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                 L’activité économique libanaise vers 
                  l’Irak en chute libre  
                   
                  Août 2004- L’activité économique libanaise avec l’Irak 
                  est en chute libre en raison de l’insécurité dans ce pays, qui 
                  s’est soldée par l’enlèvement d’une quinzaine de Libanais dont 
                  l’un a été décapité en juin. « L’insécurité sur les 600 km de 
                  route entre le poste-frontière syro-irakien d’al-Ruthba et Bagdad 
                  a fait chuter en quatre mois de 70 % le volume du transport 
                  routier », a indiqué à l’AFP Bachir Kachou, président de la 
                  principale entreprise libanaise de transport routier qui opère 
                  vers l’Irak à partir du port de Tripoli. « Les dangers sur les 
                  routes ont eu un impact extrêmement négatif sur le port de Tripoli, 
                  dont 80 % de l’activité était destinée à l’Irak », a indiqué 
                  pour sa part Bichara Karam, directeur de ce port. Les importations 
                  du port de Tripoli destinées à l’Irak ont chuté de moitié en 
                  trois mois et sont passées de 85 062 tonnes à 43 340 tonnes, 
                  selon les chiffres fournis par M. Karam. L’importation de voitures 
                  pour le marché irakien est passée en trois mois de 6600 à 1217, 
                  a-t-il ajouté. Les investissements industriels libanais en Irak 
                  ne se portent pas mieux. Selon le président de l’Association 
                  des industriels, Fadi Abboud, ils ont chuté de plus du tiers 
                  en moins d’un an. L’activité commerciale et industrielle libanaise 
                  dirigée vers l’Irak était estimée à 300 millions de dollars 
                  pendant la dernière année du règne de l’ex-président Saddam 
                  Hussein, renversé en avril 2003 par une coalition américano-britannique. 
                  « La plupart des investissements dans les domaines pétrochimiques, 
                  ainsi que la fabrication de générateurs et de climatiseurs, 
                  et la livraison de ciment, bois, câbles et logements préfabriqués 
                  ont été gelés » après l’invasion en mars 2003, a ajouté M. Abboud. 
                  Pourtant, l’annonce de la fin des opérations militaires majeures 
                  en Irak en mai 2003 avait été une aubaine pour les hommes d’affaires 
                  libanais. En novembre de la même année, l’activité du port de 
                  Beyrouth connaissait une hausse de 22 % en un an. Quant au port 
                  de Tripoli, cette même activité avait bondi de 42 % au cours 
                  du même laps de temps et quelque 25 millions de dollars avaient 
                  été prévus pour son agrandissement face à la demande irakienne. 
                  Pour le président du syndicat des transporteurs routiers libanais, 
                  Chafic al-Achich, l’activité libanaise vers l’Irak ne pourra 
                  reprendre tant que la sécurité n’y sera pas assurée sur les 
                  routes, notamment dans la zone frontalière irakienne avec la 
                  Syrie. « Les Libanais sont parmi les ressortissants arabes qui 
                  ont payé le plus lourd tribut en raison de l’insécurité. Les 
                  attaques et les rapts dont ils sont victimes ne sont pas des 
                  actes de résistance mais des crimes crapuleux. Ils sont en grande 
                  partie le fait des transporteurs routiers irakiens qui accusent 
                  les camionneurs libanais de leur enlever le pain de la bouche 
                  », selon lui. « Les camionneurs libanais commencent à parler 
                  de représailles. Ils menacent de s’en prendre aux transporteurs 
                  irakiens qui viennent se faire livrer au Liban et aux chauffeurs 
                  irakiens qui assurent des transports de passagers, et nous avons 
                  tout le mal du monde à les empêcher de mettre leurs menaces 
                  à exécution », a-t-il ajouté.  
                  Lu dans L'Orient-LeJour 
                  du 11 Août 2004 
                0-0-0-0 
                  Le Liban espère devenir l'autre porte 
                  de l'Irak  
                  par Patrick Bèle  
                  Le 
                  FIGARO 
                  [14 avril 2004]-Près 
                  de quinze ans après la fin d'une guerre civile qui a littéralement 
                  laminé le pays, le Liban cherche toujours à retrouver sa place 
                  d'avant 1972 comme porte d'entrée incontournable pour tout le 
                  Moyen-Orient. Son absence prolongée de la scène économique a 
                  été exploitée par d'autres. Ainsi, qui veut investir les marchés 
                  de la région ira plutôt à Dubaï qu'au Pays du cèdre. De la même 
                  manière, c'est Aqaba, le port de Jordanie, qui alimente la forte 
                  demande du marché irakien. Mais Aqaba, depuis de long mois, 
                  est totalement saturé. Les délais d'attente en rade – 10 à 15 
                  jours – sont tels que de nombreux armateurs ont renoncé à y 
                  faire escale avec leurs plus grosses unités. «Aucune des améliorations 
                  promises par les autorités n'a été réalisée. Du coup, nous faisons 
                  désormais escale à Djedda» se lamente Henri Delannoy, vice-président 
                  de l'armateur CMA-CGM. Cette situation commence à profiter aux 
                  ports libanais de Tripoli et de Beyrouth. Leur capacité d'accueil 
                  est moins importante qu'Aqaba, mais ils sont plus proches de 
                  Bagdad. La rénovation du port de Tripoli vient de s'achever, 
                  grâce notamment à un prêt de 50 millions de la Banque européenne 
                  d'investissement. Son trafic a augmenté de 40% en 2003. Le port 
                  de Beyrouth va bientôt recevoir de nouvelles grues chinoises 
                  qui lui permettront de recevoir des bateaux d'une capacité de 
                  2 000 à 2 500 containers. 
                   
                  «L'Irak a toujours été et reste un débouché naturel pour les 
                  commerçants libanais», précise Patrick Manon, chef de la mission 
                  économique à l'ambassade de France à Beyrouth. De nombreux Libanais 
                  vivent toujours en Irak, facilitant la pénétration de ce marché 
                  à partir du Liban. Il ajoute : «Outre l'Irak, les marchés syrien 
                  et jordanien sont très accessibles de Beyrouth et pourraient 
                  se développer dans les années qui viennent.»  
                  Lors d'un récent séminaire organisé par Ubifrance, Edouard Brousse, 
                  chef de la zone Moyen-Orient de Peugeot, soulignait : «Le Liban 
                  est très ouvert et compétitif. Le profil de marché se révèle 
                  très proche de celui que l'on rencontre en Europe occidentale.» 
                  Si Dubaï est capable d'accueillir les gros investisseurs, le 
                  Liban présente des avantages pour les PME. L'importance de la 
                  diaspora libanaise en Egypte, en Irak et en Jordanie fait de 
                  Beyrouth une tête de pont efficace pour une entreprise qui veut 
                  s'implanter dans toute la région. D'autre part, les médias libanais 
                  au sens large (journaux, télévisions, radios, agences de publicité, 
                  etc.) sont très dynamiques et leur audience est souvent régionale. 
                  Enfin la population est largement francophone, ce qui peut faciliter 
                  l'implantation des PME françaises. Le niveau de formation est 
                  très élevé et des délocalisations se sont déjà opérées dans 
                  le domaine des hautes technologies.  
                   
                  Reste une ombre au tableau : le surendettement de l'Etat libanais 
                  entraîne un coût élevé pour le crédit local, même si les choses 
                  s'améliorent depuis le rééchelonnement de la dette décidée lors 
                  de la conférence de «Paris II» en 2002.  
                  
                  La boulimie économique de l’Irak profite aux ports libanais: 
                  Le havre de Tripoli est le grand gagnant  
                  Beyrouth 20 Décembre 
                  2003. La frénésie d’achats de marchandises de toutes sortes 
                  en Irak est une aubaine pour le Liban dont les ports connaissent 
                  une activité record en cette fin d’année 2003 redonnant des 
                  couleurs à un secteur qui n’a jamais retrouvé l’âge d’or au 
                  cours duquel le pays du Cèdre régnait en maître sur le commerce 
                  du Levant. L’activité du port de Beyrouth a ainsi connu une 
                  hausse de 22 % en novembre 2003 par rapport au même mois de 
                  l’année dernière, notamment en raison de la congestion du port 
                  d’Aqaba, en Jordanie. 
                  De même, selon les statistiques du port de Beyrouth, l’activité 
                  du premier port libanais a enregistré une augmentation de 1,5 
                  % du nombre de navires qu’il a accueillis et une augmentation 
                  de 15,9 % des conteneurs. Le volume des marchandises est quant 
                  à lui en hausse de 12,8 % par rapport à novembre 2002.  
                  Si cette tendance se confirme, le port de Beyrouth n’aurait 
                  plus à craindre des résultats médiocres comme ceux qu’il a enregistrés 
                  tout au long de cette année. Les statistiques révèlent en effet 
                  que sur les onzes premiers mois de 2003, le nombre de navires 
                  ayant accosté au port de Beyrouth a chuté de 7,5 % et le volume 
                  de marchandises de 4,6 %. Le nombre de conteneurs, lui, a enregistré 
                  une légère baisse (1,7 %) sur cette même période. Mais c’est 
                  le port de Tripoli qui est le grand gagnant. Une semaine après 
                  la fin des travaux de réhabilitation du havre de la capitale 
                  du Nord, un navire en provenance d’Allemagne a commencé à y 
                  décharger quelque 4 000 voitures, avant de poursuivre sa route 
                  vers Aqaba. Les propriétaires du navire, les sociétés Abou Merhi 
                  Lines et Abou Rached Group, ont en effet choisi le deuxième 
                  port libanais pour y décharger les véhicules à la suite de contacts 
                  avec les autorités libanaises. Le port de Tripoli s’est transformé 
                  depuis le début de l’été en une véritable ruche: Mercedes flambant 
                  neuves, bois, engrais. 
                  Destination : l’Irak et sa capitale gloutonne, 
                   soit un millier de kilomètres de route en traversant le 
                  territoire syrien. Pour le seul mois d’octobre, l’activité a 
                  bondi de 42 % sur l’an dernier, a indiqué à l’AFP un responsable 
                  du port. Tripoli a l’avantage d’être le port maritime étranger 
                  le plus proche du nord de l’Irak et de Bagdad. Un va-et-vient 
                  incessant de poids lourds à double plate-forme appartenant à 
                  des sociétés arabes – libanaises, syriennes, irakiennes et jordaniennes 
                  – anime l’enceinte du port et transportent des centaines de 
                  voitures chaque jour en Irak à travers les frontières syriennes, 
                  bénéficiant de l’absence de taxes douanières. Le transit vers 
                  l’Irak constitue le gros de l’activité du port. Pour faire face 
                  à la demande, quelque 25 millions de dollars sont prévus l’an 
                  prochain pour son agrandissement. Selon les autorités portuaires, 
                  l’activité ne cesse d’augmenter depuis trois mois et devrait 
                  se poursuivre pendant des années en raison des énormes besoins 
                  de l’Irak. Un responsable du port a affirmé que le total annuel 
                  de l’activité atteignait rarement les 500 000 tonnes. L’activité 
                  du port de Tripoli sur les dix premiers mois de l’année a bondi 
                  de 23,6 % à 711 900 tonnes contre 575 600 tonnes pour la période 
                  correspondante de 2002. « Chaque mois 5 000 voitures vont en 
                  Irak », selon ce responsable portuaire cité par l’AFP. 
                  La demande est aussi très forte sur d’autres produits. « Les 
                  importations de bois via Tripoli ont doublé en novembre, atteignant 
                  20 000 tonnes, par rapport à ce qu’elles étaient avant la chute 
                  de Bagdad », a indiqué ce responsable. Du coup, le marché local 
                  vit dans la pénurie. « Les clients libanais nous traitent de 
                  menteurs, mais c’est une première : nous ne parvenons pas à 
                  assurer nos besoins en bois pour les satisfaire », explique 
                  Daoud, propriétaire d’une menuiserie. Le ciment libanais est 
                  aussi très demandé. Depuis le début de l’été – après une interruption 
                  de 15 ans –, les exportations de ciment pour l’Irak ont progressivement 
                  augmenté pour atteindre 68 000 tonnes en six semaines pour les 
                  deux grandes cimenteries de Chekka et Sibline (Nord). Des quantités 
                  toutefois insuffisantes pour satisfaire les besoins de l’immense 
                  marché irakien (25 millions de tonnes par an) qui fait aussi 
                  appel à la Syrie.  
                   
                    
                   
                   
               
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                L'onde de choc de la guerre dans les pays arabes... 
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                Avril: d'Alger au Caire en passant par Beyrouth (Scarlett 
                Haddad) >>> 
                la perte du poumon irakien 
                 A lire...absolument 
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                Chute de Bagdad: 
                  petite revue de presse libanaise... 
                   
                  La presse libanaise, sous le choc, s'interrogeait jeudi sur 
                  les raisons ayant conduit à l'effondrement rapide du régime 
                  irakien, allant jusqu'à évoquer un possible "marché" 
                  passé avec Saddam Hussein, introuvable. "Choc et stupeur: avec 
                  la foudroyante, la déconcertante chute de Bagdad, le nom de 
                  code décerné par les stratèges du Pentagone à leur guerre contre 
                  l'Irak aura tout de même fini par trouver sa pleine justification", 
                  écrit l'éditorialiste du quotidien d'expression française 
                  l'Orient-Le Jour, dans un article intitulé: "Bagdadtown, 
                  D.C." en référence à Washington D.C. S'interrogeant sur le sort 
                  de Saddam Hussein, il se demande si le "dictateur irakien" aurait 
                  "négocié son départ vers quelque asile en laissant sur la porte, 
                  en échange, la clé de sa capitale, tous ponts rigoureusement 
                  intacts?" L'éditorialiste ne ménage pas non plus les Etats-Unis. 
                  "La soudaineté même de la déroute de Bagdad ne fait que mieux 
                  illustrer la caractère fallacieux et mensongers invoqués par 
                  l'adminstration Bush pour motiver son entreprise coloniale et 
                  s'en aller abattre la bête noire qu'elle s'était façonnée sur 
                  mesure". "Le choc de la chute de Bagdad: coup d'Etat 
                  ou marché?" titre le quotidien Al-Liwa (nationaliste 
                  arabe) et se demande "Que s'est-il passé à Bagdad?" "Est-ce 
                  un marché de dernière minute, est-ce un complot ourdi à un moment 
                  crucial (...) est-ce le résultat des divergences fatales entre 
                  les dignitaires du régime (..) est-ce la suite des événements 
                  rapides qui a eu raison de la tête du pouvoir", s'interroge 
                  le journal. Ad-Diyar, proche de Damas, se demande si 
                  "quelque chose d'obscur a provoqué la chute de Bagdad sans résistance. 
                  Y a-t-il eu un marché américano-russe pour échanger Saddam contre 
                  la chute de Bagdad ou bien a-t-il assassiné par un raid ou bien 
                  s'est-il rendu secrètement à Tikrit (sa ville natale)"? "Une 
                  question douloureuse continuera de hanter les Arabes: Pourquoi 
                  les Irakiens n'ont-ils pas résisté à Bagdad?" écrit l'éditorialiste. 
                  "Luttons maintenant contre l'occupant", écrit le propriétaire 
                  du journal As-Safir Talal Salman, qui accuse "Saddam 
                  Hussein d'avoir imposé au peuple irakien, après une longue nuit 
                  de tyrannie, l'humiliation illustrée par l'occupation américano-britannique". 
                  "La catastrophe du 9 avril 2003", titre Al-Moustaqbal, 
                  qui appartient au Premier ministre Rafic Hariri, en allusion 
                  à la "catastrophe" que fut pour les Arabes la création de l'Etat 
                  d'Israël en 1948. Mais pour le journal libéral An-Nahar, 
                  même s'il évoque un possible "marché ayant facilité l'invasion 
                  de Bagdad", celle-ci "n'est pas tombée, c'est le régime de Saddam 
                  Hussein qui s'est effondré. Une grande prison a ouvert ses portes 
                  pour permettre à des millions de prisonniers de retrouver la 
                  liberté".  
                 
                  Anthony Rowley et Pierre Vallaud 
                  s’expriment sur la guerre en Irak  
                  dans l'Orient-Le Jour du 21 Mars 2003: 
                  « L’intervention US vise à une réorganisation 
                  militaro-économique de la région »  
                    
                  cliquez pour lire l'article 
               
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               Quand on a l'ambition de refonder un pays sur 
                l'ordre démocratique, il parait périlleux de laisser 
                se bâtir des fondations anarchiques et laisser dès 
                le début toute liberté aux pillards.A moins que 
                la vraie motivation du "bienfaiteur" soit à chercher 
                ailleurs, peut-être dans une autre forme de pillage... 
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                En marge du pillage du patrimoine 
                  archéologique irakien  
                  Le Musée de Beyrouth est revisité dans la presse américaine 
                  au coeur de l'été 2003... 
                «Le musée était saccagé. Les 
                  bureaux pillés, les œuvres d’art manquantes. Les gens pensaient 
                  que le personnel avait vendu à l’étranger le patrimoine archéologique.» 
                  C’est Bagdad en 2003. Ce n’était pas Beyrouth en 1975.» C’est 
                  ce que l’on peut lire dans l’édition d’il y a quelques jours 
                  du quotidien The Chrisitan Science Monitor. Il est d’abord rappelé 
                  que durant les quinze années de guerre, le Musée national de 
                  Beyrouth était presque en ruine en raison des bombardements. 
                  Les francs-tireurs avaient même pris position sur son toit. 
                  On ne savait rien du sort de ses précieuses collections. Sauf 
                  certains responsables qui avaient décidé d’emmurer, dans du 
                  béton, les pièces qu’on ne pouvait pas déplacer (notamment les 
                  sarcophages phéniciens et romains) de peur qu’elles ne soient 
                  démontées ou détruites. Les statuettes en or et autres vestiges 
                  transportables avaient été placés dans les sous-sols de la Banque 
                  du Liban. Suit, dans le journal américain, le témoignage de 
                  M. Hareth Boustany, conservateur du Musée de Beyrouth de 1970 
                  à 1979 pour qui «l’héritage culturel et intellectuel du monde 
                  provenait de la Mésopotamie.» Il poursuit: «En voyant les dégâts 
                  ayant affecté le Musée de Bagdad, j’ai été consterné car cela 
                  m’a rappelé ce qui s’était passé à Beyrouth.»  
                   
                  L’argent n’est pas le problème  
                  Tout en précisant que les pertes subies par le Musée de Bagdad 
                  sont bien plus importantes que celles ayant affecté le Musée 
                  de Beyrouth, il pense néanmoins que l’expérience libanaise peut 
                  être un exemple pour l’Irak dans ce domaine. L’Irak peut en 
                  faire autant. Le Chrisitan Science Monitor relate comment, à 
                  la fin de la guerre libanaise, en 1990, le Musée national de 
                  Beyrouth avait déterré les objets cachés et recouvré ceux volés. 
                  «Le ministère libanais de la Culture avait consacré une somme 
                  pour cette opération, à laquelle sont venues s’ajouter de consistantes 
                  donations importantes de mécènes. Mona Hraoui, épouse du chef 
                  de l’État de l’époque, M. Élias Hraoui, s’était personnellement 
                  impliquée dans cette collecte de fonds. C’est ainsi que le Musée 
                  a pu rouvrir ses portes en 1997. Ce sauvetage avait coûté cinq 
                  millions et demi de dollars.» L’édifice du Musée de Beyrouth 
                  est décrit comme étant un très bel exemple de l’architecture 
                  des années 30. Son actuelle conservatrice, Suzy Hakimian, comprend 
                  «que dans un pays comme l’Irak en état de guerre, la priorité 
                  du gouvernement est l’aide à la population. Reconstruire les 
                  écoles et les hôpitaux, et remettre en marche le réseau électrique 
                  sont plus important dans l’immédiat que l’archéologie». En attendant, 
                  suggère Hareth Boustany, «les exilés irakiens pourraient constituer 
                  une organisation à but non lucratif pour restaurer le musée 
                  et la bibliothèque nationale. S’il faut attendre pour cela les 
                  revenus du pétrole, l’attente pourrait durer des années… Le 
                  problème n’est pas l’argent, mais un engagement politique pour 
                  remettre sur pied le patrimoine du pays.»  
                   
                  de 
                  WASHINGTON - Irène MOSALLI   
                    
               
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        Notre Dossier complet sur la première 
          phase de la  
          Guerre en Irak du 20 Mars au 9 Avril 2003 
            
          
          Palais, Boutiques, Musés, 
          Hopitaux et Ministères, tout y est passé sauf...  
          le Ministère du Pétrole qui a été bizarrement 
          "épargné" par les pillages!... 
         
        
          
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               Nombreux sont 
                ceux qui ayant connu les évènements 
                de la Guerre du Liban à compter de 1982, établissent 
                des parallèles éclairés avec la situation 
                actuelle et la "présence" Américaine en 
                Irak; sans doute des lignes à bien méditer pour 
                les "stratèges" du Pentagone lorsqu'on assiste 
                à de telles convergences d'analyse de New-York à 
                Doha... 
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                  Du Liban en 
                  1982 à l'Irak en 2003 
                    
                   
                  Site web en Anglais de Al Jazira 
                  pour la couverture de la Guerre en Irak 
                    
                   
                    
                  48 heures avant la chute du régime 
                  de Saddam Hussein à Bagdad, voilà un article signé 
                  Cilina Nasser qui avait déjà retenu toute notre 
                  attention... 
                
                   
                     
                       
                        As US-led troops fight 
                          the battle for Baghdad, memories of the last time an 
                          Arab capital came under siege throw up some interesting 
                          parallels. “Almost the same thing that happened 21 years 
                          ago here in Beirut is happening now in Baghdad,” said 
                          Elias Atallah, who was in charge of the resistance groups 
                          defending that city against the Israeli invasion. In 
                          1982, Israel invaded Lebanon to eradicate the Palestine 
                          Liberation Organisation, staging ferocious air strikes 
                          that were followed by a ground offensive with tanks 
                          and bombardment from the sea. “The first area which 
                          Ariel Sharon (who was Israel’s defence minister at the 
                          time) seized in Beirut was the airport,” he said drawing 
                          comparisons with US attempts to take full control of 
                          Saddam International Airport, 20 km to the southwest 
                          of Baghdad.  
                        The US wants to use 
                          the airport as a link for supplies for the US-led troops, 
                          especially as the invading forces have failed to secure 
                          the road from the southern cities to the Iraqi capital. 
                          Atallah spoke about the possibility of making the airport 
                          the departure point for US ground troops to other areas 
                          in Baghdad just as Israel did in 1982. “From Beirut 
                          airport“Israel deployed its troops to other semi-residential 
                          areas until they tightened their grip on the capital, 
                          besieging it as bombardment intensified from the air, 
                          ground and sea,” he said. Unlike Baghdad, the Lebanese 
                          capital was divided as a result of the civil war and 
                          the airport was located in the southern outskirts of 
                          west Beirut, which was then under the control of Palestinian 
                          and Lebanese Muslim and leftist militias. Israeli forces 
                          deployed in areas under control of their Lebanese Christian 
                          militia allies in the east and the north of the city 
                          before being able to enter west Beirut on September 
                          15, more than three months after its war on Lebanon 
                          began. But fierce resistance forced Israel to pull out 
                          its troops after only 11 days of occupation. Atallah, 
                          who led some of the leftist resistance groups that played 
                          a major role in ousting Israeli forces, said that the 
                          tactics used by Iraqi fighters in Umm Qasr resembled 
                          those used by the Lebanese resistance in 1982. “In the 
                          first assault on Umm Qasr, the Iraqi fighters kept out 
                          of sight only to emerge later and surprise the Americans,” 
                          he continued, “and that was to avoid a confrontation 
                          with the highly sophisticated technology at the Americans’ 
                          disposal.” That’s why, Atallah explained, the US-led 
                          troops initially announced that they had captured Umm 
                          Qasr. “During the Israeli invasion, we used to get very 
                          close to the Israeli tanks, sometimes with only one 
                          building separating us so that the Israeli aircraft 
                          would not be able to bomb us,” he said. “I am almost 
                          certain that is what had happened in Umm Qasr,” Atallah 
                          said, adding: “The Iraqis cannot win over the huge technology 
                          used in this war, but they can deceive it.” Resistance 
                          fighters in Lebanon armed with shoulder-launched rocket-propelled 
                          grenades had to repel Israeli-made Merkava tanks designed 
                          for increased survivability and safety. Iraqi paramilitary 
                          groups currently fighting the US-led forces are using 
                          similar light arms against the highly sophisticated 
                          US machinery in southern cities. But Al Jazeera correspondent 
                          in Basra, Mohammed Abdallah, said the Iraqi fighters 
                          from the irregular militias do not loook well-trained. 
                          Abdallah reported that residents in Basra were guiding 
                          British troops to members of the ruling Baath party 
                          and other loyalist of Iraqi President Saddam Hussein. 
                          But Atallah said that such a situation will change, 
                          recalling how many people in south Lebanon threw rice 
                          as a sign of joy on the invading Israeli forces. Palestinian 
                          militiamen had used the southern villages to launch 
                          attacks on northern Israel, exposing the residents of 
                          the south to continuous retaliatory Israeli bombardment. 
                          Therefore, they were happy to see the Palestinians leave. 
                          “But those same people turned against the Israelis who 
                          stayed in Lebanon and became occupiers,” Atallah said, 
                          expecting a similar turn of events in Iraq.  
                           
                        “Now, the Shia are welcoming 
                          the invading forces because they are happy to see Saddam 
                          Hussein go,” he said. “They might throw on the Americans 
                          and British troops rice for one or two months, and later 
                          things will change when the troops start behaving as 
                          occupiers.” Just as Palestinian leader Yasser Arafat 
                          negotiated his way out from Beirut, the Iraqi president 
                          might face the same option. “Saddam Hussein cares more 
                          about ruling Iraq than about the interests of Iraq and 
                          therefore when he will see that he can’t repel the invaders, 
                          he would leave.” Such a scenario could happen by laying 
                          a tough siege on Baghdad as the Israelis did in West 
                          Beirut where they cut off water and electricity supplies 
                          and banned vegetables and meat from entering the city. 
                          The tired people then pressured Arafat and the PLO to 
                          just leave.  
                        Cilina Nasser 
                          Al 
                          Jazira Television 
                          AlJazeera TV 
                       
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                        Mr De Villepin exprime de Beyrouth la position fran 
                          çaise suite à la chute du régime 
                          irakien 
                        Paris appelle à un rôle central 
                          de l'Onu et au respect de l'unité de l'Irak 
                          
                          Dominique de Villepin au cours de sa 
                          conférence de presse, hier à Beyrouth -Photo Marwan 
                          Assaf- 
                           
                          BEYROUTH, 13 avr (AFP) - Le ministre français des Affaires 
                          étrangères, Dominique de Villepin, a appelé dimanche 
                          à un rôle central de l'Onu en Irak et au respect de 
                          l'unité de ce pays, à l'issue d'une visite rapide à 
                          Beyrouth. "Le rôle des Nations unies doit être central, 
                          à la fois dans le domaine humanitaire mais aussi dans 
                          la reconstruction économique et politique, et l'unité 
                          et l'intégrité territoriale de l'Irak sont des principes 
                          essentiels", a-t-il déclaré au cours d'une conférence 
                          de presse avant son départ pour l'Arabie saoudite.  
                          La France a constamment plaidé pour un rôle de l'Onu 
                          en Irak après la guerre, mais les Etats-Unis ont pour 
                          le moment écarté cette option, affirmant que la coalition 
                          américano-britannique jouerait "le rôle principal" dans 
                          les premières étapes de la reconstruction. Le chef de 
                          la diplomatie française s'est également prononcé pour 
                          "la protection des ressources naturelles de l'Irak dont 
                          les Irakiens doivent rester maîtres". Il a appelé les 
                          forces américano-britanniques à "avancer sur les questions 
                          de sécurité, les forces présentes sur le terrain ayant 
                          des obligations, selon le droit international, et il 
                          est important que le droit militaire soit respecté". 
                          Il a également souligné qu'il était "indispensable de 
                          parvenir très rapidement à la levée des sanctions internationales 
                          imposées à l'Irak dans le respect des résolutions du 
                          Conseil de sécurité de l'Onu, et que les inspecteurs 
                          puissent constater au plus tôt le désarmement de l'Irak". 
                          "Quand à l'avenir de l'Irak, il faut travailler pour 
                          qu'un gouvernement reconnu par la communauté international 
                          rassemble l'ensemble des forces irakiennes", a-t-il 
                          indiqué. "Aujourd'hui, il y a l'espoir par la chute 
                          du régime de Saddam Hussein. Pour que le peuple irakien 
                          puisse connaître la victoire, il faut être capable de 
                          construire la paix. Je crois que c'est un objectif suffisamment 
                          ambitieux, suffisamment noble pour que nous le poursuivions 
                          avec constance, sans chercher à poursuivre d'autres 
                          sujets, chercher à engager d'autres chevaux de bataille", 
                          a-t-il ajouté. Selon lui, la démocratie en Irak ne peut 
                          être imposée "de l'extérieur. Elle a besoin d'être accompagnée, 
                          d'être fidèle à la tradition, à la culture". 
                          Interrogé sur les menaces israéliennes contre le 
                          Liban et les pressions américaines sur la Syrie, 
                          le ministre français a jugé que "dans cette période, 
                          il est important que la concertation et le dialogue 
                          puissent l'emporter". "C'est l'esprit du dialogue qui 
                          est nécessaire entre les pays de cette région comme 
                          avec l'ensemble des grands acteurs internationaux. Evitons 
                          les procès d'intention et les polémiques, les difficultés 
                          sont suffisamment grandes (...) et nous devons, ensemble, 
                          trouver des voies de solutions", a-t-il dit. Le chef 
                          de la diplomatie française a eu des entretiens avec 
                          le chef de l'Etat libanais Emile Lahoud, le Premier 
                          ministre Rafic Hariri et le président du Parlement, 
                          Nabih Berri. Les entretiens ont fait ressortir une convergence 
                          des vues franco-libanaises sur la question irakienne 
                          et celle du conflit israélo-arabe, selon une source 
                          officielle libanaise.  
                          M. de Villepin a appelé à la relance du processus de 
                          paix par notamment la publication "sans modification" 
                          de la "feuille de route" du quartette (Etats-Unis, Russie, 
                          Union européenne, Onu), qui fixe les conditions de la 
                          création d'un Etat palestinien d'ici 2005. De son côté 
                          le président libanais a souligné que "d'après leurs 
                          déclarations publiques les dirigeants israéliens exigent 
                          des modifications à la +feuille de route+ et émettent 
                          des conditions inacceptables pour le Liban, notamment 
                          en ce qui concerne la remise en cause du droit au retour 
                          des réfugiés palestiniens". L'Arabie saoudite sera la 
                          dernière étape de la tournée de M. Villepin au Proche-Orient, 
                          qu'il avait commencée par l'Egypte et qui l'avait également 
                          mené en Syrie en proie aux accusations américaines de 
                          soutien au régime irakien déchu.  
                       
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                De Beyrouth 
                  en 1982 à Bagdad 2003 
                    
                    
                   
                  Un Article du New-York Times paru dans 
                  Courrier International du 10 Avril 2003 
                En 
                  1982, Israël envahissait le Liban pour lutter contre le terrorisme 
                  et tentait d’imposer un gouvernement ami. Un échec à méditer 
                  pour Washington.  
                
                   
                     
                       
                        L’objectif 
                          principal des opérations militaires était d’en finir 
                          avec une menace terroriste latente, mais il s’agissait 
                          également d’une tentative pour donner un nouveau visage 
                          au Moyen-Orient en mettant en place un gouvernement 
                          favorable à l’Occident. Dans le sud du pays, les premiers 
                          soldats prirent des villes chiites, dont les habitants 
                          étaient soulagés d’être enfin débarrassés d’un régime 
                          qui les opprimait.  
                           
                          On jurerait une description de la guerre qui se déroule 
                          en Irak. Mais l’armée en question est celle d’Israël 
                          et le pays envahi, le Liban. Cela se passait en 1982 
                          et, dix-huit ans après, les derniers soldats israéliens 
                          s’en allaient, épuisés et méprisés. Le parallèle est 
                          frappant. Comme l’Irak, le Liban était un assemblage 
                          de certains des peuples les plus raffinés de la région, 
                          et la guerre civile couvait. Le pays était issu de l’Empire 
                          ottoman et contraignait des groupes qui se haïssaient 
                          à cohabiter. A l’instar de la décision américaine d’attaquer 
                          l’Irak, l’invasion du Liban par Israël eut pour point 
                          de départ une volonté affirmée de mettre un terme au 
                          terrorisme. Dans les années 70, des combattants palestiniens 
                          avaient créé un mini-Etat dans le sud du Liban et se 
                          livraient, lors d’infiltrations en Israël, à des détournements 
                          et des prises d’otages. En juin 1982, l’assassinat de 
                          l’ambassadeur d’Israël à Londres, tué d’une balle dans 
                          la tête par un terroriste palestinien, donna le coup 
                          d’envoi à l’invasion. Le tueur appartenait à un groupe 
                          dissident qui n’avait rien à voir avec l’OLP de Yasser 
                          Arafat. Mais son coup de feu fut le prétexte dont Ariel 
                          Sharon [alors ministre de la Défense] avait besoin. 
                          Les soldats israéliens traversèrent la frontière et 
                          réduisirent à néant les bases de l’OLP. Les chiites, 
                          qui avaient terriblement souffert sous le régime cruel 
                          et arbitraire de l’OLP, furent enchantés de le voir 
                          écrasé. Les soldats israéliens racontèrent que la population 
                          les accueillit à bras ouverts, lançant du riz en signe 
                          de bienvenue. 
                           
                          Les choses tournèrent mal lorsque Israël orchestra l’élection 
                          à la présidence de Bechir Gemayel, un allié chrétien. 
                          Mais ce dernier fut assassiné avant que quoi que ce 
                          soit ait eu le temps d’arriver. Moins d’une semaine 
                          plus tard, les Israéliens aidaient les milices chrétiennes 
                          à pénétrer dans deux camps de réfugiés palestiniens 
                          [Sabra et Chatila], où elles firent un carnage. Commença 
                          alors le bourbier libanais. Avec la violence régnant 
                          en maître et en l’absence d’autorité centrale, les Israéliens 
                          ne pouvaient plus partir. Mais la présence continue 
                          de leurs soldats suscita toujours plus de ressentiment 
                          et de violence. Pour protéger son armée, Israël prit 
                          des mesures de sécurité draconiennes, notamment en bloquant 
                          des routes, empêchant de ce fait la population de se 
                          déplacer librement. Et les Libanais se mirent très vite 
                          à haïr leurs nouveaux dirigeants. Les milices chiites, 
                          financées et armées par l’Iran et la Syrie, n’eurent 
                          aucun mal à alimenter ce ressentiment populaire. Elles 
                          cachèrent des armes dans des zones civiles, et même 
                          des mosquées. Les Israéliens les pourchassaient, parfois 
                          avec des chiens, provoquant la fureur de la population 
                          locale.  
                        On 
                          ignore quels projets nourrit l’administration Bush pour 
                          l’Irak de l’après-guerre. Il est à craindre que la mésaventure 
                          israélienne se répète. Le ressentiment que les différentes 
                          communautés ethniques et religieuses éprouvent les unes 
                          envers les autres ne tardera probablement pas à apparaître. 
                          La patience envers les libérateurs étrangers ne dure 
                          jamais très longtemps. “Je me souviens lorsque j’étais 
                          à Jezzine, au Liban-Sud”, dit Ze’ev Schiff, un journaliste 
                          israélien. “Je parlais à un vieil homme, un chiite, 
                          qui se réjouissait de l’action israélienne. Il m’a attrapé 
                          le bras et m’a dit : ‘N’oubliez pas de partir.’ Pourtant, 
                          nous avons oublié. Une occupation éclairée, ça n’existe 
                          pas.”  
                           
                          Ethan Bronner  
                          New-York 
                          Times 
                           
                            
                           
                          
                       
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                Guerre du 
                  Liban Avril 1975 
                  Guerre en Irak 2003 
                  Quelques parallèles... 
                    
                   
                  Le 
                  Dossier de la Revue du Liban  
                  du 12 Avril 2003 
                  
                
                   
                     
                       
                          
                          Comment regarder Al Jazira en 
                          France sur le Satellite et sur le Câble? 
                           
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                          l'ensemble des réseaux NC Numéricâble depuis le 20 mars, 
                          indique un communiqué du câblo-opérateur. La chaîne 
                          est mise à disposition gratuitement pour tous les abonnés 
                          de NC Numéricâble. Al-Jazira, chaîne privée créée en 
                          1996 propose 24h/24 et 7jours/7 des programmes en arabe. 
                          Elle est reprise également depuis le 13 mars par le 
                          bouquet numérique CanalSatellite et depuis le 20 mars 
                          sur le bouquet de chaînes de télévision par internet 
                          (haut débit) du câblo-opérateur Noos. Al-Jazira était 
                          déjà disponible en clair sur le bouquet numérique TPS 
                          (Télévision par satellite) depuis le 14 mai 1998. NC 
                          Numéricâble est présent dans toute la France et affirme 
                          compter aujourd'hui plus de 800.000 foyers abonnés dont 
                          près de 200.000 en TV numérique.   
                        Al 
                          Jazira dispose d'un bureau de représentation 
                          en France animé par le journaliste d'origine 
                          libanaise, Mr Michel El Kik. 
                             
                          L'équipe d'Al Jazeera Channel à Paris 
                          comprend sept personnes, dont trois journalistes, trois 
                          caméramen et une personne administrative.  
                          Al Jazeera Channel 
                          33, avenue du Maine 75015 Paris 
                          Tel: 01 45 38 38 38  
                          
                        Michel Kik était 
                          l'invité de Thierry Ardisson dans l'émission 
                          "Tout le monde en parle"  
                          du 29 Mars 2003 
                        Lu dans le Nouvel 
                          Obs. du 3 Avril 2003 
                          La fièvre 
                          Al-Jazira Au quatorzième étage de la tour Montparnasse, 
                          l’antenne parisienne d’Al-Jazira. Les images de la chaîne 
                          qatarienne, Bagdad sous les bombes, les enfants en larmes, 
                          le sourire figé de Bush défilent en boucle. Au mur, 
                          une affiche «If everybody watches CNN, what does CNN 
                          watch?» («Si tout le monde regarde CNN, que regarde 
                          CNN?») «Les médias français s’intéressent à nous depuis 
                          le 11 septembre. Et avec le conflit en Irak, c’est de 
                          la folie…», commente le directeur, Michel Kik, un grand 
                          Libanais à l’air jovial. La «CNN du monde arabe» diffuse, 
                          via sa dizaine de reporters sur place, un autre film 
                          que sa rivale américaine: les corps déchiquetés des 
                          Irakiens, les opposants de Saddam prêts à se battre 
                          malgré tout pour leur pays, la résistance de l’armée 
                          du raïs. «Je sais qu’on est suspecté d’être le relais 
                          des islamistes et de Ben Laden, dit Michel Kik. Mais 
                          nous sommes juste des journalistes qui essaient de donner 
                          une information équilibrée. Un miroir de toutes les 
                          tendances du monde arabe.» Le CSA l’a convoqué quelques 
                          jours plus tôt pour les images de prisonniers américains 
                          diffusées par la chaîne. «Toutes les télés ont montré 
                          des prisonniers irakiens à genoux, tête baissée. Et 
                          personne n’a bronché. Les Etats-Unis invoquent la convention 
                          de Genève uniquement quand il s’agit d’eux.» Ayache 
                          Derradji, l’autre journaliste parisien d’Al-Jazira, 
                          débarque dans le studio. Une trentaine d’années, costume 
                          clair, visage poupin. L’Algérien ne dort presque plus 
                          depuis le début du conflit. Des nuits seul devant la 
                          télé, et sur internet à lire la presse du monde entier. 
                          Il voudrait être là-bas à Bagdad. Raconter la vie sous 
                          les bombardements, aux côtés des «frères irakiens». 
                          «Je serai envoyé là-bas si le conflit dure.» Selon lui: 
                          «Les batailles de Bagdad vont être très difficiles. 
                          Là-bas, ils adorent la mort, comme les Américains adorent 
                          la vie. Ils n’ont pas peur, ce n’est pour eux qu’un 
                          simple passage. Et ça, ça change tout.»  
                           
                          Sophie des Deserts  
                       
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