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                  Mars 2009 
                  « La conservation du patrimoine » au Café 
                  culturel de « LOrient-Le Jour » 
                  «La 
                  conservation du patrimoine, enjeux et dérives» 
                  est le sujet du quatrième Café culturel de L'Orient-Le 
                  Jour organisé en collaboration avec La Maison du livre. 
                  Une rencontre qui se déroulera à L'Atelier (rue 
                  de Damas) le mercredi 25 mars, à 18h00. 
                  Pour ce sujet, les intervenants sont :  
                  M. Fréderic Husseini, directeur général 
                  de la Direction générale des antiquités 
                  ; Mme Nada Sardouk, directrice générale du ministère 
                  du Tourisme ; Mme Yasmine Makaron Bou Assaf, enseignante à 
                  l'UL, et M. Samir Baroud, président de la municipalité 
                  de Jeïta. L'animation, elle, sera assuré par M. 
                  Alexis Moukarzel, architecte.  
                  Les interventions seront suivies d'un débat. La durée 
                  de la rencontre est de 1h30, comme à l'accoutumée. 
                
                 
                  Février 2009 
                  « Le mécénat 
                  au service de la culture »,  
                  tel était le sujet de la troisième rencontre des 
                  cafés culturels de la saison organisés par « 
                  L'Orient-Le Jour » en collaboration avec la Maison du 
                  Livre.  
                    
                   
                  De gauche à droite : Antoine 
                  Wakim, Liliane Tyan, Alexandre Najjar et Shadi Karam. Photo 
                  Michel Sayegh  
                   
                  Une rencontre à laquelle ont participé le Dr Shadi 
                  Karam, président de l'Association libanaise pour le développement 
                  du mécénat culturel, Antoine Wakim, président 
                  du conseil d'administration de la SNA Allianz, et Liliane Tyan, 
                  présidente de Help Lebanon et curatrice de la villa Audi. 
                  C'est M. Alexandre Najjar qui a assuré l'animation de 
                  cette manifestation au cours de laquelle plusieurs aspects du 
                  mécénat ont été évoqués. 
                  Une absence a été signalée à cette 
                  table ronde, celle d'une mécène dans son genre, 
                  Myrna Bustany, qui a été saluée à 
                  l'occasion. 
                  Prenant le premier la parole, M. Najjar devait définir 
                  le mécénat comme « un acte philanthropique 
                  qui se traduit par une commande ou par le versement d'une aide 
                  financière à un organisme ou un particulier pour 
                  une ou des actions d'intérêt général... 
                  Et d'évoquer les chiffres que représente le mécénat 
                  en France, aux États-Unis comme dans les pays arabes 
                  où cet esprit se développe considérablement», 
                  dit-il. 
                  « À l'heure où l'État libanais et 
                  le ministère de la Culture ne parviennent pas, faute 
                  de crédits nécessaires, à aider convenablement 
                  les artistes et à soutenir les projets culturels, le 
                  mécénat apparaît comme la planche de salut 
                  susceptible de sauvegarder et de développer notre culture 
                  », dit-il encore.  
                  Pour Najjar, toujours, « le mécénat pose 
                  toutefois plusieurs problèmes dont, principalement, la 
                  tentation de se substituer à l'État et le manque 
                  de cohérence, de souffle et de visibilité...Le 
                  mécénat au Liban est insuffisant, faute d'incitations 
                  fiscales », précise-t-il encore.  
                  À son tour, le Dr Shadi Karam insiste sur la nécessité 
                  de familiariser les mécènes avec la question culturelle 
                  et évoquer le besoin de s'ouvrir à de nouveaux 
                  champs culturels. Ainsi, le mécénat est une affaire 
                  complexe, a-t-il dit, parce qu'il touche à des problèmes 
                  économiques et éducatifs tout autant que psychologiques. 
                  Notre objectif principal est de familiariser les mécènes 
                  aux enjeux socio-économiques et culturels en insistant 
                  sur la nécessité de s'ouvrir sur de nouveaux champs 
                  culturels. Notre association s'occupe principalement de mécénat 
                  d'entreprises. Comme nous encourageons ces dernières 
                  à prendre des démarches de mécène. 
                   
                  D'un autre côté, le mécénat d'entreprises 
                  doit être compris comme un partenariat, non comme une 
                  collecte de fonds. Plus il est étroit et plus il y a 
                  un échange et une compréhension des objectifs 
                  réciproques. Plus l'opération qui se fertilise 
                  va se dérouler sur la durée. Jusqu'à présent, 
                  notre association a levé des fonds. Comme nous n'avons 
                  jamais le temps de répondre vite aux besoins d'un projet, 
                  il fallait constituer un trésor de guerre pour pouvoir 
                  répondre de façon rapide aux besoins. L'essentiel 
                  est l'argent évidemment. Il faut aussi un effort éducatif. 
                  Le 
                  sponsoring 
                  Et si ce tableau de chasse paraît maigre, le président 
                  de l'Association du mécénat libanais s'est empressé 
                  d'ajouter qu'une étude a été faite avec 
                  le British Council concernant des industries créatives 
                  et de mettre l'accent sur une motivation fiscale. « Un 
                  projet de loi bien élaboré dort encore dans les 
                  tiroirs. C'est ce texte qui donnera un second souffle au mécénat 
                  », conclut-il. Des projets qui, jusque-là, étaient 
                  inaboutis mais qui voient quand même leur concrétisation 
                  dans la réalisation de certains chantiers culturels intéressants, 
                  évoqués par la suite par Antoine Wakim et Liliane 
                  Tyan.  
                  « Après de multiples recherches, j'ai compris que 
                  je faisais du sponsoring, avoue Antoine Wakim. Dans l'histoire 
                  de mon entreprise, nous avons fait en quinze ans beaucoup de 
                  sponsoring mais je peux citer de grandes réalisations, 
                  notamment Rachana, Help Lebanon et le Festival al-Bustan. » 
                  Et de poursuivre : « Pour une entreprise, le sponsoring 
                  est une obligation non un choix. Elle se doit de retourner des 
                  bénéfices à son pays. » Le président 
                  du conseil d'administration de la SNA Allianz s'est dit très 
                  fier de fréquenter les artistes qui le sortent de la 
                  rigidité des chiffres. Il a par la suite défini 
                  les règles à suivre pour un bon sponsoring : travailler 
                  en profondeur la direction du marketing et de la publicité, 
                  convaincre le personnel ainsi que le conseil d'administration, 
                  enfin saisir l'opération au moment voulu. 
                  Crédibilité 
                  et action 
                  Pour 
                  sa part, Liliane Tyan a évoqué, en quelques mots, 
                  la grande aventure de Help Lebanon qui a commencé en 
                  1996 et qui l'a mise sur le chemin d'Antoine Wakim. C'est là 
                  que commence le chantier d'un « coup de frais » 
                  de certains quartiers qui aboutit à l'embellissement 
                  de douze mille immeubles dans la capitale. Puis de bien de villages 
                  à travers le pays. « Nous sommes au service des 
                  Libanais et du Liban. Il faut donc aimer passionnément 
                  ce qu'on fait pour bien le faire », a-t-elle affirmé. 
                  La présidente de Help Lebanon a insisté sur la 
                  procédure à suivre pour obtenir de l'argent. Les 
                  maîtres-mots pour cela étant la crédibilité 
                  et l'action pour tout organisme demandeur. « Par la suite, 
                  c'est la villa Audi qui m'a ouvert les bras et m'a donné 
                  (en même temps que des bureaux) la possibilité 
                  de développer la culture, notamment à travers 
                  l'organisation d'expositions à but non lucratif, de signatures 
                  d'ouvrages, de conférences, etc. »  
                  Le débat qui a suivi ces interventions a posé 
                  les interrogations suivantes : pourquoi alors a-t-on l'impression 
                  qu'une grande partie des créateurs et responsables culturels 
                  se sent exclue de l'échiquier du mécénat 
                  ? Pourquoi les artistes libanais sont-ils désavantagés 
                  par rapport aux étrangers ? Pourquoi certains secteurs 
                  d'activités culturelles, comme le cinéma par exemple, 
                  sont-ils marginalisés ?  
                  Est-ce parce que la richesse culturelle du pays est inépuisable 
                  et que très peu de fonds lui sont réservés 
                  ? Ou alors parce que l'Association du mécénat 
                  (principal catalyseur) est encore à l'état embryonnaire 
                  sans véritable réalisation jusque-là ? 
                  Des questions qui sont demeurées sans réponses, 
                  certes, mais qui auront, à l'évidence, un écho 
                  à l'avenir.  
                  Colette 
                  Khalaf pour L'Orient Le Jour 
                Janvier 
                  2009 
                  Le tourisme culturel, un nouvel humanisme  
                  Au 
                  menu de la deuxième rencontre de « LOrient-Le 
                  Jour » pour la saison :  
                  « Le tourisme culturel, un nouvel humanisme ». 
                  Tourisme 
                  et culture sont des mots qui vont si bien ensemble. Le voyage 
                  nest-il pas par essence un vecteur denrichissement 
                  culturel? Ne dit-on pas quil forme la jeunesse? Quentend-on 
                  alors par tourisme culturel ? En quoi serait-il un nouvel humanisme 
                  ? Quen est-il du tourisme culturel au Liban et quelles 
                  en sont ses particularités ?  
                  Ces interrogations, sans avoir été explicitement 
                  formulées, ont dominé la rencontre, qui sest 
                  tenue jeudi soir sur le thème du « Tourisme culturel, 
                  un nouvel humanisme », dirigée par le Pr Antoine 
                  Courban, chirurgien, professeur dhistoire et philosophie 
                  des sciences médicales et chef du département 
                  de culture générale à lUSJ. Lequel 
                  a défini et situé historiquement les notions de 
                  culture humaniste et de tourisme culturel, avant de passer la 
                  parole, successivement, à Maud Khayat, membre et organisatrice 
                  des voyages des Amis du Musée de lAUB; Liliane 
                  Buccianti-Barakat, responsable du département daménagement 
                  touristique et culturel de lUSJ, rédactrice en 
                  chef de la revue Géosphères de cette même 
                  université et cheville ouvrière de lAtlas 
                  du Liban ; Michel Moufarrège, fondateur de Liban Treck, 
                  et Antonia Kanaan, guide touristique.  
                Partage 
                  des connaissances  
                  «La culture sert non pas à emmagasiner des connaissances 
                  qui peuvent faire lobjet de compétitions, mais 
                  à sculpter la nature humaine. (...) Cest-à-dire 
                  permettre à lhomme de devenir plus humain, 
                  selon lexpression consacrée par les penseurs de 
                  la Renaissance », a indiqué en introduction le 
                  Pr Courban.  
                  Réfutant lassimilation du «tourisme culturel 
                  à une agitation mondaine ou, pire, à une simple 
                  animation », il a indiqué que ce genre de voyage 
                  sapparenterait plus aujourdhui à ce que «Morris 
                  Berman appelle, dans Twilight of the American Culture, loption 
                  monastique». Précisant que «loption 
                  monastique contemporaine ne consiste pas à se réfugier 
                  dans un monastère, mais à ne pas se laisser absorber 
                  par la masse. Ce moine culturel contemporain est un homme qui 
                  décide seul de découvrir, de connaître, 
                  de donner toute la mesure de son talent», a soutenu le 
                  Pr Courban, avant daffirmer qu«aujourdhui, 
                  avec la facilité des voyages et des communications, lhumanisme 
                  le plus authentique consiste à ce que ceux qui savent 
                  partagent le plaisir de leur connaissance avec dautres 
                  avides dapprendre ».  
                Accès 
                  privilégiés  
                  Cest justement cet esprit de partage des connaissances 
                  qui prédomine dans les voyages organisés depuis 
                  plus dune trentaine dannées par les Amis 
                  du Musée de lAUB. Des déplacements culturels 
                  qui ont été entamés dabord dans les 
                  pays de la région, avant de sétendre à 
                  des destinations plus lointaines, comme le Yémen, la 
                  Chine, le Mexique ou encore le Vietnam, etc. Axés autour 
                  des visites guidées (le plus souvent par déminents 
                  archéologues, responsables des chantiers de fouilles), 
                  des sites archéologiques et historiques, la particularité 
                  de ces voyages, comme la expliqué Maud Khayat, 
                  est doffrir, grâce aux relations du conservateur 
                  du Musée de lAUB, le Dr Leyla Badr, le privilège 
                  dexplorer des lieux difficilement accessibles au grand 
                  public, comme le couvent de Sainte-Catherine dans le Sinaï, 
                  ou encore laccès privé à une galerie 
                  dun musée normalement interdite au public et qui 
                  sera spécialement ouverte pour le groupe...?Mais le tourisme 
                  culturel des Amis du Musée de lAUB nest pas 
                  exclusivement tourné vers létranger. «Notre 
                  territoire national na pas été oublié», 
                  signale encore Maud Khayat, rappellant que le comité 
                  du Musée de lAUB organise également des 
                  sorties qui explorent des sites locaux (des temples dans la 
                  Békaa, danciennes demeures à Douma ou à 
                  Amchit, etc.) et des circuits sur les traces de la faune et 
                  de la flore libanaises.  
                « 
                  Voyages intelligents »  
                  Ce concept de « voyages intelligents» est régulièrement 
                  proposé par Liliane Barakat aux étudiants de lUSJ, 
                  durant les vacances pascales. Et cela depuis 1992. Des destinations 
                  de proximités (la Jordanie, la Turquie, Le Caire et la 
                  remontée du Nil, la Syrie et, en particulier, Lattaquié, 
                  Elba, Palmyre et Damas) «afin de les familiariser avec 
                  les cultures des pays arabes environnants », puis, pour 
                  répondre à leurs attentes, des destinations européennes 
                  comme la Hongrie, Prague, Vienne, Rome et la Toscane? 
                  En raison de la crise économique, le coût de ces 
                  voyages étant devenu trop élevé pour nombre 
                  détudiants, et à la demande du Pr Sélim 
                  Catafago, président de la Fédération des 
                  anciens de lUSJ, elle se trouve obligée de se tourner 
                   avec des destinations plus inhabituelles, notamment «des 
                  lieux qui résistent encore à la mondialisation, 
                  comme le Yémen ou le Sri Lanka»  vers une 
                  nouvelle «clientèle»: les anciens de lUSJ. 
                   
                  Des adultes auxquels il faut coller au plus près des 
                  attentes : celles, notamment, davoir le sentiment quen 
                  se faisant plaisir, le voyageur contribue au développement 
                  local et pratique du tourisme solidaire.  
                Randonnées 
                  humanistes 
                  En définissant le tourisme culturel dans son sens humaniste 
                  de « partage des connaissances », les randonnées, 
                  organisées par Michel Mouffarège, fondateur du 
                  Club des vieux sentiers et de Liban Trek, prennent tous leurs 
                  sens. Car ces voyages à travers les sentiers du Liban, 
                  mais aussi de la région, en Turquie par exemple, dans 
                  le désert du Sinaï ou encore en suivant la trajectoire 
                  des éclipses solaires, apportent, outre une activité 
                  pédestre, leurs lots de connaissances écologiques 
                  et scientifiques, mais participent aussi de lécotourisme 
                  et du développement durable (nuitée chez lhabitant)... 
                  «Malheureusement, relève Mouffarège, les 
                  Libanais ne sont pas encore très portés sur ce 
                  genre de voyages qui sont par contre très prisés 
                  des étrangers. »  
                Le 
                  guide conférencier 
                  Discuter de tourisme culturel sans évoquer lun 
                  de ses maillons essentiels, le guide touristique, est impensable. 
                  Un témoignage apporté par Antonia Kanaan, Bulgare 
                  mariée à un Libanais, qui a embrassée cette 
                  profession «par amour du pays », a résumé 
                  les attentes culturelles des touristes et les qualités 
                  requises pour un bon guide.  
                  Les touristes qui ont recours à un guide cherchent, non 
                  seulement à mieux appréhender les lieux et sites 
                  quils visitent, mais veulent aussi enrichir leurs connaissances 
                  générales sur le pays, sintéressent 
                  à la manière dy vivre au quotidien, à 
                  la guerre qui sy est déroulée, à 
                  la situation sociale et politique, aux diverses religions, notamment 
                  dans le cas des groupes de pèlerinage, a indiqué, 
                  en substance, Kanaan. Elle a, par conséquent, énuméré 
                  les capacités requises dun guide conférencier. 
                  À savoir, outre la connaissance des langues, de lhistoire 
                  et de larchéologie, des notions de santé 
                  et de premiers soins, un sens de linitiative, des relations 
                  humaines et de lanimation !  
                Des 
                  chiffres surprenants 
                  À lissue de ces diverses interventions, prenant 
                  la parole à son tour, Nada Sardouk, directrice générale 
                  du ministère du Tourisme, a révélé 
                  que «les sentiers de la foi seront lancés au Liban 
                  cette année», signalant avec à-propos que 
                  «le tourisme culturel est aussi dans la découverte 
                  de lautre, quil ne sattache pas uniquement 
                  à la pierre et à lhistoire, mais vise également 
                  la rencontre de lhumain».  
                  Toujours est-il que pour promouvoir et développer le 
                  tourisme culturel au Liban, quil soit historique, religieux, 
                  écologique ou lié à des festivals et événements, 
                  il faut consentir encore davantage defforts, notamment 
                  dans la diffusion dinformations, en matière dédition 
                  de brochures, de mise en place de signalétiques, douverture 
                  de tous les musées  et non seulement le Musée 
                  national  les dimanches.? 
                  Car si, comme la indiqué Nada Sardouk, « 
                  le tourisme contribue à hauteur de 70% dans léconomie 
                  libanaise, avec larrivée, cette année, dun 
                  million et demi de visiteurs dans un pays de 4 millions dhabitants 
                  », une plus grande prise en charge par lÉtat 
                  du tourisme culturel (qui nest au Liban que le fruit dinitiatives 
                  privées) pourrait augmenter  
                  « qualitativement » cet apport financier. 
                  Zéna 
                  ZALZAL  
                 
                    
                  4 décembre 2008 
                  CAFÉS 
                  CULTURELS DE LORIENT-LE JOUR  
                  Le Salon 
                  du livre francophone: bilan et échange didées 
                  pour 2009  
                  Le 
                  compte-rendu de Zena Zalzal 
                    
                  Cest 
                  par le bilan du Salon du livre francophone de Beyrouth que « 
                  LOrient-Le Jour »  
                  a entamé la troisième édition de ses rencontres, 
                  organisées en collaboration avec la Maison du livre, 
                  au restaurant LAtelier de lUSJ.  
                  Il sagissait bien dun bilan et « nullement 
                  dun procès », comme la signalé 
                  demblée Maria Chakhtoura, qui animait cette rencontre 
                  entre professionnels et amoureux du livre francophone. « 
                  Nous sommes là pour essayer de chercher, ensemble, les 
                  causes de certaines lacunes apparues peut-être lors de 
                  ce récent Salon afin de leur trouver des solutions, mais 
                  aussi pour encourager les nouvelles initiatives pour cette fête 
                  annuelle du livre que nous voudrions, comme dhabitude, 
                  toujours de grande qualité», 
                  a-t-elle précisé.  
                  Il sagissait donc dune réflexion en commun 
                  sur les difficultés rencontrées par les (nouveaux) 
                  organisateurs de ce Salon  qui, rappelons-le, rouvrait 
                  ses portes après deux ans dabsence due à 
                  la situation sécuritaire du pays , mais aussi dun 
                  échange de propositions sur les modalités à 
                  suivre pour offrir au public libanais une prochaine édition 
                  encore plus conforme à leurs attentes. 
                  Denis 
                  Gaillard 
                  Rappelant que, pour des raisons de contraintes sécuritaires, 
                  lambassade de France a passé la main au syndicat 
                  des importateurs du livre pour lorganisation de cet événement, 
                  Denis Gaillard, conseiller culturel près lambassade 
                  de France à Beyrouth, sest demandé si « 
                  le fait que lorganisation ait changé cette année 
                  a pu avoir un impact sur le Salon ». Étant entendu 
                  que « lambassade est restée le premier partenaire 
                  du syndicat dans lorganisation de ce Salon ».  
                  Pour le diplomate français, « cette passation, 
                  un peu risquée, a été très réussie 
                  » et, à ce titre, il a rendu hommage au travail 
                  de tous les organisateurs : le syndicat des importateurs de 
                  livres, Promofair, mais également les éditeurs, 
                  libraires et ambassades francophones qui ont fait un effort 
                  formidable, notamment au niveau de la présentation, de 
                  lanimation et de la décoration de leurs stands. 
                   
                  Selon Denis Gaillard, la fréquentation du Salon en 2008 
                  a enregistré une baisse minime, de lordre de dix 
                  pour cent, par rapport aux années précédentes. 
                  Il a également expliqué limpression de vide, 
                  relevée par les visiteurs, par la largeur des allées, 
                  étant donné que, contrairement aux années 
                  précédentes, le Salon a occupé cette fois 
                  lintégralité de lespace du BIEL.  
                  Ceci étant, le conseiller culturel a relevé quelques 
                  points dajustements dans «lobjectif dun 
                  Salon 2009 encore plus beau et attractif », comme le fait 
                  de réduire peut-être le nombre dauteurs invités 
                  en même temps, denvisager un peu moins de débats 
                  et de réfléchir aux moyens à mettre en 
                  uvre pour « faire venir un troisième segment 
                  de la population, autre que les scolaires et les adultes, à 
                  savoir les étudiants, cette tranche déterminante 
                  des 20-25 ans ». 
                  Maroun 
                  Nehmé 
                  Considérant que ce Salon a offert « une radioscopie 
                  de létat du livre francophone dans un pays qui 
                  se débat pour se maintenir à niveau », le 
                  président du syndicat des importateurs de livres au Liban, 
                  Maroun Nehmé, a confié que lorganisation 
                  de ce Salon représentait pour lui un défi à 
                  relever après cette longue interruption. Dautant, 
                  a-t-il insisté, « quon a été 
                  très prudents sur la qualité des  
                  participations ». 
                  Rejoignant les suggestions de Gaillard de cibler la tranche 
                  universitaire de la population, Maroun Nehmé a également 
                  insisté sur la nécessité dattirer 
                  aussi les professions libérales et daccroître 
                  limplication des éditeurs dans ce Salon « 
                  qui peut être à la fois grand public tout en souvrant 
                  plus largement aux éditeurs professionnels ». 
                  Parmi les points positifs de ce Salon, Maroun Nehmé a 
                  signalé « la présence dun public très 
                  motivé, dauteurs célèbres, dune 
                  disposition des stands selon un plan beaucoup plus agréable 
                  et dune couverture médiatique très large 
                  ». 
                  Georges 
                  Tabet 
                  Ce dernier point a été en partie contesté 
                  par Georges Tabet, PDG des Messageries du Moyen-Orient, qui 
                  a estimé, pour sa part, quen dépit dune 
                  couverture de presse excellente, linformation autour de 
                  ce Salon, notamment au niveau des panneaux publicitaires, aurait 
                  pu être relayée un peu plus à lavance. 
                  En tant qu« observateur et participant », 
                  Georges Tabet a relevé, pour sa part, une baisse de la 
                  fréquentation de plus de 10 pour cent par rapport au 
                  dernier Salon, en 2005. Une diminution quil explique par 
                  les dates (du 23 octobre au 2 novembre) de cet événement 
                  qui coïncidaient avec la fin dun mois difficile, 
                  celui de la rentrée scolaire, avec un pouvoir dachat 
                  qui sest beaucoup réduit  « Dailleurs, 
                  la fréquentation a été plus importante 
                  le dernier week-end ». Mais aussi des dates qui coïncidaient 
                  avec des congés scolaires, et une rentrée universitaire 
                  qui a eu lieu plus tôt que dhabitude cette année. 
                   
                  Et en tant que libraire francophone qui refuse de se retrouver 
                  noyé dans un Salon international du livre et qui souhaite 
                  ardemment le maintien de ce Salon francophone, le PDG des Messageries 
                  du Moyen-Orient a appelé les intéressés 
                  à prendre en considération tous ces facteurs de 
                  dysfonctionnement précités, mais aussi les plaintes 
                  des visiteurs concernant le chevauchement entre signatures, 
                  conférences et manifestations au programme, tout en reconnaissant 
                  qu«après deux ans dinterruption, il 
                  est très difficile de remettre une machine en route ». 
                  Michel 
                  Choueiri 
                  Directeur de la librairie al-Bourj et président de lAssociation 
                  internationale des libraires francophones, Michel Choueiri a 
                  signalé que le changement de dénomination du Salon 
                   qui de « Lire en français et en musique 
                  » est désormais appelé Salon du livre francophone 
                  de Beyrouth  « a peut-être incité certaines 
                  ambassades de pays francophones à sy investir plus 
                  cette année». Expliquant les déficiences 
                  de la communication médiatique par un souci de budget, 
                  le président de lAILF a recommandé, pour 
                  lannée prochaine, une préparation en avance 
                  de cet événement, « à partir de février 
                  ou mars, par exemple, ainsi quune plus grande collaboration 
                  entre les libraires et les ambassades dans la sélection 
                  des auteurs invités. « Il sagit, dune 
                  part, de choisir des écrivains qui soient davantage en 
                  rapport avec notre identité culturelle, nos envies et 
                  nos centres dintérêt, mais aussi, il faudrait, 
                  dautre part, éviter de faire venir dun seul 
                  coup et sur la période réduite de dix jours, autant 
                  dauteurs et faire en sorte que le Salon soit le coup denvoi 
                  de rencontres avec les écrivains invités étalées 
                  sur toute lannée.» 
                  Chérif 
                  Majdalani  
                  Recoupant les propos de Michel Choueiri, Chérif Majdalani 
                  a lui aussi insisté sur la nécessaire collaboration 
                  entre organisateurs et universitaires dans le choix des auteurs 
                  invités. Relevant la présence de « certains 
                  écrivains dont luvre est trop spécifiquement 
                  française, compliquée ou absolument pas à 
                  la portée de notre public », le professeur de lettres 
                  à lUSJ a recommandé de « faire attention 
                  à la demande du lectorat libanais ». « Si 
                  on invite un auteur que jai eu le temps de présenter 
                  à mes étudiants par exemple, ils seront plus intéressés 
                  à le rencontrer au Salon», a soutenu Chérif 
                  Majdalani, qui a ainsi répliqué à Denis 
                  Gaillard, qui se demandait où étaient les universitaires, 
                  que ces derniers «nétaient pas là 
                  parce quon navait pas pris leur avis ».  
                  Par ailleurs, rapportant les propos négatifs de ses étudiants 
                  sur ce Salon, quils ont globalement qualifié de 
                  «triste et où il ny avait personne», 
                  le professeur Majdalani a expliqué que cette impression 
                  de vide était peut-être due à la largeur 
                  des allées, mais aussi au fait que cette année, 
                  seuls les vrais amateurs et acheteurs du livre sy sont 
                  rendus, contrairement aux années précédentes, 
                  où cette manifestation était pour beaucoup une 
                  occasion de sortie, de promenade, de café littéraire. 
                   
                  Signalant, par ailleurs, labondance et la qualité 
                  des offres de livres dans ce Salon, qui ont amplement satisfait 
                  le promeneur et acheteur quil est, Majdalani a exprimé 
                  toutefois sa déception devant le stand dActes-Sud, 
                  annoncé comme linvité dhonneur de 
                  cette manifestation. «Un stand qui se présentait 
                  juste comme une table couverte de livres sans une visibilité 
                  de lhistoire de cette maison dédition, de 
                  ses projets, de son impact, etc.», a-t-il déploré. 
                  Concluant quen tant quécrivain, si lui avait 
                  été comblé par la présence à 
                  ses signatures et conférences, cela navait pas 
                  été le cas pour nombre dacolytes invités. 
                  « Il faudrait faire en sorte que les écrivains 
                  soient contents de leur participation au Salon, pas seulement 
                  de leur séjour touristique au Liban. »  
                  Un débat avec le public a suivi les interventions. 
                 
                Bilan 
                  du Salon du livre francophone de Beyrouth 
                  LOrient-Le 
                  Jour entame la seconde édition de ses Cafés culturels 
                  mensuels organisés en collaboration avec La Maison du 
                  livre. Pour rappel, il sagit de rencontres mensuelles 
                  autour dun thème présenté par des 
                  spécialistes et discuté par la suite avec le public. 
                  Ce premier Café culturel de la saison portera sur le 
                  Salon du livre francophone qui sest déroulé 
                  au BIEL du 23 octobre au 2 novembre. La rencontre aura lieu, 
                  comme à laccoutumée, au restaurant LAtelier 
                  de lUSJ ( Berytech) le jeudi 4 décembre, à 
                  18h00. 
                  Il est important détablir un bilan dun Salon 
                  du livre francophone qui, pour la première fois cette 
                  année, a été organisé par le syndicat 
                  des importateurs du livre, soutenu par les services culturels 
                  de lambassade de France, qui sont les principaux initiateurs 
                  de cette manifestation depuis 15 ans déjà. 
                  Cette année, le Salon a connu des ratés qui 
                  ont interpellé plus dun, tant côté 
                  organisateurs que côté libraires ou lecteurs. 
                   
                  Que sest-il passé ? Quelles sont les failles ? 
                  Que faire pour maintenir le niveau de cette fête annuelle 
                  du livre francophone au Liban considérée, jusque-là, 
                  comme le troisième Salon francophone du livre en importance, 
                  après ceux de Paris et de Montréal ? 
                   
                  Le Café culturel du 4 décembre se propose de poser 
                  le problème avec, pour intervenants : Denis Gaillard 
                  : conseiller culturel près lambassade de France 
                  à Beyrouth. 
                   Maroun Nehmé : président du syndicat des 
                  importateurs de livres. 
                   Georges Tabet : directeur des Messageries du Moyen-Orient. 
                   Michel Choueiri, directeur de la librairie al-Bourj. 
                   Le Pr Chérif Majdalany, auteur et participant 
                  au Salon du livre francophone  
                  de Beyrouth.  
                  Lanimation sera assurée par Maria Chakhtoura, journaliste. 
                  Comme à laccoutumée, les interventions seront 
                  suivies dun débat.  
                  La durée de la rencontre est de 1h30. 
                  LAtelier, rue de Damas, face au Centre culturel français. 
                  Un parking se trouve à proximité du Berytech. 
                   
                    
                  « Quels musées pour quels 
                  publics » 
                  Organisés 
                  en collaboration avec La Maison du livre, les deuxièmes 
                  Cafés culturels de LOrient-Le Jour de cette saison 
                  sont fixés au mercredi 26 mars, au restaurant LAtelier 
                  de lUSJ, de 18h à 19h 30 et auront pour thème 
                  : « Quels musées pour quels publics ». Un 
                  sujet qui sera abordé par des spécialistes de 
                  la question avec Mmes :  
                   Susy Hazkimian, conservateur du Musée national 
                   Leila Badre : directrice/conservatrice du Musée 
                  de lAUB 
                   Sylvia Agémian : conservatrice adjointe du Musée 
                  Nicolas Sursock 
                   Jeanine Yazbeck : directrice du musée Les merveilles 
                  de la mer. 
                  Cette rencontre sera animée par M. Ghassan Tuéni, 
                  président du Comité du Musée Sursock, membre 
                  du Comité du Musée national, ami du Musée 
                  de lAUB et membre du Comité international des musées. 
                  Café-restaurant LAtelier de lUSJ, rue de 
                  Damas (immeuble du Berytech). Face au Centre culturel français). 
                  Parking à proximité. 
                  La Maison du livre, rue de lUniversité Saint-Joseph, 
                  Beyrouth. Tél : 01/204104, fax : 01203051, e-mail : maisondulivre@usj.edu.lb 
                   
                  Comment démocratiser 
                  les musées du Liban ? 
                  Le compte-rendu de Maya GHANDOUR HERT 
                  « Quels musées pour quels publics. » 
                  Tel était le thème des deuxièmes Cafés 
                  culturels de « LOrient-Le Jour » de cette 
                  saison, organisés en collaboration avec La Maison du 
                  livre. Un sujet abordé par des spécialistes de 
                  la question, avec Suzy Hakimian, conservatrice du Musée 
                  national, Leila Badre, directrice et conservatrice du Musée 
                  de lAUB, Sylvia Agémian, conservatrice adjointe 
                  du Musée Nicolas Sursock, et Jeanine Yazbeck, directrice 
                  du musée Les merveilles de la mer. Cette rencontre, qui 
                  sest déroulée comme de coutume au restaurant 
                  LAtelier de lUSJ (campus Berytech, rue de Damas), 
                  a été animée par Ghassan Tuéni, 
                  président du comité du Musée Sursock, membre 
                  du comité du Musée national, ami du Musée 
                  de lAUB et membre du comité international des musées. 
                  Lieux de mémoires multiples, offrant une diversité 
                  culturelle ou scientifique et une représentation sélective 
                  des anciennes sociétés, les musées ont 
                  parfois la fâcheuse réputation, auprès du 
                  grand public, dêtre des endroits « didactiques 
                  », « sacrés » ou, nayons pas 
                  peur de le dire, carrément rébarbatifs. Lorigine 
                  grecque du mot narrange pas vraiment les choses. Il sagit 
                  de « mouseîon » dont le sens est « temple 
                  », ou « sanctuaire des muses ».  
                  Comment désacraliser les musées ? Par quels 
                  moyens ôter limage froide, impersonnelle et quasiment 
                  religieuse des musées sans la banaliser. Bref, comment 
                  faire pour communiquer aux publics que les savoirs « détenus 
                  » par les musées sont accessibles ? Les intervenants 
                  ont tenté de répondre à ces questions en 
                  donnant chacun un bref aperçu historique et pratique 
                  de leurs institutions respectives. 
                  Première à prendre la parole, Leila Badre a rappelé 
                  que le Musée de lAUB, dont elle est la directrice 
                  depuis 1976, a été fondé en 1868. « 
                  Après ceux du Caire et dIstanbul, il est lun 
                  des plus anciens du Proche-Orient et le premier à être 
                  créé au Liban. » Soumis en 2003 à 
                  des travaux de réaménagement et de modernisation 
                  fignolés par Nada Zayni et Youssef Haïdar, il a 
                  rouvert ses portes en juin 2006. À travers sa nouvelle 
                  muséographie, les visiteurs ont (re)découvert 
                  un musée régional dont les collections, provenant 
                  de monuments civils, religieux ou funéraires, sont consacrées 
                  aux cultures moyen-orientales depuis la préhistoire jusquà 
                  la période islamique. Près de quatre mille objets 
                  et pièces, regroupés suivant un ordre chronologique 
                  et thématique, sont exposés dans 56 vitrines, 
                  murales, en pupitres ou solitaires. Ces collections sont constituées 
                  dun important lot de poteries offert, en 1868, par le 
                  consul américain à Chypre, le général 
                  Luigi Palma di Cesnola, et de vestiges découverts lors 
                  des fouilles menées, au Liban et en Syrie, par lUniversité 
                  américaine. Des échanges faits dans les années 
                  1950 avec les musées dIrak et dÉgypte 
                  ont permis denrichir la collection dun ensemble 
                  dartefacts et de pièces appartenant aux civilisations 
                  régionales.  
                  La deuxième particularité du Musée de lAUB, 
                  a ajouté Badre, est son caractère universitaire. 
                  Il se distingue notamment par sa mission pédagogique. 
                   
                  Le AUB Museum expose donc des objets archéologiques, 
                  mais aussi cartes, dessins et panneaux explicatifs relatant 
                  lhistoire de lhomme, son évolution dans les 
                  domaines de larchitecture, de lagriculture, de la 
                  religion, de lécriture, du commerce et de lart, 
                  particulièrement celui de la céramique, qui apparaît 
                  avec la grande révolution néolithique. 
                  Selon la définition de lICOM (International Council 
                  of Museums), le musée est « une institution permanente, 
                  sans but lucratif, au service de la société et 
                  de son développement. Il est ouvert au public. Il fait 
                  des recherches concernant les témoins matériels 
                  de lhomme et de son environnement. Il les acquiert, les 
                  conserve, les restaure et les expose à des fins détudes, 
                  déducation et de délectation ». 
                  La gardienne du temple a rappelé que le Musée 
                  de lAUB participe à des chantiers de fouilles archéologiques 
                  (dont trois importants dans le centre-ville de Beyrouth). Il 
                  possède à son actif plusieurs publications et 
                  organise des activités très diverses, comme les 
                  expositions thématiques, les conférences (123 
                  à ce jour), ainsi que des programmes archéologiques 
                  pour les enfants. « Un musée doit être un 
                  centre damusement aussi bien pour les jeunes que pour 
                  les grands (à travers les excursions et les voyages organisés 
                  par la Société des amis du musée) », 
                  a affirmé Badre. Et dajouter que même la 
                  boutique du musée assure une mission éducative 
                  en reproduisant des chefs-duvre exposés. 
                   
                Trésors 
                  enfouis 
                  « Place, à présent, au Musée national 
                  de Beyrouth, qui possède plus de trésors cachés 
                  quexposés. » Une boutade, lancée par 
                  Ghassan Tuéni en guise de transition, a introduit Suzy 
                  Hakimian, conservatrice du Musée national.  
                  « Le premier acte qui prélude à la naissance 
                  du Musée national de Beyrouth est constitué par 
                  le regroupement de quelques antiquités recueillies par 
                  un officier du détachement français stationné 
                  au Liban en 1919, le commandant Raymond Weill, a-t-elle indiqué 
                  en prélude. Ces antiquités ont été 
                  entreposées dans une salle de limmeuble des Diaconesses 
                  allemandes, rue Georges Picot, à Beyrouth, qui a pris 
                  ainsi figure de musée provisoire. 
                  Un comité fondateur créé en 1923 a entrepris 
                  une collecte de fonds en vue de construire un musée sur 
                  un terrain situé sur la rue de Damas, près du 
                  champ de courses. Les travaux ont commencé en 1930, pour 
                  prendre fin en 1937.  
                  Linauguration officielle a eu lieu cependant le 27 mai 
                  1942 par M. Alfred Naccache, président de la République 
                  libanaise. Toutes les personnalités de Beyrouth 
                  et du Liban qui se préoccupent des choses de lesprit 
                  étaient présentes à la cérémonie 
                  (Chronique, 1942-43), a-t-il écrit.  
                  Le Musée national de Beyrouth est dédié 
                  à larchéologie et, en 1937, date de la fin 
                  des travaux de construction, Maurice Chéhab, alors conservateur 
                  de ce musée, a défini la mission de ce dernier 
                  en ces termes : « Ce musée groupera désormais 
                  toutes les antiquités recueillies sur le territoire libanais 
                  » (M. Chéhab, 1937). 
                  Et Hakimian dajouter : « La dimension nationale 
                  est posée et, en fonction de cette mission, les objectifs 
                  du musée seront les suivants : accueillir à lintérieur 
                  de ses murs le patrimoine archéologique national ; le 
                  préserver et le faire connaître aux Libanais en 
                  premier lieu et au public international en deuxième lieu. 
                  » 
                  À cet effet, le musée a accueilli, jusquen 
                  1975, le matériel provenant des fouilles entreprises 
                  sur le territoire libanais. La collection qui y était 
                  exposée couvrait une longue trame chronologique qui allait 
                  de la préhistoire jusquà la période 
                  ottomane (sarcophages, mosaïques, bijoux, monnaies, poterie, 
                  boiseries, armes, etc. ). 
                  « En 1975, le Liban sombre dans la guerre, raconte la 
                  conservatrice. Situé sur la ligne verte qui divisait 
                  Beyrouth en deux zones antagonistes, le Musée national 
                  a vécu des années de violence qui se sont traduites 
                  par une destruction quasi totale du bâtiment ainsi que 
                  celle de ses équipements. La collection a pu être 
                  sauvée grâce à linitiative extrême 
                  de lancien directeur général des Antiquités, 
                  Maurice Chéhab, de recouvrir les statues, sarcophages 
                  et mosaïques avec des caissons de béton et de murer 
                  laccès aux dépôts du sous-sol où 
                  ont été cachés les petits objets. » 
                  Et elle précise que les travaux de reconstruction ont 
                  démarré en 1995.  
                  « Après 20 années dabsence forcée, 
                  le musée a rouvert ses portes une première fois 
                  en 1997 puis en 1999. Malgré les années de malheur, 
                  sa mission navait cependant pas changé et les objectifs 
                  de 1937 restaient toujours de rigueur. »  
                  Se lançant dans le sujet du débat, à savoir 
                  la relation entre le public et le musée, Hakimian a indique 
                  que cette relation « fait partie de la mission de tous 
                  les musées du monde moderne ainsi que de celle du Musée 
                  national de Beyrouth. Pour comprendre cette relation avec le 
                  public, il faut faire un petit retour dans lhistoire de 
                  la création des musées et expliquer comment sest 
                  faite la mutation de cabinets de curiosité élitistes 
                  qui proliféraient jusquau XVIIe siècle en 
                  musées publics. 
                  Cest au XVIIIe siècle quapparaît un 
                  nouveau concept, celui de la diffusion du savoir, comme une 
                  responsabilité étatique. En Russie, en Allemagne 
                  et en Italie, des princes, des rois et reines transfèrent 
                  à la nation leurs collections. Le British Museum expose 
                  ainsi au public, en 1759, la collection et la bibliothèque 
                  du médecin de la famille royale qui les avait vendues 
                  au Parlement. Elles sont proposées à la nation, 
                  pour la manifestation de la gloire de Dieu, la réfutation 
                  de lathéisme et de ses conséquences, lusage 
                  et les progrès de la médecine, et le bénéfice 
                  de lhumanité. Le mouvement saccélère 
                  partout en Europe et lidée du musée public 
                  se répand. Le grand tournant samorce en 1789 avec 
                  la Révolution française. La notion de biens nationaux 
                  apparaît : les nouvelles idées propagées 
                  par la Révolution sattachent surtout à mettre 
                  en avant le caractère public de lexposition ; jouir 
                  et user du patrimoine sont un droit du citoyen.  
                  La démocratisation du savoir se fera donc à travers 
                  ce passage obligé du musée  
                  où le peuple pourra contempler ses avoirs patrimoniaux 
                  et aussi séduquer  
                  (D. Poulot, 1988) ». 
                  Et cest dans la seconde moitié du XIXe siècle 
                  que, dans les pays européens, se forme un lien entre 
                  le musée et la nation. Limage véhiculée 
                  montre un musée qui met le passé national au service 
                  de lavenir, car il en donne une image chargée de 
                  se fondre dans lindépendance. Ce mouvement traduit 
                  la démocratisation du musée et son ouverture au 
                  grand public.  
                  « Mais est-ce que la pratique rejoint les désirs 
                  des musées ? »  
                  sinterroge Suzy Hakimian.  
                   
                  En 1923, Paul Valéry résume dans ces mots ce terrible 
                  problème :  
                  « Je naime pas trop les musées. Il y en a 
                  beaucoup dadmirables, il nen est point de délicieux. 
                  » Elle cite également Jacques Sallois, directeur 
                  des Musées de France qui disait, en 1991: « Entrer 
                  dans un musée nest pas évident, entrer dans 
                  un musée est difficile, même dans les sociétés 
                  développées. Une grande partie de la population 
                  se sent exclue des institutions culturelles et il faut que ces 
                  institutions fassent de grands efforts pour attirer ces populations 
                  (J. Sallois, 1991) ».  
                  Pour faire le lien avec le thème de la table ronde, elle 
                  conclut en disant que la vraie démocratisation, cest 
                  délargir son public, « mais cest lélargir 
                  socialement et pas dans le sens dune hausse des entrées 
                  ; il faut comprendre également que le musée des 
                  temps actuels sest transformé au fil des années 
                  en un lieu de vie sociale, remplaçant ainsi limage 
                  dun lieu figé où lon vient seul se 
                  promener ou dessiner. Les visiteurs se sont démultipliés 
                  au point que lon parle des publics (enfants, jeunes, adultes
) 
                  et non du public. Cest vers eux que doivent aller nos 
                  efforts afin quils intègrent leur musée 
                  dans leur vie de tous les jours. » 
                Le 
                  seul musée dart contemporain  
                  Le Musée Nicolas Sursock, cette belle bâtisse blanche 
                  érigée en 1912, est le seul musée dart 
                  moderne du Liban. En 1950, il est légué par son 
                  propriétaire, Nicolas Ibrahim Sursock, à lÉtat 
                  libanais qui en fera un musée dix ans plus tard.  
                  Aujourdhui, le Musée Sursock est renommé 
                  pour ses Salons dautomne consacrés aux expositions 
                  itinérantes contemporaines, ainsi que pour ses rétrospectives 
                  monographiques de peintres libanais. 
                  « Depuis 1961, date de son inauguration officielle, et 
                  jusquaujourdhui, le musée est principalement 
                  fréquenté pour les expositions quil organise 
                  ou quil accueille,  
                  qui nécessitent parfois de longues années de recherches 
                  et dont le souvenir perdure dans le cadre de publications souvent 
                  très élaborées. »  
                  Ces expositions se caractérisent par leur diversité, 
                  diversité voulue, recherchée dès les premières 
                  années, pour répondre, dans la mesure du possible, 
                  au vu du donateur qui voulait un « espace pour présenter 
                  des uvres darts ancien et moderne, des uvres 
                  provenant du territoire de la République libanaise, des 
                  autres pays arabes et dailleurs, une salle enfin pour 
                  exposer les uvres des artistes libanais. »  
                  Mme Agémian a ensuite offert un rapide survol du programme 
                  en plusieurs volets que sest fixé le musée, 
                  afin de donner une idée de cette diversité qui 
                  a appelé à la formation dun public varié. 
                   
                  Dès le départ, le Musée Sursock a opté 
                  pour une ouverture sur lart contemporain libanais. Le 
                  Salon dautomne, organisé chaque année, en 
                  est la parfaite illustration. « Parallèlement, 
                  des rétrospectives dédiées à luvre 
                  des grands artistes libanais offrent un double intérêt 
                  : celui, bien sûr, de donner à voir le cheminement 
                  dune carrière avec ses méandres et ses directions 
                  nouvelles, et celui de réunir des uvres généralement 
                  inédites issues de collections privées, parfois 
                  des collections de lÉtat et des réserves 
                  dautres musées. De telles rétrospectives 
                  sinscrivent dans le cadre dune démarche favorisée 
                  par le musée, consistant à prospecter, à 
                  étudier, à publier et à ouvrir au public, 
                  par des expositions thématiques, les collections particulières 
                  ou les collections monastiques. » La conservatrice adjointe 
                  du Musée Sursock cite les expositions sur les icônes, 
                  les tapis, lart islamique, « Le livre et le Liban 
                  » (1982), « Architecture libanaise du XVe siècle 
                  » (1984), « Archives nationales » (1999), 
                  « Photographies anciennes de Beyrouth de la collection 
                  Fouad Debbas » (2001) et les hommages aux penseurs et 
                  poètes libanais : Nadia Tuéni (1984), Georges 
                  Schéhadé (1999), Michel Chiha (2001). Parmi les 
                  riches heures du Musée Sursock, elle cite également 
                  les expositions venues de lextérieur, comme celles 
                  consacrées à lart précolombien du 
                  Mexique (1966) et de lÉquateur (1975). Mais aussi 
                  les miniatures de la Renaissance italienne (1968), les bronzes 
                  dAuguste Rodin (1964). Après la guerre, il y a 
                  eu les arts plastiques contemporains du Brésil, les uvres 
                  de Serguei Paradjanov, les photographies du Bauhaus, les affiches 
                  françaises
 
                  Agémian a précisé ensuite que le public 
                  qui fréquente aujourdhui le Musée Sursock 
                  est « presque exclusivement local, venant de la capitale 
                  et, dans une moindre mesure, de Tripoli et Saïda. Il nest 
                  pas dune très grande ampleur, mais il sagit 
                  dun public intéressé, voire assidu, de jeunes, 
                  dadultes, dartistes, bien sûr, damateurs 
                  et de spécialistes, détudiants qui viennent 
                  en groupes, le plus souvent accompagnés de leurs professeurs, 
                  et délèves de tous âges, encadrés 
                  également par les enseignants, et qui travaillent sur 
                  place, en dessinant et en répondant à des questionnaires 
                  préparés à lavance. »  
                  « Ce public na malheureusement pas accès, 
                  ou rarement, à la collection permanente du musée, 
                  qui sest constituée au cours des années 
                  au gré des expositions, des acquisitions, des legs ou 
                  donations », a ajouté Agémian, lespace 
                  disponible du bâtiment actuel étant très 
                  restreint. « Cest lune des raisons pour lesquelles 
                  le comité du Musée Sursock a décidé 
                  dentreprendre des travaux dextension de grande envergure 
                  qui doteront cet espace de non moins de quatre sous-sols sous 
                  le jardin. »  
                  Après cette bonne nouvelle, applaudie par lassistance, 
                  cest Jeanine Yazbeck, directrice du musée Les merveilles 
                  de la mer, qui a pris la parole pour présenter cette 
                  institution située à Jdeidet el-Metn, dans une 
                  ancienne maison libanaise. Ouverte depuis une dizaine dannées, 
                  elle donne à voir une diversité déponges, 
                  de corail, de crustacés et de mollusques asséchés, 
                  ainsi que des reliques de poissons, raies et requins. « 
                  Ces spécimens sont classés par embranchement et 
                  identifiés par famille, genre, espèce et origine, 
                  avec des explications sur leur mode de vie, en français 
                  et en anglais. » 
                  Mme Yazbeck a par ailleurs indiqué que la richesse de 
                  cette partie du musée est la collection de coquillages. 
                  Environ 900 espèces réparties en 67 familles exposées. 
                  Le musée abrite par ailleurs des aquariums deau 
                  de mer où lon peut observer différents genres 
                  de poissons, de pieuvres, dhippocampes qui sont là 
                  pour nous rappeler que la vie marine existe toujours au Liban 
                  et quil nous incombe de la protéger.  
                  À part la faune marine, une salle est réservée 
                  à une collection déquipements de la marine 
                  ancienne : sextant, boussole, code Morse, scaphandre
 
                  Le public des Merveilles de la mer se compose décoliers, 
                  de scouts et de familles en week-end et détudiants 
                  duniversités.  
                  Bien dobjets de notre quotidien disparaîtraient 
                  si nous ne les protégions pas. À travers eux, 
                  cest notre histoire, notre culture que lon perd... 
                  Il est important davoir un lieu et des gens compétents 
                  pour les entreposer, les protéger, les réparer 
                  et leur permettre de traverser le temps sans encombre. Mais 
                  il faut également que ce lieu soit animé et vivant. 
                  Démocratique. Nest-ce pas là lune 
                  des missions les plus importantes des musées ? Cest 
                  en tout cas la conclusion la plus importante consentie par les 
                  intervenants à lissue du débat qui a suivi. 
                   
                  Les musées du Liban 
                   
                
                   
                     
                       
                         
                          Beyrouth 
                           
                          Musée national 
                           Musée géologique de lUniversité 
                           
                          américaine 
                           Musée Nicolas Sursock 
                           Musée de la préhistoire au Liban 
                          de lUniversité Saint-Joseph 
                           Robert Mouawad Private Museum 
                           Planète de la découverte 
                           Musée maritime : Les merveilles de la 
                          mer 
                           Musée de la mosaïque (Audi). 
                       
                     | 
                     
                        
                        Antélias 
                         
                        Musée de Cilicie. 
                         
                        Nord 
                         
                        Musée du monastère Saint-Antoine (Qozhayya) 
                         Musée Gibran Khalil Gibran 
                         Musée scientifique des oiseaux et des papillons 
                        (Qoukayat). 
                         
                        Chouf 
                         
                        Musée du palais de Beiteddine. 
                         
                          
                     | 
                   
                   
                    |  
                       Byblos 
                         
                        Musée Pépé Abed 
                         Musée du site de Byblos 
                         Musée des fossiles 
                         Musée de la cire (Wax Museum). 
                     | 
                     
                        
                        Caza 
                        de Aley 
                         
                        Musée de la soie (Bsous).  
                     | 
                   
                   
                    |  
                       Békaa 
                         
                        Musée de Baalbeck 
                         Musée de Terbol  écomusée. 
                     | 
                     
                       En 
                        cours de création 
                         
                        La crypte de la cathédrale Saint-Georges des grecs-orthodoxes 
                         Musée de la ville de Beyrouth 
                         Musée de la Fondation Debbané (Saïda). 
                     | 
                   
                 
                  
                  Du 
                  2 au 15 mai 2007  
                  de Beyrouth à Nabatieh, 
                  Hasbaya, Zahlé et Halba 
                  Festival itinérant du livre jeunesse 
                    
                   
                  Placé 
                  sous le patronage du ministère de la Culture et avec 
                  le soutien du Fonds de solidarité prioritaire « 
                  édition jeunesse », le premier Festival itinérant 
                  du livre jeunesse est organisé par la Maison du livre 
                  du 2 au 15 mai dans les villes et localités suivantes 
                  : 
                  Beyrouth (palais de lUnesco) : du mercredi 2 au samedi 
                  5 mai. 
                  Nabatieh : lundi 7 et mardi 8 mai. 
                  Hasbaya : mercredi 9 et jeudi 10 mai. 
                  Zahlé : vendredi 11 et samedi 12 mai. 
                  Halba : lundi 14 et mardi 15 mai. 
                  Les 
                  éditeurs jordaniens sont les invités dhonneur 
                  de cette manifestation qui comprendra une exposition-vente de 
                  livres sélectionnés par Qiraat Saghira ; 
                  une exposition dillustrateurs de livres de jeunesse et 
                  des finalistes du concours  
                  « Illustrer pour la jeunesse » ;  
                  des animations et des rencontres avec des dauteurs, ainsi 
                  que des lectures... 
                  Pour plus de renseignements, appeler la 
                  Maison du livre, rue de lUniversité Saint-Joseph, 
                  tél. : 01/203104. 
                   
                   
                    
                  En collaboration avec la Maison du livre, mercredi 7 mars, à 
                  18h00,  
                  à lAtelier (USJ), rue de Damas 
                  Lédition jeunesse, invitée des Cafés 
                  culturels de «LOrient-Le jour»  
                
                «Lédition 
                  jeunesse: la créativité à lépreuve 
                  du marché.» Tel est le thème de la deuxième 
                  rencontre des Cafés culturels de LOrient-Le Jour, 
                  organisés en collaboration avec la Maison du livre. Une 
                  rencontre chaque mois sur un thème différent, 
                  intéressant les lecteurs de tous bords. 
                  Cette deuxième rencontre (après celle consacrée 
                  au théâtre libanais le mois dernier)  
                  se déroulera le mercredi 7 mars, de 18h00 à 19h30, 
                  à lAtelier, le café-restaurant du Berytech 
                  (USJ), rue de Damas. Ainsi, les participants pourront, autour 
                  dun café, dun thé ou dun rafraîchissement, 
                  échanger de façon conviviale sur ce thème 
                  intéressant une large tranche de la population jeune 
                  du pays. 
                  Des personnes travaillant dans le domaine du livre et de lédition 
                  jeune prendront la parole au cours de cette rencontre. 
                  Marie-Hélène Bastianelli, chef du projet FSP-lecture 
                  publique et édition jeunesse au ministère de la 
                  Culture, présentera le projet dédition jeunesse 
                  entrepris par ce ministère. 
                  Joanna el-Mir, directrice de création chez Samir Édition, 
                  évoquera le «Marché à remodeler et 
                  les potentiels inexploités» dans ce domaine. 
                  Yasmine Taan, illustratrice, enseignante à la LAU, évoquera 
                  le sujet de l«Illustration jeunesse, une profession 
                  à revaloriser». 
                  Nadine Touma, auteure et directrice des éditions Ounboz, 
                  abordera, elle, le sujet de l«Expérience 
                  nouvelle pour un nouveau marché». 
                  Hasmig Chahinian, responsable du secteur La joie par les livres 
                  à Paris, assurera lanimation du débat qui 
                  suivra les interventions. 
                  Éditeurs, libraires, éducateurs, auteurs de livres 
                  pour jeunes, illustrateurs et parents sont invités à 
                  participer à cette rencontre. 
                  
                  6 Février 2007 
                   LES 
                  RENCONTRES CULTURELLES DE « LORIENT-LE JOUR » 
                   
                  Au Monnot, en collaboration avec la Maison du livre 
                  « Où va le théâtre 
                  libanais ? »  
                  Les professionnels et grands amateurs se concertent 
                   
                À 
                  tout seigneur, tout honneur. Cest par le théâtre, 
                  cet art qui sollicite tous les autres, qua été 
                  donné le coup denvoi, au Monnot, des Rencontres 
                  culturelles, mensuelles, de LOrient-Le Jour, organisées 
                  en collaboration avec la Maison du livre.  
                  « Où va le théâtre libanais ?» 
                  Linterrogation  inquiète  posée 
                  par la comédienne (animatrice du débat) Randa 
                  Asmar était adressée à trois metteurs en 
                  scène : Jalal Khoury, qui a vécu les évolutions 
                  de la scène libanaise depuis les années soixante 
                  ; Joe Kodeih, de la génération des années 
                  daprès-guerre, et Lina Khoury, dont la pièce 
                  Haké Neswan (Propos de femmes) fait, depuis quelques 
                  mois, un vrai tabac.  
                  La question sadressait également au public de cette 
                  rencontre conviviale formée, en loccurrence, de 
                  passionnés de théâtre. Lesquels, par leur 
                  seule présence à ce débat, montraient que 
                  sil y a peut-être lieu de sinquiéter 
                  de la situation du théâtre au Liban, il ne faut 
                  pas pour autant décréter sa mort.  
                  Et pourtant, les propos de Jalal Khoury portaient clairement 
                  un avis de décès. Ce pionnier de lâge 
                  dor du théâtre au Liban semble convaincu 
                  que la désaffection du public envers le théâtre 
                  résulte dun problème structurel et non pas 
                  de la situation économico-politique du pays. « 
                  Importé dOccident par Maroun Naccache, en 1848, 
                  cet art a été greffé artificiellement à 
                  notre culture. Malgré son succès dans les années 
                  soixante, le théâtre, dans sa forme héritée, 
                  na pas sa raison dêtre », a-t-il affirmé. 
                   
                  « Dailleurs, la tentative de lenraciner dure 
                  depuis Maroun Naccache qui, lui-même, écrivait 
                  à la fin de sa vie : La pérennité 
                  de cet art dans notre pays relève de limpossible 
                  . Il est dailleurs en déclin même en 
                  Occident. On a enregistré en France, par exemple, une 
                  baisse de 25 % de fréquentation des salles de théâtre 
                  au cours des dix dernières années. »  
                  Démontrant, statistiques à lappui, que « 
                  ce » théâtre, « importé dune 
                  civilisation matérielle, tout comme la démocratie 
                  qui a également échoué dans ce pays », 
                  est mort, Jalal Khoury a estimé quil faudrait le 
                  remplacer « par ce qui pourrait être plus enraciné 
                  dans notre tradition, plus en phase avec le spirituel ». 
                   
                Un 
                  public, toujours le même 
                  Pour Joe Kodeih, qui a repris la relève après 
                  la guerre, le théâtre libanais est confronté 
                  à de multiples problèmes (de formation, de textes, 
                  de financement, etc.), mais doit malgré tout continuer 
                  parce quil a toujours un public. «Un public relativement 
                  restreint, toujours le même, qui se déplace de 
                  salle en salle. Un public quil faudrait étoffer 
                  en initiant la jeune génération décoliers 
                  au théâtre. »  
                  Même son de cloche chez Lina Khoury qui a relevé, 
                  pour sa part, que le manque de culture scénique des jeunes 
                  est suppléé par lauthentique passion des 
                  étudiants en art dramatique. « Il y a aussi un 
                  problème de clivages et de cliques théâtrales 
                  ainsi quune lacune au niveau des textes qui abordent les 
                  sujets qui intéressent réellement le public libanais.» 
                   
                Aborder 
                  des sujets qui intéressent les gens 
                  Pour Lina Khoury, qui « essaye de savoir ce que veulent 
                  les spectateurs », le metteur en scène ne doit 
                  pas imposer au public son propre langage, mais doit essayer 
                  au contraire de lui parler dans une langue quil peut comprendre. 
                   
                  Un avis partagé par de nombreuses personnes dans la salle, 
                  dont le metteur en scène et professeur de théâtre 
                  Maurice Maalouf, lequel a regretté que ce débat 
                  nait pas abordé les bonnes questions. À 
                  savoir : «Que doit-on faire pour améliorer les 
                  choses ? Quels genres et quelles formes doit-on travailler aujourdhui 
                  ? Quel langage est susceptible de plaire au public contemporain 
                  ? Que faut-il faire pour introduire le théâtre 
                  libanais dans lère de lindustrialisation 
                  (dans le show-business, avec agents de comédiens, etc.) 
                  »  
                  Sauf que pour Maalouf, quels que soient les problèmes 
                  actuels, « rien narrêtera le théâtre, 
                  malgré les hauts et les bas par lesquels il peut passer». 
                  Car le théâtre, « art vivant et interactif 
                  par excellence », comme le signale Joe Kodeih, « 
                  fonctionne beaucoup sur lamour entre les gens qui viennent 
                  voir une pièce et ceux qui la jouent. » « 
                  Et, comme toujours quand il sagit damour, lon 
                  ne peut pas expliquer lengouement quéprouve 
                  le public pour telle pièce et pas telle autre », 
                  fait remarquer Jalal Khoury.  
                  Ce a quoi répondra une dame dans la salle : quau 
                  contraire, lexplication de certaines pièces qui 
                  fonctionnent réside peut-être dans le fait que 
                  ces uvres « viennent à point nommé 
                  répondre aux préoccupations des gens et dire tout 
                  haut ce quils pensent au fond deux ».  
                  Enfin, cest sur une note positive que sest terminée 
                  la rencontre, avec lassurance de Bernard Banos-Roblès, 
                  attaché culturel près lambassade de France 
                  au Liban, que « le théâtre libanais nest 
                  pas mort. Il fonctionne à tous les niveaux : scolaire, 
                  universitaire, utilitaire (dans les milieux sociaux défavorisés), 
                  de divertissement (théâtre de rue) ou classique. 
                  Et il joue pleinement son rôle social, en abordant, contrairement 
                  aux arts plastiques, dautres thèmes que la guerre 
                  ».  
                  Rappelons que ces rencontres se dérouleront désormais 
                  à raison dune par mois au théâtre 
                  Monnot. Le thème de la prochaine séance, prévue 
                  le 7 mars à 18h00, sera lédition de jeunesse. 
                  Avec la participation de deux « pointures » étrangères, 
                  Haznig Chahinian, responsable du secteur interculturel de lassociation 
                  La joie par les livres (Paris), et Mohieddine Labbad, grand 
                  illustrateur égyptien. 
                   
                  Zena Zalzal pour l'Orient-Le Jour 
                
                  
                  1er Novembre 2006 
                  Rencontre-débat, 
                  au Monnot, sur les bibliothèques publiques 
                   
                    
                  Sous 
                  le patronage du ministre de la Culture, M. Tarek Mitri, LOrient-Le 
                  Jour et la Maison du livre organisent, au théâtre 
                  Monnot, le mercredi 1er novembre, à 18h00, une rencontre-débat 
                  sur le thème : « Bibliothèques publiques 
                  : état des lieux ».  
                  À cette rencontre, Imad Hachem, du ministère de 
                  la Culture, parlera de la « Lecture publique-rôle 
                  du ministère de la Culture » ; Nawale Traboulsi, 
                  de lassociation Assabil, évoquera le rôle 
                  de cette association dans la société civile par 
                  rapport aux institutions de lÉtat ; Maud Stephan, 
                  du collectif Bibliban, parlera des « Compétence, 
                  formation et statut des bibliothécaires»; Amal 
                  Saab, de lassociation Iqra, développera le 
                  thème de la « Bibliothèque de classe, tremplin 
                  dun futur lecteur ». 
                  À cette occasion, le journal annoncera sa nouvelle initiative 
                  baptisée « Les rencontres de LOrient-Le Jour 
                  », qui se dérouleront au Monnot également. 
                  Il sagira dune rencontre mensuelle au café 
                  de lespace Monnot où sera abordé un thème 
                  culturel chaque fois dans une ambiance conviviale. 
                  Cest Nadim Tarazi, de la Maison du livre, qui animera 
                  le débat. 
                  Toutes les personnes intéressées par les livres, 
                  la lecture et les bibliothèques publiques sont invitées 
                  à participer à cette rencontre qui durera, interventions 
                  et débats compris, une heure trente. 
                
                   
                     
                      Novembre 
                        2004 
                        Lire dans un jardin 
                        ?
                        La seconde bibliothèque publique 
                        municipale de Beyrouth ouvre ses portes dans un jardin. 
                        
                        A cette occasion, avec la municipalité 
                        de Beyrouth, ASSABIL  
                        (les 
                        Amis des Bibliothèques Publiques)  
                        vous invite à la fête d'ouverture le vendredi 19 novembre 
                        à 17: 00 dans le jardin des Jésuites à Rmeil-Geitawi.
                        Renseignements: 01 - 66 77 01 
                        / 2 
                     | 
                   
                 
                Nouvel atelier 
                  d'écriture de la Maison du livre  
                  La nouvelle policière  
                  Ecriture d’une nouvelle 
                  policière, création d’un crime, d’une victime, d’un coupable, 
                  d’une enquête. Découvrir et reproduire un style littéraire hors 
                  du commun. 1ère rencontre : le crime 2ème rencontre : l’enquête 
                  Samedi 20 novembre de 15h à 19h Samedi 27 novembre de 15h à 
                  19h Animation par Stéphanie SCHNEIDER MALAK 
                  Public adulte, maximum 12 personnes  
                  Frais de participation : 30 USD par après midi  
                   
                  "Kan ya ma kan, le monde arabe en 100 livres de jeunesse"  
                   
                  est une exposition conçue et 
                  réalisée par la Joie par les livres, avec le concours du Ministère 
                  des Affaires Etrangères français, Division de l'écrit et des 
                  médiathèques. Cette exposition propose une sélection de titres 
                  en français, en arabe, ou bilingues, pour aborder les pays arabes 
                  et leur littérature de jeunesse.  
                  Elle sera présentée à Beyrouth, du 
                  31 mai au 5 juin 2004, à la Crypte de l'Eglise Saint-Joseph. 
                  A cette occasion, la Mission Culturelle Française au Liban et 
                  la Maison du livre proposent une session de formation à la littérature 
                  de jeunesse, pour les professionnels du livre, et des animations 
                  diverses (visites guidées, heure du conte...)  
                   
                  Pour d'autres informations, vous pouvez appeler la Maison 
                  du livre au 01-203104. 
                  Pour les inscriptions: fax 01-203051 ou mail maisondulivre@usj.edu.lb 
                    
                  
                  Pour 
                  la deuxième année consécutive, la Maison du livre se fait le 
                  relais du Prix des cinq continents 
                   
                  créé par l'Agence Intergouvernementale de la 
                  Francophonie. Cette troisième édition du Prix s'ouvre et accueille 
                  désormais tout auteur d'expression française quelle que soit 
                  sa maturité littéraire.  
                  Les romans soumis doivent avoir été publiés entre le 1° mai 
                  2003 et le 1° mai 2004. La clôture des inscriptions est le 31 
                  mai 2004.  
                  Le résultat de la présélection sera annoncé en septembre 2004 
                  Le lauréat sera proclamé en novembre 2004 à Ouagadougou. 
                   
                   
                  Pour plus d'informations ou pour recevoir le règlement du Prix 
                  et le bulletin d'inscription: contacter La Maison du livre Rue 
                  de l'Université Saint-Joseph Beyrouth Tél 01-203104 Mail maisondulivre@usj.edu.lb 
                   
                   
                  
                  Premier 
                  atelier de la saison est dans le prolongement des ateliers précédents: 
                   
                  STRATEGIES D'ECRITURE 2  
                  Les participants ayant 
                  déjà fait un autre atelier peuvent s'y inscrire. (Un autre cycle 
                  d'ateliers est prévu pour les novices et sera annoncé ultérieurement.) 
                  Le travail consiste à poursuivre les stratégies d'écriture en 
                  ayant pour objectif de découvrir de nouvelles manières de procéder, 
                  d'expérimenter d'autres chemins que ceux qui sont habituels, 
                  d'aller dans la démarche d'écriture sur d'autres terrains, vers 
                  d'autres territoires; dans "démarche", il y a marche, ce qui 
                  veut dire se déplacer, se rendre quelque part et, si possible, 
                  ailleurs, mais aussi monter (une marche), prendre de la hauteur 
                  pour voir différemment. Les quatre champs de l'écriture seront 
                  de nouveau explorés: le réel, l'imaginaire, la mémoire, la langue. 
                   
                  Dates: samedi 1er (10H -18H) et dimanche 
                  2 novembre (10H-13H30)  
                  Lieu: La Maison du Livre  
                  Animation: Madame Georgia MAKHLOUF  
                  Public: Adultes; Participants: 
                  entre 8 et 12  
                  Frais de participation: 80$ // 60$ pour 
                  les étudiants  
                  Renseignements et inscriptions La Maison 
                  du livre  
                  Rue de l'Université Saint-Joseph, Beyrouth Téléphone: 01-203104 
                   
                  Mail: maisondulivre@usj.edu.lb  
                  
                  Exposition de photographies 
                  Les 
                  "petites écoles" du Mont-Liban Joseph Delore s.j. (1873-1944) 
                   
                  Du 23 octobre au 30 novembre 2003  
                  (Inauguration le 22 octobre à 18h30) 
                  Du lundi au samedi de 10h à 13h et de 16h à 20h  
                  A la Crypte de l'église Saint-Joseph 
                  Rue de l'Université Saint-Joseph  
                  Beyrouth - Liban  
                  (Pour les écoles, des visites sont organisées  
                  sur rendez-vous en appelant au 01/202 421)  
                    
                   
                  Dès son retour en Syrie-Liban 
                  en 1831, la nouvelle mission de la Compagnie de Jésus se lance 
                  aussitôt dans les oeuvres scolaires créant en très peu de temps 
                  tout un réseau d’écoles réparties sur ce vaste territoire. Dans 
                  cet effort pédagogique et apostolique, le Père Joseph Delore 
                  occupe une place particulière en tant que directeur d’école 
                  mais aussi comme photographe. A partir de Ghazir et dès 1904, 
                  il fonde et dirige une quarantaine de petites écoles implantées 
                  dans les villages les plus démunis et les plus reculés du Mont-Liban. 
                  Son oeuvre s’étend du Ftouh Kesrouan au pays de Batroun, du 
                  littoral (Halat, Tabarja) à la haute montagne (Aqoura, Jâj, 
                  Qartaba, Tartej, Bcha’lé…). Soixante ans après sa mort, le souvenir 
                  de «Bedri Yousef» , comme on l’appelle toujours, reste encore 
                  vivant dans la mémoire villageoise. Très tôt il met la photographie 
                  au service de son apostolat. Ses archives photographiques, conservées 
                  à la Bibliothèque orientale de l’Université Saint-Joseph, comprennent 
                  des clichés de groupes scolaires, de première communion, de 
                  Croisés eucharistiques, de processions des Saints Sacrements.... 
                   
                  On y trouve aussi des photographies de paysages du Mont-Liban 
                  et de la Syrie. Ces dernières sont d’une grande importance pour 
                  suivre l’évolution du paysage rural. Des prises de vue actuelles 
                  seront mises en regard pour visualiser les grandes mutations 
                  qu’a connues le Mont-Liban dans la deuxième moitié du XXè siècle. 
                  ---  
                  Un livre-catalogue, sous la direction de Lévon Nordiguian, 
                  paraîtra le 22 octobre. 
                  Il contient une dizaine d'articles abondamment illustrés et 
                  complétés en fin de volume par un atlas de 80 photos hors-texte. 
                  Expo 
                  virtuelle sur Internet à partir du 22 octobre  
               
             | 
           
         
        
        
           
             
               
                Evènement 
                   
                  Le mardi 22 avril 2003 à 18 heures 
                  précises  
                A l'occasion de la Journée Nationale 
                  de la Lecture  
                  En partenariat avec le Ministère de la Culture et du Comité 
                  National Gibran:  
                   
                  Inauguration de l'exposition Gibran 
                   
                  La bibliothèque personnelle de Gibran 
                  Khalil Gibran est exposée au grand public pour la première fois 
                  depuis 1934 (maquette en grandeur nature) ainsi qu'une exposition 
                  de peinture de l'auteur du Prophète.  
                   
                  Bibliothèque Publique Municipale Association 
                  ASSABIL 
                  Immeuble des ambulanciers Bachoura, BEYROUTH Tél 01-667701 / 
                  02  
                  e mail: assabil@lb.refer.org 
                   
               
             | 
           
         
        
        
           
             
               
                Dernier Atelier d'écriture 
                  de la saison 
                  L'intitulé est Stratégies d'écriture  
                   Il 
                  s'agit d'explorer les quatre territoires de l'écriture tels 
                  que Georges Pérec les a identifiés (le réel, l'imaginaire, la 
                  mémoire et la langue) à travers des stratégies qui ne nous sont 
                  (peut-être) pas habituelles; et ce faisant, de renouveler nos 
                  façons de procéder, de travailler différemment notre propre 
                  écriture, de découvrir en nous de nouvelles ressources (et sources) 
                  où puiser, des démarches qui nous donnent envie d'avancer. Tant 
                  il est vrai que des "méthodes" peuvent soutenir notre cheminement 
                  dans l'écriture et enrichir notre inspiration. Ce module s'adresse 
                  à ceux qui ont déjà suivi au moins un atelier, ou qui ont une 
                  pratique régulière de l'écriture. 
                   
                  Date: vendredi 4 juillet de 17h00 à 
                  20h00 samedi 5 juillet de 10H00 à 19h00 
                  Lieu: La Maison du livre Animation: Madame Georgia MAKHLOUF 
                  Public adulte 
                  Participants: de 8 à 12 Frais de participation: 80$ // 60$ pour 
                  les étudiants  
                  Renseignements et inscriptions La Maison du livre rue de l'Université 
                  Saint-Joseph - Beyrouth Téléphone 01-203104 Fax 01-203051 Mail 
                  maisondulivre@usj.edu.lb  
                  
                  Le dernier atelier d'écriture avait eu pour thème  
                  la nouvelle  
                   
                  Pour se préparer à cet atelier, il serait souhaitable, que toute 
                  personne intéressée lise quelques nouvelles de différents auteurs 
                  (ex. Maupassant, Borgès, Aymé, Carver et plein d'autres...) 
                  et réfléchisse à un thème, des personnages, un cadre, un argument, 
                  à partir desquels elle aurait envie de travailler. Ceci permettrait 
                  d'aller plus vite au coeur des choses.  
                  Dates: Vendredi 18 avril de 10h00 à 18h00 et Samedi 19 
                  avril der 10h00 à 15h00 Lieu: La Maison du livre  
                  Animation: Madame Georgia MAKHLOUF  
                  Public: adulte Nombre de participants: 8 à 12 Frais de 
                  participation: 80$ // 60$ pour les étudiants  
                  Renseignements et inscriptions La Maison du livre Rue 
                  de l'Université Saint - Joseph, Beyrouth Téléphone: 
                  01-203104 Mail: maisondulivre@usj.edu.lb 
                   
                   
                  Rappel La seconde session d'initiation aux métiers du livre 
                  (édition, librairie, bibliothèque) pour les non-professionnels 
                  aura lieu du lundi 7 au jeudi 10 avril de 15h00 à 20h00.  
               
             | 
           
         
        
        Communiqué de la Maison du Livre 
        " Profession - Formation au métier du livre 
        " 
         
           
        La Maison du livre propose une formation 
          sur deux fronts. La formation en cours d’emploi et une autre académique. 
          La première s’adresse aux professionnels en exercice et permet de consolider, 
          théoriquement et pratiquement, l’expérience acquise sur le terrain. 
          La formation académique, assurée en collaboration avec l’Université 
          Saint-Joseph, est couronnée par un diplôme universitaire (DU). Dans 
          ce projet, les partenaires de cette association sont : l’Agence intergouvernementale 
          de la francophonie, France-édition, la Mission culturelle française 
          et l’USJ. La Maison du livre a déjà organisé huit sessions de formation 
          au métier de libraire. Aujourd’hui, elle étend ses activités à la profession 
          de bibliothécaire. C’est donc dans cette perspective qu’une enquête 
          sur les besoins en formation de bibliothécaire a été lancée. Ses résultats 
          permettront, d’une part, d’étudier les besoins réels en matière de formation 
          de personnes travaillant déjà dans les bibliothèques et, d’autre part, 
          de voir se manifester celles désireuses d’acquérir un diplôme universitaire 
          du métier du livre. Pour de plus amples détails, il est possible de 
          s’adresser à La Maison du livre, rue de l’Université Saint-Joseph, BP 
          166 865, Beyrouth. E-mail: maisondulivre@usj.edu.lb  
          
          Francophonie: 
          le Prix des cinq continents sera désormais 
          annuel et l'OIF en lance la seconde édition. 
          Vous désirez participer? 
          La Maison du livre est le correspondant de son organisation pour le 
          Liban  
        L’Agence intergouvernementale de la 
          francophonie a lancé la deuxième édition du « Prix des cinq continents 
          ». Ce prix littéraire, décerné antérieurement tous les deux ans, « est 
          désormais annuel afin d’éviter qu’il tombe dans l’oubli », a déclaré 
          l’administrateur général de l’Organisation internationale de la francophonie, 
          Roger Dehaybe. En outre, « ce prix sera remis à Bruxelles en novembre 
          2003 et à partir de cette date, il se tiendra alternativement dans la 
          ville accueillant le Sommet de la francophonie », a-t-il précisé. Le 
          Burkina Faso accueillera en 2004 le dixième Sommet de la francophonie. 
          D’une valeur de 10 000 euros, le prix consacre le roman d’un écrivain 
          d’expression française n’ayant pas publié plus de trois romans. Il vise 
          l’émergence de nouveaux talents et révèle la richesse littéraire et 
          la diversité culturelle de la langue française des cinq continents. 
           
          Ce prix littéraire avait été décerné une première fois le 17 novembre 
          2001, à l’occasion du dixième Salon du livre à Beyrouth, à l’écrivain 
          Yasmine Khlat pour son roman Le Désespoir est 
          un péché aux éditions du Seuil.  
          Contacts au Liban : pour d’autres renseignements ou pour avoir une copie 
          du règlement du Prix ou une fiche d’inscription, s’adresser à : La Maison 
          du livre, rue de l’Université Saint-Joseph, Beyrouth. Tél. : 01/203104. 
          Fax : 01/203051. 
          Mail : maisondulivre@usj.edu.lb   
        
           
             
               
                  
                  Avis aux Amateurs: 
                * Vous avez des livres dont vous ne voulez plus? 
                * Des Revues dont vous ne voulez plus? 
                   
                  * Vous rêvez de mettre enfin un peu d'ordre dans votre 
                  bibliothèque? 
                  
                Venez vendre ou échanger vos livres et revues* et 
                  jouer les bouquinistes le temps d'un week-end... 
                    
                Le fonds à écouler doit 
                  être en langue française et ne comprendre no livres 
                  scolaires, ni produits autres que livres, revues ou magazines. 
                   
                  
                  Retour à notre rubrique  
                  des nouveautés littéraires 
                  libanaises francophones... 
                   
                    
                  Ateliers 
                  d'écriture à la Maison du livre 
                 
                L'écriture en atelier Les ateliers 
                  s'adressent à  
                  * Ceux que l'écriture attire, mais qui ne la pratiquent pas 
                  vraiment *Ceux qui la pratiquent, mais veulent sortir de la 
                  solitude  
                  Les ateliers offrent  
                  De nouvelles incitations à écrire  
                  Une confrontation à d'autres écritures  
                  Des regards autres sur sa propre écriture  
                  Atelier d'initiation à la MDL Avec l'idée de mettre en place 
                  un atelier régulier, la MDL organise, 
                  fin novembre, un premier 
                  atelier de découverte et d'exploration du travail en atelier: 
                   
                  * quatre séances de travail de trois heures chacune, la première 
                  pour présenter cette pratique, les trois autres consacrées à 
                  des expériences thématiques diverses d'écriture en atelier. 
                  Par la suite, différents modules seront régulièrement proposés, 
                  organisés autour d'un thème, d'un genre ou de l'exploration 
                  d'un auteur. 
                  Inscription au premier atelier 
                   
                  Date : Samedi 30 novembre (14h - 20h) et dimanche 1er 
                  décembre (10h-17h)  
                  Lieu : La Maison du livre, rue de l'Université Saint-Joseph, 
                  Beyrouth Tél : 01-203104, fax : 01-203051, mail : maisondulivre@usj.edu.lb 
                  Animatrice : Madame Georgia MAKHLOUF Public : adulte 
                  Nombre de participants : 8 à 12 Frais de participation : 100$ 
                  - étudiants : 75$  
               
             | 
             
               
                  
                  La Maison du livre vous propose 
                  un nouvel atelier d'écriture dont le thème est: FICTIONS  
                Cet 
                  atelier se propose d'explorer le territoire de la fiction et 
                  de permettre à chacun d'expérimenter ses propres capacités à 
                  donner vis-à-vis des situations, des personnages, des lieux, 
                  des intrigues imaginaires. L'aventure s'accompagne d'un formidable 
                  sentiment de liberté. Les différentes propositions pourront, 
                  selon le souhait de chacun, soit s'articuler à un projet unique 
                  (déjà en cours, ou qui se met en place), soit explorer des pistes 
                  différentes qui renouvelleront ses ressources d'écriture, et 
                  approfondiront son style, sa voix singulière.  
                  L'atelier sera animé par Madame Georgia MAKHLOUF 
                   
                  Date: Samedi 15 février de 16h00 à 20h00 
                  et Dimanche 16 février de 10h00 à 18h00 Lieu: La Maison du livre 
                  Public: adulte Nombre de participants: 8 à 12 Frais de participation: 
                  80 $ // 60$ pour les étudiants Renseignements et inscriptions: 
                   
                  La Maison du livre, rue de l'Université Saint-Joseph, Beyrouth 
                  Tél: 01-203 104, fax: 01-203 051,  
                  mail: maisondulivre@usj.edu.lb  
                L'écriture 
                  en atelier pour Adultes 
                Date: samedi 11 janvier 2003  
                 La Maison du livre vous propose un nouvel 
                  atelier d'écriture prenant pour fil conducteur les jeux surréalistes 
                  d'écriture poétique. Cet atelier a pour objectif de familiariser 
                  les participants avec l'image poétique telle que définie par 
                  les surréalistes ("Beau comme la rencontre fortuite, sur une 
                  table de dissection, d'un parapluie et d'une machine à coudre.") 
                  et ce , au moyen d'une dizaine de jeux et procédés qui pour 
                  la plupart étaient pratiqués par les poètes du groupe surréaliste. 
                  Mettant en pratique le concept de " hasard objectif" cher au 
                  fondateur du surréalisme, nous deviendrions des "âmes errantes" 
                  dans le langage, allant à la rencontre de ces jeux de mots et 
                  de l'esprit, traquant les trouvailles en une sorte de pêche 
                  miraculeuse qui faisait dire à André Breton: "...Seul le merveilleux 
                  est beau"!  
                    
                  Horaire: de 14h00 à 18h00 Lieu: La Maison du livre Animateur: 
                  Monsieur Antoine BOULAD  
                  Public: Adulte Nombre de participants: 8 à 12  
                  Frais de participation: 10 USD.  
                --- 
                Les 
                  ateliers s'adressent à Ceux que l'écriture attire, mais qui 
                  ne la pratiquent pas vraiment Ceux qui la pratiquent, mais veulent 
                  sortir de la solitude  
                  Les ateliers offrent De nouvelles incitations à écrire Une confrontation 
                  à d'autres écritures Des regards autres sur sa propre écriture 
                  Atelier d'initiation à la MDL 
                  Avec l'idée de mettre en place un atelier 
                  régulier, la MDL organise, fin novembre, un premier atelier 
                  de découverte et d'exploration du travail en atelier :  
                  quatre séances de travail de trois heures chacune, la première 
                  pour présenter cette pratique, les trois autres consacrées à 
                  des expériences thématiques diverses d'écriture en atelier. 
                   
                  Par la suite, différents modules seront régulièrement proposés, 
                  organisés autour d'un thème, d'un genre ou de l'exploration 
                  d'un auteur.  
                   
                  ---  
                Rappel 
                  de l'Inscription au premier atelier  
                  Date : Samedi 30 novembre (14h - 20h) et Dimanche 1er décembre 
                  (10h-17h) 
                  Lieu : La Maison du livre, rue de l'Université Saint-Joseph, 
                  Beyrouth Tél : 01-203104, fax : 01-203051  
                  Mail : maisondulivre@usj.edu.lb  
                  Animatrice : Madame Georgia MAKHLOUF 
                  Public : adulte Nombre de participants : 8 à 12 
                  Frais de participation : 100$ - étudiants : 75$  
                   
                  
                  La 
                  Maison du Livre 
                  à Beyrouth  
                Présentation 
                  avec un retour sur son Inauguration 
                  le 27 Février 2002 
                   
                  Un triple objectif : information, formation et diffusion  
                  La Maison du livre francophone, passeur de culture  
                  
                L’ouverture officielle, hier soir, 
                  de la Maison du livre francophone, n’a fait, semble-t-il, que 
                  des heureux, à commencer par les fondateurs eux-mêmes. En effet, 
                  Nadim Tarazi et Michel Choueiri, les deux professionnels du 
                  livre à l’initiative du projet, ont vu celui-ci se réaliser 
                  26 mois après son ébauche d’origine.  
                  Le ministère de la Culture ensuite – ou devrait-on simplement 
                  dire Ghassan Salamé ? –, qui voit dans la création de cet espace 
                  de quoi «reprendre espoir dans la vitalité du peuple libanais». 
                  Le représentant de l’Agence internationale de la francophonie 
                  enfin, Roger Dehaybe, venu pour l’occasion et décoré pendant 
                  son bref séjour de l’insigne de grand officier de l’Ordre du 
                  Cèdre par le président de la République. M. Dehaybe a félicité 
                  le comité fondateur de contribuer à consolider «la grande politique 
                  de la diffusion de la culture francophone». Quant à Sélim Abou, 
                  recteur de l’USJ, il a déclaré avoir été convaincu, de même 
                  que René Chamussy, vice-recteur aux ressources humaines, et 
                  Bruno Sion, vice-recteur à l’administration, par «le triple 
                  objectif que se propose la Maison du livre, à savoir l’information, 
                  la formation et la diffusion».  
                   
                  Les trois piliers fondateurs  
                  Les trois piliers fondateurs de la Maison du 
                  livre ont été explicités par Nadim Tarazi, qui a choisi, au 
                  début de son intervention, de «définir la MDL par ce qu’elle 
                  n’est pas» :  
                  *plutôt qu’une librairie, «elle se propose d’être un relais 
                  international d’informations sur les publications francophones 
                  et une vitrine permanente de nouveautés» ;  
                  *plutôt qu’une bibliothèque, «elle cherche à devenir un lieu 
                  de rencontres et d’échanges autour du livre» ; plutôt qu’une 
                  maison d’édition, «elle se veut une plate-forme de promotion 
                  de la production locale et internationale francophone, au Liban 
                  et ailleurs» ;  
                  *enfin, plutôt qu’une entreprise commerciale, «elle est une 
                  association à but non lucratif, qui réalise ses activités grâce 
                  au soutien de ses partenaires et des amis du livre».  
                  Ces précisions données, Nadim Tarazi précise que la Maison du 
                  livre, «dans sa dimension de diffusion, sera en mesure d’offrir 
                  des services tels que l’accès à des sites et à des banques de 
                  données et la consultation de catalogues ou de brochures». De 
                  plus, deux salles d’exposition permettront «d’encourager la 
                  diversification et l’offre dans le marché du livre et de sensibiliser 
                  le public à la qualité et à la variété dans ce domaine». Dans 
                  sa dimension de formation ensuite, «la MDL propose des formations 
                  en cours d’emploi et une formation de base, qui se ferait en 
                  coordination avec l’USJ». Enfin, la dimension d’information 
                  et d’animation fait de la MDL «un lieu de rencontres et d’échanges 
                  grâce à, entre autres, des ateliers d’écriture, un café littéraire 
                  et des projets communs avec d’autres domaines culturels». 
                  Pour conclure, Nadim Tarazi évoque l’écrivain Daniel Pennac 
                  qui a classé les librairies selon deux catégories, les gardiens 
                  et les passeurs : «La Maison du livre se situe résolument du 
                  côté des passeurs». Dans un avenir proche, l’espace devrait 
                  former un pôle culturel avec la Bibliothèque orientale, le Musée 
                  libanais de la préhistoire, le théâtre Monnot et la crypte de 
                  l’église Saint-Joseph.  
                   
                  Panorama de l’édition locale francophone  
                  Dans la crypte où s’est déroulée hier l’inauguration 
                  officielle, la Maison du livre a présenté sa première exposition, 
                  à découvrir pendant une semaine, axée autour de l’édition locale 
                  francophone. Presque tout le paysage éditorial libanais a été 
                  réuni, à travers 60 maisons et 900 ouvrages, depuis l’ouvrage 
                  d’art au manuel scolaire, en passant par les éditions scolaires 
                  et universitaires. Quant au poète et peintre Alain Tasso, il 
                  expose huit ouvrages de son cru, issus de sa propre maison d’édition 
                  et illustrés par des artistes tels que Charles Khoury, Rita 
                  Awn ou Fayçal Samra.  
                   
                    
                   
                  Nadim Tarazi et Michel Choueiri, 
                  les deux libraires à l'origine de la création 
                  de  
                  la Maison du Livre de Beyrouth 
                  
                  Programme d'Activités Automne 2002 
                   
                  CAFÉ - PHILO  
                  LUNDI 11 NOVEMBRE 2002 DE 18H00 à 20H00 
                   
                  à LA CLOSERIE (angle de la rue du Liban et de la rue de l'Université 
                  Saint-Joseph - Tabaris)  
                  Animateur : Monsieur Oscar BRENIFIER  
                  Participation : 10 $ (consommation comprise)  
                --- 
                BOUQUINISTES D'UN JOUR 
                   
                  VENTE ET ECHANGE DE LIVRES ET PERIODIQUES 
                  POUR LES PARTICULIERS -PROFESSIONNELS DU LIVRE EXCLUS- BOUQUINISTES 
                  D'UN JOUR DES LIVRES DONT VOUS NE VOULEZ PLUS ?  
                  DES REVUES QUI S'ACCUMULENT ?  
                  METTEZ UN PEU D'ORDRE DANS VOTRE BIBLIOTHEQUE BOUQUINISTES 
                  D'UN JOUR  
                  VOUS POUVEZ  
                  * VENDRE VOUS-MÊME VOTRE FONDS  
                  * CHARGER LA MDL DE LE GERER  
                  DATE : UN WEEK-END DE 
                  MARS 2003  
                --- 
                SESSIONS D'INITIATION 
                  AUX MÉTIERS DE BIBLIOTHÉCAIRE ET DE LIBRAIRE  
                  Pour les non - professionnels  
                  · LA CHAÎNE DU LIVRE De l'auteur au lecteur 
                  · LA LIBRAIRIE, LE LIBRAIRE Aménagement, information et sélection, 
                  marchandisage, vitrine, communication, vente, gestion des stocks… 
                  · LA BIBLIOTHÈQUE, LE BIBLIOTHÉCAIRE Aménagement, choix et acquisitions, 
                  traitement physique et intellectuel des documents, accueil du 
                  public, recherche informatique…  
                SESSIONS DE FORMATION 
                  AU MÉTIER DE LIBRAIRE  
                  Pour les professionnels* 
                   
                  · AMÉNAGEMENT ET RANGEMENT 
                  · S'INFORMER ET INFORMER  
                  · MARCHANDISAGE ET VITRINE  
                  · COMMUNICATION À L'INTÉRIEUR de la librairie 
                  · COMMUNICATION À L'EXTÉRIEUR de la librairie 
                  · ACTE DE VENTE ET COMMUNICATION  
                  · GESTION DES STOCKS ET RENTABILITÉ  
                * sessions distinctes pour les gérants et les 
                  vendeurs  
                  EN PRÉPARATION SESSIONS DE FORMATION POUR LES BIBLIOTHÉCAIRES 
                  ET LES ÉDITEURS 
                  · ENQUÊTE SUR LES BESOINS EN FORMATION PROFESSIONNELLE dans 
                  les bibliothèques et les maisons d'édition 
                  · ÉLABORATION D'UN PROGRAMME DE FORMATION  
                  · FORMATION DE FORMATEURS 
                  · SESSIONS DE FORMATION DIPLÔME UNIVERSITAIRE (DU) AUX MÉTIERS 
                  DU LIVRE en collaboration avec la FLSH de l'USJ 
                  
                Plus 
                  d'infos? 
                    
                Maison du Livre, Rue 
                  de l'Université Saint-Joseph 
                  BP 166-865 Beyrouth - Liban 
                   
                  Tel: 961 (0)1 203104 
                  Fax: 961 (0)1 203051 
                  
                    
                   
                    La 
                  MDL a organisé une grande foire aux livres: 
                Samedi 
                  31 Aout et Dimanche 1er Septembre 2002 
                  "Bouquinistes d'un jour" 
                    
                  A l'Ecole des soeurs Franciscaines, rue du 
                  Musée, 
                  Beyrouth,  
                  de 11h à 19h 
                   
                    
                   
                Vente, Troc, 
                  toutes les transactions sont possibles 
                   
                  
                   
                   
                    
                  Pour Réserver votre stand, contactez la MDL au 01 203104 
                  Dernier Délai d'Inscription: mercredi 31 Juillet 2002 
                  Frais d'inscription: 20 US$ par module pour les deux jours. 
                 
                      
                  
               
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