Auberge & Restaurant
dans l'esprit Bed & Breakfast
dans une ville de Légende, au bord de la mer
«Al-Fanar»,
une charmante auberge face à la mer
photo Naji Farah
L’idée leur est venue il y a quatre ans quand des touristes
européens, qui n’avaient pas trouvé de chambre vide dans l’unique
hôtel de Tyr, ont passé la nuit chez eux. Les Salha, Raymond,
Amal et leur fils Walid, ont décidé de transformer leur vaste
maison en auberge. Bâtie initialement sur deux étages au cours
de la deuxième moitié du XIXe siècle, la demeure fait face à
la mer et à l’ancien phare de la ville, construit sous le mandat
français. Bien des choses ont changé depuis la visite des premiers
touristes qui avaient dormi au salon, dans leur sac de couchage.
L’auberge, située dans le quartier chrétien de Tyr et baptisée
al-Fanar (le phare), a ouvert ses portes en l’an 2000. Elle
compte sept coquettes chambres (une quinzaine de lits) et deux
restaurants, dont l’un est situé sur une terrasse donnant directement
sur la mer. Un pub, installé dans les anciennes caves de la
maison, ouvrira prochainement ses portes. En retapant les caves,
les Salha ont découvert d’authentiques meurtrières dans les
murs et un impressionnant puits. Des constructions qui dateraient
de l’époque des croisés. Depuis l’ouverture de l’auberge, la
maison, avec ses six mètres de hauteur sous plafond, ses balustrades
en vieux fer forgé, ses escaliers en pierre, fait peau neuve.
Et les projets vont crescendo. Raymond et Amal ne se sont jamais
installés définitivement hors de Tyr, se déplaçant entre leur
maison au Liban-Sud et leur appartement de Beyrouth. Le record
d’exil battu remonte à juin 1982 : ils ont été bloqués trois
semaines dans la capitale au début de l’invasion israélienne.
Leur fils, Walid, qui a suivi des études d’architecture à Paris
et qui a travaillé durant huit ans à Beyrouth, est finalement
rentré dans sa ville natale en 1997. Un an plus tard, il a installé
un cabanon sur la plage sablonneuse, qui s’étend sur douze kilomètres.
L’endroit, ouvert jusqu’aux heures tardives de la nuit, est
principalement fréquenté, notamment en week-end, par des étrangers
et des Beyrouthins. Tout a fonctionné par le bouche-à-oreille.
De petites publicités dans des guides touristiques étrangers
et un site Internet ont également fait l’affaire. Les restaurants
et les chambres d’al-Fanar reçoivent aussi des groupes de touristes
d’importantes agences de voyages libanaises. L’auberge, ses
lits et ses restaurants, le cabanon, ses chaises longues et
ses tables affichent complet en fin de semaine. Et une réservation
pour l’abordable et charmant Bed and Breakfast est de rigueur.
De plus, au bord de la mer ou à la maison, vous serez très bien
accueillis.
Pour plus d’informations, contactez l’adresse Internet alfanar@ville-tyr.com
ou les numéros de tel.suivants : 07/741111 – 03/665016.
Tyr, « comblée et alourdie au cœur des mers ». Le vieux port
avec ses anciennes bâtisses délimite le quartier chrétien de
la ville.
Avec
le concours de Patricia
KHODER
édition du 13 Septembre
2002
AL FANAR - Auberge du Phare
Tyr
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