Regard 
                  sur la Communauté Maronite Libanaise 
                     
                  au 
                  Liban et sa Présence dans le Monde 
                    
               
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              Le 
                patriarche, le président et lhistoire du Liban 
                Par 
                Bahjat RIZK 
                02/09/2011- 
                  Le nouveau patriarche maronite Béchara Raï effectue, 
                  six mois après son élection (15 mars 2011), sa 
                  première visite officielle en France début septembre, 
                  qui coïncide avec le 91e anniversaire de la déclaration 
                  du Grand Liban (1er septembre 1920), à la suite de la 
                  démarche entreprise par son prédécesseur, 
                  le patriarche Élias Hoayek, au Congrès de la paix 
                  à Versailles en 1919 (après la Première 
                  Guerre mondiale et leffondrement de lEmpire ottoman). 
                  Cest depuis cette date nationale que le Liban existe dans 
                  ses frontières actuelles internationalement reconnues. 
                   
                  Au même moment, lactuel président de la République, 
                  le général Michel Sleiman, sapprêtera 
                  à quitter le palais de Beiteddine, résidence officielle 
                  dété (depuis 1943) des présidents 
                  de la République libanaise, édifié par 
                  lémir Béchir II Chehab le Grand (1789-1840), 
                  qui gouverna le Mont-Liban quasi autonome durant plus dun 
                  demi-siècle et déplaça le siège 
                  du gouvernement de lémirat de la localité 
                  toute proche de Deir el-Qamar, où lavait établi 
                  deux siècles auparavant lémir Fakhreddine 
                  II Maan le Grand (1590-1635). Cet émir fondateur, par 
                  ses multiples conquêtes (sultan al-Barr ou prince du continent, 
                  titre acquis auprès de lEmpire ottoman), porta 
                  le Liban au-delà de ses frontières actuelles (il 
                  rassembla le Nord-Liban, le Sud-Liban, la Békaa et même 
                  la Galilée et fit de Beyrouth sa seconde capitale). Ces 
                  faits historiques sont avérés et vérifiables 
                  (voir à ce propos les ouvrages très documentés 
                  des historiens Adel Ismaïl, Boutros Dib, Philip Hitti, 
                  Josette Saleh, André Sioufi et bien dautres).  
                  Lémirat du Mont-Liban fut la véritable colonne 
                  vertébrale du Liban actuel et dura plus de trois siècles 
                  (1516-1842). Il fut suivi de la mainmise directe de lEmpire 
                  ottoman sur la montagne libanaise (1842-1920) puis de la création 
                  de la République libanaise en 1920, sur ses 10 452 kilomètres 
                  carrés. Les repères dans le temps et lespace 
                  sont essentiels, car lidentité se construit et 
                  se vérifie dans lhistoire et la géographie. 
                  La légitimité se nourrit de cette continuité 
                  relative, même si, ici-bas, rien nest définitif 
                  ou éternel.  
                  Le patriarche maronite est le continuateur dune lignée 
                  de patriarches qui remonte au premier patriarche maronite Jean 
                  Maron (685-707) et passe de la dimension communautaire à 
                  la dimension nationale avec le patriarche Hoayek (1899-1931). 
                  Le président est le continuateur, dans sa forme moderne, 
                  de lémirat en tant quentité multicommunautaire, 
                  cohérente et autonome, depuis Fakhreddine II.  
                  Dune certaine manière, cette entité libanaise 
                  a été établie par les faits darmes 
                  et la politique avec le grand émir du Liban, au début 
                  du XVIIe siècle, et rétablie par la diplomatie 
                  et la politique par le patriarche au début du XXe siècle, 
                  avec tout le vécu continu, qui sétend entre 
                  les deux et qui appartient aujourdhui à tous les 
                  Libanais. Cest cette entité nationale, vieille 
                  aujourdhui de plus de quatre siècles, quil 
                  sagit de restaurer, avec ses constantes identitaires : 
                  la tolérance religieuse, la diversité culturelle 
                  dans lunité, les libertés individuelles 
                  au sein des libertés de groupes, la double ouverture 
                  sur lOrient et lOccident, laccès à 
                  la modernité et à la communication et lattachement 
                  aux racines et aux traditions. Mais les Libanais sont-ils conscients 
                  que lhistoire commune de ce pays les structure tous car 
                  elle porte en elle les valeurs essentielles de liberté 
                  et de dignité ? Pour être efficace, laction 
                  politique doit rejoindre lhistoire et aucune entité 
                  ne peut survivre en dehors de lhistoire. Chaque entité 
                  viable a besoin décrire et de défendre sa 
                  propre histoire. Sinon, elle encourt la désintégration 
                  et court à sa perte.  
                  Lémirat du Liban, en établissant un système 
                  dadministration, de gouvernance (y compris une armée) 
                  et de développement, a permis dacquérir 
                  une quasi autonomie politique, économique et culturelle 
                  qui a forgé lidentité libanaise et donné 
                  naturellement naissance, en 1920, au projet du Grand Liban, 
                  porté par le patriarche Hoayek au nom de toutes les communautés. 
                  Certes, cette entité ainsi reconnue a été 
                  en butte durant tout le XXe siècle à des idéologies 
                  diverses et des conflits régionaux, qui lont affectée, 
                  notamment le conflit israélo-arabe depuis les années 
                  50 et la rivalité sous-jacente arabo-perse depuis les 
                  années 80, mais il est important que les Libanais réalisent 
                  que cette entité à laquelle ils appartiennent 
                  a son histoire propre qui sest construite dans la continuité 
                  spatio-temporelle durant quatre siècles et quils 
                  ont élaboré une manière de vivre qui leur 
                  est commune et qui présente pour tous dimmenses 
                  avantages.  
                  Depuis 91 ans, le 1er septembre 1920, le patriarche maronite 
                  a réactualisé le projet du grand émir maanide. 
                  Partant dune communauté spécifique, ce projet 
                  donne en partage des valeurs progressistes à toutes les 
                  communautés libanaises et leur a permis, malgré 
                  les guerres civiles et les conflits régionaux, déviter 
                  la dictature idéologique et pratique qui a sévi 
                  durant plus dun demi-siècle dans le reste du monde 
                  arabe.  
                  À lheure de la mondialisation et du printemps arabe, 
                  cest ce Liban des libertés que le nouveau successeur 
                  des patriarches, en visite en France, et lactuel occupant 
                  du palais des émirs vont à travers, nous lespérons, 
                  un consensus national tenté à nouveau de réactualiser. 
                   
                  
                Les chrétiens du Proche-Orient, une minorité en 
                danger?
                Linterview 
                dAnnie Laurent recueillie par Mariam SEMAAN
                Le 
                Vatican et le Proche-Orient
 Un sujet dune actualité 
                brûlante dans une région devenue, depuis quelques 
                années, la principale base arrière de la guerre 
                lancée par les extrémistes musulmans contre lOccident. 
                Un sujet dune importance capitale également pour 
                cette région qui abrite un conflit à fort caractère 
                religieux, le conflit israélo-palestinien, avec, comme 
                enjeu, rien de moins que la ville sainte de Jérusalem. 
                La minorité chrétienne du Proche-Orient est la première 
                victime de cet engrenage infernal. Annie Laurent, directrice de 
                recherche au CNRS, qualifie la situation de « dramatique 
                » et appelle, à linstar du Vatican, à 
                lintensification du dialogue interreligieux. Un sujet au 
                cur de son livre* dentretiens, « Dieu rêve 
                dunité : les leçons du dialogue » (éd. 
                Bayard) quelle a signé au Salon Lire en français 
                et en musique de Beyrouth en Novembre 2005, avec monseigneur Michael 
                Fitzgerald, président du conseil pontifical pour le dialogue 
                interreligieux au Vatican. 
                Pour Annie Laurent, le drame des chrétiens du Proche-Orient 
                a commencé avec la création, en 1948, de lÉtat 
                dIsraël, en tant que nouvelle entité religieuse 
                venue se greffer dans un environnement essentiellement musulman. 
                Cet épisode marquant de lhistoire contemporaine a 
                été le point de départ de la « reconfessionnalisation 
                » de la région, anéantissant du coup les percées 
                des mouvements laïcs. Une « réislamisation » 
                sest en effet opérée au détriment de 
                la seule minorité présente à lépoque, 
                la minorité chrétienne. Lémigration 
                qui sest ensuivie, et qui se poursuit jusquà 
                aujourdhui, constitue un véritable fléau dans 
                une région qui demeure, malgré tout, le berceau 
                du christianisme.
                Conscient 
                de la gravité de la situation, le Vatican accorde à 
                ce problème une attention particulière. Cest 
                dans cette optique notamment quil sest opposé 
                à la guerre dIrak afin déviter que les 
                chrétiens du Proche-Orient ne soient, encore une fois, 
                pris entre lenclume des musulmans, qui les rejettent en 
                raison de leurs supposées orientations pro-occidentales, 
                et le marteau des Occidentaux, qui les considèrent avant 
                tout comme étant des « Arabes ». Le Vatican 
                sest également investi au travers de mesures concrètes. 
                Mis à part le soutien matériel apporté à 
                de nombreuses uvres de charité, Annie Laurent rappelle 
                la nomination du patriarche palestinien Michel Sabbagh  
                fait exceptionnel  pour la Palestine, en 1987. Lorganisation 
                dun synode sur le Liban, îlot de coexistence entre 
                chrétiens et musulmans, relève de la même 
                idée, ajoute-t-elle.
                Aucune chance de survie pour un État 
                « chrétien » au P-O
                Mais 
                au sujet de la création dun éventuel État 
                « chrétien », Mme Laurent affirme catégoriquement 
                qu« il naurait aucune chance de survie ». 
                Dune part, le Vatican refuse que les chrétiens vivent 
                dans des « cantons », et dautre part, « 
                les musulmans naccepteraient jamais un deuxième État 
                à caractère confessionnel dans la région 
                ».
                Pour 
                faire face à cette situation difficile, le Vatican prône 
                sans relâche le dialogue interreligieux, dont le fondement 
                est la déclaration du concile de 1965, « Nostra Aetate 
                » (Notre temps). Annie Laurent reconnaît que les extrémismes 
                en tout genre ne facilitent pas la tâche de ceux qui tentent 
                détablir « la paix et lharmonie ». 
                Elle adhère même à la théorie du « 
                choc des civilisations ». Pour la chercheuse, lexplication 
                réside dans les difficultés que rencontre lislam 
                à sadapter à la mondialisation ainsi que dans 
                la peur de perdre son identité. Mme Laurent tient également 
                à souligner « la responsabilité des Occidentaux 
                dans lincompréhension et le ressentiment des pays 
                arabes à leur égard ». Les Arabes ne sont 
                plus attirés par le modèle occidental à cause 
                de la décadence qui le mine et quils assimilent, 
                « à tort », à la chrétienté. 
                Or, « lOccident est de moins en moins chrétien 
                », assure Mme Laurent. Il est même devenu « 
                tellement sécularisé quil narrive plus 
                à comprendre la dimension religieuse » inhérente 
                aux problèmes du Proche-Orient, notamment le conflit israélo-palestinien. 
                « Un conflit à dimension biblique », selon 
                Annie Laurent, au cur duquel se trouve la question de Jérusalem. 
                Cest dailleurs pour cela que le Vatican a longtemps 
                appelé à une internationalisation du statut de la 
                Ville sainte dans le but de la préserver des aléas 
                de la politique. 
                En attendant une quelconque solution politique, le dialogue « 
                avec les fidèles, pas avec un système », est 
                la seule option possible. Même si la réciprocité 
                nest pas évidente et que les extrémistes gagnent 
                du terrain, le Vatican est fermement décidé à 
                maintenir les liens avec le monde arabe. Même si, affirme 
                Annie Laurent, qui reprend Georges Anawati, un dominicain égyptien, 
                « avec les musulmans, il faut une patience géologique 
                »
               
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                  Septembre 2004- La 
                  Longue tournée pastorale du Cardinal Patriarche de l'Eglise 
                  Maronite Libanaise, Monseigneur Boutros Nasrallah Sfeir est 
                  l'occasion de mieux faire connaissance avec cette communauté 
                  chrétienne d'Orient qui représente aujourd'hui 
                  environ un quart de la population libanaise. La 
                  tournée du patriarche Sfeir souligne à sa manière l’importance 
                  numérique croissante de l’émigration maronite dans le monde, 
                  où la communauté possède désormais plus de fidèles qu’au Liban. 
                  Rien qu'en France, elle compterait entre 70 et 80.000 membres. 
                  Enfin, c'est parmi la communauté maronite que la pratique 
                  du Français demeure la plus fréquente puisqu'on 
                  estime que près de la moitié de celle-ci en a 
                  une bonne connaissance à comparer au quart de l'ensemble 
                  de la population libanaise. 
                  
                  En recevant le patriarche maronite, le cardinal 
                  Nasrallah Sfeir, le 26 Septembre à l’Élysée, avec une chaleur 
                  et un faste particuliers, le chef de l’État français a tenu 
                  à souligner le caractère privilégié des rapports que la France 
                  a toujours entretenus avec la communauté maronite au Liban. 
                  Le patriarche Sfeir est « un patriote et un sage », a déclaré 
                  le porte-parole de l’Élysée, rapportant des propos de M. Chirac. 
                  Au nombre des sujets soulevés par les deux hommes figure notamment 
                  la question de la présence syrienne au Liban et de la souveraineté 
                  libanaise. Les entretiens politiques que le patriarche Sfeir 
                  a eus avec le chef de l’État français seront parachevés, à partir 
                  du 30 Septembre, par des rencontres avec les présidents du Sénat 
                  et de l’Assemblée nationale, ainsi qu’avec les ministres des 
                  Affaires étrangères et de l’Intérieur.  
                   
                  >>> Voir le calendrier 
                  des principales étapes de la tournée 
                 
                >> Suivez la visite en France 
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                  Revue du Liban... 
               
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          La Visite du Pape Jean-Paul II en Mai 1997 
          fut perçue comme une reconnaissance pour la communauté 
          maronite et susita un engouement populaire bien au-delà de ses 
          membres. 
           
          LE LIBAN N’EST PAS UN PAYS COMME LES AUTRES. 
           
          LE LIBAN EST UN MESSAGE. (Jean-Paul II)  
        
           
             
               
                  
                     
                
                   
                     
                       
                        Des repères incontournables 
                          de la Communauté des Maronites du Liban 
                           
                            
                           
                        Annaya-Charbel: 
                          Le site du Monastère de Saint-Maron au Village 
                          d'Annaya au Mont-Liban ou se trouve le tombeau de Saint-Charbel... 
                        Kfifane: 
                           
                          le site du Monastère de Saint Cyprien et Justine 
                        >>> 
                          Voir la rubrique sur 
                          Les principales étapes de l'Ordre 
                          Libanais Maronite  
                         
                          Site dédié à Ste Rafqa 
                        L'ensemble de ces 
                          sites illustre combien la communauté maronite 
                          allie avec aisance la tradition et la modernité 
                           
                       
                     | 
                   
                 
                  
                   
                
                  
                
                   
                
                  
                   
                
                   
                     
                       
                          Autres 
                          Liens en rapport 
                          avec les Chrétiens du Liban et du Moyen-Orient 
                        La page "Liban" 
                          du portail 
                          InfoCatho 
                           
                           
                            
                           
                           
                          Ordre Libanais Maronite 
                           
                          site personnel assez fouillé sur la culture et 
                          l'organisation des Maronites, principale communauté 
                          chrétienne au Liban, rattachée à 
                          l'Eglise Catholique de Rome. 
                           
                        Ordre 
                          Antonin Maronite 
                          , 
                          cet ordre qui a fêté son 
                          jubilé tri-centenaire en l'an 2000, illustre 
                          bien à lui seul l'ancrage de la religion chrétienne 
                          en Orient et au Liban. 
                        Mar 
                          Charbel, 
                          le site web consacré au célèbre 
                          Prêtre Maronite du 19ème siècle 
                          qui fut ensuite canonisé et dont la Paroisse, 
                          située dans les hauteurs du Mont-Liban, est devenue 
                          un haut lieu de pélerinage pour la communauté 
                          Catholique-Maronite. 
                        Orient 
                          Chretien, le 
                          portail spécialement dédié aux 
                          Chrétiens d'Orient et à tous ceux qui 
                          se passionnent pour ce thème parfois sensible. 
                          
                          Communauté 
                          des Béatitudes de Jbeil/Byblos, 
                           
                          un site orienté vers le développement 
                          spirituel et la guérison intérieure avec de nombreux 
                          articles et liens.Vous aurez le choix entre la Version 
                          Française et la version en Arabe.L'eglise catholique 
                          du Liban se prépare à la venue des reliques de Sainte 
                          Thérèse de l'enfant Jésus; pendant septembre et octobre 
                          2002, les voici au Liban, et cette communauté 
                          est bien sûr très impliquée dans 
                          ce programme*.  
                        Le 
                          site des Capucins du Liban 
                         
                            
                          Le Nouveau site de 
                          L'Oeuvre 
                          d'Orient 
                          les Chrétiens 
                          de France au service des Chrétiens d'Orient 
                       
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                       Saint Charbel: 
                        Une vie de sainteté 
                         
                         
                        Charbel Makhlouf est né le 8 mai 1828 dans le village 
                        de Bkaakafra au Liban-Nord. Il prononce un premier vœu 
                        au couvent Saint-Maron de Annaya en 1853. Il se rend ensuite 
                        au couvent de Kfifane (Liban-Nord) pour y suivre des études 
                        de théologie, en présence, notamment, du père Neematallah 
                        Hardini, aujourd’hui bienheureux de l’Église. L’ordination 
                        de Charbel a lieu en 1859, à Bkerké, siège du patriarcat 
                        maronite. De 1859 à 1875, il mène une vie de moine au 
                        couvent de Annaya, avant d’entrer à l’ermitage des Saints-Pierre-et-Paul 
                        le 15 février 1975. Il y demeurera jusqu’à sa mort, le 
                        24 décembre 1898, ayant acquis de son vivant une réputation 
                        de saint homme. Un an plus tard, son corps, retrouvé intact, 
                        est transféré vers une autre tombe. Un second transfert 
                        aura lieu en 1927. Finalement, c’est en 1950 que le corps 
                        sera exposé aux fidèles. Cette année-là, un grand nombre 
                        de miracles est enregistré autour de la tombe du saint. 
                        C’est en 1954 que le pape Pie XII signe la décision du 
                        procès de béatification de l’ermite Charbel Makhlouf, 
                        qui sera proclamé bienheureux le 5 décembre 1965. Le 9 
                        octobre 1977, au cours d’une grande cérémonie, le bienheureux 
                        est canonisé. Deux miracles auront été retenus pour sa 
                        béatification, et un troisième pour sa canonisation.  
                     | 
                   
                 
                  
                  
                   email/courriel: 
                    
                   
                 
                   
                   
               
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                         La religion et l’arabe 
                          maronite  
                           
                          Les maronites (du moine saint Maron, qui vécut au Ve 
                          siècle) forment une communauté chrétienne appartenant 
                          au rite oriental de Syrie et du Liban. Cette communauté 
                          a conservé la liturgie syriaque et elle fait partie 
                          de l’une des Églises uniates; elle reconnaît toutefois 
                          le pape de l’Église catholique romaine. Les maronites 
                          vivent surtout au Liban et en Syrie, mais il existe 
                          d'autres petits groupes maronites à Chypre, en Palestine, 
                          en Australie et aux États-Unis. Leur population est 
                          estimée à environ 1,3 million dans le monde dont environ 
                           
                          7 à 800.000 au Liban. L’origine des maronites 
                          remonte au VIIe siècle lorsque la communauté a adhéré 
                          au monothéisme. Les maronites parlaient à l'origine 
                          l’arabe maronite, une variété dialectale de l’arabe. 
                          Cette langue est considérée par certains comme un idiome 
                          hybride fortement influencé par le grec. Il ne resterait 
                          plus que 170 locuteurs de cette langue, toutes des personnes 
                          âgées.  
                           
                           
                          
                           
                          2 Les origines des maronites 
                          Le 
                          Liban a été soumis au «protectorat» égyptien, à la domination 
                          babylonienne puis perse, à l’empire d’Alexandre le Grand 
                          et à l’Empire romain qui y avait fondé la Provincia 
                          Syria (64 av. J.-C.). Le christianisme se propagea dès 
                          le début du Ier siècle. En 395, lors du partage de l'Empire 
                          romain, la Syrie devenue chrétienne fut rattachée à 
                          l'Empire byzantin. En 628, les troupes musulmanes envahirent 
                          la région. Après la défaite byzantine à la bataille 
                          de Yarmouk en 636, les villes de la côte libanaise tombèrent 
                          entre les mains des Arabes. Les querelles théologiques 
                          déchirèrent les populations, qui se divisèrent en diverses 
                          sectes religieuses. C'est sans doute dès cette époque 
                          que s'individualisèrent et commencèrent à s'opposer 
                          les différentes communautés. La montagne devient un 
                          territoire refuge; les maronites, des chrétiens de la 
                          région d'Antioche, soumis d'abord aux tracasseries des 
                          empereurs byzantins puis aux pressions arabes, s'y réfugièrent 
                          au VIIIe_siècle. Les maronites s’arabisèrent, mais demeurèrent 
                          chrétiens.  
                           
                            
                           
                        Sur la carte ci-dessous, la communauté maronite 
                          au Liban est surtout concentrée dans les zones 
                          en couleur violette.Ils repésentent ainsi une 
                          minorité non négligeable, de l'ordre de 
                          15 à 20%, au sein de l'ex-zone occupée 
                          du Sud Liban. 
                           
                            
                        Source: 
                          Fiche Liban Université Laval du Québec 
                           
                          
                          Communautés 
                          religieuses et système politique au Liban: 
                          la contribution de Mr Nabil Maamari  
                          de l'USJ-Beyrouth. 
                       
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                          Bon à Savoir 
                        Les tribunaux maronites refusent toute possibilité 
                          de divorce ou de séparation des époux.  
                          Pour se libérer de leur mariage, les maronites ont deux 
                          solutions :  
                          L'annulation : actuellement l'Église occidentale, 
                          aussi bien qu'orientale développe et élargit les causes 
                          d'annulation, offrant ainsi des solutions possibles 
                          aux nombreux cas d'échecs de vie conjugale.  
                          ou La conversion : bon nombre de libanais changent 
                          de rite ou de communauté dans le seul but de se libérer 
                          de leur mariage comme le prévoit l'arrêté 60-LR.  
                           
                          >>> 
                          Comparaison avec les autres Communautés religieuses 
                          au Liban 
                       
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                          L’église Saint-Georges à Mont Royal où se trouve 
                           
                          une grande communauté libanaise chrétienne  
                        Une vague d'émigration récente 
                          a vu s'amplifier le nombre de Maronites établis 
                          au Québec, particulièrement dans le Grand 
                          Montréal. 
                        Union 
                          Maronite de Montréal 
                          ,  
                          site de la communauté libanaise maronite de Montréal. 
                       
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                       Tournée 
                        en Europe pour le Cardinal Patriarche Maronite Nasrallah 
                        Sfeir 
                         MonSeigneur 
                        Sfeir effectuera du 25 septembre au 4 novembre 2003 une 
                        tournée pastorale en Europe qui le conduira successivement 
                        en France, en Belgique, en Italie, en Suisse, en Suède, 
                        en Allemagne et en Grande-Bretagne. 
                        La visite pastorale européenne succède à une série de 
                        tournées pastorales qui ont conduit le patriarche maronite 
                        dans les deux Amériques. Ce sera la première dans le Vieux 
                        Continent. Le prélat sera accompagné, durant sa tournée, 
                        par le visiteur patriarcal maronite pour l’Europe, Mgr 
                        Samir Mazloum, et par le secrétaire général de l’Assemblée 
                        des patriarches et évêques catholiques au Liban, le père 
                        Khalil Alwan.  
                        En dépit de son caractère pastoral, la tournée du patriarche 
                        comprendra des rencontres avec les responsables politiques 
                        des pays visités, en particulier avec le président Jacques 
                        Chirac et le chancelier allemand Gerhard Schröder.  
                        La tournée du patriarche Sfeir souligne à sa manière l’importance 
                        numérique croissante de l’émigration maronite dans le 
                        monde, où la communauté possède désormais plus de fidèles 
                        qu’au Liban. Cet aspect des choses a été longtemps évoqué 
                        au cours du synode patriarcal maronite qui s’est ouvert 
                        en juin dernier, au Liban. L’Église maronite s’y était 
                        découverte une surprenante vocation à l’universalité, 
                        confirmée par les prêtres maronites dont les liens avec 
                        le siège patriarcal paraissent désormais purement liturgiques 
                        et ecclésiaux, dépouillés de toute référence aux débats 
                        politiques internes au Liban. Elle souligne aussi l’attention 
                        croissante que l’Église maronite accorde au renforcement 
                        des liens culturels que les maronites émigrés entretiennent 
                        avec le patriarcat de Bkerké et le Liban, à travers les 
                        diocèses et les paroisses qui se sont formés dans les 
                        pays d’émigration. L’Église maronite cherche aussi à placer 
                        ces diocèses sous sa juridiction ecclésiastique, alors 
                        qu’ils se trouvent en général placés sous celle de l’Église 
                        latine, à travers les évêques du lieu où ils sont implantés. 
                        La visite pastorale en Europe commence par Paris, en raison 
                        des liens tout à fait particuliers de l’Église maronite 
                        avec la France, qui a pratiquement dessiné les frontières 
                        du Grand Liban, en 1920, à la demande du patriarche Hoyeck. 
                        La visite en France sera la plus longue de la tournée 
                        pastorale, et s’étendra jusqu’au 12 octobre. Elle comprendra 
                        notamment des étapes à Marseille, Nice, Lyon et Strasbourg. 
                        On compte quelque 70 à 80 000 maronites résidents en France. 
                         
                         
                        Voici le programme des étapes 
                        "francophones" de la tournée du Cardinal 
                        Sfeir  
                         
                        – 25 septembre : arrivée 
                        à Paris et accueil populaire. 
                        – 26 septembre : rencontre 
                        avec le président Chirac et déjeuner à l’Élysée.  
                        – 27-29 sepembre : visite 
                        à Lisieux, rencontre avec les fidèles. Messe solennelle 
                        dans la basilique Sainte-Thérèse, à Lisieux. La LBC retransmettra 
                        en direct la messe du dimanche 28 septembre à Lisieux. 
                        – 30 septembre : rencontre 
                        à Paris avec les présidents de l’Assemblée nationale française 
                        et du Sénat.  
                        – 5 octobre : messe solennelle 
                        en matinée en la cathédrale Notre-Dame du Liban, rue d’Ulm, 
                        retransmise par la LBC. Le même jour, messe concélébrée 
                        avec l’archevêque de Paris, le cardinal Jean-Marie Lustiger, 
                        à Notre-Dame de Paris.  
                        – 6-7 octobre : visites 
                        à Marseille, Nice et Monaco. 
                        – 8-9 octobre : visites 
                        à Strasbourg et Metz.  
                        – 10-11 otobre : Lyon. 
                         
                        – 12 octobre : arrivée 
                        en Belgique, messe, conférence et rencontre avec la colonie 
                        libanaise.  
                        – 13 octobre : messe 
                        à Bruxelles puis conférence au ministère des Affaires 
                        étrangères.  
                        – 14 octobre : conférence 
                        à l’université de Louvain sur le thème : « Rôle du Liban 
                        dans le dialogue des religions et des civilisations ». 
                         
                        – 20-22 octobre : après un long passage 
                        à Rome et au Vatican, séjour en Suisse (Genève 
                        et Berne), où le patriarche se rendra notamment au bâtiment 
                        des Nations unies à Genève.  
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        Regards sur un haut lieu des Maronites du Liban
        Sérénité et spiritualité à Annaya, village de 
        Saint Charbel:
        un développement lié à un centre religieux important 
        
        
          
        Le couvent Saint-Maron, avec la statue de saint 
        Charbel et l’emplacement de sa première tombe.  
         
        Rarement le nom d’un village aura été autant lié à celui d’un homme : 
        Annaya, dans les hauteurs du caza de Jbeil, doit sa notoriété relativement 
        récente à la vie qu’y mena à la fin du XIXe siècle un ermite nommé Charbel, 
        qui deviendra après sa mort le premier saint du Liban canonisé par le 
        Vatican, auteur, selon les fidèles, de milliers de miracles. Devenu un 
        centre religieux de grande importance, le couvent Saint-Maron de Annaya, 
        qui relève de l’Ordre des moines maronites, a apporté à cette région montagneuse, 
        qui se caractérise aussi par une nature très verte et un climat agréable, 
        un développement sans précédent. Conduisant au couvent Saint-Maron, une 
        route vaste et assez bien aménagée s’étend de la ville de Jbeil jusqu’à 
        Annaya. Mais ça n’a pas toujours été ainsi : ce n’est en effet qu’en... 
        1950 qu’une première route desservant le village a été construite, sous 
        la pression des milliers de pèlerins qui voulaient se rendre à l’endroit 
        où a vécu cet ermite qui jouissait déjà, à l’époque, d’une renommée de 
        sainteté, et dont le corps avait été découvert intact plusieurs années 
        après sa mort, sécrétant toujours de la sueur et du sang. Aujourd’hui, 
        le village est transformé. Selon Roger Emmanuel, propriétaire du restaurant 
        al-Rif, une entreprise familiale, « il est passé d’une vocation agricole 
        à une destination touristique ». En effet, le village de Annaya mais aussi 
        les alentours se sont dotés, au fil des années, de plusieurs restaurants, 
        snacks et hôtels. Tout au long de la route menant à Annaya, une multitude 
        de petits commerçants, vendant des légumes et des produits du terroir, 
        accueillent les passants dans leurs bicoques. Sans compter que, aux fêtes 
        et aux occasions spéciales, la localité grouille de fidèles dont une bonne 
        partie profite de la visite pour s’attarder sur place, manger un bout 
        et profiter du climat. Été comme hiver, les institutions touristiques 
        ouvrent leurs portes, bien qu’à 1 200 mètres d’altitude la neige soit 
        toujours au rendez-vous. Le couvent et l’ermitage restent cependant le 
        point d’attraction principal de la région pour des centaines de milliers 
        de pèlerins par an, comme le précise le supérieur du couvent Saint-Maron, 
        le père Hadi Mahfouz. Il ajoute que le 22 de chaque mois est marqué par 
        une affluence remarquable et supplémentaire de fidèles, en commémoration 
        d’un miracle dont une femme nommée Nohad Chami déclare avoir été l’objet, 
        grâce à une intercession du saint. Des sessions de prières sont alors 
        organisées en sa présence. Le couvent, qui date de 1828, est une belle 
        bâtisse en pierre traditionnelle surmontée d’un toit en tuile. Selon le 
        père Mahfouz, « la providence a voulu que ce couvent soit bâti l’année 
        même de la naissance de saint Charbel » dans son village de Bkaakafra, 
        au Liban-Nord. 
         
        Un musée consacré au saint  
        Devant la porte d’entrée se dresse une statue du saint, à proximité du 
        premier tombeau dans lequel il a été enseveli. À droite de l’entrée se 
        trouve l’église Saint-Maron, qui a l’âge du couvent. C’est dans l’étage 
        du bas que se situe la tombe actuelle du saint, qui y a été déposé en 
        1952. Juxtaposé à l’église du tombeau, se trouve le musée consacré à saint 
        Charbel. On y voit les reliques, comme les soutanes qui le recouvrirent 
        dans les différents cercueils où il a été transféré, ou encore une collection 
        de costumes ecclésiastiques qu’il a revêtus durant sa vie de moine, et 
        d’objets qu’il a utilisés. Particulièrement émouvantes sont les lettres 
        envoyées au couvent par des centaines, voire des milliers de fidèles de 
        par le monde, et les offrandes de toutes sortes faites par des croyants 
        qui affirment avoir obtenu la guérison par l’intercession du saint. En 
        contrebas du couvent, on peut distinguer la silhouette circulaire de l’église 
        portant le nom de saint Charbel. Celle-ci a été construite en 1965, à 
        l’issue de la béatification de l’ermite, quand le déferlement des croyants 
        a imposé l’aménagement d’un lieu de prière plus vaste. Ses vitraux colorés 
        évoquent les étapes de la vie du saint. Près de deux kilomètres plus loin 
        est localisé l’ermitage Saints-Pierre-et-Paul, où le saint a vécu les 
        23 dernières années de sa vie, sur une colline qui culmine à 1 350 mètres 
        d’altitude. Le chemin qui y mène à partir du couvent a été baptisé « la 
        voie des saints » : la beauté de la nature et le calme ambiant pourraient 
        faire de cette promenade de quinze minutes, pour ceux qui veulent la tenter 
        à pied, une occasion de recueillement et de bien-être. Quoi qu’il en soit, 
        il est possible d’arriver à l’ermitage en voiture, qu’on gare sur le parvis 
        inférieur. Sur la route, des citations gravées sur des pancartes en bois 
        ponctuent la route : « Si tu ne comprends pas mon silence, tu ne comprendras 
        pas mes mots », ou encore « Ce n’est que dans le silence que Dieu se fait 
        écouter ». Il est clair que des travaux d’amélioration ont été effectués 
        sur le site, mais dans le respect absolu de la nature environnante et 
        de la vocation religieuse de l’endroit. Seuls des matériaux naturels comme 
        la pierre et le bois sont utilisés. Aucune trace de béton. À l’intérieur 
        de l’ermitage, qui est une sorte de petite bâtisse traditionnelle en pierre 
        blanche, on peut visiter la chapelle consacrée aux saints Pierre et Paul. 
        Plusieurs petites salles où vécurent saint Charbel et d’autres ermites 
        ont été gardées telles quelles, avec les objets d’époque. Il faut se rappeler 
        que l’ermitage est un lieu de recueillement. Le silence y est exigé, ainsi 
        qu’une tenue vestimentaire décente. Sur la route de l’ermitage, on peut 
        s’arrêter au niveau de l’ancien pressoir à vin utilisé par les moines, 
        aujourd’hui transformé en petit musée. Pour plus d’informations sur le 
        couvent et l’ermitage, consulter le site Internet à l’adresse suivante 
        : www.saintcharbel-annaya.com. 
         
        Auberge pour retraite spirituelle  
        Envie d’une retraite spirituelle au couvent ou d’une visite prolongée 
        ?  
        L’Oasis Saint-Charbel propose 26 chambres (d’un, de deux ou de trois lits) 
        pour les visiteurs. Les repas sont servis dans un snack tout proche. La 
        petite auberge, située à proximité du couvent, est dotée d’une chapelle 
        et d’une salle de conférences. Les personnes intéressées sont priées de 
        contacter l’Oasis au 09-760241 pour leurs réservations, chaque jour de 
        8h30 à 12h30 et de 14h à 18h, et de faire acte de présence avant 20h. 
        Les prix des chambres varient entre 25 000 LL (pour un lit), 40 000 LL 
        (pour deux) et 50 000 LL (pour trois). À signaler que le silence est de 
        rigueur dans les locaux et que la porte se ferme à minuit en été et à 
        22h en hiver. Par ailleurs, le couvent propose aussi ses produits du terroir 
        aux visiteurs. Dans la boutique consacrée à cet effet sont vendus de nombreux 
        produits de « mouné » fabriqués à l’ancienne : du vin, de l’arak, du vinaigre, 
        des confitures, des cornichons, tous genres de sirop, des épices, des 
        essences d’herbes médicinales... Un parc pour campeurs a également été 
        créé par le couvent, prévoyant un espace spécialement conçu pour les scouts 
        ou les groupes (avec des règles à respecter). La location d’un espace 
        est gratuite, sauf si les campeurs décident de profiter de l’électricité 
        et de l’eau, moyennant 3 000 LL. Les familles peuvent louer des chaises 
        et des tables, respectivement pour 2 000 et 1 000 LL, ou prendre leur 
        repas dans un snack situé à l’entrée. Pour plus d’informations, on peut 
        contacter Georges Khoury au 03/617860. 
         
         
        De toute évidence, Annaya, avec son prestigieux 
        site religieux et ses institutions touristiques, se trouve en prolongement 
        de la ville de Byblos. Mais il y a aussi de nombreux circuits qui peuvent 
        être entamés à partir du village : on peut, à titre d’exemple, se diriger 
        sur la route d’Ehmej, en prenant un virage bien indiqué à l’entrée de 
        Annaya. Cette route mène vers la très belle localité de Laqlouq, jusqu’à 
        Tannourine et sa célèbre cédraie, puis Douma, le village au riche patrimoine. 
        On peut prendre le chemin de Mechmech à partir de Annaya, qui arrive jusqu’à 
        Mayfouq, ancien siège du patriarcat maronite, et Lehfed. Autant de trésors 
        à découvrir dans le jurd de Jbeil.  
          
          
        
          
          
          
          
          
           
         
         
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