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Parution: fin mars 2024
> Lire l'interview dans l'hebdo Marianne
Géopolitique du Hezbollah
par le journaliste du journal Le Monde


Christophe Ayad, grand reporter au « Monde », fait paraître « Géopolitique du Hezbollah » (PUF), ou il examine le poids qu'a pris cette milice au Liban, désormais un « État au-dessus de l’État ».
Christophe Ayad : "Le Hezbollah a largement les moyens de lancer une guerre contre Israël".
Le 7 octobre a été une surprise pour le Hezbollah, comme pour la République islamique d'Iran.
Cette opération du Hamas a pris de court ses partenaires de ce qu'on appelle « l'axe de la résistance ». C'est pour cela que la réaction du Hezbollah a été hésitante : un mélange de solidarité et de soutien, manifesté par des tirs à la frontière israélienne, et de retenue dans le choix des cibles et l'intensité des tirs.
Le Hezbollah ne peut se désolidariser du Hamas, qui partage son credo de destruction de l’État d'Israël, mais il ne souhaite pas engager l'ensemble de son arsenal dans une guerre qu'il n'a pas choisie et dont il ne maîtrise pas le timing.

Le dernier discours de Nasrallah du samedi 11 novembre

Le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, a prononcé un discours vers 15 heures locales, à l’occasion de la "Journée du Martyr" du Hezbollah.

NASRALLAH : L'ENNEMI A TORT DE CROIRE QU’IL ATTEINDRA SON OBJECTIF

Le secrétaire général du Hezbollah sayyed Hassan Nasrallah a affirmé que « l’ennemi a tort de croire qu’il atteindra son objectif », soulignant dans ce contexte que « le but de l’ennemi est de dire aux Palestiniens, oubliez votre terre, vos familles et vos lieux saints, et aux Libanais, regardez ce qui se passe à Gaza, parce que son peuple a résisté et s’est rebellé ». « Ici, l’ennemi commet à nouveau des erreurs et cet objectif ne sera pas atteint », a -t-il dit.

Sayyed Hassan Nasrallah a pris la parole le samedi 11 novembre à l’occasion de la célébration du jour du martyr.

«Le front libanais restera un front de pression»
>
Pour un résumé plus complet...

Il a souligné que « ce jour a été choisi en référence à la grande opération du 11-11-1982, qui a visé le quartier général du gouverneur militaire sioniste à Tyr », soulignant que « cette opération est toujours la plus grande, et la plus importante de l’histoire de la résistance et du conflit avec l’ennemi sioniste ».

« C’est l’Israélien qui doit désespérer et savoir qu’à partir des restes des martyrs et des enfants, des générations et des générations de résistance seront lancées plus fortes dans la foi, plus fortes et plus déterminées à résister à cet occupant et à l’écarter de l’existence, espérons-le. »



Un discours ferme sur la forme mais rien d'un tournant
Pour Nasrallah, l'opération "déluge d'Al Aqsa" est 100% palestinienne, les Etats-unis sont responsables de la situation à Gaza et la guerre contre Israel se déroule déjà sur plusieurs fronts dont celui du Sud-Liban qui pourrait monter en puissance en fonction de l'évolution de la situation.
> Lire: "Toutes les options restent ouvertes"...
> Le résumé des 85 minutes du discours du 3 novembre 2023

Le Liban règle son horloge sur l'heure du discours de Nasrallah
2 novembre 2023- C'est comme si le temps s'arrêtait demain à trois heures de l'après-midi lorsqu'apparaîtra Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, qui déterminera le sort du Liban et des Libanais. C’est comme si c’était le président de la République libanaise, perdu dans l’océan des divergences politiques, qui parlait, et non le chef d’un parti censé obéir aux ordres de l’État en se soumettant à sa constitution et à ses lois.
Cependant, que les Libanais le veuillent ou non, et que tout leur État le veuille, de la présidence de la république vacante au plus simple citoyen, il prendra la décision de la guerre ou de la paix. Il décidera si le Liban s'engage ou non dans le conflit régional, pour la seule raison que l'État est impuissant, capitule, remet ses affaires à la République du Gardien de la Loi et ne comprend rien d'autre que se préparer en cas d'urgence à des projets de guerre qu'il ne veut pas, tandis que son Premier ministre ne cesse de répéter le refrain :
la décision n'est pas entre nos mains, elle est donc soit entre les mains du parti, soit soumise à la décision d'Israël.

Quelques heures avant le discours attendu du secrétaire général du Hezbollah l'après-midi du 3 novembre, chacun semblait anticiper la situation et ajuster sa montre, son travail et le cours de sa vie au timing de ce que dirait « le Maître », tandis que les communications officielles avec les acteurs internationaux s'intensifiaient pour éviter une escalade.

Bombardements mutuels à la veille du discours:
Avant ce discours décisif, le sud a connu une journée tendue. Le secteur est a été témoin d'intenses bombardements à l'aube, ciblant les collines de Kfar Shuba, les fermes de Chebaa et les environs de la ville de Rmeish avec de nombreux obus vers des maisons à la périphérie de la ville d'Aita al-Shaab et à la périphérie de Ramiya en direction de la ville de Beit Lev. L'armée israélienne a tiré deux missiles depuis un drone sur le quartier est de la ville d'Al-Adissa, près de la colonie de Miskav Am. Des drones israéliens ont également lancé des raids sur Iqlim al-Touffah, provoquant une importante explosion.
Le Hezbollah a ciblé le site israélien d’Al-Manara avec un missile guidé et le site militaire d’Al-Assi en face de la ville de Mays Al-Jabal, de sorte que l’armée israélienne a bombardé l’ouest de la ville. En conséquence, la périphérie de la ville de Tair Harfa, dans le secteur ouest, la région de Balat et la périphérie de Ramia ont été soumises à des tirs d'artillerie provenant des positions frontalières de l'armée israélienne. Ce dernier a également annoncé le ciblage d'une cellule chargée de lancer des missiles antichar depuis le Liban vers le territoire israélien.
Le Hezbollah a annoncé que ses membres ont abattu un drone israélien à l'aide d'un missile sol-air dans l'espace aérien des villages d'Al-Malikiyah et Hunin, à la frontière sud du Liban. Cependant, le Jerusalem Post a cité l'armée israélienne affirmant que le missile n'avait pas endommagé le drone et qu'elle avait répondu en bombardant la cellule qui l'avait lancé.

Article traduit à partir de l'Agence Centrale Al Markazia


Nasrallah reçoit des responsables du Hamas et du Jihad Islamique
25 octobre 2023- Cette rencontre intervient après une absence médiatique très remarquée du chef du Hezbollah, depuis le début de l’offensive du Hamas contre Israël le 7 octobre dernier.
Selon le communiqué, la réunion a porté sur "les récents évènements dans la bande de Gaza depuis le début de l’opération Déluge d’Al-Aqsa et les développements qui ont suivi, ainsi que les affrontements à la frontière libanaise". Dans un climat ambiant d'escalade, des médias en Israel n'ont pas tardé à qualifier cette rencontre de "sommet de la terreur".

Lettre de Sayed Nasrallah aux médias du Hezbollah
Sayed Nasrallah a en outre écrit ce même jour une lettre à l’adresse des institutions médiatiques du Hezbollah. Au cours de ce message écrit, le chef du Hezbollah les a invités à adopter l’appellation suivante: « Martyrs sur la voie d’Al-Qods » pour tous les martyrs (palestiniens ou libanais ou autres) tombés depuis le début de l’opération Déluge d’Al Aqsa ou qui tomberont dans les prochains jours.
Il semble bien que la lettre écrite par le Secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, comporte de nombreuses connotations tant significatives que sérieuses et qu'elle occupera les cercles israéliens à analyser et à lire toutes ses dimensions et son contenu. En effet, elle indique clairement une nouvelle étape, avec une dimension potentiellement plus dangereuse que le conflit jusqu'à présent en cours dans le Sud.

Le New York Times rejette la position israélienne sur le massacre de l’hôpital Baptiste Al-Ahli de Gaza

Cliquez pour accéder à l'article NYT (traduction aavec Chrome)
Cet évènement a largement influencé l'évolution des opinions publiques
Une enquête révèle qu'une roquette tirée depuis la ville israélienne de Nahal Oz aurait bien frappé le malheureux
hôpital le 17 octobre 2023.
• Les enquêtes de NPR et de la BBC aboutissent également à des conclusions similaires

Le silence « stratégique » du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah qu’Américains et Israéliens peinent à décoder.
Le numéro un du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah fait parler beaucoup de lui... par son silence.

23 octobre 2023- Depuis le déclenchement de l’opération du Hamas Déluge d’al-Aqsa, il n’a prononcé aucun discours ni accordé aucune déclaration.

De nombreux dirigeants du Hezbollah se sont cependant exprimés depuis le 7 octobre: le numéro deux cheikh Naim Qassem, le chef du Bureau exécutif sayed Hachem Safieddine, des députés dont surtout Mohamad Raad, le chef du son bloc parlementaire.

Sur le terrain, ce sont les opérations de la résistance islamique qui font plutôt parler d’elles. Depuis le sud du Liban, elles ne connaissent pas de répit. En à peine plus de quinze jours, elles ont visé 52 positions et stations israéliennes frontalières avec leurs chars et leurs équipements et radars d’espionnage, tuant et blessant de nombreux soldats israéliens et forçant plus de soixante mille colons des vingt-huit colonies frontalières à évacuer leur lieu de résidence.

Dans le même temps, le nombre des "martyrs" dans les rangs des combattants du Hezbollah s'est accru avec l’annonce de 26 victimes au 23 octobre, soit une quinzaine de jours d'escalade militaire.

Alors que des observateurs constatent que cette escalade reste limitée géographiquement dans les zones frontalières, Cheikh Naim Qassem avait dans son discours précisé que la Résistance islamique affronte simultanément trois divisions de l’armée israélienne.

Le silence de Sayed Nasrallah fait monter les spéculations sur ce qu’il pourrait dire lors de sa prochaine apparition.

Parmi les médias israéliens, le Haaretz, classé à gauche, estime que « le jour où il parlera sera la jour du Jugement dernier pour Israël » ont rapporté des médias arabes.

En outre, le journaliste Yoni Ben Menahem constate que « depuis le début de la guerre au sud-Liban, Nasrallah observe le silence et mène une guerre d’usure contre Israël aux frontières nord ».

Selon lui « Israël devrait se préparer au pire des scénarios au cas ou il serait obligé de combattre sur deux fronts en même temps ».

Des médias ont fait part que « les Etats-Unis et Israël trouvent des difficultés à décoder les intentions réelles du Secrétaire Général du Hezbollah ».

Aussi bien les dirigeants américains qu’israéliens appréhendent que le Hezbollah n’ouvre un second front depuis le sud du Liban surtout au moment ou l’état hébreu lancerait l'offensive terrestre annoncée dans la bande de Gaza. Pendant sa visite au Liban, la ministre française des Affaires étrangères a adressé un message de la France et de ses alliés occidentaux au Hezbollah, le mettant en garde contre toute velléité de le faire, ce à quoi la réponse a été de couper tous les contacts.

Interrogé par un média libanais, l’analyste libanais Faysal Abdel Sater "pro résistance" estime que ce silence fait partie « d’une stratégie ».

« Il ne veut pas parler pour parler. S’il décide de parler c’est qu’il aura quelque chose à annoncer », assure-t-il.

Selon lui, ce silence sème la confusion chez l'adversaire, rapportant que dans certains milieux israéliens, on admet qu’il ne leur accorde que peu de son temps ou de son attention. Abdel Sater assure que Sayed Haasan Nasrallah suit au contraire de très près les évènements indiquant qu’il a envoyé à travers l’un des dirigeants du Hezbollah un hommage à tous les journalistes qui défendent la Palestine.

Selon un autre observateur, Simon Abou Fadel qui exprime l’opinion de la frange proche du camp du 14 mars, lorsque Sayyed Hassan Nasrallah va parler « ses propos devraient avoir un impact ».

Selon lui, soit il va exprimer une position dans laquelle il va dire que le Hezbollah ne veut pas ou hésite à entrer dans cette bataille pour soutenir le Hamas et le peuple palestinien, ce qui nécessite qu’il se prépare au préalable à la réaction de ses adversaires. Soit il va exprimer des paroles de menaces et de solidarité qui selon lui seront sans résultat car il ferait aussitôt l’objet de critiques.

C’est pour cela qu’il préfère selon l’analyse d’Abou Fadel cette position ambigüe qui constitue une source d’inquiétude certaine pour Israël.

Le journal en ligne al-Qods al-Arabi rappelle que ce n’est pas la première fois que Sayed Nasrallah observe un silence rappelant qu’il l’avait fait au mois de mars dernier lorsque les médias israéliens ont rapporté qu’un homme armé d’une ceinture explosive suspecté d’appartenir au Hezbollah avait été tué.

Sayed Nasrallah avait commenté plus tard ce silence en disant :
« Le silence fait partie de la bataille politique, médiatique, psychologique et militaire avec l’ennemi, ce silence est révélateur de sagesse et sème la confusion chez l’ennemi et parfois l’absence de commentaire est un commentaire ».

Mais cette fois son silence est encore plus fort, décrit le journal, qui rapportant les avis de proches du Hezbollah et estime qu’il « relève de l’ambiguïté stratégique ».

Il est d’autant plus fort qu’il lègue prioritairement la place aux actions du parti et de son armée sur le champ de bataille.

Sources: médias internet apparentés au Hezbollah


Les tensions croissantes au Sud-Liban depuis le 7 octobre ont déjà contraint plus
de 19 000 personnes de quitter leur domicile.



Forces de la FINUL en alerte à la frontière au Sud-Liban
Depuis le 23 Octobre 2023
Retrouvez notre fil d'information et d'actualité sur la guerre débutée le 7 octobre 2023.
Rendez-vous sur notre page spéciale "conflit Gaza-Hamas-Israel-Hezbollah" traitée sous l'angle principal du Liban et de ses conséquences sur le pays.

> Notre sélection des informations essentielles pour le Liban...

Le Liban veut la paix!
Parce que la mémoire ne doit pas être sélective et concerne tous les acteurs de l'Histoire


Parce que l'Histoire ne doit pas être un éternel recommencement


Parce que le Liban a trop connu la guerre dans son Histoire pour qu'elle recommence...

< Souvenons nous de Cana en 1996


Membres du Hezbollah portant le cercueil d'un combattant du parti tué au Liban-Sud, lors de ses funérailles le 23 octobre 2023 à Baalbeck au Liban .Photo Amr Alfiky/Reuters.

L’absence de Nasrallah fait-elle partie de la gestion de la bataille ?

23 octobre 2023- Par rapport aux premiers jours de l'opération "Déluge d'Al Aqsa", les tensions à la frontière ont tendance à augmenter, mais pas quantitativement, car elles restent géographiquement confinées aux zones frontalières des deux côtés et n'ont pas encore atteint la profondeur stratégique des deux pays. La décision d'Israël d'évacuer ses colonies situées aux frontières avec le Liban et la Syrie n'est qu'une mesure de précaution visant à protéger ses citoyens et en prévision d'une action agressive de la part du Hezbollah, ou en préparation d'une action militaire à grande échelle. Ceci est également et sans doute lié à la décision américaine.

En conséquence, des sources diplomatiques ont déclaré à Al-Markazia que Washington ne semble pas actuellement envisager d'ouvrir les portes de l'enfer sur la région du Moyen-Orient, comme en témoignent ses dernières positions concernant l'envoi de sa flotte militaire au Moyen-Orient. Les américains soulignent que leur objectif est d'abord la dissuasion et non la provocation, et que les menaces proférées par les Israéliens et certains de ceux qui les soutiennent ne sont que dans un but exagéré pour dissuader Téhéran de prendre toute mesure aux conséquences non calculées qui pourraient entraîner les pays de la région dans la guerre. Cependant, cela implique également des réserves dont l’Iran est conscient, dont la moindre n’est pas le prix élevé et le sort sombre auquel seront confrontés les peuples des pays qu’il classe dans son axe, et les massacres barbares à Gaza en sont la meilleure preuve.

Dans ce contexte, les sources font état d'un refus populaire d'impliquer le Liban et les pays voisins d'Israël dans le fourneau de la bataille, citant les propos tenus par un représentant du sud-Liban en dehors de l'orbite du « duo chiite », « car aucun des peuples du sud. Même au sein de l’opinion publique du milieu en incubation et en proie aux flammes des crises internes, il y a un refus de s’impliquer dans les batailles, et son slogan est : « Nous n’avons pas ce qu’il faut pour résister. » Et tout comme dans le milieu chiite, donc dans tous les milieux du tissu libanais condamné par la brutalité d’Israël, il y a une phrase : « Non à nous entraîner dans la guerre ».

Une réalité qui oblige le parti à reconsidérer à plusieurs reprises ses calculs et à n'entreprendre aucune démarche incomplète qui ferait glisser le Liban vers un désastre insurmontable, et qui nécessite elle-même l'absence de son secrétaire général, Sayyed Hassan Nasrallah, de la scène politique et politique. Le chef du bloc de la Fidélité à la Résistance, le député Muhammad Raad, a tenté le 21 octobre de souligner cette absence et d'adresser un message de réassurance aux supporters du parti en disant :
« La résistance est présente et prête, et sa gifle contre l'ennemi est retentissante, même si le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, ne parle pas, et l'action qui se déroule sur le terrain face à l'ennemi suffit pour que cet ennemi hésite encore par peur de ce qui se passe. Nous intériorisons notre position. »
Au Liban, et sur notre front ici ou sur un autre front… ce que nous faisons au Liban est de protéger le Liban, et cela ne devrait pas du tout être une source de peur ou d’anxiété pour notre peuple. car nous protégeons notre arène et empêchons l’ennemi de pratiquer sa folie et de falsifier toutes les arènes.


Concernant cette absence, les milieux politiques proches d'Haret Hreik se contentent de dire à Al-Markazia que l'absence d'« Al-Sayyid » et éviter les apparitions médiatiques fait partie de la gestion de la bataille. L'absence confond l'ennemi. Toutefois, des sources diplomatiques soulignent que les raisons de cette absence sont liées à la crise du parti et à son immobilisme dont il ne sait pas comment sortir, qui a perdu l'éclat de son image de leader dont la voix a rempli le monde. qu'il veut libérer Jérusalem et effacer Israël de l'existence. S'il ne le fait pas aujourd'hui et n'y participe pas, quand le fera-t-il ? « L’opération Al-Aqsa » est la plus dure de toutes et elle a porté un coup douloureux à Israël et aux peuples arabes, de l’Égypte à l’Algérie, en passant par la Jordanie et le Liban, appelant Nasrallah à gagner Gaza.

Traduit de l'original en arabe
Najwa Abi Haider pour l'agence centrale de presse libanaise "Al Markazia".

Liban : au cœur du Hezbollah
Documentaire Arte Décembre 2022

Au moment où le Liban traverse une crise existentielle des plus aigües, retour sur l'histoire du Hezbollah, parti controversé soutenu par l’Iran. Un récit de l’intérieur qui bénéficie de témoignages inédits des combattants chiites eux-mêmes.

En juin 1982, sous l’impulsion de son ministre de la Défense Ariel Sharon, Israël envahit le sud du Liban dans le but de liquider Yasser Arafat, réfugié à Beyrouth, et l'OLP. Pour lutter contre l’offensive de Tsahal, un petit groupe de guérilla se constitue dans la clandestinité en fusionnant différentes formations chiites. Formé et soutenu par la République islamique d’Iran de l'ayatollah Khomeiny, il se déclare officiellement en 1985 sous le nom de Hezbollah : le "parti de Dieu". Quarante ans plus tard, le petit groupe est devenu l’une des principales forces, armée et politique, du Moyen-Orient. Mouvement de résistance légitime et populaire pour les uns, groupe terroriste pour les autres, le Hezbollah, autant admiré que redouté, traverse pourtant une épreuve déterminante. Alors que le Liban est plongé dans une crise politique et économique majeure, une partie de sa population accuse ses dirigeants de corruption et de faillite. Le Hezbollah n’échappe pas aux critiques. Ouvertement remis en cause, le parti se retrouve à l’heure des choix : demeurer le pion stratégique de l’Iran dans la région ou s’affranchir de cette tutelle pour se mettre entièrement au service des intérêts du Liban et de sa population.

Culte du secret
Cultivant le culte du secret sur son organisation, le "parti de Dieu" s'est toujours montré rétif à tout regard extérieur, a fortiori journalistique. François-Xavier Trégan (Yémen, le chaos et le silence, Ashbal – Les lionceaux du califat) parvient pourtant à recueillir la parole de ses combattants et partisans d’hier et d’aujourd'hui. Les membres du parti n’esquivent aucune question, quitte à remettre en cause les choix du passé, conférant ainsi un caractère exceptionnel à leur témoignage. À Beyrouth, dans la vallée de la Bekaa et dans le sud du Liban, les voix du Hezbollah évoquent ses décennies d’évolution et son avenir incertain, suspendu en permanence entre effondrement et reconstruction.

NB LibanVision:
Le visionnage de ce documentaire qui, contrairement à d'autres, ne se veut pas à charge, est d'autant plus utile dans le contexte de la guerre Hamas-Israel initiée le 7 octobre 2023 et dans laquelle le Hezbollah est sans doute face à un choix stratégique majeur tant pour lui que pour le Liban. Reste à savoir s'il est vraiment maitre de son propre destin...

Documentaire de François-Xavier Trégan (France, 2022, 52mn)

Le Hezbollah va-t-il rejoindre le Hamas dans la guerre contre Israël en ouvrant un front au Sud du Liban?
Depuis l'attaque meurtrière sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, des violences opposent le Hezbollah libanais et l'armée israélienne tout au long de la frontière entre Israël et le Liban.

Dimanche, l'armée israélienne a accusé le puissant mouvement chiite libanais de chercher l'escalade militaire. Et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a averti que le Hezbollah ferait "l'erreur de sa vie" en entrant en guerre contre son pays.

L'Iran, un allié du Hezbollah et du Hamas, a mis en garde contre un élargissement du conflit en raison des bombardements israéliens incessants sur la bande de Gaza en réponse à l'attaque du Hamas qui a fait plus de 1.400 morts selon les autorités israéliennes.

Depuis le 7 octobre, les violences à la frontière israélo-libanaise ont fait 40 morts au Liban, la plupart des combattants du Hezbollah, ainsi que quatre civils dont un photographe de l'agence Reuters. Quatre personnes ont été tuées côté israélien.
Pourquoi le Hezbollah soutient-il le Hamas ?
Au lendemain de l’attaque du Hamas contre Israël, le Hezbollah a bombardé des positions israéliennes depuis le sud du Liban. Israël a riposté. Jusqu'à présent, le Hezbollah s'est contenté d'attaques limitées.

Selon des analystes, le Hamas et le Hezbollah ont constitué, depuis bien avant l'attaque du 7 octobre, un centre "d'opérations communes" avec le Jihad islamique palestinien et la Force Al-Qods, l'unité d'élite des Gardiens de la révolution en Iran, a indiqué à l'AFP une source proche du Hezbollah sous couvert de l'anonymat.

Ces groupes qui forment "l'axe de la résistance", appellation informelle des ennemis d'Israël, coordonnent depuis des années leurs actions avec d'autres factions palestiniennes, syriennes et d'autres formations soutenues par l'Iran.

Selon l'analyste Michael Young, du centre Carnegie pour le Moyen-Orient, le soutien du Hezbollah chiite au Hamas sunnite vient du fait qu'ils ont le même ennemi: Israël.

"L'axe de la résistance", a toujours tenté de "mettre en avant qu'il ne s'agit pas d'une structure exclusivement chiite", indique M. Young à l'AFP.

"Le Hamas est au cœur de la question palestinienne, qui fait partie intégrante de l'identité révolutionnaire du Hezbollah et de l'Iran."

Quelles sont les capacités militaires du Hezbollah ?
Le Hezbollah est la force politique et militaire la plus importante au Liban. L'Institut d'études de sécurité nationale (INSS), un think tank de Tel-Aviv, évalue son arsenal à entre 150.000 et 200.000 roquettes et missiles de toutes sortes, dont "des centaines de missiles de précision". En 2021, ce groupe revendiquait 100.000 combattants. L'INSS en compte moitié moins.

L'Iran finance le mouvement chiite en lui fournissant armes et matériel, via la Syrie notamment.

Depuis la guerre de 2006 avec Israël, le Hezbollah n'a aucune présence militaire visible à la frontière libano-israélienne, conformément à une résolution de l'ONU. Cependant, des experts font état de tunnels et tranchées creusés par le mouvement dans la région et par lesquels circulent ses membres.

Depuis des années, Hassan Nasrallah, le chef de Hezbollah, répète que les armes de précision dont dispose son mouvement sont capables d’atteindre même Ashdod, une ville côtière israélienne située au nord de Gaza.

Mi-août, il avait affirmé qu'il suffisait "de quelques missiles de haute précision" à sa formation pour détruire une liste d'objectifs en Israël qu'il a énumérés: "les aéroports civils et militaires, les bases aériennes, les centrales électriques, les centres de communications et la centrale (nucléaire) de Dimona".

Le Hezbollah veut-il entrer en guerre?
Hassan Nasrallah (en photo ci-dessus) n'a pas encore pris la parole depuis le 7 octobre.
Mais une possible escalade à la frontière libanaise dans la perspective d'une probable intervention terrestre israélienne à Gaza inquiète la communauté internationale qui redoute un embrasement du conflit.

Imad Salameh, de l'Université libano-américaine (LAU), estime que le Hezbollah pourrait intensifier ses attaques, mais il ne veut pas vraiment détourner l'attention du conflit entre le Hamas et Israël.

Pour Michael Young, le mouvement libanais veut "tenir suffisamment de troupes israéliennes loin de Gaza". Il pourrait aussi avoir fixé pour objectif "de susciter la crainte d’un embrasement régional, ce qui conduirait à des pressions au sein de l'ONU, et peut-être même des Etats-Unis, pour appeler à un cessez-le-feu".

Quant à l'éventualité que l’Iran pousse le Hezbollah à une confrontation directe avec Israël, MM Salameh et Young se disent convaincus que "l’Iran ne sacrifiera pas le Hezbollah".


Le Hezbollah préfère l'action de résistance à la guerre souhaitée par Israel

25 octobre 2023- La situation au Liban va de mal en pis. Rien ne s'est produit sur le terrain qui indique que le rythme de la stagnation à tous les niveaux tend à rompre avec la monotonie quotidienne, à l'exception de la suite inquiétante de l'évolution de la situation militaire dans le sud, qu'il s'agisse de la réponse du Hezbollah aux bombardements israéliens de sites ou de mouvements par crainte de renverser la situation dans les colonies de Haute Galilée et les villes israéliennes. Par ailleurs, les résultats des contacts menés par de hauts responsables avec les ambassadeurs des principaux pays régionaux et arabes influents dans la région pour contenir l'escalade des tensions aux frontières sud et le climat d'inquiétude qui domine le Liban n'ont pas été dissipés, car la plupart ont informé les responsables de la nécessité de discuter avec le Hezbollah pour éviter d'être entraîné dans des hostilités et pour calmer la situation et empêcher des éléments palestiniens d' infiltrer les zones sous son contrôle ou de lancer des roquettes à travers la frontière libanaise pour éviter les réactions et l'escalade des forces israéliennes.

Le député Sajia Attiya, membre du Bloc de modération nationale, exprime sa conviction que le statu-quo à la frontière sud entre le Hezbollah et les forces israéliennes. restera préservé par les deux parties, d'autant plus que Tel-Aviv a fait tout ce qu'il pouvait faire à Gaza. Il a déclaré à Al Markazia que l'axe de la résistance a fait sa part en mettant l'accent sur l'unité des scènes de conflits, à commencer par le Yémen, l'Irak et la Syrie. Il cherche à entraîner le Hezbollah dans la bataille et, à son avis, grâce à son expérience militaire, il préfère le travail de résistance plutôt que de s'engager dans une bataille ouverte avec des preuves de succès, ce qu'il a réalisé en 2006, où il a pu infliger de lourdes pertes à l'ennemi.

A noter que le parti prend en compte le manque de résilience des citoyens et, de ce point de vue, il agit avec beaucoup de rationalité et de sagesse. Les Libanais d'aujourd'hui, même les résistants, refusent de se laisser entraîner dans la guerre parce qu'ils n'ont pas la capacité de réparer une vitre si elle se brise, à l'heure où les forces israéliennes mènent actuellement une politique de destruction et de terre brûlée. comme nous le voyons à Gaza, où ils commettent des massacres et tuent des gens dans des hôpitaux et des églises sans que le monde civilisé ne sourcille. Israël a travaillé à la préparation de cette guerre et y a investi politiquement, socialement et humanitairement, afin que les peuples des États-Unis et des pays européens voient Israël comme attaqué par les Palestiniens et le Hamas et ferme les yeux sur les massacres qu’il commet contre des personnes sans défense.

En réponse à une question, il a déclaré que le parti est engagé dans la bataille et a payé jusqu'à présent plus de 35 martyrs, en plus des blessés. Je crois qu’il continuera à jouer un rôle de soutien et de diiversion pour les forces israéliennes à la frontière nord avec le Liban, préservant ainsi le statu-quo existant aussi longtemps que le Hamas à l’intérieur des territoires palestiniens sera capable de l’affronter militairement et logistiquement.

Youssef Farès pour la Centrale de Presse - Al Markazia - Traduit de l'arabe








































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