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sur un total de près de 1.300.000 touristes
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Depuis
2005 et l'assassinat de Mr Hariri, le tourisme au Liban est en chute régulière
|
>
Cap
sur le Liban !
du 1er Février au 31 Mai 2005
|
Jusqu'au
15 Décembre 2005
Regard sur un des derniers
endroits branchés et bon marché de Beyrouth:
La cantine libanaise, " la Tabkha "
Il
a ouvert discrètement, peu avant Noël, sans tapage médiatique
et sans recours à la publicité.
Au fil des jours qui ont précédé le lancement, un mur de plus
en plus vert se dessinait dans Gemmayzé. Puis est venue s’ajouter
une drôle de marmite sur fond jaune, alors que se plantait un
décor également discret mais toutefois intriguant. L’enseigne
– en français dans le texte- enfin posée, La Tabkha s’installait
dans ce quartier à la mode, décalé mais de plus en plus branché.
Les questions ont fusé. Pour toute réponse, il a juste fallu pousser
la porte et entrer.
La carte est déjà inventive avec les plats du jour
déclinés pour le mois sous forme d'unpetit calendrier
à l'ancienne collée sur la fiche des plats habituels.
Simple, rétro et finalement terriblement
dans l'air du temps...
Une
cantine de luxe La Tabkha, cantine libanaise, pouvait-on également
lire sur l’enseigne. Une drôle de cantine où les demi-pensionnaires
se bousculent pour prendre leur repas de midi et reviennent, le
lendemain, heureux de cette nouvelle habitude. Une cantine libanaise,
il est vrai, mais avec, toutefois, des airs européens qui lui
donnent un caractère à la fois nouveau et jeune: la déco simple,
plus proche des bistros français, semble faire l’unanimité. Le
bar au centre, les tables collées les unes aux autres créent une
intimité obligatoire mais finalement bienvenue. De même que les
photos en noir et blanc accrochées au mur, les drôles de WC –
ne ratez pas les plafonds –, et enfin l’espace cuisine transparent,
ouvert sur le restaurant et éclairé par une lampe empruntée aux
salles d’opérations. N’y voyez pas un côté morbide mais plutôt
une teinte d’humour appréciée par tous les habitués. Cantine libanaise,
il en fallait dans notre carnet d’adresses… Après Le Chef, nostalgique,
il est vrai, mais qui a pris quelques rides, sans perdre de son
charme, il manquait à l’appel un lieu plus actuel qui offre des
plats du jour purement libanais, deux par jour, un bar d’entrées
végétariennes, le tout dans un budget qui reste raisonnable. De
la mouloukhieh à la moujadara, en passant par la moussakaa d’aubergines
et la soupe aux lentilles, toutes les recettes figurent au menu
de la semaine. De quoi réconcilier les adeptes des «nouvelles
cuisines» avec celle de grand-mère. L’intérêt de La Tabkha réside
dans cette formule, simple, des plats préparés «comme à la maison»,
à consommer sur place ou chez soi, et dans une ambiance très conviviale.
Fréquenté au début par des curieux, rapidement suivis par les
plus mondains – qui sonnaient un peu faux dans ce menu pas vraiment
light – le restaurant est aujourd’hui adopté par des habitués,
certains y venant tous les jours. Libanais, étrangers, – Philippe
Starck y a même été aperçu, au cours de son dernier passage au
Liban – intellectuels ou jeunes hommes d’affaires s’y retrouvent,
sans craindre d’avoir parfois à attendre leur tour pour avoir
une table. Le charme réside aussi dans les petits détails «autour»,
un logo que l’on retient, un menu calendrier charmant à accrocher
dans sa cuisine et une livraison à domicile efficace, le plaisir
du lieu en moins. La cantine, peut-on lire enfin sur ces menus
mensuels à emporter, vous reçoit du lundi au samedi, de midi à
17 h. Car le soir venu, les noctambules désertent leur « réfectoire
» préféré pour d’autres atmosphères, en attendant La Tabkha du
lendemain.
Carla HENOUD
pour l'Orient-Le Jour
|
Hotels
ou mode d'hébergement bon marché à Beyrouth
et au Liban
A
Zouk-Mosbeh / Adonis
La Co-Location à Beyrouth?
Destination
Liban,
pas encore de site internet mais un très bon reportage
explicite dans Magazine de Mars 2003 pour cette structure animée
par une équipe Franco-Libanaise déjà bien
expérimentée, dont l'objectif est de vous fournir
un hébergement de qualité et à la carte
à Beyrouth, à prix très raisonnables, essentiellement
dans le quartier d'Acharafieh.N'hésitez pas à
vous renseigner par email
en cliquant sur le lien ou à téléphoner
à Lucien au 961-3- 497762
Hotels-Pension
Beyrouth
Pension
Al-Nazih,
au coeur de Beyrouth, à deux pas de la Gare Charles
Hélou, quelle belle trouvaille que cette demeure
au style franco-colonial ou les chambres doubles les
plus chères vous reviendront à 20000 LL
soit environ 13$ pour un confort tout à fait
acceptable; s'il fallait une adresse familiale et beyrouthine
pour prouver qu'il n'y a pas ici que des hôtels
de luxe, c' est celle-ci qu'il faut recommander; sans
doute, l'exception qui confirme la règle !
Hotel
Napoli , loger
à prix raisonnable pour moins de 30 $, offrir
un confort à l'européenne, dans une ambiance
familiale et au coeur du Centre-Ville dans la Rue Hamra;
voilà un peu comme une de quadrature du cercle
réussie par cet établissement portant
le nom d'une ville qui lui ressemble sans doute un peu-beaucoup...
tel 01 747333; fax: 01 355030.
Tripoli
Pension
Haddad,
pour les petits budgets, si vous devez passer un moment
à Tripoli/Trablous; un accueil chaleureux et
familiale typique de Georgette qui vous rappellera que
la simplicité n'a pas de prix,surtout au Liban!...
Une adresse à rapprocher de la Pension Al Nazih
de Beyrouth.
Tyr
Notre
page spéciale «Al-Fanar»,
une charmante auberge face
à la mer, contacts:
alfanar@ville-tyr.com
ou aux numéros de tel.suivants : 07/741111 –
03/665016.
|
Restaurant
à Beyrouth
" Le Chef "
Au coeur de Gemmayzé, de la rue Gouraud
et de son architecture associant subtilement les influences
françaises et ottomanes du
début du siècle,
voilà une
adresse incontournable et quasi-immuable depuis 1967 pour de
nombreux habitués, libanais ou étrangers établis
à Beyrouth depuis longtemps.Vous serez enchanté
par l'accueil et le service de Charbel qui assure la continuité
de cet établissement familial avec la même ferveur
historique que celle de son oncle.Vous pourrez y manger le midi
des plats familiaux qu'on trouve rarement en restauration à
des prix plus que raisonnables, en moyenne entre 3 et 5 $...
On vous recommande particulièrement ceux à base
de riz libanais comme la fassoulia, aimablement appelé
sur la carte "cassoulet oriental" ou encore la moloughié
à base d'une herbe ressemblant un peu aux épinards
et dont les amateurs d'ail raffoleront.
Restaurant
Le Chef
Acharafieh - Gemmayzé - Rue Gouraud
A deux pas des escaliers Saint Nicolas
Tel 01 445373 et 01 446769
Voir Article de L'Orient le Jour
en bas de page
Les Auberges de Jeunesse au Liban
Ecoclub
aux Cèdres. Téléphone : 06-678488;
03-832060.
Longue Vie-Mont Joli à Bhersaf (Metn). Téléphone : 04-982571;
04-981986.
L’Association pour le développement
et la conservation des forêts (AFDC) à Ramlié (Aley).
Téléphone : 05-280430; 01-983917.
Rédempteur à Dhour Zahlé (Békaa). Téléphone : 08-545200.
La maison du prêtre à Maad (Jbeil). Téléphone : 09-750370.
L’orphelinat de Saïda. Téléphone : 07-753182; 07-753181.
Zefta à Nabatié (Liban-Sud). Téléphone : 07-505950.
Camp de la Young Men Christian Association à Ras el-Metn.
Téléphone : 01-486331; 01-468099.
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Convivialité et prix abordables ont
fidélisé la clientèle du «Crillon», majoritairement libanaise
Pierre
Achkar, maire de Broummana et Président du Syndicat National
des Hôteliers du Liban
" Broummana a certes un
grand nom, mais c’est une petite municipalité qui ne peut rien
faire sans ses voisins, conclut Pierre Achkar. C’est pourquoi
tous les villages de la région doivent travailler de concert,
tout en préservant leur cachet propre, pour redynamiser le secteur
touristique et attirer la clientèle libanaise, dans un premier
temps."
« Car c’est le Libanais qui fait la pluie et le beau temps.
Et ce n’est que le Libanais qui attirera le touriste étranger
dans cette région du Metn »...
Suite au boom qu’ont connu, cet été, les régions de Hammana,
Aley et Bhamdoun, mais aussi la région du centre-ville, il est
devenu impératif de revoir les plans touristiques du Metn. La
relance et le développement des anciens pôles d’attraction touristique
ont drainé un mouvement de masse tel, qu’il s’est répercuté
sur le volume de fréquentation d’un certain nombre de stations
touristiques du Metn dont Broummana. En fait, note Pierre Achkar,
« si le nombre de touristes étrangers au Liban a nettement augmenté
cette année, les vacanciers s’éparpillent et ne se concentrent
plus dans une seule région ». Cependant, précise le président
du syndicat des hôteliers, « la situation à Broummana relève
plus d’un statu quo que d’un recul, d’autant plus que nous assistons
à une certaine stabilité depuis trois ans. Ainsi, les deux mois
de juillet et d’août ont été relativement bons pour les hôteliers
de la localité, notamment les hôtels de luxe qui avouent dans
l’ensemble un taux d’occupation de 85 % ». Mais, constate-t-il,
citant à titre d’exemple l’hôtel Printania dont il est le propriétaire,
« durant la période allant de mai à novembre, le taux de remplissage
a été inférieur à la moyenne des années précédentes ». Et M.
Achkar de préciser que ce taux, pour ce qui est de son hôtel,
a augmenté de 3% cet été, mais a diminué de 10% au cours de
l’hiver passé. « Notre saison dure effectivement deux mois et
nous ne pouvons survivre en travaillant uniquement deux mois
par an, observe-t-il. C’est la raison pour laquelle nous envisageons
de faire de cette station estivale une destination annuelle
à l’intention tant des étrangers que des Libanais. »
Complexe
de grand luxe accueillant les riches touristes du Golfe, le
Grand Hills Village entend aussi devenir un pôle d’activités
culturelles et sportives à l’intention des Libanais. * * *
Extraits du dossier d'Anne-Marie El-Hage
édition du 16 Septembre
2002
|
Bon à Savoir...
Le Liban a reçu plus d'un million
de touristes en 2003 essentiellement concentrés entre
Juillet et Octobre.
Outre les Européens et Visiteurs des pays du Golfe, les
Libanais de l'étranger constituent la cible principale
des non-résidents concernée par les Achats détaxables.
On estime à 10,7 millions les Libanais d'Amérique-
surtout Brésil, USA et Canada- à un peu plus de
400000 les Libanais résidant dans l'Union Européenne
dont environ la moitié en France.
Plus de 1,2 millions de Libanais résident en Afrique,
400000 dans les pays Arabes du Golfe et pas moins de 300 000
en Australie.
Par la proximité géographique ou des relations
familiales encore étroites, les Libanais d'Europe, du
Golfe, d'Afrique et du Canada constituent la masse de Libanais
se rendant au Liban le plus fréquemment, souvent plusieurs
fois dans l'année.
Cette population mobile bénéficie en outre d'un
pouvoir d'achat largement supérieur au pouvoir d'achat
local; on voit donc bien tout l'enjeu et l'intérêt
de réussir ce service de détaxe pour le Liban
et les commerçants libanais!
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Reportage sur le Tourisme et l'Estivage
à Broummana dans le Metn-Mont-Liban
La clientèle d’avant-guerre de retour
La saison d’été a été plutôt surprenante pour
l’hôtel Le Crillon, qui surplombe la vallée est de Broummana.
Et pour cause, la clientèle libanaise ou étrangère, qui avait
déserté la région ces dernières années, s’y est de nouveau manifestée.
Beyrouthins, Libanais de l’étranger ou tout bonnement de régions
éloignées du pays sont revenus goûter au calme et à la fraîcheur
du climat dans cet hôtel familial de Broummana, classé trois
étoiles A, loin du brouhaha et de l’ambiance folle des cafés-trottoirs.
« Durant la pleine saison, les Libanais ont représenté 60 %
de notre clientèle, logeant à l’hôtel pour des périodes allant
d’un mois et demi à trois mois », constate Joseph Chammas, propriétaire
et gérant du Crillon. « Par ailleurs, ajoute-t-il, les vacanciers
aisés d’Égypte, de Syrie, de Jordanie et même d’Irak, qui constituaient
une importante partie de notre clientèle d’avant-guerre, ont
refait leur apparition, après de nombreuses années d’absence,
pour une ou deux semaines de vacances. » S’ils ont choisi Broummana,
selon les dires de l’hôtelier, c’est pour le dépaysement et
l’ambiance que la localité leur procure. Mais ils ont aussi
été attirés par les prix abordables de l’hôtel (70 dollars la
chambre double en demi-pension), par les facilités gratuites
qu’il offre (piscine, club sportif et accès à Internet) et par
la convivialité du lieu. Des atouts qui en fidélisent plus d’un.
« Certes, la saison d’été a été relativement bonne », remarque
M. Chammas, déclarant un taux d’occupation de 50 % en juillet
et de 70 % en août, pour une capacité d’accueil de 150 personnes.
« Mais, poursuit-il, elle n’est en rien comparable aux années
92 à 94, période révolue, où nous affichions complet toute l’année.
À présent, pour survivre durant l’hiver, nous devons nous résoudre
à écraser nos prix afin d’accueillir conférences et séminaires.
» Tout en déplorant que la saison d’été soit devenue si courte,
partout dans le monde, à cause de la rentrée scolaire qui s’effectue
très tôt, l’hôtelier insiste sur la nécessité pour Broummana,
qui traverse une phase transitoire, d’offrir attractions et
loisirs autres que la restauration, à l’intention des familles.
Car investir dans les loisirs et redonner au village un cachet
pittoresque sont la condition sine qua non de la survie de la
région.
-----
Un nouveau complexe à Broummana pour
la riche clientèle du Golfe
À l’intersection des deux rues
est et ouest de Broummana, le Grand Hills
Village exhibe majestueusement sa pierre couleur ocre,
sur un terrain de 35000 mètres carrés et une superficie globale
de 150000 mètres carrés. Propriété du Groupe Moawad, ce complexe
hôtelier de grand luxe qui est aussi un établissement thermal
spécialisé dans les soins corporels (SPA), a coûté la coquette
somme de 480 millions de dollars. Un investissement de taille
pour la petite station qu’est Broummana. « Mais nous sommes
confiants et pensons rapidement amortir les investissements
», observe Pierre Abou Roujeily, directeur marketing du complexe,
qui déclare un taux d’occupation de 80 % pour les mois de juillet
et d’août, alors que les travaux d’aménagement touchent à leur
fin. En effet, le Grand Hills Village accueille déjà une clientèle
riche venue principalement du Golfe et des pays arabes voisins.
« Une clientèle touristique, familiale et d’affaires de grand
standing qui recherche le calme et la discrétion », observe
M. Abou Roujeily. Quant aux prix en vigueur dans l’établissement,
ils tournent autour d’une moyenne de 270 dollars par jour et
par personne, hors taxes, pour une chambre d’hôtel et de 1000
dollars par jour en appartement. Une particularité du Grand
Hills Village, la suite royale, destinée à accueillir
les visiteurs étrangers de marque, qui a plutôt l’allure d’un
domaine, avec son immeuble de sept étages, ses dépendances,
ses jardins, ses piscines, ses salles de sport et même son entrée
indépendante. Certes, le luxe est présent partout, tant dans
les salons, les restaurants, la salle de spectacle, le Spa et
les boutiques de luxe, qu’au niveau du service. Mais ce luxe
n’est pas uniquement réservé aux touristes étrangers, car, insiste
le directeur marketing, « nous entendons encourager la clientèle
libanaise à profiter de nos commodités, installations sportives,
établissements de soins corporels, qui affichent des tarifs
très étudiés, à la portée de tous. De même, poursuit-il, durant
la saison morte, nous envisageons d’organiser des concerts de
musique et diverses activités culturelles destinées à la clientèle
locale ». Nettement plus cher que les hôtels des environs, le
Grand Hills Village se défend d’avoir
accaparé la clientèle de la région. « Notre clientèle est venue
chez nous au lieu d’aller à Paris, en Suisse ou aux États-Unis
», remarque Pierre Abou Roujeily, qui espère toutefois que ce
projet donnera un coup de fouet à la petite localité.
La Saison estivale au Liban
Interview
de Ralph Nader,
directeur de la société Synergy-Hospitality
qui exploite plusieyrs établissements de loisirs entre
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« Le Chef », un bistrot incontournable à Gemmayzé
François
Bassil, le chef, a transformé il y a 35 ans une épicerie de Gemmayzé
en bistrot libanais. (Photo Michel Sayegh)
Respirer
Beyrouth. Retrouver la vieille ville, les endroits que le temps qui
passe n’enlaidit pas. Il y a, par exemple, les façades mandalouns aux
couleurs délavées, les escaliers de pierre qui relient des quartiers
à d’autres, à Sioufi ou à Gemmayzé, les cages d’ascenseurs en fer forgé...
Il y a aussi Le Chef. Un bistrot libanais qui avait ouvert ses portes
le 1er mai 1967, à Gemmayzé. L’endroit tenu par la famille Bassil, originaire
du Kesrouan, n’a pas changé depuis. Une porte d’entrée minuscule, une
vitrine couverte de vieux rideaux verts quasi transparents, une cuisine
presque entièrement ouverte sur la salle... qui peut recevoir au maximum
vingt-deux clients. Le décor du bistrot n’a jamais été modifié, les
objets qui meublent l’endroit ont rarement été remplacés. Depuis plus
de trente-cinq ans, une fresque qui reproduit des scènes de la pampa
mexicaine couvre l’un des murs du restaurant populaire. Elle avait été
dessinée par un certain Joseph Chamoun, qui était établi à Furn el-Chebback,
et qui avait laissé en 1967 son numéro de téléphone au-dessous de sa
signature. Le même Chamoun avait aussi peint deux tableaux de style
japonais, l’un reproduisant un cygne aux plumes folles, l’autre une
barque amarrée dans un lac, devant une maison en bois. Il y a trente-cinq
ans, la fresque avait coûté 650 livres, les tableaux 35 livres l’un.
Actuellement, ces œuvres ne sont pas recherchées par les amateurs d’art,
mais elle donnent à l’endroit un style bien particulier... kitchissime.
Des étagères en bois marron, où trônent des bouteilles d’alcool et de
boissons gazeuses de toutes les formes et les dimensions, des assiettes
blanches et des verres couvrent un autre mur. Il y a également le comptoir,
toujours encombré de menus écrits à la main, de serviettes en papier,
de couverts, de fruits... et d’une immense balance d’épicier en Inox.
Le Chef a aussi ses employés en blouse blanche, souriants, gentils,
polis, qui ponctuent calmement votre commande par des « Sahtein » et
des «Tékram aynak » et qui se tournent, l’espace de quelques secondes
vers la cuisine, en criant le nom des mets que vous avez commandés.
Car ici, pour servir rapidement la clientèle, on ne prend pas de commandes
écrites. Tout se passe par le biais de quelques mots lancés à haute
voix de la salle en direction de la cuisine. Et ce n’est pas tout. Il
faut compter les plats du Chef, les véritables grands et petits plats
libanais ou européens libanisés... qui ont si bien le goût de ce qu’on
mange à la maison... Samket harra, kebbé ou kafta bissaynieh, moughrabieh,
kebbé arnabieh, kebbé labanieh, mloukhié, cheikh el-mehchi, adas behamoud
et toutes sortes de ragoûts et de plats à l’huile.
Compter 10 000 livres pour un repas copieux
Le plat le plus abordable est vendu à 1 000 livres,
le plus cher atteint les 6 000 livres... Pour un repas copieux, constitué
d’une soupe ou d’une salade, d’un plat principal, d’un dessert, d’une
boisson et d’un café, il faut compter un maximum de 10 000 livres libanaises.
Le service, les petites assiettes de crudités, les olives et le pain
sont gratuits. Depuis trente-cinq ans, c’est toujours le même homme,
chef cuisinier et propriétaire, qui opère derrière les fourneaux. Et
pourtant, François Bassil, âgé d’un peu moins de soixante-dix ans, n’avait
jamais imaginé – il y a trente-cinq ans – qu’il passerait la moitié
de sa vie, six jours sur sept, de 5h 45 du matin à 18h 30 du soir, dans
ce petit restaurant de Gemmayzé. Bassil, qui a commencé à travailler
à l’âge de douze ans dans un restaurant tenu par son oncle à Kantari,
a appris le métier sur le tas. Il était doué et se souvient fièrement
de ses années de jeunesse, quand il avait travaillé tour à tour chez
Saad, l’un des restaurants les plus réputés de Beyrouth des années cinquante,
au restaurant du Regent Hotel, non loin du cinéma Rivoli, et celui du
Palace Hotel à Dhour Choueir, et encore au Bristol. Il s’était rendu
ensuite à Bagdad et en Arabie saoudite pour revenir au Liban, au début
des années soixante, tenir la cuisine du Riviera Beach, à Khaldé. En
mai 1967, quand il a ouvert Le Chef, François Bassil était chef cuisinier
au night-club Yellow Submarine, à Khaldé. Il était payé 700 livres par
mois. Le local de Gemmayzé était, à l’origine, une épicerie et François
avait décidé de monter une petite entreprise familiale afin d’aider
ses frères qui avaient, eux aussi, acquis une formation de cuisinier
mais qui ne gagnaient pas leur vie aussi bien que lui. Un mois plus
tard, le 5 juin 1967, le monde arabe vit la guerre avec Israël et le
couvre-feu est observé à Beyrouth. Le Yellow Submarine ferme provisoirement
ses portes, et François vient travailler avec ses deux frères à Gemmayzé.
Il se souvient qu’à cette époque, le plat de foul coûtait 35 piastres,
le hommos était à 50 piastres et le plat de mloukhié à 2 livres. Le
Chef s’est vite fait une clientèle, constituée principalement d’employés
et d’étudiants. « Les serveurs sortaient dans la rue en portant des
plateaux à livrer aux bureaux de la capitale et aussi à Ahwet el-Ezez
(qui a fermé ses portes il y a un peu plus de deux ans) », se rappelle
Bassil, ajoutant, en souriant, que son service à domicile existe depuis
1967. « Je n’employais pas trois motards, comme c’est le cas actuellement,
mais des livreurs qui se déplaçaient à pied », dit-il. Durant la guerre,
le bistrot qui était situé à proximité de la ligne de démarcation, a
fermé ses portes en raison de l’intensité des combats. « Mais j’avais
de la chance. Dès que je rouvrais, le restaurant était bondé », note-il.
« J’accueillais à cette époque beaucoup de miliciens qui venaient avec
leurs armes et qui payaient rubis sur l’ongle », raconte-t-il. L’ancienne
clientèle, faite d’employés et d’étudiants, est elle aussi restée fidèle
durant la guerre.
Une nouvelle clientèle constituée d’Européens
Depuis la deuxième moitié des années quatre-vingt-dix,
de nouveaux venus poussent quotidiennement la porte du bistrot : des
étrangers, européens et américains, établis au Liban. « Certains soldats
de la Finul, stationnés du Liban-Sud, viennent manger chez moi », indique
Bassil. D’ailleurs, pour répondre aux besoins de cette clientèle, Le
Chef présente actuellement des menus en langue française. Et sur sa
vitrine, des affiches qui vantent les événements culturels qui se tiennent
en ville – et que l’on n’aurait jamais vues durant les années soixante-dix
et quatre-vingt – y sont collées. François Bassil est fier de la diversité
de la clientèle dans son petit bistrot : ministres, députés, hommes
d’affaires, employés, ouvriers, soldats, étudiants, Libanais et étrangers...
Tous viennent, de temps à autre, se restaurer à Gemmayzé. Bassil rapporte
également que son bistrot est passé à la télé, dans les émissions spéciales
de TV5, au cours du Sommet francophone d’octobre dernier. « Ils ne m’avaient
pas interviewé, mais ils avaient filmé l’endroit », raconte-t-il. «C’est
probablement parce que Le Chef sert de bons plats », ajoute-t-il. Il
n’a sûrement pas remarqué, lui qui passe toutes ses journées dans ce
restaurant depuis plus de trente-cinq ans, que l’endroit a gagné beaucoup
de charme en vieillissant. Pourquoi avait-il baptisé son bistrot Le
Chef ? « Durant les années soixante, il y avait à Hamra deux restaurants,
Big Chef et Small Chef. J’ai voulu faire plus simple », relève Bassil
qui a misé surtout sur la simplicité et la propreté. Et puis, il aime
son métier, sa cuisine et sa clientèle. François Bassil raconte des
anecdotes, vécues avec les personnes qui fréquentent régulièrement son
établissement ou qui se font livrer des plats à domicile. Celui qui
est parti sans payer, celui qui a brisé la cuisse d’une dinde à Noël
pour la reconnaître une fois sortie du four, et celle qui se vante devant
ses amis qu’elle a commandé son exquis repas chez un grand traiteur
de Beyrouth… Il se souvient aussi de la naissance de certains de ses
clients, âgés de moins de trente-cinq ans. Leurs parents, habitués du
Chef, avaient passé la commande de moughli au bistrot de Gemmayzé… Qu’est-ce
qui a changé en trente-cinq ans ? Quasiment rien. Au fait, si : quelques
frigos ont été remplacés, deux climatiseurs installés, les chaises et
les tables restaurées, plusieurs plats du jour (au lieu d’un) sont proposés.
Et c’est toujours la famille Bassil qui tient le bistrot. Elle s’est
agrandie. La nièce de François tient la caisse, son fils Charbel est
responsable de la salle... François, lui, opère toujours à la cuisine.
Les jeudis, il prépare pour lui et ses clients son plat préféré : une
mloukhié...
Article
de Patricia Khoder
édition du 8 Février 2003
La Détaxe pour les Touristes au Liban
+=
Tax Refund Services now available in Beirut
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Bureau de Remboursement de la TVA à
l'Aéroport International de Beyrouth
---- Taxe sur la Valeur Ajoutée Détaxe aux Touristes ----
RENSEIGNEMENTS AUX TOURISTES
Depuis le 1/2/2002, les touristes peuvent bénéficier d'une détaxe sur
les biens achetés au Liban pendant leur séjour et transportés avec eux
à l'étranger. Pendant le Festival des Soldes et en attendant que la
gestion de la détaxe aux touristes soit déléguée à une société privée,
les autorités douanières libanaises sont en charge du traitement des
demandes de remboursement.
Qui peut bénéficier de la détaxe aux touristes
?
Toute personne de nationalité étrangère ou libanaise résidant à l'étranger
et dont la durée de séjour au Liban n'excède pas 3 mois consécutifs
peut bénéficier d'une détaxe.
Quels sont les achats qui n'ouvrent pas droit
à une détaxe ?
*Les services de tout genre (hôtels, télécommunications, location de
voiture, tours organisés...).
*L'alimentation (restaurants, cafés, super marchés...).
*L'essence et le tabac.
Quelles sont les conditions requises pour bénéficier
d'une détaxe?
*Les biens achetés doivent être transportés hors du territoire libanais
dans les bagages personnels du touriste.
*Les biens doivent avoir été achetés auprès de commerçants soumis à
la TVA. *Le montant de chaque facture, par magasin, doit s'élever à
150.000 livres libanaises par jour au minimum.
*Les biens achetés doivent être transportés hors du territoire libanais
dans un délai de 3 mois à compter de la date d'achat c'est-à-dire de
la date de facturation. Le transport des biens hors du Liban ne doit
pas nécessairement avoir lieu lors de la 1ère sortie du touriste du
territoire libanais tant qu'elle a lieu dans le délai du séjour au Liban
mentionné ci-dessus.
*Les biens achetés ne doivent pas être utilisés au Liban (sauf pour
les voitures).
Quelle est la procédure à suivre pour bénéficier
de la détaxe?
*Le touriste doit exiger du commerçant une facture indiquant son numéro
d'enregistrement à la TVA, son nom et son adresse, le nom et l'adresse
du touriste, la description des achats, leur montant et le montant de
la TVA payée. *Le touriste doit se procurer un formulaire de détaxe
auprès du commerçant enregistré à la TVA (ou à l'aéroport à la sortie
du territoire) et doit le remplir. *Au point de sortie du Liban, le
touriste doit présenter aux autorités douanières les biens à détaxer,
le formulaire de détaxe dûment rempli, ainsi que les factures y afférentes.
Il est important de préciser que les autorités garderont l'original
des factures; le touriste désirant garder une copie devra les faire
photocopier à l'avance ou en demander une copie au commerçant.
*Les autorités douanières inspectent les biens à détaxer afin de s'assurer
de leur conformité aux factures et tamponnent le formulaire de détaxe
et les factures à cet effet.
A quelle date la demande de remboursement est-elle
acceptée ou refusée ? L'entité qui sera en charge de la gestion
de la détaxe aux touristes traitera les demandes de remboursement. Dans
le cas où les conditions sont satisfaites, la TVA est remboursée au
moyen d'un chèque bancaire ou d'un virement sur carte bancaire après
déduction de la commission de la société. Dans le cas où la demande
de remboursement est refusée, le touriste en est informé ainsi que des
motifs de ce refus.
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Pour plus d'informations: Direction de la TVA Ministère des Finances,
Corniche Al Nahr, Palais de Justice, Beyrouth
Téléphone: 01-398 234
E-mail: vat@finance.gov.lb Site Internet:
www.finance.gov.lb
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