Les libanais: une contribution croissante à la vitalité
de la francophonie nord-américaine
Le
phénomène de l'émigration libanaise
à Montréal & au Canada
Communiqué
du Comité de Coordinnation Libano-Canadien
22
novembre 2024
Comité
de coordination libano-canadien (CCLC)
pour une nouvelle révolution du cèdre
Le CCLC exhorte la communauté internationale à
uvrer pour libérer le Liban de linfluence
de lIran et garantir son indépendance totale
à la veille de la 81e commémoration de lindépendance
qui survient en temps de guerre.
Il condamnela double occupation du pays par l'Iran
et Israël. ll exige aussi que lIran soit
tenu comptable et responsable des actions unilatérales
du Hezbollah, appelant à lui faire assumer les
coûts de la reconstruction et des compensations
pour les pertes humaines et matérielles...Sur
une note positive, le CCLC estime que les Libanais, résidents
et expatriés, sont capables de reconstruire
un pays de paix, protégé uniquement par
son armée nationale. Pour lui, le Liban peut
redevenir un symbole de liberté, de vie et de progrès
dans un monde arabe renouvelé et ambitieux, et
retrouver ainsi son rôle historique sur la scène
mondiale, peut-on lire en conclusion dans le communiqué.
Novembre
2023: Premier
Mois du patrimoine libanais au Canada: la diaspora
entre fierté et peine
Les communautés
libanaises au Canada ont contribué au tissu
social, économique et culturel du pays.
Cest ce mois-ci quest célébré
officiellement , pour la première
fois, le patrimoine libanais partout au pays.
En pleine Semaine nationale de limmigration
francophone (SNIF), la diaspora franco-libanaise
dit vouloir afficher fièrement son héritage
même si le contexte politique au Moyen-Orient
et ses impacts au Canada viennent entacher les
festivités.
Le Mois du patrimoine libanais était attendu
depuis longtemps par les quelque 210 000 personnes
dascendance libanaise du Canada.
125 ans dexistence
et de contribution de la communauté libanaise
à la vie montréalaise!
21ème
édition du Festival Libanais de Montréal
du 15 au 18 Juin 2023
Année après
année, le Festival Libanais annonce lété
à Montréal. Cette activité
culturelle et familiale denvergure attire
des dizaines de milliers de personnes nostalgiques
du Liban ainsi que des milliers dautres
montréalais et montréalaises de
diverses origines, curieux dapprendre plus
sur une civilisation plusieurs fois millénaire.
Cet événement met en valeur le travail
de plusieurs centaines de bénévoles
qui se donnent corps et âme pour transmettre
des valeurs acquises à des générations
futures. >
Le
programme et le suivi du festival
Originaires
de Damour, une ville côtière du Liban,
c'est
en 1976 que les frères Elie et Jamil Cheaib
débarquent à Montréal en
compagnie de leur ami Georges Ghorayeb.
Le
Festival Libanais 2023 est parrainé par
ADONIS
la référence
du supermarché oriental et de l'épicerie
libanaise à Montréal depuis 45 ans!
Entrez dans les supermarchés d'inspiration
moyen-orientale, libanaise et méditerranéenne,
puis goûtez à la chaleureuse relation
qui s'établit avec les conseillers en alimentation
chez Marché Adonis.
En 2023, Adonis ce sont 17
points de vente répartis entre l'agglomération
de Montréal, mais aussi les secteurs d'Ottawa,
Toronto et Québec.
Boustan,
n°1 des restaurants libanais au Canada
Depuis 1986, Boustan
est un incontournable et un élément
important de la scène culinaire du centre-ville
de Montréal, mais pas que... En effet,
Boustan est devenu un nom familier, préservant
sa réputation de service exceptionnel,
dingrédients frais et dassiettes
alléchantes, avec des options de légumes
et de viande.
Désormais, avec plus de 60 sites opérant
au Québec et en Ontario, Boustan est lune
des franchises à la croissance la plus
rapide au Canada !
Un symbole de la présence
et de la réussite libanaises
> Voir
la liste de tous les restaurants Boustan
Le
mois de novembre sera désormais dans tout
le Canada celui du "Patrimoine libanais"
La loi du 14 juin
votée à la chambre des communes
puis l'approbation royale du 20 juin 2023 érige
officiellement chaque mois de novembre comme mois
du patrimoine libanais. Un signe de reconnaissance
pour la diaspora!
Selon
cette loi définitivement adoptée,
la célébration du « Mois du
patrimoine libanais » encouragera ainsi
les Canadiens d'origine libanaise à «
promouvoir leur culture et leurs traditions et
à les faire découvrir aux autres
Canadiens
Depuis
2015, la presse québécoise la
surnommée « la Dame du jazz »
En 2023, la chanteuse libano-canadienne Randa
Ghossoub pose sa voix sur une dizaine de titres
du grand Charles pour en donner « sa »
version suavement jazzy... accompagnée
pour cette occasion par un orchestre de remarquables
musiciens.
Cette performance trouve justement un écho
enthousiaste à Beyrouth au travers d'un
article intitulé
" Quand
Randa chante
Aznavour "
paru le jour de la fête de musique dans
le quotidien francophone l'Orient-Le Jour
Artiste
militante, Randa Ghossoub avait organisé
à Montréal en Août 2021, un
rassemblement de soutien aux victimes des explosions
diu port de Beyrouth >
Lire...
7ème
édition du Film Libanais au Canada
du 3 juin au 12 juin 2023, à
Montréal et à Ottawa
La 7e édition
du Festival du film libanais au Canada, une célébration
dune semaine du cinéma, de la musique
et de la culture, se déroulera dans plusieurs
lieux bien connus de Montréal et Laval
avec des projections de films, des ateliers, des
panels de lindustrie et des événements
sociaux, etc...
À
Montréal, Mezzmiz met les mezzés
libanais dans une boîte Il
fallait y penser et cest à Montréal
que le concept connaît un immense succès.
Ses premiers pas gastronomiques, Nadim Hammoud
(en photo ci-dessus) les a faits au Liban, avec
une série de concepts-restaurants forts
créés avec le chef Hussein Hadid,
« les premiers du genre », confie-t-il.
De Brgr.co, Pzza.co, Deli.co, pour finir avec
Ummi, toutes les cuisines ou presque étaient
proposées. Né à Montréal
en 1979, le voilà qui retourne à
ce « deuxième » pays, après
la double explosion au port de Beyrouth en août
2020, pour quelques jours qui vont jouer les
prolongations.
En tout cas, « en attendant de pouvoir
revenir, mon vu le plus cher ».
Cest
de passage dans cette ville meurtrie quil
aime autant quil la craint que lentrepreneur
raconte son histoire. Celle dallers-retours,
du Canada au Liban au Canada, où, comme
un petit poucet, il a semé des cailloux,
des restaurants, en somme, qui ont dessiné
son parcours et son succès...
Mezzmizons alors! ...Cette
petite parenthèse ne sest toujours
pas refermée puisque trois ans plus tard,
Hammoud est toujours à Montréal,
et, plus encore, y a installé ses repères
(gastronomiques) et déjà ses succès.
Avec son ami Roni Zebara, propriétaire
de Villa Chamoun, et son ami le chef Dory Masri,
titillé par limpatience de créer
quelque chose dans le domaine gastronomique,
il pense à un concept nouveau qui nexistait
pas encore. « Jai remarqué,
lorsque je recevais des amis américains
ou canadiens, quils naimaient pas
partager des plats, comme nous le faisons habituellement
au Liban. Ils préféraient les
portions individuelles et se plaignaient toujours
davoir trop mangé. » Partant
de ce constat, et pour ne pas refaire des concepts
qui existent déjà, il lance Mezzmiz,
déguster, grignoter, qui porte bien son
nom. « En comprenant la mentalité
des Américains du Nord qui aiment à
présent goûter au lieu de manger,
faire des repas légers avec de petites
portions, surtout les midis, avant de reprendre
le travail, jai pensé à
une grande et belle boîte, dont le design
rappelle un MacBook, et dans laquelle le client
choisit quatre ou huit petits plats. »
Extraits de l'article
OLJ du 24 août 2023
Fady
Dagher, ce Libano-Canadien à la tête
du service de police de Montréal Mai
2023- À son
précédent poste à Longueuil,
il avait brillamment réussi à mettre
en application sa vision de rapprochement avec
les communautés, afin de récupérer
les jeunes des gangs... Natif de Côte dIvoire,
il rêve « en toute humilité
» de rendre un jour au Liban ce quil
lui a donné, dy revenir en tant quambassadeur.
À sa droite, une gargoulette rapportée
de son village dorigine, Bickfaya, synonyme
de vacances familiales et damusement. À
sa gauche, un encadrement de gravures artisanales
représentant Baalbeck, les Cèdres,
lalphabet phénicien À
son cou, le chapelet de saint Charbel qui ne le
quitte jamais... >
Lire...
La communauté libanaise de Montréal
: plus dun siècle dhistoire Alors
que le Liban fait face à une crise économique,
financière et politique majeure, la diaspora
est plus mobilisée que jamais. Portrait
de la communauté libanaise du Grand Montréal
et des liens de solidarité qui la traversent...
>
Lire tout le reportage...
2020-2021
La communauté libanaise
au Canada comprend entre 200 000 et 400 000 personnes
et on estime qu'entre 60 000 et 75 000 Canadiens résident
au Liban. La relation est renforcée par des liens
culturels étroits et une participation conjointe
à la Francophonie.
La diaspora libanaise vivant au Canada est très
attentive et solidaire de la situation au Liban, en témoigne
ce reportage au lendemain du 4 Août 2020.
Regard particulier ci-après
sur Chameran, un quartier de larrondissement Saint-Laurent
à Montréal, aussi connu sous le nom de «
petit Beyrouth ».
Saint-Laurent, le «
petit Beyrouth », un faubourg libanais au Canada
Ce quartier montréalais est peuplé majoritairement
de Libanais, ce qui lui a valu son surnom.
Lorsque lon se promène dans les rues du petit
quartier Chameran dans larrondissement
Saint-Laurent sur lîle de Montréal,
ce nest ni la langue française ni langlais
que lon entend, mais bien le libanais. Les épiceries,
les restaurants, les pharmacies et les salons de coiffure
offrent aussi un service en arabe. Pourtant, ce quartier
qui se trouve dans un petit coin reculé dans le
nord de lîle est bien loin des pays arabophones.
À
cause de son grand nombre dhabitants originaires
du pays du Cèdre, ce quartier est souvent appelé
le « petit Beyrouth », le « petit
Liban » ou « Achrafieh ». «
Cest reconnu. Il y a énormément
de Libanais qui vivent à Chameran », souligne
Marianne Sawan, originaire de Tripoli, qui habite dans
le quartier depuis une vingtaine dannées.
Pour elle, ces appellations quelle utilise avec
humour pour nommer son quartier montréalais lui
rappellent de beaux souvenirs au Liban. « Nous
utilisons ces surnoms en plaisantant parce quà
Chameran, nous nous sentons un peu comme au Liban »,
témoigne-t-elle, en saluant lune de ses
amies en arabe. « Les Libanais entre eux lappellent
le petit Beyrouth », renchérit la résidente
du quartier originaire du Maroc, Yamina Bakiri, qui
organise des activités communautaires avec Marianne
Sawan.
Les
Libanais, premiers arrivés
Les
multiples tours de logements imposantes témoignent
de larchitecture des années 1950 et 1970,
lépoque de la construction du quartier.
En périphérie du centre de lîle
de Montréal, ce « nouveau » quartier
a visé les différentes vagues dimmigration
pour peupler ces installations. « À lépoque,
quittant son pays en raison des tensions politiques
et sécuritaires, la communauté libanaise
sest installée en masse dans le quartier
», explique la coordonnatrice des démarches
de revitalisation urbaine intégrée du
quartier Chameran, Maryse Chapdelaine.
En
plus de résider dans ce quartier, les Libanais
se sont aussi intégrés à sa vie
socio-économique. Ils ont créé
des commerces, qui sont aujourdhui très
populaires dans la métropole. « Adonis,
Byblos, Andalos sont des exemples des commerces pionniers
dorigine libanaise au Québec. Ils sont
parmi les premiers à sêtre installés
et à sêtre développés
dans léconomie québécoise
», souligne Marianne Sawan, yeux pétillants
et grand sourire aux lèvres. Lépicerie
Adonis est aujourdhui très connue au Québec
et elle est pour beaucoup un symbole de succès
économique et culturel. « Nous constatons
la réussite de la communauté libanaise
à chaque niveau de notre vie communautaire. Ils
sont très actifs dans lorganisation dactivités
», déclare le maire de larrondissement
de Saint-Laurent, Alan DeSousa.
La
langue arabe, un « filet de sécurité
»
Deux
résidents du quartier sur cinq ont pour langue
maternelle larabe, ce qui facilite lintégration
des nouveaux arrivants arabophones. Avec les nouvelles
vagues dimmigration syrienne, Maryse Chapdelaine
a constaté quil y avait un nombre croissant
de demandes pour habiter à Chameran. «
Pour eux, vivre dans un quartier arabophone où
ils pourront se faire comprendre est un filet de sécurité
», précise-t-elle, en pointant une calligraphie
arabe qui orne le mur dune boutique.
LIntermarché
du coin a pris les couleurs du Liban, même si
cette épicerie na pas été
fondée par un Libanais. Sur sa façade,
le dessin dun immense cèdre aux côtés
dune reproduction de la grotte aux Pigeons, dans
le quartier de Raouché sur la corniche de Beyrouth,
reflète linfluence culturelle des résidents
du quartier. Grâce à leur service en langue
arabe, les commerces du quartier permettent aussi de
faciliter lintégration des immigrés
arabophones. « Ils ont besoin de travailler et
dêtre compris pour pouvoir trouver un emploi.
Souvent, ils cherchent une entreprise libanaise pour
faciliter leur intégration », explique
Marianne Sawan.
Six
personnes sur dix sont des immigrés
Aujourdhui,
le quartier est beaucoup plus diversifié et compte
une population immigrée de 64 %. Selon le web
documentaire Voisins portant sur le quartier Chameran,
« la densité du quartier est comparable
à celle de Séoul en Corée du Sud,
soit cinq fois plus élevée que sur lîle
de Montréal ». En plus dêtre
extrêmement peuplé, Chameran a un taux
de chômage beaucoup plus élevé comparé
au reste de lîle de Montréal. «
Le taux de chômage de la couronne Chameran est
de 17,8 %, alors quil est de 9,2 % à Montréal
», peut-on lire dans le web documentaire.
Selon
Maryse Chapdelaine, la moyenne des revenus est plus
basse dans le quartier, puisque peu de nouveaux arrivants
viennent au Canada avec un emploi déjà
promis. « Ils cherchent un emploi et un logement
une fois sur place, et cela peut savérer
compliqué », souligne-t-elle. De plus,
selon elle, beaucoup de nouveaux arrivants possèdent
un diplôme et doivent reprendre des études
pour obtenir une équivalence universitaire canadienne.
Bien
que les Libanais représentent encore la majorité
des habitants de Chameran, le quartier est beaucoup
plus cosmopolite aujourdhui. Cest surtout
par son historique quil conserve son surnom. «
Auparavant, 90 % des résidents de Chameran étaient
libanais. Aujourdhui, il y a encore une grande
communauté libanaise, mais aussi beaucoup de
nouveaux migrants syriens, nigérians, maghrébins
», précise Sofia Bitran.
Avec
ses collègues, Marianne Sawan organise des activités
communautaires dans le quartier pour favoriser lintégration
des nouveaux arrivants à Montréal. «
Nos communautés qui parlent arabe ont enrichi
cette région. Grâce à nous, le quartier
se développe économiquement et socialement.
Nous souhaitons accueillir dautres communautés
et nous voulons les aider à devenir québécois
comme nous le somme devenus », témoigne-t-elle,
tout en restant fière de ses origines.
Article paru dans l'OLJ / par Maude
PETEL-LÉGARÉ en décembre 2019,
Automne
2017 Jouney:
voyage express au Liban
Débarqué
du Liban il y a trois ans pour faire son MBA à
HEC Montréal, Patrick Abdelahab a vite fait de
remarquer deux choses: premièrement, que l'offre
alimentaire dans le village Shaughnessy, où il
habite, n'est pas optimale, deuxièmement, qu'il
ne retrouvait pas dans les établissements d'ici
la cuisine du Liban qu'il apprécie, axée
sur la fraîcheur et le service... Café-Four Jouney 1486,
rue Sainte-Catherine Ouest, Montréal >>
Lire l'article de Lapresse
Coup de coeur à Montréal
!
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Jouney - Ste Cath. West
Le concept unique du café-four
pour se sentir comme au Liban
Au Café Jouney, on s'enracine!