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Du Sommet de la Francophonie de Beyrouth
en 2002 à celui de Ouagadougou en 2004
Xème Sommet de la Francophonie:
Comment suivre ses préparatifs et son déroulement



Village des rencontres francophones
du 19 au 28 Novembre 2004
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Xème Sommet de la Francophonie de Ouagadougou



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Inauguration d'un consulat honoraire du Liban au Burkina-Faso

Sous le patronage du ministre de la Culture du Liban et du ministre délégué à la Coopération régionale du Burkina Faso, s'est déroulée samedi 27 novembre 2004 la cérémonie d'inauguration du consulat honoraire du Liban au Burkina Faso.
Ce consulat honoraire, sis à l'immeuble du Groupe Hage est patronné par Joseph Hage, un industriel libano-burkinabè. Cette cérémonie d'ouverture officielle du consulat honoraire a été l'occasion pour le consul, Joseph Hage d'adresser ses remerciements à l'Etat libanais pour la confiance placée en sa personne et à l'Etat burkinabè qui a non seulement accepté sa nomination mais facilité l'ouverture du consulat honoraire. Fort de cette marque de confiance et d'honneur, le consul honoraire s'est engagé solennellement à assumer ses responsabilités avec mérite, efficacité et sérénité. D'où la fierté et la reconnaissance de la communauté libanaise au Burkina Faso. Avec un grand soulagement, elle pourra désormais accomplir les formalités administratives sur place, à Ouagadougou. Outre ces facilitations administratives, l'ouverture de cette représentation libanaise au Burkina offre des opportunités et des possibilités de renforcement des liens amicaux, culturels et économiques entre les deux communautés. Au Burkina Faso, environ 600 Libanais y vivent. La moitié est naturalisée burkinabè. Comme activités principales, ces Libanais excellent dans le commerce et l'industrie. Convaincu que l'ouverture du consulat honoraire du Liban au Burkina Faso consacre "une nouvelle ère porteuse de beaucoup d'espoirs pour les populations burkinabè et libanaises", le consul honoraire "ne ménagera aucun effort pour consolider le rapprochement entre les deux pays". C'est d'ailleurs dans cet esprit que le consul honoraire et le président de la communauté libanaise ont convié, samedi 27 novembre 2004, Burkinabè et Libanais à un dîner gala dans la salle Dimako de l'hôtel Indépendance. A l'occasion, les uns et les autres ont savouré les cuisines et musiques libanaises et burkinabè.

Du IX ème Sommet de Beyrouth d'Octobre 2002

au 10e sommet de la Francophonie à Ouagadougou
Novembre 2004

Youssouf Ouédraogo au Liban
UPF 12 décembre 2003. Dans le cadre de la préparation du Xe Sommet de la Francophonie qui se tiendra les 26 et 27 novembre 2004 à Ouagadougou, S.E.M. Youssouf Ouédraogo, ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et de la Coopération régionale, président du comité national d'organisation du sommet, a effectué une visite de travail à Beyrouth (Liban) du 8 au 10 décembre 2004. Il a été reçu en audience par le Premier ministre libanais, M. Rafic El-Hariri, avec lequel ont été évoquées des questions relatives au renforcement de la coopération entre le Liban et le Burkina. Le ministre Youssouf Ouédraogo a, ensuite, remis un message du président du Faso à l'attention du président de la république libanaise. Il a, par ailleurs, eu une séance de travail avec le ministre de la culture, M. Ghazi El-Aredy et le ministre des Affaires étrangères, M. Jean Obeïd, principaux organisateurs du IXe Sommet de la Francophonie, entourés de leurs collaborateurs. Au cours de cette visite, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale était accompagné de l'Ambassadeur du Burkina à Paris, S.E.M. Filippe Savadogo, délégué aux Relations internationales et de M. Paul Ismaël Ouédraogo, Délégué général du Comité national d'organisation du Xe Sommet.
Source: Ambassade du Burkina en France



Paris-Ouaga à partir de 296 Euros HT


Georgette Badiel a gagné une voiture CITROEN C3 , elle recevra les clefs des mains de Monsieur Walid MEDNINI, organisateur et principal sponsor de
« Miss AfriCAN 2004 ». Cette voiture lui sera livrée directement au BURKINA FASO lors de l’élection de « Miss Francophonie 2004 » qui aura lieu à OUAGADOUGOU fin novembre prochain à l’occasion du 10 ème Sommet de la Francophonie, et ce en présence des chefs d’Etats et de gouvernements réunis pour la circonstance.

19 Août 2004

« Miss Burkina Faso » devient « Miss AfriCAN 2004 » à Hammamet en Tunisie.

C’est lors d’une grande soirée de gala dans la prestigieuse salle Hannibal de la Médina d’ Hammamet qu’a eu lieu la première édition de « Miss AfriCAN » réunissant les 16 « Miss » des pays finalistes de la CAN ( Coupe Africaine des Nations ) remportée en février dernier par la Tunisie.

Pour la première fois, un concours de beauté réunissait les pays du Maghreb et de l'Afrique Noire.

C’est donc Mademoiselle Georgette BADIEL âgée de 19 ans, étudiante en communication à l’Université de OUAGADOUGOU qui a remporté le titre de « Miss AfriCAN 2004 » devant « Miss Tunisie » et « Miss Sénégal ».


Infos Presse (France) : 06 81 87 13 41

Beyrouth 2002...

Une Affaire Gédéon Koudz ?
Des Faits et des mises au point pour un nom prédestiné...

LBV 19 Octobre-
Effervescence au Centre de Presse internationale du Sommet et chez RSF, Reporters sans Frontières

Figurez vous qu'un Journaliste Français, représentant une Revue destinée à la Communauté Juive Française et francophone, l'ARCHE, s'est vu retirer sa carte d'accréditation pour la couverture du Sommet ...

Mais Pourquoi donc???

Ce Monsieur fut surpris entrain d'envoyer en direct un reportage à un média israelien et déclencha alors de vives réactions dans la salle de presse.
Renseignements pris, il s'avérait que ce Jeune Homme était aussi de nationalité israelienne.

Ce matin nous pûmes découvrir dans un communiqué de l'AFP que RSF s'indignait de ce retrait et qualifiait les journalistes à l'origine de l'incident de Xénophobes!

Nous rappellerons d'abord à RSF qu'il existe encore une vraie frontière entre le Liban, les Pays Arabes et Israel.

Nous lui rappellerons aussi que l'usage du passeport français à ces fins nous inspire d'abord la lacheté et souligne la confusion d'une double appartenance parce que le passeport français vaut sans doute mieux qu'un simple outil de ruse au service d'intérêts suspects.

Certes les Francophones Israeliens sont nombreux et ont droit à une information sur le Sommet de la Francophonie, mais dans le respect des valeurs de la Francophonie sans l'usage de méthodes suspectes voire nauséabondes.
Qu'ils Militent en priorité pour les valeurs de la Francophonie, pour les respect des droits du peuple palestinien et nous commencerons à étudier leur demande de participation Honnête et Franche au mouvement francophone.

Voilà notre réponse à RSF qui a omis une fois de plus que le Liban est un pays ou demeurent quelques exceptions à visiter de l'intérieur.

Ahlan Wa Sahlan et vous verrez si la Presse Libanaise est xénophobe!

JM Druart-Libanvision

>>> Le Liban et l' Affaire Kouts vus par RSF,
"Reporters sans Frontières"
qui cautionne ouvertement les subterfuges sans doute pour mieux assurer sa légitime survie...à quel prix?

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Le Sommet de la Francophonie sur TV5

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Chaque soir sur Future TV,
à 19h50, émission spéciale
" De chez nous"
produite par l'équipe du Journal francophone

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Les défis gagnés de l’émission «2002, le dialogue des cultures»


Le sommet de la francophonie se tiendra à Beyrouth, en octobre prochain. Wadih Safieddine et l’équipe de l’émission télévisée « Le dialogue des cultures » préparent cet événement depuis septembre 1999, date de la tenue du 8e sommet de la francophonie à Moncton. Entre la première diffusion et celle du 6 janvier 2002, pas moins de 52 émissions ont été enregistrées chaque dimanche, à 18h, sur la NBN. Une opiniâtreté impressionnante, malgré les difficultés financières et une équipe très réduite qui ont rogné sur la qualité de l’émission, plutôt critiquée à ses débuts.

Six Emissions spéciales le Samedi du 14 Septembre au 19 Octobre

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Un "Journal du Sommet" à 20h du 13 au 21 Octobre

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Le dossier de


Francophonie, Sommet de Beyrouth: bilan et perspectives

... Beyrouth 2002

A l’occasion de "Francobis", une grille de programmes spéciale, et en français, sur la


Wadi Safiedine et Marwan Aboud

Histoire mouvementée et
« spécial Sommet »


Mais Wadih Safieddine et ses collaborateurs se sont accrochés à leur filon, et depuis le début de cette année, l’émission porte le nom de « 2002,
" le dialogue des cultures "
.
Les participants se suivent et ne se ressemblent pas toujours, de même que les modules : de janvier à septembre, le programme s’est principalement articulé autour de la création, et les innovations de présentation, d’habillage et d’agencement des sujets ont suivi avec plus ou moins de bonheur cette navigation à vue. Témoin : la « Polystyrène TV » de monsieur Untel, qui a piraté avec inventivité les différentes phases de l’émission. Maintenant, Francobis approche et les agitateurs de « 2002, le dialogue des cultures » sont au rendez-vous, avec une nouvelle grille de programmes. L’émission de base, actuellement sur les ondes les lundis à 18h, sera complétée par six émissions spéciales « pré-sommet », du 14 septembre au 19 octobre, le samedi et en direct. D’une durée de 90 minutes, elles s’intéresseront successivement à Ghassan Salamé, l’homme de la situation en matière de culture ; au colloque autour des thèmes de conflit et de culture (une date qui correspond à celle de la Journée de la paix) ; à l’Union européenne ; à la Suisse et enfin, au sommet lui-même. Un troisième rendez-vous est donné tous les soirs à 21h, du 13 au 21 octobre : le « Journal du sommet » qui suivra l’actualité événementielle.

Plateau télé francophone

Après 19 mois de diffusion, « Le dialogue des cultures », versions 2001 et 2002, a connu une réelle et louable progression. Les piliers fondateurs (Wadih Safieddine à la réalisation et à la présentation, Merwann Abboud et Rana Sabbagha, d’abord chroniqueurs atypiques puis au filmage, au montage et à la réalisation en direct) ont peaufiné leurs angles d’attaque et ont définitivement laissé derrière eux l’aspect amateur plein de bonne volonté qui mettait trop souvent en péril l’ensemble d’un projet ambitieux. « Le dialogue des cultures » est enfin un plateau télé digne de ce nom, où analyse, débat et opinion se rencontrent, sans perdre le zeste d’humour et de dérision dont il s’est très vite réclamé. À ce titre, le récent module appelé « Charbel Control » est un bijou de réalisme. Presque deux ans après sa première mouture, l’émission a gagné son pari : devenir un témoin de la réalité francophone libanaise.

Diala GEMAYEL

Edition du 13 Septembre 2002


La Question du Moment:
Mais ou est donc passé le Journal du Sommet de la NBN?
Deux jours sans lui, on fait comment et comment va Wadih?

Il va bien et compte reprendre la production
d'émission francophones début 2003




D'Autres Contributions ou Suggestions
pour cette rubrique ?



Présence libanaise au Burkina


Si la communauté libanaise demeure modeste en nombre, entre 350 et 400 familles, son influence n'en n'est pas moins forte dans le secteur du commerce mais aussi de l'industrie.
Le Groupe Faddoul est sans doute le plus connu et nous vous proposerons prochainement des reportages sur les repésentants influents de la communauté libano-burkinabé qui s'implique grandement dans la préparation du Xème Sommet de la Francophonie.


Le Burkina Faso prépare l'accueil du Xe Sommet
Communication du gouvernement burkinabé

"FRANCOPHONIE:
ESPACE SOLIDAIRE POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE"

du 23 au 27 Novembre 2004

Le Média Site du Burkina


 


 


2004: cap sur Ouaga...


Francophonie - Programme du Sommet à Ouagadougou
23 - 27 novembre 2004


PARIS, 20 oct (UPF) - Les manifestations du Xe sommet des chefs d'Etat et de gouvernements de l'Organisation internationale de la Francophonie se dérouleront à Ouagadougou du mardi 23 au samedi 27 novembre 2004, selon le calendrier suivant:
- mardi 23 : Conseil permanent de la Francophonie
- mercredi 24: Conférence ministérielle de la Francophonie
- jeudi 25: Arrivée des chefs de délégations
- vendredi 26 et samedi 27: Xe sommet des chefs d'Etat et de gouvernements.


Selon l'usage, les 36e Assises de la presse francophone seront organisées par l'Union internationale de la presse francophone (UPF) à Ouagadougou entre le 17 et le 22 novembre en prélude au sommet des chefs d'Etat de l'OIF.
Dans une lettre adressée le 15 juillet dernier à tous les chefs d'Etat et de gouvernements francophones, l'UPF a demandé que la protection de la liberté de l'information soit pla
cée en tête des résolutions de ce 10e Sommet.

Le Burkina Faso prépare l'accueil du Xe Sommet

Communication du gouvernement burkinabé

"FRANCOPHONIE: ESPACE SOLIDAIRE POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE"

Le Burkina Faso s'honore de la confiance qui lui a été faite depuis Moncton d'abriter à Ouagadougou après celui de Beyrouth le Xe Sommet de la Francophonie. Cette décision est un hommage rendu à tout le continent africain, berceau de la Francophonie. Aussi le Burkina Faso, avec l'appui de tous, est-il prêt à relever le défi et à réserver à l'ensemble de la famille francophone un accueil digne des plus pures traditions africaines. S'il est vrai que le développement harmonieux et durable des États francophones a de tout temps constitué un objectif prioritaire de notre communauté, il est de nos jours évident que cette préoccupation, au sortir du Sommet mondial du développement durable de Johannesburg, revêt une singulière urgence dictée par le phénomène de la mondialisation. La communauté francophone se doit, de ce fait, de s'organiser de l'intérieur, en vue de mieux s'arrimer au processus en cours. En cette période d'indispensables regroupements en pôles viables, face aux risques d'isolement et de marginalisation, les questions qui interpellent tant les gouvernants que les peuples sont celles de la solidarité, de la lutte contre la pauvreté.
Aussi le thème « Francophonie : espace solidaire pour un développement durable »
nous paraît pertinent pour apporter la réponse commune du monde francophone aux défis actuels de la mondialisation. L'engagement du Burkina Faso à accueillir le Xe Sommet de la Francophonie en 2004 s'accompagne d'une invite à la communauté francophone à célébrer les notions fortes et fondatrices de solidarité et de développement durable. A l'heure des grands ensembles économiques, il nous faut imprimer à la Francophonie une plus grande dynamique d'intégration, de partage du savoir et de transfert de technologies. En effet, il ne fait aucun doute que notre communauté sera jugée sur son aptitude ou non à créer des conditions de croissance et de progrès partagés susceptibles d'assurer durablement une amélioration substantielle du niveau de vie des populations qui la composent.

L'espace économique francophone doit se consolider et se prendre en charge
La viabilité de notre espace reste liée au développement de relations économiques que nous devons tisser entre nous afin de forger un socle de solidarité, de complémentarité et de partage à notre grande famille francophone d'aujourd'hui et de demain. Notre communauté, parce qu'elle rassemble des pays du Nord et du Sud, des pays développés riches ; et des pays en voie de développement essentiellement pauvres, lui offre une prodigieuse chance de donner au monde un modèle de partenariat réussi, tourné vers l'action et vers 1'avenir. Le développement solidaire de l'espace francophone conduira à sa meilleure intégration dans l'économie mondiale : une mondialisation qui doit prendre appui sur nos similitudes et spécificités avant de s'amarrer aux autres grands ensembles économiques de l'humanité. A 1'heure où la mondialisation se révèle comme un phénomène incontournable, il convient que notre espace francophone s'y prépare par l'intégration et la consolidation de nos ensembles économiques régionaux. La consolidation de nos politiques d'intégration pourrait offrir l'occasion d'une forte innovation de nos politiques de développement. En effet, des régions intégrées resteront toujours de grandes destinations pour le commerce et les investissements internationaux. A ce titre les fondamentaux du Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) constitueraient des pôles d'intégration actifs. Il nous faut par ailleurs fortement affirmer notre commun et réel engagement en faveur du développement durable, de l'allégement, voire de l'annulation de la dette au profit des pays les plus pauvres et trouver des soutiens en vue de poursuivre notre croisade internationale en la matière ; un allégement dont les fruits de la remise, atouts de croissance assurée, seront redéployés vers des secteurs prioritaires de développement.
L'Education, clef de voûte du développement durable
Une grande partie du monde francophone accuse des pesanteurs et des obstacles au développement liés à un analphabétisme endémique. Dans les années à venir, un effort substantiel devrait être accompli à tous les niveaux d'enseignement en vue de combler le déficit et accroître remarquablement les taux d'éducation, de formation professionnelle et technique. Dans cette perspective les acteurs sociaux de l'éducation devraient être en mesure de donner une grande impulsion et un souffle nouveau à l'enseignement de base, à la formation professionnelle et surtout à la nécessaire coordination des universités de notre espace, tout en affectant de nouvelles missions à l'Agence Universitaire de la Francophonie. Un plan d"action de Ouagadougou sur l'éducation, objet de la 50e session de la CONFEMEN (Conférence des ministres de I'éducation nationale) devra répondre aux aspirations légitimes des pays membres préoccupés par cette question cruciale.
Les nouvelles technologies de l'information et de la communication
au service du développement durable

Le meilleur moyen de sortir la famille francophone de l'isolement ou de la marginalisation qui la menacent, réside, entre autres, dans une vulgarisation des info-routes au profit de notre espace. Tant il est vrai que les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) sont devenues un enjeu véritable dans le processus de développement de nos États où leur utilisation s'avère incontournable. L'éclosion de la technologie, facteur essentiel de la croissance économique, est une chance pour l'humanité et plus particulièrement pour les pays les moins avancés (PMA). Pour mieux servir les NTIC doivent être développées, diffusées et assimilées. A cet effet une mobilisation des responsables politiques, de la société civile, des acteurs économiques, des intellectuels et des scientifiques s'avère indispensable. L'accès à l'Internet doit être démocratisé par une large formation des populations des PMA, notamment les jeunes. Les ministres de la communication et de l'audiovisuel devront initier et mettre en route des projets porteurs durant le prochain biennum.
La paix et la sécurité, la démocratie,, la justice et les droits de 1'Homme, fondements essentiels du développement durable
La stabilité politique et la paix sociale constituent des fondements essentiels à tout développement durable, tout comme la démocratie, la bonne gouvernance et la justice sont les levains qui lui permettent de s'enraciner et de porter fruit. La sécurité intra et inter-Etats est une nécessité dans le cadre des nouvelles interdépendances nées du processus de la globalisation ; lesquelles interdépendances commandent un assainissement de l'environnement juridique de l'espace francophone en vue de sécuriser les échanges et le commerce inter-Etats. De même l'approfondissement de la démocratie, la consolidation de l'Etat de droit tout comme le respect des droits de l'Homme et des libertés publiques constituent des conditions sine qua non de la bonne gouvernance en tant qu'effort systématique d'organisation et de gestion des affaires de nos États.

La protection de l'environnement et la lutte pour la sauvegarde
de la diversité biologique

Par ses activités, l'homme compromet de plus en plus l'intégrité des écosystèmes au point de mettre en péril sa propre existence et celle des générations futures. L'objectif de développement durable poursuivi par la Francophonie impose une amélioration de la façon dont nos sociétés produisent et consomment. En vue d'inverser la tendance actuelle, la Francophonie doit s'efforcer d'appliquer des stratégies de protection des terres, des eaux et des ressources non renouvelables afin de sauvegarder la qualité de la vie tout en assurant une réelle protection des richesses naturelles qui demeurent un patrimoine commun de l'humanité.
La Francophonie des peuples, la coopération décentralisée et non gouvernementale, nouveaux vecteurs d'un développement solidaire
La coopération décentralisée et non gouvernementale exerce une véritable attirance entre les peuples francophones depuis ces dernières décennies. Le dynamisme des acteurs, ONG, associations et collectivités a engendré de nouvelles formes de partage et de solidarité face auxquelles la Francophonie institutionnelle ne saurait demeurer indifférente. Cette forme de coopération impliquant la société civile renforce l'amitié et la solidarité entre les peuples du monde francophone et gagnerait de ce fait à être accompagnée et encouragée.

Conclusion
Dans la dynamique de la mondialisation, prétendre constituer un Etat de droit, respecter les droits de l'Homme, sans combattre la faim, les pandémies, le dénuement extrême et la pauvreté qui caractérisent trop souvent hélas la majeure partie de notre communauté, c'est prendre le grave risque de courir à l'échec. Aussi, est-il nécessaire et urgent d'oeuvrer à construire, ensemble et au plus vite, une Francophonie, Espace Solidaire pour un développement durable.