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Exemple de grand congrès international à Beyrouth:

ACI Liban* accueille le 43ème congrès mondial de l'ACI Forex
du 10 au 14 Septembre 2003

* Association des Cambistes Internationaux

Inauguration à Beyrouth du 43e congrès de l’Association internationale des marchés financiers
Finances: Le Moyen-Orient à la traîne

Le ministre des Finances, Fouad Siniora, représentant le Premier ministre Rafic Hariri, a inauguré hier au Biel le 43e congrès de l’Association internationale des marchés financiers.
L’ACI, une association fondée en 1955 en France pour réunir les cambistes et les courtiers du monde entier, compte aujourd’hui 24 000 membres répartis dans 81 pays différents.
Parallèlement, se tient aussi pendant deux jours le 29e congrès de l’ICA, l’Association des cambistes arabes. Pour l’occasion, le gouverneur de la Banque centrale du Liban, Riad Salamé, s’est félicité de voir l’événement se tenir à Beyrouth pour la première fois. Le gouverneur a voulu y voir un signe du rôle pionnier du Liban dans la région. Les conférenciers de la première table ronde organisée hier sous la direction de Freddie Baz, conseiller stratégique du président de la Banque Audi, ont quant à eux souligné le retard du Moyen-Orient en matière de développement des marchés internationaux. La région a jusqu’à présent « manqué le train », a notamment souligné Paul Raphaël, président du département de l’Europe centrale et orientale, du Moyen-Orient et de l’Afique au sein de Merrill Lynch. Les quelques exemples d’investissements réalisés en Jordanie ou à Qatar, cités par Robert Gray, président du groupe de conseil et de financement de la dette auprès de la banque HSBC, « sont une goutte d’eau dans la mer », a expliqué Paul Raphaël. Les politiques économiques et financières des pays concernés sont responsables de cette situation d’autant plus paradoxale que le Moyen-Orient est un réservoir de capitaux très important. Mais ces capitaux vont s’investir ailleurs, ne trouvant pas sur place des marchés suffisamment liquides et intéressants.
Paul Raphaël a, par ailleurs, prédit pour l’année prochaine une hausse des taux d’intérêt américains à long terme, suivie des taux courts, ce qui devrait avoir pour effet de canaliser à nouveau vers les États-Unis une partie des flux de capitaux qui se sont dirigés vers les pays émergents, attirés par une rémunération attractive. Cette évolution pourrait affecter directement le Liban, le cas échéant, en raison de la pression à la hausse qu’elle ne manquera pas d’avoir sur les taux d’intérêt.