 
                         
                        Les agences de voyages libanaises travaillent d’arrache-pied, 
                        notamment celles qui se sont spécialisées dans l’« incoming 
                        », autrement dit (dans le jargon des voyagistes) le mouvement 
                        « des arrivées » vers le Liban. Vente de séjours complets, 
                        réservation d’hôtels et de restaurants, location de voitures, 
                        avec ou sans chauffeur, organisation de visites touristiques 
                        et de loisirs ont aujourd’hui la cote et sont partie intégrante 
                        de « l’incoming ». Mais au-delà des pronostics d’une saison 
                        estivale qui s’annonce très bonne, un tour d’horizon s’impose 
                        pour scruter un domaine où l’on se livre une âpre concurrence, 
                        où l’on tente d’exploiter de nouveaux marchés, où l’on 
                        cherche à travailler à long terme. Pour la majorité des 
                        agences libanaises, si les moyens sont différents, un 
                        seul objectif s’impose : le tourisme vers le Liban doit 
                        s’étaler sur l’ensemble de l’année et non pas rester saisonnier. 
                        Du côté des grandes agences, celles qui sont implantées 
                        sur le marché depuis des décennies, « l’incoming » est 
                        un marché qu’elles développent patiemment depuis une dizaine 
                        d’années, se basant sur les Libanais de l’étranger, sur 
                        les visiteurs arabes qui passent l’été au Liban, et qui 
                        constituent la grande majorité des touristes, mais aussi 
                        sur la clientèle occidentale qui, évitant la saison chaude, 
                        préfère venir au printemps ou en automne, en tours organisés 
                        ou individuellement.  
                        Davantage d’Occidentaux  
                        Si la clientèle arabe est de loin la plus importante, 
                        elle est saisonnière et se limite aux vacances d’été et 
                        aux congés scolaires. « C’est pourquoi nous tentons de 
                        développer de nouveaux marchés, notamment les marchés 
                        européen, américain, brésilien... à travers des tour-opérateurs 
                        à la recherche de nouvelles destinations », explique Nadine 
                        Boutros, directrice générale de Kurban Tours, agence représentant 
                        le tour-opérateur « Nouvelles frontières » au Liban. « 
                        Pour ce faire, nous organisons régulièrement des voyages 
                        de promotion, au cours desquels nous faisons découvrir 
                        le pays à des journalistes et des professionnels du voyage, 
                        ajoute-t-elle. De plus, de nombreuses entreprises internationales 
                        lancent des voyages à thèmes vers le Liban. Au terme de 
                        ces séjours que nous organisons entièrement, les invités 
                        repartent généralement éblouis par le pays, par l’accueil 
                        qu’ils ont reçu. Nous sentons d’ailleurs un regain d’intérêt 
                        de la part des Occidentaux pour le Liban, même si le pays 
                        est encore associé à des images de guerre. » Pour Élie 
                        Nakhal, propriétaire de l’agence « Nakhal », l’année 2004 
                        est en quelque sorte une année test, une nouvelle chance 
                        pour le Liban. « Auparavant, le pays était une destination 
                        trop chère, qui n’était pas à la portée de tous, indique-t-il. 
                        Aujourd’hui, nous vendons le Liban à 85 dollars par jour, 
                        par personne, en pension complète, dans des hôtels trois 
                        étoiles. Nous proposons aussi des séjours d’une semaine 
                        à 250 dollars, transferts compris, et nos circuits touristiques 
                        sont très appréciés. Par ailleurs, les compagnies aériennes 
                        multiplient les vols vers le Liban pour répondre à l’importante 
                        demande, notamment à partir des pays arabes. Et même les 
                        vols en provenance d’Europe sont complets », précise M. 
                        Nakhal. L’agence de voyages « Tania Travel » n’est pas 
                        vraiment spécialisée dans « l’incoming », même si elle 
                        propose des circuits touristiques quotidiens à travers 
                        le pays. « Le potentiel est intéressant », estime Georges 
                        Pétrakian, propriétaire de l’agence. C’est la raison pour 
                        laquelle il envisage de développer le département. Pour 
                        ce faire, M. Pétrakian a signé un accord de collaboration 
                        avec un jeune Libano-Japonais, Hani Hibri Tsuruta, spécialisé 
                        dans « l’incoming », et qui, de surcroît, a ses entrées 
                        dans le marché japonais.  
                        La concurrence, loi du marché 
                         
                        Face à ces vieilles agences, implantées depuis des décennies 
                        sur le marché local, une nouvelle agence, qui a tout juste 
                        10 ans d’âge, a fait un départ fulgurant et s’est spécialisée 
                        notamment dans « l’incoming ». « Anastasia » a pénétré 
                        avec force, non seulement les marchés du Golfe, mais aussi 
                        l’Égypte et la Jordanie. « Nous avons choisi d’être forts 
                        sur les marchés arabes, et avons pour objectif de devenir 
                        la première agence libanaise dans l’incoming des pays 
                        du Golfe », observe Aline Ghanem, chef du département 
                        qui regroupe 29 personnes. Un choix qui n’est pas venu 
                        par hasard, « mais qui s’est basé sur des études, sur 
                        une planification, mais aussi sur des contacts », précise 
                        la jeune femme. Prenant en charge groupes ou individuels, 
                        l’agence développe actuellement de nouveaux marchés, notamment 
                        le marché syrien, ainsi que celui d’Afrique du Nord, autrement 
                        dit le Maroc, l’Algérie et la Tunisie. Mais le marché 
                        de « l’incoming » n’est pas de tout repos. La concurrence 
                        est rude et les agences doivent jouer des coudes pour 
                        préserver leurs marchés et leurs intérêts. Il n’est pas 
                        rare pour certains de se casser le nez ou de se retirer 
                        d’un marché jugé inintéressant. « De nombreuses agences 
                        locales ont cassé les prix du marché, attirant la clientèle 
                        jordanienne et syrienne grâce à des prix trop bas, bien 
                        en deçà de la normale, déplore Élie Nakhal. Or le Liban 
                        est trop cher pour cette clientèle qui recherche d’abord 
                        les prix bas ». « D’ailleurs, depuis quelques années, 
                        nous avons préféré nous retirer des marchés syrien et 
                        jordanien, et nous nous dirigeons actuellement vers d’autres 
                        marchés, en plus du marché arabe. Nous envisageons ainsi 
                        d’exploiter le marché européen grâce à notre accord de 
                        partenariat avec Menajet, une compagnie aérienne de charters 
                        qui amènera le touriste vers le Liban et qui sera à la 
                        disposition de nos programmes touristiques », explique 
                        M. Nakhal. De son côté, l’agence « Anastasia » se défend 
                        contre les accusations de concurrence déloyale lancées 
                        à son encontre par certaines agences. « Si nous proposons 
                        des prix préférentiels à notre clientèle, c’est tout simplement 
                        parce que nous obtenons de la part des hôteliers de meilleurs 
                        prix grâce à notre important volume de travail, précise 
                        Aline Ghanem. C’est la loi du marché et notre clientèle 
                        est satisfaite. Nous choisissons soigneusement les hôtels 
                        avec lesquels nous travaillons. D’ailleurs, nous pratiquons 
                        une politique de travail à long terme et ne pouvons nous 
                        permettre la moindre erreur », conclut-elle. Certes, cette 
                        guerre des prix n’est pas de tout repos pour les agences 
                        qui s’arrachent la clientèle. « La concurrence est telle 
                        que certains propriétaires d’agences ne s’adressent pas 
                        la parole, indique Mme Nadine Boutros. Mais c’est la loi 
                        du marché. Chaque agence a sa réputation à préserver. 
                         
                        Et en fin de compte, c’est le client qui est le seul gagnant, 
                        car la qualité des prestations ne baissera jamais », conclut-elle. 
                          
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                       Le marché libanais, 
                        le nouveau défi de  
                        « Thomas Cook »  
                        « Thomas Cook » vient d’ouvrir 
                        ses portes au Liban. Installée au centre-ville, l’agence 
                        de voyage et de change est aujourd’hui allemande à 100 
                        % et possédée à 50 % par le groupe Lufthansa. La présence 
                        de cette grande agence au Liban, malgré la période d’instabilité 
                        que traverse le Moyen-Orient, découle d’une volonté de 
                        pénétrer un marché intéressant et de démarrer en force 
                        dès l’amélioration de la situation, explique Ahmed el-Askalani, 
                        directeur de « Thomas Cook Liban », affiliée au bureau 
                        régional d’Égypte. Ce n’est qu’au terme d’une étude de 
                        marché que l’agence a décidé de s’installer au Liban, 
                        explique M. el-Askalani, précisant que « l’incoming » 
                        (les arrivées) et « l’outgoing » (les départs) représentent 
                        tous deux des potentiels intéressants. Mais comment « 
                        Thomas Cook » envisage-t-elle de vendre le Liban à l’étranger 
                        ? 
                        « Le Liban est une destination attrayante, mais encore 
                        méconnue des touristes étrangers, note le directeur. Notre 
                        objectif est d’utiliser notre image de marque pour encourager 
                        les visiteurs à venir au Liban. Certes, le marché est 
                        difficile, mais nous sommes prêts à relever le défi. Nos 
                        clients nous font confiance, précise-t-il à ce propos, 
                        malgré l’image négative qu’ils ont du Liban. D’ailleurs, 
                        la majorité des gens qui viennent au Liban pour la première 
                        fois sont tout étonnés de ce qu’ils voient et repartent 
                        avec une impression très positive. Nous sommes certains 
                        qu’il y a beaucoup à faire à ce niveau », note M. el-Askalani, 
                        ajoutant que le peuple libanais est très hospitalier. 
                        Pour le moment, « Thomas Cook Liban » est en phase d’installation. 
                        « Nous ne voulons pas brûler les étapes, indique le directeur. 
                        D’ailleurs, la situation tant locale que régionale ne 
                        prête qu’à la prudence. Mais nous nous préparons pour 
                        le moment opportun », conclut-il, sûr que « Thomas Cook 
                        » deviendra un must au Liban, comme il l’est à l’échelle 
                        internationale.  
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                        Une image 
                        différente  
                        Il y en a d’ailleurs pour tous les goûts 
                        : pour les jeunes et les moins jeunes, les amateurs de 
                        musique orientale ou occidentale, les amateurs de spécialités 
                        locales ou étrangères, alors que ceux qui préfèrent le 
                        calme, peuvent opter pour l’ambiance feutrée d’un petit 
                        restaurant retiré, dans une ruelle secondaire, où un chanteur 
                        romantique égrène des tubes nostalgiques, loin de la foule 
                        bruyante et agitée. Même les amateurs de foot ont l’embarras 
                        du choix. Çà et là, pour attirer la clientèle, des restaurateurs 
                        ont installé des écrans géants. Le succès est garanti. 
                        Les groupes de jeunes envahissent les lieux. Les voix 
                        et les applaudissements couvrent le brouhaha des bavardages 
                        et de la musique. Attablés à la terrasse d’un restaurant, 
                        un groupe d’Occidentaux, américains et britanniques, bavardent. 
                        Ils ne passeront que quelques jours au Liban, car ils 
                        viennent pour du travail. Certains sont là pour la première 
                        fois, d’autres en ont fait une destination incontournable, 
                        au gré de leurs voyages. Leur temps libre est consacré 
                        à la découverte du pays qui les a carrément séduits. « 
                        La première impression était mauvaise, raconte une femme 
                        du groupe. Car la route de l’aéroport est parsemée d’habitations 
                        qui gardent les stigmates de la guerre. » « Mais ici, 
                        nous sommes dans un autre monde, renchérit sa compatriote. 
                        Ce centre-ville est merveilleux. Nous espérons que ce 
                        cachet oriental sera préservé. Nous ne pensions pas que 
                        le Liban était ainsi. Nous avions de votre pays une image 
                        si différente, si erronée, une image de guerre, d’insécurité. 
                        » « Mes parents étaient d’ailleurs paniqués à l’idée de 
                        me voir partir pour le Liban. Mais je me sens réellement 
                        en sécurité. J’envisage même d’aller me promener seule, 
                        demain », dit-elle, espérant toutefois trouver une carte 
                        ou un guide routier qui lui permette de le faire. Le groupe 
                        ne tarit pas d’éloges sur l’atmosphère agréable, sur la 
                        propreté des lieux, mais aussi sur la gentillesse des 
                        Libanais, aimables et hospitaliers. « Il est si facile 
                        de parler avec les gens, car il n’existe aucune barrière 
                        linguistique », reprend la jeune Américaine. Au fil de 
                        la discussion, quelques appréhensions apparaissent, on 
                        parle de l’effrayant trafic automobile, de la nécessité 
                        d’améliorer la signalisation pour les touristes, afin 
                        de leur permettre de mieux se retrouver dans la capitale. 
                        Des appréhensions justifiées, certes, mais tellement minimes 
                        face à l’enthousiasme de ces Occidentaux qui découvrent 
                        le pays.  
                         
                        Susceptibilité saoudienne 
                        Les touristes du Golfe, eux, sont devenus des habitués. 
                        Le Liban est pour eux une destination de vacances privilégiée 
                        qu’ils visitent deux ou trois fois par an pour profiter 
                        de cette ambiance différente, qu’ils apprécient par-dessus 
                        tout, mais aussi du climat. Propriétaires de maisons à 
                        la montagne, à la ville, ou clients d’hôtels luxueux, 
                        ils entendent bien profiter à fond de leur séjour, tout 
                        en maintenant leur rythme de vie, leurs habitudes. Le 
                        Liban, ils le connaissent désormais par cœur, avec sa 
                        montagne, ses sites archéologiques, ses plages, ses lieux 
                        de loisirs, ses restaurants, ses boutiques, ses bijouteries. 
                        « Le Liban a énormément évolué depuis 10 ans », note une 
                        mère de famille saoudienne qui passe régulièrement ses 
                        vacances dans la montagne libanaise, avec sa famille. 
                        Si le pays offre au touriste arabe d’innombrables avantages, 
                        certains aspects le dérangent néanmoins. « Les routes 
                        dangereuses, le mauvais entretien des sites archéologiques, 
                        les plages de sable jonchées de détritus, tout cela est 
                        bien désagréable », observe une jeune femme saoudienne, 
                        vêtue à l’occidentale. « Mais le plus gênant, ajoute-t-elle, 
                        est cette impression que l’on a d’être tout le temps carottés. 
                        Pourquoi les prix ne sont-ils pas fixes dans les boutiques 
                        ? Pourquoi devrais-je payer un maillot de bain 400 dollars, 
                        alors qu’il est proposé à la femme libanaise à 100 dollars 
                        ? » demande-t-elle, excédée par l’opportunisme de certains 
                        commerçants. Et d’ajouter que de nombreux Saoudiens ne 
                        viennent plus au Liban, à cause de cette désagréable impression 
                        d’être mal reçus, mais aussi mal jugés par les Libanais. 
                        « Il faut savoir que le peuple saoudien est susceptible 
                        », dit-elle. Ces mots parlent d’eux-mêmes, plus besoin 
                        d’en dire plus. Pour cette famille émiratie, qui vient 
                        régulièrement passer les vacances au Liban, la cherté 
                        de la vie fait, certes, partie d’un des désagréments du 
                        pays, mais son seul véritable casse-tête consiste à trouver 
                        des loisirs pour meubler le temps de ses trois garçons. 
                        « Nous avons vite fait le tour des activités, dit le père. 
                        Nous avons emmené nos enfants dans tous les recoins du 
                        pays, mais aurions aimé qu’ils aient davantage de loisirs 
                        à leur disposition. Ils doivent malheureusement se résoudre 
                        à faire comme les adultes, s’attabler dans les restaurants 
                        ou faire du shopping. » Les petits désagréments de la 
                        vie quotidienne, les touristes arabes les supportent, 
                        au même titre que les Libanais. C’est en riant qu’ils 
                        racontent les petites bisbilles avec le voisinage à cause 
                        du générateur trop bruyant ou la longue attente devant 
                        l’agent de la Sûreté générale à l’aéroport. Petits désagréments 
                        qui ne gâcheraient, pour rien au monde, leurs vacances. 
                        Cet été, non seulement le centre-ville de Beyrouth, mais 
                        le Liban entier s’est mis à l’heure des touristes. Désormais, 
                        commerces et restaurants ouvrent leurs portes jusqu’à 
                        une heure avancée de la nuit, conformément au rythme de 
                        vie de la clientèle arabe qui apprécie de dîner et de 
                        faire ses courses dans la fraîcheur nocturne. Par ailleurs, 
                        conformément à la demande du ministère du Tourisme, les 
                        restaurants ont affiché leurs tarifs à l’extérieur, bien 
                        en valeur. Mais seuls quelques commerces ont fait de même, 
                        nombre d’entre eux négligeant sciemment d’afficher les 
                        prix de leur marchandise. Le touriste lui, n’est pas dupe. 
                        Il espère toutefois que tous les visiteurs, sans distinction 
                        de leur nationalité, bénéficieront de la légendaire hospitalité 
                        libanaise.  
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                  Office du Tourisme du Liban à Paris 
                    
                  Le Liban ne se décrit 
                  pas, il se vit... 
                   
                   
                
                   
                     
                       
                          
                          Location de voiture au Liban 
                            
                          
                          A 
                          partir de 20$ par jour en saison basse et 30$ en haute 
                          saison 
                          (fêtes et 15 Juin-15 Septembre) 
                          TVA en supplément 
                           
                           
                          Information 
                            
                           
                       
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