Tax-Free 
                  Shopping au Liban  
                  
                  depuis l'été 
                  2002 
                  Tax-Free 
                  Shopping in Lebanon since summer 2002 
                  La 
                  Détaxe pour les Touristes au Liban 
                   
               
             | 
           
         
           
         + =  
           
          Tax Refund Services now available in Beirut 
          International Airport 
          Bureau de Remboursement de la TVA à 
          l'Aéroport International de Beyrouth 
           
           
          Information for tourists in english 
            
        
         Les 
          pages Liban de / Lebanon Web pages of GlobalRefund 
         
         
        
        
           
             
               
                2009/2010 
                Les dépenses détaxées 
                en hausse de 13 % en 2009 
                 Selon 
                  le rapport annuel de la société Global Refund, 
                  les dépenses détaxées par touriste ont 
                  reculé de 7 % en moyenne, reflétant une chute 
                  du pouvoir d'achat des visiteurs étrangers l'an dernier. 
                Dans 
                  l'édition de décembre de son rapport mensuel sur 
                  les dépenses des touristes au Liban, la société 
                  Global Refund, chargée de restituer aux touristes la 
                  taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les biens achetés 
                  sur le marché local, indique que les dépenses 
                  détaxées ont augmenté de 13 % au cours 
                  de 2009. Cette croissance des achats en détaxe va de 
                  pair avec la hausse du nombre de touristes, celui-ci ayant culminé 
                  à plus de 1,7 million fin novembre, en hausse de 43 % 
                  par rapport à la même période de l'an dernier. 
                  Elle n'a toutefois pas été proportionnelle à 
                  cet essor, ce qui indique une chute du pouvoir d'achat des visiteurs 
                  à l'ombre de la crise mondiale. D'ailleurs, selon les 
                  chiffres publiés, les dépenses détaxées 
                  par touriste (total des dépenses détaxées/nombre 
                  de touristes remboursés) ont reculé en moyenne 
                  de 7 % l'an dernier, la chute la plus forte ayant été 
                  enregistrée auprès des touristes américains 
                  (-17 %), jordaniens (-8 %) et syriens (-6 %). 
                Les 
                  Saoudiens en tête 
                  En termes de répartition des achats par nationalité, 
                  les Arabes sont arrivés en première position, 
                  les Saoudiens représentant à eux seuls 22 % des 
                  dépenses touristiques totales, suivis des Koweïtiens 
                  (12 %), des Émiratis (11 %), des Égyptiens (7 
                  %) et des Syriens (7 %). En termes de croissance des dépenses 
                  par rapport à 2008, ces derniers ont toutefois raflé 
                  la première place, leurs achats ayant bondi de 58 % en 
                  2009, suivis des Égyptiens (+35 %), des Saoudiens (+33 
                  %), des Koweïtiens (+13 %) et des Qataris (+9 %). Quant 
                  aux dépenses des Émiratis et des Français, 
                  elles ont reculé respectivement de 1 % et de 12 % par 
                  rapport à la même période de l'an dernier. 
                Les 
                  « cadeaux et souvenirs » prisés davantage 
                  Au niveau de la répartition des dépenses par catégorie 
                  de biens, les « vêtements et accessoires » 
                  ont représenté 66 % des dépenses totales. 
                  Ils ont été suivis des « montres et joaillerie 
                  » (11 %), « parfums et cosmétiques » 
                  (5%), « électroménager et équipements 
                  pour jardins » (5 %) et « cadeaux et souvenirs » 
                  (3 %). Les achats d'objets appartenant à cette dernière 
                  catégorie ont toutefois enregistré la plus forte 
                  croissance (+45 %), suivis de ceux appartenant à la catégorie 
                  « électroménager et équipements pour 
                  jardins » (+32 %). 
                  Enfin, selon Global Refund, les boutiques et centres commerciaux 
                  de la capitale ont accaparé 81 % des achats, suivis des 
                  magasins du Metn (14 %), du Kesrouan (3 %) et de Baabda (1 %). 
                  La plus forte croissance a toutefois été enregistrée 
                  dans le caza du Metn, les achats dans cette région ayant 
                  augmenté de 15 % par rapport à 2008.  
                 
                 
                 
                Décembre 2005 
                LIndice global du remboursement des 
                achats (GRSI) : cumul annuel 2005 
                LIndice 
                global du remboursement des achats (GRSI) mesure les changements 
                dans les dépenses détaxées des touristes, 
                tout en faisant la lumière sur les dix premiers dépensiers, 
                classés par nationalité. 
                Afin dévaluer le changement absolu dans les modes 
                de dépenses, les types de biens ne varient pas. Le GRSI 
                calcule les changements dans les montants dépensés, 
                considérant janvier 2004 comme le mois de base avec une 
                valeur dindice 100. Ainsi, les changements au mois par mois 
                sont notés en fonction de cette base. 
                Le premier mois de lannée a témoigné 
                dune hausse de 84 % des dépenses, en comparaison 
                avec janvier 2004. 
                En février, le GRSI a baissé de 11 %, en comparaison 
                avec février 2004. Cependant, cette baisse aurait pu saccentuer 
                à cause de lassassinat de lex-Premier ministre, 
                Rafic Hariri, le 14 février. 
                Mais cette diminution a été atténuée 
                en raison du fait que la plupart des touristes, qui étaient 
                déjà dans le pays et qui étaient partis durant 
                la deuxième moitié du mois, réclamaient le 
                remboursement de leurs taxes. Après février 2005, 
                lactivité touristique a chuté dune manière 
                significative en raison de linstabilité politique 
                consécutive à lassassinat de lancien 
                Premier ministre. Lindice de mars en témoigne dailleurs, 
                soulignant une baisse de 24 % en comparaison avec mars 2004, et 
                de 48 % en comparaison avec le mois précédent. 
                Lactivité économique au Liban a continué 
                à baisser entre mars et juillet, marquée par des 
                changements radicaux dans les modes et montants des dépenses 
                enregistrées. En comparaison avec les chiffres de la période 
                correspondante en 2004, les montants des dépenses ont considérablement 
                chuté pour atteindre leur plus bas niveau en avril, un 
                mois qui a témoigné dun déclin de 42 
                %. La baisse en mai était de 13 % alors que celle de juin 
                et de juillet était de 1 %. 
                Des signes de rétablissement ont commencé à 
                se profiler en août 2005, avec des dépenses supérieures 
                de 2 % par rapport à la période correspondante en 
                2004. Cette tendance vers la hausse a continué en septembre. 
                Au cours de ce mois, les dépenses ont dépassé 
                de 16 % le chiffre enregistré lannée dernière. 
                 
                 
                  
                Octobre 2005 
                Hausse 
                des dépenses détaxées des Jordaniens 
                Selon 
                les statistiques du ministère du Tourisme, le nombre des 
                visiteurs jordaniens au Liban sest élevé dune 
                manière significative, en raison de la facilitation de 
                la procédure dobtention de visas, en vigueur depuis 
                juin 2005. En effet, le nombre des touristes jordaniens a augmenté 
                de 82 % entre juin et septembre 2005, en comparaison avec la période 
                correspondante en 2004. 
                Laccroissement du nombre des touristes au Liban a été 
                accompagné dune nette augmentation des dépenses 
                par les touristes jordaniens entre juin et septembre 2005, atteignant 
                son apogée en juillet, quand les dépenses ont augmenté 
                de 48 % en comparaison avec celles de juillet 2004. En ce qui 
                concerne le classement des dépenses par nationalité, 
                la Jordanie a occupé la cinquième place entre les 
                mois de juin et de septembre, précédée par 
                lArabie saoudite, le Koweït, lÉgypte et 
                les Émirats arabes unis. 
                La Jordanie était classée sixième lors de 
                la période correspondante en 2004.  
                Le nombre des transactions effectuées par les Jordaniens 
                a dépassé de 14 % le chiffre enregistré lannée 
                dernière et a régulièrement augmenté 
                jusquen septembre, 
                atteignant alors 101 %. 
                Cependant, laccroissement du nombre des transactions dachats 
                détaxés nétait pas toujours accompagné 
                dune augmentation des dépenses en valeurs. En juillet 
                2005, par exemple, le nombre des transactions a augmenté 
                de 14 % et les dépenses de 48 %, en comparaison avec la 
                même période en 2004. En septembre 2005, le nombre 
                des transactions a nettement augmenté de 101 %, alors que 
                les dépenses nont augmenté que de 26 %, en 
                comparaison avec la même période en 2004. 
                Les accessoires de mode et les vêtements sont les produits 
                préférés des Jordaniens, comptant pour 77 
                % de leurs dépenses totales en juin et septembre 2005. 
                Les articles de maison et de jardinage suivent avec 10 %. Il est 
                à noter que les montres comptent pour 2 % seulement des 
                dépenses totales, contre 10 % enregistré  
                lors de la période correspondante en 2004.
                  
                Les dépenses détaxées retrouvent des couleurs  
                L’instabilité politique a continué à avoir un impact négatif sur 
                l’industrie du tourisme au Liban, en mai 2005, au moment où les 
                dépenses détaxées ont accusé une inquiétante baisse de 13 %, en 
                comparaison avec la période correspondante en 2004. Les dépenses 
                des touristes arabes ont enregistré le plus grand déclin. Celles 
                des touristes égyptiens ont, par exemple, chuté de 32 %, alors 
                que celles des touristes saoudiens, qui ont toujours été en tête 
                de liste en termes de dépenses détaxées, ont accusé une baisse 
                significative de 29 %. Cette tendance négative a été atténuée 
                par une nette augmentation des dépenses des voyageurs français 
                et britanniques, de 60 % et 45 % respectivement. Ainsi, la réaction 
                des touristes européens à l’instabilité a été plus modérée que 
                celle de leurs homologues arabes, probablement en raison du grand 
                nombre de voyageurs européens qui sont, en fait, des expatriés 
                libanais. La baisse des dépenses totales correspondait au déclin 
                du nombre des transactions enregistrées en mai 2005, qui a diminué 
                de 21 % en comparaison avec la même période l’année dernière. 
                Il est à noter qu’alors que le nombre de transactions diminuait, 
                le montant moyen d’achat augmentait, en fait, de 11 %. Les dépenses 
                détaxées effectuées par les touristes ont repris du poil de la 
                bête aux mois de juin et juillet avec des dépenses totales atteignant 
                quasiment le niveau de l’année dernière. Durant ces deux mois, 
                les dépenses des touristes européens ont de nouveau enregistré 
                la hausse la plus importante, celles des touristes britanniques 
                augmentant de 112 % en juillet 2005, en rythme annuel. En août 
                2005, la hausse des dépenses la plus élevée a été enregistrée 
                parmi les voyageurs en provenance des Émirats arabes unis et du 
                Koweït. En effet, les dépenses effectuées par les touristes de 
                ces deux nationalités ont augmenté de 45 % et 40 % respectivement, 
                en comparaison avec août 2004. En parallèle, les dépenses des 
                touristes syriens ont nettement diminué de 48 %. En général, les 
                dépenses détaxées en août ont augmenté de 2 %. Global Refund Lebanon 
                est optimiste en ce qui concerne la période à venir. Plusieurs 
                campagnes régionales ont été lancées pour promouvoir la richesse 
                des centres d’attraction au Liban, à l’instar des complexes balnéaires 
                et montagneux, des sites historiques, du shopping de niveau international, 
                des restaurants et des boîtes de nuit.  
                 
                Baisse annuelle de 16 % des dépenses détaxées entre février et 
                juillet 2005
                Le GRSI (Indice Global du Remboursement 
                des Achats) est un outil important pour évaluer les modes de dépense 
                des touristes, et ce en mesurant les changements au mois par mois 
                dans les dépenses des touristes pour les 10 premières nationalités. 
                Les types de biens dans le panier du GRSI sont stables afin que 
                tout changement dans l’indice reflète les changements dans les 
                dépenses uniquement. Le GRSI est calculé sur la base des dépenses 
                de détail actuelles des touristes qui ont réclamé le remboursement 
                de leur TVA auprès de Global Refund – Liban. Les ventes du mois 
                de janvier 2004 ont été utilisées comme le mois de base avec une 
                valeur d’indice 100. La période de six mois qui a suivi l’assassinat 
                de Rafic Hariri en février 2005 a témoigné de remarquables changements 
                dans le nombre de touristes venant au Liban. Ainsi, les modes 
                de dépenses hors taxe ont considérablement fluctué. Le GRSI a 
                nettement chuté en février et mars, mais il a commencé à reprendre 
                du poil de la bête d’une manière progressive durant les mois suivants, 
                hormis une légère diminution en juin. 
                En février, le GRSI a baissé de 11 %, en comparaison avec février 
                2004, suivi d’une nette diminution de 48 % (par rapport à l’indice 
                de février 2005) en mars, ce qui a clairement reflété la période 
                d’instabilité. Le GRSI s’est rétabli en avril, enregistrant une 
                croissance de 11 %, suivie d’une hausse considérable de 27 % en 
                mai. Cette tendance à la hausse a été interrompue en juin, quand 
                le GRSI a diminué de 9 %, mais s’est repris de nouveau en juillet, 
                quand le GRSI a augmenté de 27 %. Les touristes saoudiens, syriens 
                et qatariotes ont généré la plus grande augmentation des dépenses 
                pour le mois de juillet. Les dépenses de ces trois groupes ont 
                augmenté de 43 %, 53 % et 93 % respectivement, en comparaison 
                avec le mois précédent. Le GRSI des Jordaniens a nettement augmenté, 
                de 92 %, entre avril et juillet, conséquence directe de l’annulation 
                de la condition d’obtention de visas pour les citoyens jordaniens 
                souhaitant visiter le Liban. Pour la période allant de février 
                à juillet, les touristes saoudiens et koweïtiens, dont la part 
                des dépenses totales a atteint 29 % et 14 % respectivement, ont 
                effectué le plus de dépenses, suivis par les Jordaniens et les 
                Émiratis qui viennent en troisième place, occupant une part de 
                8 % chacun.  
                Alors que le GRSI montre une tendance générale à la hausse pour 
                la période de six mois, de février à juillet, le tourisme et les 
                dépenses générées par ce secteur ont été négativement touchés 
                par les développements politiques dans le pays depuis le mois 
                de février. En comparaison avec la période correspondante en 2004, 
                les dépenses de tous les touristes dont les taxes sont remboursables 
                ont diminué de 16 %, alors que le nombre des transactions a régressé 
                de 22 %. La plus forte diminution des dépenses totales a été notée 
                parmi les touristes français, émiratis et saoudiens, dont les 
                dépenses ont diminué de 43 %, 30 % et 23 % respectivement. En 
                parallèle, en ce qui concerne le nombre des transactions traitées, 
                la baisse la plus grande de 43 % et 40 % a été attribuée aux touristes 
                français et émiratis. Les touristes américains ont, de leur côté, 
                effectué un nombre de transactions inférieur de 32 % à celui de 
                l’année dernière, la troisième baisse la plus significative. 
                  
                
                Amélioration inattendue de la 
                conjoncture en mai 2005
                Contrairement à nos prévisions, 
                qui portaient sur une baisse de 16 % des achats détaxés en mai, 
                le secteur du tourisme s’est révélé en meilleure forme pour le 
                mois concerné. L’augmentation de l’activité s’est répercutée positivement 
                sur le chiffre d’affaires des achats détaxés. Selon les chiffres 
                du ministère du Tourisme pour le mois de mai, le nombre des touristes 
                a augmenté de 22 % en mai, passant d’environ 55 000 visiteurs 
                en avril à environ 
                67 000 le mois suivant. Cependant, il n’y a pas eu d’augmentation 
                par rapport aux deux mêmes mois de l’année dernière.  
                En avril et mai 2004, le nombre des visiteurs s’est stabilisé 
                à environ 85 000. L’augmentation la plus élevée par nationalité 
                a été enregistrée parmi les visiteurs américains, dont la majorité 
                était des expatriés libanais. Leur nombre a augmenté rapidement 
                pour atteindre 77 %. Les Arabes des pays voisins occupent la deuxième 
                place, avec une augmentation de 31 %, suivis des visiteurs européens 
                avec une augmentation de 15 %. En ce qui concerne les dépenses 
                des touristes – mesurées en fonction des montants dépensés sur 
                les biens qui bénéficient du remboursement de la TVA –, une augmentation 
                de 27 % a été enregistrée en mai, en comparaison avec le mois 
                dernier. En revanche, durant la même période de l’année dernière, 
                les dépenses détaxées ont diminué de 13 %.  
                Les principales nationalités contribuant à l’augmentation des 
                dépenses cette année sont les Arabes et les Européens, avec une 
                augmentation de 36 % et de 11 % respectivement. En ce qui concerne 
                la distribution des dépenses par nationalité, l’Arabie saoudite 
                continue d’occuper la tête de liste, comptant pour 25 % des dépenses 
                détaxées en mai.  
                Vient en deuxième place le Koweït, avec 15 %, suivi des Émirats 
                arabes unis, avec 9 %, qui remonte de la sixième à la troisième 
                place. 
                   
                Juin 2005 
                Européens et Arabes ne dépensent 
                pas de la même façon  
                 
                En raison de l’instabilité 
                politique qui prévaut dans le pays, le mois d’avril a continué 
                à enregistrer une baisse dans le secteur du tourisme. Les dépenses 
                globales en matière d’achats détaxés ont diminué de 42 % en avril 
                2005, en comparaison avec la même période de l’année dernière. 
                Les statistiques montrent que les changements dans les modes de 
                dépense ont varié d’une manière significative entre les différentes 
                nationalités. Le contraste le plus important a été remarqué entre 
                les Arabes et les Européens, les dépenses de ces derniers étant 
                les moins touchées par le tournant des événements actuels. 
                Le volume des achats détaxés effectués par les Européens était 
                inférieur de 18 % en avril 2005 en rythme annuel, alors que le 
                chiffre pour les Arabes a nettement diminué de 50 % durant la 
                même période.  
                Selon les chiffres publiés par le ministère du Tourisme, le 
                nombre des touristes arabes en visite au Liban était de 15 289 
                au mois d’avril dernier, soit une baisse de 48 % en comparaison 
                avec la période correspondante de l’année dernière. 
                En parallèle, celui des touristes européens en visite au Liban 
                en avril était légèrement supérieur à 20 190, soit une baisse 
                de 35 % en comparaison avec avril 2004. Pour le mois d’avril 2005, 
                les Saoudiens ont le plus dépensé au Liban, avec un total de 25 
                % des achats détaxés. Les Koweïtiens viennent en deuxième place 
                avec 16 %, suivis des Égyptiens avec 8 %. Les dépenses des touristes 
                en provenance du Royaume-Uni comptent pour 7 % du total, ce qui 
                représente une augmentation de 5 % en comparaison avec avril 2004. 
                Le taux de dépense des touristes français n’a pas changé, et est 
                resté à 5 % des dépenses totales en avril de l’année dernière 
                et de cette année également. La baisse la plus sévère a été enregistrée 
                parmi les touristes égyptiens et saoudiens, dont la part globale 
                des dépenses a diminué de 6 et de 3 % respectivement.  
                En ce qui concerne la catégorie des produits, les vêtements 
                et les accessoires ont, encore une fois, occupé la première 
                place en avril, comptant pour 60 % des dépenses touristiques globales, 
                suivis par les montres avec environ 11 %. Même les habitudes de 
                shopping des Arabes et des Européens diffèrent d’une manière considérable. 
                En avril 2005, 4 % seulement des dépenses des Saoudiens ont été 
                consacrées aux montres alors que cette catégorie compte pour 30 
                % des dépenses détaxées chez les touristes du Royaume-Uni. En 
                raison de la faiblesse du tourisme au Liban en avril 2005, le 
                nombre des transactions pour le remboursement de la TVA a diminué 
                de 49 %, en comparaison avec la même période de l’année dernière. 
                Cependant, il est à noter que le volume moyen des ventes par transaction 
                a augmenté de 13 %, en comparaison avec avril 2004. Sur une note 
                plus positive, selon des questionnaires élaborés par Global Refund 
                Lebanon, de nombreux touristes ont l’intention de revenir au Liban 
                une fois les élections parlementaires terminées.  
                 
                  
                Avril 2005 
                Baisse de 60% des achats détaxés en mars 2005 
                Le climat politique 
                instable qui prévaut depuis l’assassinat de l’ex-Premier ministre 
                Rafic Hariri, le 14 février 2005, continue à avoir un impact négatif 
                sur les dépenses des touristes en mars 2005, particulièrement 
                au centre-ville de Beyrouth. En effet, les dépenses des touristes 
                au centre-ville de Beyrouth, principale destination de shopping 
                pour les touristes, ont connu un sévère déclin de 60 % au mois 
                de mars, en comparaison avec février, qui, à son tour, a accusé 
                une baisse de 29 % dans les dépenses des touristes. Il est à noter 
                que les dépenses des touristes au mois de mars ont diminué de 
                35 %, en comparaison avec la période correspondante en 2004.  
                En outre, la situation économique précaire a été encore plus accentuée 
                par la série de voitures piégées visant des centres commerciaux 
                et industriels. La localité de Kaslik, célèbre pour son shopping, 
                a été sévèrement touchée par une explosion dans l’un de ses centres 
                commerciaux. Ce mois-ci, les dépenses détaxées des touristes dans 
                la principale artère commerçante de Kaslik ont enregistré une 
                inquiétante diminution de 41 % par rapport au mois dernier, suivant 
                une chute encore plus grande de 56 % au mois de février. Certes, 
                les centres commerciaux à travers le pays souffrent d’une baisse 
                accrue de leurs ventes. Ils sont toutefois obligés de largement 
                investir pour renforcer les mesures de sécurité. Afin de protéger 
                leurs avoirs et encourager les visiteurs, ils se sont retrouvés 
                obligés d’engager des sociétés de sécurité pour contrôler minutieusement 
                les véhicules qui se garent dans leurs parkings. Cependant, les 
                consommateurs ne feraient du shopping que pour acheter des biens 
                de première nécessité. Notons que les dépenses des touristes dans 
                les zones commerciales ont diminué de 60 % en mars depuis le mois 
                dernier, suivant une baisse de 41 % en février. En comparaison 
                avec la période correspondante en 2004, les dépenses des touristes 
                ont décliné de 54 % en mars 2005. L’activité réduite dans les 
                principaux centres et rues commerciaux au Liban est reflétée dans 
                les transactions de remboursement de taxes dans les bureaux de 
                remboursement aux points de sortie, à l’instar de l’aéroport international 
                de Beyrouth et de la frontière de Masnaa. Le nombre des transactions 
                de remboursement de taxes a témoigné d’une diminution d’environ 
                55 % en mars 2005 en comparaison avec le mois dernier. Le nombre 
                de transactions en mars 2005 a également baissé de 33 %, en comparaison 
                avec la même période de l’année dernière. En février, les dépenses 
                effectuées par les Syriens et les Jordaniens réclamant le remboursement 
                de leurs taxes au bureau de remboursement des taxes de Masnaa 
                ont régressé de 47 % et 59 % respectivement.  
                Mais la lumière pointe au bout du tunnel : 
                les dépenses des Jordaniens ont augmenté de 14 % en mars, reflétant 
                le rétablissement de la confiance dans le Liban en tant que destination 
                commerciale attirante. En effet, de nombreux touristes jordaniens 
                et syriens ont fait part de leur optimisme à l’égard du Liban, 
                selon un recensement effectué par Global Refund. Les touristes 
                réclamant le remboursement de leurs taxes auprès des bureaux du 
                Global Refund sont interrogés sur leur visite au Liban.  
                Plusieurs voyageurs syriens ont estimé qu’ils n’arrêteraient jamais 
                de visiter le pays alors que les touristes jordaniens, en général, 
                ont déclaré qu’ils attendraient que la situation politique se 
                calme avant de revenir au Liban pour y profiter d’un shopping 
                unique et d’activités de divertissement exceptionnelles.  
                 
                  
                Janvier 2005 
                Forte croissance des ventes détaxées en 2004  
                Les statistiques des 
                ventes détaxées en 2004 montrent une augmentation des 
                dépenses des touristes de 
                toute nationalité. La hausse la plus élevée en pourcentage des 
                ventes a été enregistrée parmi les touristes syriens dont les 
                dépenses totales ont augmenté de 216 % par rapport à 2003. Cette 
                hausse est directement due à l’ouverture du bureau de détaxe à 
                la frontière de Masnaa, sensibilisant les touristes syriens quant 
                aux avantages du shopping détaxé. Bahreïn occupe la deuxième place 
                avec une augmentation de 84 % des dépenses de ses touristes au 
                Liban.  
                De même, parmi les pays du Golfe, Bahreïn témoigne du plus haut 
                accroissement de dépenses, grâce à l’augmentation du nombre de 
                touristes en provenance de ce pays.  
                En termes de parts en pourcentage des ventes détaxées, 
                l’Arabie saoudite occupe la première place, comme c’était le cas 
                en 2003. Sa part en pourcentage des ventes totales est de 32 %, 
                un point de moins seulement qu’en 2003. Viennent en deuxième et 
                troisième positions, de nouveau, le Koweït et l’Égypte, avec 13 
                % et 9 % respectivement – comme en 2003 exactement. Malgré l’augmentation 
                des ventes globales, la somme moyenne dépensée par les touristes 
                a diminué de 4 %, par comparaison avec 2003. L’augmentation des 
                ventes globales est donc due à un plus grand volume : le nombre 
                de touristes a augmenté, mais la somme moyenne dépensée par chaque 
                touriste a légèrement diminué. Les Syriens et les Jordaniens sont 
                les seuls à avoir augmenté leurs dépenses moyennes de 7 % et 2 
                % respectivement. Ceci est surtout dû à une plus grande sensibilisation 
                des touristes de ces pays aux possibilités d’achats détaxés. Un 
                grand nombre d’entre eux y ont eu recours pour la première fois 
                en 2004. Bien que les achats des Bahreïnis aient globalement augmenté 
                du fait de la hausse du nombre de touristes en provenance des 
                ce pays, leurs dépenses moyennes ont diminué de 16 %.  
                En ce qui concerne la nature des achats détaxés réalisés 
                l’année dernière, les touristes ont quasiment doublé leurs dépenses 
                sur les vêtements, qui représentent toujours le produit numéro 
                un acheté par les touristes ayant demandé la restitution de la 
                TVA. En 2003 et 2004, les vêtements comptaient pour 57 % des ventes 
                globales. Les montres ont continué à occuper la deuxième place, 
                avec 11 % en 2004, contre 12% l’année précédente.  
                En 2004, la valeur des ventes générées par les grands magasins 
                a plus que doublé, en grande partie grâce à l’ouverture du centre 
                commercial ABC à Achrafieh. Si les montres comptent pour 11% des 
                dépenses totales des touristes, cette part est de 20 % des achats 
                réalisés par les touristes américains et français. Ces touristes 
                ont en fait choisi d’acheter des montres européennes au Liban 
                pour deux raisons : ils peuvent marchander et obtenir un escompte 
                de 5 à 15% dans le magasin ; ils peuvent obtenir un remboursement 
                de la TVA d’environ 8%. Ainsi, les touristes européens peuvent 
                bénéficier d’un escompte variant entre 13% et 23%, ce qui n’est 
                pas le cas en Europe où le marchandage n’est pas commun et où 
                la TVA est plus élevée. De même, si les expatriés ont l’opportunité 
                d’acheter un produit au Liban dont le prix est similaire en Europe 
                et aux États-Unis, ils préfèrent, en général, l’acheter dans leur 
                pays natal. Au cours de dernières années, le flux des touristes 
                vers le Moyen-Orient a connu une croissance à deux chiffres, contrairement 
                aux autres régions du monde. Encouragés par cette tendance, les 
                hôteliers et les commerçants libanais continuent de se développer. 
                Mais les statistiques montrent que la majeure partie des dépenses 
                de touristes demeure centralisée à Beyrouth – particulièrement 
                au centre-ville, à Verdun et à Achrafieh. Ces régions sont non 
                seulement connues pour être des destinations privilégiées du shopping, 
                mais aussi pour l’importante concentration d’hôtels luxueux qui 
                attirent également les touristes.  
                 
                  
                Léger changement dans les dépenses des touristes pour ramadan 
                2004 
                (mi-Octobre à mi-Novembre) 
                Les résultats du mois 
                de ramadan pour cette année révèlent un léger changement des caractéristiques 
                du tourisme au Liban. Pour le mois de novembre 2004, les citoyens 
                saoudiens restent en tête des achats de produits détaxés, avec 
                26,3 % des dépenses totales.  
                Bien que l’augmentation soit majeure par rapport aux 19,4 % enregistrés 
                pour la même période de l’année dernière, la somme moyenne dépensée 
                par les citoyens saoudiens a légèrement reculé, passant de 1 615 
                200 livres au mois de novembre 2003 à 1 520 146 livres pour la 
                même période de l’année en cours. Ainsi, l’augmentation de la 
                part en pourcentage s’explique par le nombre croissant de touristes 
                saoudiens en visite au Liban. De même, alors que la part du Koweït 
                en pourcentage en matière de dépenses touristiques pendant le 
                mois de ramadan est passée de 11,6 % l’année dernière à 13,9 % 
                cette année, la somme moyenne dépensée par des citoyens koweïtiens 
                a légèrement baissé, passant de 1 324 605 livres au mois de novembre 
                2003 à 1 103 842 livres pour la même période cette année.  
                En matière de dépenses par nationalité et malgré l’augmentation 
                de la part du Koweït en pourcentage, ce dernier a perdu une position, 
                passant de la deuxième place l’année dernière à la troisième cette 
                année. L’Égypte, quant à elle, a occupé la deuxième place, avec 
                une part de 15,7 %, avançant de la cinquième position au mois 
                de ramadan l’année dernière où son pourcentage ne dépassait pas 
                9 %. Ainsi, la somme moyenne dépensée par les touristes égyptiens 
                a augmenté de 630 931 livres au mois de ramadan dernier à 806 
                718 livres pour la même période cette année. Les Égyptiens constituent 
                l’une des deux nationalités dont les achats moyens par personne 
                ont augmenté, les Syriens étant la deuxième. Leurs achats moyens 
                pour ce mois de ramadan était de 1 185 591 livres, d’où une augmentation 
                remarquable par rapport à la somme de 875 700 livres enregistrée 
                pour la même période de l’année dernière. Par ailleurs, la part 
                des Jordaniens des dépenses totales des touristes a largement 
                diminué de 11,3 % au mois de novembre 2003 à 6,8 % pour la même 
                période cette année. Ainsi, les dépenses moyennes par les touristes 
                jordaniens pour le mois de ramadan ont diminué, passant de 972 
                717 livres l’année dernière à 886 002 livres cette année. 
                Il existe une autre différence au niveau des modes de dépenses 
                des citoyens saoudiens et koweïtiens. En effet, leurs dépenses 
                moyennes en novembre étaient plus élevées que celles durant les 
                autres mois de l’année, car les touristes de ces pays au mois 
                de ramadan représentent, en général, des tranches de revenus élevés. 
                (Il ne s’agit pas uniquement d’un penchant à des dépenses accrues. 
                En effet, le touriste saoudien en visite au Liban pendant ce mois 
                diffère de celui qui s’y rend pendant d’autres saisons, notamment 
                en été. Le touriste saoudien étant plus riche, ses dépenses moyennes 
                sont plus élevées). En 2004, par exemple, la somme moyenne dépensée 
                par les touristes saoudiens était de 1 219 112 livres alors que 
                cette somme était légèrement supérieure au mois de novembre et 
                atteignait 1 520 146 livres. De même, la somme moyenne dépensée 
                par les Koweïtiens au mois de novembre 2004 (1 103 842 livres) 
                dépassait le chiffre enregistré pour l’année tout entière (soit 
                1 006 884 livres). Concernant les produits de consommation, 
                les premières catégories demeurent inchangées pour les mois 
                de novembre 2003 et 2004. Les vêtements maintiennent leur place 
                d’article le plus vendu et constituent 59 % des ventes totales 
                pour ce mois de ramadan, à comparer avec 57 % pour la même période 
                l’année dernière. Les montres viennent en deuxième position avec 
                10 %, enregistrant un recul de 1 % seulement par rapport à l’année 
                dernière.  
                Dans l’ensemble, les modes de dépenses demeurent inchangés alors 
                que la base de la clientèle a quelque peu fluctué. 
                 
                  
                Hausse des dépenses détaxées des touristes au troisième trimestre 
                2004 
                Les indicateurs du troisième 
                trimestre 2004 confirment la forte augmentation des achats détaxés 
                réalisés au Liban, avec une hausse atteignant les 62 % par rapport 
                à la même période de 2003. De juillet à septembre, les ressortissants 
                d’Arabie saoudite, du Koweït et des Émirats, dont le shopping 
                est la principale activité lors de leur séjour dans le pays, ont 
                réalisé la plus grande part du chiffre global des achats détaxés. 
                La part des ressortissants de ces trois pays atteint 56 % du total 
                volume contre 54 % en 2003. Exprimées en dollars, ces dépenses 
                ont progressé de 73 % d’un été à l’autre. Les Koweïtiens ont presque 
                doublé leurs achats (+90 %), ce qui s’expliquerait par une fièvre 
                d’achat en 2004, après une austère saison estivale 2003 passée 
                dans leur pays. À la suite de l’ouverture en mai 2003 d’un guichet 
                de remboursement de détaxe à la frontière de Masnaa, les achats 
                des ressortissants syriens ont augmenté de 119 % au troisième 
                trimestre 2004 et, de ce fait, leur part par rapport au total 
                des achats est passée de 2 à 3 %. En revanche, les dépenses des 
                touristes européens et américains, des Libanais expatriés pour 
                la plupart, n’ont augmenté que de 1 % par rapport à l’année dernière, 
                et demeurent très limitées avec une part de 7 % des dépenses totales. 
                Concernant les ventes par catégorie, les vêtements viennent en 
                tête, suivis des montres, puis des chaussures et des sacs. En 
                2004 comme en 2003, les vêtements constituent 56 % des ventes 
                détaxées. Les montres restent en deuxième place bien qu’ayant 
                reculé de 12 % en été 2003, à 11 % cette année. À l’inverse, les 
                ventes de sacs et de chaussures voient leur part s’améliorer de 
                2 %, passant de 5 % l’été dernier à 7 % cette année. Même tendance 
                pour les ventes de tissus et de tapis, dont la part passe à 4 
                % au troisième trimestre de 2004, soit environ 1 % de mieux que 
                la saison précédente. En conclusion, la hausse des dépenses des 
                touristes au troisième trimestre 2004 reflète l’intensité de l’ensemble 
                de l’activité touristique estivale de cette année.  
                 
                Communiqués Global Refund Sal 
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                  Environ 3 % des visiteurs ont bénéficié de la détaxe au Liban: 
                   
                  La société Global Refund Liban 
                  a remboursé plus de 35 000 touristes en 2003  
                   
                   
                  Chargée de restituer aux touristes la 
                  taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les biens transportés à 
                  l’étranger, la société Global Refund affiche, depuis son implantation 
                  au Liban en juin 2002, un bilan plutôt encourageant. « Nous 
                  avons remboursé plus de 35 000 touristes en 2003 », déclare 
                  Khalil Achkar, directeur général de Global Refund Liban, filiale 
                  de la société suédoise Global Refund. La société de détaxe, 
                  à laquelle se sont affiliés 1 200 commerces au Liban, s’est 
                  pourtant abstenue de révéler le montant global des remboursements 
                  effectués en 2003, mais se déclare satisfaite des résultats 
                  réalisés. « Il serait prématuré d’établir des comparaisons par 
                  rapport à l’année 2002 – la deuxième année d’activité n’étant 
                  pas encore écoulée – , mais la reprise du tourisme au Liban 
                  en 2003 est allée de pair avec une hausse substantielle des 
                  demandes de détaxe », précise M. Achkar. Le Liban a enregistré 
                  en 2003 une hausse de 7 % de l’activité touristique, avec plus 
                  de 1 100 000 de visiteurs, selon le ministère du Tourisme. Face 
                  à cette effervescence du secteur, Global Refund a renforcé la 
                  disponibilité de ses services. Basées initialement à l’aéroport 
                  international de Beyrouth (AIB) seulement, les procédures de 
                  détaxe peuvent se faire aujourd’hui au port de Beyrouth et à 
                  la frontière syrienne de Masnaa. « De nombreux touristes arabes 
                  en provenance de Jordanie ou de Syrie transitent par la frontière 
                  de Masnaa », souligne le directeur général. Selon un rapport 
                  annuel prévisionnel de Global Refund, 70 % des demandeurs 
                  de détaxes sont des Arabes.  
                    
                   
                  Le rapport précise, par ailleurs, que les touristes saoudiens 
                  sont en tête de la liste avec une majorité de 33 %, suivis par 
                  les Koweïtiens avec 12 % et les Égyptiens avec une part de 10 
                  %. « La valeur moyenne des achats s’élève à environ 700 dollars 
                  par personne demandant une détaxe », indique M. Achkar. Ne pouvant 
                  détaxer que les produits transportables et non consommables, 
                  les touristes concentrent la plupart de leurs achats sur les 
                  vêtements et les produits de luxe, tels que les montres et les 
                  bijoux. 
                  En 2003, les produits vestimentaires, en hausse de 8 % par rapport 
                  a 2002, ont constitué 5 % des marchandises détaxées, suivis 
                  par les montres avec une part de 11 % et la maroquinerie avec 
                  5 %, en hausse de 2 %, précise le rapport. Malgré les efforts 
                  de Global Refund pour promouvoir les achats détaxés, seulement 
                  3 % des touristes ont déposé des demandes de détaxe en 2003. 
                  « Le potentiel touristique est loin d’être totalement exploité 
                  », explique M. Achkar. « Global Refund travaille en concordance 
                  avec les commerçants libanais en vue de faciliter les procédures 
                  de détaxes et d’informer le voyageur sur ce système » ajoute-t-il. 
                  Durant l’année 2003, la société, en collaboration avec des commerçants 
                  locaux, a distribué en masse des prospectus illustrant le système 
                  de détaxe et servant de promotion aux deux parties. Ces prospectus 
                  étaient disponibles dans les points de vente alliés à Global 
                  Refund et dans les différents bureaux de détaxe. La société 
                  de détaxe a par ailleurs mis en place un système de détaxe électronique, 
                  le GRIPS (Global Refund’s Instore Processing Solution). Ce dernier 
                  est désormais disponible dans la plupart des points de vente 
                  et permet aux touristes d’effectuer directement et plus rapidement 
                  leur demande de détaxe. Global Refund est présente dans 33 pays 
                  et a remboursé en 2001 l’équivalent de 400 millions d’euros 
                  de TVA à des touristes majoritairement japonais et américains. 
                  La société a établi des partenariats avec plus de 190 000 commerces 
                  à travers le monde et sert environ dix millions de voyageurs 
                  par an.  
                  Un mécanisme rapide et fiable 
                  « Les bénéficiaires de la détaxe sont les touristes et les Libanais 
                  qui résident à l’étranger », souligne Khalil Achkar. Le montant 
                  de chaque facture doit s’élever à 150 000 livres libanaises 
                  par jour au minimum. La société s’engage à rembourser immédiatement 
                  les bénéficiaires de la détaxe dès qu’ils ont obtenu le tampon 
                  de la douane, à condition que le montant de la détaxe à laquelle 
                  ils ont droit ne dépasse pas les 500 dollars. Global Refund 
                  reçoit à son bureau principal à Achrafieh les demandes de détaxe 
                  qu’elle envoie directement à la société mère en Suède. Cette 
                  dernière s’engage à rembourser la TVA aux particuliers au moyen 
                  d’un chèque bancaire ou d’un virement sur carte bancaire après 
                  déduction de la commission de 1,85 % du montant total des factures 
                  soumises à la TVA. À son tour, Global Refund Liban sera remboursée 
                  par l’État dans un délai de trois mois.  
               
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