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La Maison du livre:
un espace privilégié entièrement
dédié à la chose écrite
Découverte:
La Maison du Livre
de Beyrouth-Liban:




Lieu privilégié de la Francophonie Culturelle


25 Mars 2009
« La conservation du patrimoine » au Café culturel de « L’Orient-Le Jour »
«La conservation du patrimoine, enjeux et dérives» est le sujet du quatrième Café culturel de L'Orient-Le Jour organisé en collaboration avec La Maison du livre. Une rencontre qui se déroulera à L'Atelier (rue de Damas) le mercredi 25 mars, à 18h00.
Pour ce sujet, les intervenants sont :
M. Fréderic Husseini, directeur général de la Direction générale des antiquités ; Mme Nada Sardouk, directrice générale du ministère du Tourisme ; Mme Yasmine Makaron Bou Assaf, enseignante à l'UL, et M. Samir Baroud, président de la municipalité de Jeïta. L'animation, elle, sera assuré par M. Alexis Moukarzel, architecte.
Les interventions seront suivies d'un débat. La durée de la rencontre est de 1h30, comme à l'accoutumée.

Février 2009
« Le mécénat au service de la culture »,
tel était le sujet de la troisième rencontre des cafés culturels de la saison organisés par « L'Orient-Le Jour » en collaboration avec la Maison du Livre.


De gauche à droite : Antoine Wakim, Liliane Tyan, Alexandre Najjar et Shadi Karam. Photo Michel Sayegh

Une rencontre à laquelle ont participé le Dr Shadi Karam, président de l'Association libanaise pour le développement du mécénat culturel, Antoine Wakim, président du conseil d'administration de la SNA Allianz, et Liliane Tyan, présidente de Help Lebanon et curatrice de la villa Audi. C'est M. Alexandre Najjar qui a assuré l'animation de cette manifestation au cours de laquelle plusieurs aspects du mécénat ont été évoqués. Une absence a été signalée à cette table ronde, celle d'une mécène dans son genre, Myrna Bustany, qui a été saluée à l'occasion.
Prenant le premier la parole, M. Najjar devait définir le mécénat comme « un acte philanthropique qui se traduit par une commande ou par le versement d'une aide financière à un organisme ou un particulier pour une ou des actions d'intérêt général... Et d'évoquer les chiffres que représente le mécénat en France, aux États-Unis comme dans les pays arabes où cet esprit se développe considérablement», dit-il.
« À l'heure où l'État libanais et le ministère de la Culture ne parviennent pas, faute de crédits nécessaires, à aider convenablement les artistes et à soutenir les projets culturels, le mécénat apparaît comme la planche de salut susceptible de sauvegarder et de développer notre culture », dit-il encore.
Pour Najjar, toujours, « le mécénat pose toutefois plusieurs problèmes dont, principalement, la tentation de se substituer à l'État et le manque de cohérence, de souffle et de visibilité...Le mécénat au Liban est insuffisant, faute d'incitations fiscales », précise-t-il encore.
À son tour, le Dr Shadi Karam insiste sur la nécessité de familiariser les mécènes avec la question culturelle et évoquer le besoin de s'ouvrir à de nouveaux champs culturels. Ainsi, le mécénat est une affaire complexe, a-t-il dit, parce qu'il touche à des problèmes économiques et éducatifs tout autant que psychologiques. Notre objectif principal est de familiariser les mécènes aux enjeux socio-économiques et culturels en insistant sur la nécessité de s'ouvrir sur de nouveaux champs culturels. Notre association s'occupe principalement de mécénat d'entreprises. Comme nous encourageons ces dernières à prendre des démarches de mécène.
D'un autre côté, le mécénat d'entreprises doit être compris comme un partenariat, non comme une collecte de fonds. Plus il est étroit et plus il y a un échange et une compréhension des objectifs réciproques. Plus l'opération qui se fertilise va se dérouler sur la durée. Jusqu'à présent, notre association a levé des fonds. Comme nous n'avons jamais le temps de répondre vite aux besoins d'un projet, il fallait constituer un trésor de guerre pour pouvoir répondre de façon rapide aux besoins. L'essentiel est l'argent évidemment. Il faut aussi un effort éducatif.
Le sponsoring
Et si ce tableau de chasse paraît maigre, le président de l'Association du mécénat libanais s'est empressé d'ajouter qu'une étude a été faite avec le British Council concernant des industries créatives et de mettre l'accent sur une motivation fiscale. « Un projet de loi bien élaboré dort encore dans les tiroirs. C'est ce texte qui donnera un second souffle au mécénat », conclut-il. Des projets qui, jusque-là, étaient inaboutis mais qui voient quand même leur concrétisation dans la réalisation de certains chantiers culturels intéressants, évoqués par la suite par Antoine Wakim et Liliane Tyan.
« Après de multiples recherches, j'ai compris que je faisais du sponsoring, avoue Antoine Wakim. Dans l'histoire de mon entreprise, nous avons fait en quinze ans beaucoup de sponsoring mais je peux citer de grandes réalisations, notamment Rachana, Help Lebanon et le Festival al-Bustan. » Et de poursuivre : « Pour une entreprise, le sponsoring est une obligation non un choix. Elle se doit de retourner des bénéfices à son pays. » Le président du conseil d'administration de la SNA Allianz s'est dit très fier de fréquenter les artistes qui le sortent de la rigidité des chiffres. Il a par la suite défini les règles à suivre pour un bon sponsoring : travailler en profondeur la direction du marketing et de la publicité, convaincre le personnel ainsi que le conseil d'administration, enfin saisir l'opération au moment voulu.
Crédibilité et action
Pour sa part, Liliane Tyan a évoqué, en quelques mots, la grande aventure de Help Lebanon qui a commencé en 1996 et qui l'a mise sur le chemin d'Antoine Wakim. C'est là que commence le chantier d'un « coup de frais » de certains quartiers qui aboutit à l'embellissement de douze mille immeubles dans la capitale. Puis de bien de villages à travers le pays. « Nous sommes au service des Libanais et du Liban. Il faut donc aimer passionnément ce qu'on fait pour bien le faire », a-t-elle affirmé. La présidente de Help Lebanon a insisté sur la procédure à suivre pour obtenir de l'argent. Les maîtres-mots pour cela étant la crédibilité et l'action pour tout organisme demandeur. « Par la suite, c'est la villa Audi qui m'a ouvert les bras et m'a donné (en même temps que des bureaux) la possibilité de développer la culture, notamment à travers l'organisation d'expositions à but non lucratif, de signatures d'ouvrages, de conférences, etc. »
Le débat qui a suivi ces interventions a posé les interrogations suivantes : pourquoi alors a-t-on l'impression qu'une grande partie des créateurs et responsables culturels se sent exclue de l'échiquier du mécénat ? Pourquoi les artistes libanais sont-ils désavantagés par rapport aux étrangers ? Pourquoi certains secteurs d'activités culturelles, comme le cinéma par exemple, sont-ils marginalisés ?
Est-ce parce que la richesse culturelle du pays est inépuisable et que très peu de fonds lui sont réservés ? Ou alors parce que l'Association du mécénat (principal catalyseur) est encore à l'état embryonnaire sans véritable réalisation jusque-là ? Des questions qui sont demeurées sans réponses, certes, mais qui auront, à l'évidence, un écho à l'avenir.

Colette Khalaf pour L'Orient Le Jour

Janvier 2009
Le tourisme culturel, un nouvel humanisme
Au menu de la deuxième rencontre de « L’Orient-Le Jour » pour la saison :
« Le tourisme culturel, un nouvel humanisme ».

Tourisme et culture sont des mots qui vont si bien ensemble. Le voyage n’est-il pas par essence un vecteur d’enrichissement culturel? Ne dit-on pas qu’il forme la jeunesse? Qu’entend-on alors par tourisme culturel ? En quoi serait-il un nouvel humanisme ? Qu’en est-il du tourisme culturel au Liban et quelles en sont ses particularités ?
Ces interrogations, sans avoir été explicitement formulées, ont dominé la rencontre, qui s’est tenue jeudi soir sur le thème du « Tourisme culturel, un nouvel humanisme », dirigée par le Pr Antoine Courban, chirurgien, professeur d’histoire et philosophie des sciences médicales et chef du département de culture générale à l’USJ. Lequel a défini et situé historiquement les notions de culture humaniste et de tourisme culturel, avant de passer la parole, successivement, à Maud Khayat, membre et organisatrice des voyages des Amis du Musée de l’AUB; Liliane Buccianti-Barakat, responsable du département d’aménagement touristique et culturel de l’USJ, rédactrice en chef de la revue Géosphères de cette même université et cheville ouvrière de l’Atlas du Liban ; Michel Moufarrège, fondateur de Liban Treck, et Antonia Kanaan, guide touristique.

Partage des connaissances
«La culture sert non pas à emmagasiner des connaissances qui peuvent faire l’objet de compétitions, mais à sculpter la nature humaine. (...) C’est-à-dire permettre à l’homme de “devenir plus humain”, selon l’expression consacrée par les penseurs de la Renaissance », a indiqué en introduction le Pr Courban.
Réfutant l’assimilation du «tourisme culturel à une agitation mondaine ou, pire, à une simple animation », il a indiqué que ce genre de voyage s’apparenterait plus aujourd’hui à ce que «Morris Berman appelle, dans Twilight of the American Culture, l’option monastique». Précisant que «l’option monastique contemporaine ne consiste pas à se réfugier dans un monastère, mais à ne pas se laisser absorber par la masse. Ce moine culturel contemporain est un homme qui décide seul de découvrir, de connaître, de donner toute la mesure de son talent», a soutenu le Pr Courban, avant d’affirmer qu’«aujourd’hui, avec la facilité des voyages et des communications, l’humanisme le plus authentique consiste à ce que ceux qui savent partagent le plaisir de leur connaissance avec d’autres avides d’apprendre ».

Accès privilégiés
C’est justement cet esprit de partage des connaissances qui prédomine dans les voyages organisés depuis plus d’une trentaine d’années par les Amis du Musée de l’AUB. Des déplacements culturels qui ont été entamés d’abord dans les pays de la région, avant de s’étendre à des destinations plus lointaines, comme le Yémen, la Chine, le Mexique ou encore le Vietnam, etc. Axés autour des visites guidées (le plus souvent par d’éminents archéologues, responsables des chantiers de fouilles), des sites archéologiques et historiques, la particularité de ces voyages, comme l’a expliqué Maud Khayat, est d’offrir, grâce aux relations du conservateur du Musée de l’AUB, le Dr Leyla Badr, le privilège d’explorer des lieux difficilement accessibles au grand public, comme le couvent de Sainte-Catherine dans le Sinaï, ou encore l’accès privé à une galerie d’un musée normalement interdite au public et qui sera spécialement ouverte pour le groupe...?Mais le tourisme culturel des Amis du Musée de l’AUB n’est pas exclusivement tourné vers l’étranger. «Notre territoire national n’a pas été oublié», signale encore Maud Khayat, rappellant que le comité du Musée de l’AUB organise également des sorties qui explorent des sites locaux (des temples dans la Békaa, d’anciennes demeures à Douma ou à Amchit, etc.) et des circuits sur les traces de la faune et de la flore libanaises.

« Voyages intelligents »
Ce concept de « voyages intelligents» est régulièrement proposé par Liliane Barakat aux étudiants de l’USJ, durant les vacances pascales. Et cela depuis 1992. Des destinations de proximités (la Jordanie, la Turquie, Le Caire et la remontée du Nil, la Syrie et, en particulier, Lattaquié, Elba, Palmyre et Damas) «afin de les familiariser avec les cultures des pays arabes environnants », puis, pour répondre à leurs attentes, des destinations européennes comme la Hongrie, Prague, Vienne, Rome et la Toscane?
En raison de la crise économique, le coût de ces voyages étant devenu trop élevé pour nombre d’étudiants, et à la demande du Pr Sélim Catafago, président de la Fédération des anciens de l’USJ, elle se trouve obligée de se tourner – avec des destinations plus inhabituelles, notamment «des lieux qui résistent encore à la mondialisation, comme le Yémen ou le Sri Lanka» – vers une nouvelle «clientèle»: les anciens de l’USJ.
Des adultes auxquels il faut coller au plus près des attentes : celles, notamment, d’avoir le sentiment qu’en se faisant plaisir, le voyageur contribue au développement local et pratique du tourisme solidaire.

Randonnées humanistes
En définissant le tourisme culturel dans son sens humaniste de « partage des connaissances », les randonnées, organisées par Michel Mouffarège, fondateur du Club des vieux sentiers et de Liban Trek, prennent tous leurs sens. Car ces voyages à travers les sentiers du Liban, mais aussi de la région, en Turquie par exemple, dans le désert du Sinaï ou encore en suivant la trajectoire des éclipses solaires, apportent, outre une activité pédestre, leurs lots de connaissances écologiques et scientifiques, mais participent aussi de l’écotourisme et du développement durable (nuitée chez l’habitant)...
«Malheureusement, relève Mouffarège, les Libanais ne sont pas encore très portés sur ce genre de voyages qui sont par contre très prisés des étrangers. »

Le guide conférencier
Discuter de tourisme culturel sans évoquer l’un de ses maillons essentiels, le guide touristique, est impensable. Un témoignage apporté par Antonia Kanaan, Bulgare mariée à un Libanais, qui a embrassée cette profession «par amour du pays », a résumé les attentes culturelles des touristes et les qualités requises pour un bon guide.
Les touristes qui ont recours à un guide cherchent, non seulement à mieux appréhender les lieux et sites qu’ils visitent, mais veulent aussi enrichir leurs connaissances générales sur le pays, s’intéressent à la manière d’y vivre au quotidien, à la guerre qui s’y est déroulée, à la situation sociale et politique, aux diverses religions, notamment dans le cas des groupes de pèlerinage, a indiqué, en substance, Kanaan. Elle a, par conséquent, énuméré les capacités requises d’un guide conférencier. À savoir, outre la connaissance des langues, de l’histoire et de l’archéologie, des notions de santé et de premiers soins, un sens de l’initiative, des relations humaines et de l’animation !

Des chiffres surprenants
À l’issue de ces diverses interventions, prenant la parole à son tour, Nada Sardouk, directrice générale du ministère du Tourisme, a révélé que «les sentiers de la foi seront lancés au Liban cette année», signalant avec à-propos que «le tourisme culturel est aussi dans la découverte de l’autre, qu’il ne s’attache pas uniquement à la pierre et à l’histoire, mais vise également la rencontre de l’humain».
Toujours est-il que pour promouvoir et développer le tourisme culturel au Liban, qu’il soit historique, religieux, écologique ou lié à des festivals et événements, il faut consentir encore davantage d’efforts, notamment dans la diffusion d’informations, en matière d’édition de brochures, de mise en place de signalétiques, d’ouverture de tous les musées – et non seulement le Musée national – les dimanches.?
Car si, comme l’a indiqué Nada Sardouk, « le tourisme contribue à hauteur de 70% dans l’économie libanaise, avec l’arrivée, cette année, d’un million et demi de visiteurs dans un pays de 4 millions d’habitants », une plus grande prise en charge par l’État du tourisme culturel (qui n’est au Liban que le fruit d’initiatives privées) pourrait augmenter
« qualitativement » cet apport financier.

Zéna ZALZAL


4 décembre 2008

CAFÉS CULTURELS DE L’ORIENT-LE JOUR
Le Salon du livre francophone: bilan et échange d’idées pour 2009
Le compte-rendu de Zena Zalzal

C’est par le bilan du Salon du livre francophone de Beyrouth que « L’Orient-Le Jour »
a entamé la troisième édition de ses rencontres, organisées en collaboration avec la Maison du livre, au restaurant L’Atelier de l’USJ.
Il s’agissait bien d’un bilan et « nullement d’un procès », comme l’a signalé d’emblée Maria Chakhtoura, qui animait cette rencontre entre professionnels et amoureux du livre francophone. « Nous sommes là pour essayer de chercher, ensemble, les causes de certaines lacunes apparues peut-être lors de ce récent Salon afin de leur trouver des solutions, mais aussi pour encourager les nouvelles initiatives pour cette fête annuelle du livre que nous voudrions, comme d’habitude, toujours de grande qualité»,
a-t-elle précisé.
Il s’agissait donc d’une réflexion en commun sur les difficultés rencontrées par les (nouveaux) organisateurs de ce Salon – qui, rappelons-le, rouvrait ses portes après deux ans d’absence due à la situation sécuritaire du pays –, mais aussi d’un échange de propositions sur les modalités à suivre pour offrir au public libanais une prochaine édition encore plus conforme à leurs attentes.
Denis Gaillard
Rappelant que, pour des raisons de contraintes sécuritaires, l’ambassade de France a passé la main au syndicat des importateurs du livre pour l’organisation de cet événement, Denis Gaillard, conseiller culturel près l’ambassade de France à Beyrouth, s’est demandé si « le fait que l’organisation ait changé cette année a pu avoir un impact sur le Salon ». Étant entendu que « l’ambassade est restée le premier partenaire du syndicat dans l’organisation de ce Salon ».
Pour le diplomate français, « cette passation, un peu risquée, a été très réussie » et, à ce titre, il a rendu hommage au travail de tous les organisateurs : le syndicat des importateurs de livres, Promofair, mais également les éditeurs, libraires et ambassades francophones qui ont fait un effort formidable, notamment au niveau de la présentation, de l’animation et de la décoration de leurs stands.
Selon Denis Gaillard, la fréquentation du Salon en 2008 a enregistré une baisse minime, de l’ordre de dix pour cent, par rapport aux années précédentes. Il a également expliqué l’impression de vide, relevée par les visiteurs, par la largeur des allées, étant donné que, contrairement aux années précédentes, le Salon a occupé cette fois l’intégralité de l’espace du BIEL.
Ceci étant, le conseiller culturel a relevé quelques points d’ajustements dans «l’objectif d’un Salon 2009 encore plus beau et attractif », comme le fait de réduire peut-être le nombre d’auteurs invités en même temps, d’envisager un peu moins de débats et de réfléchir aux moyens à mettre en œuvre pour « faire venir un troisième segment de la population, autre que les scolaires et les adultes, à savoir les étudiants, cette tranche déterminante des 20-25 ans ».
Maroun Nehmé
Considérant que ce Salon a offert « une radioscopie de l’état du livre francophone dans un pays qui se débat pour se maintenir à niveau », le président du syndicat des importateurs de livres au Liban, Maroun Nehmé, a confié que l’organisation de ce Salon représentait pour lui un défi à relever après cette longue interruption. D’autant, a-t-il insisté, « qu’on a été très prudents sur la qualité des
participations ».
Rejoignant les suggestions de Gaillard de cibler la tranche universitaire de la population, Maroun Nehmé a également insisté sur la nécessité d’attirer aussi les professions libérales et d’accroître l’implication des éditeurs dans ce Salon « qui peut être à la fois grand public tout en s’ouvrant plus largement aux éditeurs professionnels ».
Parmi les points positifs de ce Salon, Maroun Nehmé a signalé « la présence d’un public très motivé, d’auteurs célèbres, d’une disposition des stands selon un plan beaucoup plus agréable et d’une couverture médiatique très large ».
Georges Tabet
Ce dernier point a été en partie contesté par Georges Tabet, PDG des Messageries du Moyen-Orient, qui a estimé, pour sa part, qu’en dépit d’une couverture de presse excellente, l’information autour de ce Salon, notamment au niveau des panneaux publicitaires, aurait pu être relayée un peu plus à l’avance. En tant qu’« observateur et participant », Georges Tabet a relevé, pour sa part, une baisse de la fréquentation de plus de 10 pour cent par rapport au dernier Salon, en 2005. Une diminution qu’il explique par les dates (du 23 octobre au 2 novembre) de cet événement qui coïncidaient avec la fin d’un mois difficile, celui de la rentrée scolaire, avec un pouvoir d’achat qui s’est beaucoup réduit – « D’ailleurs, la fréquentation a été plus importante le dernier week-end ». Mais aussi des dates qui coïncidaient avec des congés scolaires, et une rentrée universitaire qui a eu lieu plus tôt que d’habitude cette année.
Et en tant que libraire francophone qui refuse de se retrouver noyé dans un Salon international du livre et qui souhaite ardemment le maintien de ce Salon francophone, le PDG des Messageries du Moyen-Orient a appelé les intéressés à prendre en considération tous ces facteurs de dysfonctionnement précités, mais aussi les plaintes des visiteurs concernant le chevauchement entre signatures, conférences et manifestations au programme, tout en reconnaissant qu’«après deux ans d’interruption, il est très difficile de remettre une machine en route ».
Michel Choueiri
Directeur de la librairie al-Bourj et président de l’Association internationale des libraires francophones, Michel Choueiri a signalé que le changement de dénomination du Salon – qui de « Lire en français et en musique » est désormais appelé Salon du livre francophone de Beyrouth – « a peut-être incité certaines ambassades de pays francophones à s’y investir plus cette année». Expliquant les déficiences de la communication médiatique par un souci de budget, le président de l’AILF a recommandé, pour l’année prochaine, une préparation en avance de cet événement, « à partir de février ou mars, par exemple, ainsi qu’une plus grande collaboration entre les libraires et les ambassades dans la sélection des auteurs invités. « Il s’agit, d’une part, de choisir des écrivains qui soient davantage en rapport avec notre identité culturelle, nos envies et nos centres d’intérêt, mais aussi, il faudrait, d’autre part, éviter de faire venir d’un seul coup et sur la période réduite de dix jours, autant d’auteurs et faire en sorte que le Salon soit le coup d’envoi de rencontres avec les écrivains invités étalées sur toute l’année.»
Chérif Majdalani
Recoupant les propos de Michel Choueiri, Chérif Majdalani a lui aussi insisté sur la nécessaire collaboration entre organisateurs et universitaires dans le choix des auteurs invités. Relevant la présence de « certains écrivains dont l’œuvre est trop spécifiquement française, compliquée ou absolument pas à la portée de notre public », le professeur de lettres à l’USJ a recommandé de « faire attention à la demande du lectorat libanais ». « Si on invite un auteur que j’ai eu le temps de présenter à mes étudiants par exemple, ils seront plus intéressés à le rencontrer au Salon», a soutenu Chérif Majdalani, qui a ainsi répliqué à Denis Gaillard, qui se demandait où étaient les universitaires, que ces derniers «n’étaient pas là parce qu’on n’avait pas pris leur avis ».
Par ailleurs, rapportant les propos négatifs de ses étudiants sur ce Salon, qu’ils ont globalement qualifié de «triste et où il n’y avait personne», le professeur Majdalani a expliqué que cette impression de vide était peut-être due à la largeur des allées, mais aussi au fait que cette année, seuls les vrais amateurs et acheteurs du livre s’y sont rendus, contrairement aux années précédentes, où cette manifestation était pour beaucoup une occasion de sortie, de promenade, de café littéraire.
Signalant, par ailleurs, l’abondance et la qualité des offres de livres dans ce Salon, qui ont amplement satisfait le promeneur et acheteur qu’il est, Majdalani a exprimé toutefois sa déception devant le stand d’Actes-Sud, annoncé comme l’invité d’honneur de cette manifestation. «Un stand qui se présentait juste comme une table couverte de livres sans une visibilité de l’histoire de cette maison d’édition, de ses projets, de son impact, etc.», a-t-il déploré. Concluant qu’en tant qu’écrivain, si lui avait été comblé par la présence à ses signatures et conférences, cela n’avait pas été le cas pour nombre d’acolytes invités. « Il faudrait faire en sorte que les écrivains soient contents de leur participation au Salon, pas seulement de leur séjour touristique au Liban. »
Un débat avec le public a suivi les interventions.

Bilan du Salon du livre francophone de Beyrouth
L’Orient-Le Jour entame la seconde édition de ses Cafés culturels mensuels organisés en collaboration avec La Maison du livre. Pour rappel, il s’agit de rencontres mensuelles autour d’un thème présenté par des spécialistes et discuté par la suite avec le public.
Ce premier Café culturel de la saison portera sur le Salon du livre francophone qui s’est déroulé au BIEL du 23 octobre au 2 novembre. La rencontre aura lieu, comme à l’accoutumée, au restaurant L’Atelier de l’USJ ( Berytech) le jeudi 4 décembre, à 18h00.
Il est important d’établir un bilan d’un Salon du livre francophone qui, pour la première fois cette année, a été organisé par le syndicat des importateurs du livre, soutenu par les services culturels de l’ambassade de France, qui sont les principaux initiateurs de cette manifestation depuis 15 ans déjà.
Cette année, le Salon a connu des ratés qui ont interpellé plus d’un, tant côté organisateurs que côté libraires ou lecteurs.
Que s’est-il passé ? Quelles sont les failles ? Que faire pour maintenir le niveau de cette fête annuelle du livre francophone au Liban considérée, jusque-là, comme le troisième Salon francophone du livre en importance, après ceux de Paris et de Montréal ?

Le Café culturel du 4 décembre se propose de poser le problème avec, pour intervenants :– Denis Gaillard : conseiller culturel près l’ambassade de France à Beyrouth.
– Maroun Nehmé : président du syndicat des importateurs de livres.
– Georges Tabet : directeur des Messageries du Moyen-Orient.
– Michel Choueiri, directeur de la librairie al-Bourj.
– Le Pr Chérif Majdalany, auteur et participant au Salon du livre francophone
de Beyrouth.
L’animation sera assurée par Maria Chakhtoura, journaliste.
Comme à l’accoutumée, les interventions seront suivies d’un débat.
La durée de la rencontre est de 1h30.
L’Atelier, rue de Damas, face au Centre culturel français.
Un parking se trouve à proximité du Berytech.


« Quels musées pour quels publics »

Organisés en collaboration avec La Maison du livre, les deuxièmes Cafés culturels de L’Orient-Le Jour de cette saison sont fixés au mercredi 26 mars, au restaurant L’Atelier de l’USJ, de 18h à 19h 30 et auront pour thème : « Quels musées pour quels publics ». Un sujet qui sera abordé par des spécialistes de la question avec Mmes :
– Susy Hazkimian, conservateur du Musée national
– Leila Badre : directrice/conservatrice du Musée de l’AUB
– Sylvia Agémian : conservatrice adjointe du Musée Nicolas Sursock
– Jeanine Yazbeck : directrice du musée Les merveilles de la mer.
Cette rencontre sera animée par M. Ghassan Tuéni, président du Comité du Musée Sursock, membre du Comité du Musée national, ami du Musée de l’AUB et membre du Comité international des musées.
Café-restaurant L’Atelier de l’USJ, rue de Damas (immeuble du Berytech). Face au Centre culturel français). Parking à proximité.
La Maison du livre, rue de l’Université Saint-Joseph, Beyrouth. Tél : 01/204104, fax : 01203051, e-mail : maisondulivre@usj.edu.lb

Comment démocratiser les musées du Liban ?
Le compte-rendu de Maya GHANDOUR HERT
« Quels musées pour quels publics. » Tel était le thème des deuxièmes Cafés culturels de « L’Orient-Le Jour » de cette saison, organisés en collaboration avec La Maison du livre. Un sujet abordé par des spécialistes de la question, avec Suzy Hakimian, conservatrice du Musée national, Leila Badre, directrice et conservatrice du Musée de l’AUB, Sylvia Agémian, conservatrice adjointe du Musée Nicolas Sursock, et Jeanine Yazbeck, directrice du musée Les merveilles de la mer. Cette rencontre, qui s’est déroulée comme de coutume au restaurant L’Atelier de l’USJ (campus Berytech, rue de Damas), a été animée par Ghassan Tuéni, président du comité du Musée Sursock, membre du comité du Musée national, ami du Musée de l’AUB et membre du comité international des musées.
Lieux de mémoires multiples, offrant une diversité culturelle ou scientifique et une représentation sélective des anciennes sociétés, les musées ont parfois la fâcheuse réputation, auprès du grand public, d’être des endroits « didactiques », « sacrés » ou, n’ayons pas peur de le dire, carrément rébarbatifs. L’origine grecque du mot n’arrange pas vraiment les choses. Il s’agit de « mouseîon » dont le sens est « temple », ou « sanctuaire des muses ».
Comment désacraliser les musées ? Par quels moyens ôter l’image froide, impersonnelle et quasiment religieuse des musées sans la banaliser. Bref, comment faire pour communiquer aux publics que les savoirs « détenus » par les musées sont accessibles ? Les intervenants ont tenté de répondre à ces questions en donnant chacun un bref aperçu historique et pratique de leurs institutions respectives.
Première à prendre la parole, Leila Badre a rappelé que le Musée de l’AUB, dont elle est la directrice depuis 1976, a été fondé en 1868. « Après ceux du Caire et d’Istanbul, il est l’un des plus anciens du Proche-Orient et le premier à être créé au Liban. » Soumis en 2003 à des travaux de réaménagement et de modernisation fignolés par Nada Zayni et Youssef Haïdar, il a rouvert ses portes en juin 2006. À travers sa nouvelle muséographie, les visiteurs ont (re)découvert un musée régional dont les collections, provenant de monuments civils, religieux ou funéraires, sont consacrées aux cultures moyen-orientales depuis la préhistoire jusqu’à la période islamique. Près de quatre mille objets et pièces, regroupés suivant un ordre chronologique et thématique, sont exposés dans 56 vitrines, murales, en pupitres ou solitaires. Ces collections sont constituées d’un important lot de poteries offert, en 1868, par le consul américain à Chypre, le général Luigi Palma di Cesnola, et de vestiges découverts lors des fouilles menées, au Liban et en Syrie, par l’Université américaine. Des échanges faits dans les années 1950 avec les musées d’Irak et d’Égypte ont permis d’enrichir la collection d’un ensemble d’artefacts et de pièces appartenant aux civilisations régionales.
La deuxième particularité du Musée de l’AUB, a ajouté Badre, est son caractère universitaire. Il se distingue notamment par sa mission pédagogique.
Le AUB Museum expose donc des objets archéologiques, mais aussi cartes, dessins et panneaux explicatifs relatant l’histoire de l’homme, son évolution dans les domaines de l’architecture, de l’agriculture, de la religion, de l’écriture, du commerce et de l’art, particulièrement celui de la céramique, qui apparaît avec la grande révolution néolithique.
Selon la définition de l’ICOM (International Council of Museums), le musée est « une institution permanente, sans but lucratif, au service de la société et de son développement. Il est ouvert au public. Il fait des recherches concernant les témoins matériels de l’homme et de son environnement. Il les acquiert, les conserve, les restaure et les expose à des fins d’études, d’éducation et de délectation ».
La gardienne du temple a rappelé que le Musée de l’AUB participe à des chantiers de fouilles archéologiques (dont trois importants dans le centre-ville de Beyrouth). Il possède à son actif plusieurs publications et organise des activités très diverses, comme les expositions thématiques, les conférences (123 à ce jour), ainsi que des programmes archéologiques pour les enfants. « Un musée doit être un centre d’amusement aussi bien pour les jeunes que pour les grands (à travers les excursions et les voyages organisés par la Société des amis du musée) », a affirmé Badre. Et d’ajouter que même la boutique du musée assure une mission éducative en reproduisant des chefs-d’œuvre exposés.

Trésors enfouis
« Place, à présent, au Musée national de Beyrouth, qui possède plus de trésors cachés qu’exposés. » Une boutade, lancée par Ghassan Tuéni en guise de transition, a introduit Suzy Hakimian, conservatrice du Musée national.
« Le premier acte qui prélude à la naissance du Musée national de Beyrouth est constitué par le regroupement de quelques antiquités recueillies par un officier du détachement français stationné au Liban en 1919, le commandant Raymond Weill, a-t-elle indiqué en prélude. Ces antiquités ont été entreposées dans une salle de l’immeuble des Diaconesses allemandes, rue Georges Picot, à Beyrouth, qui a pris ainsi figure de musée provisoire.
Un comité fondateur créé en 1923 a entrepris une collecte de fonds en vue de construire un musée sur un terrain situé sur la rue de Damas, près du champ de courses. Les travaux ont commencé en 1930, pour prendre fin en 1937.
L’inauguration officielle a eu lieu cependant le 27 mai 1942 par M. Alfred Naccache, président de la République libanaise. “Toutes les personnalités de Beyrouth et du Liban qui se préoccupent des choses de l’esprit étaient présentes à la cérémonie (Chronique, 1942-43)”, a-t-il écrit.
Le Musée national de Beyrouth est dédié à l’archéologie et, en 1937, date de la fin des travaux de construction, Maurice Chéhab, alors conservateur de ce musée, a défini la mission de ce dernier en ces termes : « Ce musée groupera désormais toutes les antiquités recueillies sur le territoire libanais » (M. Chéhab, 1937).
Et Hakimian d’ajouter : « La dimension nationale est posée et, en fonction de cette mission, les objectifs du musée seront les suivants : accueillir à l’intérieur de ses murs le patrimoine archéologique national ; le préserver et le faire connaître aux Libanais en premier lieu et au public international en deuxième lieu. »
À cet effet, le musée a accueilli, jusqu’en 1975, le matériel provenant des fouilles entreprises sur le territoire libanais. La collection qui y était exposée couvrait une longue trame chronologique qui allait de la préhistoire jusqu’à la période ottomane (sarcophages, mosaïques, bijoux, monnaies, poterie, boiseries, armes, etc. ).
« En 1975, le Liban sombre dans la guerre, raconte la conservatrice. Situé sur la ligne verte qui divisait Beyrouth en deux zones antagonistes, le Musée national a vécu des années de violence qui se sont traduites par une destruction quasi totale du bâtiment ainsi que celle de ses équipements. La collection a pu être sauvée grâce à l’initiative extrême de l’ancien directeur général des Antiquités, Maurice Chéhab, de recouvrir les statues, sarcophages et mosaïques avec des caissons de béton et de murer l’accès aux dépôts du sous-sol où ont été cachés les petits objets. » Et elle précise que les travaux de reconstruction ont démarré en 1995.
« Après 20 années d’absence forcée, le musée a rouvert ses portes une première fois en 1997 puis en 1999. Malgré les années de malheur, sa mission n’avait cependant pas changé et les objectifs de 1937 restaient toujours de rigueur. »
Se lançant dans le sujet du débat, à savoir la relation entre le public et le musée, Hakimian a indique que cette relation « fait partie de la mission de tous les musées du monde moderne ainsi que de celle du Musée national de Beyrouth. Pour comprendre cette relation avec le public, il faut faire un petit retour dans l’histoire de la création des musées et expliquer comment s’est faite la mutation de cabinets de curiosité élitistes qui proliféraient jusqu’au XVIIe siècle en musées publics.
C’est au XVIIIe siècle qu’apparaît un nouveau concept, celui de la diffusion du savoir, comme une responsabilité étatique. En Russie, en Allemagne et en Italie, des princes, des rois et reines transfèrent à la nation leurs collections. Le British Museum expose ainsi au public, en 1759, la collection et la bibliothèque du médecin de la famille royale qui les avait vendues au Parlement. Elles sont proposées à la nation, pour la manifestation de la gloire de Dieu, la réfutation de l’athéisme et de ses conséquences, l’usage et les progrès de la médecine, et le bénéfice de l’humanité. Le mouvement s’accélère partout en Europe et l’idée du musée public se répand. Le grand tournant s’amorce en 1789 avec la Révolution française. La notion de biens nationaux apparaît : les nouvelles idées propagées par la Révolution s’attachent surtout à mettre en avant le caractère public de l’exposition ; jouir et user du patrimoine sont un droit du citoyen.
La démocratisation du savoir se fera donc à travers ce passage obligé du musée
où le peuple pourra contempler ses avoirs patrimoniaux et aussi s’éduquer
(D. Poulot, 1988) ».
Et c’est dans la seconde moitié du XIXe siècle que, dans les pays européens, se forme un lien entre le musée et la nation. L’image véhiculée montre un musée qui met le passé national au service de l’avenir, car il en donne une image chargée de se fondre dans l’indépendance. Ce mouvement traduit la démocratisation du musée et son ouverture au grand public.
« Mais est-ce que la pratique rejoint les désirs des musées ? »
s’interroge Suzy Hakimian.

En 1923, Paul Valéry résume dans ces mots ce terrible problème :
« Je n’aime pas trop les musées. Il y en a beaucoup d’admirables, il n’en est point de délicieux. » Elle cite également Jacques Sallois, directeur des Musées de France qui disait, en 1991: « Entrer dans un musée n’est pas évident, entrer dans un musée est difficile, même dans les sociétés développées. Une grande partie de la population se sent exclue des institutions culturelles et il faut que ces institutions fassent de grands efforts pour attirer ces populations (J. Sallois, 1991) ».
Pour faire le lien avec le thème de la table ronde, elle conclut en disant que la vraie démocratisation, c’est d’élargir son public, « mais c’est l’élargir socialement et pas dans le sens d’une hausse des entrées ; il faut comprendre également que le musée des temps actuels s’est transformé au fil des années en un lieu de vie sociale, remplaçant ainsi l’image d’un lieu figé où l’on vient seul se promener ou dessiner. Les visiteurs se sont démultipliés au point que l’on parle des publics (enfants, jeunes, adultes…) et non du public. C’est vers eux que doivent aller nos efforts afin qu’ils intègrent leur musée dans leur vie de tous les jours. »

Le seul musée d’art contemporain
Le Musée Nicolas Sursock, cette belle bâtisse blanche érigée en 1912, est le seul musée d’art moderne du Liban. En 1950, il est légué par son propriétaire, Nicolas Ibrahim Sursock, à l’État libanais qui en fera un musée dix ans plus tard.
Aujourd’hui, le Musée Sursock est renommé pour ses Salons d’automne consacrés aux expositions itinérantes contemporaines, ainsi que pour ses rétrospectives monographiques de peintres libanais.
« Depuis 1961, date de son inauguration officielle, et jusqu’aujourd’hui, le musée est principalement fréquenté pour les expositions qu’il organise ou qu’il accueille,
qui nécessitent parfois de longues années de recherches et dont le souvenir perdure dans le cadre de publications souvent très élaborées. »
Ces expositions se caractérisent par leur diversité, diversité voulue, recherchée dès les premières années, pour répondre, dans la mesure du possible, au vœu du donateur qui voulait un « espace pour présenter des œuvres d’arts ancien et moderne, des œuvres provenant du territoire de la République libanaise, des autres pays arabes et d’ailleurs, une salle enfin pour exposer les œuvres des artistes libanais. »
Mme Agémian a ensuite offert un rapide survol du programme en plusieurs volets que s’est fixé le musée, afin de donner une idée de cette diversité qui a appelé à la formation d’un public varié.
Dès le départ, le Musée Sursock a opté pour une ouverture sur l’art contemporain libanais. Le Salon d’automne, organisé chaque année, en est la parfaite illustration. « Parallèlement, des rétrospectives dédiées à l’œuvre des grands artistes libanais offrent un double intérêt : celui, bien sûr, de donner à voir le cheminement d’une carrière avec ses méandres et ses directions nouvelles, et celui de réunir des œuvres généralement inédites issues de collections privées, parfois des collections de l’État et des réserves d’autres musées. De telles rétrospectives s’inscrivent dans le cadre d’une démarche favorisée par le musée, consistant à prospecter, à étudier, à publier et à ouvrir au public, par des expositions thématiques, les collections particulières ou les collections monastiques. » La conservatrice adjointe du Musée Sursock cite les expositions sur les icônes, les tapis, l’art islamique, « Le livre et le Liban » (1982), « Architecture libanaise du XVe siècle » (1984), « Archives nationales » (1999), « Photographies anciennes de Beyrouth de la collection Fouad Debbas » (2001) et les hommages aux penseurs et poètes libanais : Nadia Tuéni (1984), Georges Schéhadé (1999), Michel Chiha (2001). Parmi les riches heures du Musée Sursock, elle cite également les expositions venues de l’extérieur, comme celles consacrées à l’art précolombien du Mexique (1966) et de l’Équateur (1975). Mais aussi les miniatures de la Renaissance italienne (1968), les bronzes d’Auguste Rodin (1964). Après la guerre, il y a eu les arts plastiques contemporains du Brésil, les œuvres de Serguei Paradjanov, les photographies du Bauhaus, les affiches françaises…
Agémian a précisé ensuite que le public qui fréquente aujourd’hui le Musée Sursock est « presque exclusivement local, venant de la capitale et, dans une moindre mesure, de Tripoli et Saïda. Il n’est pas d’une très grande ampleur, mais il s’agit d’un public intéressé, voire assidu, de jeunes, d’adultes, d’artistes, bien sûr, d’amateurs et de spécialistes, d’étudiants qui viennent en groupes, le plus souvent accompagnés de leurs professeurs, et d’élèves de tous âges, encadrés également par les enseignants, et qui travaillent sur place, en dessinant et en répondant à des questionnaires préparés à l’avance. »
« Ce public n’a malheureusement pas accès, ou rarement, à la collection permanente du musée, qui s’est constituée au cours des années au gré des expositions, des acquisitions, des legs ou donations », a ajouté Agémian, l’espace disponible du bâtiment actuel étant très restreint. « C’est l’une des raisons pour lesquelles le comité du Musée Sursock a décidé d’entreprendre des travaux d’extension de grande envergure qui doteront cet espace de non moins de quatre sous-sols sous le jardin. »
Après cette bonne nouvelle, applaudie par l’assistance, c’est Jeanine Yazbeck, directrice du musée Les merveilles de la mer, qui a pris la parole pour présenter cette institution située à Jdeidet el-Metn, dans une ancienne maison libanaise. Ouverte depuis une dizaine d’années, elle donne à voir une diversité d’éponges, de corail, de crustacés et de mollusques asséchés, ainsi que des reliques de poissons, raies et requins. « Ces spécimens sont classés par embranchement et identifiés par famille, genre, espèce et origine, avec des explications sur leur mode de vie, en français et en anglais. »
Mme Yazbeck a par ailleurs indiqué que la richesse de cette partie du musée est la collection de coquillages. Environ 900 espèces réparties en 67 familles exposées. Le musée abrite par ailleurs des aquariums d’eau de mer où l’on peut observer différents genres de poissons, de pieuvres, d’hippocampes qui sont là pour nous rappeler que la vie marine existe toujours au Liban et qu’il nous incombe de la protéger.
À part la faune marine, une salle est réservée à une collection d’équipements de la marine ancienne : sextant, boussole, code Morse, scaphandre…
Le public des Merveilles de la mer se compose d’écoliers, de scouts et de familles en week-end et d’étudiants d’universités.
Bien d’objets de notre quotidien disparaîtraient si nous ne les protégions pas. À travers eux, c’est notre histoire, notre culture que l’on perd... Il est important d’avoir un lieu et des gens compétents pour les entreposer, les protéger, les réparer et leur permettre de traverser le temps sans encombre. Mais il faut également que ce lieu soit animé et vivant. Démocratique. N’est-ce pas là l’une des missions les plus importantes des musées ? C’est en tout cas la conclusion la plus importante consentie par les intervenants à l’issue du débat qui a suivi.

Les musées du Liban


Beyrouth
— Musée national
— Musée géologique de l’Université
américaine
— Musée Nicolas Sursock
— Musée de la préhistoire au Liban de l’Université Saint-Joseph
— Robert Mouawad Private Museum
— Planète de la découverte
— Musée maritime : Les merveilles de la mer
— Musée de la mosaïque (Audi).


Antélias
— Musée de Cilicie.

Nord
— Musée du monastère Saint-Antoine (Qozhayya)
— Musée Gibran Khalil Gibran
— Musée scientifique des oiseaux et des papillons (Qoukayat).

Chouf
— Musée du palais de Beiteddine.
Byblos
— Musée Pépé Abed
— Musée du site de Byblos
— Musée des fossiles
— Musée de la cire (Wax Museum).

Caza de Aley
— Musée de la soie (Bsous).
Békaa
— Musée de Baalbeck
— Musée de Terbol – écomusée.
En cours de création
— La crypte de la cathédrale Saint-Georges des grecs-orthodoxes
— Musée de la ville de Beyrouth
— Musée de la Fondation Debbané (Saïda).


Du 2 au 15 mai 2007
de Beyrouth à Nabatieh, Hasbaya, Zahlé et Halba
Festival itinérant du livre jeunesse


Placé sous le patronage du ministère de la Culture et avec le soutien du Fonds de solidarité prioritaire « édition jeunesse », le premier Festival itinérant du livre jeunesse est organisé par la Maison du livre du 2 au 15 mai dans les villes et localités suivantes :
Beyrouth (palais de l’Unesco) : du mercredi 2 au samedi 5 mai.
Nabatieh : lundi 7 et mardi 8 mai.
Hasbaya : mercredi 9 et jeudi 10 mai.
Zahlé : vendredi 11 et samedi 12 mai.
Halba : lundi 14 et mardi 15 mai.
Les éditeurs jordaniens sont les invités d’honneur de cette manifestation qui comprendra une exposition-vente de livres sélectionnés par Qira’at Saghira ; une exposition d’illustrateurs de livres de jeunesse et des finalistes du concours
« Illustrer pour la jeunesse » ;
des animations et des rencontres avec des d’auteurs, ainsi que des lectures...

Pour plus de renseignements, appeler la Maison du livre, rue de l’Université Saint-Joseph, tél. : 01/203104.



En collaboration avec la Maison du livre, mercredi 7 mars, à 18h00,
à l’Atelier (USJ), rue de Damas
L’édition jeunesse, invitée des Cafés culturels de «L’Orient-Le jour»

«L’édition jeunesse: la créativité à l’épreuve du marché.» Tel est le thème de la deuxième rencontre des Cafés culturels de L’Orient-Le Jour, organisés en collaboration avec la Maison du livre. Une rencontre chaque mois sur un thème différent, intéressant les lecteurs de tous bords.
Cette deuxième rencontre (après celle consacrée au théâtre libanais le mois dernier)
se déroulera le mercredi 7 mars, de 18h00 à 19h30, à l’Atelier, le café-restaurant du Berytech (USJ), rue de Damas. Ainsi, les participants pourront, autour d’un café, d’un thé ou d’un rafraîchissement, échanger de façon conviviale sur ce thème intéressant une large tranche de la population jeune du pays.
Des personnes travaillant dans le domaine du livre et de l’édition jeune prendront la parole au cours de cette rencontre.
Marie-Hélène Bastianelli, chef du projet FSP-lecture publique et édition jeunesse au ministère de la Culture, présentera le projet d’édition jeunesse entrepris par ce ministère.
Joanna el-Mir, directrice de création chez Samir Édition, évoquera le «Marché à remodeler et les potentiels inexploités» dans ce domaine.
Yasmine Taan, illustratrice, enseignante à la LAU, évoquera le sujet de l’«Illustration jeunesse, une profession à revaloriser».
Nadine Touma, auteure et directrice des éditions Ounboz, abordera, elle, le sujet de l’«Expérience nouvelle pour un nouveau marché».
Hasmig Chahinian, responsable du secteur La joie par les livres à Paris, assurera l’animation du débat qui suivra les interventions.
Éditeurs, libraires, éducateurs, auteurs de livres pour jeunes, illustrateurs et parents sont invités à participer à cette rencontre.


6 Février 2007

LES RENCONTRES CULTURELLES DE « L’ORIENT-LE JOUR »
Au Monnot, en collaboration avec la Maison du livre
« Où va le théâtre libanais ? »
Les professionnels et grands amateurs se concertent

À tout seigneur, tout honneur. C’est par le théâtre, cet art qui sollicite tous les autres, qu’a été donné le coup d’envoi, au Monnot, des Rencontres culturelles, mensuelles, de L’Orient-Le Jour, organisées en collaboration avec la Maison du livre.
« Où va le théâtre libanais ?» L’interrogation – inquiète – posée par la comédienne (animatrice du débat) Randa Asmar était adressée à trois metteurs en scène : Jalal Khoury, qui a vécu les évolutions de la scène libanaise depuis les années soixante ; Joe Kodeih, de la génération des années d’après-guerre, et Lina Khoury, dont la pièce Haké Neswan (Propos de femmes) fait, depuis quelques mois, un vrai tabac.
La question s’adressait également au public de cette rencontre conviviale formée, en l’occurrence, de passionnés de théâtre. Lesquels, par leur seule présence à ce débat, montraient que s’il y a peut-être lieu de s’inquiéter de la situation du théâtre au Liban, il ne faut pas pour autant décréter sa mort.
Et pourtant, les propos de Jalal Khoury portaient clairement un avis de décès. Ce pionnier de l’âge d’or du théâtre au Liban semble convaincu que la désaffection du public envers le théâtre résulte d’un problème structurel et non pas de la situation économico-politique du pays. « Importé d’Occident par Maroun Naccache, en 1848, cet art a été greffé artificiellement à notre culture. Malgré son succès dans les années soixante, le théâtre, dans sa forme héritée, n’a pas sa raison d’être », a-t-il affirmé.
« D’ailleurs, la tentative de l’enraciner dure depuis Maroun Naccache qui, lui-même, écrivait à la fin de sa vie : “La pérennité de cet art dans notre pays relève de l’impossible ”. Il est d’ailleurs en déclin même en Occident. On a enregistré en France, par exemple, une baisse de 25 % de fréquentation des salles de théâtre au cours des dix dernières années. »
Démontrant, statistiques à l’appui, que « ce » théâtre, « importé d’une civilisation matérielle, tout comme la démocratie qui a également échoué dans ce pays », est mort, Jalal Khoury a estimé qu’il faudrait le remplacer « par ce qui pourrait être plus enraciné dans notre tradition, plus en phase avec le spirituel ».

Un public, toujours le même
Pour Joe Kodeih, qui a repris la relève après la guerre, le théâtre libanais est confronté à de multiples problèmes (de formation, de textes, de financement, etc.), mais doit malgré tout continuer parce qu’il a toujours un public. «Un public relativement restreint, toujours le même, qui se déplace de salle en salle. Un public qu’il faudrait étoffer en initiant la jeune génération d’écoliers au théâtre. »
Même son de cloche chez Lina Khoury qui a relevé, pour sa part, que le manque de culture scénique des jeunes est suppléé par l’authentique passion des étudiants en art dramatique. « Il y a aussi un problème de clivages et de cliques théâtrales ainsi qu’une lacune au niveau des textes qui abordent les sujets qui intéressent réellement le public libanais.»

Aborder des sujets qui intéressent les gens
Pour Lina Khoury, qui « essaye de savoir ce que veulent les spectateurs », le metteur en scène ne doit pas imposer au public son propre langage, mais doit essayer au contraire de lui parler dans une langue qu’il peut comprendre.
Un avis partagé par de nombreuses personnes dans la salle, dont le metteur en scène et professeur de théâtre Maurice Maalouf, lequel a regretté que ce débat n’ait pas abordé les bonnes questions. À savoir : «Que doit-on faire pour améliorer les choses ? Quels genres et quelles formes doit-on travailler aujourd’hui ? Quel langage est susceptible de plaire au public contemporain ? Que faut-il faire pour introduire le théâtre libanais dans l’ère de l’industrialisation (dans le show-business, avec agents de comédiens, etc.) »
Sauf que pour Maalouf, quels que soient les problèmes actuels, « rien n’arrêtera le théâtre, malgré les hauts et les bas par lesquels il peut passer». Car le théâtre, « art vivant et interactif par excellence », comme le signale Joe Kodeih, « fonctionne beaucoup sur l’amour entre les gens qui viennent voir une pièce et ceux qui la jouent. » « Et, comme toujours quand il s’agit d’amour, l’on ne peut pas expliquer l’engouement qu’éprouve le public pour telle pièce et pas telle autre », fait remarquer Jalal Khoury.
Ce a quoi répondra une dame dans la salle : qu’au contraire, l’explication de certaines pièces qui fonctionnent réside peut-être dans le fait que ces œuvres « viennent à point nommé répondre aux préoccupations des gens et dire tout haut ce qu’ils pensent au fond d’eux ».
Enfin, c’est sur une note positive que s’est terminée la rencontre, avec l’assurance de Bernard Banos-Roblès, attaché culturel près l’ambassade de France au Liban, que « le théâtre libanais n’est pas mort. Il fonctionne à tous les niveaux : scolaire, universitaire, utilitaire (dans les milieux sociaux défavorisés), de divertissement (théâtre de rue) ou classique. Et il joue pleinement son rôle social, en abordant, contrairement aux arts plastiques, d’autres thèmes que la guerre ».
Rappelons que ces rencontres se dérouleront désormais à raison d’une par mois au théâtre Monnot. Le thème de la prochaine séance, prévue le 7 mars à 18h00, sera l’édition de jeunesse. Avec la participation de deux « pointures » étrangères, Haznig Chahinian, responsable du secteur interculturel de l’association La joie par les livres (Paris), et Mohieddine Labbad, grand illustrateur égyptien.

Zena Zalzal pour l'Orient-Le Jour


1er Novembre 2006

Rencontre-débat, au Monnot, sur les bibliothèques publiques

Sous le patronage du ministre de la Culture, M. Tarek Mitri, L’Orient-Le Jour et la Maison du livre organisent, au théâtre Monnot, le mercredi 1er novembre, à 18h00, une rencontre-débat sur le thème : « Bibliothèques publiques : état des lieux ».
À cette rencontre, Imad Hachem, du ministère de la Culture, parlera de la « Lecture publique-rôle du ministère de la Culture » ; Nawale Traboulsi, de l’association Assabil, évoquera le rôle de cette association dans la société civile par rapport aux institutions de l’État ; Maud Stephan, du collectif Bibliban, parlera des « Compétence, formation et statut des bibliothécaires»; Amal Saab, de l’association Iqra’, développera le thème de la « Bibliothèque de classe, tremplin d’un futur lecteur ».
À cette occasion, le journal annoncera sa nouvelle initiative baptisée « Les rencontres de L’Orient-Le Jour », qui se dérouleront au Monnot également. Il s’agira d’une rencontre mensuelle au café de l’espace Monnot où sera abordé un thème culturel chaque fois dans une ambiance conviviale.
C’est Nadim Tarazi, de la Maison du livre, qui animera le débat.
Toutes les personnes intéressées par les livres, la lecture et les bibliothèques publiques sont invitées à participer à cette rencontre qui durera, interventions et débats compris, une heure trente.

Novembre 2004
Lire dans un jardin ?

La seconde bibliothèque publique municipale de Beyrouth ouvre ses portes dans un jardin.
A cette occasion, avec la municipalité de Beyrouth, ASSABIL
(les Amis des Bibliothèques Publiques)
vous invite à la fête d'ouverture le vendredi 19 novembre à 17: 00 dans le jardin des Jésuites à Rmeil-Geitawi.

Renseignements: 01 - 66 77 01 / 2

Nouvel atelier d'écriture de la Maison du livre
La nouvelle policière
Ecriture d’une nouvelle policière, création d’un crime, d’une victime, d’un coupable, d’une enquête. Découvrir et reproduire un style littéraire hors du commun. 1ère rencontre : le crime 2ème rencontre : l’enquête Samedi 20 novembre de 15h à 19h Samedi 27 novembre de 15h à 19h Animation par Stéphanie SCHNEIDER MALAK
Public adulte, maximum 12 personnes
Frais de participation : 30 USD par après midi


"Kan ya ma kan, le monde arabe en 100 livres de jeunesse"


est une exposition conçue et réalisée par la Joie par les livres, avec le concours du Ministère des Affaires Etrangères français, Division de l'écrit et des médiathèques. Cette exposition propose une sélection de titres en français, en arabe, ou bilingues, pour aborder les pays arabes et leur littérature de jeunesse.
Elle sera présentée à Beyrouth, du 31 mai au 5 juin 2004, à la Crypte de l'Eglise Saint-Joseph. A cette occasion, la Mission Culturelle Française au Liban et la Maison du livre proposent une session de formation à la littérature de jeunesse, pour les professionnels du livre, et des animations diverses (visites guidées, heure du conte...)

Pour d'autres informations, vous pouvez appeler la Maison du livre au 01-203104.
Pour les inscriptions: fax 01-203051 ou mail maisondulivre@usj.edu.lb


Pour la deuxième année consécutive, la Maison du livre se fait le relais du Prix des cinq continents
créé par l'Agence Intergouvernementale de la Francophonie. Cette troisième édition du Prix s'ouvre et accueille désormais tout auteur d'expression française quelle que soit sa maturité littéraire.
Les romans soumis doivent avoir été publiés entre le 1° mai 2003 et le 1° mai 2004. La clôture des inscriptions est le 31 mai 2004.
Le résultat de la présélection sera annoncé en septembre 2004 Le lauréat sera proclamé en novembre 2004 à Ouagadougou.


Pour plus d'informations ou pour recevoir le règlement du Prix et le bulletin d'inscription: contacter La Maison du livre Rue de l'Université Saint-Joseph Beyrouth Tél 01-203104 Mail maisondulivre@usj.edu.lb


Premier atelier de la saison est dans le prolongement des ateliers précédents:
STRATEGIES D'ECRITURE 2
Les participants ayant déjà fait un autre atelier peuvent s'y inscrire. (Un autre cycle d'ateliers est prévu pour les novices et sera annoncé ultérieurement.) Le travail consiste à poursuivre les stratégies d'écriture en ayant pour objectif de découvrir de nouvelles manières de procéder, d'expérimenter d'autres chemins que ceux qui sont habituels, d'aller dans la démarche d'écriture sur d'autres terrains, vers d'autres territoires; dans "démarche", il y a marche, ce qui veut dire se déplacer, se rendre quelque part et, si possible, ailleurs, mais aussi monter (une marche), prendre de la hauteur pour voir différemment. Les quatre champs de l'écriture seront de nouveau explorés: le réel, l'imaginaire, la mémoire, la langue.
Dates: samedi 1er (10H -18H) et dimanche 2 novembre (10H-13H30)
Lieu: La Maison du Livre
Animation: Madame Georgia MAKHLOUF
Public: Adultes; Participants: entre 8 et 12
Frais de participation: 80$ // 60$ pour les étudiants
Renseignements et inscriptions La Maison du livre
Rue de l'Université Saint-Joseph, Beyrouth Téléphone: 01-203104
Mail: maisondulivre@usj.edu.lb


Exposition de photographies
Les "petites écoles" du Mont-Liban Joseph Delore s.j. (1873-1944)
Du 23 octobre au 30 novembre 2003
(Inauguration le 22 octobre à 18h30)
Du lundi au samedi de 10h à 13h et de 16h à 20h
A la Crypte de l'église Saint-Joseph Rue de l'Université Saint-Joseph
Beyrouth - Liban
(Pour les écoles, des visites sont organisées
sur rendez-vous en appelant au 01/202 421)


Dès son retour en Syrie-Liban en 1831, la nouvelle mission de la Compagnie de Jésus se lance aussitôt dans les oeuvres scolaires créant en très peu de temps tout un réseau d’écoles réparties sur ce vaste territoire. Dans cet effort pédagogique et apostolique, le Père Joseph Delore occupe une place particulière en tant que directeur d’école mais aussi comme photographe. A partir de Ghazir et dès 1904, il fonde et dirige une quarantaine de petites écoles implantées dans les villages les plus démunis et les plus reculés du Mont-Liban.
Son oeuvre s’étend du Ftouh Kesrouan au pays de Batroun, du littoral (Halat, Tabarja) à la haute montagne (Aqoura, Jâj, Qartaba, Tartej, Bcha’lé…). Soixante ans après sa mort, le souvenir de «Bedri Yousef» , comme on l’appelle toujours, reste encore vivant dans la mémoire villageoise. Très tôt il met la photographie au service de son apostolat. Ses archives photographiques, conservées à la Bibliothèque orientale de l’Université Saint-Joseph, comprennent des clichés de groupes scolaires, de première communion, de Croisés eucharistiques, de processions des Saints Sacrements....
On y trouve aussi des photographies de paysages du Mont-Liban et de la Syrie. Ces dernières sont d’une grande importance pour suivre l’évolution du paysage rural. Des prises de vue actuelles seront mises en regard pour visualiser les grandes mutations qu’a connues le Mont-Liban dans la deuxième moitié du XXè siècle.
---
Un livre-catalogue, sous la direction de Lévon Nordiguian, paraîtra le 22 octobre.
Il contient une dizaine d'articles abondamment illustrés et complétés en fin de volume par un atlas de 80 photos hors-texte. Expo virtuelle sur Internet à partir du 22 octobre


Evènement
Le mardi 22 avril 2003 à 18 heures précises

A l'occasion de la Journée Nationale de la Lecture
En partenariat avec le Ministère de la Culture et du Comité National Gibran:


Inauguration de l'exposition Gibran
La bibliothèque personnelle de Gibran Khalil Gibran est exposée au grand public pour la première fois depuis 1934 (maquette en grandeur nature) ainsi qu'une exposition de peinture de l'auteur du Prophète.

Bibliothèque Publique Municipale Association ASSABIL
Immeuble des ambulanciers Bachoura, BEYROUTH Tél 01-667701 / 02
e mail: assabil@lb.refer.org


Dernier Atelier d'écriture de la saison
L'intitulé est Stratégies d'écriture
Il s'agit d'explorer les quatre territoires de l'écriture tels que Georges Pérec les a identifiés (le réel, l'imaginaire, la mémoire et la langue) à travers des stratégies qui ne nous sont (peut-être) pas habituelles; et ce faisant, de renouveler nos façons de procéder, de travailler différemment notre propre écriture, de découvrir en nous de nouvelles ressources (et sources) où puiser, des démarches qui nous donnent envie d'avancer. Tant il est vrai que des "méthodes" peuvent soutenir notre cheminement dans l'écriture et enrichir notre inspiration. Ce module s'adresse à ceux qui ont déjà suivi au moins un atelier, ou qui ont une pratique régulière de l'écriture.

Date: vendredi 4 juillet de 17h00 à 20h00 samedi 5 juillet de 10H00 à 19h00
Lieu: La Maison du livre Animation: Madame Georgia MAKHLOUF Public adulte
Participants: de 8 à 12 Frais de participation: 80$ // 60$ pour les étudiants
Renseignements et inscriptions La Maison du livre rue de l'Université Saint-Joseph - Beyrouth Téléphone 01-203104 Fax 01-203051 Mail maisondulivre@usj.edu.lb


Le dernier atelier d'écriture avait eu pour thème
la nouvelle


Pour se préparer à cet atelier, il serait souhaitable, que toute personne intéressée lise quelques nouvelles de différents auteurs (ex. Maupassant, Borgès, Aymé, Carver et plein d'autres...) et réfléchisse à un thème, des personnages, un cadre, un argument, à partir desquels elle aurait envie de travailler. Ceci permettrait d'aller plus vite au coeur des choses.
Dates: Vendredi 18 avril de 10h00 à 18h00 et Samedi 19 avril der 10h00 à 15h00 Lieu: La Maison du livre
Animation: Madame Georgia MAKHLOUF
Public: adulte Nombre de participants: 8 à 12 Frais de participation: 80$ // 60$ pour les étudiants
Renseignements et inscriptions La Maison du livre Rue de l'Université Saint - Joseph, Beyrouth Téléphone: 01-203104 Mail: maisondulivre@usj.edu.lb

Rappel
La seconde session d'initiation aux métiers du livre (édition, librairie, bibliothèque) pour les non-professionnels aura lieu du lundi 7 au jeudi 10 avril de 15h00 à 20h00.


Communiqué de la Maison du Livre
" Profession - Formation au métier du livre "

La Maison du livre propose une formation sur deux fronts. La formation en cours d’emploi et une autre académique. La première s’adresse aux professionnels en exercice et permet de consolider, théoriquement et pratiquement, l’expérience acquise sur le terrain. La formation académique, assurée en collaboration avec l’Université Saint-Joseph, est couronnée par un diplôme universitaire (DU). Dans ce projet, les partenaires de cette association sont : l’Agence intergouvernementale de la francophonie, France-édition, la Mission culturelle française et l’USJ. La Maison du livre a déjà organisé huit sessions de formation au métier de libraire. Aujourd’hui, elle étend ses activités à la profession de bibliothécaire. C’est donc dans cette perspective qu’une enquête sur les besoins en formation de bibliothécaire a été lancée. Ses résultats permettront, d’une part, d’étudier les besoins réels en matière de formation de personnes travaillant déjà dans les bibliothèques et, d’autre part, de voir se manifester celles désireuses d’acquérir un diplôme universitaire du métier du livre. Pour de plus amples détails, il est possible de s’adresser à La Maison du livre, rue de l’Université Saint-Joseph, BP 166 865, Beyrouth. E-mail: maisondulivre@usj.edu.lb


Francophonie:
le Prix des cinq continents sera désormais annuel et l'OIF en lance la seconde édition.
Vous désirez participer?
La Maison du livre est le correspondant de son organisation pour le Liban

L’Agence intergouvernementale de la francophonie a lancé la deuxième édition du « Prix des cinq continents ». Ce prix littéraire, décerné antérieurement tous les deux ans, « est désormais annuel afin d’éviter qu’il tombe dans l’oubli », a déclaré l’administrateur général de l’Organisation internationale de la francophonie, Roger Dehaybe. En outre, « ce prix sera remis à Bruxelles en novembre 2003 et à partir de cette date, il se tiendra alternativement dans la ville accueillant le Sommet de la francophonie », a-t-il précisé. Le Burkina Faso accueillera en 2004 le dixième Sommet de la francophonie. D’une valeur de 10 000 euros, le prix consacre le roman d’un écrivain d’expression française n’ayant pas publié plus de trois romans. Il vise l’émergence de nouveaux talents et révèle la richesse littéraire et la diversité culturelle de la langue française des cinq continents.
Ce prix littéraire avait été décerné une première fois le 17 novembre 2001, à l’occasion du dixième Salon du livre à Beyrouth, à l’écrivain Yasmine Khlat pour son roman Le Désespoir est un péché aux éditions du Seuil.
Contacts au Liban : pour d’autres renseignements ou pour avoir une copie du règlement du Prix ou une fiche d’inscription, s’adresser à : La Maison du livre, rue de l’Université Saint-Joseph, Beyrouth. Tél. : 01/203104. Fax : 01/203051.
Mail : maisondulivre@usj.edu.lb


Avis aux Amateurs:

* Vous avez des livres dont vous ne voulez plus?

* Des Revues dont vous ne voulez plus?

* Vous rêvez de mettre enfin un peu d'ordre dans votre bibliothèque?

Venez vendre ou échanger vos livres et revues* et jouer les bouquinistes le temps d'un week-end...

Le fonds à écouler doit être en langue française et ne comprendre no livres scolaires, ni produits autres que livres, revues ou magazines.

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des nouveautés littéraires libanaises francophones...


Ateliers d'écriture à la Maison du livre

L'écriture en atelier Les ateliers s'adressent à
* Ceux que l'écriture attire, mais qui ne la pratiquent pas vraiment *Ceux qui la pratiquent, mais veulent sortir de la solitude
Les ateliers offrent
De nouvelles incitations à écrire
Une confrontation à d'autres écritures
Des regards autres sur sa propre écriture
Atelier d'initiation à la MDL Avec l'idée de mettre en place un atelier régulier, la MDL organise, fin novembre, un premier atelier de découverte et d'exploration du travail en atelier:
* quatre séances de travail de trois heures chacune, la première pour présenter cette pratique, les trois autres consacrées à des expériences thématiques diverses d'écriture en atelier. Par la suite, différents modules seront régulièrement proposés, organisés autour d'un thème, d'un genre ou de l'exploration d'un auteur.
Inscription au premier atelier
Date : Samedi 30 novembre (14h - 20h) et dimanche 1er décembre (10h-17h)
Lieu : La Maison du livre, rue de l'Université Saint-Joseph, Beyrouth Tél : 01-203104, fax : 01-203051, mail : maisondulivre@usj.edu.lb Animatrice : Madame Georgia MAKHLOUF Public : adulte Nombre de participants : 8 à 12 Frais de participation : 100$ - étudiants : 75$


La Maison du livre vous propose un nouvel atelier d'écriture dont le thème est: FICTIONS

Cet atelier se propose d'explorer le territoire de la fiction et de permettre à chacun d'expérimenter ses propres capacités à donner vis-à-vis des situations, des personnages, des lieux, des intrigues imaginaires. L'aventure s'accompagne d'un formidable sentiment de liberté. Les différentes propositions pourront, selon le souhait de chacun, soit s'articuler à un projet unique (déjà en cours, ou qui se met en place), soit explorer des pistes différentes qui renouvelleront ses ressources d'écriture, et approfondiront son style, sa voix singulière.
L'atelier sera animé par Madame Georgia MAKHLOUF
Date: Samedi 15 février de 16h00 à 20h00 et Dimanche 16 février de 10h00 à 18h00 Lieu: La Maison du livre Public: adulte Nombre de participants: 8 à 12 Frais de participation: 80 $ // 60$ pour les étudiants Renseignements et inscriptions:
La Maison du livre, rue de l'Université Saint-Joseph, Beyrouth Tél: 01-203 104, fax: 01-203 051,
mail: maisondulivre@usj.edu.lb

L'écriture en atelier pour Adultes

Date: samedi 11 janvier 2003

La Maison du livre vous propose un nouvel atelier d'écriture prenant pour fil conducteur les jeux surréalistes d'écriture poétique. Cet atelier a pour objectif de familiariser les participants avec l'image poétique telle que définie par les surréalistes ("Beau comme la rencontre fortuite, sur une table de dissection, d'un parapluie et d'une machine à coudre.") et ce , au moyen d'une dizaine de jeux et procédés qui pour la plupart étaient pratiqués par les poètes du groupe surréaliste. Mettant en pratique le concept de " hasard objectif" cher au fondateur du surréalisme, nous deviendrions des "âmes errantes" dans le langage, allant à la rencontre de ces jeux de mots et de l'esprit, traquant les trouvailles en une sorte de pêche miraculeuse qui faisait dire à André Breton: "...Seul le merveilleux est beau"!

Horaire: de 14h00 à 18h00 Lieu: La Maison du livre Animateur: Monsieur Antoine BOULAD
Public: Adulte Nombre de participants: 8 à 12
Frais de participation: 10 USD.

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Les ateliers s'adressent à Ceux que l'écriture attire, mais qui ne la pratiquent pas vraiment Ceux qui la pratiquent, mais veulent sortir de la solitude
Les ateliers offrent De nouvelles incitations à écrire Une confrontation à d'autres écritures Des regards autres sur sa propre écriture
Atelier d'initiation à la MDL
Avec l'idée de mettre en place un atelier régulier, la MDL organise, fin novembre, un premier atelier de découverte et d'exploration du travail en atelier :
quatre séances de travail de trois heures chacune, la première pour présenter cette pratique, les trois autres consacrées à des expériences thématiques diverses d'écriture en atelier.
Par la suite, différents modules seront régulièrement proposés, organisés autour d'un thème, d'un genre ou de l'exploration d'un auteur.

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Rappel de l'Inscription au premier atelier
Date : Samedi 30 novembre (14h - 20h) et Dimanche 1er décembre (10h-17h)
Lieu : La Maison du livre, rue de l'Université Saint-Joseph, Beyrouth Tél : 01-203104, fax : 01-203051
Mail : maisondulivre@usj.edu.lb
Animatrice : Madame Georgia MAKHLOUF
Public : adulte Nombre de participants : 8 à 12
Frais de participation : 100$ - étudiants : 75$


La Maison du Livre
à Beyrouth

Présentation avec un retour sur son Inauguration
le 27 Février
2002

Un triple objectif : information, formation et diffusion
La Maison du livre francophone, passeur de culture

Ghassan Salamé, à l'inauguration, le 27 Février 2002

L’ouverture officielle, hier soir, de la Maison du livre francophone, n’a fait, semble-t-il, que des heureux, à commencer par les fondateurs eux-mêmes. En effet, Nadim Tarazi et Michel Choueiri, les deux professionnels du livre à l’initiative du projet, ont vu celui-ci se réaliser 26 mois après son ébauche d’origine.
Le ministère de la Culture ensuite – ou devrait-on simplement dire Ghassan Salamé ? –, qui voit dans la création de cet espace de quoi «reprendre espoir dans la vitalité du peuple libanais». Le représentant de l’Agence internationale de la francophonie enfin, Roger Dehaybe, venu pour l’occasion et décoré pendant son bref séjour de l’insigne de grand officier de l’Ordre du Cèdre par le président de la République. M. Dehaybe a félicité le comité fondateur de contribuer à consolider «la grande politique de la diffusion de la culture francophone». Quant à Sélim Abou, recteur de l’USJ, il a déclaré avoir été convaincu, de même que René Chamussy, vice-recteur aux ressources humaines, et Bruno Sion, vice-recteur à l’administration, par «le triple objectif que se propose la Maison du livre, à savoir l’information, la formation et la diffusion».


Les trois piliers fondateurs

Les trois piliers fondateurs de la Maison du livre ont été explicités par Nadim Tarazi, qui a choisi, au début de son intervention, de «définir la MDL par ce qu’elle n’est pas» :
*plutôt qu’une librairie, «elle se propose d’être un relais international d’informations sur les publications francophones et une vitrine permanente de nouveautés» ;
*plutôt qu’une bibliothèque, «elle cherche à devenir un lieu de rencontres et d’échanges autour du livre» ; plutôt qu’une maison d’édition, «elle se veut une plate-forme de promotion de la production locale et internationale francophone, au Liban et ailleurs» ;
*enfin, plutôt qu’une entreprise commerciale, «elle est une association à but non lucratif, qui réalise ses activités grâce au soutien de ses partenaires et des amis du livre».
Ces précisions données, Nadim Tarazi précise que la Maison du livre, «dans sa dimension de diffusion, sera en mesure d’offrir des services tels que l’accès à des sites et à des banques de données et la consultation de catalogues ou de brochures». De plus, deux salles d’exposition permettront «d’encourager la diversification et l’offre dans le marché du livre et de sensibiliser le public à la qualité et à la variété dans ce domaine». Dans sa dimension de formation ensuite, «la MDL propose des formations en cours d’emploi et une formation de base, qui se ferait en coordination avec l’USJ». Enfin, la dimension d’information et d’animation fait de la MDL «un lieu de rencontres et d’échanges grâce à, entre autres, des ateliers d’écriture, un café littéraire et des projets communs avec d’autres domaines culturels».
Pour conclure, Nadim Tarazi évoque l’écrivain Daniel Pennac qui a classé les librairies selon deux catégories, les gardiens et les passeurs : «La Maison du livre se situe résolument du côté des passeurs». Dans un avenir proche, l’espace devrait former un pôle culturel avec la Bibliothèque orientale, le Musée libanais de la préhistoire, le théâtre Monnot et la crypte de l’église Saint-Joseph.


Panorama de l’édition locale francophone

Dans la crypte où s’est déroulée hier l’inauguration officielle, la Maison du livre a présenté sa première exposition, à découvrir pendant une semaine, axée autour de l’édition locale francophone. Presque tout le paysage éditorial libanais a été réuni, à travers 60 maisons et 900 ouvrages, depuis l’ouvrage d’art au manuel scolaire, en passant par les éditions scolaires et universitaires. Quant au poète et peintre Alain Tasso, il expose huit ouvrages de son cru, issus de sa propre maison d’édition et illustrés par des artistes tels que Charles Khoury, Rita Awn ou Fayçal Samra.


Nadim Tarazi et Michel Choueiri,
les deux libraires à l'origine de la création de
la Maison du Livre de Beyrouth


Programme d'Activités Automne 2002

CAFÉ - PHILO
LUNDI 11 NOVEMBRE 2002 DE 18H00 à 20H00
à LA CLOSERIE (angle de la rue du Liban et de la rue de l'Université Saint-Joseph - Tabaris)
Animateur : Monsieur Oscar BRENIFIER
Participation : 10 $ (consommation comprise)

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BOUQUINISTES D'UN JOUR
VENTE ET ECHANGE DE LIVRES ET PERIODIQUES POUR LES PARTICULIERS -PROFESSIONNELS DU LIVRE EXCLUS- BOUQUINISTES D'UN JOUR DES LIVRES DONT VOUS NE VOULEZ PLUS ?
DES REVUES QUI S'ACCUMULENT ?
METTEZ UN PEU D'ORDRE DANS VOTRE BIBLIOTHEQUE BOUQUINISTES D'UN JOUR
VOUS POUVEZ
* VENDRE VOUS-MÊME VOTRE FONDS
* CHARGER LA MDL DE LE GERER

DATE : UN WEEK-END DE MARS 2003

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SESSIONS D'INITIATION AUX MÉTIERS DE BIBLIOTHÉCAIRE ET DE LIBRAIRE
Pour les non - professionnels
· LA CHAÎNE DU LIVRE De l'auteur au lecteur
· LA LIBRAIRIE, LE LIBRAIRE Aménagement, information et sélection, marchandisage, vitrine, communication, vente, gestion des stocks…
· LA BIBLIOTHÈQUE, LE BIBLIOTHÉCAIRE Aménagement, choix et acquisitions, traitement physique et intellectuel des documents, accueil du public, recherche informatique…

SESSIONS DE FORMATION AU MÉTIER DE LIBRAIRE
Pour les professionnels
*
· AMÉNAGEMENT ET RANGEMENT
· S'INFORMER ET INFORMER
· MARCHANDISAGE ET VITRINE
· COMMUNICATION À L'INTÉRIEUR de la librairie
· COMMUNICATION À L'EXTÉRIEUR de la librairie
· ACTE DE VENTE ET COMMUNICATION
· GESTION DES STOCKS ET RENTABILITÉ

* sessions distinctes pour les gérants et les vendeurs
EN PRÉPARATION SESSIONS DE FORMATION POUR LES BIBLIOTHÉCAIRES ET LES ÉDITEURS
· ENQUÊTE SUR LES BESOINS EN FORMATION PROFESSIONNELLE dans les bibliothèques et les maisons d'édition
· ÉLABORATION D'UN PROGRAMME DE FORMATION
· FORMATION DE FORMATEURS
· SESSIONS DE FORMATION DIPLÔME UNIVERSITAIRE (DU) AUX MÉTIERS DU LIVRE en collaboration avec la FLSH de l'USJ

Plus d'infos?

Maison du Livre, Rue de l'Université Saint-Joseph
BP 166-865 Beyrouth - Liban

Tel: 961 (0)1 203104
Fax: 961 (0)1 203051

 



La MDL a organisé une grande foire aux livres:

Samedi 31 Aout et Dimanche 1er Septembre 2002
"Bouquinistes d'un jour"


A l'Ecole des soeurs Franciscaines, rue du Musée,
Beyrouth,
de 11h à 19h


Vente, Troc, toutes les transactions sont possibles



Pour Réserver votre stand, contactez la MDL au 01 203104
Dernier Délai d'Inscription: mercredi 31 Juillet 2002
Frais d'inscription: 20 US$ par module pour les deux jours.