La Coopération "décentralisée"
Franco-libanaise
synbole de l'exemplarité de l'amitié des deux pays
|
En
partenariat avec
Le site des
municipalités libanaises et de la coopération
décentralisée
2005-2007
Un exemple de coopération
exemplaire:
le
programme communauté urbaine de Lille/Mazraat el Chouf
Décembre 2005:
Grâce
à une coopération entre lISAE, le CNAM de
Paris,
lUL et sept municipalités
La coopération universitaire franco-libanaise à
lheure de la décentralisation de la formation supérieure
Un
nouveau pas, et non des moindres, a été franchi
sur la voie de la décentralisation de la formation supérieure
grâce à la signature dune convention de coopération
entre lInstitut des sciences appliquées et économiques
(ISAE) et sept municipalités libanaises des régions
périphériques du pays. Cette convention est le
fruit dune coopération entre le Conservatoire national
darts et métiers de Paris (CNAM), lUniversité
libanaise, lISAE et lAssociation libanaise pour
lenseignement scientifique technique et économique
(Aleste).
Grâce à un accord conclu entre ces différentes
institutions, des centres denseignement supérieur
seront ouverts dans les régions de Tripoli, Rachaya,
Baakline, Baalbeck, Tyr, Nabatiyeh, Rachaya ainsi quau
Metn.
Pour mettre en place cette décentralisation de lenseignement
supérieur dans les zones en question, une convention
a été signée entre lUL, lISAE
et les présidents des municipalités de ces sept
régions.
La cérémonie a eu lieu au siège du rectorat
de lUL, dans le secteur du Musée, en présence,
notamment, de lambassadeur de France, Bernard Émié,
du ministre de lÉducation nationale, Khaled Kabbani,
du président de lUL, Ibrahim Kobeissi, dune
représentante du CNAM, et de plusieurs doyens et hauts
responsables de lUL.
Premier à prendre la parole au début de la cérémonie,
le président de lUL a souligné que «
notre politique vise à à assurer lenseignement,
avec le soutien du ministère de lÉducation,
dans toutes les régions du pays ». « Nous
avons les moyens de mettre en chantier des projets en ce sens
dans chaque région du Liban »,
a souligné à ce sujet M. Kobeissi.
Une
coopération exemplaire
Lambassadeur de France a ensuite prononcé une allocution
dans laquelle il a notamment souligné quil tenait
à « saluer une composante dynamique de notre coopération
universitaire, que lon doit à laction remarquable
de lInstitut des sciences appliquées et économiques
» (ISAE).
« Résultat dun partenariat établi
entre le Conservatoire national des arts et métiers et
lUniversité libanaise, avec le concours constant
et attentif de lAleste fondée par Kamal Joumblatt,
lISAE doit être distingué pour son caractère,
resté innovant et unique, dans le contexte de la foisonnante
coopération universitaire franco-libanaise, a déclaré
M. Émié. Au terme de plusieurs décennies
dexistence, lISAE constitue en effet une réussite
de notre coopération, exemplaire à plus dun
titre.Tout dabord, il a consacré lenracinement,
ici au Liban, de la formation continue à la française.
Il a permis de diplômer de jeunes actifs des secteurs
techniques, avec une offre de formation dont le professionnalisme
et la qualité, grâce à lexpérience
et à lengagement soutenu du CNAM, grâce aux
efforts répétés de nos partenaires au Liban,
répondent pleinement aux attentes du secteur productif.
Enfin, il a démontré le bien-fondé de la
mise en place au Liban dune formation continue exigeante
et de qualité, qui est devenue, au fil des ans, un véritable
ascenseur social, par le savoir, par leffort et les études
».
Après avoir indiqué que lISAE connaît
une phase de déploiement géographique sur le territoire
libanais, déjà opérationnelle sur Tyr,
Baakline, Baalbeck et Tripoli, et encore appelée à
se développer, lambassadeur de France a déclaré
qu« il faut saluer et encourager cet effort, qui
est loccasion de porter plus loin les valeurs qui rendent
unique notre attachement à lISAE et au CNAM »,
en loccurrence « lespoir dun accès
au savoir pour tous et la promotion sociale par la formation
continue, qui étaient les idéaux de la Révolution
française portés par labbé Grégoire,
le fondateur du CNAM ». « Son message, qui est déclairer
lignorance qui ne connaît pas et la pauvreté
qui na pas les moyens de connaître, reste
à mon sens pleinement dactualité »,
a ajouté M. Émié.
« Cest dans cet esprit que ce partenariat se met
en place, qui associe le CNAM, lISAE, lUniversité
libanaise et les municipalités, avec lattention
bienveillante de lAleste et de lambassade de France,
a ajouté M. Émié. Ce projet, qui répond
à un impératif de service public, est en effet
placé au service des étudiants et des jeunes actifs
libanais provenant notamment des milieux les plus défavorisés.
Je salue aujourdhui la présence des présidents
des municipalités qui, en sy associant, ont bien
compris le potentiel de développement local de ce projet.
Bien sûr, ce déploiement géographique doit
seffectuer dans lesprit dexigence et de qualité
de loffre de formation du CNAM, dans la double continuité
de la mission du CNAM et de la vision des pères fondateurs
de lISAE, Kamal Joumblatt et Joseph Abou Nader, vision
reprise à leur compte par leurs successeurs Walid Joumblatt
et Akram Chéhayeb. »
Lallocution
de Kabbani
Prenant à son tour la parole, le ministre de lÉducation
et de lEnseignement supérieur a rappelé
que les conventions signées avec les représentants
des municipalités résultent dun accord entre
le Conservatoire national darts et métiers de Paris,
lAssociation libanaise pour lenseignement scientifique
technique et économique, et lUniversité
libanaise. « Ces conventions me réjouissent profondément,
car elles sinscrivent pleinement dans le cadre dun
des axes majeurs de notre politique éducative se rapportant
à limplication des autorités locales et
de la société civile dans la mise en uvre
de notre stratégie éducative, et dans la réalisation
de notre plan daction dans le domaine de lenseignement
général, professionnel et supérieur »,
a déclaré M. Kabbani.
Le ministre de lÉducation et de lEnseignement
supérieur a souligné sur ce plan que les sept
centres qui seront ainsi créés « vont certainement
favoriser, dans un esprit de partage de responsabilité,
les échanges dexpérience et dexpertise
entre les institutions publiques, les ONG et les autorités
locales, que nous tenons à promouvoir dans le domaine
de léducation et de la formation des jeunes ».
« Dun autre côté, ces conventions,
importante preuve de notre volonté commune de renforcer
le partenariat aux niveaux local, national, régional
et international, viennent concrétiser cette décision,
hautement saluée des autorités locales libanaises,
et notamment des municipalités, de jouer pleinement leur
rôle dans le développement humain, social et économique
durable, a ajouté le ministre. Ce développement
durable quon ne saurait réaliser dans un
pays sans assurer à toutes les catégories de sa
population une éducation de qualité, éducation
capable de garantir aux jeunes la place et le rôle quils
sont appelés à jouer dans ce contexte de mondialisation
nous amène à uvrer ensemble pour
une éducation de qualité, qui nous coûte
cher certainement, mais derrière laquelle est caché
un énorme trésor quhériteront nos
enfants. »
Et M. Kabbani dajouter : « Quil me soit permis
enfin de voir dans ces conventions, et dans tant dautres
signées dans le cadre de la coopération éducative
avec la France entre les institutions publiques et privées
françaises et libanaises, une preuve de cette grande
solidarité qui a toujours uni la France et le Liban.
Je pense que cette solidarité nous réconforte
tous, dans la situation actuelle qui prévaut dans notre
pays, dautant quelle est fondée sur les principes
générant des valeurs humaines, et des positions
politiques que les gouvernements et les populations de nos deux
pays amis ont su partager, même dans les moments les plus
critiques de leur histoire. Que cette solidarité nous
amène de plus en plus à fédérer
nos efforts et nos ressources, dans notre lutte pour le développement
humain, social et économique durable de nos deux pays
et de nos peuples. »
Juillet 2005: Délégation de Lille au Chouf pour la mise en place
d’un programme de coopération décentralisée
Dans le cadre de la convention de coopération décentralisée
conclue entre la Fédération des municipalités du Chouf es-Souayjani
et Lille métropole communauté urbaine, la présidente de la Fédération
des municipalités du Chouf, Nouha Ghoseini, et les présidents
des conseils municipaux, de Ainbal, Atrine, Gharifeh, Semkanieh,
Jdaidet, Mazraat et Ain Ouzain ont accueilli hier une délégation
de Lille métropole, présidée par Mme Danielle Defontaine, vice-présidente
de Lille métropole communauté urbaine, pour mettre en application
le protocole renouvelé et signé par les deux parties en avril
2005.
Selon les détails rapportés par notre correspondant au Chouf,
Amer Zeineddine, la délégation comprend la vice-présidente Danielle
Defontaine et les élus de Lille, Arnette Darnel, Jose Copin,
Gilbert Desmettre, les ingénieurs techniciens Paulo Pais, Christine
Zilinski, Arnaud Dollet, et le coordinateur du protocole Joseph
Tohmé. La coopération décentralisée est une démarche publique
à part entière reconnue en France et dans le monde, destinée
à promouvoir les échanges techniques et institutionnels entre
les collectivités. Lille métropole communauté urbaine et la
Fédération du Chouf es-Souayjani avaient engagé, en 2000, une
démarche de coopération décentralisée qui s’est conclue par
une première convention de coopération marquant officiellement
le rapprochement entre les deux institutions.
La période 2002-2004 a marqué le lancement des actions sur le
terrain avec la signature d’une autre convention de coopération
décentralisée beaucoup plus opérationnelle. Les actions ont
porté sur quatre axes de développement : l’eau et l’assainissement,
les résidus urbains, l’urbanisme et l’aménagement, la concertation
et la sensibilisation aux questions locales. Lille métropole
et la Fédération des municipalités du Chouf ont souhaité rassembler
leurs efforts pour permettre un travail en amont des projets,
grâce à la définition d’études et (ou) de schémas directeurs
permettant d’orienter les choix politiques locaux en matière
d’aménagement et d’investissement. Soucieux de poursuivre dans
la continuité les actions engagées sur le long terme et de capitaliser
les opportunités de développer d’autres projets, la Fédération
et Lille métropole ont établi un nouveau programme de coopération
décentralisée pour les années 2005, 2006 et 2007.
Parmi les objectifs généraux qui figurent dans le nouveau programme,
la mise en place d’un cadre institutionnel de coopération, le
développement de concertations locales favorisant les échanges
entre la société civile et les pouvoirs locaux, le renforcement
des capacités locales de la fédération, telles que l’Agence
de développement municipal qui constitue l’instrument sur lequel
s’appuie la fédération en matière de gestion urbaine et de mise
en œuvre d’outils et de procédures d’appui à la maîtrise d’ouvrage.
Regards
sur LocaLiban
Association
libanaise dont l’objectif est de créer et de développer un centre
de ressources sur le développement local et la coopération décentralisée.
0-0-0
Automne 2004
A Beyrouth , Jean-Claude Collot,
directeur de la Scène nationale,
a formé des enseignants libanais sur le thème « faire du français
autrement », dans le cadre du théâtre.
Jean-Claude
Collot, directeur de la Scène nationale (à droite), et Éric
Garnier,
chargé de la coopération linguistique et éducative à l'ambassade
de France.
0-0-0
Nouveaux axes de coopération décentralisée
Le
Conseil Général de l'Oise et la Chambre de Commerce
de Zahlé
Septembre 2004 - Une délégation du Conseil général de l’Oise
présidée par Yves Rome et comprenant notamment le vice-premier
président du Conseil, le sénateur André Vantomme, et le président
de la Chambre d’agriculture de l’Oise, Christian Patria, a effectué
une visite de travail de plusieurs jours au Liban. La délégation
s’est rendue place de l’Étoile où elle a conféré avec le député
Karim Racy, membre de l’Association d’amitié libano-française.
Elle a également conféré avec l’ambassadeur de France au Liban,
Philippe Lecourtier. Dans le mohafazat de la Békaa, la délégation
s’est rendue à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture
de Zahlé (CCIAZ) où elle a conféré avec le président de la Chambre,
Edmond Jreïssati. Lors d’une conférence de presse conjointe
à Zahlé, M. Jreïssati a retracé l’historique d’une coopération
de plusieurs années entre la CCIAZ et la Chambre d’agriculture
de l’Oise. Ainsi, il a évoqué la création d’un bureau d’orientation
agricole à la CCIAZ et la mise en place d’un programme de formation
à la comptabilité agricole.
0-0-0
Rencontres franco-libanaises à Eu en Normandie
du 1er au 3 Octobre
0-0-0
entre
les villes de Cholet et Araya
C'est le 12
Décembre 2003 qu'a été signé à
Cholet le protocole de de coopération décentralisée
entre la ville de l'ouest de la France et Araya, village situé
à quelques kms de Beyrouth, sur la route de Damas. Cette
coopération sera opérée à travers
une Association spécialement dédiée à
la mise en oeuvre opérationnelle de cet accord; elle
aura pour nom ACAD, Association Cholet-Araya pour le Développement.Les
domaines de l'infrastructure sportive(Cholet est bien connue
pour son équipe de Basket) et la création d'une
bibliothèque bilingue sont les premiers projets mis à
l'ordre du jour.
avec le Comité des Maires libanais
proposent les
premières Assises de la coopération décentralisée
franco-libanaise,
les 23 et 24 octobre 2003 à Lyon - Hôtel
de Ville
Lire le Communiqué
de Presse de la Mairie de Lyon
Les relations de "territoire à territoire" qui donnent un sens
à la coopération décentralisée font l'objet, dans le cadre franco-libanais,
d'un déficit paradoxal au regard des liens historiques, politiques,
religieux et culturels qui unissent ces pays de manière trsè
forte et depuis de très nombreuses années.
Le contexte de la francophonie et du développement important
des échanges entre les collectivités françaises et leurs homologues
dans de nombreux pays méditerranéens (Algérie,
Maroc, Tunisie, Palestine...) rendent plus prégnante la nécessité
de donner un véritable élan au rapprochement des acteurs locaux
français et libanais. En outre, la situation de guerre civile
dont a souffert le Liban n'a pas engendré de fort mouvement
de liens fraternels dans la durée, et beaucoup d'actions de
solidarité consécutives au conflit sont malheureusement restées
sans lendemain.
Or, il apparaît que les élections municipales de 1998 au Liban,
premières élections depuis 27 ans, et le processus de décentralisation
en gestation ouvrent un champ d'action nouveau au niveau local
en même temps qu'elles révèlent des attentes et des besoins
considérables. En effet, depuis les élections, les municipalités
libanaises sont confrontéesà des tâches accrues et à des enjeux
nouveux. Elles expriment le besoin d'ouverture, de contacts
et d'échanges à la fois entre elles mais aussi avec les pouvoirs
locaux d'autres pays. C'est pourquoi, il s'agit aujourd'hui
de prendre en considération les centres d'intérêt des muncipalités
libanaises qui, force est de constater, participent de leur
autonomisation, et partant du renforcement des liens franco-libanais
de coopération décentralisée, notamment :
- l'accès à des réseaux internationaux
d'échanges avec des entités non étatiques ; - l'expérimentation
de nouveaux modes de gestion locale et la prise en compte des
expériences déjà développées ailleurs dans le monde, spécialement
en Europe ;
- la constitution de la municipalité comme acteur déterminant
de la vie locale et la réflexion sur la nature et les différents
niveaux de ses champs de compétences ;
- l'expérimentation de solutions techniques adaptées à des problèmes
qui relèvent des compétences communales ;
- l'échange d'expériences sur l'animation, par les municipalités,
de la vie associative pour une meilleure mobilisation des diverses
ressources locales ;
- la participation et la consolidation de la société civile
libanaise par-delà les caractéristiques confessionnelles, politiques
ou géographiques ;
- la perspective d'entretenir des relations durables entre municpalités
afin d'assurer la continuitédes échanges (entre experts, associations,
jeunes...) et leur richesse.
Née de ce constat, l'initiative des Premières Assises de la
coopération décentralisée franco-libanaise, que nous avions
lancée en 2000 avec Raymond Barre, alors Président de la Communauté
urbaine du Grand Lyon et Maire de Lyon, voit le jour aujourd'hui.
Son successeur Gérard Collomb a confirmé son attachement à la
coopération décentralisée avec le Liban, et accepté que la Ville
de Lyon accueillent ces Rencontres, qui se dérouleront les jeudi
23 et vendredi 24 Octobre 2003. Soutenues par l'Ambassade de
France à Beyrouth et les autorités libanaises, ces Rencontres
sont organisées sous la maitrise d'ouvrage de Cités Unies France
et du Comité des Maires libanais. Elles attendent environ 250
personnes, réunissant élus locaux, personnel terrtorial et société
civile des deux pays.
Les objectifs de ces Rencontres sont
:
- de renforcer la coopération décentralisée avec le Liban ;
- de sensibiliser de nouveaux maires français et libanais à
la nécessité de développer de nouveaux partenariats de coopération
décentralisée entre les deux pays ; - de rendre plus efficace
l'articulation entreles différentes coopérations menées par
l'Etat, les collectivités locales, les associations et les les
organisations internationales ; - de recenser le travail fait,
de formuler précisément les besoins et les attentes libanaises
et françaises et de mettre à jour la question de l'organisation
et de la structuration des acteurs et de leur accompagnement
; - de donner une tribune aux collectivités libanaises et permettre
des échanges de pratiques et d'expériences sur la mise en marche
de nouveaux services municipaux ;
- et de comparer des niveaux de décentralisation en France et
au Liban.
Plus de deux cent participant représentant à
parité les deux pays sont attendus à ces rencontres
qui devront donc permettre de relancer et de développer de manière
décisive la coopération décentralisée franco-libanaise.
Liste des acteurs de la coopération
décentralisée en Méditerranée,
adresses utiles etc...
|
Le site de la Fédération
Mondiale des Cités Unies
La Décentralisation au Liban
En mission à
Beyrouth en mars dernier, Cités Unies France a rencontré
le Ministre de l’Intérieur et des Affaires municipales,
Elias Murr. Le Ministre a entrepris la réforme de la loi
sur la municipalité (le dernier décret dans ce domaine
date de 1977) dans une logique de décentralisation poussée.
Deux projets de loi sont en préparation. L’un encourage
le regroupement communal des nombreuses petites communes
libanaises ;
l’autre, sur la décentralisation, prévoit de transférer
80% des prérogatives aux collectivités, la suppression
de l’administrateur et la limitation des pouvoirs du préfet
à un contrôle a posteriori.
Ce projet prévoit également la création d’une police municipale
qui sera en revanche sous la tutelle du Ministère de l’intérieur.
Le Ministre Murr a précisé à ce sujet qu’il faudra veiller
à ce que l’application de la loi de décentralisation soit
un véritable facteur de démocratisation. Il faudra probablement
une dizaine d’année pour parvenir à son application réelle,
mais il était nécessaire de poser au préalable un premier
cadre juridique, qui d’ailleurs fera sans doute l’objet
d’amendements et d’ajustements dans les années à venir.
|
Contacts
Pour plus d'infos,
contacter Delphine Crévola
Tél: 01 53 41 81 93
E-mail: d.crevola@cites-unies-france.org
Marion Wadoux
Cités Unies France
9, rue Christiani 75018 Paris
tel : 01 53 41 81 81
fax : 01 53 41 81 41
E-mail: m.wadoux@cites-unies-france.org
|
La Coopération
décentralisée
entre le Liban et les Pays Francophones, c'est
aussi:
> Cités
Unies Belgique-CUBE...
Bureau FMCU au Liban
Contact:
Mr Béchir Odeimi,
Bureau de la FMCU au
Moyen-Orient
Bureau technique des villes libanaises
Municipalité de Jdeidé (Metn), 1er étage BP 70-675 Antélias
LIBAN
E-mails :
bechir.odeimi@fmcu-uto.org ou fmcu.or@cyberia.net.lb
Tél. : (+961) 1 901 650 ou
(+961) 3 732 390
Fax : (+961) 1 895 768
|
Un Exemple
de Coopération Décentralisée:
Le
partenariat Aix-Baalbeck dans
le cadre du Réseau des Villes Historiques et Archéologiques
- RVHA -
officiellement inauguré le 25 Octobre 2003 à
Aix en Provence.
|
JMZ
International - Lyon
Organisation d'Evènements
Les
Actions et Projets de Coopération Décentralisée
Notre page spéciale
avec le recensement des partenariats
existants entre les collectivités libanaises
et françaises.
Coopération
Franco-Libanaise:
La CFD, Caisse Française de Développement
s'implique
dans la Valorisation du patrimoine
libanais
Le CDR et l’Agence française de développement ont signé
une convention de financement, de 12 millions d’euros,
relative à un programme de valorisation du patrimoine
culturel et de développement urbain. Ce programme vise
à créer les conditions d’un développement économique
et d’une amélioration des conditions de vie dans les
centres historiques de cinq villes (Baalbeck, Byblos,
Saïda, Tripoli et Tyr) et à préserver leurs monuments
historiques et sites archéologiques afin d’en améliorer
l’exploitation. Il concerne également l’amélioration
des infrastructures urbaines des villes de Tripoli et
de Tyr. Le prêt consenti par l’AFD, d’une durée de 15
ans dont 5 de différé, au taux de 3,5 %, s’inscrit dans
un projet initié par la Banque mondiale à la demande
du gouvernement libanais, d’un coût total de 62,6 millions
d’euros.
Coopération
culturelle Liban-UE
La délégation de la Commission européenne (CE) au Liban
propose de financer des activités culturelles locales
et régionales visant à promouvoir la coopération euro-méditerranéenne.
Ces activités, qui seront décidées au fur et à mesure,
seront financées par le programme des activités culturelles
du programme MEDA. (Site Internet de la délégation de
la CE au Liban : www.dellbn.cec.eu.int).
Les Eaux de
Lyon au Liban-Nord
Un accord de partenariat a été signé
entre la Société des eaux de Lyon et l’Office des eaux
du Liban-Nord (eau potable et eaux usées). L’accord
couvre : - Aide à la gestion du service des eaux de
la région. - L’informatisation de l’office. - Le développement
des relations avec les abonnés.
extraits
du
Octobre 2003
|
Coopération
franco-libanaise
La formation continue des enseignants
en bonne voie d’exécution
Beyrouth- Le
ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur,
Samir Jisr, a tenu le 11 Mai 2004 une réunion avec une
délégation de l’ambassade française à Beyrouth pour dresser
un bilan de la formation continue à laquelle les enseignants
du secteur public sont soumis avec le soutien et la collaboration
de la France. La délégation française comprenait notamment
l’ambassadeur Philippe Lecourtier et le conseiller de
coopération et d’action culturelle, Frédéric Clavier.
Côté libanais, mis à part M. Jisr, ont également participé
à la réunion : le directeur général de l’Éducation, Georges
Nehmé, et la présidente du Centre pédagogique pour les
recherches et le développement, Mme Layla Fayad. Le ministre
Jisr a prononcé à cette occasion une allocution de bienvenue
dans laquelle il a souligné l’importance de l’entraînement
continu qui permet de relever sans cesse le niveau des
professeurs de manière à l’adapter aux besoins des nouveaux
programmes. Prenant la parole à son tour, M. Lecourtier
a estimé que l’enseignement était considéré comme l’une
des principales priorités dans le cadre des relations
libano-françaises. Selon lui, « deux pays amis qui parlent
une même langue devraient bien l’apprendre ». Affirmant
d’autre part que l’éducation est à la base de de tout
progrès et de toute prospérité, il a poursuivi : « En
ce qui nous concerne, nous sommes disposés à poursuivre
notre coopération jusqu’au bout », a-t-il ajouté. Au terme
de la réunion, l’ambassadeur a en outre indiqué aux journalistes
que cette rencontre visait à promouvoir l’application
du programme élaboré depuis 2000 avec la contribution
de la Banque mondiale. Ce programme concerne en fait une
centaine d’enseignants de différentes spécialités triés
sur le volet. Ces professeurs suivront cet été une session
d’entraînement intensif en France, puis ils rentreront
au Liban pour superviser à leur tour l’entraînement permanent
des enseignants dans les différents centres. M. Lecourtier
a estimé que ce programme était le plus important dans
le domaine des relations libano-françaises dans la mesure
où son financement s’élève à quelque deux millions d’euros.
Il a rappelé que ce montant était une donation du gouvernement
français. Et de préciser qu’en vertu de ce même programme,
450 autres entraîneurs devraient encore être formés au
cours des trois prochaines années.
|
email/courriel:
|
Le Programme des deux journées
Déroulé
provisoire arrêté au 6
Octobre
Jeudi 23 octobre
8h30
Accueil - Café - Inscription -
remise des badges aux participants
9h30 Ouverture
* Gérard Collomb,
Sénateur Maire de Lyon et Président du Grand Lyon (8mn)
* Elias El Murr,
Ministre
de l’Intérieur du Liban (8mn)
* Jean-Louis Borloo, Ministre
délégué de la ville
(8mn)
* Abdel Mounem Ariss, Président
du Conseil Municipal de Beyrouth, Président du Comité
des Maires du Liban (8mn)
* Anne-Marie Comparini,
Présidente du Conseil Régional Rhône-Alpes (8mn)
* Bernard Stasi,
Président de Cités Unies France (8mn)
Les conditions de l’intervention
locale :
“ Répartition des compétences et des ressources ”
* Au Liban, M. NAUFAL,
Maire de Zouk (15 mn)
* En France, Association des maires
de France (15 mn)
Table ronde : 11h00-12h30
La
coopération décentralisée
franco-libanaise
Président : Rachid JALAKH,
Adjoint au Maire de Beyrouth (5 minutes)
Animateur : Bertrand GALLET,
Directeur Général de Cités Unies
France
* La coopération décentralisée
:
définition, représentations, objectifs
Nom de l’intervenant
français :
Antoine JOLY,
Délégué à l’Action Extérieure des Collectivités Locales,
Ministère des Affaires Etrangères (10 minutes)
Nom de l’intervenant
libanais :
Raphaël SFEIR,
Maire de Byblos (10 minutes)
* État des lieux des partenariats
franco-libanais
Nom de l’intervenant
:
Jean-Michel DACLIN,
Adjoint au Maire
de Lyon, délégué aux Relations Internationales (10 minutes)
* Les réseaux de pouvoirs locaux
: des outils de coordination au service de la cohérence
Nom de l’intervenant
:
M.MINKARA, Comité
des Maires du Liban et Conseiller Moyen-Orient de la
Présidence de la FMCU (10 minutes)
DEBAT (30 minutes)
13h Déjeuner
Séquences thématiques
:
Présentées en Binôme
( principe: un intervenant français/un
intervenant libanais)
14h30-16h La gestion
locale
Président : Hibal KOBROSLI,
Maire de Saïda (5 minutes)
Animateur : Michèle COUETMEUR,
Chargée de misssion à la ville d'Aix-en-Provence
* Une nouvelle culture de l’action
publique (responsabilités
de l’élu, relation avec le citoyen, finances locales)
1er exemple :
Christian FEUILLET -
Vice Président du Conseil Régional d’Ile de France/
Rachid JALAKH - Adjoint au Maire de Beyrouth
(10 minutes)
2ème exemple :
Patrick FORET,
Premier Vice-Président du Conseil Général de Saône et
Loire, et membre de l’Association des Collectivités
Locales et membre
de l'Association des Collectivités Locales pour
le Liban
(10 minutes)
* Le renforcement des capacités
(appui institutionnnel)
1er exemple :
Mme Francie MEGEVAND, Ajointe
au maire chargée de la citoyenneté et de la coopération
décentralisée d’Eybens/Jdeidé,
Said AWIK, Maire
de Beddaoui (10 minutes)
2ème exemple :
Mireille PEIRANO, Vice-Présidente
de la Comission Agriculture, Forêt et Mer du Conseil
Régional PACA / Adjoint au Maire de Tyr ou Dr.Youssef
El-Khalil, Association
de développement rural - Région de Tyr
(10 minutes)
DEBAT (30 minutes)
16h : Pause 15 mn
16h15 - 18h00
Le développement local
Président: Mohammed El HELOU,
Maire d'EL Mina, Vice-Président de la C.U d'Al
Fayhaa (5 minutes)
Animateur : Bruno GENZANA,
Adjoint au Maire d’aix-en-Provence
* Aménagement du territoire et
Environnement
1er exemple :
Danielle De FONTAINE - Vice-présidente
de la Communauté Urbaine de Lille / Fédération
des villes du Chouf (8-10 minutes)
2ème exemple :
Monsieur Denis HODEAU -
Directeur adjoint de l’Eau du Grand Lyon /
Jamal KRAYEM,
PDG de l’Etablissement des Eaux du Liban (8-10 minutes)
3ème exemple :
Monsieur Jean-Claude HRMO,
Vice-Président
du Conseil Général de l’Oise /
Ibrahim ABU DIB,
Adjoint au Maire de Zahlé (8-10 minutes)
DEBAT (15 minutes)
La valorisation du patrimoine
: restauration, développement touristique
1er exemple :
Henri PONS, Directeur
de l’Office du Tourisme d’Aix-en-Provence/ Ghaleb
YAGHI, Maire de Baalbeck et Président
du réseau des villes istoriques et archéologiques
(8-10 minutes)
2ème exemple :
Sonia DUBOURG-LAVROFF-
ville de Bordeaux/
Raphaël SFEIR, Maire
de Byblos (8-10 minutes)
DEBAT
(15 minutes)
20h00 Dîner
à l’invitation de la Ville de Lyon
Vendredi 24 octobre
9h00
Accueil - Café
FORUM
9h30-11h
Vers une stratégie de coopération décentralisée
par les acteurs français et libanais
Président : Jean-Michel DACLIN,
Adjoint au Maire de Lyon, Délégué aux
Relations Internationales
Animateur : Béchir Odeimi,
directeur du Bureau Technique des Villes
Libanaises (Nom des présents à la tribune : Patrick
FORET, Bruno GENZANA, Rachid JALAKH…)
* Formulation des attentes
(Exemples : - mise en place d’un centre de ressources,
définition de pôles de compétence par regroupement de
collectivités locales
études, recherche, publication,
appui technique, expertise)
* Synthèse/Relevé de décisions
:
Delphine CREVOLA,
responsable Méditerranée, Cités
Unies France
Pause
: 15 mn
Table Ronde : 11h15-13h Recherche de synergie avec les
acteurs de la coopération bilatérale et multilatérale
Président:
Etienne BUTZBACH,
adjointe au Maire de Belfort (5 minutes)
Animateurs : Bertrand GALLET, Béchir ODEIMI, Nom des
présents à la tribune:…
* Ministère des Affaires étrangères
(15 minutes)
Philippe PIALOUX, MCNG,
Ministère pour la Coopération non Gouvernementale
* Gilles GERMAIN,
Ambassade de France à Beyrouth
* Agence Française de Développement
(10 minutes)
Bruno CLAVREUL, Responsable géographique Liban
* Jean-Marc RIEGEL,
Office EuropAid, opérations Centralisée
Méditerranée
* Daniel DROCOURT,
Coordinateur du Programme “ Cent sites historiques ”,
Plan d’Action Méditerranée du Programme des Nations
Unies pour l’Environnement (PNUE)
* Banque Européenne d'Investissement
Henry MARTY-GAUQUIE
Directeur de la communication
*
IMA, Institut du Monde Arabe (10
minutes) Denis BEAUCHARD,
Président
*
Michel CHARLOT,
Chef du Bureau de la Coopération Internationale
DEBAT 30 minutes
13h30 Clôture
Jean-Michel DACLIN,
Adjoint au Maire de Lyon
Abdel Mounem ARISS,
Maire de Beyrouth
14h00 Déjeuner
|
Notre
Page Spéciale
sur les Libanais de Lyon et les Relation entre Lyon-Rhône-Alpes
et le Liban.
|
|
Coopération
La France serait prête à établir un partenariat touristique
avec le Liban
Avec plus de 77 millions de touristes étrangers en 2002, la France,
premier pays touristique sur le plan des arrivées et troisième au niveau
des recettes, s’emploie désormais à créer des partenariats avec des
pays amis. Des partenariats qui visent non seulement à développer le
tourisme de manière bilatérale, en France ou dans des pays en voie de
développement, en exportant et diffusant le savoir-faire tricolore,
mais qui ont aussi pour objectif de faciliter l’implantation des entreprises
françaises à l’étranger. Qu’en est-il alors de la collaboration franco-libanaise
en matière de tourisme ? Au cours d’un périple dans l’Hexagone, organisé
par Ubifrance, agence française pour le développement des échanges entre
la France et ses partenaires étrangers, «L’Orient-Le Jour» a rencontré
Alain Bodon, directeur du cabinet du ministre du Tourisme, Léon Bertrand.
Le constat est pour le moins consternant. Et pour cause : entre la France
et le Liban, pourtant liés par une amitié de longue date, pas le moindre
accord de coopération dans le domaine du tourisme. Le désir de collaborer
avec le Liban semble inspiré d’un réel souhait du secrétaire général
français d’État au tourisme, Léon Bertrand. C’est du moins ce qu’affirme
son directeur de cabinet, Alain Bodon, qui insiste sur la volonté personnelle
de Léon Bertrand de développer des relations avec le Liban et de mettre
en place des projets bilatéraux concrets en matière de tourisme. « Il
serait d’ailleurs prêt à se rendre au Liban s’il recevait une invitation
de son homologue libanais », déclare-t-il. Mais pour l’heure, et malgré
les liens historiques, culturels et politiques entre la France et le
Liban, aucun contact n’a été établi pour envisager le moindre partenariat
en matière de tourisme. À part une expertise établie en 1999 par le
Service d’étude et d’aménagement touristique français de la montagne,
pour une station de ski libanaise, la collaboration entre les deux pays
est au point zéro.
Un enjeu de taille pour le Liban
Cette lacune intrigue, dans un domaine aussi vital pour
le Liban. Les raisons invoquées par M. Bodon seraient un emploi du temps
chargé, de part et d’autre, ou alors le désir de la part des autorités
libanaises de prendre le temps de laisser mûrir un éventuel projet de
coopération. Ne serait-ce pas plutôt la léthargie qui règne au sein
du ministère libanais du Tourisme et qui place la destination libanaise
nettement en retrait par rapport aux autres destinations ? Car, pour
établir un accord de partenariat avec la France, il faut impérativement
qu’il y ait une demande de la part de l’autre partie, le Liban en l’occurrence.
Mais une telle demande n’a jamais été formulée. Pourtant, est-il nécessaire
d’évoquer les immenses opportunités qu’un tel partenariat pourrait représenter
pour le Liban, notamment en matière de promotion de la destination et
des produits touristiques libanais, de mise en valeur du patrimoine
ou même de formation de fonctionnaires ? « D’autant plus, observe M.
Bodon, que le nombre de touristes qui choisissent le Liban comme destination
n’est pas au niveau de ce qu’il devrait être. Car d’une part le potentiel
existe ; et d’autre part nous savons pertinemment que les conditions
de sécurité offertes aux touristes sont très bonnes et que l’ensemble
des sites sont ouverts et parfaitement équipés. Quant à la chaleur de
l’accueil libanais, elle est particulièrement appréciée et offre ainsi
des conditions privilégiées aux touristes étrangers. » « Tout se passe
bien là-bas, poursuit-il à ce propos, et il n’y a aucune raison pour
que les touristes français ne se rendent pas au Liban. » Privilégiant
les contacts avec les pays qui en ont fait la demande, la France a établi
un accord bilatéral de partenariat avec l’Égypte. Ce pays, qui possède
le tiers du patrimoine culturel mondial mais ne reçoit que 5 millions
de touristes par an, est aujourd’hui soucieux d’accroître son activité
touristique. « L’accord franco-égyptien vise à développer le tourisme
dans les deux sens », explique le chef de cabinet. D’une part, une aide
est apportée par la France à l’Égypte à travers l’AFIT (Agence française
de l’ingénierie touristique) et la Maison de la France, deux partenaires
de l’État français, dans la diffusion du savoir-faire français, la formation
de fonctionnaires égyptiens, la mise en valeur du patrimoine ainsi que
la promotion de la destination et des produits touristiques égyptiens.
D’autre part, l’Égypte s’engage à faciliter l’implantation des entreprises
françaises qui lui apporteront ce savoir-faire. La volonté politique
de Léon Bertrand de développer avec le Liban des relations bilatérales,
à l’instar de celles qui ont été établies avec l’Égypte, est claire.
Encore faudrait-il que cette volonté reçoive un écho positif de la part
du ministre libanais du Tourisme.
Anne-Marie EL-HAGE
30 Octobre 2003
Cette
Page est encore en développement...
|