Loisirs 
                  de Plein Air 
                    
                   
                    
                   Canoé Kayak et Rafting 
                  dans les rivières du Liban, Parapente et Kitesurf dans 
                  les airs,  
                  ou Randonnées les pieds sur terre... 
                     
               
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                 Les sports 
                  de plein air sont de plus en plus prisés au Liban. Été comme 
                  hiver, une panoplie d’activités est proposée aux fervents de 
                  la nature et de l’écologie à des prix plus ou moins abordables, 
                  selon le type d’activité. Nous proposons donc aux amateurs de 
                  sensations fortes deux sports d’eau vive : le rafting et le 
                  canoë-kayak. Deux sports pour se détendre et (re)découvrir une 
                  autre facette du Liban.  
                Dossiers 
                  réalisés avec  
                    
               
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              « Le Liban à petits 
                pas », 
                un guide de Victor Sauma sur 89 randonnées 
                pédestres  
                 
                Le Liban à petits pas, guide de randonnées pédestres 
                au Liban de Victor Sauma, vient de paraître, avec la collaboration 
                des Scouts du Liban. C’est hier qu’a eu lieu la signature du livre, 
                au Foyer des fransiscaines, par son auteur, octogénaire passionné 
                de randonnées. « Au rythme de votre marche, note Victor Sauma, 
                la randonnée vous fera découvrir un pays béni des dieux et célébré 
                dans les temps bibliques ». Cette phrase toute simple en dit long 
                sur l’attachement manifesté par l’auteur au Liban.  
                Pour Victor Sauma, la marche n’est pas simplement un sport, mais 
                aussi une occasion de rencontres et d’échanges, un creuset d’amitié, 
                une école d’altruisme, un élixir de jouvence, un esprit de pauvreté, 
                de joie et de service, et enfin, une hygiène de vie. « La marche, 
                c’est sur les chemins de montagne qu’il faut la pratiquer », note 
                encore l’auteur, et non pas en ville, sur l’asphalte ou au milieu 
                des voitures crachant leur pollution.  
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               De quoi ravir les amoureux 
                et adeptes de marche et de randonnées pédestres 
                 Itinéraires, descriptions, indications, 
                difficulté, dénivelés et histoire des lieux...  
                 
                 >>> Le 
                Liban à petits pas est composé de deux fascicules. Le livre est 
                un recueil proposant 89 circuits de marche dans les différents 
                cazas du pays, exclusion faite des régions du Sud encore sinistrées 
                et des zones minées. Itinéraires détaillés, indications diverses, 
                descriptions fidèles, niveaux de difficulté, accès, dénivelés, 
                durée des parcours, période idéale pour la promenade, mais aussi 
                histoire des lieux et réflexions personnelles : chaque circuit 
                est étudié et généreusement raconté, illustrations à l’appui. 
                 
                De quoi donner aux férus de marche, mais aussi aux novices ou 
                aux touristes étrangers désireux de découvrir le pays, l’envie 
                d’y aller sans plus attendre. L’on saura ainsi l’origine des noms 
                des villages ou des fleuves, la faune et la flore de chaque région, 
                l’agriculture pratiquée dans tel ou tel village, les grottes, 
                forêts, réserves ou sites à visiter, mais aussi les lieux idéaux 
                pour pique-niquer ou pour se baigner.  
                 
                Au terme de chaque promenade, impressions 
                de l’auteur et citations célèbres donnent à ce guide descriptif 
                une touche poétique.  
                 
                 
                Le second fascicule, intitulé Les circuits, est un ensemble de 
                89 cartes détaillées, publiées avec l’autorisation de l’armée 
                libanaise. Chaque circuit de marche raconté dans le livre est 
                ainsi marqué au rouge sur la carte portant la référence du circuit, 
                alors que les noms des villages cités dans le livre sont eux aussi 
                entourés de rouge. Le Liban à petits pas est le compagnon indispensable 
                des adeptes de marche et des amoureux de la nature libanaise. 
                Alors, randonneurs, en avant et bonne marche !  
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                        Le 
                          canoë-kayak au Liban : sensations fortes garanties 
                          
                          Le canoë-kayak, un sport qui nécessite 
                          de respecter les normes internationales.  
                       
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                          Le canoë-kayak est pour 
                          beaucoup d’entre nous un sport encore méconnu, voire 
                          même inexistant au Liban.  
                          Pourtant, une fédération consacrée à cette activité 
                          de plein air existe et tente, tant bien que mal, de 
                          promouvoir ce sport de glisse d’origine nord-américaine 
                          qui peut notamment se pratiquer au Liban, suivant les 
                          saisons, dans les eaux de l’Oronte (Nahr el-Assi, dans 
                          le Hermel) ; à Nahr Ibrahim ou sur le Litani. Les novices, 
                          les inconditionnels et les pros peuvent ainsi s’adonner 
                          à cœur joie à des descentes presque aussi impressionnantes, 
                          dans certains cas, que celles des gorges de l’Ardèche, 
                          en France. C’est à environ deux heures trente de Beyrouth 
                          que se pratique en été ce sport vieux de plus de deux 
                          siècles. Les kayakistes se retrouvent en effet sur l’Oronte 
                          pour vivre leur passion, tandis que durant l’hiver, 
                          c’est à Nahr-Ibrahim et sur le Litani que les descentes 
                          s’effectuent. L’Oronte est souvent appelé « fleuve rebelle 
                          » parce que c’est le seul fleuve qui remonte vers la 
                          Syrie au lieu de descendre vers la mer. Il prend sa 
                          source au lac Homs et est entouré d’une terre aride 
                          qui contraste avec le mince couloir de verdure qui longe 
                          l’eau bleu-vert du fleuve. Une véritable oasis ! N’était-ce 
                          pas d’ailleurs la région que l’on appelait jadis Paradeissos, 
                          le paradis ? Tout commence en 1991 lorsque Ali Awada, 
                          ancien membre technique de l’équipe de France et actuel 
                          secrétaire général de la Fédération libanaise, crée 
                          avec l’aide de la Fédération française de canoë-kayak 
                          l’Association Toulouse-Beyrouth qui avait pour objectif 
                          de lancer ce sport olympique au Liban. « À l’époque, 
                          nous avions travaillé notamment avec Wilfried Forgues, 
                          médaille d’or aux Jeux olympiques d’Atlanta en 1996, 
                          et avec Dominique Baudis, ancien député maire de la 
                          ville de Toulouse », raconte Ali Awada, aujourd’hui 
                          à la tête de Sport Nature, un club qui tente de promouvoir 
                          et de financer l’activité de la fédération en organisant 
                          des loisirs en rapport avec la nature, comme des sorties 
                          en VTT par exemple. « Toutes ces années d’efforts sans 
                          l’aide de personne n’ont pas été faciles au niveau financier, 
                          souligne M. Awada. Nous ne percevons aucune aide, même 
                          pas de la part du ministère de la Jeunesse et des Sports. 
                          » Depuis 1996, les choses ont quelque peu évolué, malgré 
                          le peu de moyens. Il existe actuellement six clubs de 
                          canoë-kayak au Liban : deux au Hermel, au bord de l’Oronte, 
                          un à Nahr-Ibrahim, un autre du côté de Nahr Awali, un 
                          club à Nahr el-Kalb, et enfin un dernier sur le Litani. 
                          Au total, on compte près de 150 kayakistes dans l’ensemble 
                          des régions. Les caractéristiques techniques Au plan 
                          purement technique, il existe certaines différences, 
                          ou plutôt des nuances, entre la pratique du canoë et 
                          celle du kayak. Au niveau sportif, il s’agit quasiment 
                          de la même activité. D’ailleurs lors des compétitions, 
                          se sont les mêmes règles qui sont suivies. Il reste 
                          qu’à titre individuel, les nuances se manifestent en 
                          termes de confort. Le canoë, qui fut longtemps utilisé 
                          par les Amérindiens, est une embarcation légère et portative 
                          guidée par une pagaie simple. À l’intérieur, la personne 
                          est assise sur ses genoux. Le kayak, lui, est originaire 
                          du Grand Nord et il est propulsé par une pagaie double. 
                          On y est confortablement installé et les jambes sont 
                          allongées. Le canoë pèse entre 10 et 17 kilogrammes 
                          et peut mesurer jusqu’à 6 mètres de long alors que le 
                          kayak peut peser en compétition 30 kg et mesurer jusqu’à 
                          10 mètres de long. Il existe trois disciplines en canoë-kayak. 
                          La course en ligne droite, le slalom et la descente 
                          de rivières. Il existe aussi des courses marathon, épreuves 
                          de longues distances effectuées en bateaux de vitesse. 
                          Au Liban, on pratique essentiellement le slalom et la 
                          descente. Le nombre de personnes pouvant embarquer varie 
                          en fonction de la discipline. Dans le cas de la course 
                          en ligne droite, le kayak peut accueillir jusqu’à quatre 
                          personnes, le canoë, trois. Pour le slalom et pour ce 
                          qui est appelé en langage kayakiste « l’eau vive », 
                          les deux embarcations accueillent un ou deux athlètes. 
                          Les prix Au niveau des frais, tant en ce qui concerne 
                          l’équipement que l’activité en tant que telle, force 
                          est de relever que les prix des canoës et des kayaks 
                          sont assez élevés : un kayak en kevlar peut coûter jusqu’à 
                          1 300 dollars. Certaines embarcations peuvent être acquises 
                          entre 450 et 600 dollars. Dans ce genre de sport, il 
                          est nécessaire d’être toujours muni de son casque et 
                          de son gilet de sauvetage. Un bon casque peut être acheté 
                          à 45 dollars et le gilet coûte près de 35 dollars. Pour 
                          pratiquer ce sport, plusieurs forfaits sont proposés. 
                          Afin d’obtenir la carte d’abonnement de la fédération, 
                          une contribution annuelle de 10 dollars est requise. 
                          L’adhérent a ainsi accès aux entraînements annuels, 
                          aux stages et aux différentes compétitions. Reste à 
                          payer la location du kayak et son transport, soit 10 
                          dollars par descente. Pour les amateurs d’activités 
                          en plein air, il serait agréable de passer un week-end 
                          au bord de l’Oronte. Un forfait de 45 dollars par personne, 
                          comprenant la nuitée, le petit déjeuner, la descente, 
                          l’entraînement (location du matériel) et le déjeuner 
                          du lendemain est proposé (poissons et grillades au menu). 
                          Si l’on préfère passer seulement une journée, 20 dollars 
                          suffiront. Ce prix englobe la location du kayak, son 
                          transport en voiture à la fin du parcours, le déjeuner 
                          et une courte initiation. « Auparavant, on offrait beaucoup 
                          d’avantages aux participants, souligne M. Awada. Mais 
                          les amateurs ne respectent pas toujours le matériel. 
                          Sur les 70 kayaks que nous avons achetés, il n’en reste 
                          plus qu’une dizaine. Un kayak coûte cher, son transport 
                          de l’étranger aussi. C’est pour cette raison que désormais, 
                          on réclame des frais supplémentaires avant les descentes. 
                          » Il reste qu’il faut avoir présent à l’esprit que le 
                          canoë-kayak est avant tout une activité sportive qui 
                          implique l’amour de la nature. Tout kayakiste digne 
                          de ce nom respecte l’environnement naturel dans lequel 
                          il évolue, d’autant que, plus que dans d’autres sports, 
                          il est en contact direct avec la nature. Première petite 
                          leçon Comme dans tout sport de glisse, le plus important 
                          est la notion d’équilibre. Il faut savoir utiliser les 
                          hanches, les épaules et garder la tête bien droite. 
                          Il faut apprendre à « esquimauter », c’est-à-dire tourner 
                          sur place, carrément dans l’eau, à l’aide de la pagaie. 
                          La difficulté du canoë-kayak vient essentiellement de 
                          la rivière, plus précisément de la vitesse de l’eau 
                          et de son inclinaison. On classe la difficulté de la 
                          rivière sur une échelle de 1 à 7. Le degré 1 est le 
                          plus facile et le sept signifie que la rivière est quasiment 
                          infranchissable. Aux alentours de 4, on est déjà à un 
                          niveau olympique. Au Liban, toutes les classes existent. 
                          Mieux vaut donc ne pas s’aventurer au hasard et pratiquer 
                          ce sport aux endroits conseillés et encadrés. Les accidents 
                          sont souvent mortels. « Les choses doivent être strictes, 
                          souligne M. Awada. Tout doit être fait dans les normes 
                          internationales. Nous ne sommes pas responsables des 
                          accidents isolés, mais les amateurs doivent comprendre 
                          qu’il s’agit là d’un sport dangereux et que le respect 
                          des normes est obligatoire. »  
                          
                            
                       
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                         Liste 
                        des sociétés libanaises d’écotourisme 
                         
                         
                         Si vous 
                        êtes tentés par l’idée de passer une journée au sein de 
                        la nature, voici une liste des principaux clubs et sociétés 
                        d’écotourisme :  
                         
                        • La Lebanese Adventure : 03/360027, 03/214989. Site web 
                        : www.lebanese-adventure.com 
                        • Liban Trek : 01/390790, 03/390790.  
                        • Cyclamen : 03/218048 (randonnées à la carte). 
                        • Ecoclub Bécharré : 03/832060 (randonnées dans la région 
                        de Bcharré). Site web : www.ecoclub-becharre.org  
                        • Le Club des vieux sentiers : 01/203988, 03/464919.  
                        • Wild Expedition : 03/293210. E-mail : wildex@cyberia.net.lb 
                         
                        • La réserve d’Afqa-Mnaïtra : 03/633644 (dans la réserve 
                        et ses alentours). Site web : www.lareserve.com.lb  
                        • Ibex : 01/216299, 03/731629. 
                        • Club P’AV : 03/240456. E-mail : pavrsito@yahoo.com  
                         
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                Dolomite 
                  Trekking Competition  
                  Le Mzaar Sporting Club organise, en collaboration avec la Maison 
                  du ski, des compétitions de marche en montagne (trekking) dans 
                  la région de Ouyoun el-Simane – Kfarzebiane. 
                  Peuvent y participer les hommes, les femmes, les vétérans, les 
                  juniors et les enfants.  
                  Total des dénivelés : 200 mètres, longueur du circuit : 10 km. 
                   
                  Le départ aura lieu à 9h à partir de La Cabane-Wardé.  
                  Pour plus d’informations et pour les inscriptions, appeler aux 
                  03/681931 
                  (Robert Akiki), 09/958203. 
                
                   
                     
                      
                        Équipement nécessaire à 
                          la Randonnée 
                           
                          Aller à l’aventure dans une randonnée 
                          signifie bien s’équiper. Le randonneur a besoin :  
                          – d’une paire de bottes de marche ; 
                          – d’un short ou d’un pantalon, ce dernier est plus pratique 
                          surtout si le circuit est semé de ronces ;  
                          – d’un chapeau pour éviter les coups de soleil ;  
                          – de lunettes solaires ; 
                          – d’un écran solaire ; 
                          – d’un coupe-vent ;  
                          – d’une gourde ; 
                          – et bien sûr d’un bon casse-croûte.  
                        Astuces et conseils  
                           
                          Pour éviter les malaises et les ampoules 
                          aux pieds au cours de la marche, les spécialistes conseillent 
                          aux randonneurs : – de ne pas entamer la journée à jeun 
                          et de prendre un bon petit déjeuner ;  
                          – d’enfiler toujours une paire de chaussettes bien moulantes 
                          en polypropylène au-dessous d’une autre paire bien grosse. 
                          En général les ampoules apparaissent si les pieds frottent 
                          contre les bottes ou si ces dernières ne sont pas adaptées 
                          à la marche. Quand on porte deux paires de chaussettes, 
                          elles frottent l’une contre l’autre et protègent ainsi 
                          les pieds ; 
                          – de mettre du talc dans les bottes car il aspire l’humidité 
                          ;  
                          – de mettre un sparadrap sur l’ampoule.  
                       
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                  Les randonnées revêtent souvent 
                  un aspect culturel.  
                    
                  Des sites comme celui du Temple 
                  Romain de Niha, dans la Bekaa font souvent partie de l'itinéraire 
                  du randonneur libanais 
                     
                
                 Nous 
                  Contacter... 
                    
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                  Rafting: Aventure et détente 
                    
                   
                
                   
                     
                       
                        Le 
                          rafting est un sport d’équipe, 
                           
                        pratiqué 
                          en eau vive et qui consiste à descendre les rivières 
                          en bateaux pneumatiques gonflables en pagayant d’une 
                          manière simultanée conformément aux instructions du 
                          barreur, c’est-à-dire du guide. Ce dernier est responsable 
                          de diriger l’embarcation alors que le reste de l’équipage 
                          joue le rôle du moteur et fournit la propulsion. Les 
                          bateaux doivent être insubmersibles et très résistants 
                          aux chocs et à l’abrasion. De même, ils sont supposés 
                          être autovideurs, c’est-à-dire que l’eau en ressort 
                          automatiquement par des trous prévus au plancher. Il 
                          existe toutefois des rafts à fond plat, dans lesquels 
                          il faut écoper. « À l’origine, les gens s’amusaient 
                          à relier des chambres à air de camion entre elles pour 
                          dévaler les rivières », explique André Béchara, l’un 
                          des fondateurs de la Lebanese Adventure, qui précise 
                          que le rafting est une activité relativement récente, 
                          qui date de quelque vingt années. Au Liban, ce sport 
                          d’équipe a été introduit en 1998 sur l’initiative de 
                          Ali Awada, qui fut à l’origine de la création de la 
                          Fédération libanaise du canoë-kayak. Serge Soued, l’un 
                          des fondateurs de la Lebanese Adventure, a pris par 
                          la suite la relève, alors que Ali Awada effectuait un 
                          voyage d’un an en France. « Il existe plusieurs dimensions 
                          de rafts pouvant contenir de quatre à dix-huit personnes, 
                          poursuit M. Béchara. Au Liban, nous avons opté pour 
                          des rafts de moyen gabarit polyvalent (14 personnes) 
                          vu la dimension des rivières et leur étroitesse. Il 
                          faut dire aussi que nos rivières sont très encombrées 
                          et très abrasives, ce qui nécessite des bateaux très 
                          solides et très résistants. Nous sommes souvent obligés 
                          de réparer des crevaisons et des déchirures et de renouveler 
                          notre flotte à intervalles plus ou moins réguliers, 
                          soit chaque trois à quatre ans. » Le rafting est un 
                          sport auquel tout le monde peut s’adonner, les moins 
                          sportifs et les enfants âgés de 8 ans et plus, à condition 
                          que la personne soit en bonne condition physique, qu’elle 
                          sache nager et prendre les mesures de sécurité adéquates. 
                          Celles-ci supposent le port d’un casque et d’un gilet 
                          de flottaison. En ce qui concerne la tenue pour une 
                          sortie en raft, elle dépend de la saison. Ainsi, en 
                          été, il faut s’équiper léger, c’est-à-dire enfiler un 
                          short, un tee-shirt et une paire de baskets, sachant 
                          que toute cette tenue sera mouillée. En hiver, pour 
                          se protéger du froid, il faudrait se munir d’une combinaison 
                          en néoprène de 4mm. Celle-ci doit être importée d’Europe. 
                          « C’est un sport qui se pratique tout au long de l’année, 
                          sachant qu’en période de crues, principalement au printemps, 
                          les sensations sont plus fortes car les rivières sont 
                          plus puissantes, note M. Béchara. Alors qu’en été, certaines 
                          rivières sèchent et il faut se rabattre sur l’Oronte, 
                          qui est la seule rivière toutes saisons. » Mais au printemps, 
                          certains fleuves sont sources de danger, comme Nahr 
                          Ibrahim qui présente en cette saison plusieurs classes 
                          de difficultés, selon l’endroit où l’on se place. « 
                          D’ailleurs, certaines rivières peuvent être navigables 
                          sur certains tronçons et sur d’autres pas, indique M. 
                          Béchara. Nahr Ibrahim est impraticable sur sa partie 
                          haute, c’est-à-dire du côté de Janné. »  
                         
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                          Savoir lire l’eau 
                           
                          Malheureusement, les Libanais ont imputé au rafting 
                          certains accidents mortels survenus sur les fleuves. 
                          « C’est un sport sûr puisqu’il est pratiqué en équipe, 
                          remarque M. Soued. D’ailleurs, toutes les rivières navigables 
                          ont été prospectées à pied en avance afin d’en étudier 
                          tous les aspects et se familiariser avec elles. » Et 
                          d’ajouter : « Les dangers qui se présentent sont propres 
                          au Liban. Il s’agit principalement des troncs d’arbres 
                          que nous rencontrons en descendant la rivière. Les gens 
                          ont tendance à s’y accrocher. Et c’est la réaction qu’il 
                          ne faut pas avoir. D’ailleurs, lors du briefing que 
                          nous effectuons juste avant la sortie, nous mettons 
                          en garde les membres de l’équipage contre ce genre de 
                          réflexe. » Un autre danger rencontré uniquement sur 
                          les fleuves libanais demeure celui de la poubelle métallique 
                          jetée dans les rivières, notamment à Nahr el-Kalb « 
                          où nous retrouvons parfois des carcasses de voitures, 
                          note M. Soued. Une rivière change aussi selon les saisons 
                          et d’une année à l’autre, poursuit-il. Le grand danger 
                          qui se présenterait à ce niveau serait de ne pas prospecter 
                          la rivière avant de faire descendre les gens, car parfois 
                          on risque de se heurter à un tronc d’arbre qui barre 
                          le passage, surtout si le courant est fort. » Un autre 
                          risque, d’ordre général, pourrait provenir des courants 
                          d’eau dans les rivières, le plus dangereux étant le 
                          rappel, retrouvé à la base d’une chute d’eau. « Il s’agit 
                          d’un mouvement circulaire de l’eau qui se forme du bas 
                          vers le haut, explique M. Soued. Si un membre de l’équipage 
                          tombe du raft et y est attrapé, il ne pourra pas s’en 
                          sortir seul, à moins qu’un autre membre ne lui tende 
                          une corde. D’où l’importance et la nécessité de reconnaître 
                          les rivières pour éviter de pareils accidents. Malheureusement 
                          au Liban, les barreurs sont habitués à une seule rivière, 
                          alors qu’il faudrait les familiariser avec tous les 
                          cours d’eau. Un bon rafteur toutefois sait lire l’eau 
                          et définir par conséquent les zones de danger. Et au 
                          besoin, quand on sait qu’il y a un rappel à titre d’exemple, 
                          poster une équipe de secours à l’endroit où le danger 
                          pourrait se présenter. À la Lebanese Adventure, le seul 
                          accident que nous avons eu était une crevaison dans 
                          l’un de nos rafts. » Si vous êtes amateurs de sensations 
                          fortes, n’hésitez pas à franchir le pas. Une aventure 
                          alliant l’amusement à la découverte de la nature vous 
                          attend.  
                        Les fleuves 
                          navigables  
                          Voici une liste des rivières praticables.  
                          – navigables toute l’année : Nahr el-Awali et 
                          l’Oronte ; 
                          – de décembre en juin : Nahr el-Kalb, Nahr Ibrahim 
                          et Nahr el-Litani ; 
                          – occasionnellement : Nahr el-Damour, dangereux 
                          durant les crues, car encombré, et Nahr Beyrouth, praticable 
                          durant les crues, mais tellement pollué que nul n’a 
                          envie de s’y mouiller. 
                         Le rafting 
                          en chiffres  
                          Une descente en raft coûte 20 dollars par personne. 
                          La société assure le casque, le gilet de flottaison, 
                          les pagaies, le moniteur et une assurance. Des formules 
                          complètes sont proposées à : – 25 dollars par personne 
                          (nuitée et descente rafting) ; – 45 ou 50 dollars par 
                          personne, selon les sociétés organisatrices, avec transport, 
                          camping, deux repas et descente.  
                         
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                        Adresses utiles  
                          Les personnes intéressées par le rafting 
                          peuvent appeler :  
                           
                            
                         
                        – la Lebanese Adventure aux 03/360027, 03/214989 
                          ;  
                         
                        – la Wild Water Adventures au 03/580535.  
                       
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                   A la recherche de sensations 
                  extrêmes  
                  d’un goût nouveau.  
                
                
                   
                     
                       
                        Les randonnées, 
                          ou la nature à pied  
                          
                          Depuis près de cinq ans, période à laquelle les sociétés 
                          d’écotourisme ont commencé à foisonner, la conception 
                          des activités de plein air a beaucoup évolué. « D’un 
                          sport sélectif, plus ou moins confidentiel, l’écotourisme 
                          s’est transformé en une activité généralisée, mais qui 
                          continue à toucher principalement les personnes sensibles 
                          à la nature et à sa beauté, qui désirent découvrir des 
                          régions intactes du pays », indique André Béchara, un 
                          des fondateurs de la Lebanese Adventure. La randonnée 
                          est une balade à pied dans la nature, dont le but peut 
                          être le sport, la découverte ou la détente, mais aussi 
                          le savoir. « Le côté culturel est indissociable du côté 
                          sportif, insiste M. Béchara. Nous organisons souvent 
                          des randonnées à thème qui mêlent l’histoire locale 
                          aux us et coutumes. » Les excursions vinicoles, à titre 
                          d’exemple, ou encore celles ethniques ou en rapport 
                          avec les plantes médicinales. Au menu de ces clubs et 
                          sociétés figurent de même les randonnées alternatives, 
                          « qui consistent à passer une nuit chez l’habitant et 
                          à aider les autochtones dans leur travail quotidien 
                          », indique M. Pascal Abdallah, de la société Cyclamen. 
                          Ainsi, ils se retrouvent en train de labourer la terre, 
                          traire les vaches et les brebis, etc. « Cet aspect des 
                          randonnées est surtout prisé par les touristes étrangers, 
                          note Serge Soued, un des fondateurs de la Lebanese Adventure. 
                          C’est un retour à la terre, aux sources. » Mais un grand 
                          travail reste à faire auprès des villageois. « Nous 
                          leur faisons valoir le bénéfice qu’ils peuvent tirer 
                          d’une telle activité et l’enrichissement que cela peut 
                          amener à la région, indique-t-il.  
                           
                        Choix des circuits et degrés de difficulté 
                           
                          La majorité des sociétés d’écotourisme propose un programme 
                          hebdomadaire, les dimanches en général. D’autres organisent 
                          des sorties « à la carte », selon le choix des estivants. 
                          En ce qui concerne les circuits à suivre, ils sont en 
                          général situés dans des régions montagneuses, à des 
                          altitudes assez élevées. « Pour choisir un circuit, 
                          nous faisons une reconnaissance préalable de la région 
                          en nous basant sur une carte d’état-major », révèle 
                          M. Béchara. « Nous cherchons à montrer la beauté de 
                          la région choisie et parfois même nous insistons sur 
                          le moins beau, pour sensibiliser les gens à l’écologie 
                          et à l’environnement », renchérit M. Soued. Après tout, 
                          à chaque médaille son revers, et le « Liban vert » qu’on 
                          a tellement chanté se transforme en dépotoir, dans des 
                          montagnes éventrées par les carrières, et le plus souvent 
                          en béton. « Il est démoli sur le plan écologique et 
                          environnemental », déplore Serge Soued. Dans certains 
                          clubs et sociétés, les circuits sont choisis par les 
                          guides. Jusqu’à présent, tous les villages du Liban 
                          ont été presque couverts, hormis le Sud. Que vous soyez 
                          sportif, débutant ou amateur, à chacun son circuit. 
                          Les randonnées sont en fait classées faciles, moyennes 
                          et diffiicles, suivant le total des dénivelés, l’altitude, 
                          la longueur de l’itiniéraire et la nature du terrain. 
                          « Les randonnées faciles sont en général accessibles 
                          à tout le monde, notamment aux enfants âgés de 8 ans 
                          et plus, explique M. Soued. Les randonnées de niveau 
                          moyen présentent quelques difficultés au niveau des 
                          dénivelés et de la nature du terrain. Quant aux randonnées 
                          difficiles, elles sont principalement destinées aux 
                          professionnels et aux sportifs. » « Les excursions de 
                          niveau moyen sont les plus fréquentes, car elles peuvent 
                          être effectuées par des personnes moyennement sportives 
                          qui recherchent surtout le dépaysement et l’activité 
                          physique, poursuit Serge Soued. Sans soublier le caractère 
                          social que revêt la marche. Les gens viennent pour se 
                          faire aussi de nouvelles amitiés, sachant que la moyenne 
                          d’âge des randonneurs est de 35 ans. Mais nous recevons 
                          aussi dans nos groupes un grand nombre de personnes 
                          du troisième âge (60 ans et plus). En général, cette 
                          catégorie de gens est motivée par la marche. Elle est 
                          de même très bien entraînée. »  
                        Les randonnées en chiffres  
                          En général, les rassemblements pour les sorties se font 
                          très tôt le matin (entre 7h30 et 8h, selon la société 
                          organisatrice) et les retours s’effectuent en fin d’après-midi. 
                          Pour les randonnées au crépuscule, les départs sont 
                          fixés à 15h. Et les prix ? Ils varient entre 10 000 
                          et 105 000 LL selon la société organisatrice, la durée 
                          de l’activité (une journée ou un week-end avec nuitée 
                          et repas chez l’habitant), les services compris (assurance, 
                          transport, guides, repas) et le nombre de membre d’un 
                          groupe. Dans certaines sociétés, « les guides ont le 
                          droit de refuser un randonneur s’ils le jugent incapable 
                          de tenir jusqu’au bout, comme l’explique une responsable 
                          au Club des vieux sentiers. « De même, nous refusons 
                          d’accompagner des adolescents de moins de 18 ans, à 
                          moins qu’ils n’aient une autorisation écrite de leurs 
                          parents. » « L’écotourisme devient une mode au Liban 
                          et les clubs et sociétés fleurissent un peu partout, 
                          confie André Béchara. Cela prouve que la nature reprend 
                          enfin ses droits et le plein air suscite l’engouement. 
                          Il existe néanmoins un aspect négatif à cette pléthore 
                          de sociétés, celui des compagnies qui travaillent sans 
                          avoir l’expérience nécessaire. Dans la majorité des 
                          cas, il s’agit de jeunes, fervents de la nature, qui 
                          ne respectent pas toutes les normes de sécurité. L’écotourisme 
                          est un travail de longue haleine. Il exige des expertises 
                          culturelles et techniques et bien sûr le feu sacré. 
                          » Envie d’un changement ? Surtout ne vous prélassez 
                          pas dans votre lit, les dimanches. Car 8h passées, les 
                          retardataires risquent de rater une bonne occasion d’évasion 
                          et un bol d’air frais.  
                        Nada MERHI 
                       
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          Un nouveau sport de plein Air et de Loisirs en pleine...ascension: 
          Le Kite Surf 
             
        
           
             
               
                Le kitesurf, nouveau-né 
                  des sports extrêmes de glisse sur l’eau  
                  Pratiqué par un petit groupe au Liban, 
                  il y serait bientôt enseigné  
                   
                  S’il vous arrive bientôt de voir une aile de parapente glisser 
                  sur l’eau, n’allez pas consulter votre ophtalmologue ou vous 
                  dire que vous avez bu un verre de trop la veille. Le nouveau-né 
                  des sports extrêmes, le kitesurf, combine la planche à voile 
                  et le parapente (considéré comme une sorte de cerf-volant, d’où 
                  le nom anglais), et commence à être pratiqué au Liban. Cette 
                  activité de plein air, une de plus, y sera probablement enseignée 
                  bientôt. Les nouveaux partisans du kitesurf, encore peu nombreux 
                  au Liban, sont des amateurs de sensations fortes. Ce sport de 
                  glisse, une fois maîtrisé, permet de faire des sauts assez hauts 
                  au-dessus de la surface de l’eau, et de redescendre à un rythme 
                  plus lent dicté par l’aile du parapente. Les débutants peuvent 
                  tout simplement glisser sur l’eau, en attendant de pouvoir effectuer 
                  des prouesses. L’idée du kitesurf s’est développée peu à peu 
                  dans la tête de deux frères bretons, Bruno et Dominique Legaignoux. 
                  Ces champions de France de dériveurs en 1979 naviguent depuis 
                  l’âge de dix ans. C’est en 1985, en quête de nouvelles sensations 
                  extrêmes, qu’ils commencent à concevoir l’idée d’utiliser un 
                  cerf-volant pour tirer une planche à voile. Après de multiples 
                  péripéties et des centaines de prototypes, ils parviennent, 
                  en 1988-1989, à créer un équipement navigable, mais qui n’était 
                  pas encore parfait. Il faudra attendre 1996 pour que le kitesurf 
                  que l’on connaît aujourd’hui fasse son apparition dans sa forme 
                  finale. L’un de ces nouveaux adeptes au Liban, Jihad Kachami, 
                  un moniteur de parapente depuis huit ans, nous explique qu’il 
                  recherche les sensations fortes à travers ce sport qu’il ne 
                  maîtrise pas encore tout à fait, tout en y étant déjà attaché. 
                  Comme d’autres amateurs, il s’est dirigé vers la mer Rouge en 
                  Égypte pour apprendre les bases du kitesurf, vu qu’il n’est 
                  pas encore enseigné au Liban. « Ce sont des moniteurs allemands 
                  et russes surtout qui inculquent aux débutants les règles du 
                  kitesurf en Égypte, explique-t-il. Le stage d’une semaine comporte 
                  des cours théoriques et pratiques. On commence à nous apprendre 
                  à faire voler le cerf-volant et à se laisser glisser sur l’eau, 
                  sans planche. Celle-ci est utilisée en seconde étape. » Selon 
                  lui, il n’est pas nécessaire d’avoir fait de la planche à voile 
                  pour exercer le kitesurf. Après une semaine de stage, il est 
                  certain que l’apprenant n’a pas encore maîtrisé la technique, 
                  mais il possède déjà le bagage nécessaire qui lui permettra 
                  de s’exercer tout seul et de perfectionner la pratique de ce 
                  sport. Le kitesurf est certainement un sport de l’extrême, mais 
                  il ne devrait pas être particulièrement dangereux si l’on respecte 
                  les règles et qu’on évite de prendre des risques inconsidérés, 
                  selon M. Kachami. À la limite, si on se trouve trop près des 
                  rochers et qu’on perd le contrôle du kite, la situation pourrait 
                  être problématique.  
                Vent modéré et petites vagues  
                  L’une des techniques à acquérir pour pouvoir pratiquer le kitesurf, 
                  c’est celle qui permet de prendre son élan. Les amateurs de 
                  kitesurf ont deux options : se lancer à partir d’une plage de 
                  sable (celles qui sont ouvertes au public se font malheureusement 
                  de plus en plus rares sur la côte libanaise) ou à partir d’un 
                  bateau. La première option serait plus facile que la seconde. 
                  Il faut se lancer à partir d’un endroit peu profond pour se 
                  laisser glisser sur l’eau avant de prendre son rythme. Les conditions 
                  idéales pour la pratique du kitesurf ? Un vent modéré et de 
                  petites vagues. Elles ne sont pas souvent (et partout) réunies 
                  sur les plages libanaises, où les vagues sont habituellement 
                  fortes, contrairement à la côte de la mer Rouge. Mais cela ne 
                  décourage apparemment pas les passionnés… Ceux qui sont intéressés 
                  par ce sport de glisse pas comme les autres n’ont pas d’autre 
                  choix, jusqu’à nouvel ordre, que de suivre un stage à l’étranger, 
                  généralement en Égypte ou à Dubaï. Il est bien entendu fortement 
                  déconseillé de se lancer dans cette discipline difficile sans 
                  formation préalable. Un stage comme celui qui a été suivi par 
                  M. Kachami sur la mer Rouge coûte 250 dollars. Le prix de l’équipement 
                  du kitesurf, formé d’une planche, du kite et d’une ceinture, 
                  s’élève à 1 000 ou 1 500 dollars. Il se peut toutefois que l’enseignement 
                  du kitesurf au Liban ne se fasse pas trop attendre. Dans le 
                  nouveau projet balnéaire Eddé Sands, situé sur une plage de 
                  sable à 500 mètres au sud de la vieille ville de Byblos, on 
                  projette d’organiser un club de kitesurf vers la fin de cette 
                  saison ou durant la saison prochaine. Ce qui a encouragé les 
                  organisateurs à se lancer dans cette entreprise, c’est d’une 
                  part la nouveauté de ce sport, d’autre part la présence d’une 
                  crique bien particulière sur la plage occupée par le projet. 
                  Cette crique réunit, selon eux, les conditions idéales pour 
                  la pratique de cette activité, notamment les petites vagues 
                  qui permettent de se lancer plus facilement. Le kitesurf y sera 
                  enseigné et pratiqué par les amateurs, avec la disponibilité 
                  d’équipements. Amateurs de sensations fortes, préparez-vous 
                  donc à ajouter un nouveau sport à votre liste. Rappelons toutefois 
                  que pour tous ces sports, il faudrait instaurer le contrôle 
                  nécessaire pour s’assurer que les règles de sécurité sont bien 
                  respectées.  
                
                
                   
                     
                       
                        Le parapente, pour 
                          apprendre à voler 
                           
                            
                           
                          Si vous aimez les sports extrêmes, il ne faut pas oublier 
                          le parapente, qui permet de voler comme les oiseaux. 
                          Il existe plusieurs clubs qui vous permettent d’exercer 
                          ce sport, mais le seul qui l’enseigne est le Club thermique 
                          à Bécharré (aux Cèdres). La session de parapente dure 
                          une semaine, du mardi au samedi, à raison de cinq vols. 
                          Le coût de la session est de 300 dollars en tout. Il 
                          est également possible de voler en biplace avec un moniteur, 
                          ce qui constitue un rêve et une expérience inoubliable 
                          pour beaucoup. Le forfait du vol est de 35 dollars. 
                          Pour plus d’informations, vous pouvez contacter le 03-684556. 
                          Par ailleurs, un nouveau rassemblement spécialement 
                          dédié aux sports extrêmes et à l’organisation d’activités 
                          de ce type a vu le jour sous le nom de « Exit to Nature 
                          ».  
                          Il est possible de consulter son site Internet : www.exittonature.com. 
                         
                        >>> Plus de détails 
                          sur le parapente  
                          dans notre page spéciale  
                          Qadisha 
                          / Gibran 
                          
                          Escalade en Rappel ou Tyrolienne 
                          :  
                          des moyens de progression transformés en sport  
                        Le rappel et la tyrolienne 
                          ne sont pas des activités sportives, mais plutôt des 
                          techniques de progression en milieu, soit vertical (rappel), 
                          soit horizontal (tyrolienne). « Le rappel a été créé 
                          par les montagnards et grimpeurs européens, explique 
                          André Béchara, de la Lebanese Adventure. Le mot rappel 
                          signifie rappeler la corde. Ainsi, après avoir escaladé 
                          une montagne, le grimpeur se devait de redescendre. 
                          Il utilisait à cette fin une seule corde qu’il passait 
                          en double dans un mousqueton et descendait selon une 
                          technique devenue aujourd’hui obsolète et qui consistait 
                          à passer la corde directement entre les cuisses et sur 
                          l’épaule. Arrivé en bas, il tirait l’un des deux brins 
                          de la corde pour la rappeler. » « Aujourd’hui, par extension, 
                          le mot rappel signifie descendre sur une corde à l’aide 
                          d’un descendeur spécial et adapté », poursuit-il. Originaire 
                          du Tyrol, comme son nom l’indique, la tyrolienne a été 
                          inventée par les montagnards de cette région de l’Autriche 
                          qui devaient traverser souvent des vallées encaissées 
                          pour aller d’un endroit à un autre. « Ils eurent l’idée 
                          de tendre une corde entre les deux parois les plus rapprochées 
                          et de passer à la force des bras, ce qui leur économisait 
                          un long parcours », raconte M. Béchara, qui souligne 
                          que ces deux moyens de progression sont organisés en 
                          tant que sports pour dépasser la peur du vide.  
                       
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                  Le développement de la pratique des sports de mer et 
                  de plein air doit s'accompagner d'une politique de protection 
                  de l'environnement: 
                   Ainsi, Bahr Loubnan, une ONG s'est engagée 
                  dans la sensibilisation à la protection des côtes en s'appuyant 
                  sur des accords internationaux  
                   
                    
                   Rafic Hariri 
                  à Monaco en compagnie de SAS le Prince Albert de Monaco 
                  et de Nicolas Hulot lors de la signature de l'accord de partenariat 
                     
                  Protéger l’environnement marin et sensibiliser la population 
                  à l’importance de la préservation écologique de la côte, tels 
                  sont les principaux objectifs de l’association écologique Bahr 
                  Loubnan, 
                  laquelle a signé fin Juin 2003, une convention avec la principauté 
                  de Monaco, représentée par la Coopération internationale pour 
                  l’environnement et le développement (CIED), et l’accord Ramoge 
                  pour la protection des eaux du littoral méditerranéen, réunissant 
                  la France, l’Italie et Monaco. Bahr Loubnan, qu’on traduit littéralement 
                  par la mer du Liban, a été créée en décembre 2002, à l’initiative 
                  du Premier ministre Rafic Hariri, qui la préside. Le comité 
                  exécutif de Bahr Loubnan a pris pour base de départ de son action 
                  un rapport sur la pollution côtière dont il était le commanditaire 
                  et qui a été rédigé en juillet 2001 par Karim Makdessi. Ce rapport 
                  montre que les principales sources de pollution marine sont 
                  les égouts qui se déversent dans l’eau sans traitement, vu l’absence 
                  de stations d’épuration des eaux usées sur la côte, les déchets 
                  ménagers dans les dépotoirs côtiers, les rejets industriels, 
                  les déchets pétroliers issus des usines de stockage, le dégazage 
                  sauvage et le déballastage des bateaux en pleine mer. Le rapport 
                  évoque également la construction de stations balnéaires qui 
                  empêchent l’accès du public à la mer. Dans l’avenir immédiat, 
                  Bahr Loubnan a conçu un plan d’action en six étapes. La campagne 
                  nationale de sensibilisation et de responsabilisation est en 
                  tête des priorités évoquées dans le texte de l’accord avec Monaco. 
                  Commencée en 2003 et devant s’étaler sur plusieurs années, elle 
                  porte sur la biodiversité marine et la pollution en Méditerranée. 
                  Il s’agira principalement de sensibiliser les habitants aux 
                  comportements favorables à la protection de leur environnement. 
                  L’information, qui s’adressera principalement aux jeunes de 
                  2 à 15 ans, sera illustrée d’exemples pratiques. Elle parviendra 
                  souvent par des voies informelles comme les jeux, les concours, 
                  les rencontres, les activités parascolaires, etc. L’information 
                  formelle sera incluse dans les programmes scolaires. L’ONG prévoit 
                  aussi une action sur le plan législatif, qui se concentrera 
                  sur les points suivants : veiller à ce que les lois sur l’environnement 
                  soient conformes aux normes internationales, surveiller l’application 
                  des textes réglementant la construction en bordure de mer, travailler 
                  avec les parties concernées pour imposer de lourdes amendes 
                  à toute personne ou institution dont l’activité entraîne une 
                  pollution de la mer. Le nettoyage des côtes est un autre objectif 
                  de l’ONG. Une telle opération devra être réalisée dans le cadre 
                  de l’accord de coopération avec Monaco. Bahr Loubnan compte 
                  s’engager dans la création d’une infrastructure côtière (équipements 
                  et personnel) pour préserver la salubrité des plages. La biodiversité 
                  compte aussi parmi les soucis primordiaux de l’association, 
                  qui prévoit de repeupler la mer avec des espèces disparues. 
                  La dernière étape du plan d’action de l’ONG porte sur la création 
                  d’un aquarium et d’un musée marin, qui participera lui aussi 
                  à la sensibilisation aux richesses de la mer. À signaler que 
                  Bahr Loubnan inscrit son action dans le cadre des recommandations 
                  de la Commission méditerranéenne du développement durable (CMDD). 
                   
                   
                  Contrôler la qualité de l’eau 
                  Pour ce qui est de l’accord signé avec la principauté de Monaco, 
                  il concerne principalement la campagne de sensibilisation aux 
                  dangers qui guettent la mer. La CIED devra notamment aider, 
                  dans la mesure du possible, au renforcement des capacités du 
                  Liban dans le domaine du contrôle de la qualité des eaux de 
                  baignade et l’étude de la biodiversité marine. Dans le texte 
                  de l’accord, Bahr Loubnan s’engage à assurer une bonne diffusion 
                  du matériel de sensibilisation mis à sa disposition et à informer 
                  la CIED des résultats de sa campagne. L’ONG devra également 
                  proposer à celle-ci des activités pour le renforcement des capacités 
                  du Liban dans la surveillance de la qualité d’eau de ses côtes. 
                  La CIED, pour sa part, s’engage à identifier et à mobiliser 
                  des partenaires dans la principauté, qui assisteraient Bahr 
                  Loubnan dans sa campagne de sensibilisation, et à faciliter 
                  l’organisation à Monaco de sessions de formation à l’étude de 
                  la biodiversité marine et à la surveillance de l’eau. La durée 
                  de l’accord est d’un an, renouvelable automatiquement chaque 
                  année, à moins que l’un des deux partenaires ne s’en retire. 
                   
                   
               
             | 
           
         
        
        
           
             
              Le 
                canyoning,  
                un sport extrême, sensations fortes garanties 
                  
                L’exploration des canyons a commencé au début du siècle dernier, 
                avec le père de la spéléologie, Édouard Martel, qui a prospecté 
                ceux du pays basque. Au Liban, la première descente officielle 
                de canyons a eu lieu en 1992, par une équipe française, lors d’une 
                expédition spéléologique au Kesrouan. Il s’agissait de la gorge 
                de Wadi Nabeh el-Laban. Mais ce n’est qu’en 1997 que ce sport 
                a été introduit à une échelle nationale avec la société d’écotourisme 
                Wild Expeditions, qui a créé le concept de l’aquatrek, soit des 
                randonnées dans l’eau combinée à des descentes de gorges. Bien 
                que les canyons praticables soient nombreux au Liban, ceux explorés 
                et équipés avec des broches et des pitons de façon à permettre 
                aux téméraires de pousser loin leur aventure se comptent sur les 
                doigts d’une main: Nabeh el-Laban et Nahr el-Chaghour (Hammana) 
                équipés par la Lebanese Adventure, et Nahr Ibrahim (Jbeil), Wadi 
                el-Boualih (Amchit), Nahr el-Joz (Batroun), Nahr Arka (Akkar) 
                et la vallée de Jouit (Ehden), équipés par la Wild Expeditions. 
                «Lors de la prospection d’un canyon, il est très important de 
                reconnaître ses possibilités de sorties, note André Béchara, de 
                la Lebanese Adventure. Pour cela, nous commençons par repérer 
                les canyons sur une carte géographique d’une échelle 1/20 000, 
                puis nous étudions le terrain avant de nous engager dans une descente 
                où aucune possibilité de retour en arrière n’est envisageable.» 
                «Quand on descend des gorges, il est très important de connaître 
                le parcours suivi, les dangers qu’il pourrait représenter et surtout 
                ses pièges », poursuit-il. Et ces derniers sont trop nombreux, 
                en raison de plusieurs facteurs: le niveau de l’eau qui change 
                d’un jour à l’autre, la luminosité dans la gorge, la qualité du 
                terrain, qui est très glissant en général, et la possibilité de 
                réchapper. «L’expérience, la technique et une connaissance du 
                canyon dans lequel on s’engage sont primordiales pour assurer 
                la sécurité de l’équipe, insiste M. Béchara. En canyon, chaque 
                pas et chaque geste doivent être calculés et réfléchis. Rien ne 
                peut – et ne doit – être laissé au hasard.»  
                Équipements, accidents et tarifs 
                 
                La technique utilisée dans le canyoning ressemble beaucoup à celle 
                suivie dans la spéléologie. Cependant, l’équipement diffère légèrement. 
                «La corde, par exemple, est statique, c’est-à-dire non élastique, 
                flottante et d’une couleur vive pour éviter de nuire à la faune 
                et à la flore vivant dans les vasques d’eau et limitrophes à la 
                corde», explique Pierre Abi Aoun, de la Wild Expeditions. Pour 
                descendre les gorges, il faut également disposer d’un harnais 
                adapté à la taille de l’utilisateur, avec de préférence une protection 
                au niveau des cuisses pour les toboggans, un descendeur plus connu 
                sous le nom de huit, un casque, une combinaison de plongée en 
                néoprène qui assure un rôle de protection thermique et mécanique, 
                des bottes de marches, des vêtements chauds rangés dans des sacs 
                étanches, un casse-croûte et l’indispensable téléphone portable 
                pour les cas d’urgence. «Parfois, nous utilisons des flotteurs, 
                qui sont des conteneurs étanches, et des gilets de flottaison, 
                ajoute M. Pierre Abi Aoun. Bien sûr, nous portons également sur 
                nous des cordes et un matériel de secours.» Le canyoning est un 
                sport que peut pratiquer toute personne en bonne santé et sportive 
                de préférence. Il est cependant dangereux de descendre les gorges 
                en période de crue ou quand les rivières sont trop fortes. Le 
                risque à prendre pourrait être mortel, sachant que le canyon de 
                Nahr Ibrahim est très dangereux en période de crue. En ce qui 
                concerne les accidents éventuels, il s’agit notamment de l’hypothermie, 
                de la fatigue, de la glissade, des fractures et des entorses. 
                « Tous ces accidents peuvent être évités par un bon encadrement 
                et une connaissance du terrain et du niveau de difficulté dans 
                lequel s’engage l’équipe », insiste M. Béchara. Les tarifs des 
                descentes de canyons sont fixés à 35 dollars la sortie, le matériel 
                compris. En ce qui concerne le tarif de la sortie aquatrek, un 
                produit exclusif de la Wild Expeditions, il est de 25 dollars. 
                Pour de plus amples informations, appeler la Lebanese Adventure 
                au 03/628319, site web : www.lebanese-adventure.com 
                et la Wild Expeditions au 03/293210, e-mail : wildex@cyberia.net.lb 
                et site web : www.wild-expeditions.com 
                 
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