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Dominique
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15
février 2008
La France traverse une période "d'incertitude
et de confusion", selon Dominique de Villepin
Villepin, Royal, Bayrou signent un appel "pour une vigilance
républicaine"
Des personnalités se réclamant
de "sensibilités très diverses", dont
l'ex-Premier ministre (UMP) Dominique de Villepin, Ségolène
Royal (PS) et François Bayrou (MoDem) signent "un
appel du 14 février pour une vigilance républicaine"
publié dans l'hebdomadaire Marianne.
Affirmant avoir "en commun un certain nombre de convictions
et de valeurs", ils entendent notamment réaffirmer
"leur attachement au principe républicain" et
"leur refus de toute dérive vers une forme de pouvoir
purement personnel confinant à la monarchie élective".
Ils rappellent également "leur attachement aux fondamentaux
d'une laïcité ferme et tolérante", "à
l'indépendance de la presse et au pluralisme de l'information"
et enfin "à une politique étrangère
digne, attachée à la défense des droits des
peuples, soucieuse de préserver l'indépendance nationale
et de construire une Europe propre à relever les défis
du XXIe siècle".
Sans mentionner le nom de Nicolas Sarkozy, cet appel reprend nombre
de critiques formulées contre le style de gouvernement
ou les grands thèmes défendus par le chef de l'Etat,
comme son discours sur la religion.
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ET ECOUTER
Villepin ne se présente pas en 2007 et apporte son soutien
à Sarkozy, son frère ennemi
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Villepin
tance Sarkozy sur le style de sa présidence
Sous Sarkozy, la présidence "a perdu en concentration
sur lessentiel", a déclaré lex-Premier
ministre.
Février
2008- L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin
a jugé lundi 4 février que, depuis l'élection
de Nicolas Sarkozy, la présidence "a perdu
en concentration sur l'essentiel, c'est-à-dire
le service de la France et le service des Français",
et que la présence médiatique des conseillers
du chef de l'Etat était "un problème".
"Je crois qu'elle a perdu en concentration sur
l'essentiel, c'est-à-dire le service de la France
et le service des Français et qu'il faut revenir
à cet essentiel", a déclaré
l'ancien chef du gouvernement lors de l'émission
"Le Franc-Parler" sur France-Inter et iTélé
(écouter l'émission). "Je pense qu'il
est bon que la France mette ce qu'elle a toujours été,
c'est-à-dire une ambition, au-delà de
tout. Les hommes passent, la France reste".
La
prise de paroles des conseillers, "un problème"
Interrogé
sur la "peoplisation" de la vie politique,
Dominique de Villepin s'est prononcé "pour
moins de personnalisation, davantage de défense
du bien public, davantage de défense des intérêts
de la France, davantage de défense des projets
et de la vision de la France"
Il a également estimé que la prise de
parole fréquente des conseillers de Nicolas Sarkozy
était "un problème".
"Dans la Constitution de la Ve République,
c'est vrai que les conseillers n'ont pas vocation à
s'exprimer publiquement. Nous avons là un changement
par rapport à cette conception traditionnelle
de la Ve", a-t-il expliqué. "C'est
un changement, à mon avis, qui est source de
dérives".
Selon lui, que la présence médiatique
des conseillers "soit l'expression de différences,
et donc, que cela conduise à des arbitrages et
que cela puisse placer le président de la République
ou tel et tel responsable politique dans une situation
difficile" constitue "un problème".
"Nous sommes évidemment devant un problème.
Il appartient au président de la République
de trancher cette question", a-t-il jugé.
(AP)
"S'il n'y avait pas cette affaire
(Clearstream), vous n'entendriez plus parler de moi"
Depuis la rentrée, l'ancien chef du gouvernement
ne ménage pas ses critiques contre Nicolas Sarkozy.
Octobre
2007- Il ne participera pas, dimanche 16 Octobre, au
grand meeting contre les tests ADN organisé par
SOS Racisme, Charlie Hebdo et Libération. Dominique
de Villepin en avait pourtant envie, mais son agenda
médiatique est surbooké. Il sera, en effet,
au même moment l'invité du « Grand
Jury » RTL-Le Figaro-LCI.
C'est l'une des surprises de la rentrée politique
: personne ne s'attendait à voir monter en première
ligne Dominique de Villepin contre le président
de la République. Ce gaulliste sourcilleux rompt
avec les usages de la Ve République qui veulent
qu'un ancien premier ministre observe une période
de réserve dans les mois qui suivent son départ
de Matignon. Sous couvert de promotion de son récent
livre sur Napoléon, Le Soleil noir de la puissance,
il critique tous azimuts son meilleur ennemi politique
: Nicolas Sarkozy. Car le dernier premier ministre de
Jacques Chirac le dit et le répète : «
S'il n'y avait pas le dossier Clearstream, j'aurais
tourné la page politique et vous n'entendriez
plus parler de moi ! »
Au lieu de cela, on l'entend tous les jours. Avec ce
déluge de critiques, Villepin a déjà
décroché le titre de premier opposant
de France selon l'enquête OpinionWay pour Le Figaro
(nos éditions du 5 octobre). « On rend
toujours service aux gens en les chassant et même
en les pourchassant ! »,
clame-t-il avec emphase.
Deux épisodes ont poussé Villepin à
adopter cette défense très politique.
D'abord, l'examen minutieux des vingt-sept tomes du
dossier d'instruction qui l'a convaincu qu'il sortirait
de ce dossier avec une relaxe. Et puis, l'entretien
qu'il a eu à l'Élysée, le 18 juin
(ça ne s'invente pas !), avec Sarkozy. Villepin
ne se fait pas prier pour raconter son dernier face-à-face
: « Sarkozy m'a dit : »Qu'est-ce que vous
voulez ? Un poste de vice-président de l'Europe
?* Je lui ai répondu : »Rien.* J'ai compris,
à cet instant, que mon sort était scellé.
»
Rendre
la monnaie de sa pièce
Depuis, l'ancien locataire de Matignon s'est mué
en guerrier. « Je sors de la tranchée pour
exercer ma liberté de parole », feint-il
de croire en rejetant toute idée de règlement
de comptes. À l'évidence, le chiraquien
habituellement si prudent n'est pas mécontent
de rendre la monnaie de sa pièce à Sarkozy
qui ne l'a pas ménagé pendant leurs deux
années de cohabitation. Même si Villepin
assure mi-sérieux, mi-provocateur : « Je
ne m'ennuie jamais avec lui. Nos rencontres figurent
parmi les meilleurs moments de ma vie politique ! »
Cela n'empêche pas le biographe de Napoléon
de multiplier les formules assassines jusqu'à
l'excès. L'ouverture ? « Si cela consiste
à aspirer du vieux et de l'usé, c'est
voué à l'échec. » La réforme
constitutionnelle ? « On a mis le doigt dans un
dangereux engrenage. » La nouvelle politique étrangère
du président ? « Sarkozy prend le risque
de faire voler en éclats l'un des rares sujets
de consensus dans le pays. » La surexposition
médiatique des conseillers du président
? « M. Guéant est là pour prendre
des coups, pas pour se mettre sous les projecteurs des
télévisions. » Le style Sarkozy
? Le poète Villepin cite avec férocité
le poète Paul Celan : « Jadis, il y avait
de la hauteur. » Pour Villepin, Sarkozy a tout
faux ou presque.
Pour l'heure, cette stratégie boutefeu laisse
l'Élysée et l'UMP de marbre. Si le président
lui a sèchement répondu lors de sa dernière
intervention à la télévision («
Que M. de Villepin aille s'expliquer avec les juges
! »), l'UMP se tient à distance d'un homme
que les députés ont vu partir de Matignon
avec soulagement. Quant à son successeur, il
préfère l'ignorer : « Les Français
se foutent de ce qu'il dit. Si je voulais, je pourrais
parler de son budget 2007 et de ce qu'il y a sous le
tapis », menace François Fillon. Seule
une poignée de fidèles continue de faire
vivre la flamme villepiniste : Georges Tron, Hervé
Mariton, Jean-Pierre Grand, Jacques Le Guen. «
On se voit à l'Assemblée ou dans les bureaux
de Dominique, avenue Kléber », confie l'un
d'eux. Il revoit aussi certains de ses anciens ministres.
Il a déjeuné avec François Baroin,
revu Christian Jacob et téléphoné
à Henri Cuq. Mais les chiraquiens s'étonnent
de la stratégie d'un homme dont ils avaient espéré
qu'il serait leur candidat à la présidentielle.
« Il tape trop tôt, trop fort et de manière
trop désordonnée. Il prêche dans
le désert », regrette l'un d'eux. Désolé,
le même ajoute : « Dominique a un vrai talent
pour commenter les grands sujets de politique étrangère.
Mais ce n'est pas à lui de descendre dans la
mêlée politique alors que Sarko n'a pas
encore commis de vraies erreurs. »
Peut-être a-t-il entendu les conseils de ses amis.
Toujours est-il que Villepin a renoncé, pour
l'instant, à publier le récit politique
de son expérience à Matignon.
« C'est trop tôt, convient-il. Je ne veux
pas faire de mal à des gens. On verra plus tard.
» En 2012 pour la prochaine présidentielle
? « On verra. Si, entre-temps, Sarkozy a réussi,
je n'aurais plus besoin de faire de la politique. »
Bruno Jeudy/Le Figaro-11
Octobre 2007
Indigné par l'excessive posture de victime jouée
par Sarkozy, Villepin lui écrit au sujet de l'affaire
Clearstream
PARIS
21 Septembre 2007 - Dominique de Villepin a écrit
à Nicolas Sarkozy pour protester contre ses propos
jeudi soir sur l'affaire Clearstream et sa décision
de maintenir sa plainte en disant avoir été
"sali" par le scandale.
Dans
cette lettre transmise à Reuters, l'ex-Premier
ministre mis en examen pour "complicité
de dénonciation calomnieuse", voit la constitution
de partie civile du chef de l'Etat comme une "bizarrerie
juridique", soulignant que celui-ci préside
statutairement le Conseil supérieur de la magistrature.
"Je
veux insister dans ce contexte sur la nécessité
d'une très grande vigilance pour éviter
toute confusion entre vos prérogatives présidentielles
aujourd'hui et ministérielles hier et votre statut
de partie civile", écrit-il.
"Je
ne suis pas sûr que vos déclarations d'hier
aient permis de sortir de cette confusion, pour moi
d'autant plus dommageable que d'aucuns s'évertuent
depuis trois ans à pointer le doigt vers Jacques
Chirac et moi-même", ajoute-t-il.
Dominique
de Villepin remarque aussi que le chef de l'Etat s'est
estimé "sali" par l'affaire, expliquant
qu'il lui avait fallu démontrer à la justice
qu'il ne possédait pas un compte bancaire occulte
comme le laissaient penser les faux listings Clearstream
remis au juge Renaud Van Ruymbeke en 2004.
"Il
a fallu que je démontre à la justice de
mon pays que je n'avais pas de compte", a dit Nicolas
Sarkozy.
En
fait, le juge Van Ruymbeke a procédé aux
vérifications sans interroger Nicolas Sarkozy,
ni le solliciter.
Notant
le caractère inexact de cette affirmation, l'ex-Premier
ministre s'adresse au chef de l'Etat de manière
ironique.
"Que
je sache, les commissions rogatoires lancées
par le juge Van Ruymbeke correspondent à un travail
de vérification confidentiel pour lequel vous
n'avez à aucun moment été sollicité.
Mais peut-être que tous les éléments
ne figurent pas au dossier des juges d'Huy et Pons et
dans ce cas, je suis certain que vous ne manquerez pas
de leur faire parvenir", écrit-il.
Jeudi
soir, Nicolas Sarkozy a exclu tout retrait de la procédure
et balayé d'un revers de main les déclarations
de son ancien rival. "Le président de la
République, il est pas au-dessus des lois, il
est pas en dessous non plus (...) je ne sais pas ce
que dit M. Villepin, qu'il s'explique devant la justice",
a-t-il lancé.
Villepin
vers d'autres horizons
Dominique de Villepin a remis mardi 15 Mai 2007, à
16 heures à l'Elysée, sa démission
ainsi que celle de son gouvernement à Jacques
Chirac. Nommé le 31 mai 2005 à Matignon,
il aura donc été le chef du gouvernement
pendant un peu moins de deux ans. Jacques Chirac quittera
quant à lui l'Elysée mercredi à
11 heures lors de la passation de pouvoir avec son successeur,
Nicolas Sarkozy.
Villepin quitte Matignon deux ans après son arrivée.
(Reuters)
714
jours. C'est le temps pendant lequel Dominique de Villepin
aura oeuvré à la tête du gouvernement.
Un peu moins de deux ans au cours desquels il aura connu
une popularité au zénith puis deux crises
majeures, celle des manifestations anti-CPE et celle
de la révolte des banlieues qui auront mis à
mal ses ambitions. Face à la montée en
puissance de Nicolas Sarkozy propulsé par le
cheval de Troie UMP, Dominique de Villepin a dû
se résigner et aura donc conduit la politique
de Jacques Chirac jusqu'à son terme pendant que
son rival devenait président de la République.
Après
avoir donné sa démission au chef de l'Etat
qui passera lui-même la main mercredi à
Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin n'aura plus qu'à
penser à la passation de pouvoir avec son successeur,
très certainement François Fillon, jeudi,
à Matignon. Il quittera alors ses responsabilités
pour se consacrer, dans un premier temps, à l'écriture
d'un ouvrage sur Napoléon.
Pour
le moment, il n'a rien laissé filtrer de concret
sur la suite de sa carrière politique. Premier
ministre sans jamais s'être soumis au suffrage
universel, Dominique de Villepin a très vite
écarté la possibilité de se présenter
aux élections législatives. "Fort
des convictions qui sont les miennes, je continuerai
mes combats, à ma place et là où
je serai", a-t-il récemment déclaré
comme tout indice...
Dominique de Villepin pense à une autre vie que
la vie politique
Le Premier ministre Dominique de Villepin,
qui a fait ses adieux le vendredi 11 Mai à la presse,
s'est déclaré en pleine forme mais peu désireux
de persister dans une vie politique "partisane".
"Comme
vous le savez, la première tâche d'un Premier
ministre quand il arrive, c'est de faire un test d'effort,
parce que la santé ça compte à
Matignon!", a-t-il déclaré à
la fin d'un discours devant quelques dizaines de journalistes.
"Je
viens de faire le dernier test d'effort. Et la machine
a sauté. Bonne nouvelle, je pourrai reprendre
mon entraînement (...) et préparer un prochain
marathon", a ajouté Dominique de Villepin,
adepte de la course à pied.
Interrogé
un peu plus tard sur son avenir immédiat, Dominique
de Villepin a affirmé qu'il ne savait pas encore
très bien ce qu'il allait faire de sa liberté
retrouvée.
"Matignon
n'est pas une agence de placement", a souligné
le chef du gouvernement, qui remettra mercredi sa démission
à Jacques Chirac, "juste avant que le président
de la République transmette les pouvoirs"
à son successeur, Nicolas Sarkozy.
"J'ai
de la chance : j'ai continué d'écrire,
de faire ce qui m'intéresse - voyager, rencontrer
des gens. C'est une vie parallèle", a-t-il
poursuivi. "J'écrirai, j'ai des tas de projets
de rencontres."
Déjà
auteur d'un livre sur les Cent Jours, il publie en septembre
un nouvel ouvrage sur Napoléon.
Ce
diplomate de profession a également dit vouloir
continuer à s'intéresser aux grands dossiers
internationaux.
"CE
N'EST PAS MON TRUC"
Il
n'a en revanche pas montré de désir particulier
de s'impliquer dans la campagne des élections
législatives.
"J'ai
des amis", a-t-il confié. "Mais je
fais partie de ces gens qui pensent que quand on a terminé
quelque chose, c'est terminé. Je ne fais pas
partie des gens qui se croient indispensables, qui croient
indispensable de revenir."
"Quand
on a été dans la vie publique, il est
normal de continuer à s'intéresser à
la vie politique. Cela dit, la vie des partis, la politique
partisane ne m'a jamais intéressée",
a souligné Dominique de Villepin. "Je ne
vais pas changer."
"La
politique, si vous restez dedans, vous vous inscrivez
dans la sollicitation permanente. Ce n'est pas mon truc",
a-t-il ajouté. "Il y a des gens qui ont
besoin de ce contact permanent avec le pouvoir et les
palais nationaux, pas moi. Moi, les palais nationaux
m'ont toujours barbé (...) Je suis content de
redevenir un citoyen comme les autres."
Et
se reposer ? "C'est quelque chose que je ne sais
pas faire", a répondu Dominique de Villepin.
Restent
quelques regrets, dont le plus grand, a-t-il dit, est
de ne pas avoir "pu faire davantage pour le chômage
des jeunes" - une allusion au contrat de travail
"première embauche" (CPE), qu'il a
dû retirer au printemps 2006 sous la pression
de la rue.
"Quand
je vois des gens boire du champagne le soir de l'échec
du CPE, je suis surpris et choqué", a-t-il
souligné. "Mon plus grand regret est de
ne pas avoir été compris sur le chômage."
Alors qu'il se murmure que Dominique de Villepin réfléchirait
déjà à l'opportunité de
sélectionner une circonscription en vue des législatives
de Juin 2007,
il est intéressant de noter les résultats
de notre sondage réalisé auprès
de 1175 internautes:
par
rapport à une candidature à l'élection
présidentielle, ne jamais avoir été
élu constitue:
Un handicap plus qu'un avantage pour 30%, un avantage
plus qu'un handicap pour 22% et ni l'un ni l'autre pour...48%
A la veille de son soutien
déclaré à Sarkozy, vous étiez
encore près de 80% à espérer une
candidature de dernière minute de Dominique de
Villepin!
Goulard: le programme Sarkozy "pas sérieux"
Goulard soutient Bayrou
François
Goulard, le ministre délégué à
la recherche (UMP) et proche de Dominique de Villepin,
soutient François Bayrou, selon une information
d'Ouest France confirmée par l'interéssé
sur RTL. Il est le second ministre du gouvernement Villepin
après Azouz Begag à prendre position pour
François Bayrou et Il était l'un des derniers
ministres à n'avoir pas pris position sur les
candidats à la présidentielle. Il est
intéressant de noter que Mr Goulard est le co-fondateur
du très villepiniste club de réflexion
"Réforme & modernité" en
compagnie d'Hervé Mariton, député
de la Drôme et nommé le jour même
ministre de l'Outre-mer suite au mini-remaniement ministériel
du 26 Mars.
Deux membres du gouvernement n'ont pas encore annoncé
leur choix: l'UDF Gilles de Robien et Jean-Louis Borloo.
Selon le ministre qui
vient d'annoncer son soutien à François
Bayrou, les dépenses programmées par le
candidat UMP ne sont "pas sérieuses".
Sur RTL, il se dit également "choqué"
par le ministère de l'Immigration et de l'Identité
nationale qui a "blessé" certains Français.
A ses yeux, Nicolas Sarkozy génère contre
lui une "opposition viscérale".
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Election
présidentielle de 2007
DOMINIQUE
DE VILLEPIN
Fils
de Xavier de Villepin, sénateur, et de Yvonne Hétier,
première conseillère de tribunal administratif,
Dominique Marie François René Galouzeau, dit Dominique
de Villepin, commence une licence de droit à l'Université
de Paris II Panthéon-Assas, entre à l'Institut d'études
politiques de Paris et adhère en 1977 au Rassemblement
pour la République (RPR). Il intègre en 1978 l'École
nationale d'administration (ENA). À sa sortie en 1980,
il entame sa carrière de diplomate en tant que secrétaire
des Affaires étrangères, puis devient successivement
premier secrétaire de l'ambassade de France aux États-Unis,
directeur du service de presse de cette même ambassade,
premier conseiller de l'ambassade de France en Inde, entre 1984
et 1992.
C'est à cette époque qu'il publie deux recueils
de poèmes, en 1986 et 1988.
En 1995, Jacques Chirac le nomme secrétaire général
de l'Elysée, puis ministre des affaires étrangères
en 2002 et ministre de l'intérieur en 2004. Il incarne
l'opposition à la guerre en Irak voulue par les États-Unis
: son discours prononcé au Conseil de sécurité
des Nations unies lui vaut d'être applaudi.
Dominique de Villepin
devient Premier Ministre le 31 mai 2005.
Villepin pressé par ses amis de rester en politique en
février 2007
Entre
nostalgie et espoir...
"Je viens de lire les dernières minutes de
l'actualité de Dominique de Villepin, et je suis
ravie d'apprendre qu'il ne participera pas à un
gouvernement Sarkosy, si ce dernier était élu...
à moins d'un grave accident de parcours, la machine
sarkosiste est hélas en route, mais le premier
ministre est encore très jeune... maintenant, il
doit viser l'horizon 2012, et pourquoi pas en se consacrant
à la création de son propre parti politique,
avec sa propre vision de la France...
L'idée qu'il évoque de se consacrer aussi
à l'international est une excellente chose : Dominique
de Villepin président du parlement européen,
ou mëme secrétaire général des
nations unies...j'y songeais ces jours derniers en regardant
les derniers débats de la cession parlementaire
à la télévision, où comme
souvent le ministre de l'intérieur brillait surtout
par son absence...et Dominique de Villepin par sa prestance
et par son talent."
Témoignage de MM
v.W, retraitée, Paris
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26
Avril 2007
Dominique de Villepin, qui
participera au meeting de Nicolas Sarkozy à
Bercy, s'est livré à un panégyrique
inédit du candidat de l'UMP à la
présidentielle, saluant l'homme qui permettra
à la France "d'aller plus vite et
plus loin".
Interrogé
sur France Info, le Premier ministre a confirmé
sa présence dimanche au palais omnisports
de Bercy, à Paris, aux côtés
de Nicolas Sarkozy, mais n'a pas précisé
s'il s'exprimerait à la tribune.
"Je
suis un Premier ministre heureux de voir que
sa famille politique est en tête. (...)
Je serai ravi d'être à cette occasion
avec l'ensemble de ma famille politique rassemblée",
a-t-il dit.
Après
un déjeuner de réconciliation
à Matignon soigneusement mis en scène
mardi, la rivalité entre les deux hommes
appartient officiellement au passé.
Fort
discret durant la campagne du premier tour,
Dominique de Villepin, qui ne dédaignait
pas quelques piques à l'adresse de l'ancien
ministre de l'Intérieur, se range désormais
avec un enthousiasme inusité derrière
Nicolas Sarkozy, dont il n'hésite plus
à répéter le nom. Jusqu'à
épouser son concept de "rupture".
"Pour
faire passer un message politique qui est en
l'occurrence celui de la nécessité
du changement dont tout le monde convient, il
faut parfois emprunter des chemins surprenants",
a justifié le chef du gouvernement.
"Le
mot rupture, qui était pour moi difficilement
acceptable il y a quelques mois, aujourd'hui
qu'est-ce qu'il veut dire? Il veut dire qu'il
faut tout simplement aller plus loin dans la
voie de changement et qu'il faut faire différemment
sur un certain nombre de sujets. Moi je m'y
retrouve tout à fait", a-t-il affirmé.
"Je
passe le témoin à quelqu'un qui
aujourd'hui peut permettre à notre pays
d'aller plus vite et plus loin, Nicolas Sarkozy,
j'en suis très heureux. Je fais tout
pour que ce passage de témoin puisse
se passer dans les meilleures conditions",
a-t-il assuré en "Premier ministre
heureux".
"UN
TEMPS D'AVANCE"
Pour
Dominique de Villepin, Nicolas Sarkozy a "un
temps d'avance" sur la candidate socialiste
Ségolène Royal, dont il n'a jamais
cité le nom.
Il
est "celui qui offre la réponse
la plus mûrie, la plus réfléchie,
et donc la plus crédible". "En
politique, il n'y a pas de mystère :
l'expérience, cela pèse, cela
compte. Le fait de connaître les dossiers,
le fait d'être aux affaires, le fait d'avoir
l'expérience internationale, nationale
(...), cela peut faire la différence".
Le
Premier ministre a insisté sur le "rassemblement"
de la droite, critiquant en creux l'éclatement
de la gauche, qui dispose d'un réservoir
naturel de voix inférieur à 37%
pour le second tour de la présidentielle.
"Le
fait de bénéficier d'une logique
de rassemblement de l'ensemble d'une famille,
d'un grand mouvement populaire (..), c'est aussi
un atout. Cela permet de se sortir de la gangue
politicienne", a-t-il jugé.
"Quand
je regarde la gauche, qu'est-ce que je vois?
Je vois beaucoup d'impréparation. Je
me dis que décidément pendant
cinq ans, la gauche ne s'est pas mobilisée
autour de la réponse aux préoccupations
des Français. De ce point de vue, Nicolas
Sarkozy a un temps d'avance", a-t-il poursuivi.
Dominique
de Villepin a loué "la vision"
du candidat de l'UMP - "elle s'appuie sur
des valeurs, sur une volonté de changement"
-, sa "volonté d'une action équilibrée"
: "quand il insiste sur ce triptyque croissance-travail-investissement,
il montre bien que sur chacun de ces domaines,
il faut avancer et avoir une crédibilité".
Nicolas
Sarkozy "a indiqué sa volonté
d'engager une négociation sociale avec
les partenaires sociaux sur des sujets aussi
importants que l'égalité salariale,
la flexi-sécurité les conditions
de travail. On voit bien à quel point
le travail est au coeur de son projet",
a poursuivi le Premier ministre. "Il propose
un calendrier : C'est très important
d'être capable de dire aux Français
quand on fera les choses et comment".
Bref,
Dominique de Villepin est dans "un état
d'esprit merveilleusement serein, soucieux de
maximiser toutes les chances qui sont celles
de ma famille et de Nicolas Sarkozy".
"Pour
moi, c'est l'achèvement le plus important.
Que ma famille politique, que Nicolas Sarkozy
puisse l'emporter au deuxième tour",
a-t-il lancé.
Lundi 2 avril
Villepin entre
soutien et critique du candidat UMP
Bilan et perspectives : lors sa vingtième
et dernière conférence de presse
mensuelle en tant que premier ministre, Dominique
de Villepin a rappelé son action à
la tête du gouvernement et tracé
des pistes pour ses successeurs, tout en marquant
sa différence.
"Le premier enseignement" de ses deux
années à Matignon est que "la
politique peut encore changer les choses".
Et de citer l'emploi,"priorité absolue"
de son gouvernement, estimant qu'il a tenu son
engagement. Il a rejeté la polémique
sur les chiffres du chômage. Ce taux a
été "ramené de 10,1
% à 8,4 % de la population active. Ce
sont les chiffres de l'Insee, confirmés
par l'OCDE. Au lieu de polémiquer sur
les chiffres, essayons plutôt de faire
baisser davantage le chômage et de créer
davantage d'emplois de qualité dans notre
pays", a-t-il ajouté. M. de Villepin
a rappelé que le déficit public
a été ramené en dessous
de 3 % en 2006, et dit miser sur 2,3 % pour
2007. Quant à l'endettement public,"il
pourra passer cette année sous les 63
% du PIB", a-t-il estimé.
"AU
MILIEU DU GUÉ"
Le "deuxième enseignement"
que Dominique de Villepin tire de ses fonctions
est que "les Français veulent des
choix courageux et modernes, ils veulent renouer
avec l'esprit pionnier de la France". "Convaincu
que le candidat de notre famille est aujourd'hui
le mieux à même de porter ces choix",
il s'est dit "à ses côtés",
"pour défendre la vision d'un pays
qui poursuit rassemblé dans la voie du
changement". Il n'a alors pas mentionné
le nom de Nicolas Sarkozy, mais il l'avait précédemment
cité, estimant qu'avec le ministre de
l'intérieur, "nous avons fait avancer
les choses" pour l'autorité de l'Etat
et la prévention de la délinquance.
Questionné plus tard sur le projet de
ministère de l'immigration et de l'identité
nationale porté par son ancien rival,
candidat de l'UMP, il s'est déclaré"pas
tout à fait d'accord" sur l'idée
d'un portefeuille dédié, préférant,
"s'il faut aller plus loin", une "agence
de l'immigration", dans un cadre interministériel.
Evoquant
diverses réformes, il a estimé
que "nous sommes au milieu du gué.
Rien ne serait pire que de revenir en arrière,
comme le propose aujourd'hui le Parti socialiste".
Sur la mondialisation, "nous ne dresserons
pas des barrières entre le monde et nous
: ce n'est pas possible, ce n'est de l'intérêt
de personne", a-t-il prévenu. En
allusion au projet de Ségolène
Royal et de François Bayrou d'une VIe
République. il a appelé à
ne pas se "plaindre des institutions",
car "c'est en général la
volonté qui fait défaut plus que
les instruments". Par ailleurs, a-t-il
ensuite indiqué aux journalistes, "le
gouvernement n"est pas une caserne",
et ses ministres sont libres de soutenir François
Bayrou. Lui, leur a toutefois rappelé
que le président de l'UDF avait fait
voter la censure contre le gouvernement.
TROIS
PRIORITÉS
Selon
le premier ministre, le prochain gouvernement
devra apporter aux Français "de
l'action et des résultats", car
avec le quinquennat,"le rythme de l'action
publique a changé" :"Tout ce
qui concerne l'emploi, la compétitivité
de nos entreprises et le pouvoir d'achat des
Français me paraît prioritaire,
a-t-il ajouté. Soyons capables de garder
les outils et les réformes qui ont apporté
la preuve de leur efficacité pour nous
consacrer à de nouveaux chantiers".
Il
a conclu sur"l'immense honneur" de
conduire le gouvernement, remerciant le chef
de l'Etat et "chaque Français",
promettant d'être "toujours à
leur service, où que [ses] choix le conduisent".
Lesquels ne seraient pas encore arrêtés
: il a dit souhaité reprendre l'enseignement,
mais celui-ci ne sera pas son activité
principale.
16 Mars 2007
Villepin plaide à
Harvard pour une "véritable gouvernance
mondiale"
Pour
renforcer le multilatéralisme,
Dominique de Villepin s'est déclaré
favorable à la création,
à terme, d'une "véritable
armée" des Nations unies.
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Dominique
de Villepin, qui soigne sa stature internationale
aux Etats-Unis, a plaidé à
Harvard pour l'émergence d'une
"véritable gouvernance mondiale",
passant notamment selon lui par "un
partenariat d'égal à égal"
entre les Etats-Unis et l'Europe.
Le
Premier ministre français, qui
a rencontré à New York
le secrétaire général
de l'ONU, Ban Ki-moon, et l'ex-président
américain Bill Clinton, reconverti
dans l'aide au développement,
était invité à
prendre la parole en anglais dans cette
prestigieuse université proche
de Boston (nord-est), sur le thème
"Les Etats-Unis et l'Europe face
à un ordre mondial en mutation".
Il
a ainsi estimé que le règlement
collectif des crises au Moyen Orient
constituait "une urgence absolue
dont dépend l'équilibre
mondial". Ces différentes
crises -Irak, Iran, Liban, conflit israélo-palestinien-
"ont leur logique propre mais elle
sont liées".
"Nous devons donc les traiter séparément"
mais "simultanément".
Sur
l'Irak, M. de Villepin a ainsi réaffirmé
que si la situation est "trop dégradée
pour espérer une issue immédiate",
il fallait opter au plus vite pour un
"calendrier" de retrait des
troupes étrangères, qui
devrait intervenir, selon lui, "d'ici
un an".
"C'est la condition pour que les
Irakiens sentent que leur avenir est
entre leurs mains et s'engagent sur
la voie d'un retour à la souveraineté
nationale", a-t-il dit.
Fixer
un calendrier, telle est également
à ses yeux une issue possible
au conflit israélo-palestinien.
M. de Villepin a plaidé pour
"un horizon fixe pour la création
de l'Etat palestinien", avec une
date qui "doit être assez
rapprochée".
Celui
qui a porté, en 2003 à
la tribune de l'ONU, le "non"
de la France à l'intervention
militaire américaine contre Bagdad,
n'a pas manqué d'adresser quelques
messages destinés tout spécialement
à la Maison Blanche, invitée
à "mieux prendre en compte
la réalité du monde".
"Aucun
pays ne peut aujourd'hui imposer seul
un nouvel ordre mondial", a-t-il
dit, en réclamant la création
d'une d'une "véritable gouvernance
mondiale".
Si
les Etats-Unis reste "la première
puissance" mondiale, M. de Villepin
a affirmé que "la guerre
en Irak a brisé l'image de l'Amérique"
et "détérioré
celle de l'Occident tout entier".Pour
autant, à ses yeux, "l'Europe
est le seul allié global"
de Washington. "Ce qui nous rapproche
est plus fort que ce qui nous divise.
Nous partageons les valeurs fondamentales:
la démocratie, les droits de
l'Homme, une même conception de
la place de l'individu dans la société
(...)
A nous de construire un partenariat
d'égal à égal",
a-t-il dit.
Conscient
d'être devenu il y a quatre ans
la bête noire des conservateurs
américains, M. de Villepin a
lancé: "à titre personnel,
je veux vous dire, moi qui ai habité
aux Etats-Unis, moi qui aime votre pays,
que l'Amérique reste un rêve
pour beaucoup de peuples dans le monde".
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12
Mars 2007
Dominique de Villepin se rallie à Nicolas
Sarkozy
«Je suis
aujourd'hui avec Nicolas Sarkozy pour défendre
les idéaux de notre famille politique et
pour que le choix des Français soit le
plus éclairé possible». Dominique
de Villepin a profité de son passage sur
Europe 1 où il commentait lallocution
de Jacques Chirac, pour officialiser son soutien
au candidat de lUMP.
Dominique de Villepin
a donc attendu que Jacques Chirac fasse part de
ses intentions avant de se prononcer lui-même.
Et la raison de son soutien est simple : «cest
l'idéal politique de ma famille politique,
c'est mon engagement». Dominique de Villepin
sera donc «aux côtés»
de Nicolas Sarkozy. «Nous avons été
ensemble au gouvernement, nous serons ensemble
dans cette bataille», a t-il expliqué.
Villepin
dresse le bilan et fixe un programme
Le Premier ministre
a délivré le 26 février
et pour la première fois, devant les
membres du Conseil économique et social,
son discours sur l'état social de la
Nation. A la tribune du palais d'Iéna
à Paris, Dominique de Villepin est revenu
sur ses actions à Matignon. Il en a aussi
profité pour intervenir dans la campagne
présidentielle tel un véritable
candidat >>
lire...
Dominique
de Villepin n'intégrerait pas un gouvernement
Sarkozy
Paris,
20 Février 2007-
Dominique de Villepin a déclaré
qu'il ne participerait pas au gouvernement de
Nicolas Sarkozy si le candidat de l'UMP accédait
à l'Elysée.
"Dans
son gouvernement, certainement pas", a
déclaré le Premier ministre sur
RTL, avec certitude et conviction.
"Il
ne faut pas revenir en arrière. Il y
a beaucoup d'autres façons de servir
ses idéaux, sa famille politique",
a-t-il souligné, restant flou sur ses
intentions. "Je
ne crois pas vraiment que la politique, ce soit
la logique du tourniquet. (...) Il faut inventer
de nouvelles choses, de nouvelles façons
de servir", a poursuivi le chef du gouvernement.
"J'ai
envie de m'engager dans des domaines très
divers, au service de la paix, de la justice,
de la culture. (...) Il y a plusieurs façons
de servir la planète et la France",
a-t-il dit, saluant notamment l'oeuvre de Mohammed
Yunus, "le banquier des pauvres" et
prix Nobel de la paix.
Le Figaro édition
du 12 Février 2007-
Photo R. de la Mauviniere/AP
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Villepin
dénonce "lirresponsabilité"
du programme Royal
Accusant les mesures de la candidate socialiste
dengendrer une "dépense
publique inconsidérée",
le premier ministre propose dinscrire
le principe de désendettement dans
la constitution.
«Faut-il
revenir aux errements du passé
?», a demandé Dominique
de Villepin à lissue de
la 2e Conférence nationale des
finances publiques qui s'est tenue le
Lundi 12 Février 2007.
«Nous avons tous payé très
cher l'irresponsabilité».
Selon lui, plusieurs des propositions
de Ségolène Royal sont
irréalistes, citant comme exemple
la proposition de réunir EDF
et GDF quil qualifie d«inacceptable».
Il a regretté que la candidate
socialiste ne dise «rien sur leur
financement global».
Insistant
sur ce quil qualifie d«enjeu
vital», il a estimé que
la dette publique doit servir uniquement
à financer l'investissement.
Dans
son discours, le premier ministre a
également affirmé que
le déficit public français
serait «sans doute inférieur
à 2,7%» du PIB en 2006.
Le ministre de lEconomie et des
Finances, Thierry Breton, indiquant
de son côté que le chiffre
«devrait approcher 2,6%».
Dominique
de Villepin a fixé comme objectif
2,5% pour 2007. «Ce taux n'est
pas un objectif quelconque. C'est le
niveau à partir duquel la dette
cesse de croître», a-t-il
expliqué.
Enfin
il sest dit «convaincu [de
pouvoir atteindre] un taux d'endettement
de 55% dès 2012».
Fin 2006, la dette de la France s'établissait
à 64,6% du PIB, selon les chiffres
de Bercy, qui compte la réduire
d'un point en 2007 (à 63,6%).
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Villepin affiche ses ambitions
Dans une interview aux Echos le
12 Janvier, le premier ministre expose, à
la veille de linvestiture de Nicolas Sarkozy
comme candidat de son parti,
un véritable programme de gouvernement
pour les années à venir.
En
2007, Villepin veut être utile, mais «en
toute liberté». Le premier ministre,
qui «souhaite se rendre» dimanche
au congrès dinvestiture de lUMP
sans avoir participé au vote, compte bien
faire entendre sa voix dans la majorité.
Et défendre son bilan, qui constitue la
preuve, selon lui, «que l'action politique
peut encore changer les choses et donner des résultats».Dans
une interview aux Echos, il décline ses
propositions. Car pour lui, le «bon projet
de lUMP» ne suffit pas. Il faut encore
«lenrichir» pour pouvoir lemporter.
Et cest avec des accents à la Kennedy
que Dominique de Villepin annonce «la
prochaine frontière d'ici cinq ans»
: un taux de chômage à «6%».
Il donne même les moyens pour y parvenir
: fusion ANPE-UNEDIC, réforme des allocations,
et développement dune «flexi-sécurité
à la française sur le modèle
du contrat nouvelle embauche», dont il
propose «lélargissement».
Un élargissement qui ne fait pas partie
du programme de lUMP.
Ses recommandations sur le fait de «travailler
plus longtemps» pour permettre la stabilité
du régime de retraite, ou sur la réforme
«au cas par cas» des régimes
spéciaux de retraites sont autant dexemples
que le premier ministre na, comme le regrettait
dimanche Patrick Devedjian, «pas renoncé».
Du moins à peser sur la campagne. «Le
rassemblement doit se faire dans le respect
de chacun», plaide le premier ministre.
Il explique également qu'il ne s'est
pas prononcé en faveur de Nicolas Sarkozy
du fait de son statut de «premier ministre
de Jacques Chirac», qui l'oblige, selon
lui, à attendre que le chef de l'Etat
se prononce.
7
Janvier 2007
Le 14 Janvier, Villepin ne votera pas Sarkozy
19 Novembre 2006
Villepin: ''Nous ne sommes pas au bout du débat''
sur le candidat UMP
Pour le premier
ministre, invité sur France5 dimanche,
le débat sur le candidat de lUMP
à lélection présidentielle
de 2007 est loin dêtre terminé.
Il estime également que le calendrier de
la désignation ne doit pas être brusqué
pour répondre à lélection
de Ségolène Royal au PS.
« Nous ne sommes pas au bout du débat
politique en ce qui concerne l'éventuel
candidat de notre famille politique », a
déclaré dimanche Dominique de Villepin,
qui était linvité de lémission
Ripostes. Il a ajouté quà
ses yeux, « rien n'est joué »
dans la course à lElysée.
« Je ne crois pas que les Français
soient entrés dans le choix présidentiel
», a-t-il ajouté. Interrogé
pour savoir si les deux candidats principaux risquaient
d'être Nicolas Sarkozy et Ségolène
Royal, il a dit nêtre « sûr
de rien ». « Si on croit les sondages,
on les retrouvera, mais rien n'est écrit
», a-t-il ajouté, mettant en garde
contre les enquêtes d'opinion qui souvent
« se trompent ».
Respecter
le calendrier
Répondant
aux voix qui, au sein de lUMP, estime
que le candidat « soutenu » doit
être désigné au plus vite
pour répondre à lélection
de Ségolène Royal lors de lélection
interne du Parti socialiste, le premier ministre
a également déclaré quil
faut « respecter le calendrier ».
« Il y a des règles. Notre famille
s'est entendue pour choisir un calendrier. Il
faut le respecter, sans préempter les
choses », a déclaré Dominique
de Villepin. Selon lui, il faut laisser au débat
le temps d' « évoluer »,
afin que « des questions nouvelles »
émergent. D'ailleurs, il estime que l'élection
de Ségolène Royal si tôt
dans la course à la présidentielle
est une ''erreur'' de la part du PS.
Concernant
sa future conduite, Dominique de Villepin a
assuré que « l'exigence consiste
à mettre toutes les forces en commun
», notamment quand on réfléchit
« à d'autres idées qui vous
paraissent plus dangereuses ». «
Nous verrons comment les choses se présentent
au début de l'année », a-t-il
ajouté. Selon lui, léventualité
de deux candidatures concurrentes au sein de
la majorité relève de la «
politique fiction ».
Villepin
met en garde Sarkozy
Le
chef du gouvernement a par ailleurs estimé
qu'il n'est pas dans l' « intérêt
» de Nicolas Sarkozy de rester au gouvernement
s'il est désigné candidat de l'UMP
à la présidentielle. Dominique
de Villepin a observé quil était
« déjà arrivé »
quun candidat officiel à la présidence
de la République reste au gouvernement.
Ce fut le cas de Valéry Giscard d'Estaing..
« Mais mon sentiment est que ce n'est
pas son intérêt », a-t-il
ajouté.
Sans
jamais attaquer de front Nicolas Sarkozy, Dominique
de Villepin ne lui a pas moins adressé
quelques piques, qualifiant d'"erreur"
la stratégie consistant à "aller
pêcher dans les eaux du Front national",
au moment où certains chiraquiens jugent
le programme UMP trop à droite. Il a
par ailleurs indiqué ne pas croire que
"la rupture", thème cher au
président de l'UMP, "soit la bonne
solution" en matière économique.
29 septembre 2006
Réecoutez l'intervention de Mr de Villepin
sur RMC
Alors que Nicolas
Sarkozy plaide la rupture, Dominique de Villepin
plaide, lui, dans un entretien publié mardi
26 septembre dans La Tribune, l'équilibre
"entre les exigences économiques et
les attentes sociales", et voit quatre enjeux
majeurs pour l'élection présidentielle
de 2007 : l'innovation, l'emploi, le pouvoir d'achat
et la dette. Interrogé sur l'opposition
entre sa volonté d'"équilibre"
et la notion de rupture, le premier ministre dit
: "Ce qui est essentiel pour moi, c'est ce
qui fonde notre identité (...). Comment
faire des propositions fortes et innovantes tout
en restant fidèles à nous-mêmes
? C'est tout le défi des années
à venir."
Précisant sa pensée, Dominique de
Villepin indique : "Pour les Français,
l'économie doit être au service d'un
modèle de croissance et de justice sociale,
ce que j'ai appelé la croissance sociale",
estimant que cette question "sera sans doute
l'un des grands enjeux des prochains débats"
de la campagne présidentielle.
L'EMPLOI,
LE POINT-CLÉ DES QUATRE THÈMES
DU PREMIER MINISTRE
Estimant
qu'il "est trop tôt pour savoir"
sur quels grands thèmes se jouera l'élection,
le premier ministre regrette "qu'en matière
économique, les vrais débats ne
soient pas encore posés". Il distingue
cependant ces quatre enjeux, détaillant
ses objectifs qui sonnent comme un programme
de campagne. Sur l'emploi, il rappelle la nécessité
de parvenir au plein-emploi, soit à un
taux de chômage autour de 6 %, se disant
"convaincu que nous pourrons y parvenir
pas à pas" en créant non
seulement "de nouveaux emplois" mais
de "bons emplois, en refusant la précarité".
Dominique de Villepin réitère
sa volonté de passer sous la barre des
deux millions de chômeurs "au premier
trimestre 2007". Le premier ministre avait
annoncé cet objetif pour la première
fois fin juillet, lors d'un déplacement
à Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise).
Pour y parvenir, "il faut concentrer tous
nos efforts sur les points durs : les chômeurs
de longue durée, les jeunes sans diplômes
ni qualification à qui on ne propose
rien, les salariés de plus de 50 ans
qui se heurtent à l'indifférence
ou aux discriminations", a-t-il précisé.
Concernant
l'innovation, Dominique de Villepin indique
qu'il faudra agir pour que "les entreprises
multiplient par deux leur effort de recherche
dans les années à venir".
Sur le pouvoir d'achat, "il s'agit d'un
vrai choix de société", affirme
le chef du gouvernement. "Nous n'avons
pas trouvé le bon équilibre entre
les résultats des entreprises et la rémunération
du travail", souligne-t-il. Pour ce qui
concerne l'endettement, "il faut regarder
la réalité en face", dit
M. de Villepin. "Lorsque l'Etat s'endette,
les Français s'appauvrissent. Lorsque
l'Etat s'endette, il n'a plus les moyens de
moderniser les services publics, il n'investit
plus ou pas suffisamment pour l'avenir".
Rappelant
les résultats économiques encourageants
de ces derniers mois, le chef du gouvernement
dit en tirer plusieurs leçons, notamment
que la France peut "réussir dans
l'économie mondialisée",
que "l'Etat doit créer l'environnement
favorable à cette réussite"
et "qu'il est possible de maintenir un
équilibre entre les exigences économiques
et les attentes sociales".
APRÈS
L'ÉCHEC DU CPE, UNE LOI POUR RENFORCER
LE DIALOGUE SOCIAL
Il
souhaite qu'une loi renforçant le dialogue
social soit votée avant la fin de la
session parlementaire. "Non seulement le
dialogue social doit être renforcé
mais il doit être aussi mieux organisé
et structuré", déclare-t-il.
"Il faut que les règles soient claires,
que les responsabilités de chacun soient
précisées." "Trois pistes
peuvent nous permettre d'avancer : le temps
réservé à la négociation
dans la loi, la création d'un conseil
du dialogue social et des avancées sur
le chantier de la représentativité",
ajoute-t-il. "Je souhaite qu'un projet
de loi soit présenté dans les
prochaines semaines et voté avant la
fin de la session."
La
France "est attachée à ses
services publics, attachée à un
certain mode de vie, attachée à
la lutte contre les inégalités
et aux idéaux républicains. Faisons
de cet attachement un atout, suggère-t-il.
Si nous savons respecter cette identité
française, tout en faisant preuve de
pragmatisme, nous saurons trouver notre voie."
Interrogé
pour savoir s'il exclut de se présenter
en 2007, M. de Villepin affirme : "Je suis
bien occupé, j'ai des responsabilités
claires. Chef du gouvernement, je dirige une
équipe (...). Je souhaite mener cette
tâche jusqu'au bout." Selon un sondage
CSA-Le Parisien publié lundi, la majorité
(62 %) des Français souhaite que le prochain
président de la République "aménage
le fonctionnement actuel de la société
française", plutôt qu'il "instaure
une rupture" (25 %).
28
Août 2006
Villepin confirme la création dun
chèque-transport
Invité
de TF1 lundi soir, le premier ministre a également
annoncé le doublement de la prime pour
lemploi au 1er janvier 2007.
La
prime pour l'emploi (PPE) pour les bas revenus
sera portée à 940 euros en 2007
au lieu de 540 euros, a annoncé le premier
ministre Dominique de Villepin sur TF1 lundi
soir. «C'est presque un 13e mois pour
ceux qui sont au smic. Cela touchera de manière
générale neuf millions de personnes»,
a-t-il ajouté, évoquant le «malaise
que ressentent beaucoup de nos compatriotes
sur le plan des revenus», en particulier
pour «les bas revenus», alors que
«certains très hauts salaires sont
déconnectés de toute réalité».
Une Conférence sur les revenus et l'emploi
sera également organisée fin 2006,
a annoncé le premier ministre, estimant
quil y avait «un malaise en ce qui
concerne les revenus». «Le rapport
que me remettra le Conseil supérieur
pour l'emploi et les revenus, présidé
par Jacques Delors, nous permettra de faire
un diagnostic, d'établir la situation
réelle et d'éviter un certain
nombre d'incohérences et d'effets pervers»,
a-t-il poursuivi. «Par exemple, on voit
un nombre croissant de salariés payés
au niveau du Smic, créant une véritable
trappe à bas salaires. Nous voulons corriger
ces situations», a ajouté le chef
du gouvernement.
Dominique de Villepin a confirmé le lancement
d'un chèque transport, qui sera facultatif
et financé pour moitié par l'Etat.
«Là où il y a des transports
collectifs, nous prendrons en charge, à
travers le chèque transport, la moitié
de l'abonnement, pour un montant qui sera de
l'ordre approximativement de 200 euros. Là
où il n'y a pas de transport collectif,
c'est une compensation de la hausse du prix
de l'essence, pour un montant de 100 euros»,
a-t-il expliqué, précisant quil
voudrait «mettre en uvre cette mesure
à partir du 1er janvier». Et dajouter
quil s'agirait d'un dispositif «facultatif»
pour les entreprises.
«Ce chèque transport pourra concerner
toutes les entreprises, tous les salariés
sur l'ensemble du territoire national et nous
allons inciter les entreprises à recourir
à ce chèque transport, qui fonctionnera
sur les mêmes bases que le chèque
restaurant», a-t-il enfin déclaré.
La réduction de la dette publique française
restera un objectif auquel sera consacré
«l'ensemble» des recettes fiscales
supplémentaires engrangées par
l'Etat du fait de l'amélioration de la
situation économique.
Enfin, Dominique de Villepin a souligné
quil resterait «dans laction»
à Matignon «jusqu'au dernier jour»
d'ici à la présidentielle de 2007.
A quelques jours de l'université d'été
de l'UMP à Marseille, il a assuré
qu'il veillerait au «rassemblement»
de son parti.
17
Juillet 2006
Dominique de Villepin à Beyrouth
28 Mai 2006:
Une victoire de l'équipe
de France de football au mondial, "ça
nous ferait du bien". Rendant visite aux
"Bleus" à Clairefontaine (Yvelines),
dimanche 28 mai, le premier ministre a ajouté,
comme s'il le souhaitait pour lui même :
"A travers les victoires comme à travers
les épreuves, c'est tout un pays qui se
réjouit ou qui, au contraire, souffre.
Dans ces moments-là, on a besoin d'une
équipe qui gagne."
A trois jours du premier anniversaire de sa nomination
à Matignon, Dominique de Villepin, lucide
mais téméraire, espère toujours
renverser la situation, malgré une cote
de popularité au point mort et la méfiance
de sa majorité. Affaibli par l'échec
du contrat première embauche, mis en cause
dans l'affaire Clearstream, le chef du gouvernement
a bel et bien décidé d'occuper le
terrain politique et médiatique.
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