Lavinia,
le vin dans tous ses étals...
3-5, boulevard de la Madeleine ;
01-42-97-20-20.
Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 20h et le samedi à partir de 9h.

6 500 références sur 3 étages : le plus grand magasin d’Europe entièrement dédié au vin a ouvert ses 1 500 m2 au public le 18 Septembre dernier.

De quoi faire trembler les Hédiard, Fauchon, Nicolas et Lafayette Gourmet implantés à proximité. Déjà présente à Madrid et à Barcelone, cette grande surface spécialisée créée par deux Français – Thierry Servant et Pascal Chevrot – veut «décoincer» la consommation du vin. Température stabilisée à 19°, hygrométrie à 70 %, éclairage dosé, bouteilles couchées : tout est prévu pour respecter la dive bouteille sans tomber dans la componction. «Par la taille, nous sommes une grande surface, mais avec une logique de caviste. Nous privilégions les vins de petits producteurs», se félicite Yannick Branchereau, le responsable du magasin. Une quinzaine de vendeurs sommeliers sont chargés de transmettre leur passion. Les clients auront à leur disposition une librairie et un restaurant où ils pourront accompagner leur plat d’une bouteille au prix magasin. Mais la véritable nouveauté de ce Séphora bachique réside dans les 2 000 références de vins étrangers en provenance de 43 pays. L’occasion pour les sceptiques d’aller vérifier si la réputation des vins du Nouveau Monde – qui nous taillent des croupières à l’exportation – n’est pas usurpée. Les prix ? De 3 € à… 36 000 € le flacon…


1000 spiritueux, 2000 vins étrangers, 3000 vins français sont annoncés chez Lavinia.


* L'espace Lavinia est conçu pour le confort des vins et l'agrément de ceux qui les aiment, humidité maintenue à 70%, 15 vendeurs-sommeliers diplômés, température constante de 19° dans l'ensemble du magasin, cave des vins rares ou fragiles à 14 °, vaste gamme de prix
de 3 à ... 36000 euros.

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Dans la cave à 14 °, entre beaucoup d'autres (dont Musar, vin du Liban), une verticale de Mouton Rotschild remontant jusqu'à 1918 et une d'Yquem allant jusqu'en1894. On y trouve aussi le fameux Mathusalem de Romanée Conti 1991 à 36 000 euros, auprès duquel le Bryant Family 1995 à 1100 euros fait figure de vin de table . Pour faire contre point, il faut mentionner un bon choix autour de 8 euros, dont un Léon Barral, tradition, Faugères 99.

* Peut-être n'est-ce qu'astuce commerciale mais le discours ambiant porte sur la mission pédagogique que se donnent le magasin et son équipe. Le but serait de faire comprendre et aimer le vin et, pour cela, de traiter le client en visiteur pouvant circuler, contempler, manipuler les bouteilles à sa guise, tout en étant toujours disponible pour parfaire ses connaissances ; d'être un temple de la culture vivante du vin. Dans cette démarche pédagogique, l'accent est mis sur la volonté de promouvoir les vins de l'agriculture raisonnée et aussi de faire connaître les producteurs réduisant fortement l'utilisation du SO2 (ce qui est signalé par les responsables comme une spécificité de la viticulture française et de sa primauté en matière de recherche de qualité).

* Vins français : Panorama impressionnant au débouché de l'escalier desservant ce niveau. Certes la mise en scène et le talent du décorateur y sont pour beaucoup mais, qu'en même, notre orgueil national et viticole en est tout regonflé. Prévoir de flâner entre les rayons comme on le fait sur les quais de Seine, d'un bouquiniste à l'autre.

* Rayon vins étrangers : L'abondance des étiquettes est vraisemblablement l'un des aspects les plus novateurs pour la clientèle française. Une longue visite sera le moyen d'affiner la connaissance que l'on a des vins italiens et espagnols, voire portugais. Pour les autres pays producteurs (l'Australie notamment) et autant qu'une visite rapide permette de juger, il prévaut un sentiment d'énumération, peu ordonnée, voulant surtout impressionner. On y découvre que Cuba produit du vin, Castillo del Morro ( St Cristobal) 15 euros en rouge En revanche, et c'est curieux, les vins chinois ne sont pas représentés et à l'inverse des japonais (non encore arrivés) il n'est même pas prévu de place pour les accueillir.

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Découvrez notre Route des Vins Libanais

Le tour des Domaines de la Plaine de la Bekaa au Liban



 

 

 

 

 

 




Un vin libanais à l'honneur,
chez le plus grand caviste du monde :

50 ans de Château Musar en "verticale"
chez Lavinia.

Château Musar :
hors de la Békaa, un vin particulier

De toutes les grandes caves à visiter dans le cadre de la route des vins, celle de Château Musar est la seule à ne pas se trouver dans la Békaa (bien que ses vignobles y soient situés), mais à Ghazir, dans le Kesrouan. Une particularité de plus pour ce grand vin apprécié dans le monde entier pour son goût caractéristique. En mai dernier, il faisait encore l’objet d’un article élogieux du Washington Post, à l’occasion de sa réintroduction définitive sur le marché américain. Le quotidien mettait l’accent sur le goût atypique de ce vin et sur sa faculté à bien vieillir. Interrogé sur la particularité de son vin, le propriétaire, Serge Hochar, évoque une « philosophie de production à l’ancienne, utilisant les connaissances modernes mais pas la technologie ». Château Musar, qui a été fondé en 1930 par Gaston Hochar, possède également une société de distribution en Angleterre. Du fait de leur éloignement de la route touristique, les caves de Château Musar sont ouvertes sur rendez-vous, et leur visite est optionnelle dans la route des vins (elle est surtout incluse dans la formule des cinq jours). Aux visiteurs, la maison offre une tournée des chais et des très belles caves creusées dans la roche, où les vins sont stockés et vieillis avant d’être mis sur le marché. Avec la traditionnelle dégustation, bien sûr.


Le Millésime 1959 en "verticale"

Les Vins du Liban entre...

les Etats-Unis et le reste du monde

La couverture du catalogue...

3-5, boulevard de la Madeleine ;
01-42-97-20-20.
Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 20h et le samedi à partir de 9h.

* Insuffisamment mentionné dans les commentaires de presse, l'existence d'un coin repas ou plutôt d'un coin où il sera possible de goûter les vins en mangeant quelque peu. Les vins y seraient servis, dit-on, au prix "caviste". Si c'est exact, cela devrait faire grincer des dents un peu partout dans le quartier (. et ailleurs). Des cours de dégustation devraient débuter prochainement (150 euros les 3 cours, je crois) ainsi que des dégustations à thème. Les premières, en Octobre, seront consacrées aux vins de Catalogne, puis à Gevrey-Chambertin, autour de 45-50 euros chaque, en fonction des vins présentés.

* Librairie du vin indigente. La volonté affirmée de ne présenter que des livres dont le contenu apporte quelque chose pour la connaissance du vin n'excuse pas tout. Ils feraient bien de sous-traiter le rayon à Feret (lequel chercherait des "relais de croissance", dit-on), voire simplement, de faire un tour dans les rayons de la Fnac. Rayon de taille modeste pour les verres et accessoires mais présentant quelques carafes de belles formes et semblant bien conçues pour l'aération du vin, mais chères. Pour un cadeau original, utile et peu coûteux (10 euros) un essuie intérieur de carafe, simple mais il fallait y penser.

* Un mur présentoir (fort design mais joli) signale les "coups de cour des sommeliers", intéressants à regarder puis à retrouver dans les rayons.
- Rayon alcools : belle diversité de whisky et de vieux armagnacs de collection avec, en magasin, pratiquement toutes les années depuis 1804, et sur demande jusqu'en 1745.

* Une merveille à signaler : Le "crachoir pour ceux qui ne savent pas cracher" - Forme adaptée qui facilite l'exercice et dissimule son résultat, d'un bleu magnifique. C'est la première fois que j'arrive à cracher trois fois de suite (dont une avec de l'eau, simplement pour le plaisir) sans me mouiller le menton.

* Pour les amis suisses : si le magasin parisien confirme les espoirs mis en lui, la prochaine étape pourrait être Genève par transformation et mise à niveau d'un correspondant existant.


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