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               L'action 
                consulaire de la France à Beyrouth: 
                délivrer des visas mais 
                aussi effectuer une veille et une véritable action sociale 
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        Automne 
        2008
        La 
        consule générale de France, Véronique Brumeaux : 
         
        « Plus de 90 % des demandes de visa sont acceptées »
        Lambassade 
        de France au Liban est la plus sollicitée, parmi les partenaires 
        Schengen, par les candidats libanais au voyage. Il en découle des 
        périodes de grande affluence aux guichets, et parfois une longue 
        attente pour les demandeurs de visa qui affichent leur impatience. 
          
        La 
        consule générale de France, Véronique Brumeaux, tient 
        à dédramatiser la situation. Elle affirme que le consulat 
        général travaille dans un souci constant de faciliter les 
        démarches des demandeurs de visa et précise que plus de 
        90 % des demandes sont acceptées.  
        « 
          Les choses ne sont pas aussi compliquées quelles le paraissent. 
          Les demandeurs de visa ne doivent pas avoir dappréhensions 
          », souligne Mme Véronique Brumeaux. Cest en ces termes 
          que la consule générale de France veut rassurer les Libanais 
          qui se plaignent du manque dinformation concernant les documents 
          requis pour obtenir un visa, de la difficulté à obtenir 
          un rendez-vous en période daffluence et de la procédure 
          elle-même, qui nécessite parfois un temps fou. Soucieuse 
          de la bonne marche de la procédure, affirmant être « 
          à lécoute des doléances qui ont été 
          exprimées », elle présente les différentes 
          démarches effectuées à partir du consulat général, 
          et met laccent sur certaines contraintes et sur la façon 
          de les aplanir. Elle nomet pas de délivrer conseils et 
          recommandations aux demandeurs de visa afin de leur faciliter la tâche. 
          Véronique Brumeaux explique que la confusion concernant les pièces 
          à présenter lors dune demande de visa découle 
          de lexistence de différents types de visas, quil 
          est possible de regrouper en deux grandes catégories. Dune 
          part, les visas de court séjour, de 0 à 90 jours, et, 
          dautre part, les visas de long séjour, au-delà de 
          90 jours. « Bien évidemment, la demande est plus importante 
          au niveau des visas de court séjour que nous délivrons 
          en plus grand nombre », indique-t-elle, ces visas concernant « 
          les séjours touristiques, ainsi que les visites familiales et 
          professionnelles ». La consule précise que ces visas Schengen 
          permettent aux personnes non seulement de visiter la France, mais également 
          de se rendre dans 23 autres pays qui appartiennent à lespace 
          Schengen. Toutefois, les usagers doivent « se plier à certaines 
          contraintes » liées à lexamen des dossiers 
          et surtout aux délais dattente (12 jours) pour la délivrance 
          dun visa. La consule ajoute que « les procédures 
          françaises sont en tous points les mêmes que celles des 
          autres pays de lespace Schengen ». 
        Obtenir 
          linformation 
          Quant aux visas de long séjour, ils sont de manière générale 
          délivrés aux étudiants, aux personnes désireuses 
          deffectuer des visites familiales de longue durée ou aux 
          personnes qui partent en France pour y exercer une activité professionnelle. 
          Ils nécessitent un délai dattente de trois semaines 
          à un mois, car la demande est traitée en France par le 
          service central. Mme Brumeaux précise également que dans 
          des cas durgence médicale ou humanitaire, le consulat général 
          a la possibilité de délivrer des visas très rapidement. 
          Pour cela, les personnes concernées doivent contacter le 01/420100 
          qui les transférera au service adéquat. 
          Certes, la période touristique, plus précisément 
          lété, est une période de grande affluence 
          durant laquelle « les guichets tournent au maximum de leur capacité 
          », car « il faut à la fois traiter les demandes de 
          visa de court séjour pour des vacances en France et préparer 
          le départ des étudiants », constate Mme Brumeaux. 
          Durant cette période, les délais dobtention de rendez-vous 
          risquent dêtre longs et les attentes peuvent se prolonger 
          devant les guichets. La consule ajoute que la biométrie (qui 
          va progressivement sappliquer à tous les consulats de lespace 
          Schengen) est un autre aspect susceptible de gêner les demandeurs 
          de visa. Elle consiste dans le prélèvement des empreintes 
          digitales et la photographie sur place des demandeurs de visa. « 
          Ces nouvelles mesures sont plus contraignantes, remarque la consule, 
          car elles exigent du demandeur de visa quil se déplace 
          systématiquement. » « Mais elles permettent au consulat 
          de délivrer plus de visas de plus longue validité car 
          elles sont un moyen dobtenir plus de garanties sur les personnes 
          dun point de vue sécuritaire et sont aussi un moyen de 
          lutter contre la fraude, un point qui nest pas dactualité 
          au Liban », tient-elle à préciser. 
          La difficulté dobtenir des informations concernant les 
          documents à rassembler est un point qui suscite également 
          les critiques des demandeurs de visa. Mme Brumeaux admet que « 
          le service des visas peut demander des pièces complémentaires 
          aux demandeurs lorsquil estime que ces pièces sont nécessaires 
          pour linstruction du dossier et permettent déviter 
          un refus ». 
          Face à ces contraintes pour les usagers dans la procédure 
          de demande de visa, Véronique Brumeaux insiste sur le fait que 
          le consulat cherche constamment à « faciliter les voyages 
          des Libanais vers la France, et à maintenir les relations particulières 
          entre la France et le Liban ». « Preuve en est, nous délivrons 
          28 000 visas Schengen par an, chiffre très important, dont une 
          grande majorité de court séjour », précise-t-elle, 
          ajoutant que « plus de 90 % des demandes de visa sont satisfaites, 
          dans le respect de la réglementation et en fonction de la durée 
          de validité des passeports ». 
        Visas 
          de circulation 
          Soucieuse déviter aux usagers des déplacements à 
          répétition et les désagréments des demandes 
          de visa, la consule explique que « des visas de circulation, valables 
          entre un et quatre ans, sont délivrés aux personnes qui 
          se rendent en France plusieurs fois par an, quand ces personnes justifient 
          un tel visa par un besoin particulier, professionnel ou familial ». 
          Ces visas permettant plusieurs entrées en France et dans les 
          États Schengen, ils sont de court séjour, et la durée 
          dun séjour ne peut dépasser 90 jours par semestre. 
           
          « Les visas de circulation constituent plus du tiers du nombre 
          de visas que nous délivrons », observe Mme Brumeaux à 
          ce propos. 
          Concernant les différents moyens dobtenir des informations 
          sur les pièces à rassembler, la consule précise 
          que ces informations peuvent être fournies au numéro du 
          consulat, 01/420100, au 1214, service qui donne les rendez-vous, ou 
          sur Internet sur le site www.ambafrance-lb.org 
           
          Véronique Brumeaux se déclare à lécoute 
          constante des usagers. Dans lobjectif de leur faciliter encore 
          la tâche, vu la grande variété de visas, elle annonce 
          qu« un guide du demandeur de visa sera prochainement disponible 
          sur notre site Internet ».  
          « Les différentes catégories de visas et les pièces 
          requises pour chaque catégorie y figureront clairement », 
          note-t-elle. 
          Quant au rendez-vous pour une demande de visa, il est fixé depuis 
          lannée 2003 à partir dun téléphone 
          cellulaire au 1214, un service indépendant du consulat qui répond 
          entre 8 heures et 18 heures, du lundi au vendredi. « Ce service 
          est une avancée pour les usagers puisquil ny a plus 
          de file dattente devant le consulat », souligne la consule. 
          Elle précise par ailleurs que ce service peut demander à 
          la personne de rappeler pour lui attribuer éventuellement un 
          rendez-vous qui na pas été confirmé. Mais 
          elle insiste sur la nécessité de confirmer les rendez-vous. 
        Un 
          partage des tâches entre le consulat et les demandeurs 
          Parmi les actions destinées à faciliter les choses aux 
          demandeurs de visa figurent aussi les tâches du personnel qui 
          reçoit les usagers. « Souvent, les gens se présentent 
          avec les papiers nécessaires, mais sans les photocopies requises. 
          Le personnel des guichets sen charge alors malgré laffluence, 
          mais cela ralentit systématiquement le reste des procédures, 
          constate la consule. Notre priorité est de satisfaire les gens, 
          mais il est nécessaire que le consulat et les demandeurs de visa 
          se partagent la tâche », dit-elle encore. Et dinsister 
          sur limportance que les usagers se présentent avec des 
          dossiers complets pour que la procédure suive son cours de manière 
          fluide. « Cela évite la perte de temps pour les deux parties 
          et aussi pour les autres personnes qui attendent », estime-t-elle. 
          Véronique Brumeaux ne manque pas de donner quelques recommandations 
          aux demandeurs de visa. Elle leur conseille ainsi de prendre rendez-vous 
          dès quils ont réservé leur vol, même 
          si lachat du billet davion nest pas finalisé. 
          À ceux qui ont un visa de circulation dun an ou plus, elle 
          conseille de le renouveler avant la date limite de validité, 
          même sils ne partent pas dans limmédiat. « 
          Lessentiel est quils aient une adresse à nous fournir 
          », affirme-t-elle. 
          Sadressant enfin aux étudiants et vu que lobtention 
          du visa détudes nécessite plus de formalités 
          quun visa touristique, Mme Brumeaux les invite à prendre 
          rendez-vous et à déposer leur dossier au consulat général 
          dès quils ont la réponse de luniversité 
          daccueil, avant même de recevoir la lettre originale. « 
          Il suffit, au départ, de présenter une photocopie, un 
          mail ou une lettre de luniversité », indique-t-elle, 
          tout en soulignant que loriginal sera nécessaire au moment 
          du retrait du visa. La consule ajoute quil faut aussi justifier 
          de ressources suffisantes pour vivre en France. Elle explique quantérieurement 
          à la demande de visa, les étudiants doivent suivre la 
          procédure Campus France qui concerne lenvironnement pédagogique 
          des études et qui va les orienter, dautant que les étudiants 
          doivent démontrer quils ont un niveau universitaire suffisant 
          et une bonne maîtrise de la langue française. « Les 
          jeunes qui partent doivent avoir toutes les chances de succès 
          », souligne-t-elle à ce propos. 
          « Dans la majorité des cas, les choses se passent très 
          bien, même si certains contre-exemples sont malheureusement mis 
          en valeur », constate Mme Brumeaux, affirmant le souci du consulat 
          de faciliter la circulation des personnes entre la France et le Liban. 
          « Nous sommes dailleurs fiers de la confiance des Libanais 
          car nous sommes lambassade la plus sollicitée parmi les 
          partenaires Schengen », conclut-elle. 
           
          Article d'Anne-Marie El Hage paru dans L'Orient-Le Jour du 14 Novembre 
          2008  
        
        
           
             
               
                La 
                  dernière mise à jour de la  
                  "Fiche 
                  Conseils Voyageurs" 
                  du ministère français des Affaires Etrangères 
                    
                  Consulat Général de France à Beyrouth 
                   
                  Adresse : Espace des Lettres - Bâtiment A -  
                  Rue de Damas B.P 11-477  
                  - Adresse électronique : 
                  Consulfr@cyberia.net.lb  
                  Téléphone : 01.420 100 --- 
                   Télécopie : 01.420 107 
                   
                  Horaires d'ouverture au public : 
                  de 8H00 à 12H00  
                D'autres 
                  infos?, un nouveau site 
                    
                 
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                  Le prix de l'Equerre 
                  d'Argent 2003 a été attribué à l'ambassade de France à Beyrouth, 
                  dont le maître d'oeuvre est l'architecte urbaniste Yves Lion. 
                  Il a été officiellement remis 
                  au Centre Georges Pompidou à Paris le 10 Février 
                  2004. 
                  >>> 
                  Lire  
                  
                  « La communauté française et franco-libanaise n’est en rien 
                  menacée », affirme le Consul Général  
                  La France diffuse une note d’information sur la sécurité en 
                  cas de guerre à tous ses ressortissants au Liban   
                 
                18 Mars 2003 
                  - L’ambassadeur de France à Beyrouth, Philippe 
                  Lecourtier, a adressé par voie postale une note d’information 
                  à l’ensemble de ses concitoyens, français et franco-libanais, 
                  au Liban. Une note au bas de laquelle il est stipulé, en nota 
                  bene, que sa diffusion « entre dans le cadre normal de l’information 
                  de la communauté française et ne traduit aucune préoccupation 
                  immédiate à l’égard de la sécurité de celle-ci ». Pour Philippe 
                  Lecourtier, la sécurité des communautés françaises est « une 
                  préoccupation permanente de notre gouvernement ». Et cette note 
                  d’information est « celle qui a déjà été distribuée à toutes 
                  les personnes qui se sont présentées » au consulat général. 
                  Elle a également été publiée dans certains bulletins d’associations 
                  de Français au Liban. Ce « n’est donc pas un document spécialement 
                  lié aux circonstances actuelles, mais il m’a semblé normal que 
                  tous les Français en soient destinataires », a souligné le locataire 
                  de la Résidence des Pins. 
                  Le plan de sécurité  
                  Que dit cette note ? Elle rappelle d’abord que 
                  tout citoyen français présent à l’étranger peut bénéficier de 
                  l’assistance des autorités consulaires de son pays de résidence. 
                  Et qu’en cas de « crise grave », cette aide s’inscrira dans 
                  le cadre du plan de sécurité de la communauté française, établi 
                  et tenu à jour par l’ambassade de France et le consulat général. 
                  Cette aide, poursuit la lettre envoyée aux Français, ne se substituera 
                  pas aux éventuelles consignes et mesures de sécurité qui pourraient 
                  être décidées par les autorités libanaises, et sur lesquelles 
                  le plan de sécurité pourra s’appuyer. Celui-ci s’articule comme 
                  suit : – identification de lieux de regroupement et d’évacuation 
                  ; – découpage du Liban en plusieurs zones géographiques ; – 
                  découpage de ces zones en îlots ; – attribution de la responsabilité 
                  de chaque îlot à un chef d’îlot, équipé de moyens de communication 
                  radio directe avec l’ambassade et le consulat général. Selon 
                  les circonstances, les conseils et les directives de l’ambassade 
                  et du consulat général pourront être communiqués par les voies 
                  suivantes : - par le chef d’îlot ; - par le site Internet de 
                  l’ambassade : http://www.ambafrance-liban.org.lb ; - par L’Orient-Le 
                  Jour ; - par Radio-Liban, 96.2 FM. 
                  Les conseils  
                  Quelles sont les principales dispositions pouvant 
                  être recommandées dans le cadre de l’application du plan de 
                  sécurité ? – conseil d’attente et de maintien au domicile ; 
                   
                  – conseil de regroupement pour une durée de 24 à 72 heures. 
                  Le regroupement peut, ou non, être suivi d’une évacuation en 
                  fonction de l’évolution de la situation ;  
                  – conseil d’évacuation (il s’agit toujours, pour les particuliers, 
                  d’une recommandation et non d’une obligation). L’évacuation 
                  peut se faire par des moyens civils ou militaires.  
                  Selon la note d’information, nul n’étant en mesure de prévoir 
                  les caractéristiques de la crise qui pourrait survenir, « il 
                  est toutefois fortement recommandé de suivre les conseils ci-après 
                  » :  
                  – avoir toujours prêt au domicile un bagage minimum contenant, 
                  entre autres : couvertures ou duvets ; 24 heures de vivres ; 
                  six litres d’eau en bouteille par personne ; couverts et gobelets 
                  ; 500 à 1 000 dollars américains ; pharmacie de base ; jouets 
                  et livres pour enfants ; papiers et documents importants ; téléphone 
                  cellulaire avec batteries de rechange ; lampe électrique avec 
                  piles neuves ; petite radio portative ; un vêtement chaud et 
                  un jeu de sous-vêtements.  
                  – se munir, en cas de regroupement ou d’évacuation, d’un complément 
                  de bagage d’un poids maximal de 20 kilos par adulte.  
                  – avoir préparé, au domicile et par famille, une cantine d’un 
                  poids maximal de 50 kilos, destinée à un éventuel fret différé. 
                   
                  Évacuation ? Risque « zéro »  
                  Interrogé sur le point de savoir si cette note 
                  d’information traduit une inquiétude particulière, le consul 
                  général de France, Michel Pipelier, a rappelé que dans tous 
                  les pays du monde, il existe un plan de sécurité et un plan 
                  d’évacuation, constamment tenus à jour. « Nous avons distribué 
                  la note à tous les Français qui ont eu l’occasion de se présenter 
                  au consulat depuis un an, c’est-à-dire à environ un millier 
                  de personnes. Comme la communauté français et franco-libanaise 
                  comprend environ 16 000 personnes, nous avons décidé de faire 
                  un envoi général », a-t-il expliqué. Confirmant que « bien évidemment 
                  », cet envoi est lié aux événements actuels, « sinon nous aurions 
                  contribué à la distribuer au fur et à mesure de nos contacts 
                  avec nos compatriotes. Mais compte tenu de la situation régionale, 
                  il nous a semblé utile de rassurer les destinataires », a-t-il 
                  précisé. Sur le point de savoir si la représentation française 
                  craint qu’une évacuation soit nécessaire, Michel Pipelier a 
                  répondu : « Pas du tout ». « Mais nous avons l’obligation, comme 
                  dans tous les pays où la France est présente, d’organiser un 
                  plan de sécurité et un plan d’évacuation, donc nous le faisons 
                  au mieux. Mais il va de soi que la communauté française et franco-libanaise 
                  n’est en rien menacée et que la sécurité est parfaitement assurée. 
                  Nous avons l’obligation de prévoir le pire, même si, comme au 
                  Liban, la probabilité que nous ayons à mettre en œuvre ces plans 
                  est pratiquement égale à zéro », a-t-il assuré. « Tous les diplomates 
                  et agents de l’État français sont présents avec leurs familles. 
                  Si nous étions inquiets, nous aurions restreint le dispositif. 
                  Ce n’est pas le cas. Nous devons être vigilants et méthodiques, 
                  même si nous n’avons aucune raison d’être inquiets », a conclu 
                  le consul général.  
         
             | 
           
         
           Le 
          Site du Consulat Général de France au Liban,  
          plus 
          particulièrement en charge de la protection des ressortissants Francais 
          au Liban, le domaine de l'emploi est traité depuis plusieurs 
          années avec une attention toute particulière par l'équipe 
          consulaire en place. Suite à la refonte générale 
          du site-web de l'Ambassade, on aurait aimé un site spécifique 
          et bien actualisé pour le Consulat et ses services comme cela 
          était le cas jusqu'en 2004. 
          
           JM Druart de LibanVision entouré 
          de Mr le Consul de France au Liban, Mr Michel Pipelier 
          - à droite - et de Mr Henri Olive -à gauche -, en charge 
          du Comité consulaire local pour l'Emploi dans le cadre de la 
          Mission Consulaire lors de l'entretien accordé en Novembre 2002. 
           
            
        
           
             
               
                  
                   
                    
                  
                  Mr Pipelier, Consul de France 
                  à Beyrouth entre 2000 et 2004* 
                
                   
                    |  
                       * 
                        Par 
                        décret du Président de la République en date du 28 avril 
                        2004, M. Joël Godeau, conseiller des affaires étrangères 
                        de 1re classe, en fonction à l'administration centrale, 
                        est nommé consul général de France à Beyrouth, en remplacement 
                        de M. Michel Pipelier, appelé à d'autres fonctions.  
                     | 
                   
                 
                 
                   
                    
                   Notre 
                  Rubrique sur  
                  l'Emploi au Liban 
                  
                   
                  ...Suite >>> 
                LBV: Compte 
                  tenu de ce bilan plus que mitigé, comment voyez-vous 
                  à Court Terme une amélioration possible de cette 
                  situation? 
                REP: Il ne peut 
                  y avoir de relance de l'emploi sans un programme de relance 
                  globale de l'économie; dans ce contexte, on ne peut qu'espèrer 
                  que les effets de Paris II contribueront à accélérer 
                  celle-ci, bien que d'autre part, les restructurations de certains 
                  secteurs comme les concentrations dans le secteur bancaire ne 
                  soit pas toujours favorables à la création d'emploi. 
                  
                LBV: Quelles 
                  Conclusions a donc pu tirer le Comité Consulaire local 
                  pour l'emploi à l'issue de sa réunion annuelle 
                  de Novembre 2002? 
                REP: Elle n'a 
                  pu que déplorer le calme du marché de l'emploi 
                  et le déséquilibre évident entre les demandes 
                  régulières des français du Liban et les 
                  offres quasi-inexistantes émanant des entreprises. Elle 
                  ne peut que souhaiter une meilleure situation économique 
                  globale, une meilleure adéquation entre les demandes 
                  et les offres d'emploi et bien sûr une situation régionale 
                  apaisée sans laquelle la croissance économique 
                  génératrice d'emploi ne peut être envisagée 
                  avec confiance et sérénité. 
                  
                 LBV: 
                  Pourriez-vous, Mr le Consul, en guise de conclusion générale 
                  de notre entretien, nous livrer une réflexion personnelle 
                  quant à cette situation préoccupante du marché 
                  de l'emploi au Liban qui touche actuellement l'ensemble de la 
                  jeunesse libanaise et qui l'incite le plus souvent à 
                  songer à chercher ailleurs son bonheur? 
                REP: Le Liban 
                  est traditionnellement une terre de brassage; je suis souvent 
                  tenté de dire qu'il ouvre souvent la voie sacrée 
                  vers l'échec par l'excellence de la formation de ses 
                  élites, ce qui ne fait que renforcer ce brassage lorsque 
                  la conjoncture économique et donc sociale est défavorable, 
                  comme cela est malheureusement le cas actuellement. Mais, heureusement, 
                  le Liban n'est pas le seul pays à vivre dans l'incertitude 
                  du lendemain et l'ingéniosité et la foi des libanais 
                  peuvent malgré tout permettre d'entrevoir l'avenir avec 
                  une note d'optimisme.. 
                LBV: Monsieur 
                  le Consul, Monsieur Olive, au nom des lecteurs de LibanVision, 
                  je vous remercie d'avoir bien voulu nous accorder cet entretien 
                  sur un thème cher à leur préoccupation. 
                 
                     
                  
                 
                   
                   
                   
                   
                    
                 
                
               
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                  L'Emploi 
                  au Liban: réalités et perspectives vues par les 
                  services consulaires français à Beyrouth 
                LBV: Pouvez-vous 
                  tout d'abord, Mr le Consul, nous rappeler les principaux champs 
                  de compétence de la mission consulaire en matière 
                  sociale et leur importance? 
                REP: Tout d'abord, 
                  commençons par un aperçu chiffré: Le nombre 
                  de Français immatriculés dépassent les 
                  16000 et le nombre d'inscrits sur les listes électorales 
                  est passé de 1995 à 2002 de 2207 à 8683. 
                  Ensuite, en ce qui concerne les bourses scolaires qui constitue 
                  une part essentielle de notre action, sur plus de 700 demandes, 
                  560 ont été accordées sans oublier les 
                  360 demandes d'aide sociale. Le budget global s'élève 
                  à près de 1,5 Million d'€uros soit 10 millions 
                  de FF.Pour l'anecdote, le nombre de médecins dont les 
                  enfants sont boursiers est cette année de 10 ce qui constitue 
                  un nouveau phénomène illustrant les difficultés 
                  économiques du pays. 
                  
                LBV: Comment 
                  peut-on expliquer ce phénomène d'accroissement 
                  assez rapide et massif de nos ressortissants au Liban? 
                REP(Henri Olive): 
                  On a constaté un nombre de retour assez important de 
                  ressortissants bi-nationaux, le plus souvent contraints d'abandonner 
                  de bons postes en France, pour venir assister leurs parents 
                  au Liban. 
                  
                LBV: et 
                  concernant le thème central de notre entrevue, c'est 
                  à dire l'emploi, centralisez vous des demandes locales 
                  d'emploi? 
                REP: Bien sûr, 
                  mais on ne peut pas dire qu'elles soient très massives: 
                  28 sur presque onze mois, dont la totalité, à 
                  l'exception d'une femme conjointe, émane d'hommes bi-nationaux, 
                  franco-libanais.  
                  
                LBV: Pouvez-vous 
                  nous rappeler depuis quand existe le Comité Consulaire 
                  local pour l'Emploi et son rôle exact? 
                REP: Celle-ci 
                  fut activée entre fin 1997 et début 1998. Elle 
                  se réunit chaque année, vers la fin du mois de 
                  Novembre pour évaluer et faire un bilan annuel de la 
                  situation du marché local de l'emploi essentiellement 
                  pour nos ressortissants, la plupart étant bi-nationaux. 
                  Elle dresse également le bilan de la présence 
                  des entreprises françaises ou de leurs filales locales 
                  en coordinnation avec les représentants de la Mission 
                  Economique Française, ex-PEE. 
                  
                LBV: Justement, 
                  Mr le Consul, quelle est la situation actuelle, l'évolution 
                  constatée et, le cas échéant, les caractéristiques 
                  intéressantes que vous avez pu notées en la matière? 
                REP: Nous devons 
                  malheureusement constater une régression du nombre d'entreprises 
                  de 120 en 2001 à tout juste 100 à fin Novembre 
                  2002. La plupart ne comporte qu'un seul ou deux agents; A titre 
                  d'exemple, Alcatel n'emploie ici que quatre personnes! 
                  
                LBV: Est-ce 
                  à dire, contrairement à certaines idées 
                  reçues, que ce tissu de sociétés, ne constitue 
                  guère un réservoir dynamique d'emploi pour les 
                  ressortissants français du Liban? 
                REP: Malheureusement, 
                  nous ne pouvons que le constater et le déplorer comme 
                  en témoigne le faible nombre de réponses reçues 
                  par les postulants après l'envoi de candidatures spontanées, 
                  seulement deux cette année, émanant des sociétés 
                  Schneider et AirLiquide/Soal. De même, deux autres compagnies, 
                  la banque Libano-Française et la GMF ont à un 
                  moment ou à un autre évoqué une création 
                  de poste restée sans suite. 
                  
                LBV: Vous arrive 
                  t-il d'avoir des actions concertées avec des organismes 
                  libanais officiels en charge de l'emploi ? 
                REP( Henri Olive): 
                  Pas du tout, d'ailleurs, leur rôle est encore récent 
                  et demeure assez modeste compte tenu que le relationnel constitue 
                  toujours le vecteur principal de l'emploi dans la culture libanaise. 
                  
                LBV: Dans ces 
                  conditions et pour ne pas décourager notre communauté 
                  devant ces chiffres bien maigres, cernez vous des secteurs économiques 
                  susceptibles d'animer le marché de l'emploi pour les 
                  Français? 
                REP: Certainement; 
                  Il nous semble que les secteurs de la gastronomie pour les grands 
                  hôtels, les restaurants- traiteurs sont assez demandeurs. 
                  Je citerai aussi le secteur de la Santé, pour des postes 
                  d'infirmières, par exemple à l'Hotel-Dieu ou une 
                  certaine pénurie semble se manifester. 
                  Mais ces offres ne rencontrent pas souvent le profil requis 
                  parmi la communauté déjà installée 
                  sur place. Cela concernerait donc davantage des Français 
                  de métropole désireux de venir s'installer au 
                  Liban pour des raisons personnelles. Il me vient enfin à 
                  l'esprit le secteur des organisations à but social et 
                  humanitaire qui sont également amenées à 
                  créer ponctuellement des postes le Plus souvent à 
                  durée déterminée et qui intéressent 
                  des jeunes dont les revenus ne constituent pas la motivation 
                  principale. 
                <<< 
                  La Suite 
                   
                  
                 
                   
                    
                   email/courriel: 
                    
                   
                 
                    
                   
                    
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