Dominique de Villepin:
un homme d'action au service de l'état et des citoyens,
au coeur du présent pour préparer l'avenir
Dominique de Villepin, un destin?
Dominique de Villepin le 1er Septembre 2005, photo AFP
"Ensemble, une Ambition pour la France"

Vous soutenez l'idée de la candidature éventuelle de Mr De Villepin
à une prochaine élection présidentielle en France?

Contactez-nous
Septembre à Décembre 2005:
Du passage des 100 jours aux 200 jours du gouvernement Villepin

Dominique de Villepin lors de son passage à l'ENA le 18 Novembre 2005 © AFP/Jacques Demarthon
Le premier ministre appelle à "éviter certains amalgames" sur la crise des banlieues

Dominique de Villepin fête son 200e jour à Matignon

LEMONDE.FR | 16.12.05 |
Deux cents jours après sa prise de fonctions à Matignon, le premier ministre, Dominique de Villepin, confirme la priorité donnée par son gouvernement à l'emploi. La date anniversaire a été célébrée par une visite en Anjou. Le lieu n'a pas été choisi au hasard : cette région, durement touchée par la disparition des mines d'ardoise et par la crise de l'industrie du cuir et de l'habillement, a réussi en quelques années à redresser le cap. Le taux de chômage y est en effet de trois points inférieur à la moyenne nationale (de 9,7 %). "La confiance appelle la confiance, le résultat appelle le résultat. Les bonnes nouvelles font boule de neige, c'est ce que je souhaite pour notre pays", a déclaré le premier ministre, rappelant son souhait de "mieux accompagner chacun vers l'emploi dans une logique de droits et de devoirs".
En six mois, le premier ministre estime que son gouvernement a "jeté les bases d'un nouveau dynamisme", l'objectif étant désormais de "mobiliser toutes les énergies du pays pour amplifier ce mouvement en 2006." Dominique de Villepin a notamment souligné que la France comptait aujourd'hui 130 000 chômeurs de moins qu'il y a six mois.
SUR TOUS LES FRONTS
Cette semaine, le premier ministre a multiplié les annonces. Lundi 12 décembre, il a symboliquement choisi un haut lieu de l'histoire sociale – le ministère de l'emploi, rue de Grenelle – pour présenter ses orientations sociales pour 2006. Il a annoncé une batterie de mesures allant de l'expérimentation du "contrat de transition professionnelle" au "plan d'action" pour l'emploi des jeunes, accueillis avec scepticisme, voire hostilité, par les partenaires sociaux. Mercredi, il a profité de la présentation très médiatisée du rapport Pébereau sur la dette française – 1 100 milliards d'euros – pour promettre d'engager le pays dans la voie de l'orthodoxie budgétaire.
Dans le dernier sondage IPSOS-Le Point, Dominique de Villepin gagne trois points d'opinions favorables (53 %) par rapport à novembre, et vingt points par rapport au même baromètre de juin.

Avec AFP

Les moments forts des cent premiers jours du gouvernement Villepin



Décembre 2005

Villepin encourage le Samu social de Paris
En visite au «115», le premier ministre a sollicité des «idées nouvelles» en matière d'accompagnement personnalisé et
de réinsertion des sans-abri.
22 décembre 2005
Sur le livre d'or, Dominique de Villepin a tracé, d'une fine écriture : «Avec tendresse et amitié, bravo pour l'exemple !» Le premier ministre achevait ainsi sa visite dans les nouveaux locaux du Samu social de Paris. A quelques jours de Noël, qui dilate les coeurs, il est venu encourager, à l'invitation du Dr Xavier Emmanuelli, président-fondateur du Samu social, le travail quotidien des salariés et des bénévoles au service des sans-abri.


Dominique de Villepin, six mois tambour battant

Le premier ministre a tenu sa sixième conférence de presse consacrée à l'école et à «l'égalité des chances».

1er Décembre 2005- Heureux comme Villepin à Matignon ? Depuis qu'il est premier ministre, Dominique de Villepin ne cesse d'évoquer son «bonheur d'être à la tâche» et sa «joie de servir [nos] compatriotes». Six mois après sa nomination par le président de la République, le chef du gouvernement nagerait donc en plein bonheur. Un vrai paradoxe quand on sait que ses prédécesseurs – à part peut-être Lionel Jospin – n'ont cessé de décrire la vie de premier ministre comme un «enfer». Jean-Pierre Raffarin parlait de «sang et de larmes». Alain Juppé comparait Matignon à «un lieu où l'on ne prend que des coups». La socialiste Edith Cresson affirmait «esquiver chaque jour des coups de couteau». Jusqu'à Raymond Barre qui avait un jour résumé ainsi la fonction :
«A Matignon, il faut durer et endurer.»
Dominique de Villepin serait-il maso ? Ou bien plus fort que les autres ? En presque deux cents jours, ce politique atypique, jamais passé par le suffrage universel, a sans conteste imposé un style progressant régulièrement dans les sondages. Privé d'état de grâce et de soutien chez les parlementaires, il a su redresser son image grâce à une communication active et à une remarquée volonté d'action.

Tentative de reprise en main

Il a réussi à éviter les écueils d'une rentrée sociale que beaucoup annonçaient à risques. Mais c'est surtout l'accident de santé de Jacques Chirac, début septembre, qui lui a permis de s'installer en première ligne. Il a remplacé au pied levé le chef de l'Etat aux Nations unies à New York. Enfin, en pleine crise des banlieues, c'est encore lui qui a annoncé, à la télévision, l'état d'urgence. Certains y ont vu comme un passage de témoin entre Jacques Chirac et Dominique de Villepin. Une éventualité à laquelle ne croit pas le sarkozyste François Fillon : «Villepin a surtout une capacité de nuisance. L'alternative, c'est Sarkozy ou la gauche.»

L'échéance présidentielle ? Le nouvel homme fort des chiraquiens se garde bien d'en parler. L'ex-secrétaire général de l'Elysée, qui a conduit Jacques Chirac par deux fois à la victoire, se méfie trop des sondages et des scénarios écrits à l'avance. Cela ne l'empêche pas de décliner chaque mois ses «idées» au cours de conférences de presse qui lui permettent de faire entendre sa différence avec Nicolas Sarkozy. Les deux hommes ont d'ailleurs déjeuné ensemble hier. Contrairement au premier ministre, le très populaire président de l'UMP, grand favori des sondeurs pour 2007, parvient à «impressionner» l'opinion publique à chacune de ses interventions, souligne un député villepiniste.
Aujourd'hui, Villepin tiendra son sixième rendez-vous avec la presse, consacré à l'égalité des chances. Thème imposé par la crise des banlieues. Des «troubles sociaux», selon l'expression du premier ministre, dont il est sorti renforcé dans les sondages. Mais en retrait derrière le ministre de l'Intérieur, grand triomphateur de la crise, grâce à son discours de fermeté.

En lançant sa loi sur l'égalité des chances, le chef du gouvernement tente de reprendre la main. Après avoir durci son discours sur l'immigration, il va mettre sa patte sur ce dossier. Son idée : «Passer d'une éducation globale à un accompagnement personnalisé». Le premier ministre veut que chaque élève sache lire et écrire à la fin du CE1 : «Une barrière permettra de vérifier si ces fondamentaux sont connus.» La mesure devrait faire beaucoup de bruit. Les aides dans les ZEP seront, elles, concentrées dans les 130 collèges en très grande difficulté (lire ci-dessous). Ce thème de l'égalité des chances sonne déjà comme un slogan de programme présidentiel. C'est, en tout cas, un nouveau petit caillou posé par le présidentiable Villepin.
Bruno Jeudy pour le Figaro


PRÉSIDENTIELLE

L'UMP soulagée par l'accord Villepin-Sarkozy
Ministres et députés se réjouissent de n'avoir pas à choisir avant début 2007.

08 décembre 2005-
«C'EST LA DROITE qui a gagné.» Hier, à l'instar de Renaud Donnedieu de Vabres, les ministres affichaient leur soulagement dans la cour de l'Elysée, après l'accord entre sarkozystes et chiraco-villepinistes sur le choix du candidat de l'UMP pour la présidentielle. «On nous annonçait une crise. Il y a aujourd'hui une dynamique», se félicitait le ministre de la Culture.
Pour autant, les avis sont partagés sur le sens de cette «synthèse» à la mode UMP. Nicolas Sarkozy a-t-il emporté la mise, en obtenant que le premier ministre accepte l'idée d'un vote des militants après l'avoir tant combattu ? Ou, au contraire, le président de l'UMP a-t-il cédé en renonçant à mettre en place une machine qui, de facto, aurait empêché toute candidature de Dominique de Villepin ?«Une fois de plus, Sarkozy a reculé alors qu'il était en position de force», se plaît-on à souligner dans le camp chiraquien, où l'on rappelle avec gourmandise que, déjà, Nicolas Sarkozy avait renoncé à demander à l'UMP un nouveau vote contre la Turquie, à la demande de Jacques Chirac.

Pronostic sur le vote des militants

Le ministre de l'Intérieur a une vision diamétralement opposée. La décision du bureau politique, «c'est très exactement ce que j'avais prévu», a-t-il dit, hier soir sur France 3, en insistant sur l'unité de l'UMP. «Divisée, la famille perd.» «Le plus important, c'est d'avoir obtenu un vote et surtout que le premier ministre ait donné l'assurance qu'il n'y aurait qu'un seul candidat en 2007», se réjouit Roger Karoutchi, en charge des fédérations à l'UMP. Une version qu'atténue sensiblement un ministre, selon lequel la phrase de Dominique de Villepin ne fermait aucune possibilité : «Je souhaite qu'il y ait un seul candidat et un seul projet.»
Roger Karoutchi ose déjà un pronostic sur le vote des militants :
«L'an prochain, Sarko fera 65% des voix, Villepin 25%, Boutin et Dupont-Aignan se partageant le reste.»

En attendant, Karoutchi a reçu consigne de Sarkozy de permettre à Villepin de rencontrer les fédérations UMP lors de ses déplacements en province. Pas question de rééditer l'incident de la Somme, où l'UMP locale avait boudé la semaine dernière le voyage du premier ministre. L'accord surprise à l'UMP a pour première conséquence d'alléger la pression sur les parlementaires et les ministres qui conservent le pire souvenir de la rivalité Balladur-Chirac entre 1993 et 1995. La décision du bureau politique leur permet en effet de retarder au début de l'année 2007 un choix que beaucoup d'entre eux ne veulent pas précipiter.

Pour les ministres, l'accord retarde l'affrontement et permet de préserver, le plus longtemps possible, l'unité gouvernementale. «Il n'y a plus de primaires, pas de combat interne qui aurait ouvert une année d'affrontements», s'enthousiasme le chiraquien Christian Jacob. La plupart des membres du gouvernement s'alignent sur la phrase prononcée lundi soir par Dominique de Villepin : «Je suis le garant de l'action gouvernementale jusqu'au dernier jour.» D'autres ont retenu son avertissement : «Les plaies ouvertes à l'occasion des primaires seraient payées comptant devant les Français.»

En menant personnellement ce combat et en assistant, à la surprise générale, au bureau politique, Villepin a donné à ses partisans un signal fort de mobilisation dans la perspective de 2007. Et fait un grand pas vers la candidature. Les proches de Sarkozy ont le sentiment que, au fond, en acceptant un vote des militants, très largement acquis au président de l'UMP, Villepin «n'est plus si sûr» de vouloir être candidat. Les sarkozystes seraient-ils en train, une fois encore, de sous-estimer la détermination du premier ministre ?
Philippe Goulliaud et Bruno Jeudy


10 novembre 2005
Entre Chirac et Villepin, comme un passage de témoin:
Ces derniers jours, les relations du couple exécutif se sont encore renforcées.


C'est une image qui restera. Dimanche, Jacques Chirac s'adresse aux
Français, pour la première fois depuis le début des émeutes. Plus que le
contenu d'une déclaration, qui paraît bien timide par rapport à la gravité
de la situation, c'est la présence de Dominique de Villepin à ses côtés dans
la cour de l'Elysée qui retient l'attention. A la fin de cette brève
allocution, dans laquelle il affirme que «le dernier mot doit revenir à la
loi», le président prend son premier ministre par le bras. Dans un geste
d'adoubement. Voire, pour certains, un passage de témoin.
La crise des banlieues a encore renforcé la solidité du couple exécutif. Car
même si officiellement Nicolas Sarkozy a été constamment associé aux
décisions, c'est bien Jacques Chirac et Dominique de Villepin qui ont été à
l'origine des principales mesures destinées à rétablir l'ordre. Et notamment
la plus spectaculaire, le recours au couvre-feu.
La crise des banlieues a encore renforcé la solidité du couple exécutif/...
...Depuis le début des émeutes, Chirac et Villepin sont en contact téléphonique
permanent. Le dialogue avec Sarkozy est «extrêmement républicain», assure
l'Elysée. Et depuis quelques jours, le premier ministre prend le plus grand
soin d'affirmer son «amitié» et son «estime» pour son numéro 2.
Malgré un refus marqué de polémiques politiciennes en cette période tendue,
le chef de l'Etat a donné l'impression de favoriser un peu plus la mise sur
orbite de Dominique de Villepin. Ainsi, a-t-il laissé le premier ministre
annoncer à la télévision l'état d'urgence, décision relevant pourtant du
Conseil des ministres, qu'il préside. Plus de 13 millions de téléspectateurs
ont assisté à la prestation télévisée du chef du gouvernement.
En choisissant la discrétion, Jacques Chirac a suscité les critiques, à
droite comme à gauche. Mais, explique-t-on à l'Elysée, «c'est le prix à
payer pour la réalisation de l'objectif final», qui est la sortie de la
crise dans les meilleures conditions. Il sera temps pour le président de la
République, lorsque le calme sera revenu, de tirer les enseignements de ces
événements. Pour l'heure, la gestion de la crise par Chirac et Villepin
semble trouver grâce aux yeux des Français : le couvre-feu est plébiscité et
leur popularité est en hausse.

Morceaux choisis d'un article du Figaro signé
Philippe Goulliaud et Bruno Jeudy [10 novembre 2005]



Pour la 1ère fois en France, un Premier Ministre anime, seul,
une émission de radio pour dialoguer avec les français.

Réecoutez l'intervention de Mr de Villepin sur RMC

Mr de Villepin en compagnie de l'animateur de RMC, Jean Jacques Bourdin

1er Septembre 2005:
Dominique de Villepin présente son plan de "croissance sociale"

A l'occasion de sa conférence de presse de rentrée, Dominique de Villepin s'est clairement positionné comme un acteur libéral-social déterminé à réformer la France sans attendre...

Le premier ministre y a présenté un programme économique et social qui va au-delà des simples annonces fiscales pour les budgets 2006 et 2007.
Libéral parce que M. de Villepin fait du retour à l'emploi pour chaque Français la pierre angulaire du plan pour "remettre d'aplomb notre modèle social" , dit-il.
Les incitations à la reprise d'emploi sont donc nombreuses mais l'encadrement des demandeurs d'emplois, la sanction des abus sont aussi des éléments-clefs du dispositif.
Social et étatiste, le premier ministre l'est aussi parce qu'il a choisi d'accompagner cette incitation au travail par de nombreuses mesures, une réforme en profondeur de l'impôt sur le revenu et un programme de grands travaux.
plus de détails sur le programme?

Villepin et Sarkozy lors de leur petit-déjeuner sur la plage de La Baule
Voir en vidéo le discours de D.de Villepin à La Baule
lors de l'université d'été de l'UMP, le 3 Septembre 2005


Premiers signes du Destin?
Il préside le 7 Septembre le Conseil des ministres;
pour ses cent jours, Villepin emprunte les habits du président

Pour fêter ses cent jours à Matignon, Dominique de Villepin va endosser pendant une heure les habits de président de la République. Un beau galop d'essai pour celui qui se pose ouvertement en héritier de Jacques Chirac, au moment où il marque des points au sein de son propre camp avec la présentation de son plan de «croissance sociale» et prend son envol dans les sondages, comme en témoigne la dernière enquête CSA pour la revue Le Bleu de profession politique. Selon ce sondage, réalisé les 30 et 31 août auprès d'un échantillon représentatif de 952 personnes, 57% des Français estiment que Villepin ferait un bon candidat pour la droite en 2007. Plus surprenant, il se rapproche de Nicolas Sarkozy (63%) et distance nettement Michèle Alliot-Marie (51%), Jean-Louis Borloo (44%), François Bayrou (43%) et Philippe Douste-Blazy (35%). Tout se passe comme si le premier ministre était en train de combler à grandes enjambées son retard sur le président de l'UMP.
Le Mercredi 7 Septembre, Villepin présidera donc «à titre exceptionnel», en application de l'article 21 de la Constitution, le Conseil des ministres. Avant lui, seuls trois de ses prédécesseurs – Pompidou en 1964, Bérégovoy en 1992 et Balladur en 1994 – avaient connu pareille situation.
A Matignon, on s'affaire déjà à la préparation de ce rendez-vous hebdomadaire. Ce Conseil des ministres exceptionnel se déroulera dans la salle de réunion de l'hôtel de Matignon. C'est dans cette pièce que le premier ministre tient chaque mois ses conférences de presse bilans. L'ordre protocolaire sera inchangé. Le ministre d'Etat et numéro deux du gouvernement, Nicolas Sarkozy, assis habituellement à la droite du chef de l'Etat, s'installera en face de Dominique de Villepin. Pour le reste, l'Elysée et les services du gouvernement peaufinent l'ordre du jour «sans que cela ne pose de difficultés particulières», dit-on. «Entre les deux maisons, il y a un va-et-vient permanent de femmes, d'hommes et d'idées», insiste un conseiller qui travaille avec Chirac et Villepin. L'hospitalisation surprise du chef de l'Etat permet au locataire de Matignon de pousser son avantage. Cela donne corps à l'hypothèse d'une relève, à droite, différente de Nicolas Sarkozy. Une idée que les amis du premier ministre refusent d'entretenir. «Ce sont les circonstances. Voilà tout. Ne nous emballons pas. La crédibilité de Villepin passe par des résultats», juge un ministre très impressionné toutefois par la «métamorphose» de Villepin en présidentiable.
Les sarkozystes font le gros dos. Député des Hauts-de-Seine et proche conseiller du président de l'UMP, Manuel Aeschlimann reconnaît dans Le Monde : «Ce n'est pas neutre médiatiquement et symboliquement. Tout ce qui ajoute à sa stature lui est favorable, mais pas décisif.»
Bruno Jeudy, Le Figaro édition du 6/9/2005


Dominique de Villepin retrouve l'Onu dans les habits de Chirac

Dominique de Villepin renoue avec l'Onu en "président-bis"
Dominique de Villepin, qui a déjà présidé le conseil des ministres en raison de l'hospitalisation de Jacques Chirac, endossera à nouveau le costume de président
en remplaçant le chef de l'Etat au sommet de l'Onu les 14 et 15 Septembre.
Le Premier ministre quittera
la France le mardi 13 pour New York,
où il devrait rester jusqu'à jeudi.
PARIS (Reuters) - Plus de deux ans après avoir porté à l'Onu la voix de la France, Dominique de Villepin renoue avec l'enceinte new-yorkaise à la place de Jacques Chirac, un scénario imposé par les problèmes de santé du chef de l'Etat qui accentue l'image de présidentiable du Premier ministre. Le chef du gouvernement français, est attendu mardi à 18h00, heure locale, à New York où il dînera avec le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan. Il participera mercredi et jeudi au sommet mondial des Nations unies, qui coïncide avec le 60e anniversaire de l'organisation. Ce grand rendez-vous diplomatique, dont Jacques Chirac attend une impulsion décisive en faveur de l'aide au développement, vise notamment à combler le retard dans la réalisation des objectifs fixés en 2000 au sommet du Millénaire: réduire de moitié d'ici à 2015 la part de la population mondiale vivant avec moins d'un dollar par jour (1,2 milliard en 2000). Une manne supplémentaire de 50 milliards de dollars par an est nécessaire pour atteindre ce cap.
"L'aide au développement est insuffisante, elle n'est pas à la mesure des enjeux",
soulignait lundi Dominique de Villepin sur RMC. Le Premier ministre endossera donc les habits de "Chirac l'Africain" pour défendre prioritairement la proposition du chef de l'Etat d'un prélèvement de solidarité international sur les billets d'avion en vue de financer la lutte contre les grandes pandémies (sida, tuberculose, paludisme).

Kofi Annan entouré de Jacques Chirac et Dominique de Villepin,
le 21 septembre 2003 à New York © AFP/Archives Patrick Kovarik


LES "MOTS" DE VILLEPIN
A la tribune de l'ONU, le 15 Septembre 2005

La France estime qu'avec une taxe de cinq euros prélevée sur chaque billet d'avion de classe économique dans le monde et 25 euros sur les billets en classe affaires, 10 milliards d'euros pourraient être consacrés chaque année au développement. Ce projet, dont les Etats-Unis refusent d'entendre parler, ne devrait être appliqué en 2006 que par la France, le Chili et le Royaume-Uni. Dominique de Villepin tentera de rallier d'autres soutiens. "Le président et le Premier ministre ont eu plusieurs réunions de travail le week-end dernier durant lesquelles ils ont regardé les textes", disait-on lundi dans l'entourage de Dominique de Villepin. "Le Premier ministre aura ses propres mots". Les idées de Jacques Chirac dans les mots de Dominique de Villepin, qui s'était distingué avec flamme le 14 février 2003 au Conseil de sécurité en appelant les Etats-Unis, au nom de son "vieux pays", à stopper la marche de la guerre en Irak. Dominique de Villepin, alors ministre des Affaires étrangères, est connu depuis lors "comme le loup blanc" à l'Onu, notamment au sein de la délégation américaine, où l'on ne goûte guère les saillies du flamboyant Français, raconte un diplomate français.
Le Premier ministre, qui fera cinq interventions durant le sommet, notamment sur le développement et le terrorisme, sera susceptible de croiser George W. Bush dans les couloirs de l'Onu, mais il n'est pas prévu d'aparté. Seule certitude, les deux hommes seront assis à la table du Conseil de sécurité mercredi lors de la réunion des quinze membres de l'instance qui auront chacun quatre minutes pour s'exprimer. Villepin interviendra en 13e position. Les autres grands dossiers du sommet de New York sont la réforme de l'Onu et l'élargissement du Conseil de sécurité, que la France défend au nom de l'efficacité, la lutte contre le terrorisme et la création d'un Conseil des droits de l'homme.


Villepin revient par la grande porte aux Nations unies

Séance de travail pour D.de Villepin lors du sommet du 60ème anniversaire de l'ONU
Presse Canadienne- Dominique de Villepin retrouve la tribune des Nations unies. Deux ans après son flamboyant discours contre la guerre en Irak, l'ex-ministre des Affaires étrangères devenu Premier ministre est revenu mercredi au Conseil de sécurité "porter le message de la France". Deux ans après son discours mémorable du 14 février 2003, Dominique de Villepin a connu une nouvelle consécration internationale en conduisant la délégation française au sommet du 60e anniversaire des Nations unies à la place du président Chirac, resté à Paris en raison des suites de son "petit" accident vasculaire du 2 septembre dernier. Sa présence jusqu'à jeudi parmi les quelque 170 chefs d'Etat et de gouvernement réunis à New York lui donne l'occasion de conforter sa stature présidentielle, loin de ses préoccupations quotidiennes de Premier ministre. Une occasion inespérée de marquer quelques points supplémentaires face à Nicolas Sarkozy, son rival probable pour 2007.

Retour aux sources pour le premier ministre rayonnant:
Villepin impulse une "nouvelle dynamique"
aux relations franco-marocaines

Entretien entre Villepin et le Roi Mohammed VI.
Associated Press, 27 Sept.2005- Dominique de Villepin a voulu donner mardi une "nouvelle dynamique" au partenariat stratégique entre la France et le Maroc à l'occasion de sa première visite dans son pays natal depuis sa nomination à Matignon. Après avoir été reçu par le roi Mohammed VI, le Premier ministre Français est rentré à Paris avec neuf accords bilatéraux et cinq contrats commerciaux dans sa besace, d'une valeur totale estimée à 600 millions d'euros par la délégation française.
Une déclaration sur la modernisation par les groupes français Thalès et Safran des 27 Mirage F1 marocains a notamment été signée lors de ce septième séminaire intergouvernemental franco-marocain. Cet accord sera finalisé dans les prochaines semaines, lors de la visite de la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, à Rabat, a précisé Dominique de Villepin. Le Mirage F1 modernisé était en concurrence avec le F-16 américain. Thalès va par ailleurs fournir des cartes d'identité sécurisées au ministère marocain de l'Intérieur. Les neuf accords de coopération concernent l'économie, les infrastructures, la santé et la culture. Ils s'inscrivent dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) lancée en mai dernier par Mohammed VI pour réduire la pauvreté. Deux accords très symboliques avant la célébration en novembre du 50e anniversaire de l'indépendance marocaine ont en outre été signés: une déclaration d'intention sur la rétrocession d'une partie du consulat français de Marrakech et la restitution des archives audiovisuelles datant du protectorat français. La France entend "assumer pleinement" son "devoir de mémoire", a assuré le Premier ministre français.
Même si aucun gros contrat n'a été signé, les deux chefs de gouvernement ont vu dans ces accords la concrétisation d'une "nouvelle impulsion" dans leur coopération économique.
Dominique de Villepin est né à Rabat, au Maroc
La France est déjà le premier partenaire économique du Maroc. "Elle a vocation à le demeurer", a déclaré le Premier ministre marocain Driss Jettou. "Nous voulons intensifier nos échanges économiques. L'objectif est bien de créer de part et d'autre de la richesse et des emplois", a déclaré de son côté Dominique de Villepin, qui a fait le parallèle entre l'INDH et son plan pour la "croissance sociale". Les deux pays ont décidé la mise en place d'un groupe d'hommes d'affaires, présidé coté français par le PDG de Vivendi, Jean-René Fourtou, pour identifier les futurs projets de coopération. Driss Jettou et Dominique de Villepin ont aussi présidé la première réunion du forum civil du partenariat franco-marocain, destiné à développer la coopération entre les collectivités locales des deux pays.
Après le séminaire, le Premier ministre français s'est envolé pour Oujda, près de la frontière algérienne, où le roi Mohammed VI lui a accordé une audience d'une heure dans la résidence du préfet. "Le but était de donner une nouvelle dynamique à notre partenariat stratégique", a expliqué Dominique de Villepin au terme de sa visite. Pour le Premier ministre, né à Rabat en 1953, ce déplacement était un retour aux sources. Dans les jardins de la résidence de France, il s'est dit "heureux" de retrouver sa ville natale. Cette visite a aussi permis à M. de Villepin de conforter sa stature de présidentiable face à son rival, Nicolas Sarkozy. Le ministre de l'Intérieur ne figurait pas dans la délégation qui l'accompagnait au Maroc, alors que la lutte contre le terrorisme et l'immigration irrégulière faisaient partie des thèmes de la rencontre.
"Je crois suffisamment connaître ces sujets pour pouvoir les aborder", a lâché le Premier ministre, ancien locataire de la place Beauvau.


Toute l'Actu de Dominique de Villepin
sur le Site Officiel du Premier Ministre


& Portail du gouvernement français

Villepin: his profile and a biography in english...

Qui forme la garde rapprochée de Dominique de Villepin à Matignon?

Pierre Mongin, 51 ans,
directeur de cabinet


Il a connu le premier ministre à l'ENA (promotion Voltaire), mais il s'est engagé au côté d'Edouard Balladur, dont il fut le chef de cabinet à Matignon de 1993 à 1995, alors que Dominique de Villepin s'engageait pour Jacques Chirac.
Ce "péché originel" a été pardonné et, quand M. de Villepin lui a demandé de diriger son cabinet au ministère de l'intérieur, d'abord, puis à Matignon, il dit n'avoir pas hésité "trois secondes" .
Son parcours vaut à ce préfet un carnet d'adresses enviable et une réputation d'habileté. Proche de Nicolas Sarkozy et de son principal lieutenant, Brice Hortefeux, respecté des chiraquiens et "bon camarade" de M. de Villepin, il peut être ­ dans le cas où les relations entre les patrons de la droite vireraient à l'aigre ­ celui qui assumera les pourparlers de paix dans la famille...


Bruno Le Maire, 35 ans,
conseiller auprès du premier ministre

Du jour où ce jeune agrégé de lettres ­ normalien brillant mais énarque passable, passionné de Proust mais professeur peu enthousiaste ­ est entré dans le bureau de Villepin pour lui proposer des notes sur la situation intérieure, les deux hommes ne se sont plus quittés.
C'était en 1997, et rares étaient ceux qui, à cette époque marquée par la dissolution ratée, pariaient encore sur le hussard des chiraquiens.
Ce "villepinisme" paradoxal vaudra à M. Le Maire d'être de toutes les aventures ministérielles du chef du gouvernement, du Quai d'Orsay à Matignon en passant par la Place Beauvau. "Plume" du premier ministre, il lui a consacré un livre (Le Ministre , Grasset, 2004) et les trois quarts de son temps. Si M. de Villepin le consulte plusieurs fois par jour, les deux hommes continuent de se vouvoyer.

Florence Berthout, 43 ans,
chargée des relations avec le Parlement

Une élue pour parler aux élus : "Ça aide pour comprendre le terrain" , déclare Florence Berthout, chargée des relations avec le Parlement dans l'équipe du premier ministre.
Conseillère (UMP) de Paris et d'Ile-de- France, cette chiraquienne a travaillé avec Jean-François Copé, chargé des relations avec le Parlement dans le gouvernement Raffarin et au Sénat, auprès de Josselin de Rohan puis du président du Sénat, Christian Poncelet.
De ces expériences, elle a gardé un solide réseau d'élus mis aujourd'hui à la disposition de M. de Villepin, qui avait la réputation d'en manquer. Depuis l'été, elle réunit autour du premier ministre une vingtaine d'élus qui ont pour mission de faire remonter "les impressions de terrain" et "les suggestions concrètes" sur l'emploi.
Certains y voient déjà l'embryon d'un fan-club.


Alain Quinet, 43 ans, directeur adjoint
de cabinet aux affaires économiques

Il a été, dans le domaine économique, l'un des piliers du cabinet de Jean-Pierre Raffarin, dont il fut d'abord conseiller pour la macroéconomie avant de voir ses compétences étendues à la fiscalité puis à l'ensemble des affaires économiques et financières, emploi compris.
Elève de l'ENA de 1986 à 1988 (promotion Michel de Montaigne), coauteur avec Alain Demarolle d'Economie des taux d'intérêt (PUF, 1996), cet administrateur civil a effectué la plus grande partie de sa carrière dans une des grandes directions de Bercy, la direction de la prévision.
Il a également travaillé à l'OCDE et à la Banque de France comme macroéconomiste. Directeur adjoint du cabinet pour les affaires économiques, c'est lui qui a suivi, pas à pas, l'élaboration du plan de relance présenté le jeudi 1er septembre 2005.

Louis-Charles Viossat, 41 ans, directeur adjoint de cabinet pour les affaires sociales

Avant sa nomination comme directeur adjoint de cabinet pour les affaires sociales, Louis-Charles Viossat présidait aux destinées de l'Agence centrale des organismes de Sécurité sociale, dont il était le directeur général. Spécialiste de la protection sociale, auteur d'un ouvrage sur les retraites, M. Viossat a dirigé le cabinet de Jean-François Mattei au ministère de la santé.
Elève de l'ENA entre 1990 et 1992 (promotion Condorcet), en poste à l'inspection générale des affaires sociales (IGAS), il fut aussi conseiller de Jacques Barrot et d'Hervé Gaymard (lorsqu'il était secrétaire d'Etat à la santé et à la Sécurité sociale). Il a également travaillé à la Banque mondiale et est passé par le privé, ayant été directeur corporate affairs des laboratoires Lilly France, qui fabriquent l'antidépresseur Prozac.


Véronique Guillermo, 47 ans,
chef du service de presse

C'est la juppéiste de coeur de l'équipe Villepin. Passionnée par les relations internationales, membre du staff de campagne de Jacques Chirac en 1995, elle a d'abord suivi Alain Juppé à Matignon. Une période noire où elle tentait vaillamment de convaincre ses interlocuteurs que son mentor "n'est pas l'homme que l'on croit".
Après la dissolution de 1997, elle l'a encore suivi à la mairie de Bordeaux, pour superviser la communication de la communauté urbaine et le lancement du tramway. Ecarté de la vie publique après sa condamnation judiciaire, M. Juppé l'a recommandée à M. de Villepin, quand celui-ci est devenu ministre des affaires étrangères.
Depuis, elle s'efforce de démentir toute anicroche dans la mécanique gouvernementale.


Extraits d'un article du journal Le Monde 09/2005

A lire dans Valeurs Actuelles
du 2 Septembre 2005
Pour combattre la crise économique et le marasme des Français, le premier ministre tente de conjuguer étatisme et libéralisme. Avec le soutien de Jacques Chirac...
"La Machine Villepin"

Le Dossier du Point

Villepin et l'Europe
Avec Dominique de Villepin, l'action ne va pas sans les mots. Il publie chez Plon, le 12 avril, une réflexion croisée sur l'Europe avec Jorge Semprun. Le gaulliste habité par Victor Hugo et le militant de gauche exégète de Heidegger se rejoignent pour défendre l'Europe par des voies et des histoires différentes. Ils ont écrit ensemble l'introduction et la conclusion de « L'homme européen », qui ne consacre qu'un chapitre à la Constitution.
2007 : Villepin candidat sur l'Internet

Si Dominique de Villepin, que l'on sache, n'a pas encore annoncé sa candidature à la présidentielle, certains l'anticipent. Depuis un an, il est possible, sur le site Internet Villepin2007.org, de tout savoir sur l'homme, ses livres, son action à la tête du Quai d'Orsay et aujourd'hui Place Beauvau. Jean-Michel Druart, son concepteur, propriétaire du nom de domaine, affiche la couleur : « Dominique de Villepin est l'héritier spirituel et naturel de Chirac. C'est le seul homme qui a l'envergure pour lui succéder », plaide ce Franco-Libanais.
Le site ne se veut pas un comité de soutien, mais pourrait servir de rampe de lancement à une éventuelle candidature. Car, aujourd'hui, aucun candidat ne peut se passer d'un site Internet pour appuyer sa démarche présidentielle.
Traité essentiellement sous l'angle de la politique internationale, celui-ci ne s'est pas créé à l'initiative du ministre de l'Intérieur.
Néanmoins, Druart, persuadé qu'un jour, « en 2007 ou 2012, Villepin aura un rendez-vous avec la France et les Français », assure l'avoir mis au courant, « en envoyant un mail à son père », l'ancien sénateur Xavier de Villepin. Et ce « broker spécialisé sur le marché des changes » d'assurer ne s'être heurté à aucun feu rouge :
« J'ai plutôt reçu un message indiquant qu'on avait pris bonne note. »

par Carl Meeus



D'autres liens pour connaitre Dominique de Villepin
Si nous fûmes parmi les tous premiers à vouloir véhiculer l'image et une meilleure connaissance du nouveau premier ministre de la République française, nous ne sommes fort heureusement pas les seuls!
Ainsi, pourrez-vous utilement consulter
"Villepin Blog" davantage tourné vers l'Actu du Premier Ministre ainsi que la fiche de synthèse plus générale
qui lui est dédiée dans l'encyclopédie Wikipedia.
Parmi les blogs qui attirent de plus en plus les médias, une mention spéciale à celui-ci:
"Villepin, ministre, poète, aristocrate"
pour son approche multi-dimensionnelle.
Vous pourrez aussi parcourir le Blog "Galouzeau, président de la République en 2007" tout comme un certain de-villepin.org apparu en Juin 2005...
Le Blog "La plume et l'épée" aborde sans polémiques inutiles les "rapports" Villepin/Sarkozy et le blog "tout sur Dominique de Villepin"émane sans doute
d'une des nombreuses admiratrices du premier ministre... Il est également possible de vous exprimer directement sur Mr de Villepin via un
Forum de soutien.

Par contre, Villepin2007 conçu sur le modèle d'un Blog personnel, tourné vers la présidentielle de 2007, semble désormais accessible de façon codée.



Le 1er quotidien en ligne de l'actu politique

Nous contacter?

email/courriel:


Liban: le Premier ministre français s'exprime sur la résolution 1559 et l’assassinat de Hariri
De Villepin : « Seul un État consolidé aura les moyens de traiter la question du Hezbollah »
« La mission Mehlis ira jusqu’au bout, la Syrie doit coopérer »


A la réunion de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), M. Saad Hariri a soigneusement évité de se retrouver face à face avec le président Lahoud, mais s’est brièvement entretenu avec le Premier ministre français, Dominique de Villepin, qui présidait la réunion de l’OIF.

NEW YORK,15 Sept.2005- Au terme de la réunion sur la francophonie, le Premier ministre français, Dominique de Villepin, a tenu une conférence de presse pour donner le point de vue de la France sur le document final et la réforme du système international. M. De Villepin a aussi longuement évoqué la question libanaise. Répondant aux questions de L’Orient-Le Jour, il a affirmé que Paris est « mobilisée pour que les objectifs de la résolution 1559 soient atteints », estimant que « seul un État consolidé aura les moyens de traiter la question du Hezbollah » et qu’il faudra, par conséquent, « laisser le temps nécessaire au Liban pour renforcer ses institutions ». Concernant l’enquête sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, il a insisté sur le fait que celle-ci doit être « menée jusqu’à son terme », appelant la Syrie à coopérer pleinement avec la commission d’enquête internationale.
À la question de savoir s’il a évoqué avec le président Émile Lahoud, lors de la réunion de la francophonie, et plus tôt dans la journée avec M. Saad Hariri, l’évolution de l’enquête ainsi que l’application de la 1559, M. De Villepin a répondu : « Vous savez, cette enquête est menée dans le cadre de la résolution 1595 et la France juge qu’elle doit être menée jusqu’à son terme. Nous n’avons pas de commentaires à faire sur une commission qui est indépendante. Nous respectons son travail et nous souhaitons qu’elle puisse être menée jusqu’à son terme. Mais il est tout à fait important, pour cela, que l’ensemble des parties puissent coopérer pleinement avec la commission. Les déclarations du président syrien (Bachar el-Assad) sur la coopération de son pays avec les enquêteurs de l’ONU doivent, bien sûr, être suivies de faits. Le Conseil de sécurité examinera le rapport final de M. Mehlis et en tirera les conséquences qui s’imposent le moment venu. » Il a ajouté : « La France est mobilisée également pour que les objectifs de la résolution 1559 puissent être atteints. Nous serons très attentifs au rapport que remettra au Conseil de sécurité, en octobre, l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies, M.Terjé Roed-Larsen.
Le désarmement du Hezbollah doit s’opérer dans le cadre d’un accord et d’un processus politique entre les Libanais. Seul un État consolidé, nous le savons, aura les moyens de traiter la question du Hezbollah. Nous devons laisser donc le temps nécessaire au Liban pour renforcer ses institutions et l’aider à avancer dans la voie de cette consolidation. C’est pourquoi nous pensons qu’il est important d’appuyer ce processus, comme nous l’avons toujours fait. » Répondant aux questions d’autres journalistes sur la présence syrienne aux différentes rencontres bilatérales dans le cadre du sommet mondial ainsi que sur la nature des tribunaux chargés de juger les responsables de l’assassinat de Rafic Hariri, M. De Villepin a déclaré : « La commission Mehlis poursuit son travail dans un cadre qui est fixé par la communauté internationale, à savoir celui de la résolution 1595. C’est une commission indépendante. La justice libanaise fait son travail. Il ne m’appartient pas de rentrer dans ce qui est un processus judiciaire. Ce que nous souhaitons et ce que nous affirmons, c’est la nécessité pour chacun d’apporter son concours. Il s’agit là d’un processus judiciaire s’appuyant aussi sur ceux qui sont susceptibles de disposer d’informations. De ce point de vue-là, je n’ai pas de commentaires d’appréciation à apporter.
En ce qui concerne la politique libanaise, notre souhait est de voir la 1559 pleinement appliquée. Nous souhaitons aussi que les choses puissent avancer rapidement. »

Avec la correspondante de l'Orient-LeJour aux Nations unies, Sylviane ZEHIL


Une Biographie

par Julie Elmoznino
de l'Express.fr

La politique mais aussi l'écriture et la poésie

En Juin 2001, D.de Villepin reçoit le prix des Ambassadeurs pour son livre Les Cent jours ou l’esprit de sacrifice (éd. Perrin), publié en mars de la même année et unanimement salué par la critique. Grâce à cette épopée napoléonienne qui se déroule entre le retour de l’île d’Elbe et Waterloo, Dominique de Villepin quitte son rôle d’homme politique pour endosser l'habit d’historien et de poète.

> D.De Villepin, vu de l'étranger
source BBC-2003

> Dominique De Villepin
"le dernier romantique" par

La Revue Républicaine


D. De Villepin
Ministre de l'Intérieur

La passation des pouvoirs lors de la prise de ses nouvelles fonctions au Printemps 2004...



> cliquez sur la photo

Pour connaitre les fonctions, le champ de compétence ou le compte-rendu des activités du Ministre de l'Intérieur,

Mr de Villepin lors d'une réunion au ministère de l'intérieur en compagnie de son ministre délégué,
Mr JF. Coppé.



Dans les Médias

Dans son édition du 5 avril 2004, l'hebdomadaire titrait : "Dominique de Villepin : enquête sur le premier flic de France".

Passer du Quai d'Orsay à l'Intérieur : un pari risqué pour le plus imprévisible des ministres, il devra imposer sa marque à une maison plus en phase avec le style Sarkozy. Mais, s'il réussit. Beauvau pourrait bien servir de tremplin à ce fidèle de Chirac. Pour Matignon ?





Mr Dominique de Villepin en compagnie de son épouse Marie-Laure à l'occasion d'une visite officielle au Royaume-uni.
Source
: Ambassade britannique en France


Intervention de Dominique de Villepin,
dans ses fonctions de
Ministre des Affaires étrangères, au Conseil de sécurité de l'ONU (14 février 2003)


"Monsieur le Président, à ceux qui se demandent avec angoisse quand et comment nous allons céder à la guerre, je voudrais dire que rien, à aucun moment, au sein de ce Conseil de Sécurité, ne sera le fait de la précipitation, de l'incompréhension, de la suspicion ou de la peur.
Dans ce temple des Nations Unies, nous sommes les gardiens d'un idéal, nous sommes les gardiens d'une conscience. La lourde responsabilité et l'immense honneur qui sont les nôtres doivent nous conduire à donner la priorité au désarmement dans la paix.
Et c'est un vieux pays, la France, d'un vieux continent comme le mien, l'Europe, qui vous le dit aujourd'hui, qui a connu les guerres, l'occupation, la barbarie. Un pays qui n'oublie pas et qui sait tout ce qu'il doit aux combattants de la liberté venus d'Amérique et d'ailleurs. Et qui pourtant n'a cessé de se tenir debout face à l'Histoire et devant les hommes.
Fidèle à ses valeurs, il veut agir résolument avec tous les membres de la communauté internationale. Il croit en notre capacité à construire ensemble un monde meilleur."

>>> Le texte intégral du discours

«Les Cent-Jours ou l’esprit de sacrifice»,
Editions Perrin, 2002.
Du vol de l'Aigle à Waterloo, une épopée qui a bouleversé l'Europe, changé le sort de la France et fasciné les Français. Un livre porté par une vision puissante de l'histoire.

«une lucarne idéale pour revisiter Napoléon et observer la naissance d'une nouvelle France»
Lire la critique de Daniel Rondeau pour "L'Express-livres"



Fouché le modèle.
Beaucoup plus que par Napoléon, Dominique de Villepin s’affirme «fasciné» par Fouché, le ministre de la Police de l’Empereur, dans le livre qu’il a consacré aux Cents-Jours.

Extraits. «Fouché semble avoir puisé ses préceptes dans Machiavel: l’ambition et le calcul, [...] la maîtrise de l’information et l’instinct de la haute et de la basse police.» «Il parvient ainsi à structurer un réseau de renseignement couvrant toutes les catégories sociales et tout le territoire, du café à la chambre à coucher de l’Empereur. [...] Averti des moindres faits et gestes, servi par une prodigieuse mémoire et des archives rigoureuses, il soupèse les risques, instille le soupçon [...].» «Le ministre de la Police, note crûment Talleyrand, est un homme qui se mêle de ce qui le regarde et ensuite de ce qui ne le regarde pas.» Villepin cite également Balzac: «Fouché se réservait une grande partie des secrets qu’il surprenait et se ménageait ainsi sur les personnes un pouvoir supérieur à celui de Bonaparte.» «Dans un monde dominé par l’ambition, conclut Villepin, grâce à ses fiches et à ses mouchards, [Fouché] peut prétendre tenir chacun et surtout il faut que cela se sache! A cet effet, il distille billets acides et mises en garde, d’un mouvement de cils fait naître l’effroi [...].»
lu dans l'article du NouvelObs du 8 Avril 2004



Commandez en ligne
un des livres écrits par Dominique de Villepin



...En Famille...


Mr De Villepin-père:
une carrière politique tournée vers l'international
La vocation politique
de père en fils?


Mr Xavier de Villepin est le père de Dominique.
Sénateur de la République, il est un des représentants des français de l'étranger.
Il est passioné par la francophonie et membre d'un grand nombre de groupes d'amitié parlementaire avec de nombreux pays.
Découvrez vite sa vision de la France et de l'Occident sur ses pages personnelles.
Marie de Villepin, fille du Premier ministre, mannequin pour Elle

13 Sept.2005- Marie de Villepin, fille de Marie-Laure et Dominique de Villepin, pose dans le magazine féminin Elle, devant l'objectif du photographe de mode et directeur de Elle USA Gilles Bensimon.

La fille du Premier ministre, une blonde aux cheveux longs de 19 ans qui mesure "plus de 1,75 m" et pèse "moins de 55 kilos", est habillée de robes haute couture signées Givenchy, Valentino, Giorgio Armani et Chanel.
Cette étudiante en économie, présentée également par le magazine comme "apprentie femme d'affaires", "actrice à ses heures" et "jet-setteuse", avait déjà été mannequin à l'occasion d'un défilé haute couture de Franck Sorbier, dont le travail est régulièrement soutenu par sa mère.
Arthur
, le frère de Marie, avait lui aussi été mannequin occasionnel à l'occasion d'une campagne de publicité pour la griffe italienne Krizia.



Curriculum Vitae de Mr Dominique de Villepin

Premier Ministre

Né le 14 novembre 1953 à Rabat (Maroc)

Études et diplômes
Licence ès lettres et en droit Diplôme de l'Institut d'études politiques
Ancien élève de l'Ecole nationale d'administration (promotion Voltaire)

Carrière
Nommé et titularisé Secrétaire des Affaires étrangères : 1er juin 1980.
Ministère des Affaires étrangères (Affaires africaines et malgaches) 1980-1981,
Affaires africaines et malgaches et Centre d'analyse et de Prévision 1981-1984.
Premier Secrétaire à l'Ambassade de France à Washington 1984-1987,
Deuxième Conseiller au même poste 1987-1989.
Deuxième Conseiller à l'Ambassade de France à New Delhi 1989-1990,
Premier Conseiller au même poste 1990-1992.
Ministère des Affaires étrangères (Affaires africaines et malgaches), directeur adjoint 1992-1993
Ministère des Affaires étrangères : Directeur de cabinet du ministre 1993-1995
Secrétaire général de la présidence de la République, mai 1995 - mai 2002
Ministre des affaires étrangères, de la coopération et de la francophonie,
mai 2002-mars 2004

Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des libertés locales
du gouvernement "Raffarin III" du 31 Mars 2004 au 31 Mai 2005


31 Mai 2005: Dominique De Villepin est nommé par Jacques Chirac
Premier Ministre de la République française

 



Cette Page est en développement et attends aussi vos contributions ou suggestions...



Nous contacter?


email/courriel:




Il est précisé que Villepin2007.org est un site non-officiel consacré à
Mr de Villepin et que son contenu n'engage que ses auteurs










LibanVision/JMD 2004/2005