L'Emploi
et la formation au Liban
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Go Forward Edition 2005
Visitez
le site du Centre d'Orientation et de Documentation
FORWARD 2004
FORUM d'ORIENTATION & DE RECRUTEMENT
Du 17 au 21 mars 2004 De 9h à 14h et de
16h à 21h
A Biel Solidère, Centre Ville sur plus de 4000 m2
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>>> Il faut le savoir:
L'Ecole
Internationale de Montpellier (groupe ESC de Montpellier) va
ouvrir son recrutement au liban grâce à un partenariat
avec le Club Unesco de Beyrouth
Quelques
détails?
L' Emploi et la formation professionnelle sont suffisamment
cruciaux au Liban pour que Libanvision.com leur consacre une
rubrique à part entière.
Ils sont même intégrés désormais
dans certains programmes d'aide ou de coopération, tant
il est vital de retenir les cerveaux locaux qui , comme on le
sait, ne manquent pas!
Nous attendons vos infos, remarques et suggestions afin d'enrichir
cette rubrique et pourquoi pas, bientôt, des
Offres d'Emplois partiellement ou entièrement
Francophones?
French
is an asset !
Si vous parcourez les petites annonces et les maigres
offres d’emploi dans votre quotidien francophone, c’est
qu’on vous a fait ça, à vous aussi, de vous donner une
« éducation française ». Parce que même dans ces pages,
dernier retranchement du français dans notre pays nostalgique,
c’est en anglais qu’on vous propose du travail, avec tout
de même cette mention sublime » : « french is an asset
». Le français est un atout ! Pardon de vous le dire en
français, comme vous je me vautre dans ce leurre. La langue
de Descartes, de Balzac, de Zola, celle de Hugo, de Huysmans,
de Yourcenar, de Tournier, celle des mots pesés au trébuchet,
qu’une lettre, qu’une voyelle dénature et dévoie, cette
langue que nous avons en commun et que nous savourons
désormais comme un plaisir interdit, on vous dit que c’est
un « atout ». Un petit plus qui peut servir, comme d’avoir
fait du ballet quand on travaille dans le vêtement, ou
d’avoir un joli nez pour vendre des voitures. Et de fait,
les petits riens de la vie quotidienne nous le rappellent
douloureusement à chaque détour. Que votre distributeur
habituel de billets vous remercie, au nom de sa banque,
et noir sur le gris de l’écran « d’avoir utulisé (sic)
notre DAB » n’entrave pas l’efficacité de la transaction.
Vous pensez que c’est tout de même un coup de griffe dans
la belle image que votre banque cherche à cultiver, à
grand renfort de liftings, de logos pointus et d’un minimalisme
recherché dont le message essentiel est justement de montrer
qu’on y va droit à l’essentiel. Vous imaginez le courrier
du directeur, son « utulisation » pathétique de modèles
préenregistrés. D’ailleurs sa secrétaire, qui ne craint
plus pour sa manucure depuis l’avènement de l’ordinateur,
peut désormais y aller sans vergogne de son correcteur
d’orthographe, et tant pis s’il transforme « Rochester
» en « orchestre ». Pas besoin d’avoir fait des études
pour ça. Vous songez que l’usage des chiffres ne dispense
pas de celui, vital, de la langue. Vous avez tort. Ça
marche quand même. Il fut un temps où une faute d’orthographe
dans un billet doux était un puissant tue l’amour. C’était
avant le « texto », chez nous « SMS ». Là, pas de place
pour l’accord du participe passé ni pour le pluriel des
verbes. Dans cet empire du langage phonétique, les mots,
réduits à leurs occlusives ou à leurs labiales, vous rentrent
droit dans le vibreur du portable, comme par transmission
de pensée. Un « w » pour un « oi », le chiffre «1 » pour
tous les « in, ain, ains, » et même les « un », le « 6
» pour « si, ci » et même pour « 6né », ce soir. Mais
surtout, surtout, ce « m », lettre fascinante qui porte
en elle toutes les émotions, toutes les déclarations attendues,
tout l’impossible, tout l’indicible, tout l’ineffable
du sentiment amoureux. « M ». C’était bien la peine d’en
faire des romans, des poèmes, des dépressions. Il suffit
désormais d’appuyer sur la touche « 6 » et de voir venir.
Les mots avaient des couleurs. Ils sont réduits à leur
valeur. Sans coquetterie, mais aussi sans élégance, sans
fioritures, mais aussi sans nuance, le paysage de la communication
se fait de plus en plus congru. Si vous cherchez un emploi
et qu’on ne vous le propose qu’en anglais, ne jetez pas
pour autant votre langue au chat. Un jour reviendra où
l’on sera lassé de ruminer la même bouillie verbale. Une
envie de saveurs, de tripes à l’ancienne, se fera sentir.
Ce sera l’appel universel du goût de l’enfance, la nostalgie
d’une cuisine maternelle dont la langue en vain cherchera
le parfum. Ce jour là, on ne vous dira plus « french is
an asset ».On vous la demandera en français, cette lettre
roborative qui enlèvera le contrat. Et si vous possédez
comme tout le monde un anglais basique dans vos bagages,
ce sera toujours un atout. Il n’est pas encore interdit
de rêver.
billet d'humeur signé Fifi
Aboudib dans l'Orient Le Jour du 29 Février 2004
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Annonce
du 19 Décembre 2003
Berytech pôle technologique
du Liban recherche un Directeur de la communication et du business
developpement.
Fonctions : Organiser
la communication et la promotion de Berytech et des entreprises
implantées sur le pôle technologique. Et developpe le business
de Berytech Communication Mettre en place et gérer toute la
communication interne du pôle technologique (livret d’accueil,
annuaires, documents internes). Assurer la communication externe
du pôle (présentation, affichage, fléchage, messages, évolution
des supports comme plaquettes, documents à destination du public
ou des partenaires). Elaborer et organiser les campagnes de
promotion de Berytech : déterminer les axes, les cibles, la
stratégie, les outils et le calendrier, accompagner les intervenants,
assurer la mise en place. Charger des relations avec les Medias.
Elaborer et organiser les campagnes de promotions des entreprises
implantées sur le pôle technologique selon la demande.
Business Development Assurer
l’animation de Berytech : - organiser les séminaires, les salons,
les congrès, les colloques, les conférences, les goûters technologiques
- mettre en place des concours et des stimulations. Gérer toute
la logistique inhérente aux différentes manifestations, aux
déplacements et à l’accueil des intervenants étrangers et libanais.
Développer des partenariats nouveaux et enrichir les partenariats
existants. Assurer la mise en réseau de Berytech Promouvoir
Berytech aupres des investisseurs libanais ou étrangers. Commercialiser
l’hôtel d’entreprises. Veiller à la bonne circulation de l’information
entre les différentes entreprises et les incubés installées
sur le pôle (présentation, organisation de réunion).
Profil : Trilingue
, avec un minimum de 5 ans d’experience professionelle Formation
supérieure (école de commerce). Parfaite connaissance des mécanismes
et outils de promotion. Expérience dans la communication interne
et externe de grands groupes industriels. Expérience dans la
création d’événements et l’animation. Sens commercial développé
avec expérience probante à la clé. Dynamique, méthodique, grandes
capacités de travail.
Envoyer votre curriculum vitae
info@berytech.org ou
par Telecopie: 961 4 53 30 70
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L’Institut de la Chambre de Commerce
d'Industrie et d'Agriculture de Beyrouth offre des formations
par alternance
Depuis sept ans déjà, l’Institut
franco-libanais de formation par alternance, l'IFA, offre
ses services dans le cadre de la Chambre de commerce et d’industrie
de Beyrouth, en partenariat avec la Chambre de Versailles. Sa
directrice, Daisy Baddoura, est en première ligne pour percevoir
les besoins des entreprises libanaises en matière de formation
et surtout la demande croissante de compétences spécifiques dans
des PME où les employés et les cadres cumulent plusieurs fonctions,
sans avoir forcément le bagage technique nécessaire. « Nous sommes
là pour combler ces lacunes », explique la directrice. Ou pour
réactualiser des connaissances et les adapter à l’évolution d’un
secteur. « On pense souvent que les Libanais sont de bons commerciaux,
mais aujourd’hui il ne suffit plus d’avoir des dons relationnels,
il faut apprendre les techniques de négociations et professionnaliser
les départements achats et ventes », commente de son côté Walid
Abou Khalil, conseiller en formation.
L’Institut de formation propose huit programmes différents et
des systèmes modulaires. L’étudiant choisit soit des séminaires
de courte durée, soit il suit des cours à temps partiel pendant
une année entière parallèlement à son travail. « Un an, c’est
le temps qu’il faut pour que l’étudiant assimile la matière et
que le formateur évalue ses compétences », explique Daisy Baddoura.
Le diplôme délivré par l’Institut est reconnu en Europe et ailleurs.
« Notre approche n’est pas uniquement théorique. Nos professeurs
sont des professionnels. » En période de crise économique, les
problèmes d’emploi se traduisent par une demande supplémentaire
de formation, note la directrice de l’Institut.
« Cette année, nous avons enregistré deux fois plus de candidatures
que l’année dernière. Face au risque de perdre leur emploi,
certaines personnes essaient de se différencier en acquérant une
compétence de plus, afin d’apporter une valeur ajoutée à l’entreprise.
» En fait, comme le Liban ne comporte pas de système national
d’encouragement de la formation professionnelle, comme en France
par exemple où chaque salarié a le droit à 20 heures par an de
formation professionnelle payée par l’entreprise, chacun doit
se débrouiller pour compléter sa formation. À charge pour l’employé
de convaincre son patron de partager ou d’assumer les frais, mais
ce dernier n’a aucune obligation en ce sens. « Quand une entreprise
paie la formation, c’est surtout un séminaire de courte durée
», précise Daisy Baddoura qui appelle de ses vœux un investissement
à plus long terme dans la formation de la part des entreprises.
Si l’État se mêlait aussi d’encourager la formation professionnelle,
ce sont des milliers d’heures d’enseignement qui pourraient être
dispensées tous les ans, contribuant au développement d’un secteur,
mais, surtout, permettant un saut qualitatif au sein des entreprises,
dit la directrice.
avec Sybille Rizk
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Sur le nouveau site du Bureau National pour
l'Emploi
Le
site de l'Office Ministèriel de la Réforme Administrative
, l'OMSAR
Retour sur le Salon de l'Orientation et du Recrutement
"Forward 2003"
L'entretien
exclusif accordé par Mr Michel Pipelier, Consul de France à
Beyrouth, à LibanVision, suite à la réunion annuelle
du Comité Consulaire pour l'Emploi.
Formation: L’enseignement
technique et professionnel à l’écoute du marché de l’emploi
Le campus libano-européen de Kafaat,
une expérience avant-gardiste d’école-entreprise
Le site du Campus Al Kafaat à Aïn-Saadé:
un cadre enchanteur pour la formation professionnelle
sur les hauteurs de Beyrouth.
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Assurer aux jeunes, plus particulièrement aux plus démunis d’entre
eux ainsi qu’à ceux qui souffrent d’un handicap physique, une
formation universitaire technique et professionnelle, tout en
étant branchés sur le marché de l’emploi : tel est l’objectif,
la raison d’être du Campus libano-européen de technologie relevant
de la fondation al-Kafaat. La construction, l’équipement et la
mise en fonction de ce Campus s’inscrivent dans le cadre d’un
projet ambitieux dont l’exécution se fait progressivement depuis
une douzaine d’années et qui s’étale sur une période de trente
ans. La première phase de la construction s’est achevée au début
de l’été et a fait l’objet, en juin dernier, d’une cérémonie d’inauguration
officielle formelle, en dépit du fait que le Campus était fonctionnel,
en partie, depuis 1993.
Le Campus est situé à Aïn-Saadé
Il est édifié sur une superficie
de 60 000 mètres carrés. Il comprend, au stade actuel, neuf bâtiments
équipés. La collaboration de Kafaat avec les organismes de l’Union
européenne a débuté il y a une quinzaine d’années. Organisation
non gouvernementale de développement – reconnue d’utilité publique
– qui travaille dans le domaine de l’insertion socio-professionnelle
des jeunes, la fondation s’est fixé pour objectif de former les
jeunes des milieux défavorisés à des métiers nécessaires au marché
du travail et au développement de l’économie nationale. Quatre
pays européens – la France, la Grande-Bretagne, l’Espagne et la
Belgique – ont contribué à la réalisation du projet de Campus.
La portée de la contribution européenne à un tel projet a été
mise en évidence, lors de la cérémonie de juin dernier, par le
chef de la délégation de la Commission européenne au Liban, M.
Patrick Renauld, qui a souligné, fort à propos, que « si l’avenir
du Liban est dans le monde arabe, il l’est aussi, et c’est ce
qui fait son originalité, avec l’Europe ». M. Renauld avait relevé
sur ce plan que ce Campus libano-européen sera une occasion «
de développer les valeurs que nous avons en commun, de renforcer
l’intégration entre l’Union européenne et ses voisins » et dans
un tel processus, avait-il précisé, « la société civile a un rôle
important à jouer ».
Le concept d’école-entreprise
Le caractère avant-gardiste et original de ce projet réside dans
le fait qu’il est basé sur le concept d’« école-entreprise »,
inspiré d’expériences semblables effectuées déjà dans certains
pays scandinaves ainsi qu’au Canada. L’étudiant suit une formation
universitaire ou professionnelle qui ne se limite pas uniquement
à l’aspect purement académique, mais qui englobe aussi, d’une
manière concomitante, des stages pratiques organisés dans le cadre
réel du marché du travail, en collaboration avec des entreprises
et des organismes professionnels. Le Campus comprend essentiellement
– au niveau de l’enseignement universitaire – un institut universitaire
d’éducation ainsi qu’un institut technologique. Ces deux instituts
accueillent des étudiants porteurs du baccalauréat libanais (deuxième
partie). La fondation Kafaat assure des bourses aux étudiants
les plus démunis (l’enseignement étant, au départ, semi-gratuit).
De par sa vocation sociale, visant à promouvoir l’insertion et
l’intégration au marché du travail, elle encadre en outre les
étudiants souffrant d’un handicap physique. L’institut technologique
couvre les spécialisations suivantes : les techniques de l’industrie
alimentaire et agroalimentaire ; le génie mécanique et de production
; le génie civil ; la décoration d’intérieur ; le génie électronique
; la programmation informatique ; la gestion d’entreprises. Quant
à l’institut d’éducation, il assure la formation pour les spécialisations
suivantes : l’éducation spécialisée pour les cas sociaux et les
jeunes souffrant d’un handicap ; l’éducation spécialisée pour
les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies chroniques
; l’éducation primaire et préscolaire ; l’art théâtral et cinématographique.
Ces études sont étalées sur une période de quatre ans et débouchent
sur l’obtention d’une licence. Pour ces différentes branches,
la Commission européenne et les pays européens qui collaborent
avec Kafaat ont octroyé non seulement un appui financier pour
la construction des bâtiments mais également une aide substantielle
pour l’équipement du Campus. Les pays européens ont mis, en outre,
leur savoir-faire à contribution pour la formation des pédagogues,
l’échange de professeurs et d’élèves stagiaires et l’élaboration
avec les enseignants libanais du programme d’enseignement.
La formation technique et professionnelle
Au stade actuel, le Campus compte déjà près de 1 800 étudiants
et étudiantes et plus de 310 éducateurs et éducatrices. Il bénéficie
d’un équipement technique de pointe et comporte, en sus des salles
de cours, des ateliers couvrant un large éventail de spécialisations,
un théâtre, une cuisine centrale, une bibliothèque et un centre
informatique. Parallèlement à l’enseignement universitaire susmentionné,
le Campus assure aussi une formation technique et professionnelle
en liaison directe avec le marché du travail et les besoins des
entreprises locales. Une coopération s’est notamment instaurée
sur ce plan avec le patronat, et plus particulièrement l’Association
des industriels. Un accord avait été conclu à cet effet en 1994
entre Kafaat et l’Association des industriels. Cette formation
professionnelle est de 9 mois environ. Accessible dès l’âge de
15 ans, elle s’effectue en collaboration avec le ministère du
Travail. Au plan des projets d’avenir, la seconde phase du projet
d’édification du Campus libano-européen de technologie a déjà
été lancée avec le début de la construction de deux nouveaux bâtiments
qui s’ajouteront ainsi aux neuf premiers déjà édifiés. L’un des
deux nouveaux bâtiments englobera un restaurant universitaire
– tenu par les étudiants en hôtellerie – ainsi que plusieurs magasins
qui permettront aux étudiants de se familiariser avec les impératifs
et les conditions de l’écoulement de biens de consommation sur
le marché. Le second bâtiment en cours de construction englobera
des ateliers divers ainsi qu’une école d’imprimerie et une école
de bijouterie et de joaillerie. L’école d’imprimerie, s’inscrivant
dans le cadre du concept d’école-entreprise, permettra, dès le
mois d’octobre 2005, de former des imprimeurs pour le monde arabe.
Les produits imprimés seront distribués sur les marchés arabe
et libanais. Les responsables de la fondation et du Campus libano-européen
soulignent que leur objectif est non seulement d’assurer une formation
et un enseignement en vue de l’acquisition d’un métier, mais également
de permettre aux étudiants d’acquérir des valeurs morales et humaines
et d’apprendre la vie en communauté pour mieux faire face au monde
du travail.
>>> Visitez
le site web de la Fondation Al Kafaat reconnue d'utilité
publique dès 1957.
Septembre 2003
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4ème édition
de Forward au BIEL du 18 au 21 Mars 2004...
Retour sur
Forward 2003 :
troisième édition du Salon des métiers
Forum d'orientation et de recrutement
Organisé par l'Etudiant, le Centre d'Orientation et de documentation
et Careers
au BIEL
de 9h00 à 14h00 et de 16h00 à 21h00
Pour sa troisième édition, le
forum d’orientation et de recrutement – Go Forward – ouvrira
ses portes du 20 au 23 mars aux entrepreneurs qui accueilleront
les jeunes universitaires et chômeurs à la recherche d’un emploi.
Pour cette année, les organisateurs promettent plus de 3 000
offres d’emploi faites par des sociétés libanaises et multinationales.
Véritable carrefour entre les entreprises, les universités,
les centres de formation professionnels et les demandeurs de
travail, ce Salon introduira cette année une nouveauté : les
ateliers des métiers qui seront animés par des professionnels.
« Un emploi à portée de main », ce slogan ne restera pas lettre
morte, promettent les organisateurs qui travaillent d’arrache-pied
pour réussir, une fois de plus, une rencontre inédite entre
le monde professionnel et les jeunes. L’aventure a commencé
avec un groupe d’universitaires, qui, au lendemain de la guerre,
avait lancé une revue spécialisée, L’étudiant, pour permettre
aux jeunes de s’exprimer. L’idée s’est développée avec la publication
de guides spécialisés portant sur la vie universitaire, un projet
qui a amené les responsables de ce média à entreprendre des
voyages à l’étranger pour représenter le Liban dans des forums
s’adressant aux jeunes. « Là nous avons découvert les structures
mises en place pour aider l’étudiant à intégrer le monde professionnel
et l’importance des moyens déployés pour assurer la transition
entre l’université et l’entreprise », se souvient Tania Eid,
directeur général du groupe l’Étudiant, qui chapeaute aujourd’hui
Careers, une société de formation et de recrutement, et le COD
(Centre d’orientation et de documentation), qui s’occupe d’orientation,
comme son nom l’indique.
Une fois par an, L’étudiant, Careers et le COD organisent un
forum des métiers qui cherche à assurer ce que Mme Eid appelle
la « transition » entre les étudiants et le marché de l’emploi
par le biais de l’information et de la formation. Les universités
libanaises et étrangères, les centres culturels, les ordres
professionnels et les entreprises locales et régionales viennent
chaque année à la rencontre des universitaires pour leur offrir
les renseignements nécessaires et leur proposer les emplois
disponibles. Les offres de travail ne s’adressent pas uniquement
aux universitaires fraîchement diplômés, mais également aux
ouvriers non qualifiés et aux personnes qui n’ont pas nécessairement
reçu une formation académique. D’ailleurs, parmi les offres
d’emploi déjà disponibles – dans le domaine du commerce, de
l’assurance, de l’administration, du génie, du tourisme etc.
–, plusieurs s’adressent à des ouvriers non qualifiés et à des
personnes qui ont déjà une expérience professionnelle. Sur place,
un espace de communication a été spécialement aménagé pour les
entretiens, et les recrutements se feront sur le champ.
Mobilisée pour l’occasion, l’équipe de Careers et du COD se
mettra à la disposition des jeunes universitaires pour les conseiller
sur leur choix d’avenir et leur prodiguer des conseils pratiques
en leur apprenant notamment à établir un CV, à rédiger une lettre
de motivation. Afin de mieux concrétiser l’approche, les responsables
de Careers et de COD ont décidé cette année d’inviter des professionnels
qui seront chargés de recréer le cadre du métier en effectuant
des démonstrations dans les secteurs médical, de l’information,
des télécommunications, de l’audiovisuel, etc. « Les universitaires
expriment souvent de l’intérêt pour tel ou tel métier sans en
connaître les rouages. Le Salon leur permettra de visualiser
leur profession de choix en posant les bonnes questions. » Outre
l’objectif pratique que vise ce forum des métiers, c’est toute
une philosophie de l’emploi qu’entend véhiculer Careers lors
de ce rendez-vous.
Mme Eid explique qu’en définitive, le but ultime est pour le
demandeur d’emploi de faire son choix « en connaissance de cause
». Pour celui qui postule à un emploi, l’important est « de
bien se connaître », c’est-à-dire d’être conscient de ses compétences,
de ses points forts et surtout de choisir le métier dans lequel
il pourra exceller. « En période de récession, la demande devient
supérieure à l’offre. Par conséquent, les entreprises deviennent
plus sélectives, d’où la nécessité de l’orientation qui peut
aider les jeunes diplômés à faire le bon choix et par conséquent
à exceller dans le métier pour lequel ils ont opté », poursuit
Mme Eid. D’ailleurs, elle ne croit que le marché de travail
est saturé pour certains métiers, comme la médecine ou le génie.
« Le marché de l’emploi continue sans cesse d’évoluer. Il en
va de même pour les métiers qui deviennent de plus en plus sophistiqués
avec l’apparition de nouvelles spécialisations. Aujourd’hui,
on ne parle plus en termes de statistiques, mais de tendance
», conclut Mme Eid.
>>>
Voir le site Careerslb
|
Un
Emploi au Liban ?
Un comité
consulaire local pour l'emploi et la formation professionnelle a
été mis en place à la destination exclusive des
ressortissants français, résidents et immatriculés
au consulat.Il s'adresse bien sûr aussi aux personnes bénéficiant
de la double nationalité franco-libanaise.Tel: 01 420 100,
responsable: M.
Henri Olive
Nous vous conseillons,
avant de partir ou une fois sur place, de
visiter en premier lieu:
le site d'
Espace
Emploi International , conjointement géré
par l' ANPE et l'OMI, office des migrations internationales.
Si vous êtes
intéressé par la coopération internationale humanitaire
avec les pays en voie de développement, vous pourrez utilement
vous brancher sur le site d'
Ibiscus , association française spécialisée.
Sur le plan local,
l' Etat Libanais a doté l'
Office National pour l'Emploi d'un site Internet
qui illustre les efforts de modernisations de l'Administration.
Le contenu est plein de bonnes intentions qui ne demandent qu'à
se transformer en services concrets pour le Public.
Pour un emploi
spécifique au Liban, on pourra aussi envoyer un email à
l'adresse: Employement@lebanon.com
Enfin pour ce
qui concerne la formation professionnelle, connectez vous sur
l' AFPFE ou sur celui du
CNAM
qui dispose d'une antenne à Beyrouth.
L'Emploi dans les entreprises de nouvelles
technologies,
la création de start-up ou jeunes pousses du Liban...
Berytech,
parc technologique et campus numérique francophone
La technopole fête son premier anniversaire Berytech a permis
l’émergence de six projets innovants
La technopole de Berytech est déjà un succès.
Beyrouth-
Novembre 2002. Berytech, la première technopole libanaise,
a fêté son premier anniversaire avec une satisfaction certaine.
« C’est une performance à l’échelle internationale », déclare
le PDG de Berytech, Maroun Asmar, pour qui il s’agit désormais
d’inscrire le projet dans la durée. Car la croissance économique
dépend du développement d’un tissu de petites et moyennes entreprises.
En un an, le bâtiment situé dans l’enceinte de l’École supérieure
d’ingénieurs de Beyrouth abrite déjà 17 entreprises. Il s’agit
de onze sociétés qui ont choisi de s’installer dans l’espace
« hôtel » offert par Berytech et de six entreprises qui sont
en situation « d’incubation » ou viennent tout juste d’en sortir.
La création du premier groupe tient à la vocation de technopole
de Berytech. Il s’agit en effet de réunir dans un même lieu
des entreprises opérant dans un même secteur afin de créer des
synergies entre elles, mais aussi avec l’université toute proche.
La qualité des locataires permet d’ores et déjà de parler de
réussite, notamment dans le domaine de l’image. « Les sociétés
présentes couvrent quasiment toute la chaîne, de la production
d’images du développement au montage », explique Jacqueline
Lascaux, responsable du pôle image. On trouve par exemple le
laboratoire Kodak pour le développement de films de cinéma,
premier investissement étranger à Berytech ; The Gate, une société
de restauration de films et de montage ; Djinn House, une société
de post production et de montage ; Wonder 8, une entreprise
de production de dessins animés ; la Fondation Liban-Cinéma,
etc. Les autres pôles d’activité regroupent des sociétés opérant
dans le domaine des technologies de l’information et des communications,
ceux de la santé et de la construction ou encore du tourisme
par exemple. L’espace offert à la location mesure 1 700 mètres
carrés sur un total de 5 000 mètres carrés et 65 % ont déjà
trouvé preneurs. « Les pôles image et technologies de l’information
correspondent aux pôles de compétence du Liban. Ce sont des
activités créatrices d’emploi », d’où l’accent qui est mis sur
ces deux pôles, précise Mme Lascaux. Le second groupe d’entreprises
comporte quatre sociétés en incubation et deux autres qui viennent
d’achever cette première phase et entrent dans la « pépinière
». « Nous pouvons accueillir jusqu’à douze sociétés dans l’incubateur
», explique Michel Sfeir, responsable de la communication. «
En avoir eu six en un an, c’est formidable. Dans d’autres pays,
le démarrage des incubateurs prend beaucoup de temps », commente
Jacqueline Lascaux. Les deux entreprises qui entrent dans la
« pépinière » sont Matrix Consulting Group et Lascaux Grafix.
La première regroupe des professeurs d’université qui offrent
des formations, des études ou du conseil dans les secteurs des
statistiques appliquées, des finances des marchés et des entreprises
ou encore de la gestion. La deuxième est une société spécialisée
dans le développement de produits de communication à visée publicitaire,
académique et culturelle. Quant aux projets en phase d’incubation,
ils ont été sélectionnés par concours. Ils concernent des domaines
divers, mais ont en commun un caractère « innovant », explique
Michel Sfeir. Trois des projets sont liés à l’Internet : il
s’agit par exemple de créer un portail Web pour les municipalités
libanaises, de développer une connexion Internet sans fil ou
de développer des logiciels libres. Le quatrième projet est
une application technologique dans le domaine de la santé. Ces
quelques mois d’activité permettent déjà aux responsables de
Berytech de dresser un premier bilan de l’expérience : malgré
les difficultés conjoncturelles et les lourdeurs administratives,
l’esprit d’entreprise des Libanais est encourageant. « Ce qu’on
propose va à l’encontre des habitudes du pays. Il s’agit de
travailler ensemble, de créer un réseau, des partenariats. Cela
demande un changement de mentalité, mais ça marche », dit Jacqueline
Lascaux. Selon elle, le Liban a l’avantage d’être un « petit
pays doté d’une organisation sociale souple dans laquelle les
gens ont la capacité de comprendre et de réagir très vite ».
Outre les insuffisances de la législation ou les coûts de production
élevés, notamment dans le domaine des télécommunications, le
principal obstacle au développement des entreprises réside dans
l’absence de financements pour des entreprises nouvelles. Les
projets passés dans la « pépinière » de Berytech fonctionnent
tous par autofinancement ou grâce à des fonds prêtés par des
proches. Il manque un outil indispensable : des sociétés de
capital risque. « Les entrepreneurs, qui n’ont pas les moyens
de fournir des références financières, sont contraints d’emprunter
à des taux d’intérêts très élevés. Le seul organisme capable
de fournir des financements à des taux acceptables, c’est Kafalat
», explique Maroun Asmar. Mais les capacités de l’organisme
de garantie des crédits sont limitées, c’est pourquoi il est
nécessaire, selon lui, de créer une structure d’octroi de crédits
en partenariat avec des organismes étrangers comme la Banque
mondiale, l’Agence française de développpement ou la Banque
européennne d’investissement. Dans une deuxième phase, il faudra
développer la Bourse, pour permettre des financements participatifs.
|
Spécial
Journée de la Francophonie, 20 Mars 2003
A l'occasion de
la Journée de la Francophonie,
le Campus Numérique Francophone de Beyrouth, associé
au Pôle Technologique Berytech et à l'Ambassade de France, organise
une Journée placée sous la thématique "Universités et Jeunes Pousses",
dans laquelle les acteurs de la création d'entreprise du Liban et d'ailleurs
interviendront sous forme de conférences, tables rondes et débats. Parallèlement
à cet événement, le CNF prévoit également une journée Portes Ouvertes
dans son centre d'accès à l'information, pour aider les étudiants libanais
à s'informer sur les services documentaires et les formations qui leur
sont offertes
>>>
Un site-web innovant et exclusivement dédié
à la recherche d'emploi au Liban?
LebaneseBrain
( Anglais-Arabe)
IFA
Franco-Libanais, L' Institut
de Formation Alternée, partenariat entre La Chambre de Commerce
et d'Industrie de Beyrouth et la CCI de Versailles,
Val d'Oise-Yvelines:
Programme
francophone de formation continue
à destination des Chefs de ventes, Assistant de Gestion,
Comptable ou Dirigeant de PME, Représentant commercial
Renseignements et Inscriptions CCIB - Beyrouth- Quartier
Sanayeh - Tél: 01- 744 167
Une collaboration a été établie entre l'Agence intergouvernementale
de la Francophonie (AIF) et les organisateurs du Sommet de l'emploi
des jeunes (SEJ). Ce dernier se tiendra à Alexandrie en Égypte
du 7 au 11 septembre 2002.
Il vous est possible de participer activement aux discussions
préalables à cet événement grâce au forum de discussion du Programme
de Mobilité des Jeunes (PMJ).
Pour en savoir plus consultez les sites Internet ou le texte
suivants. Site Internet du Programme de Mobilité des Jeunes
(PMJ) : http://jeunesse.francophonie.org
Site Internet du Sommet de l'emploi des jeunes (SEJ) : http://www.youthemploymentsummit.org/
*** SOMMET DE L'EMPLOI DES JEUNES
(SEJ) ***
La jeunesse au centre de
l'actualité mondiale! Du 7 au 11 septembre 2002, plus de deux
mille personnes du monde entier, dont plus de mille seront des
jeunes, se rencontreront à Alexandrie en Égypte pour participer
au Sommet de l'emploi des jeunes (SEJ).
Ce dernier sera accueilli par le gouvernement de la République
Arabe d'Egypte. Ce Sommet sera un évènement privilégié pour
le lancement d'une campagne d'action de 10 ans qui permettra
de créer un environnement productif et durable auprès de 500
millions de jeunes adultes, plus particulièrement de jeunes
en situation de pauvreté. Ce grand événement sera également
l'occasion d'attirer l'attention des médias, de créer une prise
de conscience du public, d'organiser et de solidifier la stratégie
de développement de l'emploi pour la jeunesse. Le Sommet inclura
une conférence ministérielle et une concertation internationale
pour les jeunes âgés de 18 à 30 ans.
Dans le cadre de ce grand événement, le Secrétariat du SEJ et
l'équipe du Programme de Mobilité des Jeunes (PMJ), mis en place
à la suite du Sommet de la Francophonie de Moncton par l'Agence
intergouvernementale de la Francophonie (AIF), vous invite à
consulter le site Internet http://jeunesse.francophonie.org
afin d'échanger et de discuter entre jeunes francophones sur
les thématiques qui sont abordées sur le site Internet du SEJ.
Le Secrétariat du SEJ et l'équipe du PMJ ont décidé de collaborer
afin de faire participer la Francophonie aux différentes discussions
qui sont abordées sur le site Internet du Sommet. Ces discussions
seront donc traduites de part et d'autres pour permettre un
réel échange entre jeunes de divers espaces linguistiques. Un
rapport synthèse des concertations menées auprès des jeunes
internautes francophones sur le site Internet du PMJ permettra
ainsi d'enrichir les réflexions autour des thèmes qui seront
abordés lors du SEJ. Cette démarche permettra aux jeunes francophones
d'apporter leurs contributions aux discussions visant à la réduction
du taux élevé de chômage des jeunes dans leur propre communauté.
Nous vous suggérons d'inviter les jeunes de
votre région sur le site Internet http://jeunesse.francophonie.org.
Le succès de ce forum de discussion reste fortement lié à votre
précieuse collaboration. Les thématiques abordées sont les suivantes
:
Du 16 mai au 15 juin L'éducation et l'emploi Bien que
le développement des compétences et la formation professionnelle
des jeunes aient fait l'objet de nombreuses discussions, il
n'en demeure pas moins que le nombre d'emplois disponibles sur
le marché est inférieur au nombre de jeunes qualifiés.
Du 16 juin au 15 juillet L'inégalité d'accès des femmes
à la reconnaissance professionnelle Les préoccupations des femmes
dans le domaine de l'emploi ne doivent pas être ignorées dans
le débat sur les moyens à adopter pour permettre aux jeunes
de trouver et de créer des emplois. Les femmes sont encore exclues
d'un grand nombre d'emplois aux échelons supérieurs, que ce
soit en raison de la « vieille clique des gars » ou simplement
de préjugés contre les femmes occupant des postes de responsabilité.
Les femmes de la classe ouvrière sont aussi exclues des divers
domaines technologiques en raison des perceptions stéréotypées
des femmes et du travail.
Du 15 juillet au 8 août La promotion du travail à temps
partiel L'accessibilité au travail à temps partiel est un grand
avantage pour les jeunes qui ont d'autres responsabilités comme
leur éducation ainsi que les tâches domestiques qui leur reviennent.
Les jeunes femmes par exemple ont encore le double fardeau d'assumer
plus de responsabilités familiales que les hommes tout en ayant
besoin de travailler pour assurer leur autonomie financière.
Du 15 août au 15 septembre Vigilance des jeunes à l'égard
de la politique macro-économique Les jeunes sont les principaux
concernés par les décisions économiques de leur pays. Il importe
donc qu'ils suivent, d'une manière ordonnée, la prise de décisions
ayant trait à la création d'emplois dans leur pays.
Michel Denis RICHARD Gestionnaire du site Jeunesse Unité Jeunesse
Programme de Mobilité des Jeunes (PMJ) Agence intergouvernementale
de la Francophonie (AIF) Téléphone (1) (506) 856-2746 Télécopie
(1) (506) 869-6433
michel.denis.richard@francophonie.org
http://jeunesse.francophonie.org
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L'Emploi
en "Francophonie"
Une bonne page
pleine de liens sur le sujet qui nous vient des...Etats-Unis !
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