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Le Liban est un pays francophone bien singulier.
Au Liban, le Français est plus une langue seconde qu'une langue étrangère et s'utilise en priorité comme une langue de culture. Les libanais sont souvent trilingues et adaptent ainsi leur pratique de la langue en fonction des circonstances.
La francophonie au Liban apparait souvent en retrait sur le web mais démontre néanmoins une belle diversité et une certaine vigueur que LibanVision a pour objectif de structurer pour en faciliter l'accès et l'usage.
LibanVision a pour objectif d'être à la fois un portail et un observatoire des acteurs de la francophonie libanaise au Liban, en France et dans le monde avec la mission de contribuer à sa vitalité et sa pérénnité
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Forum de Beyrouth du 13 au 22 Octobre 2023

La 8e édition du Salon international du livre du Liban
En dépit de la situation catastrophique qui prévaut dans notre région, le Salon international du livre du Liban a, cette année, relevé un très grand défi. La 8e édition du salon se tient au Forum de Beyrouth du 13 au 22 octobre 2023 avec plus de 155 exposants et un public enthousiaste en quête de culture et de débats pour le moins enrichissants.
Alice Djermakian est allée, pour Ici Beyrouth, sur place à la rencontre des participants.
> Lire...

À propos du salon international du livre du Liban

Le livre est la joie de la pensée et l'augmentation de l'esprit, et c'est l'arme la plus puissante dans la bataille de la conscience.

A partir de ce concept, et d'une croyance dans le statut du livre, et du temps de lecture qu'a fait Beyrouth, qui s'est transformé - depuis le milieu du siècle dernier - en l'arène de la liberté dans laquelle penseurs, écrivains, écrivains et des éditeurs se sont réfugiés dans tout le monde arabe, et pour rester fidèles à la lettre, et à notre foi dans le Liban de la culture ;

Le Syndicat des éditeurs du Liban, en partenariat avec le ministère libanais de la Culture, lance la huitième Foire internationale du livre du Liban, qui se tiendra du 13 au 23 octobre 2023 au Forum de Beyrouth.

Malgré les conditions stressantes auxquelles notre pays est confronté, nous pensons que c'est temporaire et que cela passera. L'importance du livre est évidente comme point de départ pour ce que notre être humain mérite. Avec un défi et un devoir humanitaire et patriotique, nous levons haut le livre pour exprimer notre foi en ce pays et notre amour pour lui. Et en confirmation du rôle de Beyrouth, capitale de la culture et fiancée des villes, le livre mérite d'être célébré, et il n'est pas plus méritant que le Syndicat et le Ministère de s'atteler à cette tâche afin que le Liban reste la patrie de l'artisanat.

Rejoignez la salon comme exposant ou soyez les bienvenus comme visiteur afin de contribuer à une exposition digne du patrimoine et de la culture libanaise.

Entrez en contact avec le salon
009611853712-009611853713
info@lebanonbookfair.com
> La page Facebook du salon (en arabe)



Émile Tyan, PDG/CEO du groupe Hachette-Antoine au Liban est le responsable de la communication française dans le comité organisateur du Salon international du livre du Liban et met certaines choses au clair.
Il incarne donc la présence francophone et la part de francophonie dans ce salon international qui se veut représentatif de la diversité culturelle et linguistique du Liban.
On saluera déjà à ce titre le respect du trilinguisme libanais au niveau de la communication annonçant cette nouvelle édition de l'évènement...

A quelques jours de l'inauguration du salon international du livre de Beyrouth et du démarrage du festival Beyrouth Livres piloté par l'institut français au Liban, Emile Tyan a répondu aux questions de l'Agenda Culturel qui est justement partenaire de ce festival axé sur la francophonie.

« NOUS ALLONS FAIRE UN SALON QUI VA MARQUER LES ESPRITS »
Beyrouth Livres. Salon international du livre du Liban. Festival international et francophone du livre, Salon du livre francophone. Salon du livre arabe… Les Libanais sont un peu confus en ce bouillonnant mois d’octobre 2023 livresque à souhait. Qu’en est-il exactement ?
En quoi se distingue le Salon international du livre du Liban de toutes les autres manifestations autour du livre prévues ou qui ont eu lieu auparavant ?

C’est une synthèse de tout ce qui a déjà existé au Liban.

Quelle est votre relation avec le Salon du livre arabe ?

En mars-avril 2022, le centre culturel arabe (Nadi el sakafah el arabi ) avait organisé un salon très traditionnel, conjointement avec le Syndicat des éditeurs qui avait déjà à son actif sept salons. Mais ce dernier avait refusé à l’époque l’invitation. Conviés à un autre Salon en décembre 2022 nous avions tenté cette fois-ci de nous joindre au Nadi el Sakafah el arabi. Suite à ça, ayant eu beaucoup de difficulté à trouver un terrain d’entente, nos objectifs n’étant pas les mêmes, nous avons préféré nous dissocier de cette ONG qui n’avait pas forcément une crédibilité auprès de la profession, à part son historique, et créer avec le Syndicat des importateurs, notre propre événement.

Quelle est la différence entre ce Salon international du livre du Liban et le Salon du livre francophone de Beyrouth auquel nous étions habitués pendant des années ?

Le Salon du livre francophone n’intéressait qu’une tranche de la population alors que le Salon du livre arabe s’adressait à une autre. Maintenant nous avons créé un nouveau partenariat entre le syndicat des importateurs et celui des éditeurs qui représenterait tout le monde. Nous sommes le Salon officiel libanais composé des syndicats qui représentent la profession. Maintenant nous sommes dans une structure plus « normale ». Un salon formidable de 6000 m2 où tous les acteurs du livre seront présents, 160 exposants sont déjà inscrits et 95 % du Forum loué pour l’évènement.

Quel est l’objectif principal de ce nouveau partenariat ?

Représenter la diversité culturelle du Liban et décloisonner la profession, nous ouvrir à tous. Désormais tout le monde voit tout le monde et voit le Liban tel qu’il est dans sa diversité, dans sa complexité et dans sa richesse. Il ne faut pas oublier que nous avons toute une littérature dans les trois langues.

Quelle place occupe dans ce processus la librairie Antoine où vous êtes directeur des éditions Hachette-Antoine ?

Antoine est membre du Syndicat des éditeurs libanais (dont Samira Assi est la présidente) dans lequel les libraires francophones sont fortement représentés. Ce syndicat fait partie des promoteurs du Salon, en partenariat avec le Syndicat des importateurs (présidé par Maroun Nehmé). Nous nous sommes réparti les rôles en matière de communication : Mohammad Mehdi pour l’arabe, Pierre Sayegh pour l’anglais et moi-même pour le français. Je fais partie du comité de direction de pilotage de ce Salon et où, il est vrai, la librairie Antoine s’est énormément impliquée dans son organisation. Les librairies Antoine occuperont 400 m2 dont 250 sont consacrés aux livres français et anglais, 50 à la presse anglaise et française, le reste allant aux éditions Hachette-Antoine. Ces dernières sont les éditions de la librairie Antoine qui éditent principalement en langue arabe, pour ne pas dire d’une façon quasi-exclusive; la langue française ne portant pas assez pour que nous ayons des équipes dédiées à l’édition française. Le marché libanais est trop petit, même pour l’arabe. Nos ventes domestiques représentent quelques 15 % de nos ventes globales.

Qui va assumer les coûts de cette grande exposition ?

Nous avons quelques sponsors et nous donnons, tous sans exception, tout notre temps gratuitement. Les syndicats vont aussi contribuer beaucoup financièrement, vu que le prix demandé par mètre carré aux exposants sera extrêmement raisonnable et bien entendu l’entrée gratuite.

Mis à part la présence de tous les acteurs du livre, prévoyez-vous d’autres activités ?

Pour le moment il n’y a que des signatures (déjà 20 chez Antoine). Chaque maison d’édition va inviter ses auteurs. Nous espérons ainsi rétablir la place du Liban dans le monde de l’édition. Aujourd’hui nous expérimentons une très forte concurrence de la part de beaucoup d’émirats qui sont en train de promouvoir le livre. Nous sommes contents pour eux, mais cela ne veut pas dire qu’ils doivent éclipser notre place. On se bat avec nos moyens, c’est-à-dire sans aucun moyen, sauf la richesse des éditeurs libanais qui restent bien au-dessus du lot du monde arabe et un public libanais qui aime profondément le livre.

Pourrons-nous compter sur la présence d’auteurs étrangers ?

Pour le moment nous ne pouvons pas nous le permettre. Mais il y a les Libanais, les auteurs arabes, c’est compter fois dix, en plus du très grand nombre de livres, de références, ce qui n’est pas quelque chose de négligeable. Nous organisons l’événement sous le patronage du ministère de la culture mais sans aucune intervention de sa part. Nous essayons de nous éloigner autant que possible de la politique. Pourtant c’est le ministère naturel des éditeurs. Nous espérons qu’il puisse jouer un rôle plus actif lorsque nous aurons de meilleurs jours. Pour le moment nous travaillons avec rien. Mais avec ce rien nous allons faire quelque chose de formidable qui va marquer les esprits.

Y a -t- il une interaction entre vous et le Festival international et francophone du livre ?

Jusqu’à aujourd’hui, il n’y a aucune relation. Le festival comporte des activités autour du livre : des lectures, des conférences, des débats, et une présence plus discrète du livre. Le salon international du livre du Liban est un vrai salon où on va rencontrer les auteurs. On espère que dans le futur nous pourrons croiser nos chemins et qu’on s’en enrichira pour la continuité de nos actions.

Pourquoi avoir fixé votre Salon une quinzaine de jours après le Festival « Beyrouth Livres »?

Bien sûr, on aurait préféré qu’il y ait un laps de temps entre les deux événements pour qu’il n’y ait pas de confusion dans les esprits. Mais les hasards du calendrier ont fait que les dates sont rapprochées. Le salon international du livre du Liban ne doit pas être présent en même temps que les autres salons du livre dans le monde arabe. Comme vous le savez, les maisons d’édition se déplacent au fil des salons. Donc notre calendrier a été décidé en fonction des autres salons du livre. Il vient juste après celui de Riyad qui est crucial pour les acteurs du livre et spécialement pour les éditeurs. Les marchés exports sont très importants ces temps-ci surtout que les éditeurs n’ont pas les moyens d’avoir des équipes à l’étranger.

Comment prévoyez-vous ou rêvez-vous d’une collaboration future avec le Festival francophone ?

Tout d’abord il faut être deux pour rêver. L’institut culturel fait un travail formidable. La présence de ce festival quand tout était morose est qu’il a eu le mérite d’exister et de raviver le goût du livre. Mais pour qu’elle soit pérenne toute activité doit être reliée à une activité économique réelle. Les acteurs économiques doivent être impliqués. Les deux évènements doivent exister, parce qu’ils ont deux identités distinctes. Les deux communications doivent rester claire pour garder la touche française. Il ne faut pas s’en approprier. Dans un monde idéal, le festival démarrerait et se terminerait par le Salon, une exposition du livre où tous les auteurs et acteurs convergeront, avec une présence française, bien évidemment. Ce serait notre point d’attache avec ce festival qui se déroulerait en parallèle.

Entretiens réalisés par Gisèle Kayata Eid pour l'Agenda Culturel de Beyrouth - Liban


A Beyrouth, la Librairie Antoine en résistance
L’emblématique Librairie Antoine, à Beyrouth, est entrée, au fil de ses 90 ans d’existence, dans le patrimoine culturel libanais. Malgré la crise qui frappe le pays, où lire est devenu un luxe coûteux, le groupe se redéfinit et se bat pour l’avenir de l’édition.
Ci-dessous, son établissement principal au Liban dans le quartier de Hamra

Le calvaire des libraires après le 4 août 2020

Cliquez pour lire en entier l'article de Carole Ziadé-Ajami paru dans Ici Beyrouth

Août 2022-
Deux ans après la catastrophe criminelle du 4 août 2020, Ici Beyrouth fait le point sur les librairies gravement endommagées, le marché menacé du livre et le calvaire des libraires importateurs abandonnés à eux-mêmes et à la valeur fluctuante de la monnaie. Trois grands libraires se penchent sur l’état des lieux de l’industrie:
Émile Tyan, PDG du groupe Hachette Antoine; Maroun Nehmé, président du syndicat des importateurs de livres et propriétaire de la librairie Orientale; et le poète Antoine Boulad, l’un des membres fondateurs des bibliothèques Assabil.

Émile Tyan: La librairie Antoine, entre résistance et nouvel élan

Question à Émile Tyan, PDG du groupe Hachette Antoine:
Quand on dit Antoine, on pense surtout à la francophonie…
La francophonie est incontestablement dans l’ADN de la librairie Antoine. Quand on parle d’édition, il s’agit d’Hachette-Antoine qui est détenue à 50% par le groupe Antoine et 50% par le groupe Hachette. L’objectif est de publier dans le monde arabe des livres destinés à tous les marchés arabes comme le Maroc, l’Algérie, la Tunisie… À titre d’exemple, nous éditons les livres de Disney; ceux de l’auteure la plus lue en langue arabe, Ahlem Mostaghenmi; et d’autres écrivains algériens, marocains… Quand il s’agit de littérature arabe, nous publions uniquement sous le label Naufal qui est connu dans le monde arabe depuis 1970, alors qu’Hachette-Antoine évoque une connotation très francophone.

Question à Maroun Nehmé, président du syndicat des importateurs de livres et propriétaire de la librairie Orientale

Est-ce que la France a subventionné des aides aux libraires libanais touchés
de plein fouet par le 4 août ?
Nous sommes en train de régler des moratoires. La France aurait pu éliminer la dette, mais elle a préféré subventionner uniquement les établissements scolaires. Dans le métier des livres au Liban, nous sommes 5 ou 6 libraires et ils nous connaissent parfaitement. Ils connaissent notre étoffe, nos engagements toujours honorés. Le fait de ne pas annuler une dette pareille est à mon sens, un péché mortel, d’autant plus qu’il y a eu cette mise à mort du Liban. Nous avons eu quelques aides à partir du centre national du livre, mais c’est très insuffisant. Nous sommes une génération qui va vers la fin de son âge et qu’est-ce qu’on aura laissé ? Un Liban francophone ?! Un Liban culturellement varié ?! Les générations qui viennent se détournent de plus en plus de ce métier. Ils ne veulent pas et ne peuvent pas assurer la relève. Il faut urgemment un dialogue réel avec l’État français ou d’autres États peut-être, au sein même du ministère de la Culture ! Il faut faire des assises de la lecture et de la librairie. Voilà ce que j’appelle de mes vœux !

Question à Antoine Boulad, l’un des membres fondateurs des bibliothèques Assabil
Comment les bibliothèques publiques Assabil, dont vous êtes l’un des fondateurs, ont été affectées par l’explosion du siècle? Quels ont été les dégâts occasionnés?
Antoine Boulad: La "culture pour tous" menacée
Aucune des trois bibliothèques publiques municipales de Beyrouth, gérées par l’association Assabil, n’a échappé au tremblement de terre humain du 4 août. Les dégâts les plus considérables ont frappé celle du quartier Bachoura, suivie par celle de Geitawi. La bibliothèque Monnot enfin a été la moins sévèrement affectée.

A propos du syndicat ou de l'Union des éditeurs au Liban

Au début des années 1950, le mouvement éditorial au Liban a commencé à se développer et à prospérer, ce qui a incité les éditeurs de la première génération à créer une fédération regroupant les éditeurs libanais et les regroupant dans un cadre juridique unifié. Ainsi, l'Union des éditeurs au Liban a été créée le 27 février 1947.
Elle a été transformée en syndicat sous le nom de Syndicat des éditeurs au Liban, conformément à la résolution n° 1/719 du 6 décembre 1972.

Présidents successifs du syndicat : Muhammad Jamal - Fouad Hobeish - Bahij Othman - Yahya Al Khalil - Samira Asi - Muhammad Asi - Ahmed Fadlallah Asi - Muhammad Irani, et Samira Assi, l'actuelle présidente du syndicat

Le Conseil du Syndicat est composé de douze membres qui sont élus par l'Assemblée Générale du Syndicat au scrutin secret.

Les membres actuels du conseil sont :

Présidente : Samira Assi

Secrétaire : Pierre Sayegh

Trésorier : Samir Baalbaki

Autres membres du Conseil d'administration :

Emile Tayan - Nabil Mroueh - Amr Koseibati - Nasser Asi - Muhammad Hadi - Nabil Abdel Haq - Maroun Nehme - Ahmed Saad - Muhammad Khaled Al-Tabbaa

Objectifs du Syndicat : Protéger la profession, élever son niveau et défendre les intérêts des éditeurs. Parmi ses activités : la création de la "Foire internationale du livre du Liban", l'achat d'un siège permanent pour le Syndicat, la publication de la revue "Éditeurs", l'appel à la création de l'Union des éditeurs arabes, l'hébergement du siège de la Secrétariat général de l'Union des éditeurs arabes.

Les maisons d'édition libanaises publient environ 2 500 nouveaux titres chaque année, y compris des livres traduits. Cela signifie que le Liban produit à lui seul environ 25 % du nombre total de titres publiés dans tous les pays arabes, ce qui représente environ 10 000 titres par an. Le Liban est considéré comme l'imprimerie du Moyen-Orient et le point focal de l'édition arabe.

À propos du Ministère libanais de la Culture


Conformément à la loi n° 215 du 4/2/1993, le "Ministère de la culture et de l'enseignement supérieur" a été créé, et conformément à la loi n° 247

Le 7 août 2000, le nom de ce ministère a été modifié pour devenir le "Ministère de la Culture", et l'enseignement supérieur en a été séparé et rattaché au Ministère de l'Education Nationale, qui est devenu le "Ministère de l'Education et de l'Enseignement Supérieur".

En vertu de la loi n° 35 du 16/10/2008, l'organisation actuelle du ministère de la culture a été approuvée.

Le ministère de la Culture s'occupe des antiquités, du patrimoine, des biens historiques, des arts, de la littérature, des produits intellectuels, des industries culturelles et de la gestion des biens culturels.

Son Excellence le ministre libanais de la Culture, le juge Muhammad Wissam Al-Murtada en fonction en date de l'édition du salon international du livre en octobre 2023.


Un regard spécial sur Hachette Antoine Liban

Depuis sa création en 2010, Hachette Antoine Éducation œuvre sans cesse à consacrer tout son savoir-faire du métier à la publication de manuels scolaires de renommée internationale ; des ouvrages qui couvrent un large éventail de disciplines, de la toute petite section (TPS) jusqu’en terminale. Ces ouvrages scolaires sont la référence en la matière dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord et répondent à une demande grandissante d’un secteur éducatif en plein essor.

UN HISTORIQUE
Hachette Antoine est une joint-venture qui a vu le jour suite à un accord de partenariat entre Hachette Livre et La Librairie Antoine, grande librairie libanaise fondée en 1933. Basée au Liban, Hachette Antoine a pour objet l’édition d’ouvrages pour les pays du Moyen-Orient, du Golfe et de l’Afrique du Nord. Depuis sa création en 2010, Hachette Antoine a publié environ 200 ouvrages sous les marques Hachette Antoine Éducation, Hachette Antoine Référence, Hachette Antoine Jeunesse (dont Disney, Hachette Antoine étant le principal éditeur de livres Disney au Moyen-Orient), Hachette Antoine Pratique et Naufal pour la littérature générale. Quant au catalogue scolaire du groupe, celui-ci comprend environ 300 manuels scolaires et ouvrages parascolaires en langues arabe, anglaise et française.

UNE MISSION
Hachette Antoine Éducation est la perpétuation d’une longue tradition dévouée au monde de l’éducation scolaire. Contribuer à la formation des apprenants et au développement de leur esprit critique dans un monde culturel émergeant demeure l’une de ses missions fondamentales.

UNE VISION
Hachette Antoine Éducation rassemble le talent et l’expérience combinés d’éducateurs, d’auteurs, de rédacteurs, de correcteurs, d’artistes, d’administrateurs et de bien d’autres professionnels aguerris qui ont fortement marqué le domaine dans la région et continuent d’y laisser leur empreinte dans l’objectif de devenir LA maison d’édition scolaire du monde arabe.


Hachette Antoine S.A.L.
402
rue principale, Mkalles
Tél. : +961 1 697 310
Dans le rétro: le salon du livre arabe en décembre 2022

L'espace francophone au 64e Salon international du livre arabe de Beyrouth réunissait les cinq grands libraires de la place beyrouthine: Librairie Antoine, Librairie orientale, Librairie Stephan, Sored et La Phénicie.

Le Salon du livre arabe international de Beyrouth a réintègré en 2022 son rendez-vous traditionnel du mois de décembre en s’installant du 3 au 11 décembre au Seaside Arena (ex-Biel, sur le front de mer). Avec plus de 130 stands d’éditeurs libanais, irakiens, syriens, palestiniens, égyptiens, tunisiens, des pays du Golf, du Qatar et du sultanat d’Oman qui proposent une large variété d’ouvrages en langue arabe, mais aussi une « zone internationale ».

Un espace francophone dans ce salon du livre arabe
Tributaires d’un pouvoir d’achat totalement laminé chez 80 % des libanais**, les ventes ne décollent pas. La plupart des responsables de stands l’avouent sans détour. Et cela en dépit du fait que certains éditeurs libanais offrent des réductions conséquentes sur… des stocks anciens tandis que d’autres calculent le taux du dollar à 8 000 LL. Pourtant l’offre est souvent belle et de qualité, notamment dans les publications libanaises pour enfants, qui ont remporté ces dernières années plusieurs prix internationaux. Mais là où le bât blesse le plus cruellement, c’est au niveau des ouvrages importés et en particulier des nouvelles parutions devenues de véritables produits de luxe. Et que la majorité des exposants se borne à proposer avec des remises de 10 %. C’est le cas évidemment du livre francophone qui, bien que bénéficiant dans ce Salon d’un espace richement achalandé, attrayant et… bien éclairé (cela compte désormais !), reste malheureusement hors de portée de la bourse d’une bonne partie des visiteurs. Et cela malgré l’effort consenti par le syndicat des éditeurs et celui des importateurs qui ont construit, par leurs propres moyens, cet espace francophone de 300 m2. « Nous n’avons absolument pas été aidés dans cette entreprise. Mais nous tenions à participer à ce Salon pour montrer que nous sommes toujours là », martèle Maroun Nehmé, le président du syndicat des importateurs qui siège également au conseil du syndicat des éditeurs libanais. « La situation étant ce qu’elle est, et dans l’impossibilité d’organiser désormais un Salon purement francophone, comme cela a été le cas durant 25 ans, il nous semblait important de montrer que le Liban doit rester le porte-drapeau de la francophonie dans la région », poursuit-il.
Si les importateurs ont pu bénéficier dans certains cas de l’aide du Centre national du livre en France pour l’obtention d’un prix spécial Liban ou d’une décote directe des éditeurs qu’ils ont pu répercuter sur les prix de certains ouvrages, il leur est impossible d’obtenir des réductions de 30, 40 ou 50 % pour l’ensemble des livres importés.

Maroun Nehmé est partisan de réunir les Salons du livre arabe et francophone de Beyrouth sous la bannière d’un unique Salon international.
Est-il envisageable d'emprunter la voie d’un Salon unifié du livre de Beyrouth?
Pour autant, « nous ne voulons pas baisser les bras », assure Nehmé. « Et dans cet esprit, le syndicat des éditeurs libanais, en collaboration avec le syndicat des importateurs, projette l’organisation en 2023 d’un Salon international du livre à Beyrouth. Un Salon d’éditeurs, plus que de libraires. Et dont les rencontres et échanges pourraient se concrétiser par des projets de partenariat, au niveau de la traduction notamment. Ce qui impactera positivement le prix du livre au Liban. Il est évident que dans ce brassage de toutes les cultures et de tous les lectorats, la francophonie aura sa place d’honneur.
Mais pour pouvoir emprunter cette voie nouvelle et d’une nécessité aujourd’hui absolue, nous avons besoin que le Centre national du livre affilié au ministère de la Culture en France ainsi que l’Institut français du Liban jouent le jeu et nous accompagnent plus amplement », lance le libraire, importateur et éditeur (à la tête de la Librairie orientale et de Dar el-Majani).
En formulant l’espoir que les auteurs francophones qui seront invités à signer leurs ouvrages l’année prochaine au Liban puissent le faire dans le cadre d’un « véritable Salon international du livre de Beyrouth ».
Une option que ne refuserait pas, dans le principe, Salwa Siniora Baassiri, la présidente du Club culturel arabe « d’autant, qu’à la base, ce Salon est à la fois arabe et international... »

Presque un an plus tard, le Salon du livre international du Liban a bien vu le jour et se déroulera une semaine après la clôture le 8 octobre du festival francophone Beyrouth Livres.
Ainsi, s'il est encore trop tôt, la fusion dans un salon unifié n'est pas encore vraiment d'actualité mais l'idée fait son chemin, surtout du côté des professionnels libanais. Du côté de l'ambassade de France et de l'institut français du Liban, on semble moins loquace et engagé dans cette voie, pour le moment...
L'occasion de rappeler, tout de même, que suite à la guerre de l'été 2006, le syndicat des éditeurs et libraires libanais avaient deux ans de suite en 2007 et 2008 suppléé l'absence du service culturel de l'ambassade pour brillament organiser un salon du livre francophone: un signal fort de l'attachement des libanais à la francophonie; reste a évaluer si une quinzaine d'années plus tard, celui-ci demeure aussi fort et conforme à la réalité de l'appétance sur le terrain linguistique.






























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