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l'Actualité Culturelle à Beyrouth par thème?  
 
                 
                
                
                 
                
                
                  
                     
                       Libanismes 
                        : appel à contribution 
                        Les 
                        puristes parleront de fautes de français, mais 
                        il sagit dabord de « libanismes » 
                        : ces mots et expressions inventés et utilisés 
                        par les Libanais francophones donnent à la langue 
                        une couleur orientale quon ne retrouve pas dans 
                        les livres de grammaire.  
                        Pour 
                          rendre hommage à ce français local, LOrient-Le 
                          Jour et TV5 Monde vous proposent à partir du 
                          20 Mai 2009 de participer à un recensement des 
                          expressions les plus typiques du Liban francophone. 
                          Cest à vous de jouer : envoyez-nous vos 
                          expressions préférées, celles que 
                          vous utilisez ou celles qui vous agacent (sans en inventer 
                          !) Nous publierons les plus populaires ainsi que les 
                          plus amusantes. 
                        Yalla, 
                          à vos claviers ! Envoyez-nous vos propositions, 
                          sans oublier les définitions correspondantes 
                          et votre nom si vous le souhaiter, à : 
                          libanismes@lorientlejour.com 
                        Trois 
                          exemples pour commencer 
                        Yalla 
                          ! signifie « allez ! » 
                          Cest une expression populaire dans tout le monde 
                          arabe, et importée en France par Sur Emmanuelle. 
                          Tout bon Libanais ponctue ses phrases de « yalla 
                          » qui marquent, selon le contexte, lencouragement, 
                          la détermination ou le simple fait de prendre 
                          le départ. 
                        Frapper 
                          un boxe signifie « donner un coup de poing » 
                          Cette expression vient dune traduction mot pour 
                          mot dune construction libanaise où « 
                          boxe » est un complément de manière 
                          : il sagit donc de frapper de la manière 
                          dont on le ferait dans un match de boxe. 
                        Être 
                          brave signifie « être doué pour les 
                          études » 
                          Cette expression nest pas difficile à comprendre, 
                          dans son contexte, mais son origine est incertaine. 
                          Là aussi, on compte sur vous : nhésitez 
                          pas à accompagner vos propositions dune 
                          explication étymologique. 
                         
                        Constantes 
                        culturelles de lidentité libanaise 
                        Par 
                        Bahjat RIZK* 
                        À 
                        loccasion des multiples événements 
                        culturels et politiques locaux et internationaux auxquels 
                        le Liban participe ou quil organise lui-même 
                        et en vue dune réforme éducative et 
                        scolaire qui devrait précéder toutes les 
                        autres réformes, y compris politiques, il serait 
                        intéressant de dégager quelques constantes 
                        historiques et culturelles spécifiques de lidentité 
                        libanaise pour construire autour delles une identité 
                        culturelle nationale cohérente. 
                        Tout 
                          dabord lidentité linguistique arabe 
                          ne fait aucun doute. Elle est le socle et la base de 
                          lidentité libanaise. Linguistiquement, 
                          les Libanais sont arabes (cest une évidence 
                          absolue) puisque la langue arabe est leur seule langue 
                          officielle et le dialecte libanais (lui-même dérivé 
                          de larabe) est leur langue maternelle. Larabité 
                          linguistique du Liban cimente, toutes communautés 
                          confondues, leur identité nationale. 
                          Toutefois, 
                          dautres éléments sont également 
                          structurants de lidentité libanaise et 
                          ne présentent aucune contradiction avec lappartenance 
                          linguistique arabe mais lagrémentent et 
                          lenrichissent. 
                           
                          Tout 
                          dabord le passé phénicien des Libanais. 
                          Ce passé na pas à être prouvé 
                          historiquement puisque les traces multiples sont toujours 
                          là pour en témoigner, dautant plus 
                          que lhéritage phénicien est prestigieux 
                          à conserver et à sen réclamer 
                          et quil concerne la majorité des Libanais, 
                          toutes communautés confondues. Les Phéniciens 
                          ont inventé le premier alphabet phonétique, 
                          qui est à la base de tous les alphabets modernes 
                          aujourdhui tant en Orient quen Occident, 
                          y compris lalphabet arabe. Il a bien fallu quun 
                          peuple invente le premier alphabet phonétique 
                          (1100 av. J-C) pour que les autres peuples puissent 
                          au fil du temps établir leurs langues respectives. 
                          Il ny a pas de langue écrite avant lalphabet 
                          phénicien. Il y a bien sûr lalphabet 
                          cunéiforme en Mésopotamie (clous) et lalphabet 
                          hiéroglyphique en Égypte (pictogramme 
                          et idéogramme), mais ce ne sont pas à 
                          proprement parler des langues accessibles et transmissibles. 
                          La langue phénicienne par ailleurs nest 
                          plus pratiquée de nos jours. Il ny a donc 
                          aucune contradiction à être descendants 
                          des Phéniciens dhier et à être 
                          arabes culturellement (linguistiquement) aujourdhui. 
                          Par ailleurs, les Phéniciens ayant habité 
                          la même contrée géographique que 
                          le Liban daujourdhui (six villes importantes 
                          identifiées sur la côte phénicienne 
                          dont quatre au Liban : Tyr, Byblos, Sidon et Beryte 
                          et deux en Syrie : Ougarit et Arwad) ont légué 
                          aux Libanais leur vocation de médiateurs culturels 
                          et commerciaux. Cette interaction entre lhistoire 
                          (prouvée) et la géographie (constante) 
                          fait partie intégrante de lidentité 
                          libanaise (Preuve en est la multiplication des colloques 
                          à ce sujet au Liban, notamment celui qui doit 
                          se tenir à Beyrouth). 
                        Un 
                          deuxième trait structurant concerne la montagne 
                          libanaise, toutes communautés confondues, car 
                          si la côte phénicienne a engendré 
                          dans les temps antiques lexpérience avant-gardiste 
                          et médiatrice phénicienne, le Mont-Liban 
                          a donné dans les temps modernes, à travers 
                          lexemple de lémirat du Liban , lexpérience 
                          de lautonomie culturelle et politique au sein 
                          de lEmpire ottoman. La renaissance de la langue 
                          arabe nest-elle pas partie de cette même 
                          montagne libanaise (limprimerie de Saint-Antoine 
                          de Quzhayya, dans la vallée de Qannubin, donna 
                          le premier livre arabe imprimé au Proche-Orient. 
                          Cétait le livre des Psaumes en 1610 en 
                          arabe et en syriaque selon le système karsuni. 
                          Le livre et le Liban, p.146 : les Libanais et le livre, 
                          Fouad E. Boustany qui fut à plus dun titre 
                          le siège de la résistance culturelle arabe). 
                          Lexistence de cette montagne libanaise a donc 
                          été salutaire à la langue arabe. 
                          Le Liban moderne conserve précieusement dans 
                          sa mémoire collective tant lexpérience 
                          douverture méditerranéenne et universelle 
                          phénicienne que celle de la résistance 
                          culturelle arabe. Au niveau mondial, cest bien 
                          linvention de lécriture qui fait 
                          passer lhumanité de la préhistoire 
                          à lhistoire (3000 av J-C) et celle de limprimerie 
                          du Moyen Âge à la Renaissance (1450 la 
                          Bible de Gutenberg). Le président Sleiman sest 
                          explicitement référé à Fakhreddine 
                          le Grand (1590-1635) dans son allocution publique à 
                          Rome (LOrient-Le Jour du 30 octobre). 
                        Un 
                          autre lien structurel concerne le Liban et la francophonie 
                          à travers les liens culturels que le Liban a 
                          noués au départ avec la France et depuis 
                          avec le monde de la Francophonie établie aujourdhui 
                          sur les cinq continents (55 États membres et 
                          13 observateurs). Le président Sleiman vient 
                          de rentrer du sommet de Québec (XIIe sommet de 
                          la Francophonie). Ce lien est encore une fois un patrimoine 
                          culturel commun pour tous les Libanais, toutes communautés 
                          confondues, car il leur a permis de souvrir non 
                          seulement sur lOccident et lEurope (qui 
                          vient du phénicien urb : là où 
                          le soleil se couche, doù gharb qui signifie 
                          en arabe Occident), mais également sur luniversalisme 
                          des droits de lhomme et de la démocratie, 
                          expérience initiée par la Révolution 
                          française. 
                        Le 
                          dernier trait structurant commun pour les Libanais et 
                          qui résulte en quelque sorte des quatre traits 
                          précédents (arabité linguistique, 
                          phénicité, autonomie politique et francophonie), 
                          cest bien lexpérience du dialogue 
                          des cultures religieuses à travers laquelle lentité 
                          libanaise trouve aujourdhui toute sa raison dêtre 
                          en tant que lieu privilégié à lheure 
                          de la mondialisation, de rencontre entre lOrient 
                          et lOccident et de convivialité culturelle 
                          au sein dune même unité entre dix-huit 
                          communautés religieuses, pour qui le pluralisme 
                          culturel dans son ensemble constitue un patrimoine commun. 
                          Lexpérience libanaise part des villes phéniciennes 
                          (3000 ans av J-C) et du premier alphabet phonétique 
                          (1100 ans av J-C) et aboutit cinq mille ans après 
                          au dialogue des cultures. Cest un cheminement 
                          historique qui doit être appréhendé 
                          de manière continue dans chacune de ses étapes 
                          et dont les éléments doivent se conjuguer 
                          entre eux dans une harmonieuse complémentarité 
                          pour pouvoir assurer cette fonction double du Liban 
                          : celle dêtre un espace de communication 
                          et un espace dautonomie, douverture et de 
                          résistance culturelle, de rayonnement et de solidarité. 
                        Certes, 
                          il est parfois difficile de concilier une logique de 
                          villes côtières égrenées 
                          sur le bord de la Méditerranée et une 
                          autre de villages haut perchés sur les cimes, 
                          mais la quête de lidentité libanaise 
                          doit sarticuler sur son histoire continue, millénaire, 
                          et sa géographie atypique, et intégrer 
                          ces éléments disparates comme relevant 
                          dun même ensemble cohérent et indissociable, 
                          dune dynamique non point suicidaire et pathétique, 
                          mais salutaire et transcendante, qui sintériorise 
                          à travers un livre commun dhistoire honnête 
                          et réfléchi, sassume, se renouvelle 
                          et se choisit elle-même. 
                           * Attaché culturel 
                          du Liban auprès de l'UNESCO à Paris 
                           
                          « 
                          Le Liban, illustré par ses timbres » du 
                          Dr Joseph Hatem 
                            
                           
                          Beyrouth, 
                          par Edgar DAVIDIAN- 
                          Voilà un livre qui sort du 
                          rang grâce à son auteur, le Dr Joseph Hatem*, 
                          devenu philatéliste chevronné par amour 
                          pour ses petits-enfants. Les timbres, éloquents 
                          paroliers de lhistoire du Liban
  
                          Sur les devantures des librairies, un ouvrage (excellent 
                          et utile cadeau pour les amis, les jeunes et les étrangers 
                          qui veulent découvrir le Liban) intitulé 
                          Le Liban, illustré par ses timbres du Dr Joseph 
                          Hatem (205 pages, édition Dergham). 
                          Texte français et arabe, émaillé 
                          dexplications, agrémenté dune 
                          sélection de poèmes (Nadia Tuéni, 
                          Chebli Mallat, Michel Chiha, Charles Corm, Hector Khlat, 
                          Chucri Ghanem, Vénus Khoury Ghata, Maarouf al-Rassafi, 
                          Béchara el-Khoury, Chloé Kattar) et enrichi 
                          de fragments de citations de Renan, Huxley, Jérôme 
                          et Jean Tharaud, Barrès et Lamartine. Un texte 
                          délicatement ciselé, alliant la précision 
                          historique et le lyrisme du monde du Parnasse pour accompagner 
                          cette série de timbres patiemment rassemblés, 
                          joliment colorés et aux images sépanouissant 
                          comme une histoire enchanteresse malgré toutes 
                          les turbulences libanaises qui sétalent 
                          sur plus de trois décades, bientôt
 
                          Médecin de formation et biologiste de profession 
                          depuis plus de cinquante ans, Joseph Hatem nen 
                          voue pas moins un vif intérêt pour les 
                          timbres. Un intérêt qui sest accru 
                          avec les nombreuses missions à létranger 
                          que lauteur effectue en sa qualité de consultant 
                          auprès de lOMS. Après avoir perdu 
                          sa collection pendant la guerre, il a eu lidée 
                          de constituer un album de philatélie pour chacun 
                          de ses petits-enfants (américains, français, 
                          canadiens, à qui il dédie dailleurs 
                          cet opus afin quils noublient pas leurs 
                          racines libanaises) sur le thème du Liban. Quelle 
                          meilleure illustration que les timbres pour raconter 
                          un pays, un peuple, une histoire ? 
                          À une époque où le timbre semble 
                          condamné par le courrier électronique, 
                          Joseph Hatem a décidé de dédier 
                          ce livre à tous les enfants du Liban aussi.  
                          Pour mieux comprendre la gestation de cet ouvrage, Joseph 
                          Hatem explique : « Jai tant aimé 
                          les timbres et jen ai tellement perdu que la tentation 
                          était forte de les fixer enfin dans un livre. 
                          En le parcourant, on peut se rendre compte de limportance 
                          du timbre comme témoin de chaque étape 
                          marquante de lhistoire dun pays. Ici, le 
                          patrimoine du Liban, sa relation au monde, ses événements 
                          culturels, sociaux, politiques se racontent deux-mêmes 
                          grâce au petit carré gommé et dentelé 
                          de la poste. Tout ny est pas, mais presque. Évidemment, 
                          jai quelques regrets. Dabord deux figures 
                          importantes, du temps du mandat français, nont 
                          pas eu leur représentation philatélique 
                          : les présidents Charles Debbas et Habib Bacha 
                          es-Saad. Présidents du Liban indépendant, 
                          Sleiman Frangié et Bachir Gemayel nont 
                          pas eu droit à un timbre, eux non plus. Cela 
                          est plus grave. Quon me permette aussi un commentaire. 
                          Nous glorifions le cèdre, notre emblème, 
                          certes. Mais pourquoi le mûrier et lolivier, 
                          ces deux mamelles vitales de notre agriculture, sont-ils 
                          délaissés ? Pourquoi le chemin de fer 
                          de mon enfance, avec ses belles petites gares copiées 
                          sur le modèle français, na-t-il 
                          pas été célébré en 
                          effigie ? Il y aurait aussi beaucoup à dire sur 
                          larchitecture du Liban. Des beaux monuments de 
                          lépoque ottomane, il ne reste que le Grand 
                          Sérail. Le petit Sérail, place des Martyrs, 
                          a été démoli, de même que 
                          celui de Jdeideh. Il nen reste aucune trace, même 
                          pas sous forme dun timbre.  
                          Aussi, que de couvents, de mosquées et déglises 
                          auraient mérité dêtre représentés, 
                          de même que ces quartiers à caractère 
                          traditionnel, dont lappellation ne préserve 
                          pas de la destruction. Je suis sûr que chacun 
                          aura dautres images à ajouter à 
                          cette liste orpheline. Lavenir nous dira ce que 
                          nous regretterons.  
                          Mais le Liban, lui, est là pour toujours. » 
                          Grande 
                          et petite histoire du timbre
 
                          Inventé par Rowland Hill, le premier timbre-poste 
                          fut émis à Londres le 6 mai 1840. Il représentait 
                          la reine Victoria de profil, à lâge 
                          de 20 ans. Le système sétendra à 
                          lensemble du monde, progressivement : la Suisse 
                          et le Brésil ladopteront dès 1843, 
                          et la France en 1849. À linstar du premier 
                          timbre, ceux émis plus tard par les États 
                          représentaient des souverains, des chefs dÉtat, 
                          des hommes célèbres, les richesses du 
                          patrimoine, des événements politiques, 
                          économiques, sociaux, culturels et artistiques. 
                          À ce titre, le timbre devint un témoin 
                          de la vie de la nation, situant un fait, précisant 
                          une date ou la nature dune évolution. 
                          Le Liban, illustré par ses timbres, timbres puisés 
                          dans la collection privée du Dr Joseph Hatem, 
                          est un ouvrage qui na pas la prétention 
                          dêtre une histoire du Liban ni un catalogue 
                          philatélique, mais lillustration de certains 
                          faits marquants, encore que non exhaustifs, de notre 
                          vie nationale. 
                          Les premiers timbres libanais furent dessinés 
                          et imprimés en France. À partir de 1939, 
                          ils furent imprimés à lImprimerie 
                          catholique de Beyrouth et dessinés par Paul Koroleff, 
                          artiste russe qui sinstalla à Beyrouth 
                          en 1929 et fut engagé par le gouvernement ; il 
                          dessina aussi les pièces de monnaie, les billets 
                          de la Loterie nationale et les bons du Trésor. 
                          Par la suite, dautres artistes furent pressentis, 
                          dont le peintre libanais Moustapha Farroukh, et aussi 
                          dautres imprimeries libanaises. 
                         
                        Inauguration 
                          de lamphithéâtre Jean Piat à 
                          Mechmech 
                          Septembre 2008- Linauguration 
                          de lamphithéâtre Jean Piat à 
                          Kfarsama-Mechmech a eu lieu en présence de nombreux 
                          invités. Un amphithéâtre, longtemps 
                          rêvé par le père Mansour Labaki, 
                          qui a été taillé dans la pierre 
                          de la localité et pouvant accueillir 3 500 personnes. 
                           
                          À cette occasion, plusieurs allocutions ont été 
                          prononcées avant de dévoiler le buste 
                          en marbre blanc exécuté par lartiste 
                          française Anne Kirkpatrik.  
                          Un jeune homme, Georges Nakhlé, a témoigné 
                          de son parcours dorphelin en mettant laccent 
                          sur la leçon de pardon et despérance 
                          apprise à lassociation. Le Dr Toubia Zakhia, 
                          président de « Lo-Tedhal » (qui signifie 
                          en araméen ne crains pas), a évoqué 
                          la naissance de ce mouvement fondé en 1990 par 
                          le père Labaki. Chantal Brochu, secrétaire 
                          générale de lassociation « 
                          Enfants du Liban à Paris », a pris la parole 
                          pour réaffirmer lengagement des Français 
                          envers les Libanais. Notre consur May Menassa 
                          a présenté Jean Piat « qui a reçu 
                          de sa fée le don de léternelle jeunesse 
                          », souhaitant la bienvenue à « ce 
                          sculpteur de mots, ce ciseleur dâmes dont 
                          la voix, qui sait être à la mesure de chaque 
                          événement, étrennera ce théâtre 
                          ».  
                          Pour conclure cette cérémonie dhommage, 
                          la voix du comédien sest élevée 
                          dans cet espace de liberté de Kfarsama. Et, une 
                          heure durant, lhomme de théâtre a 
                          déclamé certains extraits de ses pièces 
                          tout en émaillant ses textes danecdotes 
                          personnelles sur sa carrière.  
                           
                          Mise 
                          au point sur le "boycott du Liban" du salon 
                          du livre de Paris 
                          du 14 au 20 Mars 2008: une absence du seul "Liban 
                          officiel". 
                          La manière dont 
                          est relaté le boycott du Liban omet de préciser 
                          que celui-ci n'est en réalité qu'un boycott 
                          officiel ayant comme principale conséquence concrète 
                          l'absence du stand libanais animé par le ministère 
                          de la culture. 
                          Que ce soit en France ou au Liban, à la lecture 
                          des communiqués ou dépêches officielles, 
                          on pourrait en déduire une absence totale du 
                          Liban alors que la plupart des écrivains et éditeurs 
                          libanais ont confirmé qu'ils participeraient 
                          bien aux manifestations prévues y compris les 
                          signatures. 
                           Que 
                          les amateurs d'auteurs libanais soient donc rassurés! 
                          Texte 
                          de la dépêche AFP du 1er Mars 2008:  
                          La 
                          France a jugée vendredi "extrêmement 
                          regrettable" la décision du Liban de boycotter 
                          le Salon du livre de Paris en raison de la participation 
                          dIsraël comme invité dhonneur. 
                          "Cest une décision extrêmement 
                          regrettable", a déclaré la porte-parole 
                          du ministère des Affaires étrangères 
                          Pascale Andréani, interrogé sur la décision 
                          libanaise, en faisant valoir que "ce genre de manifestation 
                          doit être ouvert". 
                          Le 
                          ministre libanais de la Culture Tarek Mitri a annoncé 
                          mercredi que son pays boycotterait le Salon du livre 
                          de Paris prévu du 14 au 19 mars en raison de 
                          la participation dIsraël, qui célèbre 
                          le 60ème anniversaire de sa création, 
                          comme invité dhonneur. 
                          Les appels au boycott de ce salon se sont multipliés 
                          dans le monde arabe au cours des derniers jours, malgré 
                          les appels de Paris à préserver cette 
                          manifestation comme un espace de dialogue culturel. 
                          LUnion des éditeurs tunisiens a également 
                          annoncé son refus de participer à cette 
                          édition du salon. 
                       
                     | 
                   
                 
                
                
                   
                     
                       
                        Les 
                          musées du Liban 
                          Beyrouth 
                           
                          Musée national 
                           Musée géologique de lUniversité 
                           
                          américaine 
                           Musée Nicolas Sursock 
                           Musée de la préhistoire au Liban 
                          de lUniversité Saint-Joseph 
                           Robert Mouawad Private Museum 
                           Planète de la découverte 
                           Musée maritime : Les merveilles de la 
                          mer 
                           Musée de la mosaïque (Audi). 
                       
                     | 
                     
                        
                        Antélias 
                         
                        Musée de Cilicie. 
                         
                        Nord 
                         
                        Musée du monastère Saint-Antoine (Qozhayya) 
                         Musée Gibran Khalil Gibran 
                         Musée scientifique des oiseaux et des papillons 
                        (Qoukayat). 
                         
                        Chouf 
                         
                        Musée du palais de Beiteddine. 
                         
                          
                     | 
                   
                   
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                       Byblos 
                         
                        Musée Pépé Abed 
                         Musée du site de Byblos 
                         Musée des fossiles 
                         Musée de la cire (Wax Museum). 
                     | 
                     
                        
                        Caza 
                        de Aley 
                         
                        Musée de la soie (Bsous).  
                     | 
                   
                   
                    |  
                       Békaa 
                         
                        Musée de Baalbeck 
                         Musée de Terbol  écomusée. 
                     | 
                     
                       En 
                        cours de création 
                         
                        La crypte de la cathédrale Saint-Georges des grecs-orthodoxes 
                         Musée de la ville de Beyrouth 
                         Musée de la Fondation Debbané (Saïda). 
                     | 
                   
                 
                 
                LEspace culturel de Beit-Méry « 
                en ligne » avec la mairie de Paris 
                  
                 
                Fondé 
                par Elsie Eddé, lEspace culturel de Beit-Méry, 
                installé dans les locaux de la paroisse Saint-Georges, 
                na pas chômé depuis son inauguration en mai 
                2003.  
                Animé par des bénévoles et financé 
                grâce aux dons privés et publics (entreprises, particuliers 
                ainsi quun soutien de la municipalité), ce lieu de 
                rencontre culturelle, ouvert à tous les habitants du village 
                et de ses alentours, poursuit, en dépit de tous les événements, 
                le développement de ses activités. Lesquelles, rappelons-le, 
                visent à créer une source de divertissement et dinformation 
                pour enrichir le quotidien des petits et des grands.  
                Dans cet esprit, lEspace culturel de Beit-Méry avait 
                déjà mis sur pied des « clubs » de lecture 
                (une belle bibliothèque trilingue), de cinéma, de 
                scrabble (qui participe aux tournois de la Fédération 
                libanaise de scrabble), de théâtre (qui présente 
                dailleurs, les 11 et 12 janvier, sa troisième pièce 
                Sarkhet Damir ou Le cri de la conscience, au théâtre 
                de lÉcole des frères de Beit-Méry) 
                et dinformatique (plusieurs ordinateurs offrent un accès 
                permanent à lInternet et des sessions de formation 
                aux différents programmes informatiques y sont assurées 
                périodiquement). Sans oublier les activités et événements 
                ponctuels : cours danglais, conférences, spectacles 
                de marionnettes, festivals (de la BD notamment), sorties en groupe 
                et colonies de vacances... 
                Cet espace, dont le projet éducatif est d«expérimenter 
                la vie de groupe à travers les valeurs humaines de tolérance, 
                de solidarité, de partage ; de développer chez les 
                jeunes la créativité, la confiance et la responsabilité, 
                et déveiller leur sens civique par une éducation 
                à la citoyenneté », comme lindique sa 
                dynamique fondatrice, établit des contacts avec toutes 
                les institutions pouvant servir ses desseins.  
                Ainsi, après avoir bénéficié, lors 
                de son inauguration, de lassistance technique du Service 
                culturel de lambassade de France, cest avec la mairie 
                de Paris (direction des Affaires scolaires, bureau des ressources 
                éducatives, périscolaires et humaines) quun 
                tout nouveau projet partenarial est lancé, grâce 
                à linitiative dElsie Eddé. 
                Correspondance franco-libanaise 
                Il sagit de la création dun site de correspondance 
                en ligne consacré aux enfants de 4 à 16 ans dans 
                le but de mieux faire connaître la France aux enfants du 
                Liban et de mieux faire connaître le Liban aux petits Français. 
                « Si je dis Liban, quels mots, images, idées se dégagent 
                chez les jeunes Parisiens ? De même en ce qui concerne les 
                jeunes Libanais : que savons-nous de Paris, de la France ? Que 
                croyons-nous savoir ? À partir de ces questions, on établira 
                une correspondance entre les enfants du Liban et ceux de Paris. 
                Un échange pour mieux appréhender lautre au-delà 
                des clichés et autres stéréotypes et qui 
                sera basé sur une mobilisation des connaissances et des 
                recherches (bases de données, ouvrages, littérature, 
                presse, télévision, publicité, etc.) », 
                explique Elsie Eddé. Qui lance, par ailleurs, un appel 
                à toutes les personnes désireuses de participer 
                à ce projet, en tant quanimateurs bénévoles 
                de ce site Web, actuellement en construction, et qui sera mis 
                en activité en février 2008. 
                Pour 
                toute information, appeler aux 04/871542, 04/972016, 03/964752. 
                 
                 
                La Cie Reve Général présente 
                "LE COLLIER DHÉLÈNE" 
                : REGARD OCCIDENTAL SUR LE SUD  
                à partir du 21 Novembre 2007 
                  
                « Le collier dHélène 
                » a été écrit par Carole Fréchette 
                à loccasion dune résidence dun 
                mois au Liban au printemps 2000  
                 
                En novembre, dans le cadre du festival de troupes théâtrales 
                Premier Pas au Théâtre du Soleil, la toute jeune 
                compagnie Rêve général ! présente « 
                Le collier dHélène », une pièce 
                écrite par Carole Fréchette, auteur québécoise, 
                à loccasion dune résidence dun 
                mois au Liban au printemps 2000. Laction se déroule 
                dans une ville du Sud, dans un pays qui pourrait être le 
                Liban même si la pièce ne parle pas du Liban dans 
                son histoire particulière : laction pourrait se dérouler 
                en fait dans nimporte quelle ville dun « Sud 
                » qui nest pas géographique, mais qui signifie 
                le « lointain », le « différent » 
                ; une ville étrangère et détruite. 
                « Le collier dHélène » évoque 
                le regard gêné dun occidental plutôt 
                aisé sur les malheurs dun cousin lointain et encombrant. 
                Dans 
                cette pièce, le personnage dHélène 
                part à la recherche dun petit collier banal et sans 
                valeur dans une ville inconnue. Elle se rend compte, au contact 
                de figures étrangères et déchirées, 
                que lessentiel est ailleurs. Cette recherche futile  
                quel luxe de rester dans un pays étranger uniquement pour 
                chercher un collier en plastique !-  
                se transforme alors en quête initiatique qui va amener Hélène 
                à souvrir aux autres et à devenir actrice 
                de sa propre vie. 
                Souvrir 
                aux autres, cest une démarche qui touche particulièrement 
                les artistes de Rêve général !, qui expliquent 
                avoir créé leur compagnie pour répondre au 
                besoin de se « rassembler, de travailler ensemble sur ce 
                texte de Carole Fréchette », qui les « touche 
                car le questionnement dHélène sur louverture 
                aux autres, sur ce qui est nécessaire pour vivre, est sans 
                doute dautant plus intense et essentiel à 20 ans 
                ». Cette troupe de quatre comédiens et dune 
                metteur en scène explique être motivée « 
                par lenvie commune damener à un public le plus 
                large possible la parole pertinente dauteurs contemporains, 
                et par la conviction profonde que ce théâtre-là, 
                celui qui se fait avec conviction, pour tous, animé par 
                des valeurs de tolérance, de partage, de curiosité, 
                et défendu par un groupe, loin des stratégies violentes 
                et individualistes, a une place nécessaire dans la société 
                daujourdhui ». 
                A voir 
                  à la Cartoucherie de Vincennes, Théâtre 
                  du Soleil  
                  Renseignements et réservations : 01 43 74 24 08  
                  (du mercredi au samedi de 12h à 19h) 
                  Dates 
                  des représentations :  
                  mercredi 21 novembre 2007 à 21h  
                  jeudi 22 novembre 2007 à 21h  
                  vendredi 23 novembre 2007 à 19h  
                  samedi 24 novembre 2007 à 20h  
                  mercredi 28 novembre 2007 à 21h 
                  Pour 
                  en savoir plus sur la compagnie Rêve général 
                  ! www.revegeneral.com 
                   
                
                
                   
                     
                      Regards sur 
                        Lamia Safieddine et son "Escale au Liban, rêve 
                        de danse"
                        chorégraphe 
                        de talent  
                          
                        LAMIA SAFIEDDINE-DELAPIERRE : « DANSER, CEST 
                        VIVRE »  
                        La danse de linterculturalité. Lamia safieddine-Delapierre, 
                        chorégraphe et danseuse dorigine libanaise 
                        et marocaine dadoption, fait partie des premiers 
                        artistes à moderniser la danse dans le monde arabe, 
                        puisant dans la tradition maghrebine. Lélégance 
                        des mouvements font de son spectacle un véritable 
                        et juste voyage de la poésie du corps à 
                        travers la diversité culturelle, où la danse 
                        devient une expression du croisement et de léchange 
                        constructif.  
                        >>  
                        Lire la suite... 
                        
                        Lamia Safieddine a été 
                        bercée depuis son enfance par les rythmes orientaux et 
                        la danse. Progressivement cette passion a pris une place 
                        prépondérante dans sa vie. Ses chorégraphies, mélange 
                        dOrient et d’Occident, alliant la pure tradition 
                        et un mélange d'influences variées puisées au gré de ses 
                        séjours à l'étranger, ont fait d'elle une artiste à part, 
                        créative et originale qui a su développer et faire évoluer 
                        la danse orientale. D'origine libanaise, elle a été élevée 
                        au Maroc, au Liban, en Côte d'Ivoire, et s'est fixée un 
                        temps au Brésil avant de s'établir à Paris. Elle fonde 
                        l'Association 
                        Inter-Culturelle Orient-Occident (AICOO) qui s'est 
                        donné pour but de faire connaître les danses et les musiques 
                        du monde. Pour autant, Lamia Safieddine n'a pas renoncé 
                        à son métier initial de formatrice et de pédagogue : parallèlement 
                        aux spectacles qu'elle donne un peu partout dans le monde, 
                        elle dirige une compagnie de danse du monde où elle forme 
                        professeurs et danseurs.  
                        Elle donne également des cours de danse orientale à Paris 
                        et à Marly-le-Roi, et enseigne l'arabe pour favoriser 
                        le bilinguisme et l'interculturalité.  
                        "Avec 
                        Lamia Safieddine et sa Cie, on peut parler de 
                        danse arabe contemporaine."  
                          
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                        Presse 
                         
                         
                        Vue par Mr Abdallah Naaman - Ecrivain, attaché culturel 
                        de l’ambassade du Liban à Paris  
                        « Accompagnée par les musiciens de l’Ensemble ASSIL, qui 
                        signifie « authentique » en arabe, Lamia Safieddine propose 
                        au public une escale libanaise déconcertante. Ambassadrice 
                        de la culture de son peuple, elle propose des chorégraphies 
                        où authenticité et danse contemporaine se mêlent. Elle 
                        a su développer un style de danse qui lui est propre… 
                        Son cheminement artistique est éclectique et exigeant. 
                        Elle se propose d’établir des passerelles entre chorégraphies 
                        orientales et occidentales, mêlant les deux techniques 
                        dans des mouvements légers et joyeux, revendiquant surtout 
                        des inspirations polyvalentes assimilées aux quatre coins 
                        du monde au hasard de sa naissance et des péripéties de 
                        sa vie. Aussi offre-t-elle un festival cosmopolite et 
                        largement imprégné d’un Levant spirituel d’où tout procède 
                        et vers lequel tout converge. »   
                     | 
                   
                 
                   
                
                  
 
                     
                         
                        « Littératures francophones 
                        du Moyen-Orient » de Zahida Darwiche Jabbour 
                        État des lieux pour un panorama critique 
                          
                         
                        De 
                        lÉgypte à la Syrie, en passant par 
                        le Liban, la plume de Zahida Darwiche Jabbour ausculte 
                        et scanne létat de la littérature 
                        au Moyen-Orient. Témoignage, état des lieux 
                        et investigations littéraires où poésie, 
                        roman et théâtre francophones sont répertoriés 
                        et passés au crible de lanalyse.  
                        Littératures francophones du Moyen-Orient de Zahida 
                        Darwiche Jabbour (éditions Les écritures 
                        du Sud, 206 pages, collection dirigée par J.-E. 
                        Durand et Th. Galibert) est un ouvrage critique qui se 
                        présente telle une visite guidée au monde 
                        des lettres arabes francophones. Un monde complexe, grouillant 
                        de mille images, de mille parfums, de mille saveurs où 
                        le Proche-Orient revit dans ses particularités, 
                        ses fastes, ses misères, ses doléances, 
                        ses griefs, ses aspirations, ses rêves, sa lumière, 
                        son identité à travers une expression, certes 
                        riche, mais non dénuée aussi parfois de 
                        certaines faiblesses dans sa singularité même. 
                        En empruntant, en toute subtilité et toute fierté, 
                        une autre langue que la sienne, mais véhiculant 
                        quand même lesprit et lâme du 
                        pays du Cèdre, de la terre des pharaons et des 
                        rives du Barada
  
                        Panorama critique qui, sans être exhaustif, jette 
                        une lumière bien éclairante sur des uvres 
                        et une écriture, comme le souligne lauteur, 
                        reléguées à une place marginale, 
                        aussi bien dans les pays dorigine quen France, 
                        où elles sont souvent méconnues tant des 
                        lecteurs que de la critique et du public universitaire. 
                        Ce livre prétend apporter une contribution modeste 
                        à présenter cette littérature. Mais 
                        le terme « modeste » reste quand même 
                        ici bien réducteur, car il est bien difficile de 
                        faire le tri et la part déquité dans 
                        un foisonnement de productions touffues et diversifiées 
                        jetant de multiples embranchements.  
                        Les 
                          auteurs du bord du Nil 
                          Voyage 
                          tout dabord sur les rives du Nil où, dAlexandrie 
                          au Caire, la littérature égyptienne dexpression 
                          française fleurit avec des sensibilités, 
                          un imaginaire et un mode dêtre au monde 
                          uniques. 
                          Des premières uvres sous influences romantiques 
                          et parnassiennes en 1928, en passant par lavant-garde 
                          surréaliste de 1949 aux voix des femmes qui saffirment 
                          de plus en plus, la poésie a le vent en poupe. 
                          On pense surtout au verbe sensuel et innovateur de Joyce 
                          Mansour et aux préoccupations de fraternité 
                          humaine dAndré Chédid, uvres 
                          dont les échos ont quand même dépassé 
                          létroit cercle fermé des fervents 
                          amis de la poésie
 
                          Entre-temps, le roman prend aussi son essor entre apologie 
                          et critique sociale avec Out el-Kouloub et sengouffre 
                          dans les chemins de la création romanesque moderne. 
                          Entre quête de lidentité, résurrection 
                          du passé et interrogation du futur, les noms 
                          dAlbert Cossery, André Chedid, Robert Solé 
                          et Gilbert Sinoué simposent sur le marché 
                          des livres. Pour ne citer que les plus connus du public. 
                        Foisonnement 
                          au pays du Cèdre  
                           De 
                          la vallée du Nil aux rives phéniciennes, 
                          le monde du Parnasse et des lettres dexpression 
                          française change certes de couleurs et dinspiration, 
                          mais la vitalité et lénergie sont 
                          tout autant remarquables, si ce nest davantage. 
                          Car en terre dAdonis, la poésie est presque 
                          atteinte de frénésie créative, 
                          surtout du côté de la gent féminine 
                          qui sactive laborieusement à la rime comme 
                          dinfatigables brodeuses
 Beaucoup danthologies, 
                          détudes et de panorama ont tenté 
                          de cerner cette littérature souvent abondamment 
                          fleurie. 
                          Des premiers poèmes de Chekri Ghanem en 1890 
                          aux mots tressés comme mailles dacier de 
                          Salah Stétié, la poésie, miroir 
                          et boule de cristal du monde, a connu bien de transformations 
                          en emboîtant le pas aux courants des époques. 
                          Difficile de décanter cette production broussailleuse 
                          (débordante aux alentours des années 70) 
                          où facilement livraie et le froment voisinent
 
                          Mais, avec le temps, des noms ont émergé 
                          du peloton : Schéhadé, Tuéni, Stétié. 
                          Talonnée par le roman, la poésie perd 
                          un peu de son éclat détoile. Si 
                          Farjallah Haïk, dans les années quarante, 
                          avait lexclusivité du roman libanais dexpression 
                          française, aujourdhui les écrivains 
                          sont légion. Avec une écriture originale 
                          et inventive. En accédant à la notoriété 
                          internationale. En tête de liste, Amin Maalouf, 
                          Vénus Khoury-Ghata, Dominique Eddé, Alexandre 
                          Najjar, Chérif Majdalani
 
                          Le théâtre dauteur (déjà 
                          maigre en langue arabe), depuis Chekri Ghanem en 1904, 
                          a peu de présence malgré les opus de Georges 
                          Schéhadé. Gabriel Boustani a certes donné 
                          une suite à cette veine dinspiration dramaturgique, 
                          mais les vrais espoirs aujourdhui sont deux Canadiens 
                          dorigine libanaise, Wajdi Mouawad et Abla Farhoud, 
                          dont on verra, incessamment, en cette fin novembre, 
                          à Beyrouth, la dernière uvre, Le 
                          fou dOmar.  
                        Les 
                          rives du Barada avec Myriam Antaki 
                          Une 
                          littérature francophone en Syrie ? Oui, pourquoi 
                          pas, même si elle ne brille pas par le grand nombre 
                          de ses auteurs francophones. La poésie dabord 
                          avec quelques pudiques « confidences », 
                          en 1914, de Zoe Homsi Ghadbane et les vers de Salma 
                          Haffar Kouzbari et Nadia Moussali Abdel Nour. Plus proches 
                          de nous, avec une écriture soctroyant de 
                          grands pans de libertés linguistiques, sont les 
                          uvres de Azmi Moraly et Kamal Ibrahim. 
                          Plus direct, plus ample, plus franc, le roman est déjà 
                          à la mode. Avec Marie Seurat, tristement jetée 
                          sous les feux de lactualité à cause 
                          du sociologue Michel Seurat, enlevé à 
                          Beyrouth et assassiné par des fondamentalistes 
                          musulmans, lécriture devient témoignage 
                          et regard lucide sur les événements, les 
                          choses et les êtres. Fouillant le passé 
                          le plus reculé, Myriam Antaki, résidant 
                          toujours à Alep, sert la littérature arabe 
                          dexpression française avec un talent vif. 
                          Ses romans sont de vibrants témoignages sur une 
                          civilisation millénaire. Déjà en 
                          librairie, son denier roman, LEuphrate (aux éditions 
                          Geuthner), une superbe évocation dun fleuve 
                          mythique. Entre métaphores, allégories 
                          et symbolisme, se reflètent, dans les mots, les 
                          eaux dun fleuve à la fois miroir et voyance
 
                          Un livre documenté, respectueux de toute approche 
                          décriture et dinspiration, écrit 
                          en toute simplicité et sobriété, 
                          que celui de Zahida Darwiche Jabbour. Et guère 
                          réservé aux seuls initiés des littératures 
                          des belles lettres étrangères
 
                          Un livre témoignant de la richesse littéraire 
                          créative au Proche-Orient, de sa force et vitalité 
                          culturelles et de son (multi) bilinguisme. 
                           
                          Littératures francophones du Moyen-Orient de 
                          Zahida Darwiche Jabbour est à garder sur les 
                          rayons dune bibliothèque, non seulement 
                          pour son regard critique, son aperçu historique, 
                          sa médiation entre Orient et Occident, mais aussi 
                          et surtout en tant que précieux guide personnel 
                          pour mieux découvrir des uvres ignorées, 
                          oubliées ou méconnues.  
                          Edgard Davidian 
                         
                          
                        Beyrouth capitale mondiale du livre pour lan 2009 
                        Sous 
                        légide de lUnesco, un comité 
                        de sélection réunissant des représentants 
                        dassociations et de fédérations internationales 
                        déditeurs, de libraires et de bibliothécaires 
                        vient de choisir Beyrouth comme « capitale mondiale 
                        du livre pour 2009 ». 
                        Le dossier de candidature, présenté à 
                        linitiative du ministre de la Culture Tarek Mitri 
                        et préparé par Alexandre Najjar en partenariat 
                        avec la municipalité de Beyrouth, a séduit 
                        le jury qui a tenu à souligner limportance 
                        de la diversité culturelle au Liban.  
                        Ce titre permettra la tenue à Beyrouth, en 2009, 
                        dun grand nombre dévénements 
                        locaux, régionaux et internationaux relatifs au 
                        livre et à la lecture, de concert avec un grand 
                        nombre dorganismes publics et privés. 
                          
                         
                        
                           
                             
                              Un 
                                projet de Beirut DC, financé par lUnion 
                                européenne 
                                Medscreen : soutenir, promouvoir et répertorier 
                                le cinéma arabe 
                                 Cest aux adresses 
                                suivantes www.acdir.net 
                                ou www.arabcinemadirectory.com 
                                dont on regrettera l'absence (pour l'instant?), 
                                de version francophone, 
                                que lon peut désormais consulter 
                                une base de donnée sur le cinéma 
                                des 8 pays arabes de la région MEDA (Algérie, 
                                Égypte, Jordanie, Liban, Maroc, Syrie, 
                                territoires palestiniens et Tunisie). « 
                                Ce site compréhensif, qui compte à 
                                ce jour 500 films, sera un véritable outil 
                                de recherche sur le cinéma arabe des années 
                                30 et jusquà aujourdhui, destiné 
                                aussi bien aux professionnels du domaine quaux 
                                amateurs de cinéma », a annoncé, 
                                Cynthia Choucair, présidente du conseil 
                                dadministration de Beirut DC et responsable 
                                du site Arab Cinema Directory lors dune 
                                conférence de presse au cinéma Metropolis 
                                du Théâtre al-Madina, Hamra. Zeina 
                                Zahreddine (directrice exécutive de Beirut 
                                DC, organisatrice de la section Liban de « 
                                Produire au sud ») et Hania Mroué, 
                                chef de projet de Med-Screen ont également 
                                présenté chacune les projets quelles 
                                dirigent, notamment dans le cadre de Med-Screen, 
                                un projet de Beirut DC, financé par lUnion 
                                Européenne dans le cadre du programme Euromed 
                                Audiovisuel II. Il vise notamment à promouvoir 
                                les cinématographies de lAlgérie, 
                                lÉgypte, la Jordanie, le Liban, le 
                                Maroc, la Syrie, les territoires palestiniens 
                                et la Tunisie. Med-Screen est mis en uvre 
                                par un consortium composé de quatre partenaires 
                                (Beirut D.C. - Liban, Europa Cinémas-France, 
                                Ankara Cinema Association-Turquie et Europanet 
                                by A.I.A.C.E.- Italie). 
                                « Les activités de Med-Screen se 
                                répartissent sur 5 volets daction 
                                », a rappelé Hania Mroué. 
                                Et qui sont lorganisation de semaines de 
                                films arabes ; le soutien à la participation 
                                des films aux marches de Cannes et Berlin ; le 
                                soutien à la promotion des sorties DVD 
                                des films arabes ; le tournage de making 
                                of et la création dun site 
                                Internet sur les cinématographies des pays 
                                arabes. » 
                                « Depuis son démarrage en février 
                                2006 Medscreen a achevé un grand nombre 
                                dactivités et soutenu 80 films des 
                                pays arabes de la région MEDA, a précisé 
                                le chef du projet. Nous avons atteint à 
                                travers nos semaines un public de 20 000 spectateurs 
                                à peu près. » 
                                Med-Screen a ainsi soutenu la création 
                                de sections parallèles de films arabes 
                                en partenariat avec plusieurs festivals européens 
                                de renommée internationale (le Festival 
                                international du film dEursie dAntalya, 
                                le Festival du film européen de Séville 
                                et le Stockholm International Film Festival) et 
                                a organisé des semaines de films arabes 
                                dans les pays ou les régions où 
                                le film arabe a des difficultés à 
                                sintroduire commercialement (au « 
                                Cinéma africain, dAsie et dAmérique 
                                latine » de Milan, au Festival du film dAugsburg, 
                                au Zenith de Londres, à Édimbourgh, 
                                à Manchester, à Hamburg, au Film 
                                indépendant de Lille Film de Paris Cinéma). 
                                « Des semaines de films arabes sont en cours 
                                de préparation à Barcelone, Fameck 
                                et Ramallah », a également indiqué 
                                Hania Mroué. 
                                Beyrouth Septembre 2007 
                             | 
                           
                         
                         
                        Avril 2007 
                        "IRTIJAL 07": Les musiques 
                        expérimentales du monde s'installent 
                        à Beyrouth du 3 au 6 Avril 2007 >> 
                        Lire...  
                         
                          
                        « Journée professionnelle franco-libanaise 
                        sur le livre et lédition » 
                        Le lecteur, seul véritable promoteur du livre en 
                        crise ? 
                         
                          
                        Denis Gaillard, conseiller de coopération et daction 
                        culturelle et 
                        directeur de la Mission culturelle de lambassade 
                        de France 
                         
                        Février 2007- 
                        Dans le but de développer les relations franco-libanaises 
                        dans le secteur de lédition, la Mission culturelle 
                        de lambassade de France au Liban et le Bureau international 
                        de lédition française (BIEF) ont organisé 
                        une « Journée professionnelle franco-libanaise 
                        sur le livre et lédition » qui sest 
                        tenue à lÉcole supérieure des 
                        affaires, Clemenceau. Le colloque a réuni plus 
                        dune quarantaine de professionnels, un chiffre qui 
                        témoigne de lintérêt suscité, 
                        si lon songe que la plupart des structures représentées, 
                        librairies, distributeurs, comme éditeurs travaillent 
                        avec peu deffectif. Cest pour répondre 
                        à cet objectif que trois thèmes, autour 
                        desquelles sest articulée cette première 
                        édition, ont été choisis : le droit 
                        dauteur ; les partenariats éditoriaux et 
                        les coéditions ; lorganisation de la chaîne 
                        du livre. « Ces trois volets sont les rouages de 
                        tout échange éditorial, a estimé 
                        Denis Gaillard, conseiller de coopération et daction 
                        culturelle et directeur de la Mission culturelle de lambassade 
                        de France. Sans harmonisation du droit dauteur, 
                        les éditeurs hésitent à se lancer 
                        dans des cessions de droit, sans coéditions et 
                        partenariats, les maisons dédition, isolées 
                        dans un marché difficile, sont fragilisées 
                        ; sans connaissance de la chaîne du livre des autres 
                        pays, les relations sont moins spontanées et plus 
                        frileuses. » 
                        Gaillard a enchaîné en annonçant la 
                        création du programme Georges Schéhadé 
                        pour lédition, ainsi que la création 
                        dun site Internet proposant des informations sur 
                        les livres traduits du français vers larabe. 
                        Il a rappelé également les efforts déployés 
                        par le ministère de la Culture pour encourager 
                        le lecteur, dont lallocation dun budget dun 
                        million et demi deuros pour lapprovisionnement 
                        des bibliothèques publiques en livres. Gaillard 
                        a également noté que le festival « 
                        Les belles étrangères » consacre son 
                        édition 2007 au Liban. Une douzaine décrivains 
                        libanais sont ainsi invités à une série 
                        de rencontres dans toute la France, dans des librairies, 
                        des bibliothèques, des universités et des 
                        associations culturelles. Un livre et un film accompagnent 
                        lévénement.  
                        Les points positifs existent certes mais, et il ne sagit 
                        dun secret pour personne, le secteur du livre au 
                        Liban et notamment celui de lédition passe 
                        par une crise aiguë. Pour Sélim Nasr, conseiller 
                        principal au PNUD, la situation nest pas insurmontable 
                        si une collaboration étroite est établie 
                        entre les éditeurs libanais et les institutions 
                        privées et publiques. 
                        Il a ensuite rappelé le rôle primordial qua 
                        joué le livre dans le façonnement de lidentité 
                        culturelle du Liban, rappelant que le secteur de lédition 
                        au Liban alimente 50 % du marché arabe. Doù 
                        limportance de profiter de lexpérience 
                        accumulée dans ce domaine et de développer 
                        ce secteur dans ses aspects technologique et juridique. 
                          
                        La 
                          loi du plus faible 
                          Laspect juridique de lédition, justement, 
                          a été abordé lors de la première 
                          séance du colloque dont les trois volets étaient 
                          animés par Jean-Guy Boin, économiste, 
                          sociologue et directeur du Bureau international de lédition 
                          française (BIEF). 
                          Premier à prendre la parole, Paul Otchakovsky-Laurens, 
                          directeur des éditions POL, a alerté lassistance 
                          sur les dangers qui menacent le secteur de lédition 
                          et notamment la violation des droits dauteur sur 
                          Internet. Lédition papier reste, pour lui, 
                          le meilleur vecteur de transmission de la culture, de 
                          la connaissance et de la pensée.  
                          Rouhi Baalbacki, directeur général des 
                          éditions Dar el-Ilm Lilmalayin, a disséqué 
                          les droits de léditeur au Liban en signalant 
                          les conventions ratifiées par le Liban. « 
                          Plus un livre est vendu, plus lauteur et léditeur 
                          libanais deviennent stressés. Car le succès 
                          dune uvre allèche les pirates et 
                          freine ainsi les éditions successives. » 
                          Rany Joseph Sader, président du Centre de recherches 
                          juridiques Sader éditeurs, a axé son intervention 
                          sur les droits du livre et de lédition 
                          au Liban, et notamment latteinte aux droits dauteur 
                          et les problèmes de photocopie. Selon lui, 40 
                          % des livres au Liban seraient piratés et les 
                          tribunaux spécialisés sont dans lincapacité 
                          de prouver la culpabilité des pirates.  
                          Après avoir établi un parallèle 
                          entre lédition traditionnelle (sur papier) 
                          et lédition électronique (notamment 
                          sur Internet), il a souligné que le Contrat dédition 
                          était insuffisamment réglementé 
                          au Liban, contrairement à ce qui se fait en France. 
                          Au cours du deuxième volet du colloque, portant 
                          le thème des « Partenariats éditoriaux 
                          et les coéditions en France et au Liban », 
                          Pierre Vallaud, éditions de la Réunion 
                          des musées nationaux (RMN), a souligné 
                          limportance des coéditions entre deux pays, 
                          surtout lorsque cela implique la traduction de luvre. 
                          Cela permet une réduction du coût du livre 
                          ainsi quune meilleure pénétration 
                          du marché.  
                          Rana Idriss a voulu, pour sa part, faire profiter laudience 
                          de son expérience en tant que directrice de Dar 
                          el-Adab, une maison dédition spécialisée 
                          dans la publication du roman écrit et traduit 
                          en arabe. « Il est évident que le nombre 
                          de lecteurs arabes est en déclin aujourdhui 
                          et ils sont de moins en moins intéressés 
                          par la pensée française. » Elle 
                          a ensuite cité plusieurs facteurs qui ne sont 
                          pas intrinsèques à la position des intellectuels 
                          français dont le déclin général 
                          de la lecture en langue arabe, surtout concernant les 
                          uvres de valeur littéraire et critique 
                          de la pensée politique. La censure, la langue 
                          anglaise qui ne cesse de prendre de lampleur, 
                          la domination de linformation américaine 
                          et lintérêt non négligeable 
                          pour les auteurs dAmérique latine et de 
                          lEurope de lEst. « Nous croyons que 
                          la traduction du français à larabe 
                          reprendra son essor avec lamélioration 
                          du marché arabe du livre. Pour cela, les subventions 
                          et les programmes daide à la traduction 
                          des institutions françaises et arabes sont requis 
                          ». 
                          Sami Naufal, directeur du groupe Librairie Antoine et 
                          coéditeur Hachette/Edicef, a pour sa part donné 
                          un bref aperçu des conditions qui ont amené 
                          la Librairie Antoine et Hachette Edicef vers une édition 
                          scolaire très réussie. Mais auparavant, 
                          il a posé la question suivante : Quand y aura-t-il 
                          une coédition ?  
                          Par opposition par exemple à un simple achat 
                          des droits de traduction, dadaptation, voire même 
                          de simple licence dimpression localement ? Et 
                          de répondre : « Une telle possibilité 
                          existe lorsque le marché est propice ; le projet 
                          nécessite un besoin de financement important, 
                          doù lutilité de se mettre 
                          à deux et il y a une possibilité évidente 
                          de synergie : compétences distinctes de chacune 
                          des parties. » 
                        Une 
                          chaîne et des liens 
                          Dans le cadre du troisième volet intitulé 
                          « Lorganisation de la chaîne du livre 
                          en France et au Liban », Alain Gründ, président 
                          du BIEF, a donné une analyse détaillée 
                          du marché du livre en France, un marché 
                          où lon estime à un total PVP denviron 
                          6 milliards deuros. « Le livre représente 
                          50 % des achats de produits culturels qui représentaient, 
                          en 2005, 8,5 milliards deuros au total pour 685 
                          millions dunités vendues. » Pour 
                          simplifier les choses, disons quun Français 
                          sur deux achète au moins un livre par an. Pour 
                          ce marché plutôt stagnant, quelles stratégies 
                          adopter, indépendamment des efforts de création 
                          ? M. Gründ a proposé trois solutions pour 
                          les éditeurs, les libraires et les acteurs de 
                          la chaîne. Pour les éditeurs, il sagirait 
                          de cibler les opérations de promotion, notamment 
                          la mise en avant dans les librairies, de développer 
                          un partenariat avec les revendeurs et notamment aider 
                          les petits libraires à surmonter leurs difficultés 
                          et à optimiser lemploi des outils collectifs 
                          générateurs de gains de productivité. 
                           
                          Pour les libraires, il leur faudrait aller à 
                          la rencontre des clients (faire une belle librairie 
                          ne suffit pas) ; penser à tous les usages du 
                          livre, celui quon achète pour soi et celui 
                          quon offre, et jouer localement un rôle 
                          danimation culturelle. Le président du 
                          BIEF conseille finalement à tous les acteurs 
                          de la chaîne de valoriser le produit, de mettre 
                          en avant les qualités du livre en étant 
                          un outil bon marché de formation et de culture, 
                          facile à utiliser et sa diversité qui 
                          correspond aux besoins de chacun.  
                          La chaîne du livre, justement, était lobjet 
                          dune intervention détaillée de Georges 
                          Tabet, directeur des Messageries du Moyen-Orient.  
                          De lauteur au lecteur, la chaîne du livre 
                          comprend 4 grandes étapes : la création 
                          (ou lauteur et ses droits) ; lédition 
                          ; la diffusion et la distribution. Elle suppose la solidarité 
                          entre les différents acteurs.  
                          La création dun ouvrage et les différentes 
                          manières dassurer et de préserver 
                          les droits dauteur de même que les partenariats 
                          éditoriaux ayant été traités 
                          par ses prédécesseurs, Tabet sest 
                          intéressé essentiellement à la 
                          diffusion et la distribution douvrages locaux 
                          ou français au Liban et libanais à lexport. 
                          « Les métiers déditeur, de 
                          diffuseur et de distributeur sont en fait identiques 
                          dans tous les pays, a-t-il indiqué. Leur enchaînement 
                          peut prendre des formes différentes dans un pays 
                          donné et surtout à lexport. Il y 
                          a plus de 300 maisons dédition au Liban 
                          en langue arabe, mais aussi en langue étrangère. 
                          Un grand nombre a été créé 
                          au service des marchés arabes. Le marché 
                          libanais nest hélas pas aussi structuré 
                          quen France. Dépendant de sa dimension, 
                          léditeur libanais cumule souvent les rôles 
                          de diffuseur et de distributeur. » 
                          Tabet a également noté quil ny 
                          a pas à sa connaissance de diffuseurs au Liban, 
                           
                          mais quelques grossistes. 
                          Concernant la distribution, Georges Tabet a précisé 
                          quil existe deux catégories douvrages 
                          arabes : les livres religieux et les autres (romans, 
                          références
). Les nouveautés 
                          ne sont pas aussi nombreuses dans la deuxième 
                          catégorie. « Il est donc naturel que, contrairement 
                          à ce que nous avons vu tout à lheure, 
                          les échanges commerciaux dans le sens Liban-France 
                          ne soient ni organisés ni subventionnés. 
                          Il y a cependant une édition libanaise en français 
                          ou bilingue qui mériterait dêtre 
                          mieux diffusée », a-t-il noté avant 
                          de conclure par des souhaits. Ainsi, à limportateur 
                          libanais, il propose de meilleures remises (à 
                          linstar de lédition anglo-saxonne) 
                          et surtout « une facturation HT (hors taxes) généralisée, 
                          un accès moins cher à linformation 
                          professionnelle, un accès aux petits éditeurs 
                          dans de meilleures conditions à travers le CELF 
                          (Centre dexportation du livre français) 
                          ».  
                          Pour lexportateur libanais, il souhaite lexistence 
                          dun ou de plusieurs diffuseurs spécialisés 
                          pour le livre étranger. Ainsi que, dune 
                          manière plus généralisée, 
                          ladoption du code-barres ; la création 
                          dans un premier temps dun site où seraient 
                          répertoriés tous les éditeurs libanais 
                          et le type douvrages quils éditent 
                          ; la création dune société 
                          groupant plusieurs éditeurs qui se chargerait 
                          de lexport vers un pays déterminé 
                          (type CELF) et  
                          le patronage et laide du ministère de la 
                          Culture pour une meilleure présence dans les 
                          Salons internationaux. 
                        Le 
                          marché arabe 
                          Pour Maroun Nehmé, directeur des éditions 
                          Dar el-Majani et de la Librairie Orientale, « 
                          le marché français est dune complexité 
                          assez particulière pour les éditeurs libanais 
                          douvrages arabes, francophones et bilingues, étant 
                          donné la structure de ce marché et la 
                          destructuration  du marché du livre arabe 
                          en France ». Parmi les problèmes du secteur, 
                          M. Nehmé cite les frais dapproche exorbitants 
                          en France. « Sil est disponible dans les 
                          librairies moyennes et dans les grandes surfaces, le 
                          même ouvrage est vendu à des prix très 
                          différents, selon le taux multiplicateur de chaque 
                          point de vente. » 
                          En ce qui concerne les pays arabes, plusieurs moyens 
                          de distribution sont possibles, selon M. Nehmé 
                          : auprès des ministères de la Culture 
                          et de lÉducation, via les foires et expositions, 
                          dans les librairies grandes surfaces, à travers 
                          les distributeurs traditionnels, les librairies moyennes 
                          et le e-commerce. Mais le développement de ce 
                          dernier est freiné par deux éléments 
                          : la censure dans les pays arabes et les frais de transport 
                          exorbitants pour les commandes individuelles entre le 
                          Liban et les pays arabes.  
                          « Dans un marché arabe très disparate, 
                          lavantage comparatif de lédition 
                          libanaise nest plus reconnu comme tel, a ajouté 
                          le libraire. Loffre abondante de produits presque 
                          identiques, linexistence de véritables 
                          promotions, le nombre limité des lieux dexpositions 
                          (types grandes surfaces, librairies moyennes) ne permettent 
                          pas une pénétration durable du marché. 
                          Le client, lecteur final, est le seul et vrai promoteur 
                          du livre. Cest lui qui envoie des messages forts 
                          à léditeur et non linverse. 
                          » 
                          « Dans la chaîne du livre, il arrive souvent 
                          que le Liban ne joue plus que le rôle dimprimeur, 
                          les éditeurs arabes préférant imprimer 
                          au Liban et réexporter les tirages vers leurs 
                          pays respectifs. Dun point de vue stratégique, 
                          nous nous réinstallons au début de la 
                          chaîne du livre et ne contrôlons plus le 
                          bout. » 
                          Comme solutions internes et externes à ces problèmes, 
                          M. Nehmé propose des partenariats (la langue 
                          étant la même à quelques nuances 
                          près) en remplacement du simple rôle dexportateur. 
                          Il invite les professionnels du livre à miser 
                          sur les avantages comparatifs du Liban en matière 
                          de « Knowhow », particulièrement 
                          dans les domaines du scolaire et du parascolaire. Il 
                          prône la création dune chaîne 
                          de librairies (Brandname) pour soutenir le partenariat 
                          éditorial et publier des auteurs locaux. Ainsi 
                          que la création dune plate-forme de distribution, 
                          regroupant un grand nombre déditeurs libanais 
                          importants, qui deviendrait incontournable pour les 
                          importateurs arabes. 
                        |   
   
 |   |  
Arab-Art.org 
,  la vitrine de l'Art Arabe Un excellent répertoire d'artistes 
et d'oeuvres ou le Liban est très présent  On y trouve aussi 
le programme des principales manifestations culturelles arabes, en France et à 
l'étranger.  Ce site a été méticuleusement préparé 
par l' Association pour la  Reconnaissance des  Artistes  ara bes 
et de leur  ART (Arab-Art.).  C'est association d'artistes bénévoles 
qui croient au travail associatif comme milieu naturel d'échanges artistiques. 
    
Notre dossier-regard sur l'école de 
musique Ghassan Yammine   |     
  
   
du 1er au 3 Décembre 2006  
Le 
Liban à l'honneur lors des 6èmes rencontres des   écritures 
de l'exil au Centre Georges Pompidou à Paris  
     Hiba Kawas 
chante avec Carreras à Dubaï   
 Cest 
le 30 novembre 2006, à Dubaï, que Hiba Kawas, la cantatrice et compositrice 
libanaise, se produira avec le ténor espagnol José Carreras accompagnés 
par lOrchestre symphonique de Londres. Cette première, où 
se croisent à la fois les deux opéras international et arabe, se 
déroule dans le cadre dune grande soirée organisée 
pour fêter le premier anniversaire de la création du Centre international 
des finances de cet émirat. Ainsi, Kawas concrétise un long travail 
entamé dans les années 90 sur lopéra traditionnel arabe, 
dans sa volonté de faire fusionner lOrient et lOccident en 
mettant surtout laccent sur la culture vocale arabe.  À noter 
à cette occasion, la présentation par Carreras et Kawas dextraits 
du Fantôme de lopéra du compositeur britannique contemporain 
Andrew Lloyd Weber, et cela dans une double version arabe et anglaise.  Au 
programme aussi, des uvres de la composition de Kawas réservées 
aux poètes al-Hallaj, Ounsi el-Hajj, Houda Naamari, Nada el-Hajj, Raghida 
Mahfouz et cheikh Mohammad ben Rached al-Maktoum, gouverneur de Dubaï.  
De son côté, lOrchestre symphonique de Londres interprétera 
deux uvres orchestrales signées également Hiba Kawas.  
     
     
    |     
   
   
  
Le Site officiel de l'Actualité Culturelle   
par le Ministère libanais de la Culture   trilingue et 
dans sa version semblet-il définitive   |   
   L'Actualité 
Culturelle en France vous intéresse?  
    
  Nouveau portail 
du Ministère Français de la Culture    |  
  
Le meilleur de la culture française 
en ligne! |      
   
Présence du Liban au XIème Sommet 
de la Francophonie   Littérature, cinéma, 
philatélie
  Absent politiquement, le Liban est présent 
culturellement sur plusieurs fronts au sommet de Bucarest     
Plusieurs 
événements littéraires et cinématographiques sont 
organisés actuellement dans la capitale roumaine sous le thème « 
Bucarest francophone », parallèlement aux réunions politiques 
et diplomatiques qui ont lieu dans limpressionnant bâtiment du Parlement. 
Le Liban participe activement à plusieurs de ces manifestations culturelles, 
grâce aux efforts du ministère de la Culture, dune part, et 
aux talents des Libanais, dautre part.  Au centre de Bucarest, la salle 
« Dalles » sest transformée, lespace dune 
semaine, en un véritable carrefour international où se rencontrent 
les amoureux de la langue française, à travers des expositions de 
livres, des animations et des débats, invitant le visiteur à découvrir 
la diversité de la création littéraire francophone.  Le 
Liban qui participe à cette exposition a pratiquement lun des plus 
grands stands. En effet, le ministère de la Culture a envoyé pour 
loccasion un grand nombre de livres et de brochures afin dy être 
exposés. Leffort personnel de certains diplomates libanais à 
Bucarest a également contribué au succès de ce stand. Ainsi, 
lambassade sest mobilisée corps et âme, malgré 
des moyens dérisoires, pour présenter le Liban à tous les 
visiteurs.  Le stand libanais se divise en plusieurs ailes. Lune delles 
est consacrée au penseur Gibran Khalil Gibran. On y trouve même des 
traductions en roumain de certains de ses ouvrages. Une partie est consacrée 
à lhistoire ancienne du pays du Cèdre, alors quune autre 
partie met en évidence lhistoire contemporaine du Liban, surtout 
sa relation avec la France, avec une mise en relief de la francophonie libanaise. 
Par ailleurs, une aile du stand expose les ouvrages décrivains libanais 
dexpression française. On trouve ainsi des auteurs comme Charles 
Corm, Chucri Ghanem, Amin Maalouf, Alexandre Najjar et bien dautres. Un 
espace spécial a en outre été aménagé pour 
la poète Nadia Tuéni. Enfin, une riche littérature jeunesse 
y est présentée, ainsi quune vaste collection de brochures 
touristiques.  Dautre part, les organisateurs du stand présentent 
une projection dimages du pays du Cèdre, intitulée Le Liban 
sinvite en Roumanie.  Toujours sur le plan littéraire, bien quaucun 
ouvrage libanais nait été sélectionné pour lédition 
2006 du prix des Cinq continents, on note la remarquable présence de Vénus 
Khoury-Ghata parmi les membres du jury cette année.  Sur le plan cinématographique, 
le talent libanais a été mis en exergue avec la présentation 
du dernier film de Philippe Aractingi, Bosta, qui fut visionné à 
louverture du Festival du film francophone à Bucarest.  Enfin, 
le Liban est même présent à lexposition philatélique 
qui a lieu au musée Sutu intitulée « La francophonie par ses 
timbres ».   Une collection de timbres anciens et nouveaux y est exhibée, 
représentant les symboles du Liban, à savoir son cèdre et 
ses montagnes enneigées. Antoine 
AJOURY pour L'orient Le Jour  
  
   
  
   
"Je S'appelle YASS et je viens de loin"  à 
partir du 20 Septembre  Yasser Hachem comique d'origine libanaise se 
produit actuellement sur la scène du Point Virgule.   Yass est né 
au sénégal et a vécu à Paris et en Côte d'Ivoire. 
  Son spectacle raconte son enfance africaine, parle de ses origines libanaises 
et de beaucoup d'autres choses. C'est un spectacle à la fois drôle 
et émouvant.  Il sera de retour au Point Virgule ( Paris 4ème) 
du mercredi au samedi à 22h30 à compter du 20 Septembre; il a également 
été sélectionné pour participer   au festival 
du rire de Porto-Vecchio, en Corse, du 13 au 16 septembre).  
Cliquez sur l'affiche pour + de détails, extraits 
et critiques    AUTRES 
CRITIQUES OU RESERVATIONS    
Le Point Virgule  ( Théâtre 
privé ~ 130 places )  7 Rue Sainte Croix de la Bretonnerie,  75004 
Paris       
  
5 Septembre 2006    Liban Jazz, le 
Festival de Jazz du Liban créé en 2004 est en exil à Paris. 
  Compte tenu des circonstances, l'édition 2006, prévue au mois 
de septembre   prochain a bien lieu, mais à Paris et prend la forme 
d'un concert de   solidarité pour le Liban.  Les artistes les plus 
en vue et les plus créatifs de la scène Jazz   contemporaine 
sont réunis par Liban Jazz sur la scène du Théâtre 
du Rond   Point, mardi 5 septembre 2006.  Parmi eux, Anouar Brahem, Archie 
Shepp, Romano Sclavis Texier ou encore   Camille dans une formation « 
blues » inédite.  Tous les bénéfices du concert 
seront reversés à la Croix Rouge Libanaise.  Pour plus d'informations 
sur l'évènement CONCERT EN BLANC, cliquez vite vers le site internet 
du spectacle :   www.concertenblanc.com 
    
     
Relance timide mais ferme pour les galeries dart   
Par Colette KHALAF  
Beyrouth, 
29 Août 2006- 
Cest une éclipse qui a enveloppé la vie culturelle au Liban 
durant plus de trente jours. Malgré les différentes épreuves 
qua traversées le pays tout au long de lannée 2005, 
toutes ces activités qui foisonnaient, créant un véritable 
bouillon... de culture, se sont éteintes en un seul jour.   Un autre 
langage a pris le dessus.   Maintenant que le bruit des bottes sestompe, 
laissant pourtant un goût amer et un vague à lâme, lesprit 
combatif (un combat dun autre ordre, cette fois) refait surface. Quid des 
galeries dart ? Comment ont-elles affronté cette épreuve ? 
Ont-elles de nouvelles perspectives ou des projets qui se profilent à lhorizon?  
«Un pays de turbulences auxquelles il faut shabituer », commente 
Aïda Cherfan, dont la galerie, installée 
il y a quelques années au centre-ville, a dû fermer ses portes pendant 
un mois. « Mais ce nest pas nouveau, poursuit-elle, nous sommes devenus 
aguerris. Depuis plus dun an, le pays assiste à une série 
dévénements qui le secouent. Dabord, des attentats puis 
récemment un état de guerre, mais également, et ne loublions 
pas, des réunions pour un dialogue national qui ont quand même contribué 
à paralyser le centre-ville durant quelques mois. Cest dire combien 
la vie culturelle au Liban est précaire et incertaine. »  Malgré 
ces incertitudes, la galerie na pas cessé de fonctionner dans ses 
locaux à Antélias, proposant au public une exposition collective 
qui regroupe des artistes libanais et étrangers. Cette exposition a déjà 
déménagé au centre-ville après la déclaration 
de la cessation des hostilités. «Des perspectives ? sinterroge 
la galeriste. Difficile de spéculer dautant que les artistes qui 
étaient prévus pour la rentrée étaient dans limpossibilité 
de produire. Je demeure quand même optimiste car, dans mon bilan annuel, 
le rebondissement effectué après chaque mauvaise période 
parvenait à rééquilibrer le travail. On peut donc croiser 
les doigts. »  Une volonté à toute épreuve   
Même son de cloche à la galerie Janine Rubeiz 
où les toiles (en fleurs) dAmal Hamady, Edgar Mazigi et Aram Jughian 
sont restées accrochées sur les cimaises malgré la fermeture 
de la galerie. «Nous avons ouvert il y a deux semaines, affirme Nadine Begdache, 
et nous commençons à accueillir de jeunes artistes qui nous fournissent 
leurs témoignages picturaux recueillis après la guerre. Ce qui est 
signe de vitalité et de bonne santé. » « Nous avons 
vécu différents évènements et nous avons toujours 
rebondi, poursuit-elle. Ce sera certainement plus lent cette fois, mais je prévois 
que la relance se fera après septembre ou octobre (mois de ramadan où 
il est prévu une autre exposition collective dartistes ). Pour novembre, 
une exposition de Jamil Molaeb occupe les cimaises avec ses Belles endormies. 
En attendant, la galerie ouvre ses portes comme dhabitude. Elle devient 
un lieu de rencontre et de partage pour les jeunes talents qui nous confirment, 
par leur présence, que nous sommes toujours là. Une résistance 
culturelle ? Nest-ce pas la plus difficilephase des combats après 
une guerre ?»   Pour sa part, Alice Moghabghab, 
dont la galerie se situe à Gemmayzé, semble déterminée 
à tourner la page. Son exposition, « Lau-delà » 
(et quel thème prémonitoire pour ce mois de juillet), est restée 
bien accrochée malgré les bruits de lextérieur. « 
Je voudrais considérer que cest une saison creuse comme chaque année, 
essayer de remonter encore une fois la pente et croire en cette foi inébranlable 
des Libanais ...au-delà des épreuves.» Des projets en vue 
? «Pas encore, mais certainement des efforts à poursuivre pour transmettre 
le message culturel.»  Le mot de la fin revient certainement à 
Monica Borgmann Slim, en charge du Hangar Umam D&R 
lequel a vu défiler, durant lannée, des installations très 
fortes, tant locales quinternationales. Installé à Haret Hreik, 
en plein cur de la banlieue sud, le Hangar, dont laspect moderne tranche 
avec larchitecture traditionnelle de la villa Slim située à 
proximité, a été gravement touché par les derniers 
bombardements. « Ce sont les fondations qui ont été endommagées 
par leffondrement de limmeuble voisin.   Lorsque nous sommes revenus 
pour évaluer les dégâts, un paysage à limage 
dApocalyse Now soffrait à nos yeux. Mais pis que cela, cest 
la toiture de la villa qui a subi de lourds dégâts car elle abritait 
des archives que mon mari collectionnait   depuis lété 
2004. »   Créé en avril 2005, le Hangar était laboutissement 
des travaux et recherches effectués durant des années pour remettre 
à jour des documents concernant la guerre. Cest dire limportance 
de ces archives. «Aujourdhui, poursuit Borgmann-Slim, nous attendons 
larchitecte pour amorcer la reconstruction. Nous procéderons par 
la suite à la récolte de fonds.» Sans besoin de le mentionner, 
ces aides devraient être gouvernementales ou provenant de certaines institutions 
allemandes, « mais nullement dun parti local», tient à 
préciser Monica Borgmann Slim. Qui conclut, avec le sourire aux lèvres 
: « Nous avions prévu pour septembre une exposition palestinienne. 
Elle naura pas lieu. Par contre, le mois doctobre verra la réouverture 
du Hangar avec une exposition purement libanaise.» Elle sera la preuve, 
une fois de plus, que lhomme peut, avec son ire, raser des pierres, mais 
il ne peut en aucun cas détruire une volonté. Et que si le fameux 
«bouka ala el atlal» (pleurs 
sur les ruines ) puise son origine dans la poésie arabe, il est certainement 
banni du dictionnaire libanais.   Rendez-vous donné donc en octobre 
pour une nouvelle rentrée artistique et culturelle qui débutera 
avec la relance des activités culturelles à partir de la ...banlieue 
sud.    
  
   
Exposition des arts sur lescalier Saint-Nicolas, jusquau 25 juin   
Un 
florilège duvres tout au long des marches... 
     
Beyrouth, 15 Juin 2006- Désormais 
intégrée au Festival touristique de Beyrouth, qui animera jusquau 
25 juin les nuits de Gemmayzé, lexposition des arts sur lescalier 
Saint-Nicolas nen reste pas moins le pivot central des festivités. 
  Après un an dabstention due aux événements de 
2005, cette manifestation, qui en est à sa quatorzième édition, 
revient en force. Des idées nouvelles ont été mises en place 
par lAssociation de développement de Gemmayzé et un resserrage 
autour de lart pur a été effectué, « pour se 
rapprocher le plus possible de lesprit et de lambiance de Montmartre 
», a indiqué le peintre aquarelliste Michel Rouhana,   membre 
du comité organisateur.   Les stands dartisans, qui proliféraient 
les années précédentes, ont ainsi été supprimés. 
Ils ont cédé la place à des « ateliers vivants », 
mis en place tous les après-midi, au cours desquels un peintre et un sculpteur 
sadonnent en direct devant le public à lélaboration 
de leurs uvres. Par ailleurs, des animations musicales ponctuent, également 
quotidiennement, les différents niveaux de lescalier. De la guitare 
au oud, en passant par le violon (joué par Vanessa Nassar, une toute jeune 
musicienne de 12 ans) et, bien entendu, laccordéon... Tout ce quil 
faut de refrains connus et dairs de musette pour donner une atmosphère 
bohème.   Disséminées tout au long des marches qui relient 
la rue Gemmayzé à la rue Sursock, les uvres de 130 artistes 
sont présentées aux passants. La priorité, cette année, 
a été donnée aux jeunes talents, afin de leur permettre de 
bénéficier dune plate-forme dexposition gratuite. Ainsi, 
soixante étudiants des beaux-arts des différentes universités 
du pays (principalement lUL et lAUST) exposent, pour la toute première 
fois, un florilège de toiles, certes académiques, mais dont certaines 
  ne manquent pas dattraits.   Des uvres dartistes connus, 
comme Wajih Nahlé, invité dhonneur de lADG, Rudy Rahmé, 
Gulène Der Boghossian, Bernard Renno ou Michel Rouhana côtoient celles 
dartistes à la renommée croissante, à linstar 
dAndré Kalfayan, de Georges Mattar ou encore des sculpteurs Karin 
Komati (bronzes minimalistes) et   Camille Allam (éléments de 
récupération).   On peut également dégager de cette 
exposition une nouvelle cuvée dartistes prometteurs, tels Zoha Nassif 
et ses peintures animalières, Karine Gabriel et ses paysages maritimes 
à lancienne, Marie-Joe Reaidy et ses mixed-médias, Jihane 
Nasr et ses tableaux aux couleurs éclatantes, ou encore le plus jeune peintre 
du Liban, Rudy Maroun Kazzi, tout juste 11 ans et déjà un pinceau 
sûr !   La liste est loin dêtre exhaustive. Pour vous faire 
une meilleure idée, un conseil :   allez faire la montée et la 
descente des marches de lescalier de Gemmayzé.   Vous y conjuguerez 
amour de lart et du sport...  Correspondance 
de Zena Zelzal      
   
   
Le «Répertoire des organismes culturels au Liban»  
Commandité par lAssociation 
libanaise pour le développement du mécénat culturel,  
le Répertoire 2005 des organismes culturels au Liban est déjà 
à la disposition des personnes intéressées par les diverses 
activités culturelles qui se déroulent au Liban.  Outil de travail 
efficace, louvrage permet de mieux connaître lensemble du monde 
culturel et artistique.   Il présente les données les plus complètes 
concernant près de 700 organismes recensés auparavant par lAgenda 
culturel.   Dix chapitres au total, allant du patrimoine culturel (associations, 
fondations et musées) jusquaux annexes, en passant par des titres 
comme «Arts visuels», «Arts de la scène», «Festivals» 
ainsi que les «Centres culturels» et les «Universités».  
Une base de données presque complète, qui renseigne sur la création 
de ces organismes, leur fonctionnement ainsi que sur leurs coordonnées. 
Presque complète, parce que lAssociation libanaise pour le développement 
du mécénat culturel reconnaît que le travail de recensement 
(qui a nécessité un an) est encore incomplet. Des omissions ou des 
corrections figureront dans une seconde édition, à paraître 
bientôt.  
   |     
  «Le 
génie, comme le cèdre du Liban, pousse sur les cimes, il grandit et se renforce 
dans la tempête et non dans les bas-fonds.»   Mariano 
José de Larra      
  Huit auteurs francophones en résidence d'artistes  à Beyrouth 
durant l'Automne 2005  |     
     
  1ère 
quinzaine d'avril 2006  Colloque international organisé 
par la Faculté des Lettres de lUSEK « Gébran Khalil 
GIBRAN (10 avril 1931-10 avril 2006) » |   
  
   
   
Selon Joseph Aoun, le phénomène de mondialisation et la transformation démographique 
des villes qui se sont accentués durant les dernières années font en sorte que 
tout personne, quelque soit son secteur d'activité, aura à gérer des différences 
culturelles de plus en plus complexes. Toute communication multiculturelle exigera 
donc une démarche de plus en plus ordonnée. Dans un monde de plus en plus interconnecté 
et une clientèle de plus en plus diversifiée culturellement où la gestion de la 
diversité est devenue une compétence clé, cet ouvrage est indispensable. Il permet 
d'éviter bien d'erreurs multiculturelles et de "communiquer plus efficacement 
avec les diverses cultures du monde", comme l'indique la couverture de cet ouvrage. 
Les exemples du livre de Joseph Aoun, qui se veut un ouvrage de référence et d'apprentissage, 
mettent en valeur des moyens applicables quotidiennement dans une entreprise. 
   |  
 Montréal, 
Québec, janvier 2005 -  "GÉRER LES DIFFÉRENCES CULTURELLES" 
 par Joseph Aoun, auteur, conférencier et formateur, est maintenant 
disponible en librairie, édité par Les Éditions MultiMondes, Québec, Prix de détail 
: 24,95$.   Cet ouvrage, qui était jusqu'à présent remis aux participants du 
séminaire de formation est maintenant en vente au Québec. Il est également disponible 
en Europe, entre autres dans les librairies de la FNAC en France. Gérer les différences 
culturelles propose des idées simples et efficaces, visant à faciliter davantage 
les rapports entre les personnes d'horizons culturels différents. Il aide à mieux 
comprendre les us et coutumes des diverses cultures, que ce soit pour mieux gérer 
les relations multiculturelles dans un contexte professionnel ou social quelconque, 
pour faire affaire hors frontières, diriger des équipes multiculturelles, traiter 
avec des clients, des fournisseurs, des collègues ou d'autres relations de cultures 
différentes.  Joseph Aoun, 
depuis 1998, est conseiller en communication pour des individus et des entreprises 
de divers secteurs au Canada et dans le monde. Il a effectué plus de trois cents 
voyages à travers le monde et travaillé avec plus de cent nationalités différentes. 
C'est surtout un homme de terrain proche des gens de tous les horizons culturels. 
Les méthodes et principes de relations humaines proposés dans cet ouvrage sont 
novateurs et universellement utiles.  L'ouvrage s'adresse à toute personne 
en contact avec des personnes d'autres cultures. Les commerciaux, enseignants, 
gestionnaires, juristes, professionnels, travailleurs sociaux ainsi que les personnes 
ou groupes préparant un voyage à l'étranger et les entreprises accueillant des 
étrangers ou ayant des filiales à l'étranger retrouveront dans ce livre, utile 
à tout âge et dans tous les métiers, une source extraordinaire de motivation et 
d'idées en plus de méthodes pratiques, novatrices et universelles. Gérer les différences 
culturelles est aussi un excellent manuel d'apprentissage pour les étudiants de 
collèges et d'universités. Les techniques fondamentales pour traiter avec d'autres 
cultures, les six étapes majeures pour gérer les différences culturelles, les 
moyens pour réussir avec d'autres cultures, les pratiques de travail, font partie 
des sujets abordés. Un livre à découvrir si on veut enrichir ses connaissances 
et développer ses habiletés.   Des séminaires publics de formation en Communication 
et leadership multiculturels intitulés  GÉRER LES DIFFÉRENCES CULTURELLES sont 
offerts depuis novembre 2003 à Montréal.   Ils sont également disponibles sur 
demande dans toute autre ville. Pour plus de renseignements : global@sprint.ca 
Téléphone : (514) 279-0781, ou bien visitez le site Internet de l'éditeur :  www.multim.com 
   |      
Zicco House,   centre culturel nouvelle génération à 
Beyrouth...    
...et phénomène culturel 
 
     
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La créativité libanaise s'exprime dans tous les secteurs artistiques 
comme le montre cette note orientale avec Sybille Tamer et Ziad Abillamah lors 
de l'expo "Switch Design" du salon du meuble en Janvier 2005 ou participèrent 
une trentaine de jeunes designers libanais.     – Un narguilé préfigurant 
un inévitable moment de bonheur, ou plutôt de kief sans mélange.  |   
  
 
   
      
 100 ans d'Histoire, 
d'évènements socio-culturels au Liban  sur CD-Rom?  Tawarikh  
    
   
 Un Musée Océanographique 
à Beyrouth: Trois 
mille coquillages, des centaines de coraux, de crustacés, de poissons, d’éponges 
et de fossiles  En plein cœur de Jdeidé, un musée océanographique exhibe les 
merveilles de la mer       
  À Beyrouth, on 
peut désormais plonger pieds secs dans le monde maritime et s’offrir pour 5 000 
livres libanaises le tour des océans. Près de l’école de la Sagesse, à Jdeidet 
el-Metn, une ancienne demeure datant de la fin du XIXe siècle a été transformée 
en un musée océanographique portant le nom « Les merveilles de la mer ». Blottie 
à l’ombre d’un eucalyptus centenaire, entourée d’une roseraie où se promènent 
librement canards et oies, la résidence d’Assad Yazbeck offre une « un aperçu 
concis de tous les spécimens de la mer, exposés et réunis en embranchements et 
classes », précisent Andrée Traboulsi et l’océanographe Jeanine Yazbeck, cofondatrices 
des lieux. Ce sont elles-mêmes qui assurent la visite, commentant avec passion 
l’histoire de ces créatures à nageoires. Des aquariums d’eau salée, véritables 
tableaux d’harmonie de couleurs, abritent différentes espèces parfois pêchées 
sur nos côtes : raie, rémora, hippocampe, poulpe, oursin de mer, poisson-cochon, 
poisson-soldat, poisson-lune, poisson-scorpion, chauve-souris ou lapin, girelle-paon, 
demoiselle bleue, chirurgien jaune-bleu, etc. Quelque 3 000 coquillages, recueillis 
dans le monde entier et représentant environ 630 variétés, constituent une collection 
complète de gastropodes et bivalves impeccablement exposés dans des vitrines illuminées 
aux fibres optiques. Des murex aux olives, en passant par les strombes, les chames 
et les peignes, on découvre toutes les formes et les couleurs du monde merveilleux 
des coquillages. Une quinzaine d’espèces d’animaux marins des âges les plus reculés 
forment aussi un bel échantillon de fossiles extraits du sol libanais. Une diversité 
d’échinodermes, d’éponges et de crustacés vivants ou asséchés, des répliques de 
requins, de marsouins et autres poissons sont exposés ainsi qu’une palette de 
coraux rouges, bleus et orgues de mer, de l’Indo-Pacifique et de la mer Rouge. 
Vous avez même droit à une démonstration de deux requins : la roussette, ovipare, 
qui pond des œufs rectangulaires ; et le carcarin, de 60 cm, aux nageoires noires 
qui a déjà dévoré quatre raies. Mais la liste est longue, disons toutefois que 
les spécimens sont identifiés scientifiquement par des panneaux en anglais et 
en français indiquant leur origine, espèce et famille, et parfois la légende qui 
les accompagne. Ainsi, l’éponge dite Euplectella aspergillum (originaire du Pacifique) 
est offerte au Japon en cadeau de mariage. Elle renferme un couple de crevettes 
symbolisant le concept « jusqu’à ce que la mort vous sépare ». En effet, s’étant 
introduites bébés dans l’éponge, les crevettes en grandissant sont prises au piège 
et ne peuvent plus en sortir. Elles restent jusqu’à la fin de leur vie emprisonnées. 
Affiches et croquis exhibent, par ailleurs, une tonne d’informations : l’anatomie 
interne des poissons, par exemple, leur croissance et leur structure ; les principaux 
groupes de mollusques univalves et bivalves (comme la moule) qui développent un 
pied plus effilé, des branchies, des siphons et des tentacules sensoriels. De 
même, dans la salle de projection où des documentaires réalisés par les gérantes 
du musée racontent les merveilles de la mer, on apprend que les poissons-globes 
ont la faculté de gonfler leur corps avec l’air ou avec l’eau pour se défendre 
contre les prédateurs. Que le poisson-ventouse s’accroche aux poissons plus grands 
et se nourrit de leurs restes, en parasite. D’autre part, au chapitre équipements, 
le musée donne à voir divers objets appartenant à l’univers des pêcheurs : barque, 
lanterne, poulie, sirène, flotteurs et poids pour maintenir les filets verticaux 
dans l’eau, et une affiche où figurent les différents nœuds marins… Qu’Andrée 
Traboulsi et Jeanine Yazbeck manient habilement pour aller pêcher la nourriture 
de leurs pensionnaires, comme celle de la pieuvre qui se nourrit de bébés crabes, 
inexistants chez les poissonniers. En un mot, le musée est impressionnant. L’initiative 
(évidemment privée) est admirable. Dans ce pays qui manque cruellement de sensibilisation 
écologique, elle ne peut que développer une morale, une volonté pédagogique ou 
encore une propagande environnementale. Petits et grands seront sensibles à la 
beauté, à l’importance de la faune et de la flore marines et à la nécessité de 
les conserver. 
     May MAKAREM pour L'Orient 
Le Jour    Spécial 
Découverte:   " les Merveilles de 
la Mer ", exposition maritime permanente unique 
au Liban,  pour les petits et les grands à Jdeidet el Metn (près 
école de la Sagesse).Plus de 3000 coquillages et 630 variétés 
de poissons et crustacés.Un véritable Musée Océanographique 
avec Aquariums, au sein d'une magnifique demeure du XIXè siècle 
avec un jardin fleuri .Visites guidées de 8h30 à 13h30.Programme 
spécial à destination des écoles.  Pas 
de site web, mais renseignements au 01-891548 ou 03-626069 ou par   
email en cliquant ici...     25e 
Salon d’automne du 
Musée Sursock jusqu’au 15 janvier 2005  
   
Manifestation phare dans l’univers de l’art contemporain, le Salon d’automne du 
musée Sursock a ouvert ses portes le 2 Décembre2004.   Il donne à voir, 
jusqu’au 15 janvier,* 73 œuvres de 57 artistes, sélectionnés pour la qualité et 
l’originalité de leurs démarches. Pour son jubilé d’argent, le Salon s’est offert 
deux premiers prix ex aequo, Fulvio Codsi et Antoine Mansour. Plate-forme du champ 
artistique, le Salon du musée Sursock est un grand rendez-vous annuel au diapason 
de la diversité de la création artistique contemporaine dans tous ses états: peinture, 
photographie, infographie, installation et sculpture.   Le nouvel élan de cette 
année est incarné par les installations vidéo présentées par deux anciennes sociétaires 
séduites par cette novelle forme d’expression, Greta Naufal et Samar Mogharbel. 
Cette édition se caractérise également par la présence plus marquée des photographies 
qui occupent la plupart des cimaises du premier étage. Également à ce niveau, 
un beau livre d’artiste confectionné par Etel Adnan sur un texte de Fawwaz Traboulsi 
relatant, par bribes, l’invasion israélienne de Beyrouth en 1982. Au deuxième 
étage, c’est la grande dimension des toiles exposées qui attire le regard. Ainsi, 
le visiteur est assailli d’emblée par deux «portails hallucinatoires» de Halim 
Mehdi Hadi: deux techniques mixtes sur papier de près de 3 mètres de long et 1,5 
de large de part et d’autre de l’entrée. Côté grand format, on remarque également 
l’Ouragan de Missak Terzian, les Transparences de Samir Abi Rached, L’aube transie, 
hommage à Bahia de Youssef Aoun, et, œuvre étonnante de précision, Le martyre 
de saint Sébastien n°4, de Théo Mansour. Il y a là une très réaliste scène de 
chantier d’Élissa Raad, une séance de yoga télépathique représentée par Mohammed 
el-Rawwas, un hommage aux émigrés par Rafic Majzoub, deux boules en apesanteur 
par Helen Khal, deux verres qui dansent par Rana Raouda, une incursion subtile 
dans la politique par Rached Bohsali…   À citer également un panneau de poches 
vides intitulé No Memories de Nada Sehaoui, Le baiser du diable de Tanbak, les 
installations d’Anita Toutikian, sur la désillusion et l’équilibre des pouvoirs, 
et celle de Lee Frederix, In Claude We Trust. Last but not least, les toiles lauréates. 
Lost and Found de Fulvio Codsi, acrylique de 200 x 100 cm, représente deux personnages 
tellement enlacés que leurs pieds sont pris dans une spirale de liens. Raphaël 
arrosant les piliers de béton, d’Antoine Mansour, où, comme le titre l’indique, 
un petit garçon asperge la pierre avec tellement de conviction et persévérance 
que quelques feuilles vertes finissent par pointer des tiges de métal. Impossible 
de citer toutes les œuvres, tout en sachant que nombreuses sont celles qui ne 
vous laisseront pas insensibles. «C’est assez spectaculaire, c’est un salon qui 
se tient», constate Sylvia Agemian, directrice du Salon.   Un beau catalogue 
(conçu et réalisé par Saad Kiwan) et une affiche toute en finesse (dessinée par 
Fulvio Codsi) illustrent cette manifestation. Reste à signaler que le hall d’entrée 
du musée est garni des différentes affiches du Salon d’automne conçues depuis 
1963.Une belle rétrospective pour un Salon qui s’ouvre de plus en plus aux formes 
d’expression les plus modernes.   Le jury et ses sélections  
Le jury, composé de Sylvia Agémian, Jacques Assouad, Nazih Khater, Nicolas Nammar, 
Ramzi Saïdi, Samir Sayegh, Hind Sinno et Joseph Tarrab, a retenu, après trois 
tournées de sélection, 73 œuvres de 57 artistes sur un ensemble de 442 œuvres 
de 193 artistes.     * de 10h à 13h et de 16h à 19h, tous les jours sauf 
les dimanches.  Tél : 01/201892 et 01/334134.   |   
      
  MUSIQUE  
    Connaitre 
la Musique Arabe et ses Instruments; si 
vous vous rendez au Liban, les rythmes typiques et mélodies orientales 
feront vite partie de votre quotidien. Mieux vaut alors distinguer le Oud de la 
Darbouka ou du Qanoun par exemple. La Musique Arabe épouse très 
bien l'Histoire de la Civilisation; c'est ca que nous explique très bien 
ce rapport universitaire bien structuré et explicite. Comme la musique 
est intimement liée à la Danse, on pourra utilement lire la partie 
du même rapport consacrée à la Danse 
Orientale avant de fureter dans notre "portail 
maison" principalement axé sur les cours de danse "Baladi".    
Polyphonies 
Libanaises, 
en France, au Festival des Théâtres Francophones du Limousin, grâce 
à un spectacle produit par Nidal Achkar, comédienne et directrice 
du Théâtre Al Médina de Beyrouth.L'occasion nous est ici donnée 
de saluer le rôle de Mr R. Abi-Rached, pour son rôle et sa ténacité 
qui permettent à ce festival d'obtenir un succès populaire sans 
cesse plus grand et ainsi de représenter la Francophonie Libanaise à 
laquelle nous tenons tant ! La 
Musique Libanaise Aujourd'hui, 
un état des lieux particulièrement esthétique mais axé 
sur Fairuz et les Rabahni.Le site est certes très 
bien fait mais ne saurait convaincre qu'ils sont les seuls acteurs libanais de 
cette discipline artistique.Cela signifie donc que sa marge de développement 
est grande.     Charbel 
Abi Nader/Al Monologue , 
3le Monologue est l'art de dire à 
haute voix c'est que le peuple dit à voix basse", alors l'auteur de 
ce site original a mis en ligne ses composition de chanson dite monologue ou il 
parle tout seul avec Marie, Jésus, Mar Charbel, Rafqa et Mar Nehmet Allah...  
 Lebanese 
Nights ou la rencontre entre Chris de Burgh, un chanteur irlandais 
qui adore le Liban ou il s'est déjà produit et qui enregistre un 
Duo avec Elissa, la chanteuse libanaise...Cliquez et écoutez la chanson grâce 
au site musical Salmiya.net. 
Elle est écrite et composée par Chris De Burgh, produite par Chris Porter, et 
enregistrée au Royaume Uni. La chanson a été incluse sur le CD de C.De Burgh en 
août 2002 et fut entre l'Automne et l'Hiver 2003 un grand succès au Liban. 
 Portraits 
d'Artistes Musiciens du 
Liban et de la région du Moyen-Orient, grâce à l'excellent 
portail Mondomix, véritable Webzine hebdomadaire des Musiques du 
Monde. SaraMusik, 
voilà vraiment un excellent site plein de ressources et de liens sur 
la Musique Arabe et Orientale, ses auteurs et son Histoire.Si vous êtes 
passionné, Il faut y naviguer sans relâche.    Zajal 
libanais, site dédié au Zajal Libanais. 
Au Liban, le mot zajal est utilisé pour désigner la poésie 
populaire traditionnelle qui est souvent chantée. Ce zajal est "inséparable 
du folklore libanais ... Vous y trouverez des morceaux de chanteurs de Zajal libanais 
tels que Zaghloul, Moussa Zgheib, Talli' Hamdane et bien d'autres.   Si comme 
l'auteur de ce blog vous êtes fanatique du Zajal libanais, alors ce site 
est pour vous.    
 Aprés 
La Rochelle en France, Montréal 
au Canada-Québec, Nendaz en Suisse et Spa 
en Belgique, BEYROUTH obtient le label officiel 
des  " FRANCOFOLIES "     
  
 Le 27 Octobre 2001, 
au Forum de Beyrouth, Michel FUGAIN et Charles AZNAVOUR...étaient 
les hôtes du Liban.  
  
 
 Festival 
al Bustan, chaque année, à l'aube 
du Printemps et dans le cadre de l'un des plus beaux hôtels du Liban, ce 
festival international devient le plus grands rendez-vous des mélomanes 
du Moyen-Orient en proposant un programme de musique clasique de plus en plus 
riche.L'édition 2002 est sans conteste là pour en témoigner...     
  |    |   Fairouz: 
beaucoup de sites pour un symbole  
unique       
Passion 
Fairuz ,  site sur la célèbre 
chanteuse libanaise contemporaine;entre mythe vivant et diva ,elle constitue pour 
beaucoup un repère de la culture libanaise contemporaine tant l'alliance 
des textes et de sa voix dégage de profondeur et de puissance.Les créateurs 
de ce site seront en charge de la version Française d'un nouveau Grand 
Site intenational sur Fayrouz attendu au cours du Printemps 2002. Fairuz, 
Voisine de la Lune, 
autre site très complet de la plus grande chanteuse arabe depuis la disparition 
d'Oum Khalsoum.Vous pourrez réecouter sa voix envoutante lors de son spectacle 
du festival de Beiteddine 2000. Photo 
Géante de Fairuz, 
lors du Festival de Beit ed Dine de l'été 2001, pour les admirateurs... * 
Retour sur l' évènement: Fairuz à Paris...   
Fairuz en concert, salle Pleyel, les 27 et 28 Juin 2002. 
    Fairuz 
sur Arte , pour revivre les meilleurs moments 
d'une émission biographique de la chaine culturelle franco-allemande consacrée 
à la chanteuse. Fairouz 
, impossible de ne pas mentionner 
ce que l'on peut considérer comme le site officiel de la chanteuse à 
destination de ses admirateurs et d'un véritable Fan-Club avec inscription 
possible à la clé.Vous pourrez écouter une partie de son 
répertoire, son récital au Festival de Beit-ed-Dine durant l'été 
2000 et aussi vous brancher sur le site de Ziad 
Rahbani, son fils auteur-compositeur qui a beaucoup fait évoluer le 
répertoire avec une tendance Jazzy.Cela permet -il de totalement occulter 
la langue Française compte tenu du grand nombre de fans francophones? A 
vous de juger... La 
page de Fairuz, 
une photo d'hier et des chansons d'hier et d'Aujourd'hui; l'essentiel est souvent 
le plus simple !  
 Fairuz, 
la Colombe Libanaise , une page simple qui vous donne les bases pour 
ouvrir d'autres portes     
  |    |   Soeur 
Marie Keyrouz , pour apprécier toute 
la poésie du chant traditionnel Libanais.Ses représentations font 
toujours salle comble, que ce soit au Liban ou à l'étranger, à 
Paris en particulier.La visite du site officiel sera une excellente démarche 
pour les profanes. Retrouvez aussi une bonne présentation du contexte culturel 
entourant les concerts de Soeur Marie Keyrouz grâce à une bonne page 
réalisé àl'Automne 2001 à l'occasion du Festival 
du Liban Francophone d'Andrezieux-Bouthéon 
dans la Loire. On pourra aussi lire la page que lui a consacré le site 
de RFI 
Musique à l'occasion du Festival de Fès en 2001. Le 
21 Octobre 2003 à Paris, Salle Gaveau     
Soeur Marie Keyrouz et son ensemble de la Paix en Concert 
    
 Rabih 
Abou Khalil, une page de présentation 
dans le site du Festival Wallonie 2000, sur ce musicien de Jazz spécialiste 
du Oud; son dernier Album soti à l'Automne 2001,   " The Cactus 
of knowledge" connait un succès international,notamment en Europe 
ou il passe la plupart de son temps. |   |   
 Fouad 
Nohra, jeune chanteur libanais au style franco-oriental dont 
le titre du premier album en Novembre 2002 s'intitule Boum-Boum.On devrait prochainement 
voir son clip sur TV5 ce qui démontre l'existence et la vitalité 
d'une francophonie libanaise dans la chanson. Latifa, 
certes cette chanteuse n'est pas Libanaise mais Tunisienne 
ce qui ne l'empêche aucunement d'être très populaire au Liban 
surtout auprès de la gente masculine...  Magida 
Roumi, chanteuse Libanaise 
particulièrement populaire qui s'est produit plusieurs fois à Paris, 
notamment au Palais 
des congrès en 1996, et dans le Sud de la France.Un peu de Français 
dans ce site retracant sa biographie serait le bienvenue puisque Magida s'exprime 
aisément dans la langue de Molière. Nawal 
el Zghorbi et Asala Nasri, 
deux vedettes confirmées de la variété libanaise et orientale 
vous convient à les rejoindre sur ce site web regroupant leurs nombreux 
fans. Dalida 
en Libanais, la biographie au 
Liban, de la grande chanteuse internationale, symbole encore vivant de cette synthèse 
entre l'Orient et l'Occident.Pas étonnant qu'elle soit restée au 
Libanun peu plus immortelle qu'ailleurs.   Accèder 
à la variante en 
Français est aussi possible, Chansons ou 
interview en cliquant sur les photos... Véronique 
Soufflet- Tarabay, Comédienne et Chanteuse Française 
marié à un Libanais, ce qui lui donne l'inspiration pour certains 
textes tels celui sur les enfants de Khalil Gibran.Sa compagnie s'appelle depuis 
1995 Vivement Dimanche, bien avant le lancement de l'émision de TV Française  |   
 | La 
Musique au Liban, site de connaissance 
générale avec d' indispensables repères chronologiques sur 
le sujet; les extraits de chants traditionnels maronites et des sons bédouins 
incitent à la flânerie ou à l'errance... comme dans le désert; 
nous aimons la présentation de ce site, car elle incite beaucoup à 
la curiosité puis à la découverte. |   
 |   La 
Musique Maronite au Liban, surtout consacré 
aux extraits des créations du groupe Sawt el 'ati' -les voix d'antan-  
A Coeur Joie, 
une section dynamique de la célèbre chorale est bien présente 
à Beyrouth dont le site web est d'ailleurs vivant et régulièrement 
mis à jour; assurémement une bonne source d'infos pour cette catégorie 
musicale. Le 
Chant Maronite traditionnel 
a décidément beaucoup d'adeptes;quand on aime on peut se laisser 
envouter...Sensations inhabituelles au rendez-vous. Le 
Liban en musique, 
vu de Suisse, est un site personnel simple et sympa qui a privilégié 
l'accès au pays à travers la musique.L'accueil musical fait que 
l'on ne peut que s'y attarder pour progresser dans la connaissance du sujet à 
travers les nombreux extraits qui sont judicieusement sélectionnés 
et proposés. Carnet 
de route et Musique Techno à Beyrouth, 
carnet de routes d'un animateur radio qui chaque année 
fait le point des tendances musicales modernes à l 'occasion du salon "Lire 
en Français et en Musique ".   
Les Jeunesses Musicales du Liban, 
il ne s'agit pas d'un Site Web mais d'une Lettre mensuelle d'information culturelle 
"JMail" , centrée sur le programme des manifestations 
musicales; elle est éditée par Mr Akram Najjar et grâcieusement 
envoyée par Mail à ceux qui en feront la demande.Elle est majoritairement 
rédigée en Anglais mais elle mériterait une diffusion en 
ligne compte tenu de son sérieux et de sa précision.N'hésitez 
pas à vous y abonner!       
cliquez pour les paroles...    Guy 
Béart, 
Né au Caire (Égypte) en 1930, Guy Béart a grandi autour 
de la Méditerranée, Nice, l'Italie, la Grèce. « De 1940 à 1947, j'ai vécu 
au Liban, c'était un pays fabuleux de tolérance qui ne se prenait pas pour la 
Suisse du Proche-Orient. Nous n'étions pas sous la chape de Pétain, mais j'y ai 
vu les effets du nazisme. Beyrouth était plein de réfugiés Juifs, Kurdes, Polonais. 
»   Ce passage marqua visiblement le chanteur français qui sortit 
un disque en 1989 ( pochette ci-dessus) au moment de la dernière période 
de la guerre du Liban.  On comprend désormais mieux pourquoi sa 
fille, l'actrice Emmanuelle Béart, a accepté de venir défendre 
les couleurs du cinéma français lors de l'édition 2004 du 
Festival du Cinéma du Moyen-Orient qui se tiendra, comme chaque année, 
à Beyrouth en Automne.
  |    |  
     
 | Musique 
Soufi et grands classiques de la chanson arabe sur la Radio Medi 1 
 ,la station de radio franco-marocaine internationale.Ils'agit d'une 
radio généraliste, surtout axée sur l'information et la musique 
dont la vocation est parfaitement bi-culturelle.C'est un média Arabo- francophone 
un peu comme RMC Moyen -Orient, mais davantage équilibré sur le 
plan linguistique compte tenu du contexte au Maghreb. |   |   
 Zanoubia-Musiques 
Orientales,  un panorama des musiques typiques 
de l'aire régionale dont la musique Libanaise.Téléchargez 
vos morceaux favoris et délectez vous! Le 
Liban , un site perso 
assez général mais dont l'approche semble faire la part belle à 
la musique.Voilà pourquoi nous l'avons classé ici.Photos de Lyon 
et de Tyr. Mon 
Liban, site personnel sur le pays dont le 
thème principal est la musique. Musique 
Gnawa,avec El Karam, 
groupe toulousain spécialiste de cette musique principalement d'origine 
Marocaine qui incite à la méditation et recèle aussi des 
traits de l'Orient Libanais et Syrien.Si vous êtes déjà initiés, 
vous profiterez des liens pertinents sur le sujet qui vous sont proposés 
dans le site. Ecole 
de Musique Ghassan Yammine, Quatre 
établissements à Beyrouth et sa banlieue pour cette institution 
à la réputation bien établie en la matière.    
  L’École 
Ghassan Yammine a ouvert son nouveau département à Jal el-Dib   Quand la danse 
et la musique se rencontrent   
  Beyrouth, Novembre 2004- Voilà trois ans que 
Ghassan Yammine ambitionne d’ouvrir un département de danse au sein de son école 
de musique, établie à Beit Chabab, Sodeco et Jal el-Dib. «En 2001, je n’avais 
pas encore trouvé les locaux de Jal el-Dib, raconte-t-il. Et je ne pouvais en 
aucun cas créer un studio dans les deux autres branches, l’une étant trop excentrée 
et l’autre étant trop exiguë.» L’entente passée avec l’institution parisienne 
Ballet Jazz Art, fondée par Reza Hamadi, n’a donc pas pu aboutir. Mais il en faut 
beaucoup plus pour décourager Ghassan Yammine. Aujourd’hui, c’est chose faite: 
à Jal el-Dib, un studio de 90 m2, avec parquet flottant, «aménagé selon les normes 
et les caractéristiques de ce genre d’espace» accueille déjà les cours de flamenco 
(dirigés par Yelda Younès), le ballet classique, de danse contemporaine (professeur: 
May Chelhot), de ballet jazz moderne (assuré par Kamil Mroué), de danse libre, 
de «danse-théâtre » et d’étirement/musculation douce, ces trois dernières matières 
étant dispensées par Chadi Zein. «La “danse-théâtre” est une nouvelle matière 
proposée par le professeur, possédant une double formation de danse et de théâtre. 
Tout en travaillant sur des textes dramaturgiques, les élèves seront initiés dans 
le même temps à la maîtrise du corps et de la diction.» Quant à Kamil Mroué, il 
propose la formule du « ballet jazz moderne», sa spécialité, qui consiste en une 
fusion du ballet jazz, articulé autour des mouvements saccadés, et de la danse 
moderne, qui en est exactement l’inverse. «Ce qui différencie ces cours des autres, 
c’est que j’ai tenu à ce que la danse et la musique se rencontrent, poursuit Ghassan 
Yammine. Ainsi, pour les spectacles de danse qui seront bientôt créés, ce seront 
les élèves en composition qui en écriront les partitions. Le danseur aura donc 
une musique sur mesure, que les étudiants instrumentistes interpréteront, et le 
créateur trouvera de quoi appliquer ses connaissances. Ce sera une issue d’expression 
pour chacun d’entre eux, une vraie interactivité entre danse, composition et instrument.» 
  Ouverture et éducation  Comme pour 
la musique, la danse, à l’école de Ghassan Yammine, bénéficiera du même programme 
d’échange avec des conservatoires européens, comme celui de Boulogne-Billancourt, 
près de Paris, qui possède son propre département de danse. Les mots d’ordre qui 
animent chacun des projets de l’énergique directeur ont toujours été ouverture 
et éducation. «Je tiens à ne pas cantonner mes élèves dans une formation unique. 
Théâtre et danse bien sûr, mais aussi relaxation, avec les étirements et la musculation 
douce, sans oublier, prochainement et parallèlement aux cours de flamenco, l’initiation 
à la guitare espagnole et des projections de films et de documentaires sur la 
tradition ibérique, ainsi que des «master classes, dispensées avec le concours 
de l’institut Cervantès de Beyrouth.» À peine les cours commencés, Ghassan Yammine 
l’infatigable annonce, pour la fin de l’année, l’inauguration des chorales de 
son école : celle de 8 à 10 ans, celle de 11 à 15 ans et celle des adultes. «Avec 
la formation prochaine d’un orchestre de chambre, ajoute-t-il avec un sourire, 
je réaliserai mon rêve de spectacle complet avec des instruments, du chant, de 
la composition et de la danse.» Sans compter que, dans un an, un département de 
théâtre devrait voir le jour. Que ceux qui aiment les arts le suivent.   Diala 
GEMAYEL pour L'Orient-Le Jour      
Notre dossier-regard sur l'école de 
musique Ghassan Yammine  |     
Farid 
El Attrache, un excellent site libano-canadien 
pour vous ouvrir les portes de la musique arabe à travers la connaissance 
ou l'écoute.  
   Les 
chanteuses libanaises investissent la scène égyptienne en été 2003 
     
Nancy Ajram accorde la priorité aux textes de ses chansons et à ses capacités 
vocales, mais « le langage du corps » a aussi son importance dans sa carrière. 
(Téléphotos AFP)       L’Égypte, traditionnelle place forte de la chanson 
arabe, ne jure plus désormais que par les chanteuses libanaises, stars des clips 
diffusés par les chaînes satellitaires arabes, selon les critiques. Ces jeunes 
chanteuses ont notamment détrôné leurs consœurs égyptiennes, lors de la première 
édition du Festival de la chanson méditerranéenne qui s’est tenu cette semaine 
à Alexandrie (Nord), deux d’entre elles animant les très convoitées soirées de 
clôture. « Le succès du festival est dû au fait qu’on invite des chanteurs ayant 
connu un grand succès auprès du public égyptien », explique le secrétaire général 
de cet événement annuel, Samir Sabri. Le choix des Libanaises Nancy Ajram et Haïfa 
Wehbé pour animer les deux soirées de clôture « est une garantie de succès, car 
elles se sont toutes les deux imposées au grand public grâce à leurs clips diffusés 
sur toutes les chaînes satellitaires arabes », a déclaré le critique artistique 
du quotidien al-Wafd Amgad Moustafa. Selon M. Moustafa, les stars des clips « 
réussissent en grande partie grâce à leurs performances corporelles ». La journaliste 
Samira Mazahi est du même avis. Elle relève en outre le paradoxe de leur succès 
dans une société aussi conservatrice que la société égyptienne. « J’ai été immédiatement 
frappée (lors des soirées de clôture du festival) par la contradiction entre les 
spectatrices voilées, très nombreuses, et ces chanteuses qui jouent de leur corps 
plus que de leur voix », dit-elle. Affirmant qu’elle accorde la priorité aux textes 
de ses chansons et à ses capacités vocales, Nancy Ajram a toutefois reconnu que 
« le langage du corps » avait son importance dans sa carrière : « Je tiens à sentir 
ma féminité et ma beauté dans les yeux du spectateur », dit-elle. Une multitude 
de jeunes chanteurs arabes sont apparus récemment sur la scène publique, par le 
biais des télévisions satellitaires, note le musicien libanais Élias al-Rahbani, 
qui appelle les producteurs de la chanson arabe à « avoir pitié du public » et 
à arrêter ce flot. « La nouvelle chanson n’a rien à voir avec l’art et le bon 
goût », estime-t-il. « Les producteurs devraient arrêter de défigurer le goût 
et la pensée arabes », ajoute-t-il. Vingt-quatre artistes de quatorze pays méditerranéens 
ont participé au Festival d’Alexandrie, dont les grands prix ont été décernés 
au Turc Ali Murat, au Libyen Cheb Jilani et à la Tunisienne Rim al-Najati.   
  L'Orient-leJour 2 Juillet 2003 
   Notre page-reportage 
sur la Nouvelle Génération   de Chanteuse 
Libanaise: Nancy, Elissa, Hayfa ...
   |       |   
 |  
 Les Festivals de l'Eté 
Libanais    
 |   Les 
Festivals et l’aide de l’État    Beyrouth, Juin 2004- Six 
cent trente-huit millions de LL (quelque 425000 dollars). C’est ce que décroche 
le Festival de Zouk comme subvention de l’État pour la présente saison. Autres 
subventions du Conseil des ministres, via le ministère des Finances: 700000 dollars 
pour le Festival de Baalbeck, 300000 dollars pour l’Association touristique de 
Tripoli, 333000 dollars pour le Festival de Byblos... Et, à ce jour, pas encore 
de réponse à la demande présentée par le Festival de Beiteddine, via le ministère 
du Tourisme. Retard, oubli, mépris, la question se pose d’autant plus fièvreusement 
que l’on est aux portes de l’été... Mais il semble que l’État, qui avait accordé 
à la fin de l’année 2003 un milliard sept cent onze millions de LL (quelque 1140000$) 
au Festival de Tyr et 600000000 de LL (quelque 400000$) au Festival de Beiteddine, 
a voulu se rattraper avec les subventions de cette année. D’autant que Baalbeck 
n’a rien perçu pour les années 2002 et 2003. C’est le Conseil des ministres, sur 
proposition du ministre du Tourisme, qui attribuait les sommes aux divers festivals, 
en fonction des pistons il faut le dire. C’est le pays. Dans les années 80 et 
jusqu’en 92, Nasser Safieddine, alors directeur général du CNT et conseiller du 
ministre du Tourisme, avait maintes fois proposé la création d’un comité supérieur, 
présidé par le ministre du Tourisme. Ce comité aurait regroupé des représentants 
de tous les festivals, de la MEA, du Casino du Liban ainsi que des personnalités 
concernées par ce secteur. À ce propos, des impératifs s’imposaient : l’établissement 
d’un calendrier synchronisé pour éviter le chevauchement des programmes, la communication 
des programmes des activités avant le mois de janvier afin de les inclure dans 
le calendrier touristique. Ces mesures devaient permettre d’établir un barême 
des subventions en fonction de plusieurs critères : le budget investi dans le 
programme de chaque festival, la qualité des spectacles et les frais relatifs 
à chacun en fonction du site et des exigences de l’événement. Il aurait été par 
conséquent obligatoire, pour les festivals, de tenir une comptabilité supervisée 
par l’État. De son côté, le ministère du Tourisme s’engageait à assurer une campagne 
de promotion sur le plan international, avec publication et distribution de brochures 
à l’étranger, notamment aux agences de voyages. Ces dernières auraient pu inclure 
le Liban dans des tours culturels organisés avec un «package deal» comprenant 
les spectacles. Trop beau comme projet pour être réalisé. Manque de crédibilité 
de l’État ou méfiance des comités... Peu importe, le résultat est éloquent. Aujourd’hui 
les festivals ont fait leurs preuves. Reste à l’État de faire les siennes. L’aide 
de l’État Six cent trente-huit millions de LL (quelque 425000 dollars). C’est 
ce que décroche le Festival de Zouk comme subvention de l’État pour la présente 
saison. Autres subventions du Conseil des ministres, via le ministère des Finances: 
700000 dollars pour le Festival de Baalbeck, 300000 dollars pour l’Association 
touristique de Tripoli, 333000 dollars pour le Festival de Byblos... Et, à ce 
jour, pas encore de réponse à la demande présentée par le Festival de Beiteddine, 
via le ministère du Tourisme. Retard, oubli, mépris, la question se pose d’autant 
plus fièvreusement que l’on est aux portes de l’été... Mais il semble que l’État, 
qui avait accordé à la fin de l’année 2003 un milliard sept cent onze millions 
de LL (quelque 1140000$) au Festival de Tyr et 600000000 de LL (quelque 400000$) 
au Festival de Beiteddine, a voulu se rattraper avec les subventions de cette 
année. D’autant que Baalbeck n’a rien perçu pour les années 2002 et 2003. C’est 
le Conseil des ministres, sur proposition du ministre du Tourisme, qui attribuait 
les sommes aux divers festivals, en fonction des pistons il faut le dire. C’est 
le pays. Dans les années 80 et jusqu’en 92, Nasser Safieddine, alors directeur 
général du CNT et conseiller du ministre du Tourisme, avait maintes fois proposé 
la création d’un comité supérieur, présidé par le ministre du Tourisme. Ce comité 
aurait regroupé des représentants de tous les festivals, de la MEA, du Casino 
du Liban ainsi que des personnalités concernées par ce secteur. À ce propos, des 
impératifs s’imposaient : l’établissement d’un calendrier synchronisé pour éviter 
le chevauchement des programmes, la communication des programmes des activités 
avant le mois de janvier afin de les inclure dans le calendrier touristique. Ces 
mesures devaient permettre d’établir un barême des subventions en fonction de 
plusieurs critères : le budget investi dans le programme de chaque festival, la 
qualité des spectacles et les frais relatifs à chacun en fonction du site et des 
exigences de l’événement. Il aurait été par conséquent obligatoire, pour les festivals, 
de tenir une comptabilité supervisée par l’État. De son côté, le ministère du 
Tourisme s’engageait à assurer une campagne de promotion sur le plan international, 
avec publication et distribution de brochures à l’étranger, notamment aux agences 
de voyages. Ces dernières auraient pu inclure le Liban dans des tours culturels 
organisés avec un «package deal» comprenant les spectacles. Trop beau comme projet 
pour être réalisé. Manque de crédibilité de l’État ou méfiance des comités... 
Peu importe, le résultat est éloquent. Aujourd’hui les festivals ont fait leurs 
preuves. Reste à l’État de faire les siennes.   Maria 
Chakhtoura  |       
A la Une dans Valeurs Actuelles du 26 juillet 2002:   Baalbeck 
entre Rome et Orient   Les cités de légende du 
Proche-Orient : Le site antique le plus fameux du Liban fut le creuset de la rencontre 
entre les cultes orientaux, empreints de ferveur mystique, et l’architecture   
  
 Festival 
international de Baalbeck , le grand festival 
est définitivement ressucité dans son cadre grandiose.Crée 
en 1955, il devint le symbole de la vitalité et du rayonnement du Liban 
et grâce à une équipe efficace et motivée propose depuis 
quelques années un programme toujours prestigieux pour égaler son 
lustre d'antan.LibanVision est heureux de vous présenter le programme de 
l'édition 2003 dans son dossier spécial:    
   Festival 
international de Beiteddine , ce 
festival, lui aussi, contribue annuellement au rayonnement du Liban dans le domaine 
musical.Si le site web nous parait trop timide pour ce qui concerne la Francophonie, 
le programme annoncé pour l' été 2001 fut à la hauteur 
de l'évènement comme l'illustre la production de la célèbre 
comédie musicale "Notre Dame de Paris" entre le 10 et 
le 15 Aout.Place à l'édition 2002 dont vous pouvez découvrir 
en exclusivité la Page 
Francophone du Programme, préparée par LibanVision. Festival 
de Byblos, peu à peu ce festival se fait 
une place parmi les grands et l'édition 2001 Méditerranéo 
avec entre autres, la présence de Demis Roussos et une programmmation originale 
ont certainement contribué à cette consécration.En outre, 
vous constaterez avec plaisir que la Francophonie bénéficie d'une 
place de choix sur le site internet du Festival.Place à l'édition 
2003 et pour vous mettre le programme en tête, rendez-vous ci-dessous...: 
 Festival 
International de Byblos      
  
  Festival 
de Tyr, le rendez-vous de L'été 
au Sud-Liban avec une programmation de plus en plus ambitieuse comme en témoigne 
celle de l'Opéra Aida en Juillet 2003.  
     
Photo Ismaïl Sabrawi    Fastueuse présence de l’opéra 
avec Aïda de Verdi sur les rivages de Tyr avec l’Orchestre philharmonique italien 
placé sous la direction de Marcello Rota et le Chœur lyrique de la Lombardie. 
Décor naturel dans l’arène romaine d’une ville qui a résisté aux sièges de Nabuchodonosor 
et d’Alexandre le Grand pour cette œuvre de la maturité du plus illustre représentant 
de l’art lyrique italien et voix merveilleuses pour chanter les amours impossibles 
d’un guerrier et d’une esclave éthiopienne, sous un ciel clair quand les vagues 
caressent au loin les sables blonds de la Méditerranée... Commandée par le khédive 
d’Égypte Ismaïl pacha, Aïda, pour la septième édition du Festival de Tyr, fait 
dérouler dans l’ancien et inexpugnable port phénicien les dorures, la pompe et 
le raffinement des Pharaons à l’ombre de deux amants malheureux qui périssent 
ensemble victimes de leur amour. Un grand moment alliant beauté vocale et visuelle, 
magnificence des costumes et trame dramatique bouleversante. |   
 Festival 
de Zouk:  Zouk ne veut imiter personne Pour son coup d’essai, 
le premier Festival de Zouk, en 2003, a présenté certains spectacles de bonne 
facture. Zalfa Boueiz, présidente du comité, veut «faire dans la différence et 
ne pas imiter les autres», dit-elle. D’abord, elle reste modeste et avoue clairement 
ne pas avoir de moyens. Président de la municipalité de la localité, Me Nohad 
Naufal a voulu créer un festival de qualité pour animer la région. Et pour maintenir 
cette qualité, Zalfa Boueiz ne verse pas dans la prétention. Cette année, elle 
proposera quatre soirées de jazz uniques dont une en hommage à Duke Ellington 
avec la formation de Laurent Mignard.   Cette soirée célèbrera 
le passage du monstre sacré du Jazz mondial au Liban en 1964.  Zouk 
accueille Liban Jazz en septembre car elle partage avec ses organisateurs l'ambition 
commune de faire de cet événement un grand rendez vous de dialogue et d'échanges 
artistiques. Liban Jazz sera le Festival de la rencontre de l'Orient et du Jazz 
et constitue une véritable relève culturelle ambitieuse, pleine de sens, et exigente 
sur la qualité des spectacles offerts.     
  Notre 
Page Spéciale Zouk Mikael - Adonis      
Artisanat, Soirées-spectacles dans ses vieux souks,   
son festival annuel:  Zouk Mikael: l'animation 
libanaise pour tous les goûts!  |     
     Caracalla, 
la fameuse troupe de ballet musical mériterait 
bien un vrai site mais il faut pour l'instant se contenter d'une page qui lui 
a été consacrée par la Revue du Liban;demeure un excellent 
ambassadeur de la production artistique libanaise. Marcel 
Khlalifé, visitez le site 
du fameux compositeur qui engendra jadis quelques vives polémiques;pouvons 
nous vraiment lui en vouloir d'avoir, semble t-il, un peu oubliè la langue 
de Molière puisque la sienne -la musique- est universelle?.. Mais ce serait 
tout de même bien utile qu'il mesure lui-même l'intérêt 
de communiquer un peu en Français.  Gabriel 
Yared , le compositeur musical Libanais 
connu notamment pour ses nombreuses musiques de films. Ramdam.com 
, un portail exclusivement tournée vers la musique francophone, 
idéal pour visiter les sites de vos chanteurs préférés, 
télécharger des morceaux choisis, connaitre l'actu de ce qui bouge. Au 
Courant des Musiques, 
sur MCity, un site super branché ou vous pourrez écouter 
, en toute liberté, les derniers tops des charts anglophones ou francophones 
et ainsi, encore mieux préparer la folle ambiance de vos soirées. Omar 
Chakil ,  découvrez grâce à 
son site web officiel, ce jeune chanteur Français d'origine Libanaise dont 
la carrière semble prendre un élan irréversible dans le monde 
Francophone. Mario 
Pelchat, chanteur Québecois 
célèbre au Liban depuis ses récitals au Liban depuis 1996, 
couronné par une chanson sur le Liban en 1999 et sa participation à 
Notre Dame de Paris en 2001.Il est presque devenu Libanais de coeur... Mylène 
Farmer et Akwarium, le site qui lui est entièrement 
consacré par ses fans du Liban.Voilà une illustration de la légendaire 
diversité Libanaise! Cliquez sur Akwarium. Noir 
Désir au Liban, retour avec le Monde sur 
la tournée du groupe Rock au Moyen-Orient et leur concert du 6 Avril 2002 
à Beyrouth.Malheureusement, l'été 2003 a davantage placé 
le groupe dans la rubrique des faits divers que dans celle de l'édition 
musicale...  FranceMP3 
, il fallait bien choisir un portail de téléchargement 
musical en Français ou il n'y a pas, d'ailleurs, que de la musique Francophone...Napster 
n'est pas très en forme et naviguer dans sa langue est tout de même 
plus confortable, alors profitez-en! RFI 
Musique, un site référence 
de la programmation musicale francophone sur le Net depuis 1998; outre la diffusion 
de chansons frrançaises, il propose dans une optique d'ouverture, de faire 
connaissance avec beaucoup de créations de l'espace fransophone   
 Mousika.com, 
désormais Salmiya, est un site pour 
les passionnés de musique orientale ou ils pourront écouter les 
meilleurs morceaux de leurs chanteurs ou chanteuses préférées 
ou retrouver les titres de leurs chanson favorites. Georges 
Wassouf, surtout pour les admiratrices 
du chanteur de charme...Un nouveau fan-club officiel vient d'élire domicile 
à Kaslik et sur le Net: Wassouf.ws Syrian 
Video Center, beaucoup 
de clips récents à télécharger à partir de 
ce studio choisi par beaucoup d'artistes libanais et arabes en général, 
pour enregistrer la plupart des plus grands tubes de la région. Bird, 
société d'édition de CD et K7, producteur de nombreux chnateurs 
ou chanteuses Libanais.Mentionnons par exemple, le célèbre Wadih-el-Safih 
en duo avec le Franco-Gipsy, Joe Fernandez. Elefteriades, 
sans doute le premier producteur d'évènements et de spectacles musicaux 
au Liban.Cela valait bien une page de présentation sur le Web à 
l'occasion du Salon du Mariage en 2001- Beirut Weddings - dont chaque édition 
annuelle se tient normalement, en début d'année, à l'Hôtel 
Phoenicia.   
  
    
   
 Festival 
du Monde Arabe de Montréal  Un rendez-vous 
annuel en passe de s'imposer comme un évènement culturel majeur 
autour notamment de la musique et du cinéma, organisé par de représentants 
dynamiques de la communauté d'origine libanaise avec la participation de 
nombreux artistes ou groupes libanais.  2004 marque déjà la 5éme 
édition de ce grad festival qui vient de passer une convention avec l'IMA 
de Paris.On pourra notamment assister à la projection du documentaire de 
Hadi Zaccak:  "Le 
Liban à travers le cinéma".  
 Le 
Cinéma Libanais, un historique 
des films Libanais depuis 1929 jusqu'en 1998;  West Beyrouth, 
Autour 
de le Maison Rose, Beyrouth 
Fantôme, Civilisées 
sont autant de films polémiques ou à succès qui démontrent 
une certaine renaissance du cinéma Libanais depuis 1995 environ, le plus 
souvent en co-production avec des aides extérieures francophones.Le regretté 
Maroun Bagdadi , Ziad Doueiry ou encore Ghassan Salhab , Randa Chalhab ou plus 
récemment encore Daniéle 
Arbid, ont ouvert la voie à l'expression du talent 
Libanais reconnu;   Quelques 
infos et Articles plus récents à consulter 
dans un dossier sympa sur le sujet dans le site Liban.com. Terra 
Incognita, film de Ghassan Salhab, présenté au 
festival de Cannes 2002...et déjà un article sur le tournage, paru 
dans "le Monde" au cours de l'été 2000.  Présentation: 
  Dans Beyrouth, sept fois détruites, sept fois reconstruite, Ghassan 
Salhab, Libanais né au Sénégal, brosse le portrait de trentenaires aisés qui tentent 
de reconstruire leurs vies brisées par la guerre et l'exil. Il y a Soraya (Carole 
Abboud), guide touristique qui parcourt le pays de Baalbek jusqu'à la frontière 
d'Israël et oublie ses angoisses avec des amants de passage; Tarek (Rabih Mroueh), 
qui rentre d'exil, peut-être pour la retrouver; Nadim (Walim Sadek), l'architecte 
qui reconstruit Beyrouth; Haïdar (Carlos Chahine), dont les informations à la 
radio accompagnent la chronique de ces vies éclatées, comme le "Short cut" de 
Robert Altman. Ce deuxième long métrage du réalisateur de "Beyrouth fantôme", 
présenté dans la section officielle Un Certain Regard, est une coproduction France/Liban 
(avec Agat Films, Arte, Le Fonds Sud, etc.)  Le 
Cinéma Libanais, à 
l'affiche au Festival international du Film Francophone de Namur en Belgique...Edition 
2001. Aimée 
Boulos, portrait d'une personnalité qui a élu domicile 
à la lisière du Cinéma et du Théâtre au Liban 
mais qui à coup sur est habitée par les deux arts...  Festival 
du Film de Beyrouth, une page complète 
sur le palmarès de l'édition 98 dans la Revue du Liban et 
 
le site du Festival 
dont l'édition 2001 a eu lieu du 3 au 10 Octobre.La partie presse 
propose une version en Français, ce qui en pleine festivités de 
la Francophonie constitue le minimum... Festival 
du Film Européen 
, 
le programme de l'édition 2001, du 6 au 13 Décembre, à L'Empire-Centre 
Sofil. Cinémed, 
la Maison Méditérranéenne du Cinéma 
est une organisation sous l'égide de l'Union Européenne située 
à Montpellier-France.Notez que se tient, chaque automne durant une dizaine 
de jour , à Beyrouth, un festival du Cinéma Européen 
qui réserve toujours une bonne place aux productions ou co-productions 
francophones.Cette manifestation acquiert peu à peu ses lettres de noblesse 
si l'on en juge par le succès qu'il rencontre, et ses organisateurs pourraient 
donc songer à le faire connaitre grâce au Web.L'occasion nous est 
donc donnée de participer à cette démarche... Eicar, 
Ecole Internationale de Création Artistique et de Réalisation; 
basée à Paris, une délégation menée par Mr 
JP. Vuillin a mené à l'Automne 2001, un voyage au Liban pour développer 
des échanges et définir des programmes de formation aux métiers 
du Cinéma dans le cadre d'une Coopération avec les professionnels 
Libanais. La 
Vidéothèque de Paris, visitez 
le site de cet organisme devenu le haut lieu Parisien de la culture de l'image 
et cinématographique. CPlanète-Monsieur 
Cinéma,  est un portail francais 
de l'actualité du Cinéma.Vous y trouverez programmes,Box-office 
et critiques; en naviguant vous pourrez consulter les critiques sur les films 
Libanais. Circuit 
Empire, c'est 
certainement le réseau de salles et de programmation le plus dynamique 
du Liban;le site est là pour en témoigner et quand un film francophone 
est distribué au Liban , c'est ici que vous aurez le plus de chance de 
le voir; tous les programmes du réseau sont consultables sur le Net.Les 
amateurs de films Européens, le plus souvent Francophones peuvent directement 
s'orienter vers la salle numéro 6 du complexe de Sodeco...logiquement 
baptisée depuis 1999, Cinéma 
Six . Circuit 
Planète, est l'autre grand 
réseau de salles au Liban qui programme de temps à autres des films 
Français.De toute façon, au Liban, la plupart des films sont sous-titrés 
en Français.      Le Théâtre 
au Liban   
 Le 
Théâtre de Beyrouth, à 
Ain el Mreissé; même s'il n'a plus son lustre d'antan, nombreux sont 
ceux comme Roger Assaf qui veulent lui redonner une place de choix dans 
la culture Libanaise.Retrouvez à ce propos une interview de ce dernier 
dans le site de l'Alba, de l'Université de Balamand. La 
situation du Théâtre Libanais, 
un sujet traité dans un article de la Revue du Liban.Notez qu'outre le 
Théâtre de Beyrouth et le Théâtre Monnot déjà 
bien connus, un nouveau Théâtre Universitaire a été 
inauguré à la rentrée 2001 au sein de l'USJ sous le nom de 
Théâtre Beryte qui deviendra sans doute familier pour 
les amateurs. Théâtre 
Al Madina, un haut lieu de la scène libanaise en pleine renaissance 
sous l'impulsion de Madame Nidal Al Achkar, célèbre actrice qui 
connait donc bien le sujet.Le site web est très attractif et propose une 
mise à jour sérieuse de la Programmation.On regrettera juste l'absence 
de la langue de Molière; sans doute une question de temps ou de budget...    
Madame Nidal el-Achkar exposant devant la presse à 
l'Automne 2003, les difficultés, notamment juridiques et financières, 
subies par le théâtre qu'elle dirige et qui pourrait être menacé 
de fermeture à l'issue de la saison d'hiver 2003-2004 dont la programmation 
aussi riche qu'intéressante pourrait bien être la dernière: 
une conférence donnée par le grand poète Adonis : des tables rondes, des pièces 
de théâtre, des projections vidéo, le festival du documentaire DocuDays, des soirées 
de tarab… Il convient donc de se mobiliser pour sauver ce temple de la culture 
au Liban. Mais après une ultime tentative le théatre a finalement 
fermé ses portes...  ...pour mieux les réouvrir au coeur dela 
célèbre rue Hamra en 2005.
 Violette 
Makdessi, personnalité issue d'une famille renommée 
tant au sein du monde diplomatique que dans celui des Arts; Orientée vers le coté 
intellectuel et francophone, ayant des contacts établis, depuis 1990, avec la 
presque totalité de l'élite des établissements scolaires, elle produit et organise 
des événements et spectacles culturels de taille, en particulier, français, tout 
public et scolaires. Visitez donc son site web ou vous pourrez naviguer dans l'univers 
du théâtre comme celui des marionnettes.   
Les Programmes des Théatres Monnot et Béryte...
   Shams, 
un rayon de soleil dans le paysage associatif et culturel libanais?  
On peut adhérer à cette idée en visitant le site de cette 
Association Culturelle Libanaise indépendante dont l'objet est la production et 
l'animation d'activités artistiques diverses (englobant les arts dramatiques: 
théâtre, mime, danse, chant… et audiovisuels: vidéo, cinéma, spectacles multimédias… 
et d'offrir aux jeunes talents et aux jeunes créateurs la possibilité de travailler 
et de développer leur savoir et leur savoir-faire. Shams a été fondée 
en 1999 sous l'impulsion de l'homme de théâtre bien connu qu'est 
Roger Assaf.Les Activités de l'association battent souvent et naturellement 
au coeur de celles du Théâtre de Beyrouth - situé à 
Ain el Mreisseh -.  
      |   
    |   Amin 
Maalouf, la plus belle réussite 
ou plutôt reconnaissance du talent de la francophonie libanaise dans le 
domaine de la littérature.Nous vous suggérons d'abord un entretien 
au sujet du "Rocher 
de Tanios" qui lui valu le célèbre 
prix Goncourt en 1993.Depuis, il ne s'est pas reposé sur ses lauriers et 
nous vous proposons également une présentation de son dernier livre 
de l'an 2000, "le 
Périple de Baldassare".Voilà 
comment nous avons fait de notre mieux en l'absence de site qui ne nous étonne 
guère compte tenu de la modestie du personnage, ambassadeur culturel du 
Liban en Europe à travers son oeuvre.    
  Pour Amin Maalouf,la première religion est celle de la coexistence  
>>> 
Lire...    
Les Ecrivains Libanais Francophones, 
un répertoire très utile demontrant la vitalité créative 
de la littérature libanaise d'expression francophone autant par le nombre 
que par la qualité et la diversité, le plus souvent reconnues au 
niveau international. 
             
              Alexandre 
              Najjar , le site de l'écrivain 
              libanais, lui même initiateur du site évoqué 
              précédemment; un travail assurément pertinent 
              et remarquable à la fois, qui démontre combien il 
              aime le monde de l'écriture en rendant en quelque sorte, 
              hommage à ses pairs et compatriotes.De plus, depuis son roman 
              paru en 1997," l'Astronome", qui assura sa notoriété 
              et fut par ailleurs maintes fois récompensé, vous 
              pourrez découvrir son dernier roman "Athina" 
              qui confirme que le talent n'attend vraiment pas le nombre des années.2002 
              fut particulièrement prlifique avec un roman de fiction "Lady 
              Virus" ou deux biographies, l'une sur Khalil Gibran, l'autre 
              sur De Gaulle et le Liban entre 1929 et 1932. 
               
              Issa Makhlouf 
                
              Le site officiel (version française) de l'écrivain 
              et poète libanais ou vous pourrez lire 
              l'interview réalisée en 2008 par Diana Kahil à 
              l'occasion du 125ème anniversaire  
              de la naissance de Khalil Gibran. 
               
            Nadia 
Tuéni, le site hébergé 
à l' AUF et consacré exclusivement à cette grande poétesse.Vous 
y retrouverez ses plus beau poèmes. Nadia 
Tueni et Georges Schehadé , une 
page sur les deux célèbres poètes Libanais contemporains 
dont les oeuvres ne nous quitteront jamais.  
 
            Nadia 
              Tuéni, 
              un site personnel consacré à l'oeuvre et la biographie 
              de la poètesse Libanaise qui nous quitta bien trop tôt. 
               
              Poésie 
              Géographique, 
              page tout à fait dérivé du site précedemment 
              cité et qui propose une selection de 20 poèmes à 
              travers les lieux les plus fameux du Liban. 
            Alain 
Tasso, peintre et poète 
libanais contemporain bien en vue à Beyrouth; une page lui a été 
consacrée par la Galerie Agial. Ses multiples talents lui valent aussi 
d'illustrer de nombreux livres. Sélection 
de poèmes romantiques, l'Orient 
en a inspiré plus d'un; que ces textes là en fassent autant sans 
contrefaçons!! Le site est en cours de réorganisation, 
nous dit-on... Le 
site du poète François Xavier, 
marié à une Beyrouthine, animateur de la société ID 
Livre, il appartient à la communauté des Libanais de coeur.  La 
Guerre du Liban dans la Littérature, 
un site de synthèse tout à fait remarquable sur un thème 
traité par autant de talents.Une initiative que l'on doit à Julia 
Schmidt. Pages 
Littéraires , voilà 
un bon site personnel sur le Liban qui fait la part belle à la littérature; 
Une façon originale d'aborder le Pays.  
Jacques Assouad, 
 textes et poèmes sur le site à partir duquel 
vous pouvez vous évader vers 
l'Anneau 
Francophone du Webart qui "héberge 
des sites de tas d'artistes du monde francophone"  Ghassan 
Fawaz,   romancier Franco-Libanais, 
originaire de Tebnine au Sud-Liban et révèlé en 1996 avec 
son roman "les moi volatiles d'une guerre perdue";une 
note sur ce livre et un lien sur sa Biographie 
à l'occasion de son dernier roman "sous 
le ciel d'Occident". Antoine 
Assaf, Professeur 
à la Sorbonne à Paris et auteur d'un roman récent qui connait 
un certain succès, "Terre Blanche, journal d'un hotage au Liban", 
aux Editions Sarment-Fayard. Scrabble 
au Liban, à mi-chemin 
entre lecture et divertissement, les passionnés de cette activité 
qui permet d'entretenir sa connaissance de la langue à un bon niveau se 
délecteront en visitant ce site entièrement Francophone qui permet 
de connaitre les divers concours et de s'y inscrire.Son animatrice, Mme Raymonde 
Ayoub est également rédactrice de la rubrique scabble de L'Orient-le 
Jour et tente d'organiser à Beyrouth une prochaine édition du championnat 
international Francophone de cette discipline.      
 |   |  
Cedrus libani  La 
revue Cedrus Libani est publiée à Paris depuis 1990 par l'association Cedrus 
Libani (loi 1901) qui a pour vocation de faire connaître le Liban et le Proche-Orient 
notamment leurs patrimoines culturels, religieux et spirituels.Imprimée 
au Liban, la revue est disponible dans certaines librairies de Beyrouth. 
  |     
  |     
   
|   Deux sites exclusivement 
francophones réalisés par François-Xavier  |   
     
Les écrivains-poètes   
 Salah Stétié   |  
  
et Mahmoud Darwish |         
Biblib,  ce site 
initialement destiné à la défense des bibliothèques 
et du patrimoine graphique au Liban est devenu un annuaire précis de référence 
dans le secteur culturel, notamment axé sur la littérature.Après 
avoir longtemps milité pour la relance du projet de Bibliothèque 
Nationale depuis l'an 2000, la perspective positive désormais en point 
de mire de celui-ci a redonné au concepteur du site toute l'énergie 
pour faire de Biblib un outil régulièrement mis à jour. 
 Le 
Moteur de Biblib , le vrai sésame pour 
s'orienter dans le labyrinthe culturel et artistisque au Liban; On se réjouit 
que la mise à jour soit redevenue régulière, ce qui en fait 
un des supports de recherche reconnus comme très pertinent dans le secteur 
culturel et littéraire. Annuaire 
des Bibliothèques du Nord-Liban, 
voilà un outil bien intéressant que l'on doit à 
l'auteur du site Biblib, Mr .JP.Fattal.On attendait avec impatience l'extension 
aux autres régions du pays; voilà qui est fait avec le référencement 
suivant!   Annuaire 
des Bibliothèques du Liban, 
toutes les bibliothèques du pays classées par région.., il 
suffit de cliquer sur la carte pour accèderà cet outil documentaire 
très précis...Un travail de passionné et plus qu'utile qu'il 
convient de faire connaitre autant que possible. Bibliothèque 
Nationale, pas de site 
propre mais quelques infos via l'Agence de la Francophonie Poètes 
et romanciers du Liban, dans le Magazine littéraire. Romans 
Franco-Libanais, 
un projet mené par des élèves entre le Liban et la France 
dans la perspective du Sommet de la Francophonie.14 Romans d'aventures sont ainsi 
nés de leur imagination. Michel 
Chiha, l'exposition 
du Musée Sursock de Mai 2001 est l'occasion de consulter la Page pédagogique 
des Copains de l'Orient-Le Jour consacrée à ce grand Poète 
contemporain qui participa par ailleurs à la rédaction de la constitution 
du Liban. Ezza 
Agba Malak, site 
consacré à cette Libanaise contemporaine à la fois écrivain 
et poétesse. Le 
Liban Second, 
un recueil de textes sur le Liban et la société Libanaise de la 
part de sociologues ou universitaires Libanais tels que Ahmad Beydoun, Selim Abou, 
Samir Sayeh pour n'en citer que quelques uns; collection Internationale de l' 
Imaginaire chez Actes Sud.  
Lire en ligne , plus de 15 milions 
de pages sont disponibles sur le puissant site de la Bibliothèque Nationale 
de France.Tapez le nom d'un auteur ou un titre de livre dans le moteur de 
recherche.La navigation requiert parfois un peu d'aide ou de patience mais la 
richesse proposée vous fera vite oublier la controverse que la BNF déclencha 
jadis lors de son chantier et de son ouverture.Les Francophones les plus exigeants 
trouveront ici un vrai outil de recherche ou il pourront même zoomer les 
pages et consulter la table des matières des ouvrages!! République 
des Lettres, un site 
portail de la littérature francophone et un espace de débats intellectuels 
regroupant plus de 10000 auteurs et 6000 pages d'archives en ligne émanant 
de toutes les zones francophones avec un classement par thèmes ou par pays.Voilà 
un site original et très ouvert qui se situe entre presse traditionnelle, 
annuaire culturel, librairie, encyclopédie et communauté de dialogue 
axée sur la littérature et l'intellect.La libanité ne pouvait 
donc que s'inscrire naturellement dans ses sources et son contenu.Ainsi, branchez-vous 
sans hésiter un instant, sur l'excellente Page 
Liban du site, 
ou vous constaterez que Libanvision est en très bonne compagnie avec, par 
exemple, Georges Corm, Elias Khoury, Amin Maalouf et quelques 
autres thèmes ou auteurs que vous pourrez ainsi peut-être mieux connaitre. 
 Auteurs.Net, 
un portail qui fait référence en matière de Web littéraire 
notamment francophone. Le 
Comptoir Oriental, un site portail 
sur le monde Arabe et tous les pays qui s'identifient à lui, avec une approche 
et une vision plutôt culturelles qui justifient pleinement sa place dans 
cette rubrique. Le 
Livre Français, compte indiscutablement 
parmi les bons sites qui donnent un panorama riche et éclectique de la 
littérature d'expression Francophone.Vous pourrez aussi l'aborder par une 
page 
de sélection d'ouvrages consacrés 
au Liban.   
  
    
 Il y avait foule, le 28 Février 2004 en soirée, à la Librairie 
al-Borj du centre-ville pour écouter Jihad Darwiche. Une librairie scintillant 
de mille feux, où grands et petits s’y sont serrés pour avoir un moment de bonheur 
avec ce conteur qui sait captiver son monde. C’est dans le cadre du Festival du 
conte et du monodrame, organisé par le théâtre Monnot, que Darwiche a été invité 
par cette librairie pour animer deux rencontres ainsi que deux séances de signature 
de ses ouvrages, en un seul soir ; une première partie consacrée aux tout jeunes 
et la seconde destinée aux adultes. Et comme le conteur ne récite pas mais raconte 
plutôt une image, des souvenirs, Darwiche a narré des récits puisés de ses ouvrages, 
des Mille et Une Nuits ainsi que du patrimoine traditionnel arabe. Il cherche 
à faire réfléchir son auditoire, livrant ses histoires en arabe et en français 
invariablement, emportant son public vers des pays qu’il n’oubliera pas. Car les 
récits de cet amoureux des mots sont faits d’émotion et d’humour. À cette occasion, 
la Librairie al-Borj a inauguré une section de contes, pour enfants et adultes, 
de plusieurs auteurs.   |       
 | ID 
Livre, un maison 
d'édition Parisienne, encore jeune, et qui se définit à juste 
titre comme l'éditeur des Cultures Francophones |  
 |   
 | .IL vous 
sufira de surfer sur le site pour vous en persuader et une place de choix est 
d'ailleurs accorsée au Liban. |       |   
 |   Comité 
National Khalil Gibran, bientôt un site web libanais 
pour cette organisation dont le but est de promouvoir 
tant au Liban qu'à l'étranger la mémoire et les oeuvres de 
celui qui incarne, à lui seul, la diversité culturelle du patrimoine 
culturel contemporain national.Bureau à Beyrouth/Badaro 01- 396916 et bien 
sûr à Bcharré, siège du Musée Gibran au 06 - 
671137.Vous pouvez aussi correspondre par email en attendant le site, en cliquant 
sur le lien ci-dessus. La 
page spéciale Gibran de LibanVision, pour 
une bonne synthèse du sujet sur le Web et pour annoncer un évènement 
pour la rentrée 2002 signée Alexandre Najjar.    
    
Affiche de l'adaptation en Français 
du prophète à Beyrouth en Octobre 2001, à l'initiative de 
Mr Ghassan Tuéni, Président de la Fondation Nadia Tuéni...  
Un grand succès après celui du Festival d'Avignon! |   
 Khalil 
Gibran,  site personnel très complet pour tout 
savoir sur le célèbre artiste libanais contemporain multi-talentueux 
puisqu'à la fois, peintre, poète et romancier.  Khalil 
Gibran au Musée Sursock, une 
belle page de la revue du Liban consacrée à une exposition sur les 
peintures d'un des Libanais les plus célèbres et universel du 20ème 
siècle. Le 
Prophète 
 , la partie du site 
exclusivement dédiée à l'oeuvre culte de K.Gibran. Le 
Prophète en Francais, une 
bonne partie de l'oeuvre en version originale sur le Net.      
  Musique et Poésie Soufi 
avec un texte du poète Adonis, à l'occasion 
du Festival de l' Imaginaire en 1998 qui consacra dans son programme une place 
au Liban à travers un récital du violoniste Nidaa Abou Mraad.
 Plein 
de Poèmes, site 
exclusivement dédié aux poémes ou vous pourrez selectionner 
le meilleur de K.Gibran et Nadia Tueni pour le Liban. Lettres 
et cartes postales du Beyrouth des années 1900. Ernest 
Renan,  grand auteur poète français 
du 19ème siècle ( 1823 - 1892) qui, tellement tombé sous 
le charme du Liban, choisit d'y séjourner un bon moment, à Aamchit, 
village aux si jolies maisons un peu au-dessus de Byblos/Jbeil.Sa soeur y repose 
désormais... Pierre 
Benoit , difficile de ne pas mentionner 
cet auteur Français contemporain, auteur en 1924 du célèbre 
roman La Chatelaine du Liban; Son portrait et sa biographie sont retracés 
grâce à l'excellente émission littéraire de France 
3, un siècle d'écrivains.L'occasion nous est donnée de mentionner 
l'inspiration que le Liban prodigua à cette époque aux grands romanciers 
Français puisqu'un an plus tôt en 1923, c'est Henry 
Bordeaux, l'académicien qui écrivait 
" Yamilé sous les Cèdres ".Sans doute le début 
de la période du Mandat Français n'est-elle pas étrangère 
à ce phénomène! Jean-Pierre 
Péroncel-Hugoz, 
journaliste-écrivain, auteur en 1984 du livre poignant "Une Croix 
sur le Liban", au coeur de évènements de la Guerre.Il 
est membre d'honneur de l'Association France Ici et Ailleurs - AFIA- qui 
défend l'ouverture de la France et la pérennité de ses valeurs 
, notamment au sein du monde Arabe.Le site de ce mouvement au sein duquel on retrouve 
également Mr JP Chevènnement, est l'occasion de lui rendre hommage. Percy 
Kemp, le profil de cet auteur 
britano-libanais est particulièrement intéressant.Son profil l'a 
naturellement tourné vers l'Orient.Retrouvez un entretien qu'il a accordé 
à la radio "Medi 1" dans l'émission "Ecrivains 
Francophones" ou son livre aux éditions Al Bouraq, Territoires 
d'Islam.  D' 
Orient et d'Occident,   un site remarquable 
sur leurs relations dans le domaine de la création artistique et notamment 
les auteurs littéraires. Le 
Cèdre du Liban, arbre millénaire, 
un très bon site traitant du symbole du Liban sous un angle 
principalement littéraire, avec la participation des élèves 
du Collège d'Antoura. Liban, 
la Perle Phénicienne       |   
 |    Le 
Salon du Livre , Lireenfrancais, 
chaque année vers Novembre, c'est assurément le grand rendez-vous 
culturel des francophones du Moyen-Orient organisé par la délégation 
de la Mission Culturelle Francaise de Beyrouth.Une place croissante est désormais 
consacrée à l'édition musicale et multimédia.L'édition 
2002 est prévue du 1er au 10 Novembre et pour la première fois au 
BIEL.
  
  |   
 |   Femmes 
du Liban , site dédié à la femme 
Libanaise comme son nom l'indique...issu d' un ouvrage de Gérard Figuié 
et Rita Saba-Sayegh.Tous les aspects et les multiples facettes de ce sujet oh 
combien passionnant y sont subtilement developpés. Venus 
Khoury-Gata, pas 
de site personnel pour cette grande poètesse et romancière Libanaise 
d'expression francaise et installée à Paris depuis longtemps; toutefois, 
nous vous proposons de mieux la connaitre à l'occasion de son passage sur 
l'émission littéraire de la chaine de télé France3,"un 
livre, un jour", lors de la sortie de l'un de ses derniers livres, "une 
maison au bord des larmes".  |    |  
  Salah 
Stetié, le site 
du grand poète contemporain Francophone Libanais installé depuis 
longtemps en Région Parisienne ainsi qu'un très bon portrait 
de l'Hebdo Magazine au Printemps 2003 qui justifie pleinement, si besoin 
était, la parfaite dimension bi-culturelle de ce grand et riche personnage, 
pour qui France et Liban se partagent le coeur en toute sérénité; 
un exemple à suivre par les temps qui courent... Béchara 
el Khoury, poète et compositeur 
Libanais résident en France. Souha 
Bechara, à mi-chemin entre 
la littérature et l'histoire, retrouvez grâce au Café Littéraire 
du site-web de la FNAC, quelques pages sur cette jeune journaliste mais 
grande figure de la Résistance Libanaise à travers son action et 
son courage au Sud-Liban. Ne manquez pas non plus un bon article-portrait 
dressé, trois ans jour jour jour après la libération 
du Sud-Liban, par Fatiha Kaoues dans le site d'actualité du monde arabe 
Arabesques.org Dar-An- 
Nahar Editions,   une 
des plus puissantes et célébres 
maisons d'éditions Libanaises au sens noble du terme; Elle est très 
active dans le domaine de la culture et ne ménage pas sa peine pour promouvoir 
les créations francophones. Librairie 
Paul Geuthner,  éditeur et libraire 
orientaliste parisien depuis 1927. Après avoir connu une période 
difficile il y a quelque temps, il est heureusement redevenu un repére 
de qualité pour les bibliophiles libanais francophones.Nous pouvons en 
particulier vous recommander les récents ouvrages sur les habitats Libanais.  |   
 |   Les 
Editions L'Harmattan, beaucoup 
de références sur le Liban et le Moyen Orient. Les 
Editions Karthala, un éditeur 
qui monte en France ;très spécialisée sur l'Afrique,le monde 
Arabo-musulman et le Moyen-Orient;plusieurs références sur le Liban 
à découvrir sur le catalogue consultable en ligne et clairement 
conçu. Actes 
Sud, un 
éditeur du sud de la France, proche de Marseille; à Arles; 
très actif dans le créneau des thèmes méditerranéens 
et dans la coopération avec le Liban dans le secteur du Livre et des bibliothèques. Le 
Salon des écrivains de Provence de Fuveau, 
dans la région de Marseille, a choisi le Liban et certains de ses fameux 
écrivains francophones comme invités de son édition 2001? 
tels Vénus Khoury-Ghata, Jihad Darwish, Hoda Barakat,Jean-Pierre Dahda, 
Hassan Daoud et Souha Béchara, la journaliste symbole et témoin 
de la libération du Sud-Liban, etc...  |    
|   Jihad 
Darwish, retrouvez 
les contes et poèmes du poète Franco-Libanais. Antoine 
Messara, le site de l'auteur présente 
ses différents essais dans le domaine socio-politique.  
   
 | Beyrouth 
au coeur, récit 
de Nadia Khoury-Dagher sur l'émotion des retrouvailles avec le Liban , 
souvent ressentie par les membres de la Diaspora après une absence plus 
ou moins longue;On distingue que cette bonne page personnelle pourrait ouvrir 
le champ à un site davantage étoffé sur la capitale Libanaise. |  
 |   
 Beyrouth, 
portrait de ville, livre paru en Novembre 2001 dont 
l'auteur est Jade Tabet, Architecte de renom, qui décrit et dissèque 
l'évolution de Beyrouth avec la sensibilité et l'expertise d'un 
grand spécialiste de l'urbanisme contemporain.  Parachute, 
chaque année, cette revue canadienne dédié à l'Art 
notamment contemporain édite un livre spécial dédié 
à une ville du monde ou les situations spéciales sont de nature 
à influencer la création artistique.On comprendra donc le choix 
de Beyrouth en 2002 à l'occasion du Sommet de la Francophonie.  
 Centre 
de Conservation du Livre , 
situé à Arles dans la région de Marseille en France, il est 
impliqué dans la sauvegarde des livres et ouvrages de la bibliotèque 
nationale Libanaise.  Adiflor, 
association pour la diffusion internationale de livres ouvrages 
et revues,site très intéressant pour la promotion et la distribution 
du livre francophone.Cette association est étroitement liée à 
l'Afal 
-association francophone d'amitié 
et de liaison- qui regroupe un certain nombre d'associations du monde, engagées 
dans ce domaine, et dont vous trouverez bien sûr la liste sur le site. BDparadisio, 
le temple de la Bande Dessinée sur le Net; vous aurez ainsi rendez-vous 
avec tous vos héros préférés et nous ne pouvions occulter 
ce mode d'expression de la rubrique littéraire sans mettre ici à 
l'honneur la communauté française de Belgique qui a tant apporté 
à cet Art.  
 Edibook, 
un éditeur tout à fait dans l'air du 
temps puisqu'à la fois numérique et...francophone.Il lance un collection 
jeunesse que nous vous conseillons vivement de consulter avec vos enfants.Vous 
pourrez ainsi vous familiariser à un exercice de navigation inédit 
et si vous avez des difficultés, sans doute vos enfants viendront-ils à 
la rescousse!!! Bénéficier temporairement et en exclusivité 
d'un accès gratuit et privilégié en tapant LIBAN+VISION comme 
mot d'utilisateur et de passe, à droite de la page d'accueil. Liban 
BD, le site exclusivement consacré 
à la place du Liban dans la Bande dessinée.Un site thématique 
original et passionnant comme on les aime! c'est une véritable base de 
données sur le sujet, les amateurs seront comblés et les profanes 
probablement ébahis... La 
BD au Liban, une bonne page spéciale 
de synthèse sur le sujet, dans le site BDLand...      
Rare...Tintin à Beyrouth !  
 Histoire d'une 
parodie en 1984
  
   
En Grand ?  |    |  
   
 Retour 
sur   
 
le Festival de la Poésie de Beyrouth 
  
du 18 au 21 Février 2002      
 Apprendre 
le Libanais excellent site pour 
acquérir le minimum dialectal... L'Alphabet 
Libanais ,une fois 
qu 'on se débrouille avec le dialecte,on se met aux caractères  Le 
Dialecte Libanais, 
pas un site Web, mais sans doute le meilleur ouvrage sur le sujet, écrit 
par Mme Haddad-Fadel, en deux tomes.Quelques exemplaires sont disponibles, 
à Paris, à l'Office du Tourisme Libanais  
et à l'Institut du Monde Arabe.Une édition nouvelle pour la préparation 
au Baccalauréat Libanais doit paraitre et une cassette d'accompagnement 
est proposée en option.Voilà un ensemble fort utile même pour 
certains jeunes Libanais qui ont parfois pas ou très peu de notion de Libanais.   
Le plus grand Dictionnaire 
de Français en ligne et... gratuit!, grâce à une 
équipe de Chercheurs Universitaires.+de 100.000 mots et 270.000 définitions.Il 
met de plus la phonétique au service de l'orthographe: il suffit d'écrire 
le mot recherché comme il se prononce, et ce moteur le retrouve vous l'inscrit 
correctement...Certes, la présentation est un peu austère et hermétique 
au départ, mais quel outil idéal pour démystifier la complexité 
de la langue Française! 
  |    
|   Alphabet 
et Tradition Calligraphique Arabe, 
quand l'écriture cotoie l'art, les caractères arabes ne sont pas 
loin! un site pour passionnés ou spécialistes. Hassan 
Massoudy, le site consacré 
à l'oeuvre et aux livres du grand calligraphe d'origine irakienne que le 
prophète de K.Gibran a beaucoup inspiré.  |   
 |   Histoire 
de la Typographie, pour 
replacer la calligraphie Arabe dans son contexte historique, nous vous encourageons 
à faire un tour sur ce site.Vous pourrez aussi visiter directement des 
pages très complètes sur l'histoire de 
l'Imprimerie au Liban Histoire 
des Alphabets Phénicien et Arabe, 
pour vouloir remonter le temps, il ne faut  jamais 
oublier ses racines,tapez donc alphabet-phénicien ou arabe-dans le moteur 
de recherche en page d'accueil. Philatélie: 
a la découverte des timbres de l'époque du Grand Liban vers 
1924.    |    |  
 Apprendre 
l'Arabe moderne et 
 commun en Realaudio.Il 
faut s'accrocher si l'on est un vrai débutant,mais avec de la volonté,ce 
site vous permettra d'acquérir les bases nécéssaires. Apprendre 
l'Arabe, excellente méthode 
pour apprivoiser la langue,vous y trouverez même en option une méthode 
spécialement destinée à l'enfant! L'été 
Oriental, 
est le nom d'un site web très convivial de l'Agence de Communication Galet 
Blanc, ou se cotoient des rubriques sur la calligraphies, des cours pour écrire 
l'Arabe et différents thèmes pour mieux connaitre cette riche culture. Apprendre 
le Français en France, réseau 
d'établissements spécialisés dans l'enseignement du Français 
comme langue étrangère.L'idéal pour joindre l'utile à 
l'agréable si vous n'avez pas été principalement "french 
educated" au Liban. Enfants 
Bilingues, un site Français 
spécialement conçu sur ce thème; au Liban le bilinguisme 
est évidemment le minimum linguistique... Dictionnaire 
Francophone Universel, un ouvrage 
qui vous mettra d'accord sur toutes les terminologies Françaises et Francophones 
en général grâce à la collaboration des éditions 
Hachette et de l'Agence de la Francophonie sous le contrôle d'experts reconnus 
en la matière...  |    
|   HISTOIRE 
et CIVILISATION    La Mémoire 
    
L'Histoire 
du Liban de la Préhistoire à nos jours avec un chapitre 
important sur la Guerre du Liban comprenant une chronologie détaillée 
des différents épisodes, histoire de s'y retrouver et de comprendre 
l'enchainement des faits; un site personnel, bien présenté, sobre 
et clair qui rendra certainement bien des services aux uns qui effectuent des 
recherches ou aux autres qui veulent se rafraichir la mémoire...
   
Histoire 
du Liban contemporain , un chercheur 
d'origine Libanaise de l'Université de Troyes en France a réalisé 
une excellente page sur les grandes dates et évènements de l'histoire 
du Liban moderne de 1920 jusqu' à la période post Accords de 
Taef.
 La 
Guerre du Liban, par réflexe, 
on associe malheureusement souvent le Liban contemporain au mot Guerre.Vous trouverez 
sur ce qui est davantage une page qu'un site, un texte très fourni et de 
synthèse sur la période 1975-1990 qui en explique assez bien les 
différentes étapes.Et comme il n'y a aucune d'illustration, mieux 
vaut l'imprimer pour le lire à tête reposée! Vous pouvez aussi 
entrer directement sur le site personnel,Lebhack, 
dont l'accueil est un peu plus convivial. La 
Guerre du Liban, le même 
site , mais par sa porte d'entrée principale, avec des photos dont la rubrique 
sur la guerre, ci dessus évoquée, est sans doute la meilleure et 
vous aidera à en comprendre l'enchainement des diffèrentes étapes. Qana 
1996  , tout le monde doit se 
souvenir; personne n'a le monopole de la mémoire...Cana est bien le site 
ou il y a près de 2000 ans, Jésus fit le miracle de transformation 
de l'eau en vin lors du fameux repas des noces; de nos jours des hommes ont commis 
l'horreur de maculer de sang un lieu sacré à l'atmosphère 
si paisible, lors du massacre de plus de 100 innocents en Avril 1996.Gageons que 
Cana deviendra le site touristique qu'il aurait toujours du être, bien avant 
l'occupation et ses atrocités qui demeureront gravées de sinistre 
mémoire. Qana, 
le Massacre, tout le monde a le droit 
de savoir, de connaitre la dure réalité des faits et des témoignages 
qui font la vérité.Mais que de sang aura du couler, tant de vies 
innocentes auront du être sacrifiées pour que le Liban puisse enfin 
exercer justement sa souveraineté au sud du fleuve Litani et devenir 
seul maître de ses eaux! Le 
Massacre de Cana en Avril 1996, une bonne page 
francophone pour confronter les opinions et se faire la sienne sur cet épisode 
de l'après-guerre du Liban. Occupation 
, voilà un très bon site personnel en 
hommage à tous ceux qui ont souffert de l'occupation du Sud-Liban avec 
des photos assez dures mais réalistes et une pensée particulière 
au massacre de Cana.On pourra à ce titre lire des extraits du rapport 
de l'ONU qui, dit-on, coûta son poste de Secrétaire Général 
à M.Boutros-Ghali.Est-ce parce qu'il disait trop la vérité?? 
Il fut élu l'année suivante 1er secrétaire de l'Organisation 
internationale de la Francophonie....  Eternel 
Liban, site personnel qui associe 
la vérité et à la sagesse avec l'histoire et la situation 
du Liban contemporain...Mis à part que la page date d'avant la libération 
du Sud-Liban, nous respectons toujours les vérités...qui sont bonnes 
à dire! Liban 
Libre, une page coup de gueule pour un Liban 
enfin libéré de toutes les occupations; une page simple, d'opinion 
davantage que de connaissance, mais qui a le mérite de refléter 
une part de l'opinion Libanaise. Les 
Rencontres d'Averroes, 
retour sur ces rencontres de l'Automne 2000, à Marseille, dont le thème 
tourne autour des rives de l'espace Méditerranéen .Une des conférences 
animées par l'urbaniste Jade Tabet, traita particulièrement de l'architecture 
et de la reconstruction de la ville de Beyrouth.Notez qu'il dirige une oeuvre 
collective sur Beyrouth à paraitre courant 2001 dans la collection "Autrement". Histoire 
du Liban, retour sur une confèrence 
organisée en l'an 2000 par l'Alliance Française de Port-Said, en 
Egypte, et animée par Mme Denise Ammoun. Contes 
et légendes du Liban, voilà 
un site qui remonte le temps au coeur de la Phénicie, qui fait appel 
à l'imaginaire pour mieux vous faire comprendre les racines libanaises.Réalisé 
dans l'univers des collèges, entre élèves et professeurs, 
il en ressort beaucoup de passion, de recherches et de savoir. Le 
Souffleur, un site principalement 
à la mémoire de l'épave du sous-marin Français engloutie 
au large des côtes Libanaises.  Imam 
Moussa Sadr, une bonne 
page consacrée à la biographie de ce leader charismatique de la 
Communauté Chiite et disparu dans des conditions mystérieuses et 
controversées en 1978.Chaque année un jour férié est 
consacré à sa mémoire.   Les 
Croisades:Une sélection 
de sites pour tous les passionnés de cette époque qui a marqué 
l'Histoire du Moyen-Orient car l'on y retrouve le Liban à un moment ou 
à un autre lors de sa navigation: Cathares 
; Citadelle; Templiers 
. Histoire 
des Premières Croisades,  un des sites 
les plus complets notamment sur la première phase. Histoire 
des Croisades, un autre site 
très clair et bien documenté. Historel 
 , site très complet sur l'époque 
du Moyen-âge et des Croisades qui décompose parfaitement toutes les 
vagues.. Et pour finir avec 
notre sélection sur ce thème qui fait vraiment pléthore sur 
Internet: Histoire 
des Croisades. Les 
Cananéens, un site consacré 
à ce peuple historique et intimement lié à la région 
correspondant au Liban et à la Palestine d'aujourd'hui et dont la Bible 
fait tant de références. Ifapo, 
présentation de l'Institut Francais d'Archéologie 
du Proche-Orient avec bien sûr une section complète consacrée 
à l'antenne de Beyrouth.  L'Archéologie 
au Proche Orient, un site personnel 
bien illustré  rassemblant des souvenirs 
de campagne archéologique dans la région. Icomos 
  , la page Liban de cette 
ONG qui oeuvre pour la sauvegarde du patrimoine et des sites historiques.Dire 
que ceux-ci ont étés mis à mal par la guerre au Liban est 
un euphémisme.. Beyrouth, 
topographie et archèologie du site de la ville et de son centre, cadre 
actuel du grand chantier de la reconstruction(principalement en Anglais mais beaucoup 
d'ouvrages francais dans la bibliographie). Beyrouth, 
un site personnel pour une approche historique de Beyrouth et 
du Moyen-Orient à travers la philatélie et les circuits postaux. Liban 
à jamais, un site personnel bien construit 
mais sous un angle plutôt nostalgique. Liban 
vu d'Allemagne, site franco-allemand 
de l'université de Dresde, sur le pays vu sous un angle plutôt historique 
et républicain. Beyrouth 
99 , le site de Beyrouth-capitale 
culturelle du monde Arabe, sous le patronnage de l'Unesco en 1999.Le 
site devrait être encore accessible, car si la manifestation est bien passée, 
Internet est une bonne façon de la faire survivre...A défaut, on 
fera le bilan de cette manifestation à travers la coopération culturelle 
Fanco-Libanaise ou encore en se reportant à une excellente 
 Page 
de l'Office du Livre célébrant cet évènement. Beirut2000.org 
,   
le tout récent site du ministère de la culture libanais qui propose 
un version trilingue conforme à la réalité culturelle et 
linguistique du Liban.Néanmoins, la mise à jour de l'information 
des programmes culturels qui constituent son attrait principal est très 
irrègulière...Un manque de moyens malgré la volonté, 
sans aucun doute.La mise en ligne a été suspendue en 2001, officiellement 
pour ne pas doublonner avec le site du sommet de la francophonie...Avouer qu'il 
n'y a pas assez de fonds publics pour la promotion culturelle serait plus honnête 
et permettrait au moins de plaider pour cette cause!! Le 
Liban, une page sur le Liban moderne d'aujourd'hui 
en pleine reconstruction et en pleine mutation, enfin tourné vers un avenir 
de paix,Inch'Allah!  Liban, 
je t'aime, Bhebak ya Liban, 
un site personnel sur le pays, principalement axé sur l'occupation du Sud-Liban 
qui, après 22 années, s'acheva enfin le 24 mai 2000 et, espèrons 
le, restera à jamais dans la catégorie de la mémoire! Marie 
Moarbes, un mini site hébergé 
par le fournisseur d'accès Data Management sur l'épopée de 
l'hotage Franco-Libanaise détenue plusieurs mois à Jolo aux Philippines.Les 
pages distillent quelques photos des retrouvailles avec son père et beaucoup 
de messages de soutien bien sûr.Le printemps 2001 voit la parution de son 
livre "Mon père m'attendait à Manille", à 
la fois pour le souvenir et l'auto-thérapie comme elle l'a déjà 
si bien déclaré.    
Le site du Musée National  
     
Le Musée National, lieu de passage sur 
la ligne de démarcation pendant la guerre 
    
Le Musée Sursock de Beyrouth, 
quartier Saint-Nicolas de Achrafieh
  
     
Photo Naji Farah  |  
 Le Musée Sursok  
  Superbe demeure du XIX ème siècle, accueille 
les artistes contemporains pour des expositions temporaires. L'exposition permanente 
compte, elle, une collection d'estampes japonaises et regroupe de nombreuses œuvres 
d'art islamique. Horaires d'ouverture  
Ouvert tous les jours du Lundi au Samedi  de 10h00 à 13h00  
et de 16h00 à 19h00       |     
 |   24e 
Salon du musée Sursock   Le comité du musée Sursock 
porte à la connaissance des artistes que le 24e Salon d’automne aura lieu à la 
fin du mois de novembre 2003. Les artistes désireux de participer à cette manifestation 
pourront remettre leurs œuvres au musée à partir du mercredi 1er et jusqu’au 11 
octobre, date limite, entre 9h et 14h. Chaque artiste pourra proposer jusqu’à 
trois œuvres récentes de sa création (qui seront soumises à l’appréciation d’un 
jury) accompagnées d’un curriculum vitae. Le comité du musée tient à préciser 
que le système de sociétariat, tel qu’il a été pratiqué à partir du 17e Salon 
en 1994, ne sera désormais plus en vigueur.   Tél : 01/201892 et 
01/334134.   |      
    |   
  
   
Le 
Liban à L'Institut du Monde Arabe  
    L'Institut du Monde 
Arabe , de Paris.Un 
site web totalemnt rénove et vraiment remarquable digne représentant 
de la culture Orientale au sens large car il permet de découvrir et comprendre 
les multiples facettes de l'arabité. |    |  
 Présentation 
du Liban ,  par l'IMA. Sans doute, comme les 
autre fiches pays, celle-ci mériterait elle un toilettage dans la présentation 
pour se hisser au niveau du site dans son ensemble mais aussi un rafraichissement 
au niveau de certaines statistiques dont la plupart datent, au mieux, de 1997.  |   
 |   L'Exposition 
sur le Liban ,' l'autre rive', 
en 1999,à l'IMA. Un grand souvenir à entretenir... L'Exposition 
" l'Orient de Saladin ", à 
l'IMA à partir du 23 Octobre 2001.  Comment 
ne pas s'intéresser à cette expo si l'on s'intéresse au Liban 
quand l'on sait le rôle de ce personnage clé de l'histoire des Terres 
de la région Proche-Orientale à l"époque des Croisades?   
 
  |   
   
   
La  Phénicie     
     
DOSSIER  
  
 Les Libanais sont-ils les 
descendants des Phéniciens ?   |      
  La Phénicie sur Phéniciens.com, 
un très bon site personnel sur ce thème au coeur des passions et 
des origines pour beaucoup de Libanais.  |    |  
La 
Phénicie, pour tout connaitre 
des origines du peuple libanais grace à ce site particulièrement 
bien documenté. |    |  
  
La 
Phénicie, un autre site personnel 
qui démontre toute la fascination qu'elle exerce sur ceux qui respectent 
le berceau de notre civilisation. Tyr, 
grand port disparu; le site sur les 
recherches des années 1930 de Antoine Poidebard est un véritable 
site musée avec des photos anciennes, aériennes et de plongée 
à la recherche du temps et de la gloire passés de la cité 
phénicienne.    Regards sur la 
communauté Druze au Liban, souvent qualifiée 
de mystérieuse mais finalement démystifiable...    |   
 |   GALERIES 
D'ART et PEINTURE  
LE LIBAN, UN PASSÉ CULTUREL À RECONSTRUIRE  en guise d'introduction, 
cette bonne présentation sur le site de France 5, la chaîne française 
de la culture et de la connaissance qui a déjà consacré quelques 
émissions sur le Liban.      
  Exposition 
"Artistes du Liban" présentée par     
  |    |    |