Guerre 
                          en Irak 2003,  
                          c'était écrit... 
                          et ce n'est pas fini! 
                          20 Mars 2003 - 29 Décembre 
                          2006 
                        
                           
                             
                              Sud-Liban, 
                                Irak, Palestine..: les dernières dépêches 
                                du Moyen-Orient 
                                 
                                
                                30 
                                Décembre 2006 
                                  
                                Un peu plus de 
                                trois ans après avoir été 
                                retrouvé,  
                                l'ex-dictateur Saddam Hussein est pendu 
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                        Comprendre 
                        tout le processus avec le site "Histoire à 
                        la Carte"
                        
                           
                             
                               
                                Carte 
                                animée et commentée 
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                               Irak 
                                en guerre  
                                En 1980, après la révolution chiite iranienne, 
                                l’Irak entre en guerre contre l’Iran, puis, affaibli, 
                                cherche à envahir le riche Koweït, provoquant 
                                les réactions de la communauté internationale, 
                                avant de s’exposer au nouvel ordre mondial défini 
                                par les Etats-Unis.   
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                        Parution 
                        le 27 Octobre 2005 
                         
                           
                         
                        aux 
                        Éditions La Découverte 
                         
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                        Septembre 
                        2005 
                        Le grand écart du projet 
                        de Constitution irakienne,  
                        par Mouna Naïm* 
                        Avec 
                        la remise au Parlement irakien d'un projet de Constitution 
                        définitive, un acte supposé fondamental pour le pays s'est 
                        joué. Les perspectives demeurent toutefois incertaines, 
                        sinon sombres. Au lieu de rassembler les Irakiens autour 
                        d'une vision commune, le document du 28 août a en effet 
                        creusé leurs divergences. Les responsables politiques 
                        et les parlementaires auront néanmoins eu l'intelligence 
                        de ne pas mettre le texte aux voix. En l'absence de vote, 
                        les discussions informelles continuent pour tenter de 
                        rapprocher les points de vue, garantir au texte l'adhésion 
                        la plus large possible et éviter sa mise en échec lors 
                        du référendum constitutionnel programmé au plus tard pour 
                        le 15 octobre. 
                        Un rappel des faits : le calendrier initialement 
                        prévu a subi d'innombrables reports. L'élaboration du 
                        projet de Loi fondamentale a requis de longues discussions 
                        avec les chefs des partis politiques afin d'aplanir les 
                        divergences de fond, inévitables dans un pays pluriethnique 
                        et multiconfessionnel, dont certains groupes  les chiites 
                        et les Kurdes  ont particulièrement pâti de la dictature 
                        déchue. Au bout du compte, les partisans d'une république 
                        laïque ont dû transiger ; ceux d'un régime islamique, 
                        atténuer leurs exigences ; les partisans d'un pouvoir 
                        centralisé, accepter l'idée d'un partage  pour peu qu'ils 
                        en soient bénéficiaires ; et ceux d'une gestion ultradécentralisée 
                        des ressources naturelles  essentiellement le pétrole 
                        et le gaz , concéder une certaine centralité.  
                        DÉCENTRALISATION  
                        A moins d'être amendé, le projet de Constitution est essentiellement 
                        un métissage des revendications kurdes et chiites. Il 
                        prévoit d'instaurer en Irak une république "fédérale", 
                        "parlementaire", "démocratique", où l'islam serait "une 
                        source principale de la loi", aucune législation ne pouvant 
                        contredire ses normes ni non plus les principes démocratiques. 
                        Un nombre illimité de gouvernorats peut se constituer 
                        en régions fédérales dotées de pouvoirs exécutif, législatif 
                        et administratif étendus, pour peu que les populations 
                        concernées soient consultées.  
                        Le pouvoir central gère les richesses naturelles, non 
                        sans que quelques privilèges soient accordés, pour un 
                        certain temps  non défini , aux régions les moins bien 
                        traitées par l'ancien régime, c'est-à-dire chiites et 
                        kurdes. L'appartenance de l'Irak au "monde musulman" est 
                        entérinée, mais non au "monde arabe" dont seul "le peuple 
                        arabe en Irak" peut se revendiquer. Les langues arabe 
                        et kurde sont reconnues comme langues officielles sur 
                        l'ensemble du territoire. Les Arabes sunnites en particulier, 
                        mais aussi des personnalités et formations chiites ainsi 
                        que les laïcs récusent le système fédéral au profit d'une 
                        large décentralisation administrative. Ils sont disposés 
                        à reconnaître une région autonome kurde dans le nord du 
                        pays, déjà prévue  mais jamais appliquée  par un accord 
                        de 1970 entre le pouvoir central et les chefs kurdes, 
                        puis confirmée dans les faits depuis 1992, à la faveur 
                        de la mise en quarantaine par la communauté internationale 
                        de l'ancien régime. A tort ou à raison, ils redoutent 
                        en revanche une agrégation de régions chiites s'étendant 
                        du Sud jusqu'à une partie du centre du pays, et qui, adossées 
                        à l'Iran, risquent de devenir une sorte de réplique ou 
                        d'avatar de la République islamique. Les régions du Centre, 
                        où les Arabes sunnites sont majoritaires, ne recelant 
                        pas de pétrole, ils craignent de devenir les nouveaux 
                        laissés-pour-compte du pays.  
                        TEXTE HYBRIDE 
                        Quel que soit le jugement que l'on porte sur ces objections 
                        et/ou appréhensions, et même en créditant les auteurs 
                        du projet des meilleures intentions, celui-ci porte en 
                        germe une division de l'Irak sur des bases communautaires. 
                        C'est aussi un texte hybride, qui juxtapose aux régions 
                        fédérales des gouvernorats qui, ayant choisi de demeurer 
                        des électrons libres, bénéficieraient d'une large décentralisation 
                        administrative. Le texte cherche également à concilier 
                        des contraires. Mais il est difficile de combiner l'affirmation 
                        des principes de la démocratie ("le peuple est la source 
                        de l'autorité et de la légitimité de la loi" ) et l'assurance 
                        que l'islam, c'est-à-dire un dogme spirituel, est "une 
                        source principale de la législation" . Même si aucune 
                        disposition ne prévoit d'ériger en Irak un Guide suprême 
                        au-dessus des institutions, comme c'est le cas en Iran, 
                        ne se retrouve-t-on pas dans un projet de système apparenté 
                        à celui de la République islamique voisine dont les contradictions 
                        n'ont pas manqué de se révéler au grand jour ?  
                        On voit mal, par ailleurs, comment l'égalité de tous devant 
                        la loi et la justice pourra s'accommoder de la libre adhésion 
                        de chacun aux principes de sa foi, ce qui est une manière 
                        d'introduire, par la petite porte, les tribunaux religieux. 
                         
                        Plus fondamentalement, la question est posée de savoir 
                        si un pays qui, depuis les années 1960, a vécu sous une 
                        forme ou une autre de dictature  dont le régime de Saddam 
                        Hussein fut la caricature la plus cruelle  peut passer 
                        du jour au lendemain à une décentralisation aussi poussée 
                        que le fédéralisme, en l'absence de toute culture démocratique. 
                        D'autant que le pays demeure occupé, quelle que soit l'appellation 
                        donnée à la présence de la force multinationale conduite 
                        par les Etats-Unis. Enfin, une Constitution intermédiaire 
                        n'était-elle pas plus adéquate le temps que le pays panse 
                        ses plaies ? Fallait-il à tout prix précipiter la rédaction 
                        du projet pour respecter un calendrier davantage dicté 
                        par des considérations américaines  que le haut patronage 
                        de l'ambassadeur des Etats-Unis, Zalmay Khalilzad, et 
                        les pressions publiques du président George W. Bush rendaient 
                        plus spectaculaires encore  que par l'intérêt bien compris 
                        du pays lui-même ? 
                        * Article paru dans le journal "le 
                        Monde", édition du 10 Sept.2005 
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                                  Décembre 2004 
                                   
                                  Les 
                                  médias régionaux n'ont accordé qu'une place 
                                  modérée à l'événement  
                                    
                                   
                                  Une 
                                  certaine perplexité dans le monde arabe  
                                  Beyrouth : Sibylle Rizk 
                                  pour Le Figaro- Une 
                                  certaine perplexité a accueilli dans le monde 
                                  arabe la nouvelle de la libération des deux 
                                  otages français Georges Malbrunot et Christian 
                                  Chesnot. Si c'est une fois encore la chaîne 
                                  d'informations en continu al-Jezira qui a annoncé 
                                  la première leur libération, confirmant sa réputation 
                                  d'efficacité sur le terrain arabe, le reste 
                                  des médias régionaux a accordé peu de place 
                                  à la couverture de l'événement. Un silence qui 
                                  contraste fortement avec la mobilisation de 
                                  grande ampleur qu'avait suscitée la diplomatie 
                                  française en leur faveur. L'information de la 
                                  libération des deux journalistes ne figurait 
                                  même pas à la une de la plupart des quotidiens 
                                  de la région. Ce silence est probablement dû 
                                  à une actualité relativement chargée dans la 
                                  région et notamment en Irak même, où les forces 
                                  américaines ont été victimes mardi d'un attentat 
                                  particulièrement meurtrier.  
                                  Si le quotidien arabophone de référence au Liban, 
                                  An Nahar, consacre 
                                  un titre aux deux Français, certains journaux 
                                  comme le panarabe Al Hayat 
                                  annoncent-ils tout au plus la nouvelle en surtitre. 
                                  Les organes qui ont consacré une place de choix 
                                  à la libération de Christian Chesnot et Georges 
                                  Malbrunot sont ceux qui sont liés d'une façon 
                                  ou d'une autre à la France. L'Orient 
                                  Le Jour, parce qu'il est le seul quotidien 
                                  francophone libanais, publie leur photo en une, 
                                  ainsi qu'al-Mustaqbal, 
                                  le quotidien de l'ancien premier ministre Rafic 
                                  Hariri, un ami personnel de Jacques Chirac. 
                                  Ce dernier a téléphoné au président français 
                                  pour le féliciter ainsi que l'ensemble des Français 
                                  pour la libération des otages.  
                                  A en croire le communiqué attribué à l'Armée 
                                  islamique en Irak diffusé par al-Jazira, 
                                  c'est pourtant la mobilisation sans précédent 
                                  des Arabes et des musulmans, y compris les plus 
                                  radicaux, qui a convaincu les ravisseurs de 
                                  relâcher les journalistes. Une explication qui 
                                  laisse néanmoins perplexe certains observateurs. 
                                   
                                  «L'ampleur de ces prises de position a probablement 
                                  fait réfléchir les insurgés, mais pourquoi dans 
                                  ce cas avoir attendu quatre mois ?»,  
                                  s'interroge ainsi un journaliste libanais.  
                                   
                                    
                                  Le 2 Novembre prochain 
                                  sera t-il l'Eid el Bush (la fête à 
                                  Bush)? 
                                  Chez Georges Bush, vous 
                                  savez, ce fou de Dieu en Occident, le cynisme 
                                  est autant déconcertant que sans limite. 
                                  Dans son discours devant l'ONU, en défenseur 
                                  de la Liberté dans le monde, il a salué 
                                  le sacrifice des braves qui se font trancher 
                                  la gorge en Irak! 
                                  Il est souvent arrivé par le passé 
                                  que l'on se moque de la grande fête du 
                                  sacrifice (Eid el Kébir) lorsqu'en France 
                                  ou ailleurs, des musulmans égorgent le 
                                  mouton dans leur baignoire!  
                                  Il est vraiment curieux ce président-défenseur 
                                  qui laisse ses ressortissants se laisser égorger 
                                  comme des agneaux offerts à Dieu en sacrifice. 
                                  Sa rage de défendre une certaine approche 
                                  de la liberté semble assymétrique 
                                  avec l'impuissance que sa politique catastrophique 
                                  ne peut qu'accroître. 
                                  Qu'il soit sûr que nous le suivrons jamais 
                                  comme des moutons! 
                                   
                                    
                                  14 Septembre 2004 
                                  La Busherie continue à 
                                  Bagdad... 
                                  Il avait promis un regain 
                                  de violence d'ici les élections.Pour 
                                  ce type de promesses, on peut lui donner du 
                                  crédit à GW Bush! 
                                  Depuis trois jours, Bagdad 
                                  revêt ses habits du Beyrouth d'il y a 
                                  une vingtaine d'années. Outre les prises 
                                  d'otages, les trois derniers jours ont donné 
                                  lieu à une flambée de violence 
                                  et de massacres urbains: 
                                  Un journaliste assassiné sous les caméras, 
                                  puis une ambulance calcinée par les missiles 
                                  lancés les redoutables apaches, enfin 
                                  plus de 60 morts entre deux attentats et tirs 
                                  de missiles au coeur de Bagdad. 
                                  Dorénavant la détérioration 
                                  de la situation est non seulement annoncée 
                                  et programmée mais le problème 
                                  est qu'elle n'est pas contrôlée. 
                                  Cela doit finalement bien faire l'affaire de 
                                  certains... 
                                  Et les otages, 
                                  des nouvelles sérieuses à défaut 
                                  d'être rassurantes? 
                                   
                                    
                                  7 Septembre 2004 
                                  1000 soldats américains ont déjà 
                                  péri depuis le 20 Mars 2003 
                                    
                                  Moins de dix-huit mois après le début 
                                  de l'invasion de l'Irak, alors que les prises 
                                  d'otages de toutes origines se multiplient, 
                                  les troupes américaines ont dépassé 
                                  le cap des 1000 pertes humaines. 
                                  Certes, toutes les guerres ont un prix, mais 
                                  lorsque le peuple de la nation la plus puissante 
                                  de la Planète (selon certains critères...) 
                                  choisit un comique, ignorant et manipulable 
                                  comme chef de guerre (c'est lui qui le dit!), 
                                  il ne faut pas s'étonner du destin tragique 
                                  que l'on se prépare. Il faut dire que 
                                  certains, pour prouver que leur croyance est 
                                  la meilleure et d'essence la plus divine, sont 
                                  prêts à écrire l'histoire 
                                  conformément à leurs textes de 
                                  référence. 
                                  Manifestement, aux Etats-Unis 
                                  une majorité confond encore illuminés 
                                  et lumineux. Il y a fort à croire qu'à 
                                  force de s'éloigner de la vraie lumière, 
                                  ceux-là même sombreront dans les 
                                  ténèbres. Notre détermination 
                                  sera de ne pas être entrainés dans 
                                  cette chute... 
                                   
                                    
                                  Août 2004  
                                  La Bataille de Najaf annonce t-elle le début 
                                  d'un processus  
                                  de partition de l'Irak? 
                                   
                                    
                                   
                                   
                                  11 Août- Voilà bien la question 
                                  qui se pose désormais après une 
                                  semaine d'intenses combats entre la résistance 
                                  chiite de Moqtada Sadr et les troupes américaines. 
                                  Occupants contre résistants ou sauveurs 
                                  contre intégristes délinquants, 
                                  chacun sa façon de voir les choses, mais 
                                  il ne fallait pas être devin pour se douter 
                                  d'une 
                                  telle tournure des évènements 
                                  en Irak! 
                                  C'est 
                                  un scénario à la libanaise qui 
                                  s'esquisse désormais et que beaucoup 
                                  d'experts sensés avaient prédit 
                                  lors de l'intervention de 2003. Le mystère 
                                  demeurera quant à savoir si les américains 
                                  subissent la situation du fait d'une ignorance 
                                  qu'illustre à merveille leur chef ou 
                                  si certains, depuis le début, savent 
                                  très bien ou ce processus de guerre doit 
                                  mener en orchestrant cette ignorance avec maestria... 
                                  Là aussi, à chacun sa petite idée, 
                                  mais le fait que la lutte se concentre sur une 
                                  Ville Sainte doit sans doute aider à 
                                  la réflexion... 
                                  Quoiqu'il en soit, le risque majeur d'une sécession 
                                  de la partie sud chiite vis à vis de 
                                  l'autorité de Bagdad récemment 
                                  mise en place par Washington pointe désormais 
                                  à l'horizon. Un sacré coup dur 
                                  pour GW Bush à moins de trois mois de 
                                  l'élection présidentielle. 
                                   
                                  Mandat d'arrêt contre Ahmed Chalabi! 
                                    
                                  9 
                                  Août 2004-L'ex-protégé du 
                                  Pentagone et des faucons de Washington est aujourd'hui 
                                  accusé de fraude et de trafic de fausse 
                                  monnaie. 
                                  C'est lui qui a largement contribué à 
                                  accréditer depuis deux ans l'idée 
                                  de l'existence des ADM imaginaires. Depuis, 
                                  il est suspecté de jouer un double jeu 
                                  en direction de l'Iran. De choyé, le 
                                  voilà soudain maudit! Nous nous étonnions 
                                  dès 2003 de toutes les faveurs dont bénéficiait 
                                  ce personnage sulfureux déjà impliqué 
                                  dans de sombres affaires financières 
                                  et condamné en Jordanie. 
                                  Ce nouvel épisode comporte au moins un 
                                  avantage: il constitue un nouvel élément 
                                  flagrant du manque de crédibilité 
                                  de GW Bush et de son équipe belliqueuse. 
                                  Voilà qui devrait aider ses adversaires 
                                  à l'élection présidentielle 
                                  de Novembre prochain. 
                                  La retraite dans le ranch 
                                  du Texas se précise pour Mr Bush! 
                                   
                                  15 Juillet 2004 
                                  Un 
                                  troisième avocat français, d'origine libanaise, 
                                  rejoint le collectif de défense de Saddam Hussein 
                                   
                                  Un avocat de 
                                  Mulhouse (est de la France), Me André Chamy, 
                                  a rejoint le collectif de défense de Saddam 
                                  Hussein qui compte déjà deux autres avocats 
                                  français, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué. 
                                  "Je viens d'accepter le mandat que vient de 
                                  me confier la famille du président Saddam Hussein, 
                                  président de la République arabe d'Irak, pour 
                                  la défense des intérêts de ce dernier", a indiqué 
                                  l'avocat. "J'ai accepté ce mandat dans la mesure 
                                  où j'estime que tant sur le plan légal que sur 
                                  le plan politique, ce procès ne peut avoir lieu 
                                  et n'est absolument pas fondé", a-t-il précisé, 
                                  dénonçant la position de la France qui reconnaît 
                                  "la légalité de cette procédure". Me Chamy rejoint 
                                  ainsi l'équipe de défense de Saddam Hussein, 
                                  qui compte désormais 23 avocats, dont trois 
                                  Français (Emmanuel Ludot, Roland Dumas et André 
                                  Chamy), a confirmé le chef du collectif, l'avocat 
                                  jordanien Mohammad al-Rachdane. Cette équipe 
                                  est un "comité restreint" d'avocats faisant 
                                  partie d'un collectif plus large de plus d'un 
                                  millier de personnes, a indiqué Me Chamy, qui 
                                  a expliqué avoir été contacté par ses collègues 
                                  jordaniens, notamment parce qu'il est adhérent 
                                  au barreau de Tripoli au Liban.   
                                28 
                                  Juin 2004: 
                                  Le transfert "théorique" 
                                  de souveraineté s'effectue dans la discrétion: 
                                  Paul Bremer rentre aux Etats-Unis 
                                  mais 138000 soldats américains restent 
                                  en Irak! 
                                  John Negroponte devient Amabbasdeur des USA 
                                  suite au rétablissement officiel des 
                                  relations diplomatiques; 
                                  Iyad Allaoui, bien fragile premier ministre... 
                                   
                                
                                   
                                     
                                      Un 
                                        couple dans la guerre 
                                         
                                        Biographies, Autobiographies Printemps 
                                        2004  
                                         Vous 
                                        les connaissez l'un et l'autre. Ce sont 
                                        eux qui, avec d'autres «baroudeurs» de 
                                        TF1, vous apportent des nouvelles du front 
                                        – Liban, Somalie, Kosovo, Afghanistan 
                                        et dernièrement Jordanie et Irak. Les 
                                        grands reporters de guerre connaissent 
                                        la peur, la solitude, l'horreur quotidienne, 
                                        le mal du pays. Et pourtant, c'est un 
                                        métier que Jean-Pierre About et Nahida 
                                        Nakad aiment passionnément. Ce journal 
                                        de guerre à deux voix commence avec la 
                                        mort de Patrick Bourrat au Koweït et se 
                                        termine avec l'arrestation de Saddam Hussein 
                                        par des soldats américains près de Tikrit. 
                                        Entre les deux, une guerre des nerfs, 
                                        vue des coulisses, avec son cortège de 
                                        manipulations, de censure, de corruption, 
                                        puis une guerre tout court, sous les missiles 
                                        et les bombes. Jean-Pierre About à Bagdad, 
                                        dans la «tanière du tyran», un des rares 
                                        journalistes de télévision à avoir couvert 
                                        sur place et en direct les bombardements, 
                                        et Nahida Nakad à Amman, témoin de la 
                                        montée du sentiment anti-occidental dans 
                                        cette poudrière qu'était alors devenue 
                                        la Jordanie. Collègues à TF1, Jean-Pierre 
                                        et Nahida sont mari et femme à la ville, 
                                        et les parents d’un petit Alexandre qui 
                                        est au centre de leurs préoccupations, 
                                        même et surtout quand ils risquent leur 
                                        vie. Cette chronique, pleine d'anecdotes 
                                        dramatiques ou tragi-comiques, est aussi 
                                        l'occasion pour ces deux journalistes 
                                        de s'interroger sur leur métier, sur les 
                                        risques qu'ils prennent et leur responsabilité 
                                        de parents, et sur cette étrange drogue 
                                        qu'est devenue pour eux la guerre.  
                                         
                                        Aux éditions Calmann-Lévy 
                                        ISBN 2702134661 EAN 9782702134665 Code 
                                        Hachette 5176565 Format : 230x150x22 mm 
                                        264 pages Prix TTC : 15,50 €  
                                     | 
                                   
                                 
                                 Extension 
                                  du désordre à l'Arabie Saoudite... 
                                   
                                    
                                   
                                  ou les conséquences 
                                  inévitables de la politique catastrophique 
                                  de l'Administration Bush au Moyen-Orient 
                                   
                                  « 
                                  Al-Qaïda, fille des égoïsmes du monde »  
                                  Entretien accordé au quotidien "Le 
                                  Soir" par François Burgat, chercheur 
                                  au CNRS-IREMAM d'Aix-en -Provence 
                                   
                                      
                                   
                                  Fahrenheit 9/11, Palme d'Or à Cannes! 
                                    
                                  Mai 2004: 
                                  le mois de la honte pour BUSH 
                                  et du réconfort 
                                  pour les Anti-Bush 
                                    
                                  > 
                                  Lire 
                                  l'article(en Anglais) du Daily Mirror en cliquant 
                                  sur la photo 
                                   
                                    
                                   
                                   Dans la 
                                  prison d'Abou Ghraib, photo AFP publiée dans 
                                  le New Yorker 
                                  La coalition en passe 
                                  de perdre la guerre psychologique: 
                                  Le scandale des actes de torture commis par 
                                  les soldats américains et britanniques ne fait 
                                  que croître. Aux photos et histoires sordides 
                                  qui abondent dans la presse s'ajoutent désormais 
                                  plusieurs rapports d'organisations non gouvernementales 
                                  connues pour leur objectivité. 
                                   
                                  Les 
                                  images qui indignent le monde! 
                                  Georges Bush proclamait 
                                  il y a tout juste un an la fin d'une guerre 
                                  non achevée après l'avoir justifié 
                                  par la lutte des forces du bien contre l'axe 
                                  du mal. 
                                  Il peut bien aujourd'hui proclamer que ces actions 
                                  sont indignes et isolées. Voilà 
                                  un anniversaire bien embarassant pour le Président 
                                  fanatique puisqu'après CBS diffusant 
                                  des images de maltraitance de la part des troupes 
                                  américaines, c'est le Daily Mirror qui 
                                  en diffuse d'autres émanant de troupes 
                                  britanniques. 
                                  Sans doute faut-il rappeler à Mr Bush 
                                  la définition de la responsabilité? 
                                   
                                  Une fois de plus, les évènements 
                                  nous donnent l'occasion d'affirmer qu'il est 
                                  vraiment crucial pour le monde entier, que les 
                                  Etats-Unis soit vite gouvernés par un 
                                  homme et une équipe à la hauteur 
                                  des enjeux du monde et de leur rang dans ce 
                                  monde. 
                                   
                                   
                                    
                                   Lenny Kravitz a apporté, 
                                  dès le début de la guerre, sa 
                                  brique au monument contestataire qui réclame 
                                  la paix. Il a en effet enregistré un titre avec 
                                  Kadim Al Sahir, la pop star irakienne. Baptisée 
                                  We Want Peace, cette chanson réunit également 
                                  le Libanais Jamey Hadded (percussions) et le 
                                  Palestinien Simon Shaheen (cordes). MCM.net 
                                  vous propose d'en découvrir un extrait de 30 
                                  secondes.  
                               
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                        Walt Disney tente de bloquer un film de Michael Moore 
                        contre Bush  
                        LA, 5 Mai 2004- La société Walt Disney tente d'empêcher 
                        sa filiale Miramax de distribuer le documentaire de Michael 
                        Moore «Fahrenheit 911». Celui-ci accuse George W. Bush 
                        d'entretenir des liens avec de puissantes familles saoudiennes, 
                        dont celle d'Oussama ben Laden. «Fahrenheit 911» sera 
                        en compétition au 57e festival de Cannes du 12 au 23 mai. 
                        Sa sortie sur les écrans nord-américains était attendue 
                        pour le mois de juillet, en pleine campagne électorale 
                        aux Etats-Unis, mais le film n'apparaît pas dans le programme 
                        estival de Miramax, indique le «Daily Variety», un journal 
                        d'Hollywood.
                        
                        
                           
                             
                               
                                Mr Brahimi. 
                                Toute vérité n'est pas bonne à 
                                dire surtout en tant que diplomate. 
                                Les médias tentent évidemment de 
                                le mettre en difficulté... 
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                               Brahimi: 
                                la politique d'Israël  
                                est un poison pour la région  
                                PARIS, 24 avril - L'envoyé spécial de l'ONU en 
                                Irak Lakhdar Brahimi, qui avait déclaré que la 
                                politique d'Israël était "un poison" pour le Proche-Orient, 
                                s'est défendu samedi à Paris en affirmant qu'il 
                                avait rapporté "un fait et non une opinion". L'Onu 
                                s'est démarquée vendredi des déclarations faites 
                                sur la radio France Inter par M. Brahimi, en soulignant 
                                que l'ancien ministre algérien des Affaires étrangères 
                                avait exprimé un point de vue personnel et non 
                                celui de l'Onu. "Ce que j'ai dit, c'est que la 
                                politique d'Israël, pas Israël, est un poison 
                                pour la région et que c'est le sentiment de tout 
                                le monde dans la région et au-delà", a déclaré 
                                M. Brahimi aux journalistes à l'issue d'un entretien 
                                avec le président Jacques Chirac. 
                                "Cela est un fait, pas une opinion", a-t-il 
                                ajouté.  
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                        Le 19 Avril 
                          2004, alors que le Pentagone annonce que 
                          la guerre en Irak a fait 706 victimes parmi les militaires 
                          de la coalition depuis le 20 Mars 2003, 
                          l'Espagne annonce, par la voix de son nouveau 1er Ministre, 
                          qu'elle quitte la coalition sur le terrain. Ce sont 
                          ainsi près de 1500 soldats qui rentreront ainsi 
                          à la maison avant le 30 Juin. 
                          Les pays hispaniques comme le Honduras ou la République 
                          Dominicaine vont suivre... 
                           
                          >>> Quelques photos de l'oeuvre "civilisatrice" 
                          des USA en Irak  
                          (avant le scandale des sévices...) avec 
                          VIGIRAK 
                       
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                      Cherchez 
                        l'Axe du Mal ! 
                          
                         
                         Les 
                        soupçons de manipulation grossière et de 
                        mensonge d'Etat se confirment au fil des révélations 
                        et des ouvrages dont les auteurs ne sont pas, eux, soupçonnés 
                        d'être des fantaisistes. En témoigne le dernier 
                        livre de Bob Woodward, "Plan 
                        d'Attaque"... 
                        L'étau de resserre sur Bush, son équipe 
                        et son maitre et complice à qui il a donné 
                        son blanc seing pour la politique du pire et de la fuite 
                        en avant au nom de la Paix! 
                        Rarement le monde aura eu en même temps, à 
                        la tête des deux nations sans conteste les plus 
                        influentes pour des raisons diverses..., de dangereux 
                        personnages, conscients ou inconscients des conséquences 
                        de leurs actes politiques, chacun sera juge. Il ne reste 
                        qu'à espèrer que leur élimination 
                        se fera par la plus douce et respectable des méthodes: 
                        celle du suffrage universel, sinon gare à l'engrenage... 
                         
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                        Pendant que la situation dégènere en Irak, 
                        les faucons font leurs petits arrangements pour la Palestine... 
                        15 Avril 2004: voilà donc une date noire pour la 
                        Paix, la Palestine et le Liban puisque cet accord légitime 
                        l'occupation de la Cisjordanie, le mur dit " de sécurité", 
                        l'annexion de Jérusalem-Est et fait surtout une 
                        croix sur le droit au retour des réfugiés 
                        palestiniens sur leur terre. 
                        C'est donc une véritable provocation pour la Paix, 
                        un comportement cynique et irresponsable qui ne pourra 
                        conduire qu'à l'embrasement dont nous ne cessons 
                        de penser qu'il est la finalité de ceux qui clament 
                        agir pour la paix. 
                        Imaginez que Bush fait aujourd'hui appel à l'Iran, 
                        membre de sa triade désignée de l'Axe du 
                        Mal, pour calmer le Cheikh Moqtada Sadr désormais 
                        désigné comme le Benladen local à 
                        abattre. 
                        Comme par hasard, c'est simultanément à 
                        toutes ces agitations assassines que le premier otage 
                        occidental a été executé, que le 
                        premier secrétaire de l'ambassade d'Iran à 
                        Bagdad a été assassiné et que Benladen 
                        s'est rappelé au bon souvenir de Bush et Sharon. 
                        Oui, cette fois, nous pouvons affirmer que ce mois d'Avril 
                        est un véritable tournant pour le Moyen-Orient 
                        et que la libanisation de toute la région est en 
                        marche.Israel n'aura donc fait que quitter, il y a maintenant 
                        presque quatre ans, le Liban qui n'était finalement 
                        qu'une sorte de laboratoire. 
                        Rappelons-nous 
                        donc aussi du massacre délibéré de 
                        Cana le 18 Avril 1996...  
                        Quand les intérêts fanatiques de la religion 
                        et de l'hégémonie économique font 
                        un pacte, c'est bien le monde qui est en danger et nous 
                        craignons que l'avenir nous donne encore raison. 
                         
                        
                          
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                      Avril 
                        2004: un tournant dans la guerre en Irak? 
                        Prises d'otages qui marquent la 
                        libanisation déjà évoquée 
                        de cette aventure périlleuse, des opposants soudain 
                        bien armés...  
                          
                         
                         ...un an déjà que 
                        la statue de Saddam était renversée: 
                        les irakiens souhaitent à Bush un joyeux anniversaire... 
                         
                          
                         
                        Les Américains accumulent les revers militaires mai aussi 
                        politiques: 
                        premières démissions de membres du conseil 
                        irakien  
                        « 
                        Comme Hué durant la guerre du Vietnam » : c’est en ces 
                        termes qu’un officier de l’armée américaine décrivait 
                        le 8 Avril, les scènes de combats dans la ville sunnite 
                        rebelle de Falloujah. Des propos qui en disent long sur 
                        la situation actuelle en Irak, qui s’enfonce de plus en 
                        plus dans le chaos, un an après la chute du régime de 
                        Saddam Hussein. En effet, la pression est à son comble 
                        sur les forces de la coalition, qui sont confrontées à 
                        la fois à l’intensification des combats sur le terrain 
                        et à des prises d’otages. Trois civils japonais et deux 
                        Arabes israéliens ont été enlevés par les insurgés qui 
                        ont menacé « de les brûler vifs ». Sur le terrain, les 
                        milices du chef chiite radical Moqtada Sadr contrôlaient 
                        toujours au 8 Avril les villes de Kout, de Najaf et de 
                        Koufa, alors que sur le front sunnite, les combats opposent 
                        toujours les Américains aux rebelles sunnites à Falloujah. 
                        En même temps, des milliers de chiites et de sunnites 
                        faisaient route vers la ville rebelle pour soutenir la 
                        population assiégée. Face à cette recrudescence de la 
                        violence, les États-Unis affichaient fermeté et détermination, 
                        alors que leurs alliés de la coalition optaient pour le 
                        compromis et la médiation.  
                        Les troupes ukrainiennes de la coalition 
                        abandonnent 
                        leurs positions à Kout le 7 avril, la ville sainte 
                        de Nadjaf revient sous  
                        le contrôle des chiites, une marche unitaire avec 
                        les sunnites vers Falloujah, ou les américains 
                        ont bombardé une mosquée, se met en place. 
                          
                         
                         Des enfants 
                        dépècent un Land Rover de l’armée britannique carbonisé 
                        après des affrontements à Amara, dans le sud du pays. 
                        (Téléphoto Reuters)  
                         
                        Depuis 
                        le début du mois, le climat insurrectionnel émerge 
                        dans les zones tant chiites que sunnites. La coalition 
                        a perdu plus de 30 hommes et les victimes irakiennes se 
                        comptent par centaines. Les scènes de guerre urbaine 
                        que l'on attendait un an plus tôt, lors de la prise 
                        de Bagdad, apparaissent donc un an plus tard... Les troupes 
                        de la coalition semblent prises en tenaille entre les 
                        les partisans de l'ex-régime de Saddam Hussein 
                        et ceux de Cheikh Chiite Sadr: une bien mauvaise surprise 
                        pour GW Bush, qui démontre une fois de plus la 
                        méconnaissance et le dédain du monde oriental 
                        qui anime l'actuel président américain et 
                        ses sbires fanatiques. Le 1er mai 2003, Bush faisait le 
                        beau sur le porte-avion Lincoln pour annoncer la fin de 
                        la guerre officielle. 
                        Il n'avait pas prévu que la guerre officieuse serait 
                        pire et risquait bien de compromettre sa réelection 
                        en Novembre prochain.Lui qui n'a d'autre idée que 
                        de copier le plan Kissinger des années 70 pour 
                        faire un Grand Moyen-Orient à la botte de l'Amérique 
                        pourra peut-être bientôt méditer sur 
                        ses fantasmes et ses desseins du fin fond de son ranch. 
                         
                        Le syndrome vietnamien se rapproche tout comme la convergence 
                        des destinées présidentielles des Bush, 
                        père et fils, vers la retraite au fin fond du Texas... 
                        Inch'Allah!   
                         
                          
                        Moqtada Sadr
                          
                        
                        
                           
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                              Qui 
                                est Moqtada Sadr?
                                Voilà quelques semaines 
                                que sa notoriété dépasse 
                                largement les frontières irakiennes et 
                                qu'il incarne la résistance irakiennne 
                                face à la coalition, notamment depuis l'assassinat 
                                de Cheikh Yassine. 
                                Moqtada al-Sadr ou 
                                le martyr au service de l'islam, l'article-portrait 
                                de Mounia Daoudi pour 
                                  
                                 
                                >>> Sadr 
                                entre en jeu par Al-Ahram Hebdo 
                                 
                                Ci-contre, à Mossoul, les propos enflammés 
                                de Moqtada Sadr ont mobilisé les chiites 
                                radicaux qui manifestent en masse...(Téléphoto 
                                Reuters)   
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                        Le lapsus de 
                        JP. Pernaud 
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                       In 
                        Lapsus Veritas? 
                        Lors de son journal de 13 heures, le 6 Avril, le présentateur 
                        préféré des français, Jean-Pierre 
                        Pernaud, a commis un adorable lapsus en disant que le 
                        bilan des pertes était de 19 victimes pour la "colonisation" 
                        avant de se reprendre et rectifier par coalition. 
                        Cela en dit long sur ses convictions cachées et 
                        contribuera sans aucun doute à entretenir sa popularité... 
                        Il aura alimenté en quelque sorte une forme de 
                        bêtisier "intelligent". 
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                14 
                  Décembre 2003 
                  SADDAM HUSSEIN arrêté 
                    
                  BUSH tient son cadeau de Noel, et après?... 
                 
                
                   
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                      GHASSAN SALAMÉ  
                        “Il ne faut pas reléguer les Irakiens dans un rôle passif” 
                        
                         A l’heure où Kofi Annan, secrétaire général 
                        de l’ONU, a ordonné un retrait de l’Irak d’une partie 
                        de son personnel, Ghassan Salamé, numéro deux de l’ONU 
                        à Bagdad, expose son point de vue sur les tenants et aboutissants 
                        du conflit. Cet ancien ministre de la Culture libanais 
                        tire la sonnette d’alarme : si l’Irak sombre dans l’anarchie, 
                        toute la région suivra. (26 septembre 2003)  
                         
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                        Toute l'Interview de Courrier International 
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                        Trois mois après la "prise" de Bagdad, 
                        l'Amérique s'enlise comme prévu, en subissant 
                        le sort normalement réservé à tout 
                        occupant qui se retrouve justement dans une telle position 
                        après une action unilatérale, sans mandat, 
                        avec des motivations troubles et des justifications au 
                        caractère toujours fallatieux. L'occasion nous 
                        est donc donnée grâce au quotidien francophone 
                        libanais l'Orient Le Jour de faire un point sur cette 
                        situation grâce à l'entrevue que lui a accordé 
                        Ghassan Salamé qui occupe une mission officielle 
                        de conseil au sein de l'ONU. 
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                      Bagdad, de l'envoyée 
                        spéciale de  
                          
                        Émilie SUEUR  
                         
                        8 Juillet 2003- Après son départ du ministère de 
                        la Culture, il n’aura fallu que peu de temps à Ghassan 
                        Salamé pour se lancer dans une nouvelle aventure. Une 
                        aventure qui mobilise tout son temps et toute son énergie 
                        sous le soleil impitoyable de Bagdad. Depuis le début 
                        du mois de juin, M. Salamé a en effet pris ses quartiers 
                        dans la capitale irakienne en tant que conseiller politique 
                        de Sergio Viera de Mello, le représentant du secrétaire 
                        général de l’Onu en Irak. Depuis deux mois, M. Salamé 
                        enchaîne les réunions, les rencontres, les entretiens 
                        dans un unique but : remettre entre les mains des Irakiens 
                        la destinée de leur pays meurtri. Au sortir de la guerre 
                        menée par les forces de la coalition, les Nations unies 
                        ont redéfini leur rôle en Irak à travers la résolution 
                        1483. Une résolution qui investit l’Onu de trois missions. 
                        La première concerne essentiellement le fonctionnement 
                        propre de l’organisation qui doit « transformer la relation 
                        entre l’Irak et l’ensemble de la famille onusienne pour 
                        passer d’une situation irrégulière et très spécifique 
                        marquée par les programmes pétrole contre nourriture, 
                        les sanctions et autres enquêtes sur la présence d’armes 
                        de destruction massive, à une relation normale et sereine 
                        », explique Ghassan Salamé à L’Orient-Le Jour dans ses 
                        bureaux installés dans le célèbre hôtel Canal où logeaient, 
                        avant la guerre, les employés de l’Onu. L’Irak doit être 
                        désormais intégré aux circuits onusiens comme n’importe 
                        quel autre pays. Le programme pétrole contre nourriture 
                        doit à ce titre être bouclé d’ici au 21 novembre. Pour 
                        atteindre ce but, des efforts de nature purement logistique 
                        doivent être entrepris puisque les bâtiments onusiens 
                        n’ont pas échappé aux pillards. En attendant que les bâtiments 
                        soient reconstruits, les agences onusiennes et internationales 
                        reprennent pied dans la capitale irakienne ; le FMI est 
                        ainsi reparu la semaine dernière alors que la Banque mondiale 
                        doit envoyer ses représentants dans les prochains jours. 
                        Autant d’organisations qui devront rétablir les liens 
                        avec les administrations irakiennes. La seconde mission 
                        de l’Onu consiste à établir une « structure de conseil 
                        et de surveillance des dépenses effectuées par les forces 
                        occupantes sur les deniers irakiens ». Dans ce cadre, 
                        un fond de développement irakien doit être créé. 
                        Le vide total...  
                        Enfin, la dernière mission de l’Onu, « la plus problématique 
                        aussi » de l’aveu même de M. Salamé, est la mission politique, 
                        « celle dont je m’occupe personnellement ». Citant la 
                        résolution 1483, M. Salamé explique que « le Conseil de 
                        sécurité nous enjoint la tâche de travailler avec les 
                        représentants du peuple irakien et les forces occupantes 
                        afin d’accélérer la mise en place d’une structure politique 
                        représentative en Irak ». Une définition dont on appréciera 
                        le flou mais qui, par là même, laisse au principal intéressé 
                        une marge de manœuvre en matière d’interprétation. Le 
                        travail de M. Salamé a donc consisté, dans un premier 
                        temps, à faire le tour des interlocuteurs irakiens. « 
                        Nous nous vantons d’avoir nos portes ouvertes pour toutes 
                        les parties », explique-t-il. Outre le fait d’avoir ouvert 
                        leurs portes, les membres de cette mission onusienne ont 
                        fait le tour du pays de Erbil à Najaf en passant par Bassora 
                        et dans quelques jours Hella. « En écoutant les différentes 
                        parties, nous sommes parvenus à établir une synthèse des 
                        revendications politiques des Irakiens.» Résultat : outre 
                        le rétablissement de la sécurité et des services publics, 
                        les Irakiens exigent l’établissement de structures politiques 
                        représentatives. « Armés de ces conclusions, nous avons 
                        alors joué un rôle de facilitateur, de cristallisateur 
                        des demandes irakiennes auprès des autorités américaines 
                        », explique M. Salamé qui rencontre désormais les représentants 
                        de la coalition quasi quotidiennement. Les conclusions 
                        des rencontres menées par Sergio Viera de Mello et Ghassan 
                        Salamé sont doubles : « Il faut d’abord établir très rapidement 
                        des structures intérimaires. Il faut ensuite commencer 
                        à réfléchir aux structures permanentes. » La première 
                        étape devrait être achevée autour de la mi-juillet avec 
                        l’annonce d’une autorité transitoire irakienne. « Ceci 
                        aurait dû être fait depuis longtemps », explique M. Salamé 
                        qui avoue la surprise des représentants de l’Onu découvrant, 
                        à leur arrivée à Bagdad début juin, que ceci n’avait pas 
                        encore été réalisé. « Il y a urgence car c’est le vide 
                        total côté irakien, il n’y a aucun acteur irakien aujourd’hui 
                        », s’insurge-t-il. Cette autorité irakienne doit en outre 
                        être aussi représentative que possible. « Comme toute 
                        structure transitoire, cette représentativité est subjective. 
                        Nous ne pouvons en effet, actuellement, organiser d’élection 
                        car les listes électorales ont disparu. Nous avons donc 
                        consulté les uns et les autres et avons désormais une 
                        idée de qui représente qui dans ce pays. » Le nombre de 
                        ces représentants devrait, selon M. Salamé, varier entre 
                        22 et 28 personnes. Et le projet de Paul Bremer d’un Conseil 
                        des cinq puis des sept ? « Ce type de Conseil n’est, à 
                        nos yeux, absolument pas représentatif car il ne s’agit 
                        là que d’institutions partisanes. » Un Conseil qui n’était, 
                        par ailleurs, doté que de pouvoirs consultatifs. « Une 
                        autorité consultative ne nous intéresse pas. L’autorité 
                        transitoire irakienne doit être dotée de pouvoirs exécutifs. 
                        » Et c’est là que les négociations avec les forces de 
                        la coalition ont été difficiles. « Aujourd’hui, nous avons 
                        réussi à convaincre les forces de la coalition que l’autorité 
                        transitoire irakienne doit être dotée de prérogatives 
                        exécutives, qu’elle doit être présidée par un Irakien 
                        et non par Paul Bremer, que ses membres doivent se coopter 
                        et non être choisis par la coalition et enfin qu’elle 
                        doit elle même nommer les ministres. » Cette autorité 
                        doit également nommer un comité chargé de réfléchir au 
                        mode d’établissement de la nouvelle Constitution irakienne. 
                        Un sujet sensible qui a été abondamment discuté la semaine 
                        dernière par MM. Salamé et Viera de Mello avec divers 
                        représentants chiites. « Sur ce point, il est important 
                        de savoir qu’il existe un véritable pluralisme politique 
                        au sein de la communauté chiite. » Ainsi, l’ayatollah 
                        Sistani s’est prononcé à Najaf pour l’élection d’une Assemblée 
                        constituante chargée de l’élaboration de la Constitution. 
                        « Un processus qui présente de nombreux avantages mais 
                        qui nécessite l’organisation préalable d’une élection. 
                        Un processus qui s’annonce long et difficile dans l’état 
                        actuel des choses. » Deux autres mollahs se sont de leur 
                        côté prononcés pour l’élaboration, par un comité, d’une 
                        Constitution qui sera ensuite soumise à référendum. « 
                        Ni l’Onu ni l’autorité provisoire de la coalition ne doivent 
                        décider du mode d’élaboration de la Constitution. Les 
                        Irakiens doivent prendre leur responsabilité. Une fois 
                        qu’ils auront décidé de la procédure à suivre, nous nous 
                        tiendrons à leurs côtés pour leur apporter toute l’aide 
                        possible. »  
                        La pêche aux idées 
                        Une formule bien éloignée des projets initiaux de la coalition. 
                        « Depuis lundi dernier, Paul Bremer a accepté de laisser 
                        aux Irakiens cette responsabilité », révèle M. Salamé. 
                        Comment expliquer ce changement de position ? « Les États-Unis 
                        ont compris que nous ne cherchions pas à les remplacer 
                        mais à répercuter un consensus auquel les Irakiens étaient 
                        parvenus », explique M. Salamé. « L’administrateur Bremer 
                        a également voulu établir une rupture avec le passé. » 
                        Il faut se souvenir que Washington revient de loin. Au 
                        lendemain de la guerre, on parlait d’installer un administrateur 
                        militaire américain à Bagdad, puis les États-Unis se sont 
                        trop liés avec des groupes qui, finalement, ne représentaient 
                        pas la réalité du terrain. « Les Américains ne connaissaient 
                        que les groupes irakiens établis à Washington, Londres 
                        ou Ankara. Enfin, ils se sont rendu compte que outre l’insécurité, 
                        l’absence de référence politique locale rendaient les 
                        Irakiens nerveux. » « Pour toutes ces raisons, ils sont 
                        allés à la pêche aux idées », explique-t-il. Avec au bout 
                        de la ligne, bien sûr, les représentants des Nations unies. 
                        Résultat de cette pêche, « un Conseil de gouvernement 
                        intérimaire (une expression née dans les bureaux de l’Onu, 
                        précise-t-il) devrait être nommé dans les prochains jours, 
                        puis dans quelques mois un comité d’expert qui établira 
                        la procédure à suivre pour établir une Constitution ». 
                        Combien de temps devrait durer cette phase de transition 
                        ? « Il va falloir établir des listes électorales, un recensement. 
                        Tout dépendra de la facilité avec laquelle les différents 
                        acteurs pourront travailler ensemble, s’entendre sur un 
                        budget, des structures démocratiques, le choix des ministres... 
                        J’envisage ce processus sur 12 à 15 mois. » Un autre paramètre 
                        pourrait également interférer sur l’avenir de l’Irak : 
                        la campagne présidentielle américaine. « Il est évident 
                        que si le nombre de tués augmente et que l’insécurité 
                        s’installe à Bagdad, que si les démocrates s’emparent 
                        du dossier, la campagne électorale américaine risque de 
                        peser sur les décisions prises à Bagdad. » La route vers 
                        le nouvel Irak est donc encore semée d’embûches, mais 
                        dans le jeu qui se joue actuellement sur l’avenir de l’Irak, 
                        la balle semble retourner peu à peu vers le camp irakien. 
                         
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                      Le Général 
                        John Abi Zaid a succèdé à Tommy Franks 
                        à la tête du Centcom en Juillet 2003. 
                        Le général américain d'origine libanaise John Abizaid 
                        a pris ses fonctions à la tête du Commandement central 
                        des forces américaines (Centcom), succédant ainsi, à 52 
                        ans, à Tommy Franks. Il a durant 30 ans de carrière militaire 
                        opéré en de nombreux endroits du globe, de la Grenade 
                        au Kosovo. >>> Dossier 
                        et Revue de Presse RJLiban 
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                  En remontant le temps... 
                1er Mai 2003, J 43: 
                  après trois dernières journées 
                  de violence ou les tirs américains ont encore fait une 
                  vingtaine de victimes, notamment à Falloujah, GW Bush 
                  annonce la fin de la guerre "officielle": du Porte-Avion 
                  Abraham Lincoln, il déclare que son armée a vaincu 
                  un grand soutien du terrorisme international; mais dans la lignée 
                  du syndrôme BenLaden, Saddam est introuvable tout comme 
                  les armes de destruction massive, mobile officiel des hostilités... 
                  Arrogance, Cynisme et Mauvaise foi: 
                  c'est sur cette devise qui pourrait être celle de l'Etat-Bush 
                  ( et non de l'ensemble du peuple américain) que nous 
                  pouvons à notre tour clore cette rubrique sur la Guerre 
                  en Irak. 
                21 Avril, Lundi de Pâques, 
                  J 33: la fin de la guerre 
                  n'est toujours pas annoncée et le Gouverneur Jay Garner 
                  arrive à Bagdad en donnant l'impression de marcher...sur 
                  des oeufs! 
                  
                  J 29: la Culture 
                  rattrape le Président Bush ! 
                
                   
                    |  
                       Cette journée du 17 Avril 2003 
                        a marqué un dommage co-latéral inattendu 
                        au sein de l'Administration du gouvernement des Etats-unis 
                        à travers la démission de quelques responsables 
                        de ses services culturels dont celle de Mr.Martin Sullivan; 
                        ceux-ci sont persuadés que le pillage des musées 
                        de Bagdad aurait pu être sinon évités, 
                        au moins limités.L'administration américaine 
                        a laissé faire et il parait clair que des bandes 
                        organisées étaient à l'affut des 
                        évènements.Il sera donc particulièrement 
                        intéressant de suivre au fil du temps à 
                        qui aura pu profiter cette négligence... que certains 
                        n'hésitent pas à qualifier de criminelle.Il 
                        faut dire que certains haut placés ignorent sans 
                        doute à Washington que la région de Bagdad 
                        et Babylone sont au coeur du berceau de notre civilisation; 
                        et ce n'est surement pas Tobby qui va raconter cela à 
                        Tonton GW dans son avion en partance pour un paisible 
                        Week-end de Pâques qu'il croit avoir si fièrement 
                        mérité!  
                     | 
                   
                 
                
                
                   
                     
                       
                        L'onde de choc de la guerre dans 
                        les pays arabes... 
                     | 
                     
                       17 
                        Avril: d'Alger au Caire en passant par Beyrouth 
                        (Scarlett Haddad) >>> 
                        la perte du poumon irakien 
                         A lire...absolument 
                     | 
                   
                 
                J 27 et 28: 16 
                  morts en deux jours à Mossoul, les GI's, à la 
                  gachette décidement facile tirent sur des manifestants: 
                  des méthodes qui ne sont pas sans en rappeler d'autres, 
                  fréquemment vues ailleurs dans la "Région..." 
                   
                  J 26>>> 14 Avril : L'entrée des 
                  troupes américaines dans Tikrit, ville natale de Saddam 
                  Hussein marque une nouvelle étape décisive vers 
                  la fin de la "période de Guerre" mais... 
                    
                 
                
                   
                    |  
                       ...Embarrassé 
                        de ne pas avoir trouvé assez vite les fameuses 
                        armes de destruction massive restées fantômatiques 
                        en Irak, voilà "qu'on" a soufflé 
                        à GW Bush que si elles ne sont pas ici, c'est qu'elles 
                        sont ailleurs, en Syrie, bien entendu. Voilà qui 
                        est vraiment du cousu main, car point besoin d'être 
                        devin pour deviner d'ou vient cette nouvelle PERLE...On 
                        se contentera pour le moment de qualifier tout cela de 
                        Délirium très GROS, un état pour 
                        lequel le Président des Etats-Unis connut quelque 
                        expérience par le passé! 
                     | 
                   
                 
                 J 22: Après 
                  la chute, mauvais western à Bagdad: 
                   
                  c'est l'anarchie et le chaos généralisé, 
                  Saddam évanoui? 
                    
                  de Beyrouth 1982 à Bagdad 2003, les étranges coincidences... 
                J 21: Journée 
                  historique avec la chute du régime à Bagdad 
                   
                
                   
                     
                      La 
                        bavure de trop, si près du but: 
                        Vous pouvez calmer vos "boys", Mr Bush! 
                        J 20 >>> 8 Avril 2003 
                        Toutes nos pensées aux trois Journalistes tués 
                        par des tirs américains ainsi qu'à leur 
                        famille: 
                        "Le bombardement 
                        d'hôtels où logent des journalistes et le fait de prendre 
                        des médias arabes pour cible constituent des faits particulièrement 
                        choquants pour une guerre lancée au nom de la démocratie. 
                        Ceux qui en sont responsables doivent être traduits en 
                        justice", a déclaré la Fédération internationale des journalistes 
                        (FIJ, dont le siège est à Bruxelles), qui a parlé de "crime 
                        de guerre".  
                          
                        L'appareil photo d'un journaliste 
                        blessé par un tir d'obus américain, mardi, à Bagdad  
                        © AFP Patrick Baz  
                          
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                        7 jours sur 7 
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                9 Avril: date clé 
                  et chute du symbole 
                    
                  
                   
                  2 Avril: Marche vers 
                  Badgad 
                   
                
                J 21>>> Journée 
                  charnière avec la chute du régime à Bagdad 
                    
                7 Avril>>> 
                  J 19: la guerre au coeur des palais! 
                    
                5 Avril: Début 
                  de combats urbains, avancée US  
                  jusqu'à Yarmouk, entre l'Aéroport et le Centre-Ville 
                    
                   
                   
                
                   
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                       Les Meilleures 
                        Ressources sur l'Irak en Cartes à thème. 
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                  " 
                  Ne t'attriste pas, Dieu est avec nous ", dit cette affiche 
                20 Mars, 4h32 Heure de Beyrouth, 
                  2h32 GMT, 
                  premiers missiles sur Bagdad 
                  
                  Crédit photo AFP 
                27 Mars... 
                  
                
                
                   
                     
                       
                        Histoire: 
                        Irak et Mésopotamie  
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                        L'actualité de la guerre  
                        d'Irak / Iraq par les cartes 
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                Coup de chapeau: 
                   à Patrick Baz, photographe de 
                  l'AFP à Bagdad et ... Franco-Libanais à qui l'on 
                  doit bon nombre des photos du conflit. 
                     
                  Des Gardes républicains irakiens passent devant 
                  un char américain détruit,  
                  dimanche 6 Avril dans le sud de Bagdad. AFP/Patrick Baz 
               
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          Image de PAIX: Vol de Pigeons au dessus 
          de Beyrouth par le photographe Char Abou Mansour 2003 
        
        
           
             
               >>> 28 43 
                0.06% 43 0.06% 511 0.06% US Militaire (.mil) 
                <<<
                
                Puisque depuis le 16 Mars, nous avons découvert dans notre 
                rapport statistique quotidien que le gouvernement américain 
                et son département de la défense s'interessent à 
                notre site-portail LibanVision en nous faisant l'honneur de ses 
                visites, nous nous devions d'alimenter un peu leur curiosité... 
                Il faut dire qu'en ce moment l'Association des mots de Francophonie 
                et Liban a de quoi, peut-être, les gêner et agacer 
                un peu...
                  La coincidence troublante 
                entre la Semaine Internationale de la Francophonie et la Déclaration 
                de Guerre n'est-elle vraiment qu'un signe du Destin au moment 
                ou le mouvement francophone a placé, depuis Beyrouth, la 
                dimension politique au coeur de son avenir? 
                JM Druart/LibanVision 
                18 Mars 2003 
                 
                  
                 
                 
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              Ahmed 
                Chalabi, le chouchou du Pentagone... 
                
                Portrait de ce personnage au passé sulfureux 
                dont la carrière d'affairiste passa par le Liban avant 
                de se terminer dans le tumulte en Jordanie.
                Il est le Favori clairement affiché du Pentagone 
                pour être l'interface entre le peuple iraakien et l'administration 
                Américaine:  
                un choix pour le moins curieux...comme le montre ce dossier du 
                quotidien belge "Le Soir" 
                  
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                Le 1er site francophone 
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                  Arrêtez le massacre des civils ! 
                  Une 
                  sélection de photos choc et choquantes de la guerre d'Irak 
                   âmes 
                  sensibles, Attention! 
                26 Mars 2003: A 
                  la veille annoncée du début de la "Bataille 
                  de Bagdad", première grosse bavure Anglo-américaine 
                  sur des civils lors du bombardement d'un marché de Bagdad 
                  en pleine matinée: entre 15 et 25 morts et plusieurs 
                  dizaines de blessés.  
                    
                  28 Mars: 
                  Alors que la bataille de Bagdad semble remise à un peu 
                  plus tard pour cause de résistance sous-estimée 
                  par la coalition, celle-ci commet une seconde grosse bavure: 
                  la chute de deux missiles sur le marché d'un quartier 
                  du Nord de Bagdad aurait fait une quarantaine de morts...Missiles 
                  Américains ou de la DCA irakienne, on ne le saura sans 
                  doute jamais... 
                  
                   
                  31 Mars: Sans doute une nouvelle "Bavure" 
                  qui illustre la nervosité grandissante ou confirme la 
                  culture américaine de la gachette facile sans discernement: 
                  Au moins 7 civils, femmes et enfants, tués lors du mitraillage 
                  d'un van dans la zone de Nadjaf. 
                  Décidément en matière de guerre, ni la 
                  rapidité ni la propreté 
                  ne semble caractériser les troupes américaines 
                  nettement moins à l'aise sur le terrain irakien, semble 
                  t-il, que leurs alliées britanniques. 
                1er Avril: 
                  Encore un véritable massacre avec les 33 civils tués 
                  à Al-Hillah dans la province de Babylone, selon le directeur 
                  de l'hôpital. Le bombardement a touché un quartier résidentiel 
                  ou des debris de bombes à fragmentation jonchaient le 
                  sol selon des journalistes arrivés peu après sur 
                  les lieux. 
                  
                  © AFP Photo Karim Sahib  
                5 Avril: 
                  le quartier Palestinien d'Al-Baladiyat de la banlieue de Bagdad 
                  touché par des bombes à fragmentation: 8 blessés 
                  civils... 
                6 Avril: 
                  Décidément, les Américains n'ont pas hérité 
                  du fameux flegme britannique! 
                  Double bavure avec l'attaque d'un convoi diplomatique incluant 
                  l'Ambassadeur de Russie sur la route Bagdad-Amman dans l'Ouest 
                  de l'Irak, Des sources russes indiquent que le convoi a été 
                  pris entre les feux américains et irakiens mais que les 
                  "Boys" ont tiré les premiers. Parallèlement, 
                  il faut dénombrer 18 morts au moins dans l'attaque aérienne 
                  d'un convoi Kurde-Américain au Nord... 
                7 Avril: La 
                  bavure du jour... Un 
                  missile s'abat sur le quartier résidentiel Al Mansour, 
                  dans le centre de Bagdad et engloutit quatre maisons en faisant 
                  14 morts civils dont deux enfants, d'après un premier 
                  bilan. Bien sûr, aucun objectif militaire ne justifiait 
                  cette action et l'armée américaine n'avait pas 
                  besoin de cela pour clôturer une journée de démonstration 
                  de force. Quelques heures après cette attaque "aveugle", 
                  il se murmure que Saddam Hussein pouvait s'y trouver, alors 
                  peu importe sans doute les dommages co-latéraux... Bavures, 
                  Bavures, on en a plein la Bouche, et il faudra bien assumer, 
                  vous aussi, un jour peut-être..., Mister President! 
                8 Avril: Un 
                  correspondant d'Al-Jazeera, Tarek Ayoub, succombe à ses 
                  blessures suite au bombardement des bureaux de la chaine de 
                  Télévision; deux autres journalistes ont été 
                  tués dans un tir au mortier touchant les 14 et 15 èmes 
                  étages de l'hôtel Palestine ou résident 
                  la plupart des correspondants de la Presse Internationale...No 
                  Comment? mais il semble qu'il y ait une dose d'hystèrie 
                  au sein des troupes américaines alors que l'issue ne 
                  fait plus de doutes. 
                  La journaliste d'origine libanaise, Samia Nakhoul, ex-directrice 
                  du bureau de Reuters à Beyrouth, a été blessée dans le même 
                  incident.  
               
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          Telephoto AFP pour la bonne cause... 
           
          
        EXCLUSIF: Cartes 
          Militaires de Bagdad et des Environs avant la bataille 
        
           
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               Comprendre l'évolution 
              et la chronologie des opérations militaires par les Cartes | 
           
         
          
         
        
           
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                USA vs Irak, toute 
                l'histoire était déjà écrite 
                 
                  
                "C'était sans doute être bien naif ou mal connaitre 
                les intérêts et la détermination de l'Administration 
                Bush que de croire que cette Guerre pouvait être évitée..." 
                 
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              Le 
                Dossier Irak du Monde "Diplo"
                
                  
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          Jean-Paul II, à Georges Bush le 18 Mars 2003 via 
          un communiqué officiel du Vatican: 
          " Les Etats-Unis assument une grave responsabilité 
          devant l'Histoire et devant Dieu" 
           
            
          "L'échec 
          Américain", 
          édito du 18 Mars 2003 dans 
            
           
            
           
        
           
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               La guerre 
                d'Irak a détruit le mythique Jardin d'Eden 
                AL-QURNA (Irak) (AFP), le 13-04-2003 Pour la Bible, ce delta mythique, 
                aux confins du Tigre et de l'Euphrate, à 200 km au sud de Bagdad, 
                a abrité le Jardin d'Eden, le berceau de l'humanité où Adam s'est 
                pour la première fois adressé à Dieu. Aujourd'hui ce n'est plus 
                qu'un espace désolé, couvert d'excréments, de pierres desséchées 
                et d'impacts de balles. L'arbre d'Adam, où se rendaient en pèlerinage 
                chrétiens, musulmans et juifs, est mort. " 
                Autrefois, nous considérions que c'était un petit bout du paradis 
                sur terre", déclare Qassem Khalif, professeur d'anglais. "On a 
                enseigné à chaque génération qu'il s'agissait du vrai Jardin d'Eden 
                et du vrai arbre d'Adam, le lieu où il a pour la première fois 
                parlé à Dieu. Maintenant, vous pouvez le constater, tout est en 
                ruines. Il n'y a ni respect, ni humanité, non...". Il cherche 
                ses mots. "Pas d'amour ni de gentillesse". Que l'on croit en la 
                tradition biblique ou non, la Mésopotamie, le croissant fertile 
                entre le Tigre et l'Euphrate, est le berceau des civilisations 
                de Sumer, d'Akkad, de Babylone et d'Assyrie, auxquelles l'humanité 
                doit l'écriture, le calcul et ses premières villes. C'est là que 
                l'alphabet a été inventé et que nos journées ont été divisées 
                en 24 heures. C'est là que les premiers poèmes épiques ont été 
                composés pour perpétuer l'histoire collective, et que nous avons 
                appris à cultiver. Et c'est là encore que le parti Baas de Saddam 
                Hussein a édifié dans les années 1970 un tombeau, dans le village 
                d'Al-Qurna, pour essayer de tirer profit de l'afflux de pèlerins. 
                Mais la guerre contre l'Iran a commencé. Le lieu a été négligé 
                et tombe en ruines. Les murs et le sol sont lézardés. Sous le 
                Jardin, sur une jetée polluée par les rejets urbains, des enfants 
                se battent avec une meute de chiens faméliques avant de plonger 
                pour nager et pêcher. "C'est si bête. Comment peut-on fermer le 
                Jardin d'Eden?", s'interroge M. Khalif, qui rappelle que l'Irak, 
                depuis les temps anciens, n'a jamais été un espace fermé. "Regardez 
                ce qui reste, c'est une tragédie. J'ai honte car nous sommes chargés 
                de le garder. Nous espérons que quand la paix reviendra en Irak, 
                des gens du monde entier reviendrons et prierons à nouveau devant 
                l'arbre d'Adam", poursuit-il. Après la guerre du Golfe en 1991, 
                la région a été victime de la politique de la terre brûlée de 
                Saddam Hussein, en raison du soutien apporté par le sud du pays 
                aux forces alliées et de la tentative de soulèvement qui y a eu 
                lieu. Le parti Baas au pouvoir a asséché les marais et détruit 
                la vie des indigènes, descendants des anciens Sumériens et Babyloniens, 
                sous le prétexte fallacieux de rendre cette terre salée cultivable. 
                Aujourd'hui, après une nouvelle guerre, les troupes britanniques 
                du régiment irlandais du 1er Bataillon royal sont accueillies 
                par des applaudissements. Leurs véhicules sont couverts de fleurs 
                de frangipaniers roses et de soucis d'un orange éclatant. Les 
                enfants poursuivent le défilé des troupes et les invitent à entrer 
                dans le Jardin, mais ils refusent. "Ce n'est pas le lieu pour 
                les uniformes et les armes, cela n'a jamais été le cas et cela 
                ne le sera pas maintenant", déclare le commandant Mike Murdoch, 
                officier irlandais qui a pris le contrôle d'Al-Qurna dans les 
                heures qui ont suivi la chute du régime de Saddam Hussein. M. 
                Khalif dit que la population lui est reconnaissante de son geste. 
                "Nous, les gens d'Al-Qurna, nous pensons que c'est un lieu exceptionnel 
                et c'est notre voeu le plus cher qu'un jour sa gloire ancienne 
                soit restaurée. Car la gloire du Jardin d'Eden est la gloire de 
                Dieu".  
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                  Le 
                  dernier Journal de RFI 
                   
                    
                  
                   
                    
                   
                  Intéressant:  
                  Suivre la Guerre avec des analyses et infos assez inédites 
                  sur INFOGUERRE.com 
                
                 e 
                  de  
                  USA vs Francophonie  
                    
                  Deux visions, 
                  un nouvel enjeu pour le Monde de Demain? 
                    
                   
                
                   
                     
                       
                        Général John Abi Zaid 
                         
                        Adjoint du Général Franks, Commandant en 
                        chef de l'expédition US; c'est lui qui est chargé 
                        de faire tomber Saddam... 
                        On lui prédit la fonction de gouverneur 
                        militaire de l'Irak à la fin de la guerre. 
                         
                        Lire 
                        l'Article de l'Hebdo Magazine début Mars 2003. 
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                         Le 
                          Libanais du Pentagone... 
                        Le joker ou la carte maîtresse de Tommy 
                          Franks est un Libano-Californien de 51 ans. Brillant, 
                          maître tacticien, excellent avec les médias, arabophone 
                          passé par West Point et l’université Harvard, John Abizaid 
                          est l’exact contraire – ou le complément – du général 
                          en chef. Après avoir entraîné les forces spéciales jordaniennes, 
                          il a codirigé l’opération Provide Confort en 1991 en 
                          Irak, chargée d’assurer la sécurité des réfugiés kurdes. 
                          Il a également servi dans les Balkans. C’est, au sein 
                          de l’état-major américain, l’officier supérieur qui 
                          connaît le mieux le Moyen-Orient. 
                           
                          Jean-Gabriel Fredet  
                          Le Nouvel Obs. du 20 Mars 2003  
                       
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                  Votre 
                  Opinion, vos réflexions? 
                    
                  Nous en publierons les meilleurs extraits... 
                  
                  Note 
                  du Consulat Général de France aux ressortissants 
                  français résidents au Liban  
                  - 17 Mars 2003- 
                  
                   
                
                   
                     
                       
                        Fumer le Narguilé de 
                          la Paix 
                          à Paris? 
                        Bagdad Café 21,rue au 
                          Maire 
                          75003 Paris M° Arts & Métiers 
                           
                            
                         
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                          Tel: 01 46 33 43 15 
                       
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                        Mise au point historique 
                        Aux Américains 
                          qui s'en prennent véhémentement aux Français 
                          concernant leur position à la fois officielle 
                          et populaire contre la guerre en Irak, sous prétexte 
                          qu'ils nous ont libéré en 1944, nous devons 
                          rappeler qu'ils doivent en grande partie leur indépendance 
                          définitive à l'aide du Marquis de La Fayette 
                          pour vaincre leurs "alliés" anglais 
                          lors de la 
                          bataille de Yorktown, en Virginie, le 19 Octobre 
                          1781. Il est d'ailleurs curieux et décevant de 
                          constater combien la communication américaine 
                          reprend la technique de pillonage utilisée par 
                          la communauté juive en ce qui concerne la mémoire 
                          de la Shoa. On sait combien celle-ci est passée 
                          Maître dans l'Art de la culpabilisation permanente 
                          surtout quand elle exploite à merveille ce point 
                          sensible de la pensée Chrétienne qui demeure 
                          largement dominante dans la Culture ou l'inconscient 
                          du monde Occidental. 
                          Voilà pourquoi cette mise au point dans la culture 
                          historique qui ne doit pas être une fin en soi 
                          doit néammoins permettre de prendre un peu de 
                          recul pour pouvoir identifier ses "vrais" 
                          amis. 
                          Il est vrai que la Culture et la mémoire non 
                          sélective sont plus nécessaires que jamais 
                          pour éviter les manipulations les plus grossières...Faut-il 
                          également rappeler que la statue de la Liberté, 
                          symbole des Etats-Unis, est en fait un cadeau fait par 
                          la France?... 
                       
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                Une anecdote qui en dit long 
                  >>>  
                
                   
                     
                       
                        Washington met en garde la Belgique après une plainte 
                          en justice! pas celle contre Sharon mais une autre, 
                          contre Georges Bush père... 
                        WASHINGTON, 18 mars (AFP) 
                          - Les Etats-Unis ont averti mardi la Belgique que le 
                          rayonnement international de Bruxelles pourrait être 
                          menacé par une loi belge permettant les poursuites contre 
                          des responsables étrangers, notamment pour crimes de 
                          guerre. Cette mise en garde survient alors que sept 
                          familles irakiennes ont déposé plainte mardi en Belgique 
                          contre l'ancien président des Etats-Unis George Bush 
                          et trois autres dirigeants américains pour des faits 
                          commis durant la guerre du Golfe en 1991. Le secrétaire 
                          d'Etat Colin Powell, visé par cette plainte en tant 
                          qu'ancien chef d'état-major interarmes de l'armée américaine, 
                          a déclaré mardi, au cours d'un entretien avec des agences 
                          de presse internationales, que cette législation posait 
                          "un problème grave". "Nous avons prévenu nos collègues 
                          belges qu'il fallait être très prudent avec ce genre 
                          de législation, qui fait qu'il nous est difficile de 
                          nous rendre à certains endroits", a-t-il déclaré. "Etre 
                          soumis à ce genre de menace affecte la capacité des 
                          gens à se rendre en Belgique", a-t-il déclaré, ajoutant 
                          que "pour un endroit qui constitue un centre international, 
                          cela devrait être une source de préoccupation". La capitale 
                          belge abrite le siège de l'Otan ainsi que de nombreuses 
                          institutions de l'Union européenne. Cette plainte vise, 
                          outre le père du président en exercice George W. Bush, 
                          l'actuel vice-président Dick Cheney, le secrétaire d'Etat 
                          Colin Powell et le général américain Norman Schwarzkopf, 
                          qui dirigeaient l'opération "Tempête du désert" en 1991, 
                          a précisé à l'AFP à Bruxelles le député belge Patrick 
                          Moriau (socialiste), qui a accompagné les plaignants 
                          dans leur démarche. M. Powell a insisté sur le fait 
                          que le siège de l'Alliance atlantique était installé 
                          près de Bruxelles, sans toutefois aller jusqu'à envisager 
                          qu'il puisse être transféré ailleurs en raison de cette 
                          loi. "Je sais que c'est un sujet d'inquiétude actuellement 
                          à l'Otan, au siège d'une organisation internationale 
                          installée en Belgique, pays où des responsables américains 
                          mais aussi du monde entier, comme M. Sharon, peuvent 
                          être soumis à toutes sortes de poursuites", a-t-il déclaré. 
                          "Si l'on s'y rend, qui sait ce qui peut arriver ensuite?", 
                          a-t-il ajouté.  
                       
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                        La crise irakienne et la guerre des 
                          Juifs par Bradley Burston 
                          in Ha’Aretz (quotidien israélien) du mercredi 12 mars 
                          2003 [traduit de l'anglais par Marcel Charbonnier] 
                        La crise irakienne a déclenché le plus 
                          grand mouvement préventif anti-guerre de l’Histoire, 
                          avec des millions de manifestants défilant en protestation 
                          contre une guerre qui n’a pas encore commencé. Tandis 
                          que la vague d’opposition à cette guerre enflait, parallèlement, 
                          un argument sous-jacent selon lequel l’influence juive 
                          en Amérique et en Israël représenterait un facteur crucial 
                          poussant Washington dans la bataille se répandait, suscitant 
                          à son tour un débat extrêmement vif autour de la frontière 
                          séparant la libre expression de l’antisémitisme classique. 
                          Le dernier foyer où a eu lieu un débat de cette nature 
                          a été un district (sorte de canton, ndt) proche de Washington, 
                          où l’ancien membre du Congrès américain (démocrate) 
                          James P. Moran Junior suscita contre lui un tollé en 
                          expliquant lors d’une assemblée contre la guerre dans 
                          une église de Virginia pourquoi il pensait que l’opposition 
                          massive à une offensive contre l’Irak, dans l’ensemble 
                          des Etats-Unis, n’avait pratiquement rien fait qui soit 
                          de nature à renverser la vapeur, dans la marche inexorable 
                          vers la guerre. « N’était le soutien extrêmement fort 
                          de la communauté juive à cette guerre contre l’Irak, 
                          nous ne serions pas là », dit Moran, entre autres réflexions 
                          citées mardi dernier par le Washington Post. « Les dirigeants 
                          de la communauté juive ont une influence telle qu’ils 
                          pourraient changer la direction où les choses sont actuellement 
                          engagées. J’ajoute que je pense qu’ils devraient le 
                          faire. » C’est un raz de marée de critiques qui s’ensuivit, 
                          que les excuses de Moran ne parvinrent pas à apaiser. 
                          Exprimant ses regrets d’avoir répondu comme il l’a fait 
                          parce que son interlocutrice s’était présentée comme 
                          juive, Moran a maintenu que ses opinions s’adressaient 
                          aux organisations, en général. « Si plus d’organisations, 
                          dans ce pays, y compris les groupes religieux, étaient 
                          plus déterminées dans leur protestation contre la guerre, 
                          je ne pense pas que les Etats-Unis continueraient aujourd’hui 
                          à considérer la guerre comme un choix envisageable. 
                          » Sophie R. Hoffman, présidente du Conseil de la Communauté 
                          juive du Grand Washington, ne fut absolument pas convaincue 
                          par ces explications. « Lorsque Moran s’est rendu compte 
                          à quel point ses remarques étaient outrageantes, il 
                          a tenté de faire marche arrière, en disant qu’il ne 
                          voulait pas dire ce qu’il a pourtant dit très distinctement 
                          », a-t-elle indiqué. « Mais, cette fois, ça ne marchera 
                          pas. » Le porte-parole de Mme Hoffman est allé encore 
                          plus loin, qualifiant les déclarations de Moran de « 
                          répréhensibles et antisémites ». Les observations de 
                          Moran s’inséraient dans un flot de commentaires provenant 
                          d’analystes tant de la gauche que de la droite américaines, 
                          suggérant que l’administration Bush était à l’écoute 
                          des conseils – voire recevait carrément des ordres – 
                          du gouvernement Sharon et de l’establishment de l’armée 
                          israélienne quant à la manière de s’y prendre avec Saddam 
                          Hussein. Ces commentaires de spécialistes se sont accélérés 
                          tandis que des responsables israéliens de haut rang 
                          multipliaient les déclarations prédisant que la guerre 
                          était susceptible d’avoir un effet curatif souverain 
                          sur la plupart des maladies affectant la sécurité de 
                          l’Etat juif et paralysant sa vie économique. L’image 
                          d’un tel deus ex machina a déjà été évoquée tellement 
                          souvent qu’elle est désormais intégrée au discours public 
                          en Israël, qu’elle est devenue synonyme des effets collatéraux 
                          positifs d’une guerre contre l’Irak – une solution qui, 
                          aussi tirée par les cheveux puisse-t-elle paraître à 
                          bien des égards – est sans doute le seul remède, rien 
                          d’autre de positif ne se profilant à l’horizon. Dernièrement, 
                          ce sont précisément ces mêmes organisations juives qui 
                          protestent contre ce qu’elles considèrent comme une 
                          nouvelle forme d’antisémitisme qui sont accusées d’ 
                          « être aux ordres de montreurs de marionnettes juifs 
                          et israéliens, qui se tiennent dans les coulisses ». 
                          En octobre dernier, le poète afro-américain Amiri Baraka 
                          – qui jure qu’il résistera aux tentatives visant à le 
                          destituer du prix de poésie qui lui a été décerné par 
                          l’Etat du New Jersey, parce qu’il a écrit des vers suggérant 
                          l’idée que les juifs et le gouvernement israélien savaient 
                          d’avance que les attentats du 11 septembre allaient 
                          se produire – a déclaré devant les membres d’un club 
                          de poésie de New York qu’il aimerait bien savoir « pourquoi 
                          la Anti-Defamation League [= la Licra américaine, ndt] 
                          du B’nai Brith [= le Crif à la sauce américaine, ndt] 
                          n’est pas enregistrée en qualité de succursale d’une 
                          puissance étrangère. » Les premiers grondements du débat 
                          actuel au sujet de l’influence alléguée des juifs et 
                          d’Israël se sont fait entendre plusieurs années avant 
                          l’élection de George W. Bush. L’administration Clinton 
                          était truffée de conseillers juifs occupant des postes 
                          clés. Mais ce débat jusqu’ici feutré n’est devenu totalement 
                          public que sous la présidence Bush. Plusieurs des conseillers 
                          actuels de Bush en matière de défense nationale avaient 
                          en effet joué un rôle fondamental dans la mise au point 
                          d’un document de doctrine remis en 1996 au premier ministre 
                          israélien de l’époque, Benjamin Netanyahu, petit chéri 
                          de plusieurs politiciens se qualifiant eux-mêmes de 
                          « néoconservateurs », dont de nombreux Républicains 
                          juifs de haute volée. Ce document à destination des 
                          responsables israéliens leur faisait entre autres la 
                          recommandation de « concentrer leurs efforts sur la 
                          mise à l’écart de Saddam Hussein du pouvoir en Irak. 
                          » Parmi les auteurs du document figuraient notamment 
                          Douglas Feith, aujourd’hui sous-secrétaire à la Défense 
                          pour les questions politiques de Bush, Richard Perle, 
                          aujourd’hui secrétaire du Panel de la Politique de Défense 
                          qui joue un rôle d’expert auprès du Pentagone et David 
                          Wurmser, aujourd’hui assistant spécial du sous-secrétaire 
                          d’Etat [affaires étrangères, ndt] John R. Bolton. Les 
                          voix qui se font entendre, alléguant une influence indue 
                          d’Israéliens et de juifs jusqu’au-boutistes, citent 
                          également les nominations du faucon Paul Wolfowitz au 
                          poste de vice-secrétaire à la Défense et du protégé 
                          de Perle, Elliot Abrams, qui est considéré comme un 
                          détracteur persuasif du processus de paix israélo-palestinien 
                          moribond, à celui de directeur des affaires moyen-orientales 
                          au Conseil National de Sécurité [présidé par Condy Rice, 
                          ndt]. La nomination d’Abrams avait incité un haut fonctionnaire 
                          de l’administration Bush ayant préféré conserver son 
                          anonymat à déclarer au quotidien Washington Post, au 
                          mois de février dernier, que « les Likudniks sont désormais 
                          réellement dans la place. » « La théorie du complot 
                          apparaît sous différents avatars, allant du malveillant 
                          au purement cynique », a écrit l’éditorialiste du New 
                          York Times Bill Keller dans un article qu’il a consacré 
                          aux controverses au sujet d’une influence juive et israélienne 
                          indue sur la politique des Etats-Unis. « Mais elle se 
                          présente, en gros, comme suit : Une coterie de zélotes 
                          pro-sionistes, à l’intérieur de l’administration Bush 
                          et de son chœur médiatique (le « coin des bénis oui 
                          oui », comme les a appelés crûment l’isolationniste 
                          Pat Buchanan la dernière fois que nous avons menacé 
                          l’Irak), a planifié depuis longtemps le remodelage du 
                          Moyen-Orient, afin de le rendre plus sûr pour Israël 
                          en éradiquant le régime hostile de Saddam Hussein. Ils 
                          ont finalement réussi, conclut cette théorie, à force 
                          de manœuvres, à faire déposer leur programme politique 
                          sur le bureau d’un président américain trop crédule. 
                          » Deux semaines tout juste après les attentats du 11 
                          septembre, Buchanan, un conseiller à la Maison Blanche 
                          sous les présidences de Nixon et de Reagan, et à trois 
                          reprises candidat aux présidentielles, fit allusion 
                          au lien entre Netanyahou et les néconservateurs. Il 
                          écrivit ceci : « La guerre que veulent Netanyahou et 
                          les néoconservateurs, impliquant que les Etats-Unis 
                          et Israël combattent l’ensemble des Etats islamistes 
                          radicaux, est aussi la guerre que veut Ben Laden : c’est 
                          exactement cette guerre dont ses tueurs espéraient allumer 
                          les feux lorsqu’ils envoyèrent des avions de ligne se 
                          fracasser contre le World Trade Center et le Pentagone. 
                          » Après avoir évoqué le règlement du sort des Taliban 
                          en Afghanistan, Buchanan demandait : « Allons-nous maintenant 
                          dynamiter la coalition américano-arabo-musulmane mise 
                          sur pied par Powell en utilisant la puissance américaine 
                          pour envahir l’Irak ? Allons-nous procéder à un renversement 
                          d’alliances et faire de la guerre d’Israël la guerre 
                          des Etats-Unis ? » Mis à part Buchanan et d’autres politiciens 
                          de droite qui posent implicitement la question de l’influence 
                          juive, des arguments similaires sont avancés par la 
                          gauche américaine. Bien que certains juifs, à gauche, 
                          soient habitués depuis longtemps à être fustigés – le 
                          plus souvent par leurs coreligionnaires – et qualifiés 
                          d’antisémites pour la simple raison qu’ils osent critiquer 
                          Israël, les vociférations anti-israéliennes de certains 
                          des militants anti-guerre ont convaincu jusqu’à des 
                          juifs de gauche, eux aussi sur des positions anti-guerre, 
                          du fait que l’antisémitisme est bien le terme approprié. 
                          Le rabbin militant pacifiste Michael Lerner, rédacteur 
                          en chef de la publication juive de gauche Tikkun Magazine, 
                          lui-même fréquemment la cible des responsables de la 
                          communauté juive ulcérés par ses attaques contre le 
                          gouvernement Sharon et sa défense du droit des Palestinien 
                          à un Etat, a, le mois dernier, qualifié certains discours 
                          tenus à des meetings anti-guerre organisés par des groupes 
                          d’extrême gauche de « tirs de barrage d’éreintement 
                          d’Israël et de stupidités antisémites. » « Le climat 
                          passionnel, dans ces manifestations, était celui que 
                          la plupart des juifs avec qui j’en ai parlé situent 
                          quelque part entre le gênant et l’ouvertement antisémite 
                          », a-t-il déclaré au Los Angeles Weekly. « Ainsi, à 
                          mon avis, il est incroyablement autodestructeur, pour 
                          un mouvement anti-guerre – qui, pour l’instant, ne bénéficie 
                          pas du soutien d’une majorité des Américains – de repousser 
                          ainsi l’une des couches les plus progressistes de la 
                          société américaine, à savoir les voix libérales et progressistes 
                          des juifs » qui critiquent Israël mais soutiennent activement 
                          son droit à l’existence. Il y a une autre source, encore, 
                          de tension : c’est le moment choisi par Israël pour 
                          formuler la demande pressante auprès de la Maison Blanche 
                          qu’elle donne son feu vert à des milliards de dollars 
                          d’aide à Tel Aviv sous forme de prêts garantis et d’investissements 
                          directs. En réponse à ce débat bourgeonnant, le directeur 
                          national de l’Anti-Defamation League, Abraham Foxman, 
                          a déclaré à l’hebdomadaire U.S. Jewish Forward, le mois 
                          dernier, que, s’il est certainement légitime de poser 
                          la question de savoir comment se positionnent le gouvernement 
                          Sharon et les groupes juifs américains par rapport à 
                          la guerre, la ligne de démarcation, très ténue, est 
                          franchie par ceux qui véhiculent une présentation de 
                          ces organisations sous les traits d’une conspiration 
                          juive ourdie dans l’ombre, et exerçant son contrôle 
                          sur la politique étrangère américaine. « Dire que les 
                          juifs contrôlent l’Amérique et sa politique étrangère 
                          est un bobard ancien, bien connu », a indiqué Foxman. 
                          « Au cours des deux guerres mondiales, les antisémites 
                          prétendaient que les juifs avaient réussi en complotant 
                          à entraîner les Américains dans la guerre. Aussi, lorsqu’il 
                          vous est donné d’entendre à nouveau ce même refrain, 
                          il y a de bonnes raisons d’être sur nos gardes et d’avoir 
                          une sensibilité épidermique pour ces diffamations. » 
                          D’après l’ancien ministre de l’éducation nationale et 
                          de la culture Amnon Rubinstein, les accusations selon 
                          lesquelles la guerre imminente (contre l’Irak) « est 
                          un complot couvé par les juifs » ont quelque chose de 
                          familier à l’oreille. Elles évoquent l’affirmation arabe 
                          selon laquelle l’attentat contre les Tours Jumelles 
                          (du World Trade Center) aurait été perpétré par le Mossad 
                          (« Il est absolument indéniable que, ce jour-là, les 
                          juifs ne sont pas venus au bureau ») ou encore la diffamation 
                          suprême selon laquelle les juifs seraient en train de 
                          tout faire afin de répandre le Sida en Egypte. « Ce 
                          qui rend ces accusations extrêmement intéressantes, 
                          c’est le fait qu’elles associent la propagande antisémite 
                          à la propagande anti-israélienne », écrit Rubinstein 
                          dans le quotidien Ha’aretz, mardi dernier. « C’est vrai, 
                          toute critique envers Israël n’est pas nécessairement 
                          infondée et tous ceux qui dénoncent les incursions militaires 
                          dans les camps de réfugiés de Gaza ne sont pas antisémites. 
                          » Toutefois, poursuit Rubinstein, une attention particulière 
                          devrait être apportée au boycott pratiqué depuis quelque 
                          temps par une galerie d’art de Malaga, en Espagne, contre 
                          « toute personne ayant un rapport avec Israël. En effet, 
                          nous sommes en désaccord total avec la politique ségrégationniste 
                          de cet Etat, et nous adoptons, nous le déclarons ouvertement, 
                          une attitude antisémite à l’égard de toute personne 
                          ayant un lien quelconque avec ce pays. » Bien que cette 
                          affaire de Malaga soit un cas extrême, Rubinstein la 
                          cite car il y voit un signe précurseur d’un retour de 
                          la haine classique anti-juive – même dans une société 
                          laïque dans laquelle l’Eglise a pratiquement perdu toute 
                          influence. « L’incident de Malaga démontre que même 
                          là où il n’y a aucun juif ou de très nombreux chrétiens 
                          engagés, il demeure néanmoins un résidu préoccupant 
                          de cet âge d’or de la haine. Même lorsque le sourire 
                          d’une oreille à l’autre de l’Eglise s’est évanoui, son 
                          sourire antisémite demeure – en Espagne [par exemple]. 
                           
                        Source: Lettre de 
                          l'AMFP, 20 Mars 2003 
                          Association médicale France-Palestine Solidarité 
                          Point d'information 216 
                       
                     | 
                   
                 
                  
                  Bibliographie 
                   
                    
                  Des parutions récentes 
                  en Géopolitique et Géostratégie 
                   
                    
                  Suggestion 
                  de site spécialisé 
                    
                  Géopolitis.net  
                   
                   
                   
                Un 
                  Diplôme Universitaire 
                  en Géostratégie au Liban  
                  Université Saint-Joseph 
                  Beyrouth  
                  
                    
                   
                   
                 
                   
                  
                  
                  
                  
                  
                  
                 
                   
                   
               
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                  Guerre d'Irak déjà décidée ! 
                  Mise en ligne : vendredi 20 septembre 
                  2002  
                   
                    
                  Malgré la Résistance... 
                   
                
                   
                     
                       
                        D'après 
                          le réseau américain (cf. entre autres 
                          le site Internet), 
                          le déclenchement de la guerre contre l'Irak est d'ores 
                          et déjà décidé et aura lieu entre décembre 2002 et mars 
                          2003.  
                           
                          Bruits de bottes !  
                        Des 
                          événements imprévus sont néanmoins possibles et envisagés 
                          par l'administration Bush. Parmi eux... 
                          1 - Forte mobilisation contre la guerre aux Etats-Unis, 
                          par exemple, ce qui est aujourd'hui hautement improbable 
                          : l'effet d'aubaine du 11 septembre et son entretien 
                          symbolique et médiatique préservent de "l' effet 
                          Vietnam". Une mobilisation en dehors des Etats-Unis 
                          n'aurait pas de conséquences sur l'administration Bush, 
                          qui obéit à la "doctrine Rumsfeld", le "Secrétaire d'Etat 
                          à la Guerre terroriste d'Etat". La "doctrine Rumsfeld" 
                          porte un nom : pour une mission limitée, une coalition 
                          limitée. C'est une sorte de prêt-à-porter cynique à 
                          échelle variable et à base de marchandages (Russie, 
                          Chine notamment, au sein du Conseil de sécurité de l'ONU 
                          - Conseil appelé aussi la "suprême ruse" de l'ONU) . 
                          Le consensus large sur le plan international n'est plus 
                          recherché par l'administration Bush dans la Guerre contre 
                          l'Irak, comme dans les autres domaines politiques majeurs 
                          où des intérêts vitaux du capitalisme américain et global 
                          sont en jeu (acier, agriculture, Kyoto, Cour pénale 
                          internationale,etc.). 
                          2 - Réévaluation des conséquences économiques pour 
                          le capitalisme global - ce qui est hautement improbable 
                          aussi ; les conséquences sont actuellement estimées 
                          positives ; notamment, une hausse "limitée" du pétrole 
                          à 50 dollars le baril accèlerait un phénomène schumpétérien 
                          de destruction créative des entreprises et des Etats 
                          les plus faibles dont bénéficierait le capitalisme américain 
                          et global, ainsi que les Etats-Unis ; elle profiterait 
                          très largement au lobby pétrolier international, Total-Fina-Elf 
                          compris. La consommation militaire directe et indirecte 
                          (retard européen) contrebalancerait pour les Etats-Unis 
                          l'effet récessif de la hausse du pétrole en relançant 
                          la machine économique et assurerait durablement l'hégémonie 
                          américaine (complexe miltaro-industriel américain égal 
                          et bientôt supérieur à la somme des nains militaires 
                          partout ailleurs dans le monde). Il s'agit là d'une 
                          "découverte" maintenant ancienne qui date du 7 décembre 
                          1941(attaque japonaise sur Pearl Harbor) et de la Guerre 
                          froide où les Etats-Unis comprennent, contrairement 
                          à leur entrée tardive et paresseuse dans la Première 
                          Guerre mondiale en 1917, qu'une bonne guerre durable 
                          leur assure une hégémonie, elle aussi durable, sur le 
                          monde. Ainsi la Guerre devient fraîche et joyeuse : 
                          nouvel avatar de "der frische und fröhliche Krieg" de 
                          Grossvater Guillaume II.  
                          Ces événements imprévus et aujourd'hui improbables entraîneraient 
                          un report d'un an de la guerre contre l'Irak à cause 
                          des conditions climatiques en Irak et dans le Golfe 
                          persique. 
                          L'objectif américain est fondé sur l'"a-cosmie américaine", 
                          une variante fondamentaliste de la "nouvelle frontière 
                          kennedienne".  
                          1 - Nous, américains, sommes le Bien (ou il n'y 
                          a pas d'Autre acceptable ou, comme l'a écrit Jean-Marie 
                          Colombani : "Nous sommes tous américains"). S'agit-il 
                          d'une retour apocryphe du "To be or not to be" shakespearien 
                          ?  
                          2 - Soit les opposants au Bien sont dans l'erreur 
                          : il faut le leur expliquer et ils doivent changer imméditament 
                          d'avis, soit ils sont anti-américains primaires et donc 
                          terroristes et il faut les traiter comme tels ;  
                          3 - La situation dans le Golfe persique, le Proche-Orient 
                          et l'Asie centralke ne sert plus les intérêts américains 
                          (Arabie saoudite, Palestine, Irak, Iran, Pakistan, 
                          etc.). 
                          4 - Elle représente un intérêt vital pour les US 
                          (pétrole, gaz, Islam, terrorisme, intérêt géopolitique). 
                           
                          5 - Seule une politique bismarckienne est payante 
                          (machtpolitik) : il faut utiliser la force et miser 
                          gros pour gagner gros.  
                          6 - Qu'est-ce que gagner gros ?  
                          Remplacer le pacte rooseveltien avec la famille Saoud 
                          (juste après Yalta, il fait un crochet par L'Arabie 
                          saoudite) par un nouveau pacte qui englobera progressivement 
                          toute la zone (Proche-Orient, Golfe persique, Asie centrale) 
                          où des régimes vassalisés aux Etats-Unis, baptisés pour 
                          la circonstance du beau nom de démocraties seraient 
                          progressivement mis en place par la Guerre terroriste 
                          d'Etat, préventive et sans limites de l'Oncle Sam.  
                        En 
                          France aussi..., dans le même ordre d'idées, 
                          dès Janvier 2003, Olivier 
                          Roy avait prédit et expliqué le 
                          caractère inéluctable de cette guerre-agression... 
                       
                     | 
                   
                 
                 
                    
                A LIRE Absolument ! 
                 Pourquoi 
                  " il ne peut-y avoir de Paix ?" 
                  ou les dynamiques d'un désordre 
                  mondial peut-être "savamment organisé"... 
                  
                  Deux visages à connaitre... 
                
                   
                    |  
                      
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                    |  
                       Secrétaire adjoint à la Défense des États-Unis 
                        et sans doute le faucon au bec le plus acéré 
                        de l'entourage de G.W Bush.  
                       Démonstration 
                         
                        ci-dessous >>> 
                         
                     | 
                    Le 
                      général à la retraite, Jay Garner, réputé en Israël pour 
                      ses tendances pro-sionistes, est désormais le nouveau gouverneur 
                      civil ou "pro-consul" de l'Irak.  | 
                   
                 
                
                
                   
                    |  
                       Un homme de moins 
                        en moins dans l'ombre, juif-américain ou américain-juif..., 
                        qui veut régler ses comptes à la France 
                        et ses amis, la Syrie et le Liban:  
                        Pour qui roule t-il vraiment? 
                      Paul 
                        Wolfowitz: "la France devra payer"   
                        WASHINGTON (AP) - Alors qu'il présentait 
                        à une commission sénatoriale les plans de l'administration 
                        Bush pour la reconstruction de l'Irak, le secrétaire adjoint 
                        à la Défense Paul Wolfowitz a averti jeudi que la France 
                        devrait "payer" les conséquences de son opposition à l'intervention 
                        militaire en Irak. "Je dois dire que les Français se sont 
                        comportés de manière, et en particulier parce que nous 
                        sommes ici pour parler de l'OTAN, très dommageable pour 
                        l'OTAN. Je pense que la France va devoir payer quelques 
                        unes des conséquences pas uniquement avec nous mais avec 
                        les autres pays qui le considèrent également. Mais je 
                        ne pense que nous voulions faire des Irakiens les victimes 
                        de cette querelle particulière", a souligné Wolfowitz. 
                        Interrogé par ailleurs sur le sommet de Saint-Petersbourg 
                        où doivent se retrouver vendredi et samedi les présidents 
                        russe Vladimir Poutine, français Jacques Chirac et le 
                        chancelier allemand Gerhard Schroeder, Paul Wolfowitz 
                        a simplement déclaré qu'ils espérait que les trois pays 
                        opposés à l'intervention en Irak lèveraient la dette de 
                        Bagdad.  
                        11.04.2003  
                     | 
                   
                 
                  
                
                   
                    |  
                       Un site pour "noircir" 
                        la Belgique... 
                        par Serge Dumont in Le Soir (quotidien 
                        belge) du jeudi 13 mars 2003  
                         
                        Noircir l'image de la Belgique dans le monde. Tel est 
                        l'objectif affiché par les promoteurs israéliens d'un 
                        nouveau site internet consacré à la face cachée du royaume 
                        qui veut juger Ariel Sharon alors qu'il a tant de sang 
                        sur les mains. Récemment lancé par des spécialistes en 
                        relations publiques désireux de garder l'anonymat, financé 
                        grâce à quelques donateurs américains, ce site antibelge 
                        consacre ses pages à l'affaire Dutroux, aux méfaits de 
                        la colonisation du Congo, à la collaboration durant la 
                        deuxième guerre mondiale. Il est illustré par des photos 
                        de Léopold II, de Léon Degrelle ainsi que par des affiches 
                        appelant les Belges à s'engager dans la Waffen SS. La 
                        Belgique accuse notre Premier ministre de crime contre 
                        l'humanité mais elle ne poursuit pas les phalangistes 
                        libanais chrétiens qui ont vraiment commis le massacre 
                        de Sabra et de Chatilah, affirment les auteurs. En revanche, 
                        aucun dirigeant belge n'a jamais été poursuivi par la 
                        justice de son pays pour avoir laissé commettre des atrocités 
                        contre les Noirs au Congo et pour avoir fermé les yeux 
                        sur les massacres au Rwanda. Le reste est à l'avenant. 
                        C'est-à-dire mal documenté, partial, voire outrageusement 
                        mensonger. Ce qui n'a pas empêché plusieurs médias israéliens 
                        dont le « Yediot Aharonot » (le quotidien le plus lu) 
                        d'y consacrer des articles. Paradoxalement, ce site a 
                        été créé alors que les relations belgo-israéliennes retrouvent 
                        un semblant de calme depuis que Silvan Shalom a remplacé 
                        Binjamin Netanyehou à la tête de la diplomatie. Certes, 
                        rappelé à Jérusalem le 13 février, l'ambassadeur d'Israël 
                        en Belgique Yehoudi Keinar n'a pas encore réintégré son 
                        bureau ucclois. Cependant, la récente lettre publique 
                        adressée par Michel à ses « amis israéliens » et la manière 
                        posée avec laquelle la commission de la Justice de la 
                        Chambre examine une série d'amendements à la loi sur la 
                        compétence universelle contribuent à réchauffer le climat. 
                          
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                        Les divisions entre juifs américains 
                          les conduisent à faire silence sur la guerre contre 
                          l’Irak  
                          par Laurie Goodstein in The New York Times (quotidien 
                          américain) du samedi 15 mars 2003 [traduit de l'anglais 
                          par Marcel Charbonnier]  
                        Des organisations juives 
                          connues pour n’avoir jamais par le passé hésité à publier 
                          des résolutions sur la politique étrangère américaine, 
                          en particulier au Moyen-Orient, sont restées silencieuses 
                          sur la question de savoir si les Etats-Unis devaient 
                          (ou non) faire la guerre à l’Irak. Certains dirigeants 
                          de la communauté juive (américaine) disent que, bien 
                          qu’ils soutiennent le président Bush en qui ils voient 
                          un allié fiable du gouvernement israélien, ils sont 
                          de plus en plus effrayés à l’idée d’un retour de manivelle 
                          dans la tronche au cas où la guerre tournerait mal. 
                          Mais une autre raison – plus fondamentale – de leur 
                          réticence face à cette guerre est le fait que leurs 
                          propres adhérents sont incapables, depuis des mois, 
                          de se mettre d’accord sur la question de savoir si une 
                          guerre contre l’Irak est une bonne idée, ou non. La 
                          question de savoir comment les juifs américains se situent 
                          par rapport à cette guerre a revêtu une acuité accrue, 
                          cette semaine, après que James P. Moran, Représentant 
                          démocrate de l’Etat de Virginie, a été condamné par 
                          des membres des deux partis (républicain et démocrate) 
                          pour avoir déclaré que des juifs influents entraînaient 
                          les Etats-Unis dans la guerre, déclarations pour lesquelles 
                          il a été contraint de présenter des excuses publiques. 
                          Tandis que des responsables de la communauté juive reconnaissaient 
                          que certains décideurs politiques juifs avaient contribué 
                          à dessiner la stratégie présidentielle en ce qui concerne 
                          l’Irak, et que certains lobbyistes juifs soutiennent 
                          cette stratégie, beaucoup d’indices montrent que les 
                          juifs américains sont aussi divisés entre eux sur cette 
                          question que le reste de la nation américaine. « Le 
                          seul consensus auquel nous sommes parvenus concerne 
                          le fait qu’il n’existe pas, précisément, de consensus 
                          », a déclaré Hannah Rosenthal, directeur du Conseil 
                          juif pour les affaires publiques, évoquant la réunion 
                          à Baltimore, il y a deux semaines de cela, de 700 dirigeants 
                          juifs actifs au sein de son organisation, qui compte 
                          des juifs ressortissants aux quatre principales branches 
                          de la communauté : les reconstructionnistes, les réformistes, 
                          les conservateurs et les orthodoxes. « Le sentiment 
                          général », a indiqué le rabbin Elie Yoffie, président 
                          de l’Union des Congrégations hébraïques américaines, 
                          « est qu’il existe une profonde ambiguïté. Il n’y a 
                          aucun enthousiasme effréné pour une action militaire 
                          contre l’Irak, au sein de la communauté juive… En tous 
                          cas, certainement pas dans le mouvement que j’anime 
                          personnellement. » Au cours d’une réunion, cette semaine, 
                          du bureau exécutif de l’union – qui représente des synagogues 
                          de l’obédience du mouvement réformiste, le plus important 
                          du judaïsme américain – certains membres n’ont même 
                          pas tenté de mettre aux voix une prise de position sur 
                          la guerre, car il était hautement improbable qu’ils 
                          puissent parvenir à un accord durant une seule journée, 
                          a indiqué le rabbin Yoffie. Plusieurs sondages ont permis 
                          de constater que les juifs sont moins susceptibles que 
                          l’opinion publique générale de soutenir une action militaire 
                          contre l’Irak. Un ensemble de sondages réalisé par le 
                          Centre de recherches Pew, d’août 2002 à février 2003 
                          ont permis de constater que 52 % des juifs sont en faveur 
                          de la guerre, 32 % y sont opposés et 16 % sont indécis 
                          (parmi l’ensemble des Américains, ces mêmes sondages 
                          aboutissent aux résultats suivants : 62 % favorables, 
                          28 % opposés et 10 % sans opinion). Des responsables 
                          juifs ont déclaré, dans une vingtaine d’interviews, 
                          cette semaine, qu’ils ont le sentiment d’être confrontés 
                          à un dilemme. Ils voient en Saddam Hussein un danger 
                          imminent et ils souhaiteraient le voir écarté du pouvoir. 
                          Le rabbin David Ellenson, président du Collège hébraïque 
                          unifié – Institut juif religieux (il s’agit d’une université 
                          réformiste) – a déclaré : « Les juifs américains reconnaissent 
                          le danger que le terrorisme représente pour le monde 
                          entier, et je pense que les juifs américains sont plus 
                          au courant que d’autres Américains du très mauvais dossier 
                          de Saddam Hussein en matière de violations des droits 
                          de l’homme, tout simplement parce que nous, les juifs, 
                          nous accordons une attention plus soutenue (que d’autres) 
                          à ce qui se passe au Moyen-Orient. » Mais certains juifs 
                          sont de plus en plus préoccupés par l’absence d’un large 
                          soutien international à une frappe (américaine) préemptive, 
                          et ils sont sceptiques quant à la capacité des Etats-Unis 
                          à instaurer un gouvernement qui jouisse d’une relative 
                          stabilité dans l’Irak de l’après-guerre. Le rabbin Ismar 
                          Schorsch, chancelier du Séminaire théologique juif d’Amérique, 
                          centre universitaire et spirituel du judaïsme conservateur, 
                          a déclaré, cette semaine, au cours d’une conférence 
                          : « Nous vivons dans un monde devenu fou, un monde dans 
                          lequel un tigre de papier est devenu l’ennemi mortel 
                          de l’Amérique, un monde dans lequel l’Amérique s’apprête 
                          à entrer dans une guerre dans laquelle l’Amérique se 
                          retrouve seule. » Au cours d’une interview, ce même 
                          rabbin a déclaré être persuadé que la Corée du Nord 
                          représente une menace plus importante que l’Irak, que 
                          la fin de l’Irak [nous pensons que le rabbin Schorsch 
                          veut parler du régime irakien ? Ndlr] ne sera pas celle 
                          d’Al-Qa’ida, et que les Etats-Unis ont « gravement affaibli 
                          les institutions de l’arène internationale, si péniblement 
                          édifiées après la Seconde guerre mondiale. » La plupart 
                          des confessions chrétiennes ont pris position contre 
                          une entrée en guerre de l’Amérique. Mais chez les juifs, 
                          si certains individus ont joué un rôle éminent dans 
                          les manifestations et les déclarations pacifistes, les 
                          groupements juifs ont fait extrêmement peu de déclarations 
                          qui soient explicitement opposées à la guerre, ou qui 
                          la soutiennent. Les juifs « colombes » disent que le 
                          fait que les associations juives ne se soient pas prononcées 
                          contre la guerre est une preuve de la nature intrinsèquement 
                          « faucon » de la plupart des juifs. Mais les faucons 
                          juifs disent exactement le contraire : à savoir que 
                          leur silence assourdissant traduit, précisément, à quel 
                          point les « colombes » sont prépondérants parmi les 
                          juifs américains. Les dirigeants juifs disent que bien 
                          qu’ils aient eu de temps à autre des rencontres avec 
                          des responsables officiels à la Maison Blanche et au 
                          Département d’Etat au sujet des problèmes du Moyen-Orient, 
                          l’administration ne leur a jamais demandé de mettre 
                          la sourdine à – ou au contraire de monter le son de 
                          – leurs déclarations publiques au sujet de la guerre. 
                          Une vingtaine de dirigeants juifs ont rencontré hier 
                          Condoleezza Rice, la conseillère en matière de sécurité 
                          nationale, afin de commenter le bref discours que M. 
                          Bush venait de prononcer dans la Roseraie de la Maison 
                          Blanche, et dans lequel il a déclaré que la « feuille 
                          de route » vers une paix au Moyen-Orient serait très 
                          prochainement remise à l’ordre du jour, une fois que 
                          les Palestiniens auront intronisé un nouveau premier 
                          ministre susceptible de faire véritablement contrepoids 
                          à Yasser Arafat. « Ils ne nous demandent pas d’être 
                          sur le front ; ils ne nous demandent pas d’être sur 
                          le front », a déclaré Steve Rosen, responsable des questions 
                          de politique internationale au Comité d’action politique 
                          américano-israélien. Les dirigeants juifs ont confié 
                          s’être retrouvés, la semaine passée, dans une situation 
                          fort inconfortable, les projecteurs étant braqués sur 
                          eux afin de leur arracher des prises de position sur 
                          la question irakienne. La semaine dernière encore, une 
                          notion souvent formulée en Europe et dans certains pays 
                          arabes était devenue le sujet de conversation des médias 
                          consensuels américains : en substance, que M. Bush est 
                          poussé à la guerre par une clique de juifs introduits 
                          dans les hautes sphères de la politique étrangère des 
                          Etats-Unis. Cette idée gagna en popularité lorsque des 
                          informations commencèrent à circuler, suggérant que 
                          M. Moran, congressiste de Virginie, avait déclaré lors 
                          d’un forum anti-guerre tenu voici quelques semaines, 
                          que « n’était le soutien très fort de la communauté 
                          juive à cette guerre contre l’Irak, nous ne serions 
                          pas là. » Mr Moran avait ajouté que « les dirigeants 
                          de la communauté juive (américaine) ont suffisamment 
                          d’influence pour pouvoir changer la direction vers laquelle 
                          les choses sont en train d’évoluer », ajoutant : « Je 
                          pense d’ailleurs qu’ils devraient le faire. » Les responsables 
                          juifs répliquèrent, indignés. M. Moran présenta des 
                          excuses, et, hier, il a démissionné de sa responsabilité 
                          de chef de groupe régional à la Chambre des Représentants 
                          (il existe 24 de ces commissions régionales). Mais ce 
                          coup de torchon a occasionné une large discussion autour 
                          du rôle des juifs dans la politique étrangère américaine 
                          et des motivations de la politique présidentielle, ainsi 
                          que de la question de savoir si soulever ce genre de 
                          problèmes relève ou non de l’antisémitisme. David A. 
                          Harris, président exécutif du Comité juif américain, 
                          a qualifié les commentaires tels ceux de M. Moran de 
                          « syndrome antisémite classique. Et, comme chacun sait, 
                          nous n’utilisons jamais le terme « antisémite » à la 
                          légère. » M. Harris a ajouté que les commentaires de 
                          M. Moran partaient d’une « once de vérité » - à savoir 
                          qu’un certain nombre de juifs travaillant dans l’équipe 
                          de l’administration spécialisée dans la détermination 
                          de la politique étrangère prônent depuis longtemps la 
                          stratégie d’une guerre préventive contre M. Saddam Hussein. 
                          Ce qui, par contre, relève de la théorie du complot, 
                          c’est de dire que ces décideurs politiques juifs jouissent 
                          d’un pouvoir démesuré, qu’ils sont plus loyaux à Israël 
                          qu’aux Etats-Unis, et qu’ils sont en train de manipuler 
                          un gouvernement trop crédule. « Si la guerre tourne 
                          mal », a ajouté M. Harris, « il y aura immanquablement 
                          des gens qui vont s’efforcer de nous ressortir la théorie 
                          élimée voulant que nous cherchions à tout prix un bouc 
                          émissaire : et l’on sait que les juifs servent de boucs 
                          émissaires aux bigots sectaires depuis des siècles. 
                          » Malcolm Hoenlein, directeur de la Conférence des présidents 
                          des principales organisations juives américaines a déclaré, 
                          pour sa part : « Personne ne dit que Colin Powell et 
                          Condoleezza Rice étant noirs, nous assistons à un effort 
                          concerté de la communauté noire afin de pousser à la 
                          guerre. »  
                           
                          Source: Lettre de l'AMFP, 20 Mars 2003 
                          Association médicale France-Palestine Solidarité 
                          Point d'information 216 
                       
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                        Israël veut rafler la mise par Samar 
                          Al-Gamal in Al-Ahram Hebdo (hebdomadaire égyptien)  
                          du mercredi 12 mars 2003  
                        Un enthousiasme exaspérant et un empressement 
                          unique : Israël est le seul pays au monde où gouvernement 
                          et peuple affichent un soutien sans réserve à une guerre 
                          contre l’Iraq. Contrairement a ce qui s’est passé partout 
                          dans le monde, même aux Etats-Unis, aucune voix ne s’est 
                          élevée au sein de l’Etat hébreu pour dire non au conflit 
                          à venir. Aucune personnalité, même dans le camp pacifiste 
                          israélien, n’a émis une réserve ou n’a lancé un appel 
                          a la paix. Et contrairement à ce que déclarent les responsables 
                          israéliens, un nouveau conflit au Proche-Orient servira 
                          les intérêts de l’Etat hébreu, peut-être pas sur le 
                          plan économique ou sécuritaire, mais à d’autres niveaux 
                          encore plus forts. Ce manque de réaction de la part 
                          des Israéliens démontre qu’ils ont tout intérêt à ce 
                          que les enfants de l’oncle Sam déclenchent une offensive 
                          militaire contre Bagdad et surtout à ce qu’ils en sortent 
                          victorieux. Sur le court terme, les militaires israéliens 
                          comptent sur cette deuxième guerre du Golfe pour en 
                          finir avec la deuxième Intifada. La première n’avait-elle 
                          pas connu un sort identique en 1991, après la première 
                          guerre du golfe ? Et comme ceci a été le cas lors de 
                          la guerre en Afghanistan, le gouvernement Sharon en 
                          profitera pour en finir avec les Palestiniens, lorsque 
                          les Américains seront en mission en Iraq. Alors que 
                          des raids étaient menés sur Kaboul, parallèlement l’armée 
                          israélienne avait bombardé Ramallah. Cette fois-ci, 
                          le résultat serait une « réoccupation de toute la Cisjordanie 
                          et de la bande de Gaza », comme le craignent nombreux 
                          responsables palestiniens. Affaire d’opportunité donc. 
                          Et sous la houlette des Etats-Unis, les Israéliens poursuivront 
                          un projet aussi ancien que leur existence. Le transfert 
                          des Palestiniens. En réoccupant Gaza et la Cisjordanie, 
                          ils forceront les Palestiniens à l'exil ou au moins 
                          une partie d’entre eux. « Violence aveugle, répressions 
                          et assassinants, ça sera leur façon pour régler le conflit 
                          », estime Ahmed Qorei, président du Conseil législatif 
                          palestinien. Des terres palestiniennes sans Palestiniens 
                          … pas de conflit, donc. Mais où iront alors ces Palestiniens 
                          ? Peu importe pour le projet sioniste. Peut-être dans 
                          la partie centrale de l’Iraq. Scénario presque irréel, 
                          mais fort possible avec des Israéliens fort soutenus 
                          par la Maison Blanche. Qui osera alors s’y opposer ? 
                          La carte américaine de la région de l’après-guerre en 
                          Iraq est donc, selon Qorei, une carte tout à fait israélienne 
                          Une chute du régime iraqien aura des effets positifs 
                          sur Israël. Si Saddam tombe, pourquoi pas Arafat ? Renverser 
                          ou éliminer le premier permettrait d’évincer le second 
                          et le remplacer par une nouvelle direction. D’après 
                          Ephraim Halevy, ancien directeur du Mossad, le président 
                          palestinien « pourrait alors perdre le peu qui lui reste 
                          ». Arafat, qui a été assimilé par Sharon à Ossama bin 
                          Laden suite aux événements du 11 septembre, sera associé 
                          à Saddam Hussein. Pour Israël encore, un changement 
                          de pouvoir à Bagdad aura également des répercussions 
                          sur d’autres pays de la région, mais dans l’intérêt 
                          de Tel-Aviv. La chute de Bagdad aura un « effet de dominos 
                          » sur ses voisins. Dans une interview au magazine Times, 
                          Ariel Sharon a demandé à George Bush d’attaquer l’Iran 
                          dès que la guerre avec l’Iraq sera terminée. En finir 
                          avec des régimes ennemis, tel est l’objectif israélien. 
                          L’Iran mais aussi la Syrie, en soutenant le Hezbollah 
                          au Liban, ont été responsables d’une des plus grandes 
                          humiliations qu’ait subies Tsahal. Et à la place ? Des 
                          régimes démocratiques ? Oui, une démocratie « made in 
                          USA », et par conséquent pro-israélienne, ou dans le 
                          pire des cas pas anti-israélienne. Parce que Israël, 
                          cette clé de voûte de la domination américaine au Proche-Orient, 
                          ne doit être menacé en aucun cas. Ce gendarme des Américains, 
                          qui bénéficie chaque année de 4 milliards de dollars 
                          d’aide militaire américaine et qui a construit avec 
                          l’aide de la France le sixième arsenal nucléaire au 
                          monde, préserve son impunité totale. Avec une protection 
                          américaine mais aussi européenne, Israël s’est permis 
                          de cracher sur toutes les résolutions de l’Onu. Pour 
                          garantir à jamais l’existence de l’Etat hébreu, c’est 
                          à l’Iraq, après la Palestine, de payer le prix.  
                       
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                      Nombreuses 
                        et violentes manifestations contre la guerre au Liban
                         
                        Tous genres de débris jonchent le sol 
                        de cette avenue de Mina (Tripoli), après le passage des 
                        émeutiers. (Photo Hassane Assafiri-26 Mars 2003)  
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                        Tournée 
                          Européenne pour le Premier Ministre Libanais 
                          Rafic Hariri en visite à Paris puis Moscou  
                        Humanitaire 
                          et Après-guerre au coeur de la rencontre Chirac-Hariri 
                          Paris-27 Mars- Nécessité d'un "rôle central" 
                          de l'ONU, selon Chirac Jacques Chirac a réitéré lors 
                          d'un entretien avec le premier ministre libanais, Rafic 
                          Hariri, la nécessité d'un "rôle central" des Nations 
                          unies dans la gestion de l'après-guerre en Irak, annonce 
                          la porte-parole de l'Elysée.  
                          MM. Chirac et Hariri ont manifesté "une large convergence 
                          de vues" au cours de cet entretien en tête-à-tête de 
                          plus d'une heure au palais de l'Elysée. Ils ont également 
                          exprimé "leur préoccupation devant la situation humanitaire 
                          en Irak" et "l'espoir d'une issue rapide du conflit" 
                          entré dans son huitième jour.  
                        L'Irak a besoin 
                          de démocratie, mais pas imposée par la force  
                          Moscou-28 Mars- L'Irak "a besoin 
                          de démocratie, mais celle-ci ne peut être imposée par 
                          la force", a estimé vendredi à Moscou le Premier ministre 
                          libanais Rafic Hariri."La première semaine d'actions 
                          militaires a montré que la guerre n'était pas une promenade", 
                          a ajouté M. Hariri devant les étudiants de l'Institut 
                          des relations internationales Imemo.Les Américains et 
                          leurs alliés "rencontrent une résistance farouche et 
                          subissent des pertes plus importantes qu'ils ne l'avaient 
                          prévu", a-t-il ajouté, cité par l'agence Itar-Tass."Quelle 
                          que soit l'issue de la guerre en Irak, elle va augmenter 
                          le nombre des désespérés qui se tournent vers des positions 
                          radicales", a encore déclaré M. Hariri, reçu par le 
                          ministre russe des Affaires étrangères Igor Ivanov.Il 
                          a estimé que la Russie, qui s'est opposée à l'intervention 
                          armée en Irak et demande son arrêt immédiat, avait "toujours 
                          défendu la paix et la stabilité".M. Hariri doit être 
                          reçu en fin de journée par le président Vladimir Poutine, 
                          a indiqué M. Ivanov, cité par l'agence Interfax."Bien 
                          que le règlement du conflit au Proche-Orient soit une 
                          question primordiale, la guerre en Irak et ses conséquences 
                          ont pris la première place" dans les discussions, a 
                          ajouté M. Hariri.Le chef du gouvernement libanais est 
                          arrivé jeudi soir à Moscou pour une visite de travail 
                          dans le cadre d'une tournée qui l'a précédemment mené 
                          à Berlin et Paris.  
                       
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                        Les poètes contre la guerre 
                           
                          
                        « Parce que le mot ne peut pas stopper 
                          la guerre, mais peut l’empêcher de se draper du bien 
                          ». À la suite d’un appel lancé aux poètes en février, 
                          des centaines de taquineurs de muse se sont manifestés. 
                          Le projet, intitulé « 100 poets against the war », a 
                          connu un grand succès et continue sa contestation de 
                          la guerre à travers les rimes. En ligne, sur le site 
                          «http://www.nthposition.com» 
                          Trois éditeurs s’occupent de ce projet. Todd Swift, 
                          pour la version en anglais, Georges Abou Hsab, pour 
                          l’édition francophone, et André Michael Bolten, pour 
                          la version en allemand. Georges Abou Hsab, poète montréalais, 
                          rappelle que « 100 poètes contre la guerre » se veut 
                          la voix des poètes francophones qui disent non à la 
                          guerre contre l’Irak, ou à toute guerre. Leurs noms 
                          (et leur non) viennent de partout où l’on parle français 
                          : des rives de la Seine, des deux côtés des Alpes, du 
                          plat pays de Jacques Brel, des bords du Saint-Laurent, 
                          des côtes des Grands Lacs, des plaines du Mississipi, 
                          des gratte-ciel autour de l’Hudson, des montagnes des 
                          Cèdres (eh oui, il y a, entres autres, les signatures 
                          de Vénus Khoury Ghatta et de Salah Stétié) et des terres 
                          fertiles du Nil. Sur d’autres sites, les poètes se sont 
                          exprimés en anglais, en allemand, en espagnol et probablement 
                          en d’autres langues. « Espérons que cette manifestation 
                          inédite de la poésie devienne, avec d’autres actions, 
                          un acte et un mythe fondateurs d’un nouvel ordre mondial 
                          de paix et de justice », souligne Abou Hsab. « En toute 
                          humilité et tout en étant conscients de l’inévitable 
                          subjectivité de tout exercice de choix, nous n’avons 
                          publié que les poèmes qui, pensons-nous, illuminent 
                          et empruntent avec le lecteur le chemin de la beauté 
                          que toute œuvre littéraire doit suivre, quelle que soit 
                          la cause », poursuit le poète montréalais qui souhaite 
                          envoyer ses remerciements aux confrères qui ont répondu 
                          à l’appel, généreusement et avec conviction. Ils vont 
                          aussi à la peintre qui a illustré le site et qui invite 
                          ainsi les peintres du monde à exprimer leurs convictions 
                          à travers l’Internet, tels les poètes. Tous ceux qui 
                          souhaitent brandir leur plume face à la guerre sont 
                          invités à envoyer leur poème, qui trouvera sa place 
                          dans cet espace virtuel. À l’adresse : poetes.contre.la.guerre@sympatico.ca 
                           
                         MGH 
                            
                           3 Avril 2003 
                       
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                       Tirs sur des 
                        journalistes: condamnation du président libanais Emile 
                        Lahoud  
                        BEYROUTH, 08 avr (AFP) - Le président libanais 
                        Emile Lahoud a vivement condamné mardi les tirs américains 
                        qui ont tué le jour même à Bagdad trois journalistes et 
                        blessé cinq autres, dont une Libanaise. "Les bombardements 
                        se sont étendus et ont pris pour cible les journalistes 
                        correspondants étrangers et arabes dont des Libanais, 
                        jusque dans leurs lieux de travail à Bagdad", a déclaré 
                        dans un communiqué M. Lahoud. "Ils veulent terroriser 
                        les médias afin qu'il ne témoignent pas de ce qui se passe 
                        à Bagdad et dans les autres villes irakiennes", a-t-il 
                        ajouté. Selon M. Lahoud, "les agresseurs (la coalition 
                        américano-britannique) ne veulent pas d'observateurs indépendants, 
                        mais seulement des médias à leur solde et qui répercutent 
                        uniquement leur propagande".  
                         
                        Auparavant, le ministre libanais de l'Information avait 
                        affirmé que les tirs américains avaient pour but de "terroriser 
                        et réduire au silence les témoins des crimes de guerre 
                        commis par les envahisseurs". "Les envahisseurs américains 
                        et britanniques veulent faire fuir la presse internationale, 
                        car ils ont peur que ses témoignages sur les victimes 
                        civiles de la guerre ne provoquent des réactions négatives 
                        au sein de l'opinion publique occidentale", a-t-il déclaré 
                        à l'AFP. Un cameraman ukrainien de l'agence Reuters et 
                        un cameraman espagnol de la chaîne privée Telecinco ont 
                        été tués mardi après qu'un char américain eut tiré sur 
                        l'hôtel Palestine, qui abrite la presse internationale 
                        à Bagdad, selon un film tourné sur place visionné par 
                        l'AFP. Une journaliste d'origine libanaise, Samia Nakhoul, 
                        ex-directrice du bureau de Reuters à Beyrouth, a été blessée 
                        dans le même incident.  
                        Peu avant, un bombardement sur les bureaux de la chaîne 
                        satellitaire Al-Jazira à Bagdad avait tué un journaliste 
                        de la chaîne.  
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