Investir
au Liban avec l'IDAL
Agence pour le Développement des Investissements au Liban
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Mai
2005
Idal
veut inciter les Libanais de la diaspora à investir dans
leur pays
Le
PDG d’Idal, Nabil Itani
Quel a été l’impact de
l’assassinat de l’ancien Premier ministre sur les investissements
dans le pays ? Les investisseurs ont-ils abandonné leurs
projets ? A-t-on enregistré une baisse des investissements
depuis la mi-février ? «L’Orient-Le Jour» a interrogé
à ce sujet Nabil Itani, le PDG d’Idal, l’institution de
promotion des investissements au Liban.
Quel a été le comportement des investisseurs libanais
et étrangers après le 14 février ? «L’heure était
bien sûr à la prudence et à la réflexion, mais je peux
assurer qu’aucun investisseur n’a abandonné un projet
qu’il comptait mettre en œuvre au Liban. Certains ont
marqué une pause à la fin février et début mars, mais
la plupart sont allés de l’avant, voire ont agrandi leurs
projets. En ce sens, les projets dont les formalités ont
été finalisées juste après le 14 février se sont élevés
à 160 millions de dollars. La confiance des investisseurs
dans le Liban, qui s’est consolidée au fil des années
90, était encore palpable, même après la mort tragique
de l’ancien Premier ministre. Je note même davantage d’enthousiasme,
notamment au niveau des projets immobiliers. Près de deux
semaines après le 14 février, Solidere a vendu un bien-fonds
pour 28 millions de dollars dans la région de Minet el-Hosn.
Actuellement, un groupe issu d’un pays du Golfe est pressé
de finaliser les procédures d’un projet de 139 millions
de dollars pour la construction d’un centre commercial
et de divertissement au centre-ville; un autre projet
de 81 millions de dollars est également en cours; c’est
donc bien un signe que les investissements n’ont pas faibli.
La mobilisation des autorités, de la famille Hariri, mais
également de toutes les associations économiques qui ont
appelé à davantage d’investissements, a contribué à favoriser
le climat d’investissement.
Mais c’est surtout la stabilité de la situation monétaire
dans une des périodes les plus difficiles de l’histoire
du Liban qui a encouragé l’investisseur à poursuivre ou
entamer de nouveaux projets, étant donné que les trois
derniers mois ont été un test – réussi – pour la livre
libanaise.
Enfin, il ne faut pas oublier que les événements qui se
sont succédé après le 14 février ont propulsé le Liban
sur la scène internationale, ce qui a eu pour effet
de “promouvoir” le pays en quelque sorte.»
Êtes-vous confiant dans l’avenir des investissements
au Liban ?
«Je suis optimiste tant que les élections législatives
se tiendront avant l’été, car on prévoit un bon nombre
de projets au cours de la période estivale. D’autre part,
la confiance infaillible des investisseurs, notamment
ceux issus des pays du Golfe, laisse espérer une hausse
des projets d’investissement dans le pays. Ce sont surtout
les Saoudiens, les Koweïtiens et les Émiratis qui montrent
le plus d’intérêt. Récemment, lors d’une visite à Qatar,
nous avons noté que les investisseurs de ce pays sont
également intéressés par le pays du Cèdre. Les investisseurs
du Golfe avaient déjà commencé à s’intéresser de plus
en plus au Liban après le 11 septembre, mais je pense
que cet intérêt va s’accroître dans les mois à venir.»
Quelles sont vos futures initiatives pour attirer les
investissements ?
«Actuellement, nous mettons au point un plan visant à
inciter les émigrés libanais à investir dans leur pays
d’origine. L’investisseur libanais reste notre première
cible, et celui de la diaspora encore plus, car il est
souvent détenteur d’un important pouvoir économique. De
plus, après les récents événements sur la scène libanaise,
l’émigré libanais se sent aujourd’hui encore plus concerné
par son pays. En se basant sur un projet pilote, nous
allons créer des “réseaux d’émigrés” afin d’étudier les
possibilités financières de la diaspora dans chaque région
(pays arabes, Amérique latine, etc.), et ce, en coopération
avec toutes les associations libanaises dans les pays
concernés. Nous étudierons le centre d’intérêt des investisseurs
libanais d’outre-mer, autrement dit le domaine dans lequel
ils aimeraient investir. Il s’agit également de repérer
les obstacles qui empêchent les Libanais de la diaspora
de se lancer dans des projets au pays du Cèdre (absence
de promotion, législation inadéquate, etc.) et de proposer
au gouvernement les réformes nécessaires. Ultérieurement,
nous lancerons une campagne de promotion à l’étranger
et au Liban, et organiserons des réunions pour favoriser
les échanges entre les investisseurs résidents et non-
résidents, ainsi que des voyages pour familiariser les
Libanais de l’étranger avec le climat d’investissement
de leur pays. »
23 Décembre 2004
Nomination
d'un nouveau Conseil d'Administration pour l'IDAL par
le Conseil des Ministres
Le conseil d’administration d’IDAL se présente désormais
comme suit :
Nabil Itani (PDG, sunnite), Haoulo Tleiss (vice-président,
chiite), Georges Kassab (vice-président, maronite), Wassim
Audi (orthodoxe), Farid Khochen (druze), Ramzi Amine Hafez
(sunnite) et Morched Hajje Chahine (catholique), membres,
et Nassib Hoteit (chiite, commissaire du gouvernement).
Novembre 2004
La loi sur la promotion
des investissements au centre d’une campagne d’Idal axée
sur des conférences au coeur des régions
Idal a lancé hier une campagne médiatique visant à informer
le public des différents aspects de la loi sur la promotion
des investissements, parue en 2001. La campagne a pour
slogan « Idal est à vos côtés pour réaliser vos projets
». « Il s’agit de faire connaître les incitations que
propose cette loi aux investisseurs, et ce en quoi elle
peut les aider dans la mise en œuvre ou le développement
de leurs projets », a expliqué le PDG d’Idal, Samih
el-Barbir (en photo ci-dessus), au cours d’une conférence
de presse organisée hier au siège de la Chambre de commerce
de Beyrouth, en présence du ministre de l’Économie et
du Commerce Adnane Kassar. M. Barbir a annoncé l’organisation
d’une série de conférences dans les différentes régions
du pays.
La première conférence se tiendra le mercredi 24 Novembre,
à 16h,
à la Chambre de commerce de Beyrouth.
Le ministre Kassar s’est félicité de la participation
du secteur privé au lancement de cette campagne, à travers
notamment l’Union des Chambres de commerce, tout en affirmant
son soutien à Idal et à l’ensemble des efforts qui visent
à promouvoir les investissements dans le pays.
Septembre 2004
Bond de 63 % des exportations agricoles fin juillet
Idal a annoncé
que les exportations agricoles réalisées à travers le
programme Export plus ont enregistré un bond de 63 % fin
juillet 2004 par rapport à la même période de l’année
dernière. Qualifiant ces résultats d’« inespérés », Idal
a souligné dans un communiqué que le pic des exportations
a été atteint en juin 2004, avec une hausse de 96 % par
rapport au même mois de l’année 2003. L’Arabie saoudite
reste le premier client du Liban en termes d’importations
de produits agricoles (27 % du total des exportations
agricoles libanaises, soit 57 000 tonnes), suivie du Koweït
(21 %, 44 000 tonnes). Les agrumes sont les produits les
plus vendus (34 % du total des exportations, soit 71 000
tonnes), suivis de la pomme de terre (18 %, 37 000 tonnes).
Idal précise que si ce rythme d’exportation se maintient,
« l’année 2004 pourrait constituer un tournant pour le
secteur agricole libanais ».
Deux projets d’investissements
dans le secteur industriel
pour un montant global de 900 millions de dollars
Samih el-Barbir, PDG d’Idal, a affirmé que l’activité
touristique intense qu’a connue le Liban cette saison
s’est accompagnée d’une dynamique d’investissements satisfaisante,
notamment dans les secteurs du tourisme et de l’industrie,
les investisseurs étant des Libanais et des Koweïtiens.
Dans une interview accordée à l’agence al-Markazia, M.
Barbir a souligné que le Liban a réussi à attirer le plus
important volume d’investissements dans le monde arabe,
selon l’Institut arabe de garantie des investissements,
soit 850 millions de dollars en 2003. Répondant à une
question sur l’activité du « guichet unique d’Idal »,
Samih el-Barbir a révélé qu’Idal étudie les dossiers de
deux projets industriels qui devraient bénéficier des
incitations fiscales accordées par la loi sur l’investissement.
Le montant global des investissements dans ces deux projets
s’élève à 900 millions de dollars. Ils permettront par
ailleurs la création de quelque cinq mille nouveaux emplois.
« Les investisseurs prennent surtout en considération
pour leur placement les facteurs de la sécurité et de
la stabilité dans le pays », a-t-il dit . Au sujet du
programme « Export Plus », Samih el -Barbir a indiqué
qu’Idal a versé depuis le début de l’année en cours et
jusqu’à fin avril 12 milliards 719 millions de livres.
« Ces résultats sont positifs pour l’instant. Et, si cette
tendance haussière à l’exportation se poursuit jusqu’à
la fin de l’année, 2004 sera une année charnière pour
le secteur agricole libanais », a-t-il dit. De janvier
à fin août 2004, les exportations agricoles ont totalisé
212,8 mille tonnes, soit 63 % de plus pour la même période
de l’année précédente. Parmi les pays importateurs de
produits agricoles libanais figure en première position
l’Arabie saoudite, (soit 27 % du total des exportations),
suivie par le Koweït (21 %).
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Planet
Lebanon 2004 du 20 au 22 Juillet 2004
Le Quatrième congrès du Conseil international
libanais d’affaires, baptisé Planet Lebanon 2004 débutera
le 20 Juillet 2004. Cet événement est placé sous le haut
patronage du président de la République Émile Lahoud et
il est parrainé par les ministères des Affaires étrangères,
du Tourisme, de la Culture et de l’Économie et du Commerce.
Le congrès aura lieu au Biel entre le 20 et le 22 juillet.
Il est organisé par la société de préparation d’événements
internationaux, l’IFP, en coopération avec Idal
(l’autorité libanaise pour la promotion des investissements).
Le congrès regroupera différentes personnalités libanaises
émigrées, principalement des économistes et des chefs
d’entreprise mais aussi des intellectuels et des écrivains.
Le but d’une telle initiative est d’encourager une plus
grande coopération entre les hommes d’affaires libanais,
résidents et émigrés, qui prendrait la forme d’échanges
de capitaux, d’information et d’expertise pour davantage
de croissance économique. Ce congrès se situe dans le
cadre d’une politique plus large de relance économique
qui suppose de bénéficier de la richesse majeure du Liban,
sa diaspora.
o-o-o-o-o
Le président de la République, le général Émile Lahoud,
a déclaré le 24 Juin 2004 que « le quatrième congrès
du Conseil de l’émigration libanaise pour l’investissement
(Planet Lebanon 2004), qui doit avoir lieu en juillet
prochain, sera une occasion de souligner l’importance
des liens entre le Liban et sa diaspora ». Il a en outre
insisté sur la nécessité de « mettre à contribution l’émigration
dans la reconstruction de l’économie nationale ». Selon
le chef de l’État, « la participation d’un grand nombre
d’entreprises économiques, commerciales et bancaires libanaises
à ce congrès permettra de constituer un large réseau de
firmes intéressées par l’investissement au Liban ». Pour
M. Lahoud, ces entreprises sont effectivement conscientes
de « l’importance du Liban dans la région et dans le monde,
et de la stabilité dont il jouit ». Le chef de l’État
a tenu ces propos lors d’un entretien avec le président
du Conseil de l’émigration libanaise pour l’investissement,
Nassib Fawaz, qui l’a notamment informé des mesures prises
en vue de la préparation du congrès Planet Lebanon 2004,
qui se déroulera du 20 au 22 juillet au centre Biel, avec
la participation de plus d’un millier de personnalités
économiques, financières et bancaires du Liban et de la
diaspora. À l’issue de l’entretien, M. Fawaz a indiqué
que l’un des buts essentiels de ce congrès était d’encourager
les émigrés à coopérer entre eux et à investir au Liban.
« Par le biais de ce congrès, nous cherchons aussi à créer
un lobby libanais qui s’emploierait à préserver les intérêts
politiques et économiques du Liban dans le monde », a-t-il
ajouté.
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Juillet 2004
Les placements arabes au Liban en hausse continue
Le tourisme en tête des projets d’investissements
présentés à Idal
Le tourisme :
beaucoup de choses ont été dites lors des ateliers
de travail spécialisés organisés le 7 Juillet 2004 par le Rassemblement
des chefs d’entreprise libanais. Ce n’est ni vraiment noir
ni vraiment blanc. La situation peut et doit s’améliorer. Mais
le potentiel d’exploitation de cette industrie existe réellement.
Le montant des investissements arabes dans ce secteur est un
indicateur clair. Depuis quelques années, les placements des
Arabes enregistrent une hausse continue. Ils ont confiance dans
l’avenir du pays du Cèdre et croient surtout à un retour sur
investissement satisfaisant. Le ministre du Tourisme, Ali Abdallah,
et le président d’Idal, Samih el-Barbir, étaient bien là pour
le confirmer. Le président de l’IAA, Jean-Claude Boulos, aussi.
Lui, c’était pour mettre les points manquants à certains «i».
L’objectif du séminaire du RDCL présidé par Armand Pharès était
principalement de débattre de la possibilité de créer au Liban
un tourisme, non pas saisonnier, mais « un tourisme en continu
pendant 365 jours cette année et pendant 366 jours dans deux
ans ». Le ministre Ali Abdallah, qui a reconnu que le secteur
public est lent dans l’exécution de ses promesses, a cependant
insisté sur la viabilité de l’industrie du tourisme dans un
pays où les créneaux touristiques sont extrêmement diversifiés.
Il a été jusqu’à dire que même les régions arides, donnant l’exemple
de la région qui s’étend de Ras Ballbeck au Hermel, ont un potentiel
touristique, celui d’un tourisme du désert. Ali Abdallah s’est
félicité de l’association du secteur privé aux efforts déployés
par son département. Lors d’une rencontre en tête à tête avec
le président de la République, Émile Lahoud, il a affirmé qu’il
est prêt à renoncer à une partie des deniers publics affectés
à son département à condition que l’État libanais lève les restrictions
sur l’obtention par les étrangers des visas d’entrée. Si l’industrie
du tourisme au Liban a profité des conséquences des attentats
du 11 septembre, des maladies qui sévissent en Asie et du cycle
de violence dans la région du Proche-Orient, il n’en demeure
pas moins, a souligné Ali Abdallah, que le secteur touristique
dans notre pays est prometteur. L’investisseur arabe, qui a
placé 158 millions de dollars pour l’édification de l’hôtel
Le Royal à Dbayé, l’a fait en connaissance de cause. Tout comme
les promoteurs du projet Sannine Zenith. Selon lui, à l’heure
actuelle, il n’y a vraiment que Beyrouth qui représente une
ville touristique dans le pays. « Mais les données montrent
que tous les espoirs sont permis pour le reste des régions.
L’objectif des quatre millions de touristes par an n’est pas
impossible à atteindre » , a-t-il dit.
Le complexe de Dubaï
On n’a rien à envier à Dubaï. Il faut en finir avec le complexe
de cet émirat. Le Liban bénéficie d’avantages compétitifs uniques
dans la région. Tel est l’avis de Samih el-Barbir, président
d’Idal. Pragmatique, il a du coup parlé chiffres pour montrer
l’intérêt que portent les Arabes au Liban au niveau de leurs
placements. C’est que M. Barbir est bien mieux placé que d’autres
pour dresser un tableau de la progression de leurs investissements.
Sur le plan des investissements panarabes, le Liban vient en
première place avec un montant d’investissements de 850 millions
de dollars pour 2003. Il est suivi par le Maroc avec 672,1 millions
de dollars, les Émirats arabes unis avec 650,2 millions de dollars
et l’Arabie saoudite avec 562,2 millions de dollars. Ces investissements
ont été, selon le président d’Idal, de 80 % dans le secteur
des services, de 13 % dans celui de l’industrie et de 7 % dans
l’agriculture. Sur un plan plus général, Samih el-Barbir, citant
Moody’s Investors Service, a avancé des pourcentages on ne peut
plus encourageants concernant les investissements directs des
étrangers rapportés au PIB. En 2002, la proportion était de
1,7% , en 2003 de 3,3 % et en 2004 de 4,2 %. Au sujet des demandes
présentées à Idal par des investisseurs arabes souhaitant bénéficier
du panier des incitations fiscales, il a révélé que 40 % des
demandes portaient sur des projets touristiques, 20 % sur des
projets commerciaux , 15 % sur des projets industriels, 15 %
sur des projets agroalimentaires et 10 % sur des projets technologiques.
Le président d’Idal devra présenter au Conseil des ministres
d’ici à la fin de l’année un projet de loi par lequel il proposera
un amendement des critères qui permettent à un investisseur
de bénéficier du panier des incitations fiscales. À la lumière
de la période de test qui aurait duré deux ans, à dater de la
promulgation de la loi sur les investissement, une baisse du
seuil du coût du projet touristiques serait une priorité. Le
montant minimal aujourd’hui est de 10 millions de dollars, rappelle-t-on.
Information et publicité
Nous n’avons pas de pétrole, mais nous avons un climat, un littoral,
des montagnes, une histoire, une tradition, des vestiges, et
une densité importante de sites touristiques au kilomètre carré.
Encore faut-il que le monde en soit informé!, s’est exclamé
Jean-Claude Boulos, président de l’International Advertising
Association. «On veut que le monde sache ce que nous avons et
ce que nous savons », a-t-il dit, insistant sur l’importance
«d’une stratégie de campagnes publicitaires et d’information
complémentaires sur une durée d’au moins cinq ans». Le souhait
de Jean-Claude Boulos : attirer au Liban tout au long de l’année
des touristes, non seulement des pays arabes, mais du Japon,
de la Malaisie, de la Corée, de la Suède et de la Russie. Il
a déploré les campagnes publicitaires irrégulières et ponctuelles.
Le président de l’IAA s’est penché sur un des slogans de la
campagne promotionnelle de Dubaï qui dit : «Il faut normalement
plusieurs générations pour construire une ville de renommée
mondiale. Nous l’avons fait en moins d’une ». M. Boulos a fait
remarquer dans ce sillage que le Liban a une histoire qui remonte
à plus de 4000 ans. « Il faut braquer les projecteurs sur le
tourisme au Liban parce que, avec la pub, le tourisme prospère.
Et sans la pub, le Liban sera oublié », a-t-il conclu.
Avril 2004
Dans le cadre du programme Agromap
(Agro Market Access Program),
un protocole de coopération visant à promouvoir et commercialiser
l’industrie agroalimentaire libanaise a été signé entre IDAL
et le syndicat des industries agroalimentaires. IDAL supportera
les frais d’installation des pavillons libanais lors de foires
locales, régionales et internationales spécialisées. Le coût
du programme pour 2004 est de 323 000 $. Quelque 25 entreprises
pourront en bénéficier au cours de la première année de son
application.
Depuis
1er Septembre 2003, IDAL a lancé une série de
sessions d'information intitulées " Exportez vers
l'Europe / Export to Europe ".
Cette initiative entre
dans le cadre de la stratégie globale du programme Export
Plus visant à aider agriculteurs et exportateurs libanais
à toucher de nouveaux marchés en Europe.
Ces sessions qui se dérouleront en collaboration avec
les Sociétés de contrôle et certification
Bureau Veritas-Liban et SGS Liban traiteront tous les sujets
visant à faciliter la pénétration des marchés
européens pour les entreprises libanaises.
En
détail?
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Depuis Août 2001, le Liban dispose d'une loi relative à
la promotion des investissements*(voir texte intégral
en bas de page).Celle-ci a défini et renforcé
le rôle de l'
IDAL*, en la dotant de larges prérogatives dont
les objectifs majeurs sont d'attirer et de développer les
investissements dans le pays tout en simplifiant et en accélérant
leur mise en oeuvre.
Il nous a donc paru d'un intérêt majeur de contribuer
à la notoriété de cette institution résolument
tournée vers l'économie concrète et le développement
qui doivent permettre au Liban de tirer le meilleur parti d'un
environnement traditionnellement favorable aux investissements
locaux ou internationaux.
Un régime économique libéral combiné
à un secteur bancaire puissant et solide mais aussi la
compétence reconnue de ses ressources humaines mêlée
à des infrastructures locales remises au meilleur standard
d'exigence internationale sans compter la situation géostratégique
qui fait du Liban depuis toujours, une porte d'entrée naturelle
pour l'Europe et l'Occident vers les marchés du Moyen-Orient;
voilà autant de facteurs gagnant-gagnant à bien
mettre en valeur à la fois pour le Liban et les investisseurs
toujours en quête d'un retour rapide sur investissement.
La réalisation de ce dossier a été facilitée
par Mr Samih Barbir, son Président Directeur Général,
convaincu que l'espace économique francophone qui représente
environ le sixième des échanges mondiaux, est destiné
à jouer un rôle particulier dans l'accomplissement
des objectifs assignés à l'institution qu'il anime
depuis 2001.
LibanVision
|
* IDAL=
Investment Development Authority of Lebanon /
Agence de Développement des Investissements
au Liban.
IDAL: une double Mission
Promotion des Exportations libanaises
Dans les domaines agricoles, agro-alimentaires
ou industriels.
Export Plus*:
un vrai label pour le développement des exportations
agricoles libanaises;
en améliorer la qualité par le moyen à
travers un programme qui combine les subventions aux exportateurs
et le contrôle des normes de qualité des produits
agricoles.
> Voir quelques détails en bas
de page
Projets similaires dans le secteur de l'Agro-Alimentaire ainsi
que celui de l'informatique et des technologies de l'information
L'accord d'association entre l'Union Européenne et le
Liban doit ouvrir de nouveaux débouchés aux exportations
libanaises.
L'IDAL
participe à ce titre, à l'étranger et notamment
en Europe, à de nombreux colloques ou conférences
ou l'occasion lui est donnée de promouvoir les multiples
atouts du Liban et la qualité des produits libanais..
|
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Accès au Site Web officiel de l'IDAL
en Anglais
La Formule du Guichet Unique
Ce service
d'exception donne à l'IDAL le pouvoir de se substituer
aux administrations et institutions publiques ainsi qu'aux municipalités
afin d'accélérer le processus d'émission
des autorisations et permis nécéssaires au lancement
et à la réalisation du projet de l'investisseur.
Le Package Deal ou Contrat Global
C'est un contrat
en vertu duquel le gouvernement libanais représenté
par l'IDAL accorde à l'investisseur désireux de
lancer un projet, un certains nombre d'avantages, d'exemptions
et de réductions. Ce contrat régit donc les obligations
et les droits réciproques de l'IDAL et de l'investisseur.
IDAL en mission de promotion
en France
Mr Samih Barbir, Président-Directeur
Général de IDAL s'est rendu en 2003 par
deux fois en France, plus précisément
à Marseille, capitale de la région Provence-Alpes-Côte
d'Azur.
* Les 24 et 25 Avril, sur l'invitation du maire
de Marseille, Mr JC Gaudin, il a participé au
colloque sur le Financement du Développement
durable dans les pays méditerranéens ou
il pu au cours d'une intervention officielle présenter
les opportunités et la régulation des
investissements étrangers au Liban ainsi que
les décrets visant à les faciliter afin
de rendre le pays encore plus attractifs pour les investisseurs
venus d'Europe.
* Du 8 au 10 Juillet, sur l'invitation
de l'ANIMA-Euro Mediterranean Network of Investment
Promotion Agencies- et sous l'égide de la représentation
de l'Union Européenne de Marseille, pour participer
à un séminaire intitulé "les
besoins pour l'accroissement des investissements étrangers
en Méditerranée.Cette rencontre de travail
fut l'occasion pour les dirigeants des Agences de Promotion
et de Développement Nationales telles IDAL pour
le Liban d'échanger leur expérience, de
fixer leurs défis communs pour l'avenir des investissements
dans la zone méditerranéenne et surtout
d'initier pour l'avenir des outils communs afin de développer
un véritable réseau d'Agence de Promotion
des Investissements.
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IDAL est membre du réseau ANIMA / IDAL is member of the
ANIMA Network
Christian Apothéloz et Bénédict
de Saint-Laurent consacrent quatorze pages sur les opportunités
d’investissement au Liban, dans le dernier numéro du mensuel
Investir en Méditerranée édité en Juin 2004 par Anima, le réseau
euro-méditerranéen d’agences de promotion et d’investissements.
Après un préambule géo-économique et une évocation des défis
issue de l’écrasante supériorité de nos importations sur nos
exportations, l’article évoque les points forts que représente
pour le Liban l’environnement propice aux investissements locaux
et internationaux, du fait de notre régime économique libéral
et de notre accès sur les marchés du Moyen-Orient, mais aussi
le savoir-faire libanais et la main-d’œuvre qualifiée à divers
niveaux. Cliquez sur la carte pour découvrir une bonne
synthèse de cet article.
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Le bilan présenté par l'IDAL pour l'exercice 2002
est plutôt flatteur tout en révèlant dans
l'analyse de ses détails tout le potentiel qui reste
à exploiter.
En effet, si la masse d'investissements réalisés
au Liban en 2002 a énormément progressé,
notamment dans le secteur du tourisme et de l'hôtellerie,
on constate que ces opérations émanent soit d'investisseurs
libanais soit de structures conjointes entre des investisseurs
privés arabes et libanais.
La loi 360 sur la promotion des investissements
au Liban votée durant l'été 2001 puis la
mise en application de l'accord d'association entre l'Union
Européenne et le Liban sont autant de facteurs favorables
au renforcement du rôle et à la pleine justification
de cette institution dont la vocation est de faciliter, coordonner
et communiquer.
Il est d'ailleurs significatif que son budget ait été
accru d'environ 25% dans un contexte global de réductions
budgétaires drastiques.
Il s'agit donc pour l'IDAL de justifier pleinement son rôle
et de remplir un défi: celui de séduire et convaincre
les investisseurs étrangers et les non-arabes en particulier
que le Liban est une terre d'investissement sûre et prospère
ou les projets pertinents disposent des meilleurs atouts de
se transformer en affaires saines et rentables pour le long
terme tout en représentant une vitrine de choix pour
une aire qui dépasse celle de la seule terre libanaise.
Gageons que la montée en puissance de l'IDAL sera dans
les années à venir un facteur d'accélération
pour mettre le Liban sur le chemin d'une croissance régulière
dont la présence d'investisseurs étrangers sera
un élément-moteur essentiel.
Le Liban appartient à cette terre francophone qui recèle
beaucoup de richesses et d'initiatives.Elle se caractérise
aussi parfois par un peu de frilosité ou d'appréhension
que des institutions comme l'IDAL doivent contribuer à
surmonter.Le secteur privé francophone doit être
naturellement attiré par le Liban et les libanais dont
l'art est souvent de transformer des menaces apparentes en opportunités
juteuses.
Jean-Michel
Druart - LibanVision
1er “contrat global” d’IDAL
Beyrouth, 4 Août 2003-
Selon la nouvelle loi sur la promotion des investissements,
IDAL a conclu le premier panier de privilèges fiscaux au bénéfice
d’un projet de grande envergure. Le projet est déjà connu dans
ses grandes lignes : il s’agit de l’autre bâtiment du Metropolitan,
face à l’hôtel, où un important centre commercial – touristique
– hôtelier sera érigé. Le “contrat global”, selon la nomenclature
de l’IDAL, comprend une exemption, sur 10 ans, de l’impôt sur
les bénéfices et des taxes de lotissement, 50 % de réduction
sur d’autres droits et taxes, entre autres avantages. Il faut
dire que le Metropolitan City Center remplissait largement les
conditions d’octroi de ces avantages, dont les critères objectifs
(un investissement de 150 millions $…), et visiblement les critères
plus subjectifs (impacts économique, social, environnemental,
etc). D’où un accord plutôt rapide du Conseil des ministres
et des formalités accélérés, grâce au “guichet unique” de l’IDAL.
C’est donc une première dans notre petite histoire de la promotion
des investissements. «C’est pour cela qu’on a mis le paquet
pour réussir ce projet, malgré les difficultés de tout démarrage»,
affirme le PDG d’IDAL, visiblement content de cette réalisation.
Content aussi Samih Barbir, car le Conseil des ministres lui
a permis enfin d’embaucher 25 nouveaux fonctionnaires (au lieu
des 52 demandés), pour faire face à ses croissantes missions.
Des missions qui englobent, entre autres, 6 ou 7 nouveaux projets
mis ou à mettre sur les rails : le Four Seasons (150 millions
$), le Hilton (46 M $), un Beirut Palace (160 M $), le nouveau
Summerland (70 M $), le Porto Barbara au Nord (130 M $), Dora
Mall (60 M $), etc. Avec cependant un bémol, ou plutôt deux.
Tous les deux à Damour : le village de vacances, Port d’Amour,
toujours bloqué par Walid Joumblatt, invoquant des phobies démographiques
; et la cité de la technologie que le Conseil des ministres
a renvoyée “pour complément d’étude” en commission ministérielle.
Qui ne s’est jamais réunie…
Août 2003
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Le texte francophone, officiel et
intégral, de la loi n° 360 sur la promotion des investissements
au Liban
Le parlement a approuvé, Et le Président de
la république publie la loi dont voici suivant le texte :
Article 1 :
En vue d’appliquer la présente loi, les termes enoncés ci-dessous
auront la signification suivante : 1- L’Agence : c’est l’Agence
pour le développement des investissements au Liban (IDAL), établie
en vertu de cette loi. 2- Le Conseil d’Administration : C’est
le conseil d’administration de l’Agence établie en vertu de
cette loi. 3- Le président de l’Agence : c’est le président
du conseil d’administration et le directeur général de l’Agence
établie en vertu de cette loi. 4- Le projet : c’est le projet
d’investissement portant sur l’un des secteurs régis par cette
loi. 5- L’investisseur : C’est la personne juridique ou morale
de nationalité libanaise, arabe ou étrangère investissant au
Liban conformément aux dispositions de cette loi.
Article 2 :
Cette loi s’applique aux investissements effectués par des investisseurs
désireux de bénéficier de ses dispositions et portant sur les
secteurs de l’industrie, de l’agriculture, de l’agro-industrie,
du tourisme, de l’informatique, de la technologie, de la communication,
de l’information ainsi que sur d’autre secteurs définis dans
un décret publié par le Conseil des Ministres sur proposition
du 1erministre.
Article 3 :
Une institution publique appelée « L’Agence pour le développement
des investissements au Liban » est établie et jouit d’une personnalité
morale et d’une autonomie administrative et financière. Elle
dépend du président du conseil des ministres qui exerce sur
elle un pouvoir de tutelle et est régie par les dispositions
de cette loi et ses textes d’application.
Article 4 :
L’administration de l’Agence est assurée par un conseil d’administration
formé de 7 membres nommés pour une période de 4 ans et ce, par
un décret publié par le conseil des ministres sur proposition
du 1erministre. Le membre doit impérativement : 1- Être un citoyen
libanais depuis plus de 10 ans. 2- Jouir de tous ses droits
civiques. 3- Être titulaire d’un diplôme universitaire reconnu.
4- Avoir l’expérience et la compétence nécessaires dans les
domaines d’activité requis pour l’administration de l’Agence.
Sont nommés parmi tous les membres, en vertu d’un décret de
nomination, un président et 2 membres qui assurent à plein temps
les travaux de l’Agence et doivent s’y consacrer entièrement
. Ils ne peuvent en aucun cas assumer leur fonction et être
en même temps membres du parlement, d’une municipalité ou chargés
d’une fonction publique ou d’une activité quelconque dans une
institution quelle que soit sa nature ou d’un travail professionnel,
que ce travail soit rémunéré ou non. Durant leur mandat, il
leur est strictement interdit d’être propriétaires, en total
ou en partie, de bureaux d’études, d’architecture ou de réalisation
de projets et même d’en être actionnaires. Le président et les
membres peuvent être démis de leurs fonctions à tout moment
en vertu d’un décret émis par le conseil des ministres. Les
pouvoirs du conseil d’administration et les rémunérations du
président et des membres sont définis en vertu de décrets application
promulgués par le Conseil des Ministres sur proposition du 1erministre.
Article 5 :
L’Agence est formée des directions suivantes : - Direction des
affaires financières et administratives. - Direction des études,
de la planification et des statistiques. - Direction des informations
et de la promotion. - Direction du « guichet unique » pour l’octroi
des permis. Les règlements administratifs et financiers de l’Agence,
des départements et des organes administratifs dont est formée
chaque direction ainsi que leur rôle, les conditions de recrutement
et d’engagement qui y sont requises, leur cadre, leurs catégories
de fonctionnaires, leurs rangs, salaires et rémunérations en
plus des conditions de mutation de fonctionnaires entre l’Agence
et d’autres administrations, institutions publiques et municipalités,sont
définis et modifiés en vertu de décrets émis par le conseil
des Ministres sur proposition du 1erministre. L’Agence n’est
pas soumise au contrôle du Conseil de la fonction publique ou
de l’Inspection Générale mais plutôt au contrôle ultérieur de
la Cour des Comptes. - Les comptes de l’Agence sont régis par
les dispositions de l’article 73 de la loi nº 326 du 30/6/2001
(loi sur le budget général et les budgets annexes de l’an 2001).
Article 6 :
L’Agence assume les fonctions suivantes : 1- Proposer les textes
nécessaires pour l’application des dispositions de cette loi.
2- Consentir à soumettre un projet précis aux dispositions de
cette loi et ce, par une décision du conseil d’administration.
3- Recevoir les diverses demandes administratives d’autorisation,
de consentement et de permis relatives aux projets régis par
cette loi, les étudier aux plans juridique, technique et architectural
et rédiger des rapports à leur sujet. 4- Quant aux projets régis
par les dispositions de la présente loi, l’Agence remplace exclusivement
toutes les administrations générales, les institutions publiques
et les municipalités dans l’octroi des permis administratifs
et des autorisations nécessaires à l’exception des permis qui
sont accordés par le conseil des Ministres tout en respectant
les lois en vigueur relatives au zoning et à la protection de
l’environnement. Sauf texte contraire, le Conseil suprême de
la Planification Urbaine ou les commissions techniques ont le
devoir, là où la loi l’exige, de donner leur opinion dans l’affaire
soumise par l’Agence et ce, dans un délai de 15 jours de la
date de réception sinon, le consentement est considéré tacite.
Quant à la municipalité, l’affaire lui est soumise pour qu’elle
donne son avis concernant le permis d’entreprendre un projet
bien défini sur son territoire. En cas de litige entre l’Agence
et une municipalité qui refuse que le projet soit entrepris
sur son territoire, l’affaire est alors portée devant le Conseil
des Ministres qui prend la décision convenable à cet égard.
5- Préparer et élaborer les études, recherches, documents, statistiques
et propositions sur le climat d’investissement au Liban ainsi
que sur les possibilités d’investissement dans les divers secteurs.
6- Fournir les informations économiques, commerciales, industrielles
et autres pouvant aider les investisseurs libanais et étrangers
à effectuer des placements dans les divers secteurs et ce, de
manière gratuite ou en contrepartie de montants ou d’abonnements
bien fixés. 7- Explorer les possibilités et les domaines d’investissement
au Liban, effectuer des études à cet égard et les mettre à la
disposition des parties intéressées soit de manière gratuite,
soit en contrepartie de montants ou d’abonnements bien fixés.
8- Elaborer un programme médiatique, organiser des campagnes
publicitaires, concevoir, imprimer, produire et distribuer des
brochures et du matériel publicitaire visant à encourager et
à orienter les investisseurs libanais travaillant à l’étranger
ainsi que les investisseurs arabes et étrangers à effectuer
des placements au Liban. 9- Aider, subventionner, promouvoir
et commercialiser les produits libanais et notamment les produits
agricoles et ceux utilisés dans l’industrie alimentaire et l’agro-industrie
au Liban et ce, en vertu d’une décision émanant du Conseil des
Ministres sur proposition du 1erMinistre. 10- Contribuer au
capital de sociétés anonymes opérant dans le domaine de l’information
et / ou de l’informatique ou dans celui de l’emballage et /
ou l’assemblage et / ou la production et / ou la fabrication
et / ou le traitement des produits agricoles et / ou industriels
et / ou animaliers et d’autres produits libanais lorsque les
institutions internationales exigent la participation de l’état
à de tels projets et ce, en vertu d’un décret pris en Conseil
des ministres sur proposition du 1er Ministre. 11- Fournir des
motivations financières ou contribuer au capital de sociétés
anonymes concernées par la gestion et l’organisation d’expositions
et de séminaires au Liban et à l étranger mais surtout, promouvoir
le tourisme ainsi que les matières et produits agricoles et
/ ou industriels et / ou fabriqués et d’autres produits d’origine
libanaise et ce, en coopération avec les administrations publiques
officielles concernées, les organismes économiques et les sociétés
privées. Cette démarche a pour but de commercialiser et d’exporter
les produits libanais et de contribuer à l’organisation de sessions
de formation en vue d’aider les sociétés investissant au Liban
à développer leur production de façon à ce quelle soit adaptée
aux exigences et aux besoins des marchés extérieurs pour faciliter
l’exportation des produits libanais et ce, en vertu d’un décret
pris en Conseil de Ministres sur proposition du 1erMinistre.
12- Contribuer au capital de sociétés anonymes pour établir
et gérer des incubateurs en vue de fournir le soutien nécessaire
aux innovateurs dans les domaine de la technologie, de l’informatique,
de la communication et les autres secteurs et ce, en vertu d’un
décret pris en Conseil de Ministres sur proposition du 1erMinistre.
Article 7 :
L’Agence établie en vertu de la présente loi remplace celle
établie par le décret nº 5778 en date du 11/10/1994 et ses modifications.
Cette dernière agence est liquidée, ses droits et obligations
étant transmis à la nouvelle agence et ce, en vertu de décrets
pris en Conseil de Ministres sur proposition du Premier Ministre.
De même sont transmis à la nouvelle agence les crédits alloués
dans le budget général et relatifs à l’agence établie en vertu
du décret nº 5778 en date du 11/10/1994. Les fonctionnaires
ainsi que les autres employés et contractuels de l’agence ci-dessus
mentionnée sont aussi mutés à celle établie en vertu de la présente
loi sans aucun besoin d’autres textes mais conservent leur droit
à l’avancement.
Article 8 :
L’agence est financée par : 1- Les fonds qui lui sont alloués
dans le budget général. 2- Ses propres recettes découlant des
rémunérations qu’elle perçoit pour les études et les services
qu’elle fournit et de ses contributions dans les sociétés. 3-
Les avances de la Trésorerie prescrites à son intention. 4-
Les dons, legs et donations. 5- Tout autre revenu prévu par
des textes juridiques spécifiques.
Article 9 :
Le consentement du conseil d’administration à soumettre le /
les projet (s) d’investissement existant (s) aux dispositions
de la présente loi, est régi par des critères définis à cette
fin en vertu d’un décret pris en Conseil de Ministres sur proposition
du 1erMinistre.
Article 10 :
Dans le respect du principe du développement égalitaire, les
régions libanaises sont classées en 3 zones d’investissement
et ce, en vertu du tableau et de la carte joints à la présente
loi. La répartition adopte la classification suivante : - La
zone (A) : ce sont les régions bénéficiant uniquement des exemptions,
réductions et facilités stipulées dans l’article 11 de la présente
loi. Le conseil d’administration peut appliquer à certains projets
relatifs au tourisme et à la richesse marine et aux projets
prévus dans cette zone les mêmes exemptions, réductions et facilités
relatives aux projets prévus dans les régions classées dans
la zone (B) ci-dessous. Une liste de ces projets est établie
en vertu d’une décision prise au Conseil d’administration et
ratifiée par le Conseil des Ministres. - La zone (B) : ce sont
les régions bénéficiant des exemptions, réductions et facilités
prévues dans l’article 12 de la présente loi. - La zone (C)
: ce sont les régions que le gouvernement désire développer
et qui bénéficient des exemptions, réductions et facilités prévus
dans l’article 13 de la présente loi. Cinq ans après la promulgation
de la présente loi, le gouvernement peut effectuer des modifications
sur la classification des régions et ce, en vertu d’un décret
pris en Conseil de Ministres sur proposition du 1erMinistre.
Article 11 :
Les projets d’investissements régis par les dispositions de
la présente loi et entrepris dans la zone (A) bénéficient des
exemptions, réductions et facilités suivantes : 1- Les permis
de travail de toutes les catégories et nécessaires exclusivement
au projet sont accordés par l’Agence en vertu d’une décision
émanant de son président et ce, après le consentement du conseil
d’administration à soumettre ce projet aux dispositions de la
présente loi, à condition que soient sauvegardés les intérêts
de la main-d’œuvre locale en recrutant 2 libanais au moins pour
chaque étranger en inscrivant à la Caisse Nationale de Sécurité
Sociale. 2- Exempter la société par actions, établie pour posséder
et / ou diriger un projet bénéficiant des dispositions de la
présente loi et qui soumet ses actions à la souscription générale,
de la taxe sur le revenu pour une période de 2 ans à partir
de la date de la cotation de ses actions à la Bourse de Beyrouth
et ce, à condition que la proportion des actions effectivement
négociables représente 40% au moins de son capital. Cette période
d’exemption peut être ajoutée à toute autre période dont la
société bénéficie conformément aux dispositions de la présente
loi ou des autres lois et règlements en vigueur.
Article 12 :
Les projets d’investissement régis par les dispositions de la
présente loi et prévus d’être entrepris dans les régions classées
dans la zone (B) bénéficient, en plus des exemptions et facilités
stipulées dans l’article 11 de la présente loi, des réductions
suivantes : Une réduction de 50% pendant 5 ans des taxes sur
le revenu et sur la répartition des dividendes revenant à l’investisseur
et résultant du projet. Cette réduction entre en vigueur à la
date du début d’exploitation du projet régi par les dispositions
de la présente loi. Au cas où l’investisseur bénéficierait de
l’exemption stipulée dans le paragraphe (2) de l’article 11
de la présente loi, la réduction entre en vigueur une fois la
période d’exemption écoulée.
Article 13 :
Les projets d’investissement régis par les dispositions de la
présente loi et prévus d’être entrepris dans les régions classée
dans la zone (C) bénéficient, en plus des exemptions et facilités
stipulées dans l’article 11 de la présente loi, des exemptions
suivantes : Une exemption totale, pendant 10 ans, des taxes
sur le revenu et sur la répartition des dividendes revenant
à l’investisseur. Cette exemption entre en vigueur à la date
du début d’exploitation des projets d’investissement régis par
les dispositions de la présente loi.
Article 14 :
Les projets portant sur les secteurs de l’informatique et de
la technologie bénéficient des exemptions et des réductions
accordées aux projets prévus d’être entrepris dans la zone (C)
et définis dans l’article 13 de la présente loi quel que soit
leur emplacement, quitte à ce qu’une liste des projets relatifs
aux secteurs mentionnés dans cet article soit publiée et que
ces mêmes projets puissent bénéficier des dispositions de la
présente loi en vertu d’un décret pris en Conseil de Ministres
sur proposition du 1erMinistre.
Article 15 :
Un contrat global est un contrat en vertu duquel l’état libanais,
représenté par l’Agence, offre à l’investisseur désireux d’entreprendre
un projet quelconque les motivations, exemptions et réductions
décidées par le conseil d’administration pour ce même projet
et ce, dans les limites fixées dans l’article 17 de la présente
loi, quitte à ce que l’investisseur s’engage en vertu de ce
contrat à réaliser son projet conformément aux conditions, délais
et provisions y figurant. Les droits et obligations de l’Agence
et de l’investisseur sont détaillés dans le contrat, y compris
l’engagement de l’investisseur à réaliser le projet dans les
délais fixés. Une fois signé par l’Agence et l’investisseur,
le contrat est soumis à l’approbation du Conseil des Ministres
sur proposition du 1erMinistre.
Article 16 :
Les conditions de base devant figurer dans les projets pour
pouvoir bénéficier du système du contrat global sont définies
en vertu de décrets pris en Conseil de Ministres sur proposition
du 1erMinistre.
Article 17 :
Le projet bénéficiant du système de contrat global peut profiter
tout au plus des motivations suivantes : 1- Une exemption complète
de la taxe sur le revenu et sur la répartition des dividendes
du projet et ce, pour une période pouvant aller jusqu'à 10 ans
à partir du début d’exploitation du projet. 2- Accorder des
permis de travail de toutes les catégories à condition que le
projet bénéficiant du système de contrat global préserve la
main-d’œuvre locale en recrutant 2 libanais au moins pour chaque
étranger et en les inscrivant à la Caisse Nationale de Sécurité
Sociale. 3- Une réduction de 50% au maximum sur les droits des
permis de travail et de séjour quelle que soit leur catégorie
et selon le nombre de permis demandés. De même, la valeur du
certificat de dépôt à la Banque de l’Habitat serait-elle réduite
de moitié. 4- Sauf texte contraire et conformément aux restrictions
et règles stipulées dans les contrats globaux, le conseil d’administration
peut exempter les sociétés anonymes toutes catégories confondues
qui ont pour but de posséder et / ou de gérer un projet d’investissement
bénéficiant des dispositions du contrat global de l’obligation
d’avoir des personnes juridiques ou morales de nationalité libanaise
dans leurs conseils d’administration. 5- Une réduction jusqu’à
50% au maximum sur les droits des permis de construction relatifs
aux bâtiments prévus d’être construits et nécessaires à la réalisation
du projet d’investissement bénéficiant des dispositions des
contrats globaux. 6- Une exemption complète des droits d’enregistrement
des bienfonds au registre foncier, des droits de lotissement,
de démembrement et d’assurance foncière ainsi que des droits
d’inscription des contrat de bail au registre foncier en ce
qui concerne les bienfonds sur lesquels vont être entrepris
les projets des contrats globaux et ce, à condition de s’engager
à les exécuter dans un délai de 5 ans de la date d’inscription
du bienfonds au registre foncier sous peine d’imposer à l’investisseur
une amende équivalant à 3 fois plus la somme des droits initialement
dûe.
Article 18 :
Les litiges survenus entre l’agence et l’investisseur et découlant
du système de contrats globaux sont réglés à l’amiable. Au cas
où un tel règlement n’est pas atteint, il est possible d’avoir
recours à l’arbitrage au Liban ou à n’importe quel autre lieu
d’arbitrage international, à condition que cette option soit
spécifiée au préalable lors de la demande de soumission du projet
en question aux dispositions de la présente loi, que le conseil
d’administration y consente et que l’autorité de tutelle approuve
cette décision de consentement. Les conditions et règlements
qui régissent l’arbitrage sont définis en vertu d’un décret
pris au Conseil des Ministres sur proposition du 1er Ministre.
Article 19 :
A l’exception des projets régis par le système des contrats
globaux, il incombe à l’investisseur ayant obtenu l’aval du
conseil d’administration de l’Agence pour soumettre son projet
d’investissement aux dispositions de la présente loi, de demander
à l’Agence, conformément à ces mêmes dispositions, les permis
nécessaires au commencement des travaux de son projet et ce,
dans un délai de 3 ans à partir de la date du consentement mentionné
du conseil d’administration sous peine de perdre son droit à
bénéficier des dispositions de la présente loi. Selon son appréciation,
l’Agence peut consentir à accorder à l’investisseur un délai
supplémentaire de 3 ans au maximum et pour une fois seulement
pour réaliser son projet et ce, en vertu d’une décision du conseil
d’administration approuvée par le 1er Ministre.
Article 20 :
Les critères définis par le Conseil des Ministres conformément
aux dispositions de l’article 9 de la présente loi s’appliquent
aux projets d’investissement en cours au Liban à la date d’entrée
en vigueur de cette loi et ce, dans les cas suivants : 1- Élargir
le projet en effectuant de nouveaux placements et ce, selon
la proportion de ces derniers par rapport aux placements originaux
dans le projet. 2- Déplacer le projet d’une zone d’investissement
à une autre selon la répartition à laquelle a donné lieu l’application
de l’article 10 de la présente loi. Les critères sus-mentionnés
sont appliqués en vertu de décisions émanant du conseil d’administration
et approuvées par le 1er Ministre.
Article 21 :
La décision justifiée du Conseil d’administration de ne pas
consentir à soumettre un projet spécifique aux dispositions
de la présente loi n’ôte pas à l’investisseur le droit de présenter
une demande de permis conformément aux procédures ordinaires
auprès des autorités compétentes.
Article 22 :
La présente loi entre en vigueur dès sa publication au Journal
Officiel.
Baabda, le 16 août 2001
Signatures : Emile Lahoud Emis par le président de la République
Le président du Conseil des Ministres Signature : Rafic Hariri
-------
Projet pour le développement des investissements au Liban
Répartition géographique des zones bénéficiant des motivations
et des exemptions.
Annexe du projet pour le développement des investissements
au Liban et relatif à la répartition et la classification des
régions libanaises
Conformément à la classification figurant dans le projet de
loi pour le développement au Liban, sont incluses dans la les
régions côtières délimitées par une ligne parallèle au littoral
(du nord vers le sud) et qui se situe dans la zone (A)
au point le plus proche comme suit : • 2 kms de Al-Naher El
Kabir aux frontières de Tripoli. • 4 kms des frontières de Tripoli
aux frontières de la ville de Nahr Ibrahim • 8 kms des frontières
de Nahr Ibrahim aux frontières de la ville de Saida. • 4 Kms
des frontières de Saida à Ras El Nakoura. La zone doit se situer
à : 10 kms de la jetée de Tripoli 24 kms du Phare de Beyrouth
8 kms du Fort de la mer à saida
Conformément à la classification figurant dans le projet de
loi pour le développement au Liban, sont incluses dans la
zone (B) les régions non comprises dans les zones (A) et
(C) ainsi que les zones industrielles dans le Nord et le Sud
comme suit : - Au Sud : Saida, Ghazieh et Tyr (Sour). - Au Nord
: Rimal, Baddawi, El Mina, Bahsas, Enfeh, Chekka et Hiri.
Conformément à la classification figurant dans le projet de
loi pour le développement des investissements au Liban, sont
incluses dans la zone (C) les régions se situant en dehors
des délimitations de la zone (A) mentionnées ci-dessus, dans
les casas et les villages suivants :
• Casas de Akkar, Minieh-Dinnieh, Becharré, Hermel, Baalbeck,
Marjeyoun, Hasbaya, Tyr, Jezzine, Rachaya, Bint Jbeil, Bekaa
Ouest.
• Et les villages suivants situés dans les hauteurs du Casa
de Jbeil : Kherbeh, Jej, Karkaz tertej, Lihfed, Mayfouk, Saki
Rechmaya, Michmich, Deir El Kattara, Innaya, Kartaba, Korkraya,
Sariita Ehmez, Ain El Ghouaybé, Afka, Lasa, Janneh et Mar Sarkis,
Akoura, Shwata, Laklouk, Arab El Lahib, Frat, Yanouh, Al Moghayré,
Bakachkach, Madiné, Mazraat, El Siyyed, Abboud Bolhos, El Mejdel,
Ghabet el Rouays, Mazarib et Arasta. • Et les villages suivants
situés dans les hauteurs du Casa de Batroun : Douma – Assaya
– Hadtoun – Racha – Mehmarch – Dael – Kferhelda – Beit Chlela
– Bsatin El Osi – Haute Tannourine – Basse Tannourine – Wata
Houb – Chatin – Bechtoudar et Oura – Bchehli – Hardin – Beit
Kassab – Kfour El Arbi – Deir Bella – Nahla. • Et les villages
suivants situés dans la région de Iklim El Kharroub : Chhim
– Mazboud – Joun - Mtelleh – Bsaba – Bikfaya – Ain El Hor –
Mazraat El Daher – Mukhtara – Deir El Mokhalles – Anout – Jaliliyé
– Majdlouna – Zaarouriyé – Daraya – Hasrout – Moughayriyé –
Bourjin.
• Et les villages suivants situés dans le Casa de Nabatiyé et
limitrophes des régions libérées : Jbeh – Jarjouh – Habbouch
– Zawtar Est – Zawtar Ouest – Arabsalim – Kaakaiyet El Jisr
– Kfartebnit – Kfarremen – Mayfadoun – Haute Nabatiyé – Basse
Nabatiyé – Arnoun – Toul – Ain Bouswar – Yohmor .
• Et les villages suivants situés dans le Casa de Tyr et limitrophes
des régions libérées : El Mansouri – Majdel Zoun – Kalilé –
Hinniyé – Zebkin – Jabal El Botm – Siddikin. • Et les villages
suivants situés dans le Casa de bint Jbeil et limitrophes des
régions libérées : Yater – Kafra – Haddatha – Ita El Jabal –
Haris – Tebnin – Sultaniyyé – Jmayjmé – Safad El Battikh – Barachit
– Chakra – Kherbit Selem – Ghandouriyyé – Froun.
• Et les villages suivants situés dans le Casa de Marjayoun
et limitrophes des régions libérées : Majdel Selem – Sawwané
– Kabrikha – Toulin.
Carte géographique
pour localiser les délimitations de zones et les villages
mentionnés dans le texte ci-dessus
Régionale à Grande Echelle
- 1:200.000 soit 1
cm pour 2 kms -
|
* Export Plus : 20
% de hausse des exportations en deux ans
Le PDG d’Idal, Samih Barbir,
a publié le 1er Septembre 2003 un bilan des deux premières années
d’activité du programme Export Plus, lancé en 2001 par Idal, pour
encourager les exportations libanaises.
La première année, les exportations de fruits et légumes ont totalisé
320 705 tonnes, auxquelles s’ajoutent une tonne de fleurs et 101
892 cartons d’œufs. Ce résultat représente une hausse de 15 %
par rapport aux chiffres publiés par le ministère de l’Agriculture
pour l’année 2000/2001. En 2001, le premier client du Liban est
l’Arabie saoudite, avec une part de 34,1 % des exportations de
produits agricoles. Et ce sont les agrumes qui constituent le
plus gros des exportations, avec une part de 38 % des exportations
(121 458 tonnes). Les résultats de la deuxième année du programme,
qui s’étend d’août 2002 à août 2003, sont moins bons, malgré une
hausse de 34 % enregistrée au cours des six premiers mois considérés.
En raison de la guerre d’Irak, le marché des exportations a été
paralysé et le taux de croissance annuel n’a été que de 5 %, un
chiffre bien en dessous des prévisions. Au total, 336 628 tonnes
de produits agricoles et 195 723 cartons d’œufs (en hausse de
92 %) ont été exportés au cours de la deuxième année du programme,
dont 29 % vers l’Arabie saoudite, 20 % vers le Koweït et 18,8
% vers la Syrie. Les produits les plus vendus sont les pommes
de terre, avec une part de marché de 36 %, suivies des agrumes
(31,6 %) et des pommes (6,9 %).
L’impact d’Export Plus, dont le coût est
de 68 500 milliards de livres pour les deux premières années,
n’est pas uniquement quantitatif.
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D'autres
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email/courriel:
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