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Salon du Livre de Beyrouth
"L'évènement culturel de l'année francophone au Liban"

Rendez-vous Octobre 2023

Beyrouth Livres: une semaine pour célébrer la littérature francophone
An II : 70 auteurs, 80 événements, 14 villes libanaises
C’est à la Résidence des Pins que l’Institut français a dévoilé le 13 septembre le programme de la deuxième édition du festival Beyrouth Livres, co-organisé par l’Agenda Culturel et l'École supérieure des affaires.

Beyrouth Livres 2023 : La littérature francophone brille au Liban
Pour l'édition de 2023, le festival s'attache à renforcer les liens entre les littératures francophones du monde entier.
La programmation mettra l'accent sur les nouvelles tendances littéraires et interrogera l'impact des réseaux sociaux et de l'intelligence artificielle sur la création littéraire contemporaine.
Tous les évènements seront entièrement gratuits et accessibles pour tous.

Eddé Yard à Byblos, hôtel Palmyre à Baalbeck, maison Mamelouk à Tyr, Centre culturel Safadi à Tripoli. C'est dans ces quatre lieux aux quatre coins du Liban que la grande soirée d'ouverture du festival Beyrouth Livres aura lieu le lundi 2 octobre

Ce soir-là, à 20h, Baalbeck accueillera une lecture performée inédite de Omar Abi Azar et François Beaune au sein de l’emblématique hôtel Palmyre. Byblos recevra Véronique Ovaldé, Sofía Karámpali Farhat et Joy Majdalani pour une lecture de poésie et de textes littéraires autour de la féminité et du désir à Eddé Yard, sous les bougainvilliers de la vieille ville. Tyr ouvrira ses portes aux auteurs Joseph Safieddine et Oliver Rohe ainsi qu’au dessinateur Cyril Doisneau pour une lecture dessinée sur la guerre et la mémoire à la maison Mamelouk. Enfin, Tripoli accueillera Victoria K, Delphine Seyrig et moi ou la Petite chaise jaune, une pièce de théâtre de Valérie Cachard et Hadi Deaibes sur la question des liens familiaux au sein d’un pays en crise, organisée en partenariat avec l’OIF.

On l’aura compris, le programme du festival est aussi chargé que varié. Ses détails ont été annoncés par Sabine Sciortino, conseillère d'action et de coopération culturelle et directrice de l’IFL et Mathieu Diez, attaché pour le livre et le débat d'idées, lors d’une conférence de presse tenue à la Résidence des Pins le 13 sepembre, en présence de l’ambassadeur de France Hervé Magro, ainsi que du directeur adjoint de l’IFL et attaché audiovisuel régional Guillaume Duchemin.

M. Magro, un féru de bandes dessinées selon son propre aveu, effectuait à l’occasion l’une de ses premières « sorties» publiques puisqu’il vient de prendre ses fonctions après le départ de sa prédécesseure, Anne Grillo, en poste depuis 2020.
« Pourquoi organiser un événement culturel francophone dans ce contexte de crises ? s’est demandé M. Magro.

Parce que j’ai la profonde conviction qu’il n’y aura pas de redressement au Liban sans les deux fondamentaux, la culture et l’éducation, incontournables dans toute société », a ajouté le diplomate français. Un projet qui place le Liban comme « capitale du livre et pivot de la traduction du français vers l’arabe au Moyen-Orient » selon les mots du nouvel ambassadeur français.

Envers et contre tout, et contre tous parfois, on s’efforce de résister, de garder le cap, de traverser cette tempête. La journée professionnelle du 6 octobre qui est une nouveauté de cette édition aura pour objet de permettre aux acteurs de la filière de se retrouver et d’échanger sur des sujets aussi cruciaux que la traduction, la cession de droits, la création numérique ou encore l’économie du secteur. »
M. Magro n’a pas manqué de rendre hommage à « la force vive du pays, ces Libanais et Libanaises qui ont fait le choix de rester ou de revenir, de travailler à ce que le Liban reste ce qu’il a été, un espace de liberté d’expression et de débat, une expérimentation du vivre-ensemble, un pont entre les deux rives de la Méditerranée, autant de choses auxquelles la France rattache un prix particulier. Ce sont ces forces vives que nous avons à cœur d’accompagner, d’encourager et de soutenir au travers de ce festival. »

Si la soirée inaugurale se déroule en régions, c’est au théâtre Monnot de Beyrouth qu’il faudra se trouver le 3 octobre où se déroulera un spectacle d’Olivier Ka suivi d’une lecture musicale sur dessin projeté par Zeina Abirached, avec Nada-Mogaizel Nasr, Valérie Cachard, Hyam Yared, Salma Kojok et Oliver Rohe, accompagnés à la flûte par Rana Obeid. Le jeudi 5 octobre, arrêt presque obligatoire au musée Sursock à partir de 18h pour des lectures nocturnes avec les auteurs Mathias Énard, Olivier Rohe, Hala Moughanié, Percy Kemp et Yasmine Khlat. Parmi les activités conseillées par Mathieu Diez, « prendre un moment de lecture pour le quart d’heure national le jeudi 5 au matin, ne pas rater le vernissage de l’exposition « The art of boo » le vendredi 6, et passer le week-end à écouter les invités sur le campus de l’ESA avant de danser samedi soir sur la musique électronique de Yuksek… Je crois que ce sera une belle semaine de littérature », estime celui qui trouve toutefois difficile d’isoler l’un ou l’autre de ces projets mais qui aimerait, d’une manière générale, que le public « profite de la diversité des genres littéraires, des formats de rencontre, et des lieux incroyables qui nous font l’honneur de nous accueillir. »

Beyrouth Livres 2023 célèbre les 100 ans du Prophète de Khalil Gibran
Rendez-vous le 3 octobre au théâtre Monnot à 19 heures

Le Prophète : lecture illustrée
Lecture musicale sur dessin projeté, avec Zeina
Abirached, Nada Moghaizel-Nasr, Valérie
Cachard, Oliver Rohe, Hyam Yared, Caroline
Torbey, Alexandre Najjar et Salma Kojok accompagnés à la flûte par Rana Obeid

À l’occasion du centenaire du Prophète de Khalil Gibran


Khalil Gibran: les éditions Seghers (Groupe Robert Laffont) republient letexte intégral entièrement illustré par Zeina Abirached.
Pour célébrer cet événement, le théâtre
Le Monnot accueille une lecture bilingue d’ex- traits choisis de l’œuvre sur les illustrations de
Zeina Abirached, projetées en avant-première, et accompagnées de musique.
La première version illustrée du texte intégral par Zeina Abirached à l'occasion des 100 ans du Prophète de Khalil Gibran.
Il y a cent ans paraissait Le Prophète.
Ce conte philosophique devenu culte a été traduit dans le monde entier.
Zeina Abirached offre ici la première version entièrement dessinée du chef-d'œuvre de Gibran. Dans une chorégraphie d'ombres et de lumières, elle nous invite à rejoindre les habitants de la cité d'Orphalèse, réunis dans le soleil couchant pour écouter les enseignements spirituels du jeune Almustafa : après avoir délivré son message, " l'élu et le bien-aimé " embarquera sur le navire qui doit le ramener sur son île natale.
Enfant du Liban et de l'exil, comme Khalil Gibran avant elle, Zeina Abirached nous propose de découvrir autrement ce texte magistral dont la force et la portée n'ont pas fini de nous surprendre.
Zeina Abirached: " C'est en lisant Le Prophète un crayon à la main et un carnet à dessin sur les genoux que je l'ai enfin rencontré... "
Amin Maalouf: "Le trait inimitable de Zeina Abirached offre un écrin de rêve à la sagesse poétique de Gibran."



Les signatures du SAMEDI 7 OCTOBRE
Quartier Clémenceau de Beyrouth de 15h à 18h
Itinéraire littéraire :
parcours de signatures d’auteurs
dans des lieux emblématiques du quartier Clémenceau

Galerie Saleh Barakat, Université Haigazian, Dar El Nimer

Avec Dima Samaha, Fady Noun, Georgine Mallat, Hassan El Husseini, Ibrahim Gemayel, Ishtar Jaulin, Michèle Standjofski, Mohammad Kraytem, Mona Azzam, Nada Moghaizel-Nasr, Nadine Garabedian, Rita Hatem, Sana Richa Choucair, Sarah Najjar, Saria Moutran, Yasmine Khlat, Noha Baz, Hala Moughanié,
Dima de Clerck, Pierre Sayegh, Madeleine Abdel Jalil Umewaka.

Participation de l'AUF-Agence Universitaire de la Francophonie-
au Festival Beyrouth Livres 2023

L'AUF prend notamment part au vaste volet consacré à la jeunesse
Cliquez ci-dessus pour voir les détails de la participation de l'AUF
Important:
Tous les évènements seront entièrement gratuits et accessibles à tous.


Le grand rendez-vous annuel du Liban francophone se prépare...
L'affiche de l'évènement annuel du "Festival Beyrouth Livres" est dévoilée
Rendez-vous du 2 au 8 octobre
Le festival Beyrouth Livres revient pour une deuxième édition du 2 au 8 octobre 2023 et vous dévoile son affiche, imaginée par le talentueux Alexandre Clérisse.
Du 2 au 8 octobre, venez assister à des rencontres littéraires, débats, séances de signature, spectacles, lectures et concerts un peu partout dans le Liban et dans Beyrouth.
Plus de 70 auteurs et autrices francophones feront le déplacement pour l’un des plus importants rendez-vous littéraires de la rentrée.
Tous les évènements seront entièrement gratuits et ouverts à tous.
Un grand week-end de festival se déroulera pour la première fois sur le campus de l’ESA, les samedi 7 et dimanche 8 octobre pour clôturer cette deuxième édition en beauté.

Rendez-vous le mercredi 13 septembre pour découvrir l’intégralité de la programmation !

Le Salon du livre de Beyrouth
dans sa nouvelle forme et appellation "Beyrouth Livres", le festival international et francophone du livre de Beyrouth revient pour une seconde édition du
lundi 2 au dimanche 8 octobre.

Avec des auteurs et des autrices, des concerts et des expos, des panels et des rencontres, des lectures et des dessins... La crème de la littérature francophone d'ici et d'ailleurs se retrouve ainsi au Liban
Nouveauté pour 2023,
une journée professionnelle, ouverte à tous les acteurs du livre et de la culture, se déroulera le vendredi 6 octobre.

Place à l'évènement annuel du Liban francophone:
"Beyrouth Livres" 2022

Affiche créee par Charles Berberian

> Cliquez sur l'affiche pour le dossier détaillé
Du 19 au 30 octobre 2022, l’Institut français du Liban vous invite à l’événement littéraire incontournable de l’année:
- Plus de 110 auteurs et autrices phares de la littérature francophone du monde entier
- La présence exceptionnelle des membres de l’Académie Goncourt
- Des rencontres avec les artistes pour échanger autour de grandes thématiques qui traversent les littératures contemporaines
- Mais aussi : des expositions, des projections de films, des concerts, des lectures à voix haute… pour croiser la littérature et les autres arts !
- Un quart d’heure lecture national le lundi 24 octobre à 11h15
- Des événements dans tout le Liban !
- Plus d’une centaine de rendez-vous mêlant écrivains invités et artistes de la scène pour investir les lieux culturels de la ville et du pays et rendre à Beyrouth sa place de capitale du livre dans le monde arabe!
Après la formule Salon du livre,
place en 2022 au Festival des livres...

Du 19 au 30 octobre 2022,
1er festival littéraire de Beyrouth!

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Beyrouth Livres : 8 escales à ne pas manquer pour une formule inédite de salon du livre
Les rendez-vous de l'Orient-Le Jour

L’académie Goncourt, Marie Darrieussecq, Wajdi Mouawad, plus de 110 auteurs et autrices phares des littératures francophones sont au rendez-vous. Ensemble, ils investissent une quarantaine de lieux culturels à Beyrouth et dans tout le pays à travers des formats innovants : itinéraires littéraires, concerts dessinés, bals littéraires... et au cours de rendez-vous incontournables : colloques, rencontres avec l’académie Goncourt, cafés littéraires. En tout, une centaine d’événements invitent le public à (re)découvrir la littérature sous toutes ses formes avec l’ambition de rendre à Beyrouth sa place de capitale du livre dans le monde arabe, 4 ans après son dernier grand rendez-vous littéraire.

L’AUF Moyen-Orient dont le siège est à Beyrouth lance la 11ème édition du Choix Goncourt de l’Orient
en partenariat avec l’Institut français du Liban et les Instituts de la région notamment ceux d’Iran, d’Irak, des Territoires palestiniens et de Jordanie.


Le Salon ou "Festival du Livre" francophone de Beyrouth:
un des outils majeurs de la diplomatie française au Liban
> Lire l'article de Roula Zoubian (Université Libanaise)

Petit "coup dur" de dernière minute pour le festival Beyrouth Livres

Cinq auteurs dont Selim Nassib renoncent à leur participation à
Beyrouth Livres 2022
19 Octobre 2022-
A la veille du lancement de ce "Salon du livre francophone nouvelle formule", quatre membres de l’Académie Goncourt motivent leur désistement par
« la dégradation générale de la situation au Liban ».
L’écrivain Sélim Nassib dénonce les propos du ministre libanais de la Culture.

L’écrivain Philippe Claudel, secrétaire général de l’Académie Goncourt, a quant à lui confirmé à L’Orient-Le Jour que quatre de ses membres, à savoir Éric-Emmanuel Schmitt, Tahar ben Jelloun, Pascal Bruckner et Pierre Assouline, n’y participeront pas en raison de « la dégradation générale de la situation au Liban ».
Selon l’Académie Goncourt, cette décision n’est pas liée aux récentes déclarations du ministre libanais de la Culture. Le 8 octobre, Mohammad Mortada (proche du parti Amal) a affirmé que son ministère a « été informé que des instituts amis organisent des événements culturels (...) à l’occasion desquels un certain nombre d’écrivains visiteront le Liban et participeront à des rencontres itinérantes dans plusieurs régions du pays. Parmi ceux-là se trouvent un certain nombre ayant embrassé les projets sionistes dans la pensée et dans la pratique, les soutenant aussi bien dans leurs travaux littéraires que dans leur vie quotidienne ». « Nous ne permettrons pas la normalisation culturelle masquée avec le sionisme au Liban », a-t-il ajouté. S’adressant à la « partie étrangère parrainant cet événement », à savoir la France, il a ensuite précisé ceci :
« Votre pays ne permettrait pas à des militants du Liban de se rendre dans (votre) pays pour critiquer le droit des pratiques sionistes, et en retour nous ne permettrons pas à des sionistes (...) de diffuser le venin du sionisme au Liban, même si, en apparence, ils semblent détenir les passeports de votre pays.

L'argumentation de Selim Nassib
L’écrivain français Sélim Nassib, né à Beyrouth dans une famille juive en 1946, explique dans un communiqué pourquoi il ne se rendra pas à Beyrouth pour y présenter son dernier roman, Le Tumulte (L’Olivier).
« Youssef, le héros de mon roman, est né à Beyrouth dans une famille juive. Le ministre parle-t-il de moi ? De quelqu’un d’autre ? De plusieurs autres ? Quoi qu’il en soit, cette allusion à des auteurs “masqués” soutenant secrètement “les projets sionistes” m’a profondément dégoûtée », écrit-il. Contacté par L’OLJ, l’écrivain affirme ne pas croire que les propos du ministre le « visent », mais il juge ces « allusions assez nauséabondes », « prononcées dans un climat d’impunité ».
« Ce n’est pas la peur qui me fait renoncer à venir, mais ma conviction, et je ne veux pas jeter une ombre sur ce festival que les Libanais attendent et dont ils ont tant besoin."
C’est ma décision personnelle et je ne veux entraîner personne », appuie Sélim Nassib.

Compte tenu de ses "acquaintances" et de son profil atypique, Selim Nassib, empêtré dans une polémique de plagiat grossier concernant son dernier livre, "Le tumulte" aura donc trouvé un échappatoire rêvé pour s'extirper du piège beyrouthin qu'il se sera lui-même tendu et pourra donc esquiver le feu des critiques locales qui l'attendaient...
Ce n'est pas la peur qui le fait renoncer, clame t-il: voilà qui sonne comme un aveu alors même qu'il s'est bien gardé de faire la moindre allusion à son plagiat!
Au final, son absence était... "écrite" à l'avance.


Beyrouth accueillera en octobre 2022 son premier festival littéraire et les académiciens du Goncourt
Parce que la « culture n’est pas un accessoire ni un luxe », dixit l’ambassadrice de France Anne Grillo, et comme marque de soutien à une cité meurtrie qui a longtemps été la capitale du livre de la région, 50 auteurs francophones investiront 30 lieux de la ville du 25 au 30 octobre 2022 pour un rendez-vous avec un événement inédit, un festival international et francophone du livre intitulé « Beyrouth Livres », initié et porté par l’Institut français du Liban (IFL) avec les acteurs du livre francophones et libanais.
Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, le festival s’ouvrira avec l’annonce depuis Beyrouth et par l’ensemble de l’académie Goncourt des 4 finalistes du prix Goncourt 2022. Mathieu Diez, attaché pour le livre et le débat d’idées à l’IFL et commissaire général de cet événement festif et « crises proof » en dévoile, et en primeur pour « L’Orient-Le Jour », les temps forts.

Après 25 éditions du salon du livre (dernière en date en 2018), place à la première édition du festival du livre, "Beyrouth livres"...
> Lire l'interview complète...


Salon du livre de Beyrouth, Lire en français
...Historique de 1992 à 2022...


Retour dans le passé...
Edition 2013


Présentation du programme avec RFI en cliquant sur l'affiche!

2012

Les 20 bougies du salon du livre francophone de Beyrouth :
une réussite, contre vents et marées


Ils s’attendaient au pire. Avec un attentat à la voiture piégée perpétré en plein cœur de la capitale libanaise le 19 octobre, soit quelques jours seulement avant l'ouverture du Salon du livre francophone de Beyrouth, les organisateurs se sont posés, un moment du moins, la question d'une annulation de l'événement.

« Nous nous sommes tous posés des questions sur l’annulation du salon. Mais de manière collective, nous avons décidé de le maintenir. Ce n’était pas une décision évidente, se souvient Aurélien Lechevallier, directeur de l’Institut français du Liban et organisateur du salon. Aujourd’hui, nous ne le regrettons pas ». Au final, peu de désistements ont été enregistrés. Pas plus, en tout cas, que les années précédentes.

De fait, le salon 2012, qui a pris fin le 4 novembre dernier, est sinon le meilleur, du moins un bon cru. D'où une certaine surprise et une bonne dose de satisfaction de la part des exposants.

« Une auteure française a décommandé sa venue à la dernière minute. A part ça, nous sommes satisfaits et surpris de voir que les gens étaient au rendez-vous », indique Joanna el-Mir, éditrice jeunesse chez Samir Éditeur.

« Au vu de la situation, c’est un très bon salon, estime elle aussi Sabine Abi Dergham, responsable des éditions Dergham. On s’attendait à ce qu’il n’y ait personne ou que le salon soit purement et simplement annulé ».

Tania Hadjithomas Mehanna, directrice des éditons Tamyras, est quant à elle carrément enthousiaste : « C’était un super salon ! ». « C'était très bien ! Mieux que l’année passée !, renchérit Raymonde Daou, de la librairie Stephan. Les signatures ont attiré beaucoup de monde, surtout les auteurs jeunesse comme Zep ou Camille Dubois ».

« Sur le plan commercial, au niveau des ventes, nous sommes plutôt satisfaits, se réjouit également Malaké Chaoui, directrice de la librairie francophone chez Antoine.
C’est un peu inattendu ! ».

« En fin de compte, le salon n’est pas si mauvais, compte tenu de la situation sécuritaire et économique. Les gens n’ont pas d'argent, c’est déjà bien qu’ils aient pu acheter quelques livres. Et nous avons même enregistré 10% de hausse par rapport aux ventes de l’année dernière ! », relève pour sa part Michel Choueiri, directeur de la librairie el-Bourj.

De fait, le public était au rendez-vous du Salon du livre francophone 2012. Le soir de l’inauguration, le 26 octobre au Biel, soit une semaine exactement après l’attentat qui a coûté la vie à Wissam el-Hassan, chef des renseignements de la police, plus de 500 personnes se sont déplacées. « C’est beaucoup plus élevé que l’année passée, précise Aurélien Lechevallier. Ce soir-là, on a senti une grande émotion dans le public, on a compris que ça répondait à un désir de voir l’événement maintenu malgré tout ».

Et le public a répondu présent tous les jours. « On a équilibré la programmation du salon pour qu’il y ait aussi des manifestations attractives en cours de semaine, comme la visite de l’Académie Goncourt, invitée d’honneur du salon, ou l’annonce du prix du choix de l’Orient qui a eu lieu un mercredi. Cela a créé une belle dynamique ».

Au total, plus de 50.000 personnes, dont 20.000 écoliers venus de tout le pays, ont déambulé dans les allées, assisté aux conférences, lectures, tables rondes, dédicaces...

Pour Tania Hadjithomas Mehanna, qui a vendu de 30 à 40% de plus que l’année dernière, ce succès montre la résilience des Libanais, qui ont fait passer un message très fort. « Les gens ont transformé l’abattement en enthousiasme en participant à cet événement culturel. Ils ont sans doute aussi fait le déplacement parce que, vu la situation actuelle, il n’y a pas beaucoup d’autres manifestations similaires ».

Aurélien Lechevallier abonde dans son sens : « Après l’attentat, le public a voulu se retrouver autour d’un événement fédérateur, pacifique, culturel, qui montre une autre image du Liban, une image d’ouverture sur le monde, d’échange et de partage avec les pays de la francophonie, l’image d’un pays qui croit à l’éducation, à la jeunesse, à la culture… On l’a senti dans l’état d’esprit du public et des exposants ».

De l’avis des exposants justement, la réussite de cette année tient aussi à la qualité des auteurs invités, la venue des membres de l’Académie Goncourt (en particulier celle de Bernard Pivot !), la remise du prix du Choix de L’Orient à Mathias Enard, présent à Beyrouth…

Les organisateurs avaient en effet tenu à célébrer comme il se doit le 20e anniversaire du salon. « Création d’un nouveau logo, réalisation de l’affiche par des artistes libanais, développement de partenariats avec les médias… Nous avions fait un gros effort sur la communication et le changement d’identité visuelle », explique Aurélien Lechevallier.

Avec un résultat qui ravit sa collègue Marielle Salloum, chargée des relations presse à l’Institut français. « Le salon a bénéficié d’une couverture médiatique inédite, beaucoup plus importante que l’année dernière. Et il n’a suscité aucune critique négative dans la presse, contrairement aux années précédentes ».

Pas question pour autant de se reposer sur ses lauriers. Sitôt l’édition 2012 terminée, les équipes de l’Institut français ont commencé à réfléchir sur celle de l'année prochaine. « Nous envisageons, pour le salon 2013, trois orientations importantes : accroître l'envergure internationale de l’événement, se tourner vers les nouvelles technologies (avec le numérique, les tablettes) et renforcer la dimension professionnelle du salon avec des discussions entre éditeurs et diffuseurs…, dévoile Aurélien Lechevallier. Alors, préparez-vous pour l’année prochaine ! ». par Anne ILCINKAS | olj.com


Pour la XVIe édition du Salon du livre francophone de Beyrouth, qui s'inscrit dans le cadre de « Beyrouth, capitale mondiale du livre 2009 », les auteurs invités affluent également par voie de mer.


Ainsi La Meuse, bateau de la marine nationale française, a jeté l'ancre, hier, en fin d'après-midi, au port de Beyrouth, avec à son bord, comme prévu, une quinzaine d'auteurs francophones, et non des moindres, venus participer aux conférences, rencontres-débats et signatures du Salon du livre francophone.
Parmi les prestigieux passagers de ce navire militaire (un pétrolier ravitailleur), qui a quitté le port de La Valette le 7 octobre pour rejoindre Beyrouth, après des escales « littéraires » à Tunis, Tripoli et Limassol : le Prix Nobel de littérature 2008, Jean-Marie Gustave Le Clézio, Salah Stétié, Patrick et Olivier Poivre d'Arvor, Robert Solé, Vénus Khoury-Ghata, Charles Dantzig, Alexandre Najjar (qui avait embarqué à Chypre) et, bien sûr, l'écrivain et ambassadeur de France à Malte Daniel Rondeau, qui n'est autre que l'initiateur de ce projet, baptisé Ulysse 2009.


« Ulysse 2009 n'est pas une croisière, mais un voyage symbolique, une tentative de célébrer des mots, des idées, des figures qui nous rassemblent et sont communes à toutes les rives de la Méditerranée », a indiqué l'écrivain diplomate, au cours de la cérémonie d'accueil qui s'est tenue en présence, notamment, du ministre de la Culture, M. Tammam Salam, du nouvel ambassadeur de France, M. Denis Pietton, du conseiller municipal, Me Rachid Jalkh, représentant le président de la municipalité de la ville de Beyrouth, ainsi que de M. Denis Gaillard, attaché de coopération culturelle et directeur de la Mission culturelle française.
Dans son mot de bienvenue, dans lequel il a salué l'initiative de l'ambassadeur Rondeau, grand ami du Liban, Me Jalkh n'a pas manqué de signaler que « Beyrouth vit à l'heure de la francophonie », et cela en tant que capitale mondiale du livre 2009, capitale hôte des VIes Jeux de la francophonie ainsi que du XVIe Salon du livre francophone.
Évoquant également l'implication de Beyrouth dans la nouvelle phase euro-méditerranéenne, il a assuré qu'« elle restera une ville fidèle à ses principes, sincère vis-à-vis de ses engagements culturels et de ses valeurs humanitaires pour savourer les fruits de la paix et de la compréhension mutuelle ».
Signalant que cette initiative Ulysse 2009 est soutenue par le ministère français des Affaires étrangères, Culture France et la marine nationale ainsi que par la Fondation Cedrona, Daniel Rondeau a affirmé que son « message est simplement celui d'une présence d'hommes et de femmes qui croient dans le livre, la littérature et une vérité possible ».
« La Méditerranée, les Phéniciens, les ancêtres des Libanais lui ont beaucoup donné. Je crois qu'elle vous a beaucoup donné en retour aussi. Car sa leçon essentielle est de savoir transmettre. Et parmi tous les peuples méditerranéens s'il y en a qui savent donner c'est bien vous, les Libanais. Elle vous a aussi appris à vivre dans des univers mentaux différents. Et je crois que c'est grâce à ce qu'elle vous a donné que vous avez pu traverser toutes les épreuves. Vous avez survécu aux guerres, nous souhaitons tous maintenant que vous puissiez gagner la paix », a-t-il poursuivi, ajoutant en conclusion : « À vous tous en arrivant ici, je dirais que, sans doute, les petits pays ont besoin des grands pour continuer à exister. Ce qui est peut-être vrai, mais ce qui est sûr c'est que nous, Français, méditerranéens, nous avons vraiment besoin de vous les Libanais. »
Avant d'inviter les personnes présentes à une réception à bord, le commandant du pétrolier, le capitaine de frégate Bertrand Hudault, a signalé qu'un bateau de la marine nationale « n'est pas seulement un outil militaire, mais également un outil naval et diplomatique et, en ce sens, sa participation au projet Ulysse 2009 et sa présence au port de Beyrouth marquent la volonté de la France de participer à ce grand mouvement de coopération entre les différents peuples de la Méditerranée ».
Heureux qui comme Ulysse...
Zéna Zalzal pour l'Orient-LeJour


Un Salon du livre véritablement francophone
au BIEL du 22 Octobre au 1er Novembre 2009


Un Salon largement ouvert sur la Méditerranée et où la francophonie
sera représentée dans sa diversité.
C'est ce qui ressort des propos des organisateurs (le syndicat des importateurs de livres au Liban en partenariat avec la Mission culturelle française) à l'occasion de la conférence de presse donnée au siège de la BankMed le 8 Octobre 2009.
Ces organisateurs ont mis l'accent sur le retentissement de ce Salon qui s'inscrit au sein d'« une francophonie permanente au Liban » et plus particulièrement, cette année, dans le cadre de Beyrouth, capitale mondiale du livre 2009 », comme l'a souligné Denis Gaillard, directeur de la Mission culturelle française.

Ulysse 2009
Parmi les auteurs invités pour cette XVIe édition : J-M G Le Clézio, Robert Solé, Salah Stétié, PPDA, Charles Dantzig, Adonis, Vénus Khoury-Ghatta...
arriveront par voie maritime, le 21 octobre, la veille de l'inauguration du Salon, à bord du bateau Ulysse 2009 qui, à l'initiative de Daniel Rondeau, fait le tour de la Méditerranée, avec à son bord de grands écrivains francophones, qui participent à des débats et conférences à chaque escale.

Pavillon du Sud
Cette arrivée sera en quelque sorte le prélancement du Salon du livre qui comptera, au cours de cette XVIe édition, 150 auteurs au total venus de tous les pays francophones.
À ce titre, un Pavillon du Sud, installé au cœur du Salon, réunira, pour la première fois, un fonds de 2 500 titres de langue française édités dans les pays du Sud.

Présence belge
Si la France reste très présente, avec une belle sélection d'auteurs français, dont le précédent Prix Goncourt Gilles Leroy, le philosophe polémiste Michel Onfray, Didier Decoin, Claude Hagege, Daniel Rondeau, Éric-Emmanuel Schmitt, etc, la Belgique ne sera pas en reste cette année. Au cours de la conférence de presse, l'ambassadeur de Belgique, Johan Verkammen*, a affirmé qu'un effort supplémentaire a été consenti par les éditeurs belges, déjà très présents notamment en matière de bédé, pour cette XVIe édition du Salon qui coïncide avec Beyrouth, capitale mondiale du livre. À cet effet, beaucoup d'activités et d'animations sont programmées au stand Belgique Wallonie-Bruxelles, qui comptera plus de vingt éditeurs d'ouvrages de toutes sortes : essais, romans, livres scientifiques, de design... Et bien sûr la BD. Qui, à l'occasion du cinquantième anniversaire des Schtroumpfs, sera également présente à travers « une très belle exposition de planches qui s'adresse aux jeunes de 7 à 77 ans » et trois grands concours sur le thème de ces petits personnages bleus : un concours de peinture artistique sur figurine Schtroumpf, un concours de bédé pour jeunes talents et un autre de questions sur l'univers de ces petits lutins.
Par ailleurs, l'invité d'honneur du Salon sera cette année la région Île-de-France,
liée au Liban depuis de nombreuses années par un accord de coopération dans plusieurs domaines et notamment le secteur culturel, à travers l'aide, entre autres, aux bibliothèques publiques et Bibliobus. « Le stand de la région Île-de-France proposera
1800 titres issus d'une soixantaine de maisons d'édition qui feront découvrir aux visiteurs du Salon de nouveaux auteurs », a indiqué Éric Bouvard, le représentant de cette région au Liban.

Les temps forts
Comme de coutume, les rencontres, conférences et débats d'écrivains sont programmés quotidiennement à partir de 16h. Et en matinée pour les rencontres des auteurs jeunesse avec les élèves des écoles.
Des animations sont prévues, dont le film Proust Lu deVéronique Aubouy qui déroulera, en continu, ses 89 heures de projection filmées par la réalisatrice française qui a fait lire, devant sa caméra, À la Recherche du temps perdu par des gens venus de tous horizons, dont 35 Libanais.
Parmi les temps forts de ce Salon, il ne faut pas oublier la remise du Prix des 5 continents, le samedi 24 octobre, à l'auteur togolais Efoui Kossi, en présence des prestigieux membres du jury, dont Le Clézio et René de Obaldia...
Il est impossible de signaler dans ces colonnes toutes les rencontres et manifestations intéressantes inscrites au programme. Toutes le informations détaillées et actualisées sont disponibles sur le site du salon, à l'adresse suivante :
wwwsalondulivrebeyrouth.com
Il semblerait cependant, comme l'a souligné Maroun Nehmé, président du syndicat des importateurs de livres au Liban, que « cette année, le Salon connaîtra des allées un peu moins larges que celles de l'édition précédente, mais des allées de la culture plus denses et plus ciblées (...) ».
Le syndicat ayant pris en compte « les doléances des uns et des autres dans l'élaboration de ce Salon du livre qui, sans l'effort continu et les sacrifices consentis par les importateurs, n'aurait jamais pu exister », précise Nehmé.
*L'inauguration du salon du livre, sous le haut patronage du président Michel Sleiman et de l'ambassadeur de Belgique, aura lieu le 22 octobre, à partir de 17h.


CAFÉS CULTURELS DE L’ORIENT-LE JOUR

Le Salon du livre francophone: bilan et échange d’idées
pour 2009
Le compte-rendu de Zena Zalzal

C’est par le bilan du Salon du livre francophone de Beyrouth que « L’Orient-Le Jour »
a entamé la troisième édition de ses rencontres, organisées en collaboration avec la Maison du livre, au restaurant L’Atelier de l’USJ.
Il s’agissait bien d’un bilan et « nullement d’un procès », comme l’a signalé d’emblée Maria Chakhtoura, qui animait cette rencontre entre professionnels et amoureux du livre francophone. « Nous sommes là pour essayer de chercher, ensemble, les causes de certaines lacunes apparues peut-être lors de ce récent Salon afin de leur trouver des solutions, mais aussi pour encourager les nouvelles initiatives pour cette fête annuelle du livre que nous voudrions, comme d’habitude, toujours de grande qualité»,
a-t-elle précisé.
Il s’agissait donc d’une réflexion en commun sur les difficultés rencontrées par les (nouveaux) organisateurs de ce Salon – qui, rappelons-le, rouvrait ses portes après deux ans d’absence due à la situation sécuritaire du pays –, mais aussi d’un échange de propositions sur les modalités à suivre pour offrir au public libanais une prochaine édition encore plus conforme à leurs attentes.
Denis Gaillard
Rappelant que, pour des raisons de contraintes sécuritaires, l’ambassade de France a passé la main au syndicat des importateurs du livre pour l’organisation de cet événement, Denis Gaillard, conseiller culturel près l’ambassade de France à Beyrouth, s’est demandé si « le fait que l’organisation ait changé cette année a pu avoir un impact sur le Salon ». Étant entendu que « l’ambassade est restée le premier partenaire du syndicat dans l’organisation de ce Salon ».
Pour le diplomate français, « cette passation, un peu risquée, a été très réussie » et, à ce titre, il a rendu hommage au travail de tous les organisateurs : le syndicat des importateurs de livres, Promofair, mais également les éditeurs, libraires et ambassades francophones qui ont fait un effort formidable, notamment au niveau de la présentation, de l’animation et de la décoration de leurs stands.
Selon Denis Gaillard, la fréquentation du Salon en 2008 a enregistré une baisse minime, de l’ordre de dix pour cent, par rapport aux années précédentes. Il a également expliqué l’impression de vide, relevée par les visiteurs, par la largeur des allées, étant donné que, contrairement aux années précédentes, le Salon a occupé cette fois l’intégralité de l’espace du BIEL.
Ceci étant, le conseiller culturel a relevé quelques points d’ajustements dans «l’objectif d’un Salon 2009 encore plus beau et attractif », comme le fait de réduire peut-être le nombre d’auteurs invités en même temps, d’envisager un peu moins de débats et de réfléchir aux moyens à mettre en œuvre pour « faire venir un troisième segment de la population, autre que les scolaires et les adultes, à savoir les étudiants, cette tranche déterminante des 20-25 ans ».
Maroun Nehmé
Considérant que ce Salon a offert « une radioscopie de l’état du livre francophone dans un pays qui se débat pour se maintenir à niveau », le président du syndicat des importateurs de livres au Liban, Maroun Nehmé, a confié que l’organisation de ce Salon représentait pour lui un défi à relever après cette longue interruption. D’autant, a-t-il insisté, « qu’on a été très prudents sur la qualité des participations ».
Rejoignant les suggestions de Gaillard de cibler la tranche universitaire de la population, Maroun Nehmé a également insisté sur la nécessité d’attirer aussi les professions libérales et d’accroître l’implication des éditeurs dans ce Salon « qui peut être à la fois grand public tout en s’ouvrant plus largement aux éditeurs professionnels ».
Parmi les points positifs de ce Salon, Maroun Nehmé a signalé « la présence d’un public très motivé, d’auteurs célèbres, d’une disposition des stands selon un plan beaucoup plus agréable et d’une couverture médiatique très large ».
Georges Tabet
Ce dernier point a été en partie contesté par Georges Tabet, PDG des Messageries du Moyen-Orient, qui a estimé, pour sa part, qu’en dépit d’une couverture de presse excellente, l’information autour de ce Salon, notamment au niveau des panneaux publicitaires, aurait pu être relayée un peu plus à l’avance. En tant qu’« observateur et participant », Georges Tabet a relevé, pour sa part, une baisse de la fréquentation de plus de 10 pour cent par rapport au dernier Salon, en 2005. Une diminution qu’il explique par les dates (du 23 octobre au 2 novembre) de cet événement qui coïncidaient avec la fin d’un mois difficile, celui de la rentrée scolaire, avec un pouvoir d’achat qui s’est beaucoup réduit – « D’ailleurs, la fréquentation a été plus importante le dernier week-end ». Mais aussi des dates qui coïncidaient avec des congés scolaires, et une rentrée universitaire qui a eu lieu plus tôt que d’habitude cette année.
Et en tant que libraire francophone qui refuse de se retrouver noyé dans un Salon international du livre et qui souhaite ardemment le maintien de ce Salon francophone, le PDG des Messageries du Moyen-Orient a appelé les intéressés à prendre en considération tous ces facteurs de dysfonctionnement précités, mais aussi les plaintes des visiteurs concernant le chevauchement entre signatures, conférences et manifestations au programme, tout en reconnaissant qu’«après deux ans d’interruption, il est très difficile de remettre une machine en route ».
Michel Choueiri
Directeur de la librairie al-Bourj et président de l’Association internationale des libraires francophones, Michel Choueiri a signalé que le changement de dénomination du Salon – qui de « Lire en français et en musique » est désormais appelé Salon du livre francophone de Beyrouth – « a peut-être incité certaines ambassades de pays francophones à s’y investir plus cette année». Expliquant les déficiences de la communication médiatique par un souci de budget, le président de l’AILF a recommandé, pour l’année prochaine, une préparation en avance de cet événement, « à partir de février ou mars, par exemple, ainsi qu’une plus grande collaboration entre les libraires et les ambassades dans la sélection des auteurs invités. « Il s’agit, d’une part, de choisir des écrivains qui soient davantage en rapport avec notre identité culturelle, nos envies et nos centres d’intérêt, mais aussi, il faudrait, d’autre part, éviter de faire venir d’un seul coup et sur la période réduite de dix jours, autant d’auteurs et faire en sorte que le Salon soit le coup d’envoi de rencontres avec les écrivains invités étalées sur toute l’année.»
Chérif Majdalani
Recoupant les propos de Michel Choueiri, Chérif Majdalani a lui aussi insisté sur la nécessaire collaboration entre organisateurs et universitaires dans le choix des auteurs invités. Relevant la présence de « certains écrivains dont l’œuvre est trop spécifiquement française, compliquée ou absolument pas à la portée de notre public », le professeur de lettres à l’USJ a recommandé de « faire attention à la demande du lectorat libanais ». « Si on invite un auteur que j’ai eu le temps de présenter à mes étudiants par exemple, ils seront plus intéressés à le rencontrer au Salon», a soutenu Chérif Majdalani, qui a ainsi répliqué à Denis Gaillard, qui se demandait où étaient les universitaires, que ces derniers «n’étaient pas là parce qu’on n’avait pas pris leur avis ».
Par ailleurs, rapportant les propos négatifs de ses étudiants sur ce Salon, qu’ils ont globalement qualifié de «triste et où il n’y avait personne», le professeur Majdalani a expliqué que cette impression de vide était peut-être due à la largeur des allées, mais aussi au fait que cette année, seuls les vrais amateurs et acheteurs du livre s’y sont rendus, contrairement aux années précédentes, où cette manifestation était pour beaucoup une occasion de sortie, de promenade, de café littéraire.
Signalant, par ailleurs, l’abondance et la qualité des offres de livres dans ce Salon, qui ont amplement satisfait le promeneur et acheteur qu’il est, Majdalani a exprimé toutefois sa déception devant le stand d’Actes-Sud, annoncé comme l’invité d’honneur de cette manifestation. «Un stand qui se présentait juste comme une table couverte de livres sans une visibilité de l’histoire de cette maison d’édition, de ses projets, de son impact, etc.», a-t-il déploré. Concluant qu’en tant qu’écrivain, si lui avait été comblé par la présence à ses signatures et conférences, cela n’avait pas été le cas pour nombre d’acolytes invités. « Il faudrait faire en sorte que les écrivains soient contents de leur participation au Salon, pas seulement de leur séjour touristique au Liban. »
Un débat avec le public a suivi les interventions.


Bilan mitigé pour le Salon du livre francophone de Beyrouth

L’Orient-Le Jour entame la seconde édition de ses Cafés culturels mensuels organisés en collaboration avec La Maison du livre. Pour rappel, il s’agit de rencontres mensuelles autour d’un thème présenté par des spécialistes et discuté par la suite avec le public.
Ce premier Café culturel de la saison portera sur le Salon du livre francophone qui s’est déroulé au BIEL du 23 octobre au 2 novembre. La rencontre aura lieu, comme à l’accoutumée, au restaurant L’Atelier de l’USJ ( Berytech) le jeudi 4 décembre, à 18h00.
Il est important d’établir un bilan d’un Salon du livre francophone qui, pour la première fois cette année, a été organisé par le syndicat des importateurs du livre, soutenu par les services culturels de l’ambassade de France, qui sont les principaux initiateurs de cette manifestation depuis 15 ans déjà.
Cette année, le Salon a connu des ratés qui ont interpellé plus d’un, tant côté organisateurs que côté libraires ou lecteurs.
Que s’est-il passé ? Quelles sont les failles ? Que faire pour maintenir le niveau de cette fête annuelle du livre francophone au Liban considérée, jusque-là, comme le troisième Salon francophone du livre en importance, après ceux de Paris et de Montréal ?

Le Café culturel du 4 décembre se propose de poser le problème avec, pour intervenants :– Denis Gaillard : conseiller culturel près l’ambassade de France à Beyrouth.
– Maroun Nehmé : président du syndicat des importateurs de livres.
– Georges Tabet : directeur des Messageries du Moyen-Orient.
– Michel Choueiri, directeur de la librairie al-Bourj.
– Le Pr Chérif Majdalany, auteur et participant au Salon du livre francophone de Beyrouth.
L’animation sera assurée par Maria Chakhtoura, journaliste.
Comme à l’accoutumée, les interventions seront suivies d’un débat.
La durée de la rencontre est de 1h30.
L’Atelier, rue de Damas, face au Centre culturel français.
Un parking se trouve à proximité du Berytech.


15ème édition du Salon du livre francophone de Beyrouth :
un nouveau nom, de nouveaux rôles, mais une même teneur


Le Salon du livre francophone de Beyrouth donne à nouveau, après deux ans d’absence, rendez-vous à ses habitués au BIEL, du 23 octobre au 2 novembre 2008.
Le 9 octobre 2008, confirmation en a été faite au cours d’une conférence de presse tenue à l’hôtel Palm Beach par les principaux organisateurs :
le syndicat des importateurs de livres au Liban, en collaboration avec Promofair (pour l’aspect logistique).
Le Bureau du livre de l’ambassade de France, qui était traditionnellement le principal organisateur de cet événement, joue toujours un rôle actif de soutien intellectuel et financier, et devient dès lors « le principal collaborateur », comme l’a indiqué le conseiller culturel près l’ambassade, Denis Gaillard. L’ambassade de Suisse participe elle aussi activement à la mise en place de ce Salon, ainsi que la Bank-Med qui, elle, en demeure le sponsor exclusif.
« Il ne s’agit pas d’un coup d’État (…) ou d’une volonté de nationaliser ce Salon », a prévenu d’emblée le président du syndicat des importateurs de livres, Maroun Nehmé, qui a tenu à rassurer « ceux qui se demandent s’il s’agit bien du même Salon, connu sous le nom de “Lire en français et en musique”, et si, en changeant d’organisateurs, le Salon changeait d’objectifs. C’est simplement un acte consenti par les deux parties, qui ont renforcé chacune son rôle naturel, car je le dis sans ambages, le Service culturel ne nous a jamais aussi bien soutenus. »
En bref, « les objectifs demeurent inchangés », assure Nehmé, en affirmant que le syndicat va s’attacher à « intensifier les échanges entre les professionnels de l’importation et de la distribution du livre au Liban et le monde éditorial francophone ; recentrer le Salon sur le livre et l’écrit et mettre la parole au service de l’écrit ; inviter le public libanais à participer massivement à toutes les manifestations sans effet d’élitisme ; encourager les Libanais à écrire et à se faire publier en français ; et enfin participer à l’élargissement du public francophone, notamment par l’invitation des pays francophones du Sud l’année prochaine. »
Sinon, pour ce qui est des grandes lignes de cette 15e édition du Salon du livre francophone de Beyrouth, Denis Gaillard a signalé que le thème de la Méditerranée et celui du dialogue euroméditerranéen y seront développés, notamment au cours de débats animés par des essayistes tels que : Michel Foucher, Pascal Boniface, Georges Corm, Joseph Maïla, etc. Et que la maison d’édition Actes Sud, qui fête cette année son trentième anniversaire, en sera l’invitée d’honneur. Une agora accueillera au centre de l’espace les rencontres et débats entre écrivains invités, réunis sous le titre « Paroles d’auteurs ».
Des hommages seront rendus à Gibran Khalil Gibran, dont on célèbre cette année le 125e anniversaire, et à Mahmoud Darwish. Un coin particulier sera réservé à la traduction. Et parmi les nombreux auteurs conviés, on peut signaler : Michel Déon, Mathias Enard, Irène Frain, Alexandre Jardin, Olivier Poivre d’Arvor, Daniel Rondeau, Louis Gardel ou encore Charles Dantzig. Sans oublier les auteurs jeunesse, « dont trois Suisses », comme l’a relevé Carine Carey, de l’ambassade de la Confédération, qui a également insisté sur la participation de « ce coin de terre suisse francophone » à travers l’invitation d’écrivains-voyageurs, d’essayistes qui animeront des tables rondes sur l’histoire et le pluralisme suisses, et des auteurs et bibliothécaires jeunesse. Laquelle jeunesse ne sera pas la dernière servie au cours de ce Salon, puisque toutes les matinées lui seront dédiées.


Pour les dates et informations détaillées, consulter le site Internet à l’adresse suivante : www.salondulivredebeyrouth.com

Salon Lire en Français et en Musique:


Le Salon du livre de Beyrouth 2007 annulé
Déjà reportée au début de février 2008, l’édition 2007 du salon du livre francophone de Beyrouth n’aura finalement pas lieu. La persistance de l'instabilité politique depuis l'Automne 2007 aura donc eu raison une fois de plus de cet évènement culturel majeur.


Cliquez sur le logo officiel de la 15ème édition
Prévu du 26 octobre au 4 novembre, le Salon du livre francophone de Beyrouth, le troisième en importance après ceux de Paris et Montréal, a été reporté à la première quinzaine de février. En principe. Rien n’étant tout à fait sûr au pays de toutes les surprises et de tous les miracles aussi.
Une décision prise en raison de la période délicate que traverse le pays. Comme il s’agit d’un événement lourd, qui nécessite une bonne organisation logistique et sécuritaire, il a été préférable de le reporter afin qu’il se déroule dans les meilleures conditions, indique-t-on de sources concernées.
La résistance par la culture est un facteur important dans les temps d’épreuve. Malgré une situation très précaire, cette résistance a toujours constitué, pour les Libanais, une manière de conjurer le mauvais sort, de défier ceux qui s’acharnent à déstabiliser ce petit pays qui défend bec et ongles sa formule unique.
Pour le Salon en question, les temps étant ce qu’ils sont, on pourrait a priori comprendre les raisons du report. Pourtant, cette grande fête du livre était en gestation depuis de nombreux mois, et tous les partenaires s’y étaient fermement préparés.
Impromptue, inattendue même, la décision d’ajournement déçoit. Elle est même source d’inquiétude, car les décideurs suivent de près la situation interne.
Il reste une évidence : prudence est mère de sûreté. C’est dans cette logique qu’il faut sans doute comprendre la mesure prise.



Foire du livre

à Tripoli du 25 Avril au 6 Mai 2007

Découvrez le programme du CCF de Tripoli à l'occasion de la Foire du Livre du 25 avril au 6 mai 2007.
Cliquez sur le logo pour lire...


Du 9 au 21 décembre 2006, dans les espaces de la Mission culturelle française, les librairies et les bibliothèques...

"Auteurs en direct"
Un événement littéraire en remplacement du Salon du livre


À partir du samedi 9 décembre 2006, plus d’une vingtaine d’écrivains viendront à la rencontre du public libanais à travers un programme intitulé «Auteurs en direct». Organisé par la Mission culturelle de l’ambassade de France au Liban, en remplacement du traditionnel Salon du livre francophone, cet événement propose des rencontres avec des auteurs français, à travers des conférences, des débats et des séances de signatures qui auront lieu dans les espaces de la Mission culturelle française, les librairies, les bibliothèques, les écoles et les universités, aussi bien à Beyrouth qu’en province, notamment à Tripoli.
Sans oublier les cafés littéraires, animés par Gérard Meudal (journaliste et collaborateur au Monde des livres), qui se tiendront, quotidiennement,
au Café des lettres, à la salle Montaigne et à la salle de conférences du Centre culturel français (rue de Damas).
Outre la présence de la star littéraire de l’année, Jonathan Littell, une place particulière sera réservée aux auteurs de littérature pour la jeunesse et aux écrivains impliqués dans la riche et complexe relation Orient/Occident.

Ci-après le programme détaillé, évidemment sous toutes réserves de changements éventuels évidemment en raison de la situation!

Les écrivains de littérature
(présentation et signatures)

Gabriel Boustani
Écrivain libanais, producteur de films – Bertrand Tavernier, Louis Malle, Claude Chabrol – et auteur de onze pièces de théâtre. Lauréat de nombreux prix, dont le Cèdre d’or de la CLT, Saïd Akl (1965) et le prix du président de la République (1965).
Il signera, le mardi 19 décembre, à 18h00, à la librairie el-Bourj, et le mercredi 20 décembre, à la même heure, à la Librairie Orientale, Tabourni et le camp MIE-MIE, édité chez Laffont.

Vénus Khoury-Ghata
Romancière et poète libanaise, journaliste et collaboratrice de la revue Europe dirigée par Louis Aragon, elle a signé des chroniques littéraires dans plusieurs revues d’expressions française et arabe. Sa poésie a été primée par la Société des gens de lettres et son livre La Maestra couronné par le prix Antigona.
Elle signera, le vendredi 15 décembre, à 17h00, à la Librairie Orientale et le samedi 16, à 18h00, chez Antoine, La maison aux orties, édité chez Actes sud.

Michèle Lesbre
Vit à Paris. Nourrie du lait de Mendès France, elle est portée à un militantisme de gauche..Actrice, institutrice, directrice d’école maternelle, écrivain, elle a commencé par des romans noirs, et Nina par hasard a été le tournant dans son écriture.
Elle signera, le samedi 9 décembre, à la librairie el-Bourj, à 17h00, La petite trotteuse édité chez Sabine Wespieser.

Jonathan Littell
Jeune écrivain en langue française, d’origine américaine, polyglotte, adepte de littérature française. Il a longtemps travaillé pour l’organisation humanitaire Action contre la faim. En 2001, il commence à travailler sur son roman Les bienveillantes (édité chez Gallimard), couronné prix Goncourt et Grand Prix de l’Académie 2006, et franchit la barre symbolique des deux cent mille tirages.

Richard Millet
Originaire du Limousin, Richard Millet vit de sept à quatorze ans au Liban, sa deuxième culture, puis rentre à Paris. Son écriture rend hommage à sa terre natale et à son pays d’adoption. En 1977, il rencontre Louis-René des Forêts, l’auteur du Bavard. Celui-ci lui enseigne qu’écrire est une véritable épreuve physique. Parmi sa vingtaine d’ouvrages, Ma vie parmi les ombres a été salué par la critique. Il reste un curieux bloc de granit de la langue au milieu de son siècle. Dévoration, son dernier, est édité chez Gallimard.

Franck Pavloff
Franco-bulgare, spécialiste de la psychologie et du droit des enfants, fonctionnaire itinérant en Afrique et Asie. Partagé entre l’écriture et la justice, il est directeur de la mythique collection Souris noire chez Syros, il s’est fait connaître avec Matin Brun (éd. Cheyne), véritable antidote à l’intolérance, tiré à un million d’exemplaires et traduit en quinze langues. Le pont de Ran-Mositar, édité chez Albin Michel.

Jean Rolin
À la fois journaliste – Libération, Géo, L’Événement du jeudi, Le Figaro – et écrivain voyageur, depuis les Campagnes de Sarajevo aux Zones banlieusardes de Paris, Rolin écrit au plus près de ce qu’il est et de ce qu’il voit…et, récompenses obligent : prix journalistique Albert Londres et prix littéraire Médicis pour L’Organisation (Gallimard).
L’homme qui a vu l’ours, édité chez POL.

Oliver Rohe
Jeune écrivain parisien, auteur de deux romans aux éditions Allia, dont Défaut d’origine, créateur, avec François Bégaudeau et Bruce Bégout, de l’élégante revue littéraire et philosophique Inculte, qui aborde aussi bien le faux que l’obscène et réédite les textes de Bataille ou Deleuze.
Il signera à la librairie el-Bourj, le mercredi 13 décembre, à 17h00, Terrain vague,
édité chez Allia.

Hyam Yared
Poète et nouvelliste, elle a publié deux recueils de poésie qui lui ont valu prix et invitations dans des festivals internationaux dont l’Ordre de la pléiade décerné par l’Association des parlementaires francophones.
Elle signera, à la Librairie el-Bourj, le mercredi 13 décembre, à 18h00, et à la Librairie Orientale, le lundi 18 décembre, à 18h00, L’armoire des ombres, son premier roman édité chez Sabine Wespieser.

Sciences humaines et sociales
(présentation et signatures)

Rachid Benzine
Trentenaire, de la nouvelle génération d’intellectuels musulmans émergeant en France et formé à l’École des sciences humaines. Il est un éveilleur de conscience face à toute sorte d’intégrisme à travers son ouvrage Nous avons tant de choses à nous dire, écrit en collaboration avec le prêtre Christian Delorme.
Les nouveaux penseurs de l’islam est son dernier ouvrage, édité chez Albin Michel.

André Bonet
Écrivain, président du Centre méditerranéen de littérature de Perpignan, secrétaire général des prix Méditerranée et Spiritualités d’aujourd’hui, et membre du Conseil supérieur de la langue française, André Bonet a dédié son écriture à l’histoire de la religion.
Les chrétiens oubliés du Tibet, édité aux Presses de la renaissance.

François Burgat
Politologue, spécialiste du monde arabe contemporain, directeur de l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (CNRS). Il a également été directeur du Centre français d’archéologie et de sciences sociales de Sanaa, au Yémen.
L’Islamisme à l’heure d’al-Qaëda, édité chez La Découverte.

Stéphanie Latte Abdallah
Elle est l’auteure de Femmes réfugiées palestiniennes,
édité aux Presses universitaires de France.

Jean-Yves Mollier
Professeur d’histoire contemporaine et directeur du Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Il a publié de nombreux livres consacrés à l’histoire de l’édition et à l’apprentissage de la lecture en Europe, dont : Culture de masse et culture médiatique en Europe et dans les Amériques 1860-1940, édité chez PUF.

Guillaume Picketty
Directeur de recherches et professeur associé à l’École doctorale et au Centre d’histoire de sciences politiques, membre permanent du Comité historique et pédagogique de la Fondation de la Résistance.
Il signera le samedi 16 décembre, à la Librairie Antoine, à 17h00, son Dictionnaire de Gaulle, édité chez Robert Laffont.

Frédéric Pichon
Jeune diplômé d’arabe, chercheur en sciences religieuses à l’École pratique des hautes études en sciences sociales et enseignant d’histoire géographie dans un lycée de la banlieue parisienne, il a vécu plusieurs années à Beyrouth. Voyages chez les chrétiens d’Orient est son premier ouvrage publié aux Presses de la renaissance.

Antoine Sfeir
Écrivain, journaliste – L’Orient-Le Jour, J’informe, La Croix, Le Point, Quotidien de Paris, Pèlerin –, directeur des Cahiers de l’Orient, revue d’études et de réflexions sur le monde arabe et musulman, et président du Cerpo (Centre d’études et de réflexions sur le Proche-Orient). Il mène également une série d’actions en faveur des prisonniers politiques et d’opinion dans le monde arabe.
Il signera le samedi 16 décembre, à la Librairie Orientale, à 17h00, Vers l’Orient compliqué, édité chez Grasset.

Cafés littéraires

Au Café des lettres
– Samedi 9 décembre, 18h00-19h00: «Récits de journalistes».
Jean Rolin en conversation avec Iskandar Habache, écrivain et journaliste au Safir.
– Lundi 11 décembre, 18h00-19h00: «Écrire et éditer».
Avec Hyam Yared, Michèle Lesbre, en conversation avec leur éditeur,
Sabine Wespieser.
– Mardi 12 décembre, 18h00-19h00: «Terrain vague».
Avec Oliver Rohe en conversation avec Grégory Buchakjian et Charif Majdalani.
– Samedi 16 décembre, 18h00-19h00: «Réveilleur de conscience».
Avec Franck Pavloff en conversation avec Élias Khoury.
– Lundi 18 décembre, 18h00-19h00: «Histoire du mandat revisité».
Avec Gabriel Boustani.

Au théâtre Montaigne
– Jeudi 14 décembre, 18h00-19h00: «La puissance du roman sur l’histoire».
Avec Jonathan Littell, prix Goncourt 2006, en conversation
avec Richard Millet et Alexandre Najjar.
– Jeudi 14 décembre, 20h00-21h00: «Aux confluences de l’islam; les nouveaux penseurs».
Avec Rachid Benzine.
– Vendredi 15 décembre, 18h30-19h30: «Éclairages: vers l’Orient compliqué».
Avec Antoine Sfeir.
– Samedi 16 décembre, 19h30-20h30: Politiques européennes:
«Le défi du monde arabe».
Avec François Burgat.
Salle de conférence
– Mercredi 13 décembre, 18h00-19h00: Jean-Yves Mollier abordera le thème de la «Globalisation et des mutations de l’édition contemporaine».
– Vendredi 15 décembre, 17h00-18h00: rencontre autour du Dictionnaire de Gaulle. Avec Guillaume Piketty et Daniel Rondeau.
– Mardi 19 décembre 18h00-19h00: «La politique dans le monde arabe»: analyses croisées. Avec Stéphanie Latte-Abdallah, Karam Karam et Myriam Catusse.

Cafés sociologiques

– Vendredi 15 décembre, 19h30-20h30: «Europe et islam».
Café animé par Sari Hanafi avec François Burgat. Beyrouth, Hamra, café Ta Marbuta, centre Pavillon, 1er étage.
– Lundi 18 décembre, 19h00-20h30: «L’islamisme aujourd’hui».
Avec François Burgat, à Tripoli, à la Maison du café, Bld al-Mina.
– Mercredi 20 décembre, 18h00-19h30: Femmes réfugiées palestiniennes.
Avec Stéphanie Latte-Abdallah, à Tripoli, Centre culturel Beit el-Fan, municipalité d’al-Mina.

Lecture

– Vendredi 15 décembre, 20h00-21h30: Samy Frey fera une lecture hommage à Khalil Gibran au théâtre al-Madina.

Auteurs jeunesse
(signatures et rencontres)

Clair Arthur
Employé de bureau puis illustrateur de presse pour différents journaux nationaux (L’Express, Libération, L’Événement, L’Étudiant), réalisateur de courts-métrages et auteur de pièces de théâtre. Il oscille entre l’écriture pour la jeunesse, la peinture et le théâtre.
Il signera le jeudi 21 décembre, à 17h00, à la Librairie el-Bourj, Carnet secret d’une jeune sorcière, édité chez Nathan.

Frédéric Clément
Autodidacte, ayant débuté dans la presse en 1975. Auteur et illustrateur, primé par la Biennale de Bratislava et la Foire internationale de Bologne, ses livres se nourrissent également de son travail de plasticien.
Il signera, le vendredi 15 décembre, à 17h30, à la Librairie el-Bourj, Luminus tour, édité chez Naïve.
L’auteur rencontrera, par ailleurs, son public au Centre culturel français de Jounieh, le mardi 12 décembre, de 17h00 à 19h00 ; à la Bibliothèque municipale de Mtein, le jeudi 14, de 16h00 à 18h00; au Centre culturel français de Deir el-Qamar, le vendredi 15, de 15h00 à 16h30, et au Centre culturel français de Tripoli,
le samedi 16, de 10h00 à 11h30.

Sylvie Deshors
Costumière, ouvrière, ébéniste, puis bibliothécaire, auteur d’ouvrages, dont Des jours blancs (Le Rouergue) reconnu coup de cœur par Ricochet, portail européen sur la littérature jeunesse.
Elle signera, à la Librairie el-Bourj, le vendredi 15 décembre, à 17h00, Poisson d’argent, édité chez Rue du monde.
Sylvie Deshors rencontrera également ses lecteurs, le samedi 16 décembre, de 10h00 à 12h00, au Centre de lecture et d’animation culturelle de Bickfaya.

Jean-Luc Luciani
Autodidacte, animateur d’émissions littéraires et de musique reggae puis instituteur, il publie son premier livre pour la jeunesse en 1998. Le prix Bouquin-Malin récompense La ville qui rend foot (Rageot), parmi sa création abondante. En 2004, il lance la collection Cannelle pour les enfants, aux éditions Rouge safran.
Il signera, le jeudi 21 décembre, à 17h00, à la Librairie el-Bourj, Un bruit qui court, édité chez Rouge safran.

Jean-Claude Mourlevat
Professeur d’allemand puis acteur, auteur et interprète du clown muet nommé Guedoulde, il est aussi metteur en scène (Brecht, Cocteau, Shakespeare). Depuis 1997, il écrit et publie des contes et des romans pour la jeunesse: La ballade de Cornebique et La Troisième vengeance de Robert Poutifard (Gallimard) ont été largement primés.
Il signera, le jeudi 21 décembre, à 17h00, Le combat d’hiver, édité chez Gallimard jeunesse.

Michel Ocelot
Auteur, réalisateur, animateur et graphiste, au succès foudroyant grâce à son film Kirikou et la sorcière puis sa suite Kirikou et les bêtes sauvages, coréalisé avec Bénédicte Galup. 2006 voit la sortie de son nouveau film d’animation, Azur et Asmar, résultat de cinq ans de travail. Il signera, le mercredi 13 décembre, à 16h00, à la librairie La Phénicie, Au temps d’Azur et Asmar (avec Sandrine Mirza), le roman du film Azur et Asmar, le grand album, Azur et Asmar, le livre-théâtre, édité chez Nathan.

Maryvonne Rippert
Documentaliste à l’Express, portée par son rêve d’écriture sous toutes ses formes. Auteure de plusieurs romans, elle anime également des ateliers d’écriture aussi bien avec des enfants qu’avec des jeunes adultes en difficulté.
Elle signera, le vendredi 15 décembre, à 17h00, à la Librairie el-Bourj, Différents, édité chez Magnard jeunesse.


« Hachette s’invite chez vos libraires »

Des auteurs français, dont le prix Médicis, Sorj Chalandon, attendus à Beyrouth du 30 novembre au 2 décembre 2006

Aux lecteurs francophones du Liban, frustrés cette année par la non-tenue de leur Salon du livre préféré (Lire en français et en musique), une nouvelle qui leur mettra un peu de baume au cœur : le groupe d’édition Hachette, par la personne de son directeur général pour le Livre international, Patrick Dubs, a décidé d’organiser, en collaboration avec les libraires-importateurs libanais, trois jours de fête du livre à Beyrouth.
Cette opération, baptisée «Hachette s’invite chez vos libraires», consiste principalement à faire venir, dans les librairies de Beyrouth, des auteurs français pour des séances de signatures.
Des auteurs connus comme Patrick Besson, Daniel Picouly ou encore le prix Médicis 2006, Sorj Chalandon, des auteurs de jeunesse comme Odile Weulersse et Philippe Lechermeier, ainsi qu’un scénariste de BD, Pierre Wachs, viendront, du jeudi 30 novembre au samedi 2 décembre, à la rencontre de leurs lecteurs dans les différents points de ventes (de la capitale) des librairies Antoine, Orientale, Stephan et Virgin.
«Il s’agit d’un projet qui vise à redynamiser les librairies de Beyrouth», indique M. Dubs. Lequel insiste sur la longue relation d’amitié qui lie le groupe Hachette aux libraires-importateurs libanais. «Notre présence à un moment particulièrement important de la vie du Liban est, en quelque sorte, la traduction d’une certaine forme de soutien à nos partenaires ici.»
Les librairies susmentionnées proposeront par ailleurs durant ces trois jours des escomptes de dix pour cent sur l’achat de n’importe quel ouvrage du groupe Hachette (Grasset, Fayard, Glénat, Dupuis, Stock, Lattès, Hachette Littérature, Livre de poche, Larousse, Gautier Languereau, Hachette Jeunesse, Hatier, Rageot, Hachette Éducation, Marabout, Le Chêne, Hazan, etc.) ainsi que des éditeurs diffusés (Albin Michel, Anne Carrière, etc.).

Le programme des signatures

Les séances de signatures auront toutes lieu à partir de 17h.
Librairie Orientale, Achrafieh, le vendredi 1er décembre: Sorj Chalandon et Daniel Picouly.
Librairie Stephan, Achrafieh, le vendredi 1er décembre: Pierre Wachs et Odile Weulersse. Et le samedi 2 décembre: Pierre Wachs et Philippe Lechermeier.
Virgin, centre-ville, le vendredi 1er décembre: Patrick Besson et Philippe
Lechermeier.
Librairie Antoine, à l’ABC, le samedi 2 décembre: Sorj Chalandon, Daniel Picouly, Patrick Besson et Odile Weulersse.


Rendez-vous au BIEL de Beyrouth - Liban
du 11 au 20 Novembre 2005
de 10 à 21 heures (22 heures les Vendredis, Samedis et Dimanche)

Le Salon des valeurs communes…


Inauguration de la XIVe édition
Le XIVe Salon Lire en français et en musique a ouvert grand ses portes, le 10 Novembre, au BIEL où il se tiendra jusqu’au 20 novembre.
Inauguré par le président du Conseil, M. Fouad Siniora, et l’ambassadeur de France, M. Bernard Émié, en présence de nombreuses personnalités politiques, dont le ministre de la Culture, M. Tarek Mitri, ce Salon se place d’emblée sous le signe de « l’attachement au dialogue et à la diversité des cultures », ainsi que l’ont souligné dans leurs allocutions de circonstance MM. Siniora et Émié.


Organisée par la Mission culturelle française au Liban en partenariat avec les libraires, éditeurs et disquaires francophones du pays, cette manifestation devenue au fil des ans une véritable tradition est attendue, chaque début d’année, avec impatience par tous les amoureux du livre d’expression française. Lesquels dix jours durant pourront, à loisir, assister à des conférences, des cafés littéraires, des lectures, rencontrer leurs auteurs favoris au cours de séances de signatures et plonger sans retenue dans l’univers du livre et de la lecture.
Bien évidemment, l’invitation est lancée aux grands et aux petits, ces derniers bénéficiant de nombreuses animations, expositions et activités programmées avec les écoles au sein du Salon.
SK05
Un monde de loisir, de connaissance et d’information est donc proposé par près de 70 stands regroupés sur 3 000 m2. Espace incluant, entre autres, 22 librairies, 3 disquaires, 20 éditeurs européens, 5 éditeurs libanais, 16 stands de presse et médias, dont RFI, Radio Monte-Carlo et TV5 ainsi que des exposants institutionnels. On relève également des expositions thématiques (La Saga du Français et Léopold Sédar Senghor) ainsi qu’un magnifique hommage à Samir Kassir. Une installation audiovisuelle dans un conteneur, intitulée SK05 et signée Riad Kamel (scénographie et design) et Karim Chaya (design), présente l’univers du journaliste assassiné à travers la projection d’extraits tirés de ses diverses interviews.
En dépit de quelques défections de dernière minute, dues sans doute aux circonstances, de grands noms des lettres françaises y participeront. À l’instar de l’ancien ministre et académicien Alain Decaux, des écrivains Daniel Rondeau, Pascal Dessaint, Richard Millet et Frédéric Beigbeder, ou des grands poètes Jean-Michel Maulpoix et Salah Stétié

Démocratie et espoir
Ce Salon qui, selon les termes même de l’ambassadeur de France, « se présente dans d’excellentes conditions (…) prouve, une nouvelle fois, à quel point Beyrouth demeure un centre intellectuel et culturel majeur au Proche-Orient».
Rappelant que ce XIVe Salon se déroule « au terme d’une année riche pour la démocratie et l’indépendance du Liban, pleine de promesses et d’espoir pour son avenir», M. Émié a dédié cette inauguration à « toutes ces hautes figures de la liberté, tuées, agressées et lâchement blessées par un système de terreur ». Il a ainsi rendu hommage à l’ancien président du Conseil, Rafic Hariri, à Samir Kassir et à May Chidiac.
Un hommage repris par M. Siniora, qui a également mis l’accent, dans son discours, sur les valeurs de tolérance, d’ouverture et de démocratie propagées par la culture et la langue française.
Des valeurs dont le livre est le premier vecteur de transmission.


C’est l’ambassadeur Bernard Émié qui a annoncé, en personne, au cours d’une conférence de presse donnée à la Résidence des Pins, la tenue du 14e Salon lire en français et en musique à Beyrouth, au Biel, du 11 au 20 novembre.

Entouré de Frédéric Clavier, directeur de la Mission culturelle française et conseiller culturel près l’ambassade de France, de Josette Rollin, commissaire général du Salon, et d’Éric Garnier, responsable de la section jeunesse du Salon, l’ambassadeur de France n’a pas caché son « plaisir à parler de culture et de tous ces sujets hors politique qui sont importants pour l’homme ».
Signalant l’ampleur toujours croissante que ce Salon, fondé en 1992, a pris au cours des années, M. Émié a rappelé «qu’il est aujourd’hui le troisième Salon francophone du livre au monde, après Paris et Montréal». Inscrit désormais au calendrier des « événements majeurs de la francophonie (…), ce Salon du livre, parce qu’il se tient dans une ville dont toute l’histoire est marquée par le cosmopolitisme, l’échange, la rencontre et l’enrichissement mutuel des cultures et des civilisations de l’Orient et de l’Occident, parce qu’il se tient dans une région qui, aujourd’hui plus que jamais, doit relever le défi du dialogue, de la paix, de la compréhension mutuelle malgré les différences, ce Salon porte haut et fort le message de la francophonie, un message de respect mutuel et de richesse dans la diversité ».

Devenu donc une véritable tradition culturelle de haut niveau, ce Salon, dont la fréquentation s’accroît d’année en année, confirme « l’excellente santé de la francophonie et de la langue française dans ce pays et l’attrait des Libanais pour la lecture ». M. Émié a d’ailleurs rappelé, à ce sujet, l’action de la France au Liban en faveur du développement de la lecture. Action menée au moyen de trois grands axes :
« C’est, d’abord, l’aide à la traduction, en arabe, de livres de langue française. Baptisée “Plan Georges Shéhadé” , cette aide est destinée à diffuser les grandes idées contemporaines en France et à susciter des débats intellectuels. (…) C’est ensuite un plan qui devrait être lancé en 2006, en collaboration étroite avec le ministère de la Culture, en faveur de la lecture publique au Liban et qui touchera notamment la formation des bibliothécaires et la dotation en livres et en documentation du réseau des bibliothèques et des centres de lecture et d’action culturelle (CLAC).
C’est enfin un appui à la Bibliothèque nationale du Liban, à travers une coopération institutionnelle, notamment avec la Bibliothèque nationale de France, en concertation avec la délégation de l’Union européenne. »
Pour en revenir au Salon édition 2005, l’ambassadeur a assuré qu’« avec plus de 50 auteurs français et 32 libanais, soit plus de 80 écrivains et intellectuels – dix de plus que l’année dernière – il se présentait bien. »


Commissaire général du Salon, Josette Rollin a relevé, pour sa part, un certain nombre de plumes intéressantes : Alain Decaux, Daniel Rondeau, Frédéric Beigbeder, Pascal Dessaint, Richard Millet, Olivier Germain-Thomas, Edgard Morin et Mohammed Kacimi… Mais aussi des conversations fort intéressantes entre écrivains, à l’instar des duos Vincent Colonna et Rachid el-Daïf sur l’autofiction ou J.P. Thiollet et Olivier Germain-Thomas sur Le Génie de Byblos.
Elle a aussi regretté la défection de l’historien Élias Sanbar, auteur avec Farouk Mardam Bey et Christophe Kantcheff d’Être arabe, une œuvre pour la réconciliation israélo-arabe. Élias Sanbar ne pourra pas participer au Salon parce qu’il vient d’être nommé ambassadeur de la Palestine auprès de l’Unesco.
Éric Garnier a, pour sa part, évoqué l’importance du livre de jeunesse dans ce Salon, dont le quart des visiteurs est issu des scolaires. « Dix auteurs jeunesse seront présents cette année.
Outre les signatures aux stands des libraires, ils donneront des conférences, tourneront dans les écoles et participeront à diverses animations. »
Enfin Frédéric Clavier a tenu à remercier tous les partenaires de ce Salon, « qui a été un des plus faciles à organiser grâce à la grande qualité de collaboration dont ont fait preuve libraires, éditeurs et sponsors ».



Conformément à la tradition, on retrouvera au cours de cette manifestation : conférences, cafés littéraires – qui seront animés, cette année, par l’écrivain Jean-Luc Barré – , expositions (notamment pour la jeunesse avec L’histoire des sciences, présentée en partenariat avec l’académie des sciences), animations diverses (ateliers d’écriture et projet multimédia intitulé « Murs Murs » portant sur les diverses expressions murales existantes au Liban doté d’un concours et de nombreux prix -cliquez sur l'affiche ci-dessus-),
sans compter la présence des médias radiophoniques (RFI et France Culture) des concerts.

Trois concerts programmés au cours du Salon

Alexis H.K
., jeune artiste prometteur, se produira le 10 novembre, en ouverture du Salon à la Salle Montaigne du Centre culturel français (rue de Damas).
Yann Tiersen
, compositeur de la musique d’Amélie Poulain,
sera au Music Hall le dimanche 13 novembre.
Et les nombreux fans de Georges Moustaki, qui n’est plus à présenter, pourront le retrouver en concert au palais de l’Unesco, les 18 et 19 novembre.

Une sélection de conférence?

Parmi les conférences relevées par l’ambassadeur,
celle consacrée au « Liban entre roman et poésie » avec Alexandre Najjar, Vénus Khoury Ghata et Richard Millet,
le vendredi 11 novembre.

La conférence que donnera Alain Decaux,
le dimanche 13 novembre;
Celle qui rendra hommage à Samir Kassir et à laquelle devraient notamment participer Ghassan Tuéni, Henry Laurens (spécialiste du monde arabe au Collège de France) et Fadia Kiwan (directrice de l’Institut d’études politiques de l’USJ), le vendredi 18 novembre. Enfin, le samedi 19 novembre, celle consacrée au R.P. Youakim Moubarak et qui devrait réunir Ghassan Tuéni, le métropolite grec-orthodoxe du Mont-Liban, Mgr Georges Khodr, la journaliste et chercheuse Carole Dagher et l’historien d’art Jean Stassinet.

Télécharger le programme détaillé du salon 2005


Cadmous : prix littéraire franco-libanais du roman d’évasion

Prix Cadmous de l’ambassade de France
L’ambassade de France décernera cette année, pour la première fois, un prix littéraire, appelé le prix Cadmous de l’ambassade de France. « Le jury, formé de grandes personnalités libanaises*, se réunira dans les jours prochains pour déterminer, sur une sélection de cinq livres proposée par le comité de sélection, l’heureux récipiendaire », a annoncé l’ambassadeur Émié.
Le prix consistera en une traduction payée par l’ambassade de France de son œuvre en arabe et une invitation au Salon 2006 pour y recevoir officiellement son prix.
Le prix Cadmous, dont la création a été décidée lors de l'édition Lire en Français 2004, récompensera chaque année, à l’occasion du Salon du livre francophone, une œuvre d’expression française éditée en France et dont l’action principale – imaginaire ou réaliste – se déroule hors de France. L’œuvre lauréate sera traduite et publiée en arabe dans le cadre du plan d’aide à la publication «Georges Shéhadé». Lors de la sortie de cette version, l’auteur sera invité au Liban pour présenter son livre qui bénéficiera de l’appui médiatique de la Mission culturelle française. L’œuvre primée sera désignée parmi celles sélectionnées par le comité de lecture* sur la base des propositions faites par les professionnels libanais du livre. Le jury, composé essentiellement de personnalités libanaises, choisira le lauréat en fonction de la qualité littéraire et de l’intérêt romanesque de l’ouvrage. Pour cette première édition, l’œuvre primée devra avoir été éditée entre le 1er janvier 2004 et le 15 avril 2005. Les choix des professionnels du livre libanais devront parvenir au comité de lecture, par l’intermédiaire du Bureau du livre de la Mission culturelle française, avant le 30 avril 2005. Le 15 août, le comité fera parvenir aux membres du jury les six ouvrages sélectionnés et le jury délibérera à la fin du mois d’octobre afin de pouvoir annoncer le résultat officiel lors du Salon Lire en français et en musique qui se tiendra du 10 au 20 novembre 2005.
Pour toute information ou proposition, contactez le Bureau du livre de la Mission culturelle française, tél.: 01/420249, fax: 01/420233, courriel: salon@lireenfrancais.org. Consultez le règlement du prix Cadmous sur le site-web du salon


Le premier prix Cadmous à Yasmine Ghatta

C’est le 13 Novembre, au café littéraire du Salon du livre, qu’a été remis par M. Bernard Émié, ambassadeur de France, le prix franco-libanais du roman de l’évasion, baptisé prix Cadmous. Une manifestation qui s’est déroulée en présence des membres du jury.
Nouvellement créé, ce prix récompensera, à l’occasion de chaque Salon du livre, une œuvre d’expression française publiée par un éditeur français et dont l’action principale, imaginaire ou réaliste, se déroule hors de France. Par la suite, l’œuvre sera traduite et publiée en arabe par les soins de la Mission culturelle française.
Quarante œuvres ont été présentées ; une présélection de cinq titres avait été retenue par un comité de lecture présidé par l’ambassadeur de France et composé de : MM. Ghassan Tuéni, Rachid el-Daif, Abbas Beydoun, Abbas Halabi, Chérif Majdalani, ainsi que Mmes Michèle de Freige, Carole Dagher et Zahida Darwiche Jabbour. C’est Yasmine Ghatta qui a décroché le prix Cadmous de cette première édition pour son ouvrage La nuit des calligraphes (éditions Fayard).
Dans une allocution de circonstance, l’ambassadeur Émié a évoqué le symbole de ce prix qui a « une grande ambition, celle de consacrer le Salon du livre de Beyrouth comme une référence dans le monde de la littérature et des lettres…
L’esprit du prix est aussi de proclamer un message de paix et d’humanisme à travers la culture et les lettres ».
L’ambassadeur de France devait également remercier tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce projet : le comité d’organisation, celui de lecture « et, bien sûr, les membres d’un jury d’exception… En choisissant de récompenser Yasmine Ghatta (venue à Beyrouth spécialement pour l’occasion), le jury a souhaité saluer l’œuvre d’une jeune auteur au talent déjà accompli… »
Chaque membre du jury a pris la parole pour expliquer les raisons de son choix.
Un vote en faveur de Yasmine Ghatta dès le premier tour.
De son côté, M. Ghassan Tuéni s’est dit « flatté et honoré » de voir Ghatta primée, car elle appartient à une grande famille littéraire. Il devait ainsi évoquer sa mère, Vénus Ghatta, et May Ménassa, la tante de la lauréate, toutes deux écrivaines. Et d’expliquer les raisons de son choix. Pour Tuéni, l’ouvrage est porteur d’un message d’amour littéraire d’une part, et de l’autre, il s’agit d’un acte de foi que de se mesurer aux grands romanciers français figurant dans la sélection.
En effet, étaient également en lice : Jean Michel Riou (Le secret de Champollion), Olivier Rolin (Suite à l’hôtel Cristal), Jean-Christophe Rufin (La salamandre) et Amenda Sthers (Chicken Street).
À son tour, enfin, Yasmine Ghatta devait remercier les membres du jury et lire un extrait de son ouvrage.


La mémoire des Salons Lire en Français depuis 2002



«Lire en français et en musique» 2004: 45 auteurs présents et 70 exposants
en partenariat avec Radio-France International et Radio-Liban


Frédéric Clavier, entouré de Cécile Robert et d’Éric Garnier, pendant la conférence de presse.
(Photo Michel Sayegh)

C’est toujours avec beaucoup de fierté, légitime cela dit, que Frédéric Clavier, conseiller de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France et directeur de la Mission culturelle française au Liban, évoque le succès des précédentes éditions de «Lire en français et en musique», qui se déroulera, pour sa 13e édition cette année, au Biel, du 22 octobre au 2 novembre (un décalage dû au Salon de l’automobile, qui commence début novembre). «Un événement désormais inscrit dans le paysage culturel international»; «troisième Salon francophone après celui de Paris et de Montréal»; «exemplarité du succès grâce au chiffre des fréquentations, à savoir de 60000 visiteurs en 2001 et jusqu’à 100000 l’année dernière».
Le conseiller ajoute que «la France considère le Salon culturel libanais en particulier et Beyrouth en général comme une vraie plaque d’influences».
Quarante-cinq auteurs, dont neuf pour la jeunesse,
viendront présenter leurs ouvrages et rencontrer leur public. La treizième édition, suivant ainsi la demande, a axé une partie de son choix thématique vers une plus grande ouverture aux sciences humaines. Les innovations de cette année sont le partenariat entre «Lire en français et en musique», Radio-France international et Radio-Liban. «Une émission par jour en direct du Salon sera proposée, à partir d’un studio mobile, précise le conseiller culturel. Il y aura également le lancement, le jour de l’inauguration, d’un prix symbolique, le prix Cadmus, par l’ambassadeur de France au Liban. Le jury est formé et attend de lire des romans d’évasion en français et qui ne prennent pas la France comme cadre du récit.» Pour conclure, Frédéric Clavier annonce la coopération appuyée de la France au programme de développement de la lecture publique au Liban, qui sera engagé en 2005. «Le livre se porte bien et est loin d’être chassé par l’image.» Quant à Cécile Robert, directrice du Bureau du livre et des médiathèques de la Mission culturelle, elle annonce, outre les 70 exposants présents au Salon, l’arrivée de deux nouveaux libraires et des éditions de l’Institut du monde arabe de Paris. Conférences, tables rondes, expositions et cafés littéraires (lire les encadrés), mais aussi des hommages à Arthur Rimbaud, à l’occasion du 150e anniversaire de sa mort, à Michel Chiha, dont le Liban célèbre le 50e anniversaire de sa disparition, et à Maxime Rodinson, orientaliste de renom décédé il y a quelques semaines. À signaler également les représentations du Partage de midi, de Paul Claudel, au théâtre Monnot, les concerts de Lio, qui chantera les poèmes de Jacques Prévert, et de Jeanne Balibar, actrice fétiche du cinéma d’auteur français et récemment installée dans le monde de la musique avec la sortie de son premier album.



Annulation au dernier moment des Deux Forums RFI-RMC MO

Groupe RFI
Forum de l'Info en direct du Salon
Lire en Français de Beyrouth
Les 23 & 24 Octobre à 20 h
animés par Fréderic Domont et Alia Kdeih

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Beyrouth
96.2 FM

Les cafés littéraires, chaque jour à 19h
Samedi 23 octobre, Mathias Énard, Élias Khoury: regards croisés. Dimanche 24, Eun-Ja Kang, Carole Dagher: littératures francophones de l’Orient, proche et extrême. Lundi 25, Youri Jigounov, Raoul Cauvin et Jean-Charles Kraehn: spécial bande dessinée. Mardi 26, spécial jeunesse. Mercredi 27, Patrick Grainville et Olivier Rolin. Jeudi 28, Dominique Fernandez. Vendredi 29, Brigitte Kernel, Rachid Daïf: regards croisés. Samedi 30, Philippe Claudel et Daniel Arsand. Dimanche 31, Anne Bourlond, Thérèse Aouad Basbous: regards croisés. Lundi 1er novembre, Bernard Giraudeau.
Les conférences

Samedi 23 octobre, 17h, salle des Quatz’Arts: Samir Kassir, «Considération sur le malheur arabe»; 18h, salle Rimbaud: Nasri Sayegh, présentation de son ouvrage Bowling à Bagdad, suivie d’une lecture bilingue avec Iskandar Habache et Sabah Jazzar; 18h, salle des Quatz’Arts: Gérard Dédéyan, «Les fondements historiques de la diaspora arménienne; 19h, salle des Quatz’Arts: Sami Ali, «Entre peinture, calligraphie et poésie: à propos d’une exposition».
Dimanche 24, 17h, salle Rimbaud: Hyam Shoucair Yared, lecture de Blessures de l’eau, avec l’actrice Shérine Karamé; 18h, salle des Quatz’Arts: Alexandrine Siham, L’enfant du secret; 18h, salle Rimbaud: «Passé, présent et futur de la bande dessinée»: table ronde avec Michèle Stanjovski, Jad Khoury et Mazen Kerbaj; 18h, salle des Quatz’Arts: Olivier Roy, «Islam mondialisé».
Lundi 25, 17h, salle Rimbaud: Anne Sartre-Fauriat, «Un voyageur inédit en Orient au XIXe siècle, William J. Bankes»; 18h, salle Rimbaud: Tarek Metri, Au nom de la Bible, au nom de l’Amérique; 18h, salle des Quatz’Arts: hommage à Maxime Rodinson, table ronde; 19h, salle Rimbaud: Dominique Martineau, «Apprendre à enseigner avec TV5».
Mardi 26, 17h, salle Rimbaud: Nabil Saleh, «Promenade imaginée de Byblos à Tyr»; 18h, salle Rimbaud: Anne Rahal-Issa, causerie autour de Pablo Neruda; 19h, salle des Quatz’Arts: Dominique Wolton, «L’autre mondialisation: du local au global».
Mercredi 27, 17h, salle Rimbaud: Pascal Boniface, L’année stratégique 2005, présenté par Samir Kassir; 17h, salle des Quatz’Arts: Abdo Kahi, La parole, promesse de dire; 18h, salle Rimbaud: Alain Pâris, «Le rôle de l’interprète dans la musique: créateur ou recréateur?»; 18h, salle des Quatz’Arts: Sami Ali et Sylvie Cady, «L’allergie, entre l’âme et le corps»; 19h, salle des Quatz’Arts: Gérard Doumet el-Khoury, autour des Vergers d’exil, de Gabriel Bounoure; 19h, salle Rimbaud: Dominique Avon, «Les catholiques de langue française au risque du dialogue islamo-chrétien». Jeudi 28, 17h, salle Rimbaud: M. Tuillier, «Grégoire de Nazianze et les chrétiens d’Orient»; 18h, salle Rimbaud: Jean-Marie Blas de Nobles et Jean-Baptiste Yon, Les vestiges archéologiques du Liban; 18h-20h, salle des Quatz’Arts: commémoration du cinquantenaire de la mort de Michel Chiha, avec Ghassan Tuéni, Joseph Maïla, Wagih Kawsarani et Nabil Khalifé; 19h, salle Rimbaud: Patrick Joquel, «Dire, lire, écrire la poésie».
Vendredi 29, 17h, salle Rimbaud: René Escudié, «Comment faire écrire des romans aux enfants»; 17h, salle des Quatz’Arts: Alexandre Najjar, «De Gaulle et le Liban – tome 2, de la guerre à l’indépendance»; 18h, salle Rimbaud: Georges Corm, «Autour de Youakim Moubarak: un homme d’exception»; 18h-20h, salle des Quatz’Arts: Georges Stassinakis, «Autour de l’œuvre et de la pensée de Nikos Kazantzaki».
Samedi 30, 16h, salle Rimbaud: Daniel Arsand, «Les modulations du roman actuel»; 17h, salle Rimbaud: George Tate, Justinien, l’apogée de l’Empire d’Orient (527-565); 17h, salle des Quatz’Arts: Patrice Favero, «Voyage dans la littérature de jeunesse»; 18h, salle Rimbaud: Henry Laurens; 18h, salle des Quatz’Arts: Jana Tamer, Les sources étonnantes des noms propres arabes ; 19h, salle des Quatz’Arts: Dominique Lecourt, «La nature humaine en question»; 20h, salle Rimbaud: Ezza Agha Sicard, Odeurs et souvenirs.
Dimanche 31, 17h, salle des Quatz’Arts: récital de poèmes par Adonis autour de Terres enflammées; 18h, salle Rimbaud: Jacques Salomé, «Être enseignant et parents aujourd’hui pour des enfants qui seront adultes demain»; 18h, salle des Quatz’Arts: Levon Nordiguian, Voyage en Syrie et au Liban en 1888; 19h, salle des Quatz’Arts: Jean-Paul Chagnollaud, La colonisation dans les territoires occupés.
Lundi 1er novembre, 19h, salle Rimbaud: Pierre Bordreuil, «La littérature ougaritique: aux origines de l’alphabet»; 19h, salle des Quatz’Arts: Cent lettres à Dieu, de René Guitton, présenté par le père Louis Boisset.
Mardi 2, 17h, salle des Quatz’Arts: Salah Stétié, Le fils de la parole; 18h, Jo Nasr, L’interface entre agriculture et urbanisation dans le bassin méditerranéen.

Le prix Phœnix 2004 à Samir Kassir

Le prix Phœnix 2004 a été attribué à notre confrère d’an-Nahar Samir Kassir pour son ouvrage Histoire de Beyrouth (éditions Fayard).
Rappelons que ce prix est attribué tous les ans, durant la période du Salon du livre, à un auteur francophone libanais dont l’ouvrage est sélectionné par un jury.
Le premier prix de la première année, en 1996, avait été décerné à M. Ghassan Salamé pour Appels d’empire. Ont suivi: Denise Ammoun (1997) pour son Histoire du Liban; Ghassan Fawaz (1998) pour Sous le ciel d’Occident; Dominique Éddé (1999) pour son roman Pourquoi il fait si sombre; Jean-Claude Voisin et Lévon Nordiguinian (2000) pour leur livre Châteaux et églises du Moyen-Âge au Liban; Evelyne Accad (2001) pour Voyage en cancer; Marie Moarbès pour Mon père m’attendait à Manille; Richard Millet pour sa pièce L’accent impur; Joseph Chami pour son Mémorial du Liban (2002) et, enfin,
Fady Stéphan (2003) pour Le berceau du monde.

C’est au cours d’une cérémonie organisée à la Banque Audi que le prix sera remis à Samir Kassir.

Liban d'école

"le Liban vu par...les élèves"

Concours scolaire organisé par le Bureau de Formation Pédagogique de
la Mission Culturelle Française au Liban avec le concours de LibanVision

Salon Lire en Français et en Musique 2004


Liban :

progression pour le Salon du livre français de Beyrouth. La 12e édition du Salon du livre de Beyrouth, qui s'est tenue du 31 octobre au 9 novembre, a vu sa fréquentation dépasser les 100 000 visiteurs.Il conforte ainsi sa place de 3ème salon littéraire francophone au monde, juste drerrière Paris et Montréal.
Source : LE MONDE DES LIVRES 13 Novembre 2003

Parallèlement à cette participation, le Liban, par l’intermédiaire de son ministère de la Culture, a concocté un calendrier de manifestations spéciales. Au programme: le Deux Mille et une Nuits de la troupe de danse Caracalla, qui ouvrira les festivités, le 6 octobre, à l’Opéra de Francfort ; le concert du oudiste Marcel Khalifé, le 7 octobre, toujours à l’Opéra, et le récital de piano que donnera Abdel Rahman el-Bacha, le 8 octobre, au Théâtre international de la ville. Sans oublier les deux soirées musicales libanaises (avec Iman Homsi, Khaled Abdallah et Nasser Makhoul) prévues les 5 et 9 octobre, au Schirn Café. Le ministère de la Culture au Liban a également édité trois ouvrages spécialement pour ce Salon: un fascicule trilingue (arabe, français, allemand) sur Gibran Khalil Gibran, un catalogue en allemand présentant les auteurs libanais contemporains et un livret brossant le portrait d’auteurs de la littérature féminine libanaise ainsi qu’un guide du Liban à Francfort.
Une participation libanaise qui semble tout à fait honorable...
Deux semaines avant le salon de Beyrouth:
Foire du livre de Francfort du 6 au 10 octobre: Auteurs, éditeurs et manifestations artistiques en provenance du Liban
Le monde arabe à l’honneur cette année à Francfort

Le monde arabe est à l’honneur cette année à la Foire du livre de Francfort. Ce Salon qui compte parmi les rendez-vous annuels les plus importants de l’édition (livres et multimédias) fait un focus chaque année sur la production d’un pays. Suite à une proposition conjointe du directeur général du ministère de la Culture, M. Halablab, et de l’ancien conseiller du ministre de la Culture, Me Alexandre Najjar, Ghassan Salamé avait, il y trois ans, lancé l’idée devant l’assemblée générale de la Ligue arabe que l’année 2004 soit consacrée (dans le cadre de la Foire du livre de Francfort) au monde arabe. Agréé, le projet se concrétise donc cet automne, où, du 6 au 10 octobre et sur une surface de 4000 m2, Francfort recevra des maisons d’éditions, des expositions, des écrivains pour des forums de discussion et de lectures publiques ou encore des installations vidéo en provenance des pays arabes. «Ce projet vise, d’une part, à montrer une autre image des pays arabes que celle du terrorisme qui est hélas véhiculée, depuis le 11 septembre, dans les médias occidentaux. D’autre part, étant un point de rencontre entre auteurs, éditeurs, libraires, bibliothécaires, illustrateurs, agents, etc., ce Salon est le plus grand marché du monde pour commercialiser des droits d’édition et des permis, d’où l’importance d’y participer», indique M. Halablab. Plus de 10000 ouvrages (en arabe, français ou anglais), dont 2500 en provenance du Liban, seront donc présentés dans la Salle du monde arabe de la foire. Les auteurs des 22 pays de la Ligue arabe seront représentés, même s’ils n’ont pas tous souhaité envoyer de délégation officielle. À l’instar de l’Algérie, la Libye, la Syrie, l’Irak, qui ne sont pas officiellement présents, mais dont des auteurs participent à la manifestation. Quelque 212 intellectuels, auteurs, poètes et dramaturges, dont 32 Libanais, devraient faire le déplacement. On compte parmi eux Tahar ben Jelloun, Adonis, Salah Stétié, Ghassan Tuéni, Élias Khoury, Hanane el-Sheikh, Vénus Khoury-Ghata. Diverses manifestations artistiques animeront ce Salon. Certaines auront lieu à l’intérieur de la foire, d’autres dans de hauts lieux de la ville et certaines se dérouleront même hors temps tout au long de l’année. Le Liban est là aussi parmi les participants les plus actifs. «Les artistes libanais participent à toutes les expositions : art contemporain, calligraphie, photographies, illustration de livres, dessins d’enfants ou encore artisanat», signale le directeur du ministère de la Culture. Douze icônes appartenant à trois couvents libanais seront exposées – avec d’autres pièces égyptiennes et syriennes – au Musée des icônes du 3 octobre jusqu’à la fin de l’année 2004. Le oudiste Charbel Rouhana et ses musiciens animeront le Salon de leurs notes orientales. Farès Molaeb (qui figure au Guinness Book of Records) fera une démonstration sur place de l’art de graver des calligraphies sur grains de riz.
Des projections de films libanais ayant été primés (ceux de Maroun Bagdadi, Ziad Doueiry, Danielle Arbid, etc.) sont également au programme. Des visites virtuelles du Liban et de ses sites touristiques seront également proposées sur ordinateurs.

Voilà pour le programme de participation collective.

En remontant le temps...

A la veille du Salon du Livre, Lire en Français 2003,
Frédéric Clavier, Conseiller de coopération et d’action culturelle:
“La France considère le Liban comme un partenaire majeur”
M. Frédéric Clavier, conseiller de coopération et d’action culturelle, a dressé pour la Revue du Liban un bilan concis de l’action culturelle de ses différents services et des événements et manifestations ayant marqué l’exercice 2003, - (sa première année en poste à Beyrouth) - et ceux prévus pour 2004.
12e édition du Salon du livre et du multimédia :
quarante auteurs, honneur aux écrans littéraires

«Le troisième Salon francophone au monde, après Paris et Montréal » :
c’est avec une fierté non dissimulée que Frédéric Clavier, conseiller de coopération et d’action culturelle, et directeur de la Mission culturelle française, annonce le succès constant d’une manifestation nationale qui fêtera sa douzième édition au Biel, du 31 octobre au 9 novembre. Outre cette information qui se veut résolument réjouissante, Frédéric Clavier dresse un rapide état des lieux de la francophonie : tout d’abord, avec 64000 entrées en 2001 et 85000 l’année dernière, force est de constater que « le livre est dominant»; consolidé par le «développement des bibliothèques publiques et de la formation de bibliothécaires, de concert avec la Mission culturelle»; ensuite, «l’apprentissage de la langue française dans les pays arabes proches, comme les Émirats arabes unis ou Bahreïn, prouve que la pluralité linguistique est de mise » ; enfin, « Beyrouth, entre 2002 et 2003, a largement prouvé qu’elle est une plate-forme d’échanges culturels ». Cécile Robert, directrice du Bureau du livre et des médiathèques, a, quant à elle, mis l’accent sur les événements consacrés aux professionnels, en mentionnant deux conférences principales : le 1er novembre, sur les enjeux de la lecture publique, et le 8 novembre, sur l’édition et la traduction arabe-français et français-arabe. D’autre part, suite au succès des « Écrans littéraires », Cécile Robert a annoncé la présence d’une authentique salle de cinéma de 150 places au cœur du Biel. Éric Garnier, responsable du secteur jeunesse, a parachevé la conférence en soulignant la constante progression du secteur du Salon consacré aux enfants et articulé autour de rencontres, d’ateliers et de séances de contes.

Les expositions
« Berlioz écrivain » ; « Jacques Brel sur les planches », vernissage le 1er novembre à 18h ; « La côte libanaise vue du ciel » ; « Parfums d’Égypte ou la découverte des parfums », vernissage le 2 novembre à 18h.
Les « Écrans littéraires »
Dimanche 2 novembre à 16h, La patinoire, de Jean-Philippe Toussaint (1999);
mercredi 5 novembre à 20h, Un cœur en hiver, de Claude Sautet (1992);
jeudi 6 novembre à 20h30, Les deux Anglaises et le continent, de François Truffaut (1971); vendredi 7 novembre à 20h30, L’adversaire, de Nicole Garcia (2002);
samedi 8 novembre à 20h30, Les destinées sentimentales, d’Olivier Assayas (2000).
Les événements musicaux
Alexandre Varlet, le 31 octobre à 21h au théâtre Monnot
(café musical au Biel le même jour à 18h);
Francois Breut, le 9 novembre à 21h au théâtre Monnot
(café musical le même jour au Biel à 16h).


Le programme prévisionnel détaillé du Salon

axé, cette année sur les Auteurs avec de nombreuses séances de signature.

La liste alphabétique des Auteurs

Pour télécharger tout le programme,
cliquez sur l'affiche!

Non loin d'ici...:

Voir la Palestine autrement
par Ziad Medoukh.*


La Palestine est -ce seulement la guerre, les affrontements,la souffrance et l'occupation? Cette question a été posée par de nombreux visiteurs de la cinquième Foire palestinienne du livre organisée à Gaza en cette semaine d'Octobre 2003 avec la participation de plus de 50 maisons d'édition et bibliothèques locales et arabes. C'est vrai, la Palestine c'est la souffrance d'un peuple sous l'occupation,la Palestine c'est l'isolement de toute une population,l'humiliation quotidienne de toute une génération,mais en Palestine, la culture et le savoir ont toujours gardé leu rôle primordial en vue de construire une génération palestinienne cultivée et ouverte sur les connaissances mondiales. Je me suis dit tout cela en voyant le nombre considérable de Gazaouis venu visiter cette foire des livres organisée à Gaza entre le 5 et le 15 octobre sur le thème ''la culture ,une ouverture vers la connaissance humaine malgré tout'' avec la participation de plusieurs maisons d'édition locale, mais également le Centre Culturel Français et de l'Institut Britanique et Allemand de Gaza. Les Palestiniens sont connus par leur attachement à leur terre,mais surtout au savoir,à leur culture originale,et malgré toutes les mesures de l'occupation,la science,l'éducation,l'enseignement et le savoir sont restés des élements intouchables pour les Palestiniens.
En Palestine,et en pleine occupation,la vie culturelle continue,c'est vrai,beaucoup d'activités culturelles ont dû être annulées ou reportées à cause des check-points et des barrages,mais jusqu'à ces derniers jours,et en dépit des bombardements,des attaques et des incursions israéliennes dans l'ensemble des Territoires palestiniens,on peut assister à des conférences,à des films ,à des soirées culturelles,à des expositions,et à des manifestations culturelles partout en Palestine. La vie en Palestine contine,ce ne sont pas seulement les activités culturelles qui se poursuivent,mais encore les fêtes,les activités sportives,les soirées, la musique,les sorties,les films,les débats,les conférences,et les rencontres,en dépit de la situation très difficile vécue par notre peuple.Les Palestiniens continuent de mener une vie plus au moins normale,car la Palestine c'est la vie,c'est la paix et la sécurité malgré tout. Je ne vais pas décrire toutes les activités quotidiennes du peuple palestinien,mais au moins donner quelques exemple de cette vie normale et naturelle d'un peuple connu par la patience certes,mais aussi pour sa volonté de continuer de vivre et de croire au lendemain,en son avenir,et l'avenir de notre peuple courageux est sans doute à la paix. Beaucoup de visiteurs étrangers venant dans nos villes,villages et camps de la Palestine occupée sont étonnés par cette insistance palestinienne à mener une vie pareille à celles des gens du reste du monde,malgré la particularité de notre contexte.
Un aspect particulier chez les Palestiniens dans ce contexte,c'est que, même en pleine incursion ou en plein bombardement voir même attaque israélienne sur les villes et les villages palestiniens,les gens continuent d'aller dans les resturants,les cafés et continuent une vie normale. En Palestine,les maisons de la culture sont nombreuses,du centre Rashad Shawa à Gaza , au centre Sakakini à Ramallah,en passant par le centre Dar Annadwa à Bethléem,ces centres organisent des expositions artistiques,des pièces de théâtre,des projections de films. En Palestine occupée, à Birzeit,nous avons le Conservatoire National de Musique qui continue de former de futurs musiciens palestiniens,et ses activités ne sont pas interrompues malgré la situation,ce centre musical continue de chanter la vie,mais surtout l'avenir et la paix au travers des compositions musicales. Et à Jérusalem- Est,les Palestiniens continuent d'organiser des concerts,des festivales,dans les rares centres culturels qui résistent face à toutes les mesures israéliennes entreprises en vued'effacer l'identité culturelle palestinienne de cette ville sainte. A Bethléem,un grand Centre de la paix ,ouvert en 2000,poursuit ses activités pour instaurer les principes de la paix au sein de la société civile palestinienne. Et en Palestine,il y a plus de 1200 associations et ONG palestiniennes qui organisent un travail remarquable pour toutes les catégories du peuple palestinien,parmi ces organisations,plus de 100 travaillent dans le domaine de la démocratie,des droits de l'Homme et de la non-violence. Et à Ramallah,nous avons le cinéma Al-Kasaba,un grand cinéma moderne qui projette des films de tous les pays ,y compris les films français (récemment,le film français:''on connaît la chanson ''d' Alain Resnais). Et à Gaza,nous avons le Stade Internationl de Palestine,où les sportifs palestiniens continuent de venir s'entraîner et pratiquer leurs spécialité malgré le nombre considérable de martyrs parmi les sportifs(plus de 90 pendant cette deuxième Intifada). Et en Palestine,nous avons aussi des centres commerciaux comme le centre Plaza à Ramalah ou Al-Masri à Naplouse,dans ces centres on peut voir tous les produits,et des vêtements qui viennent de tous les pays du monde.
En Palestine,les cyber -cafés sont les moins chers de tous les pays,dans la ville de Gaza par exemple, il y a plus de 70 cafés Internet qui permettent à nos jeunes d'avoir une ouverture vers le monde extérieur. Toujours à Gaza,les restaurants qui se trouvent sur la plage sont magnifiques,et le soir,beaucoup de familles gazaouies viennent manger ou fumer le narguilé dans des endroits chics et modernes comme El-Dira,Beach ou Adam. Les clubs,les hôtels,les restaurants ,les villages d'art,les musées,les cafés,les banques,les magasins,les boutiques de mode,le portable,Internet ne représentent pas seulement des signes de la modernité en Palestine,mais encore une ouverture vers le monde extérieur,et surtout,un symbole de la résistance palestinienne sur cette terre,dans ces villes,dans ces villages,et dans ces camps,car malgré la destruction permanente de ceux-ci par les forces de l'occupation,nous continuons ,nous les Palestiniens ,à les construire d'une façon moderne.

Pour conclure
,un message à tout le monde:les Palestiniens continuent de mener leur vie malgré toutes les menaces de mort dans cette région instable.Et la Palestine , connue surtout,hélas par l'occupation ,est avant tout une culture,une identité,un savoir,une ouverture ,une éducation et bien sûr ,une vie normale et une volonté de vivre en paix.

* Ziad Medoukh est professeur de Français au Lycée de Gaza et principal animateur de la Francophonie dans la Palestine occupée.


Beyrouth... Ville et terre d'échanges

Bilan et réflexions sur l'édition 2002 et les perspectives...
avec les libraires et la Mission culturelle: le livre, entre espoir et appréhension

Pour cette 11e édition du Salon du livre francophone, organisé par le service culturel de l’ambassade de France, deux nouveautés de taille sur lesquelles sont revenus Louise Saad (Librairie Antoine), Maroun Nehmé (Librairie orientale), Rania Stephan (Librairie Stephan), Wadih Audi (Dédicace), Émile Khouri (Virgin) et Cécile Robert (Mission culturelle française) : le changement de lieu, autrement dit du Beirut Hall de Sin el-Fil au Biel du Solidere, et la première participation de Virgin. Pour Cécile Robert, « l’objectif de ce Salon est double: maintenir une dynamique dans le domaine du livre, qui se prolonge aussi tout au long de l’année, et promouvoir la littérature française. Dans son aspect capital de manifestation culturelle, qui consiste dans la programmation culturelle (animations, auteurs invités, etc.), « Lire en français et en musique 2002» a atteint son but. » Du côté des librairies, le Salon 2002 a été abordé dans « un sentiment mitigé d’appréhension et d’espoir, à cause du changement de lieu. Il faut dire que le Beirut Hall était attaché à cet événement annuel, et le Biel n’était pas une évidence pour notre public d’habitués, qui n’est pas spécialement celui des foires et des expositions de l’espace du centre-ville.» Tous ont constaté «que le premier week-end a été moyen par rapport à celui de l’année dernière, à cause d’une campagne publicitaire qui n’indiquait pas clairement le déplacement du Salon.»

Culture et publicité
Toujours du point de vue des professionnels du livre, «Lire en français et en musique» «permet d’avoir accès à un public élargi et, aussi, à des gens qui n’osent pas toujours pousser la porte de nos établissements. Cet événement annuel est une fête du livre.» Et Wadih Audi ajoute que «tout cela montre une solidarité entre les libraires importateurs et le dynamisme du métier, ce qui est une chose importante.» Cécile Robert, pour sa part, refuse l’appellation stricte de «foire du livre» : «Lire en français et en musique» n’est pas seulement commercial, grâce à sa programmation culturelle et à la présence, particulièrement élevée, d’auteurs invités.» Quant aux retombées sur les librairies après l’événement, seuls Rania Stephan et Émile Khouri les constatent : «C’est une bonne publicité et une opération de promotion.» Les autres intervenants expliquent qu’«il n’y pas de retombée particulière» et Wadih Audi précise que «des efforts immenses ont été faits pour les stands, mais la clientèle est lassée: elle ne sait plus ce qu’elle veut, et les libraires non plus.»

Philosophie du Salon et «cas Virgin»
Maroun Nehmé aborde de plain-pied une question qui lui tient à cœur : quelle est la philosophie actuelle du Salon du livre francophone? «Aujourd’hui, nous sommes dans un processus de relance de la francophonie, qui n’appartient plus seulement à l’élite. Du nord au sud du pays, elle est en train de se loger dans des coins. D’autre part, un Salon d’éditeurs, comme celui du Maroc, ne serait-il pas plus viable ? Cela éviterait que tous les stands se ressemblent.» L’«esprit du Salon» des libraires habitués a été, selon la majorité de ces derniers, quelque peu bousculé par le stand de Virgin qui, selon Maroun Nehmé, «a été comme un salon dans le Salon, principalement à cause de l’animation musicale qu’il a installée.» Réponse de l’intéressé, à travers Émile Khouri: «Le milieu de la librairie est connu pour être fermé mais pour y accéder, il ne faut pas spécialement de qualificatif.» Cécile Robert entérine ce point de vue en estimant que «Virgin a joué, sans aucun favoritisme, le jeu du Salon. Dans une logique indéniablement commerciale, on ne peut pas lui reprocher d’avoir mis le paquet.»

Aides et présence des éditeurs
Si Wadih Audi et Maroun Nehmé n’ont pas hésité à mentionner «la baisse, d’année en année, des aides de l’ambassade et des éditeurs français envers les libraires», Louise Saad et Rania Stephan relèvent que «le coût de location des stands n’a pas augmenté et les sponsors sont amenés par les organisateurs, ainsi que les auteurs invités.» Il n’en reste pas moins que Maroun Nehmé se demande si «ce salon, dans sa forme actuelle, est la meilleure aide possible à la francophonie.» Mais le même intervenant retransmet la réflexion d’un représentant des Éditions Hachette sur «la passivité des éditeurs libanais, qui acceptent tout ce qui leur est proposé par les organisateurs.» Dans le même sens, Cécile Robert cherche, avec son équipe, à «encourager le partenariat privilégié entre un libraire et un éditeur.» Le Salon du livre, selon l’ensemble des intéressés, devrait se tourner, autant que possible, vers un Salon d’éditeurs, grâce à l’intermédiaire des libraires.

Salon international ?
Dernière proposition: un Salon international et trilingue. Elle est dominante, même si certains libraires reconnaissent préférer la formule strictement francophone. Des pourparlers auraient été engagés entre le Cercle culturel arabe et la Mission culturelle française pour l’édition de 2003, mais tout reste encore à définir. Une chose est sûre : «Lire en français et en musique» est un événement annuel incontournable et nécessaire. Sans doute, comme l’ont dit avec raison certains professionnels, il mériterait de se recentrer autour d’une plus grande uniformité et d’accentuer la diversité de chacun des stands. Mais aucun de ces changements ne pourra être viable sans une participation active du Syndicat des libraires, qui ne devrait pas hésiter à taper du poing sur la table pour que le livre reste l’unique priorité d’un événement culturel de cette ampleur.

par Diala Gemayel

24 Décembre 2002


2002
11ème Edition du Salon


adresse web: www.lireenfrancais.org


Beyrouth,
du 1er au 10 Novembre...

Présentation du Salon à la Presse

Salon du Livre de Beyrouth: plus de 100.000 visiteurs attendus

Beyrouth - Hotel Gabriel - 25 Octobre-
Les organisateurs du 11ème salon du Livre francophone de Beyrouth du 1er au 10 Novembre espèrent "faire encore mieux que l'an passé" en termes de fréquentation pour l'année du sommet de la Francophonie, a indiqué vendredi le conseiller culturel de l'ambassade de France, Frédéric Clavier, accompagné de Cécile Robert pour la présentation à la presse. "Nous espérons faire mieux que les quelque 100.000 visiteurs de 2001 car cette année, nous avons changé de lieu", a-t-il déclaré à la presse. Le salon Lire en français et en musique 2002" accueillera dans l'enceinte du BIEL au centre-ville de Beyrouth, sur 6.000 mètres carrés, une cinquantaine d'auteurs francophones -un chiffre record- parmi lesquels Eric-Emmanuel Schmitt, Dominique Baudis et Jean Lacouture.
"En nombre de visiteurs, le salon du Livre de Beyrouth est le 3ème au monde, après Paris et Montréal", a rappelé M. Clavier. Les organisateurs comptent aussi sur les "écrans littéraires", la principale nouveauté de cette 11ème édition, pour attirer le public.
Quatre films tirés d'oeuvres littéraires seront projetés sur grand écran dont "La reine Margot" et une version des "Misérables" datant de 1957. Sont également prévus des hommages au libanais Khalil Gibran, à Victor Hugo et à Alexandre Dumas, des cafés littéraires, des conférences et des animations pour les scolaires dont un concours de l'internaute libanais francophone en collaboration avec le site LibanVision.com. Jane Birkin chantera Gainsbourg sur des rythmes orientaux dans l'amphithéâtre de l'USJ tandis qu'une soirée gratuite de musique électronique française est prévue avec Kid Loco à Starco.


La musique sera également à l'honneur pendant toute la durée du salon avec une programmation de qualité.
Le groupe de rap libanais Aks'ser pourrait donner un concert en ouverture du Salon sur la scène du café littéraire qui se transformera pour l'occasion en Café musical. Deux binômes composés d'un musicien et d'un écrivain sont également invités : Olivier Cadiot et Rodolphe Burger ainsi que Chloé Delaume et Gel se produiront à l'occasion d'une soirée mots-electro, en marge du Salon. Ces quatre personnages nous dévoileront un univers atypique de la musique contemporaine. Enfin, Jane Birkin sera l'invitée d'honneur du Café musical en clôture du salon et chantera Gainsbourg sur de la musique orientale au cours de deux concerts donnés au Théâtre Monnot les 9 et 10 novembre. Cette onzième édition du salon verra la naissance d'une programmation intitulée Ecran littéraire. Dans ce cadre seront projetées au BIEL des adaptations cinématographiques d'œuvres romanesques (Les Misérables, D'Artagnan, Kirikou et la sorcière,...). Le volet documentaire de l'écran littéraire proposera aux visiteurs des films retraçant la vie et l'œuvre d'écrivains français. Toutes les manifestations du salon seront médiatisées sur différents supports de communication. Le site Internet du salon sera mis en ligne dès septembre 2002. Il proposera une série de cartes postales virtuelles, photographies illustrant le salon au jour le jour. Le catalogue présentant les auteurs invités ainsi que les événements de " Lire en Français et en Musique " sera distribué en avant première aux délégations du sommet de la francophonie qui se tiendra à Beyrouth du 18 au 20 octobre 2002.

 

 


Hommages à trois grands hommes

« Lire en français et en musique 2002 » rend hommage à trois grands hommes.
– Gibran Khalil Gibran,
commémoré ce soir, à partir de 18h. Une conférence d’Alexandre Najjar sur la vie parisienne du penseur libanais (1908-1910) sera suivie d’une présentation des œuvres picturales du poète, par Wahib Keyrouz, conservateur du musée Gibran à Bécharré. Rafic Saadé clôturera l’hommage par une récitation de textes dont le célèbre « Vous avez votre Liban et j’ai le mien ».

– Victor Hugo,
dont c’est l’année du bicentenaire, sera célébré tous les soirs à 20h, du 1er au 9 novembre. Au programme, des lectures proposées par Pierrette Dupoyet (ce soir et demain samedi) et Jean Damien Barbin (jeudi 7, vendredi 8 et samedi 9 novembre), des récitations par Rafic Saadé (mardi 5 et mercredi 6 novembre), et la projection cinématographique d’une adaptation des Misérables de J P Chanois (1957), dimanche 3 et lundi 4 novembre à 20h.
– Par ailleurs, l’entrée d’Alexandre Dumas
au Panthéon cet automne sera célébrée par une soirée consacrée à l’écrivain le samedi 9 novembre à partir de 19h. Au programme, une conférence d’Odile Bordaz sur le personnage de d’Artagnan, suivie de la projection du film de Patrice Chéreau La reine Margot.

Expositions
Plusieurs expositions jalonnent le parcours du combattant littéraire au Salon.
La savonnerie, (planches de bandes dessinées réalisées par les élèves de l’Alba) à partir du samedi 2 novembre.
Beyrouth, entre ville et mer, (photographies réalisées sur la corniche, haut lieu de la convivialité beyrouthine), vernissage dimanche 3 novembre à 17h30.
Carnets de la Méditerranée (illustrations de livres de jeunesse), vernissage dimanche 3 novembre à 18h.
Espaces périphériques (livres d’artistes), dimanche 3 à 19h.
Abracadavra (exposition typographique consacrée à l’art de la gravure). Victor Hugo, l’homme des grandes causes (exposition monographique).

Autres événements
– Le Liban fait la dictée le jeudi 7 novembre à 16h, éliminatoires scolaires. Puis les éliminatoires adultes le samedi 9 novembre à 16h.
– Remise du prix d’écriture dramatique le samedi 9 novembre à 18h.
– Remise du prix de l’internaute francophone le dimanche 10 novembre à 18h.
(www.libanvision.com)

Écran littéraire
– Dimanche 3 novembre, 20h, salle Victor Hugo, Les Misérables de Jean-Paul Le Chanois, première partie, 1958, 1h40. Avec Jean Gabin, Bernard Blier.
– Lundi 4 novembre, 20h, 2e partie des Misérables. – Mercredi 6, 16h30, salle Quat’Zarts, Princes et Princesses (2000) de Michel Ocelot.
– Jeudi 7, 17h, salle Quat’Zarts, Kirikou et la sorcière (1998) de Michel Ocelot. – Samedi 9, 20h, salle Quat’Zarts, La reine Margot (1994)de Patrice Chéreau avec Isabelle Adjani, Daniel Auteuil et Jean-Huges Anglade.

Rendez-vous musicaux
Soirée musique électronique et DJ’s français vendredi 8 novembre, au Strange Fruit, centre Starco, 21h, entrée gratuite. Trois artistes Kid Loco, Avia et Gel : représentants de la French Touch. Kid Loco, auteur, compositeur, producteur remixeur est considéré comme l’un des meilleurs ambassadeurs du genre. La première partie de la soirée est assurée par un musicien libanais répondant au nom de La Chambre.
Les DJ’s seront les invités de Thibaut Cavaillès jeudi 7 novembre à 18h, pour un café musical. Par ailleurs, une des surprises du Salon, Jane Birkin, épouse et muse de feu Serge Gainsbourg, se produira deux soirées de suite, présentant un spectacle baptisé Arabesque. Elle nous offrira en fait quelques-uns des plus beaux textes de la chanson française (du Gainsbourg en priorité) sur des rythmes orientaux.
Les 10 et 11 novembre, 21h, à l’auditorium de l’Université Saint-Joseph, rue de Damas (réservations : 01/ 202422). La chanteuse sera par ailleurs l’invitée du café musical le samedi 9 novembre à 19h.

 



Animation:

La Radio "La Voix du Liban" vous propose
de participer à la rédaction d'un roman francophone en ligne!...


Voyage dans le temps:
Salon LireenFrançais 99, impressions de voyage à Beyrouth...

 

 

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Retour sur ...
Lire en Français et en Musique 2002


DOSSIER DE PRESENTATION


Le Dossier de Presse
de l'édition 2002 de
" LireenFrançais "
au BIEL



Fournisseur d'accès Internet du Salon



Le "Menu" des évènements du Salon
au jour le jour...



La onzième édition du salon du Livre " Lire en Français et en Musique ", organisé par la Mission Culturelle Française au Liban, en partenariat avec les librairies francophones du Liban, se déroulera du 1er au 10 novembre 2002 sur le nouveau site du BIEL, au centre ville de Beyrouth. La programmation de ce salon francophone du livre, du disque et du multimedia s'annonce riche et diversifiée.



Toute L'Actualité Culturelle à Beyrouth
avec l'Agenda Culturel




A l'occasion de l'année Victor Hugo, le salon rendra hommage à l'écrivain à travers différentes manifestations. Sont d'ores et déjà prévues des Récitations d'extraits d'œuvres romanesques du poète par Dr Rafic Saade, la projection d'adaptations cinématographiques, ainsi qu'une exposition consacrée à " Victor Hugo, L'homme des grandes causes ". Par ailleurs, l'entrée au Panthéon d'Alexandre Dumas à l'automne 2002 donnera lieu à une série d'événements (conférence d'Odile Bordaz sur d'Artagnan et projection d'une adaptation de l'œuvre).

La littérature libanaise
sera également à l'honneur avec la présence d'auteurs libanais publiés en France. Le salon du livre de Beyrouth accueillera notamment Carole Dagher dont le dernier roman publié chez Plon, Le couvent des la Lune, connaît actuellement un grand succès et Alexandre Najjar, auteur de la très attendue biographie de Khalil Gibran publiée cet automne aux éditions Pygmalion.

Comme chaque année, les éditeurs francophones participeront au salon. Les Suisses, les Canadiens, les Belges ainsi que les éditeurs de la région Provence Alpes Cote-d'Azur ont tous confirmé leur présence pour cette onzième édition. Certains éditeurs français ont choisi de se déplacer jusqu'à Beyrouth, témoignant de l'intérêt que suscitent auprès des professionnels français le salon " Lire en Français et en Musique " et, plus largement, le marché du livre francophone au Liban. Cette année, nous pourrons compter sur la présence de personnalités de chez Albin Michel, L'Harmattan, P.O.L, Gallimard, Hachette...La participation des éditeurs français sera en outre renforcée grâce aux libraires-exposants qui ont choisi, dans le cadre de partenariats privilégiés, de mettre en valeur certaines collections. Seront ainsi représentées les éditions Bayard, Glénat, le CERF, Nathan, Magnard...

Le salon du livre de Beyrouth se distingue chaque année par la programmation culturelle qu'il offre aux 100 000 visiteurs qui viennent acheter des livres et rencontrer les auteurs. L'édition 2002 accueillera une fois de plus des grands noms de la littérature et de la pensée françaises. Ont déja confirmé leur présence Gilbert Sinoué, Patrick Raynal, Erik Orsenna, Eric-Emmanuel Schmitt, Pierre Michon, Michel Ocelot, … pour la littérature; Marc Fumaroli, Jean Lacouture, Gérard Chaliand, Philippe Mérieu, Antoine Sfeir, Thomas d'Ansembourg, … pour les sciences humaines; Richard Guérineau, Zep, Benoît Sokal,... pour la bande dessinée et Marie-Aude Murail, Jean-Pierre Andrevon, Guy Jimenes, Philippe Matter,… pour la littérature jeunesse.

Comme il le fait depuis plusieurs années, Gérard Meudal animera le Café littéraire de " Lire en Français et en Musique " et recevra chaque soir plusieurs écrivains. Les auteurs de sciences humaines se livreront, quant à eux , à l'exercice très attendu des conférences.
" Lire en Français et en Musique " accueillera également le public des écoles dans le cadre des ateliers du Salon jeunesse tous les matins. Près d'une dizaine d'animations seront proposées chaque jour aux 30 000 élèves qui se déplaceront du pays tout entier.


Cécile Robert, responsable de l'orgenisation du Salon au sein de la Mission Culturelle Française.
-Photo Michel Sayegh-

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Plus d'infos?

Inauguration le Jeudi 31 Octobre, à 18h, par Mme Andrée Lahoud, de la onzième édition du Salon du livre « Lire en français et en musique ».

Organisée par la Mission culturelle française au Liban en partenariat avec les librairies francophones du pays, cette manifestation réunit cette année, au Biel (centre-ville), 66 exposants et accueille 53 écrivains français et 27 auteurs libanais. Rencontre avec les auteurs, conférences, signatures, le Salon du livre c’est également de la musique, avec notamment Jane Birkin, invitée d’un café musical le samedi 9 novembre, et deux concerts en clôture du Salon les 10 et 11 novembre. Trois hommages à trois grands hommes, Gibran Khalil Gibran, Victor Hugo et Alexandre Dumas, sont également prévus. Cette onzième édition comprend également du cinéma avec cinq adaptations d’œuvres littéraires sur grand écran. Des expositions en relation directe avec l’écriture : des illustrations, des typographies et des BD. Trois remises de prix sont prévues : celui du concours d’écriture dramatique organisé par l’Iesav, le prix du concours de l’internaute francophone et le traditionnel prix Phénix.

Les rencontres de « L’Orient-Le Jour » Les visiteurs de « Lire en français et en musique 2002 » pourraient, s’ils le désirent, rencontrer des journalistes de différents départements de L’Orient-Le Jour. Rendez-vous sur le stand du quotidien chaque jour entre 16h30 et 20h30 du 1er au 10 Novembre inclus.


Inauguration du Salon Lire en Français
le 31 Octobre

Auteurs, livres, musique, animations : 10 jours incontournables au Biel

Organisé par la Mission culturelle française au Liban, en partenariat avec les librairies francophones, le Salon du livre « Lire en Français et en musique » a ouvert grand ses portes hier soir en présence de Mme Andrée Lahoud, de l’ambassadeur de France, M. Philippe Lecourtier, et d’un grand nombre de personnalités du monde littéraire. Devenu le rendez-vous culturel incontournable de la rentrée, ce Salon, qui se déroule au Biel (centre-ville) jusqu’au 10 novembre*, réunit pour sa onzième édition 66 exposants, sur une superficie globale de 6 000 mètres carrés. Un Salon qui, selon les termes de M. Lecourtier, « naît sous les meilleurs auspices, puisqu’il s’inscrit quelques jours après la très grande réussite du Sommet francophone de Beyrouth sur le dialogue des cultures ». Pour l’ambassadeur de France, ce Salon s’inscrit sous le signe de la modernité. « Il est devenu, au fil des années, le 3e Salon francophone au monde, après Paris et Montréal. » Indiquant que cette onzième édition accueille 53 auteurs français et plus d’une quinzaine d’écrivains francophones, le diplomate français s’est déclaré heureux de voir participer 27 écrivains libanais « qui témoignent de la richesse de l’écriture de ce pays. » Il a souhaité qu’une attention particulière soit accordée à la jeune génération d’écrivains au Liban qui sont « les continuateurs de la grande tradition des lettres libanaises. » Jeunes écrivains mais aussi jeunes visiteurs et jeunes lecteurs sont attendus en nombre toujours croissant. « Ils démontreront que la lecture, et surtout la lecture en français, loin d’être en perte de vitesse au Liban, attire les nouvelles générations auxquelles sont offerts aujourd’hui des ouvrages de plus en plus attrayants, » a conclu M. Lecourtier. Côté invités, de grands noms de la littérature et de la pensée françaises sont attendus à Biel. Parmi eux, Gilbert Sinoué, Patrick Raynal, Éric-Emmanuel Schmitt, Dominique Baudis, Pierre Michon, Michel Ocelot, Pierrette Fleutiaux, Anne Wiasemsky, Ahlam Mostaghanmi pour la littérature ; Jean Lacouture, Antoine Sfeir, Gérard Chaliand, Philippe Meirieu, Nathalie Heinich, Thomas d’Ansembourg pour les sciences humaines et Marie-Aude Murail, Jean-Pierre Andrevon, Guy Jimenes, Philippe Matter pour la littérature jeunesse. Chaque soir, à 19h, un café littéraire sera animé par Gérard Meudal, journaliste et critique littéraire qui rencontrera plus de 15 auteurs. Un cycle de conférences est programmé, elles auront lieu tous les soirs, entre 16h et 20h.

Littérature de jeunesse
« Lire en français et en musique » accueillera également le public des écoles dans le cadre des ateliers du Salon jeunesse tous les matins. Chaque jour, entre 2 000 et 3 500 élèves sont attendus. Cette année, onze auteurs viennent à leur rencontre et six animations leur sont proposées.

Les Écoles de journalisme au stand de « L’Orient-Le Jour »
Dimanche 10 novembre, entre 18h et 20h, une rencontre-débat autour de la formation et de l’avenir du métier de journaliste est organisée au stand de L’Orient-Le Jour, avec Pascal Monin, responsable de DESS information et communication à l’Université Saint-Joseph et Hachem Husseini, membre du comité directeur du DESS francophone à la faculté d’information et de documentation de l’Université libanaise.

* Tous les jours de 10h à 21h et les vendredis et samedis jusqu’à 22h.

L'Actualité littéraire libanaise francophone


Le Magazine Québecois du Livre
NUIT BLANCHE
consacre son numéro de l'Automne 2002 à la littérature libanaise d'expression francophone.
Poésie, Roman, Théatre, un dossier complet...


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une bonne page qui nous vient de l'Université Laval du Canada-Québec