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édition Proche-Orient
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Le Monde Proche
Orient
chez votre libraire chaque Vendredi
est édité par EMO Sarl
23, rue Trabaud - Achrafieh-Beyrouth
Tel 01- 200 100 - Fax 01- 200 101
Directeur responsable de la Publication:
Mr Lucien George
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Le
printemps libanais sur France-Culture
Sa
mort aura peut-être été plus utile que sa vie", nous dit Iman
Younes, sociologue, auteure de Villes à vif (Verticales). La
jeune femme figure parmi les invités de la semaine que France-Culture
consacre au Liban. Elle parle bien sûr de la mort de Rafic Hariri,
ex-premier ministre victime, le 14 février, avec 17 autres personnes,
d'un attentat à la bombe qui a aussi fait quelque 200 blessés.
Le cratère de l'explosion reste aujourd'hui béant, devant l'hôtel
Saint-Georges, jadis haut lieu de la vie mondaine beyrouthine,
dévasté lors de la guerre civile qui ravagea le pays quinze
ans durant (1975-1990) et dont les conséquences restent redoutables.
Paradoxalement, la déflagration du 14 février a provoqué un
espoir. Les Libanais se sont retrouvés près d'un million dans
le centre de Beyrouth, chrétiens et musulmans sunnites, pour
protester contre l'assassinat, exiger le départ de l'armée syrienne
et réclamer une nouvelle donne politique. Malgré la crainte
de nouveaux attentats (trois, depuis le 14 février), musulmans
et chrétiens continuent, ensemble, de défiler sur la tombe de
Hariri. Des représentants de la société civile ont eu un rôle
dans ce "printemps libanais", et dans la remise en cause du
confessionnalisme qui fonde les partis politiques et la vie
sociale en général. Intellectuels, artistes, militants entendent
desserrer le carcan qui empêche la modernisation du pays.
"CHANGEMENT EN TOUT"
L'aspect culturel du mouvement populaire justifie donc l'opération
de France-Culture prévue avant la mort de Hariri, précise
Laurence Bloch, directrice adjointe de la radio , semblable
à ce que France-Culture a réalisé à Sarajevo, en Algérie, au
Sénégal ou au Mali. Depuis lundi 28 mars, "La nouvelle fabrique
de l'histoire", "A voix nue", "Les chemins de la connaissance",
"Mémorables", "Double culture" et "Surpris par la nuit" ont
été quotidiennement voués au Liban. Et samedi 2 avril, "Concordance
des temps" et "Le bien commun". Dimanche seront rediffusées
deux émissions, l'une sur le poète Khalil Gibran, l'autre sur
les réfugiés palestiniens au Liban. Plus tard, Emmanuel Laurentin
diffusera une "Promenade historique dans Beyrouth" sur les traces
de la guerre, pour le 30e anniversaire de son déclenchement,
le 13 avril 1975. Mais l'événement de la semaine aura lieu samedi
2 avril, en direct de 15 à 18 heures. Lors de "Radio libre",
Laurence Bloch et Marc Kravetz présenteront "Un printemps au
Liban". Pour expliquer l'actualité et évoquer l'avenir. Des
hommes politiques tels que Marwan Hamadé, député de l'opposition,
ancien ministre, Samir Frangié, auteur du "Manifeste de Beyrouth"
l'an dernier, et Hussein Hassan, député du Hezbollah, se confronteront
à des universitaires, à la cinéaste Danielle Arbid et à un militant
écologiste, Ziad Moussa, entre autres. Le débat est prometteur.
Ziad Moussa interpelle les "politiciens", qu'il accuse de vouloir
"se faire un lifting" en profitant d'un mouvement "essentiellement
animé par la société civile". Ce trentenaire leur reproche de
n'avoir "pas de vision pour demain" et de s'apprêter à "jouer
une nouvelle partie avec d'anciennes règles". Ce chrétien qui
a dû se marier à Chypre pour épouser une musulmane voit leur
démarche relever davantage du "confessionnalisme" que du "professionnalisme".
Parmi les musiciens, les jeunes Soap kills devraient intervenir
dans le même sens. Yasmine est chiite, Zeid est druze. Tous
deux modernisent avec succès des chansons arabes anciennes.
Souvent avec ironie. "Nous voulons le changement en tout", dit
Zeid. Ce lutin malicieux, qui voudrait qu'"on fasse l'amour"
en écoutant ses créations, prône le "métissage" en musique mais
pas seulement... Et d'affirmer : "Le mouvement populaire actuel
et notre expression artistique qui secoue les convenances, tout
ça, c'est lié".
Francis Cornu Article paru dans l'édition du Monde du 02.04.05
Finale du 19 Décembre 2004
Magda Choueiri
(scolaire) et Élie Gemayel (senior) lauréats de l’édition 2004
présentée au « Music Hall » par Bernard Pivot
Une
dictée qui s’exporte
Bernard Pivot s’est rendu à Beyrouth, capitale du Liban,
pour faire plancher juniors et seniors sur une de ses
fameuses dictées bien connues des téléspectateurs français.
TV5 proposera
à ses fidèles de suivre cette dictée enregistrée au Music
Hall de Beyrouth
le mardi 25 janvier à 14h30.
|
Un
présentateur qui n’est plus à présenter – Bernard Pivot –, trois
« bienfaiteurs » – Lucien George, fondateur du Monde édition
Proche-Orient, Raya Raphaël Nahas, secrétaire générale de la
Libano-Française, et Jean-François Roland, représentant d’Air
France au Liban, deux télévisions – LBC et TV5 – et une institution
– la Mission culturelle française au Liban : voilà de quoi garantir
la « Dictée du Liban » et rassurer les francophones amateurs
de défis de syntaxe et de vocabulaire. Les organisateurs ont,
pour cette quatrième édition (qui en annonce d’autres, selon
des sources sûres, afin de court-circuiter la rumeur selon laquelle
Bernard Pivot aurait fait, hier soir, sa dernière « Dictée »),
choisi de quitter les fastes du Grand Sérail pour les faux ors
et le kitsch du music-hall. Alors, puisque l’un des lieux les
plus en vogue de la capitale a choisi pour nom ce mot composé
en prenant d’assaut l’ancienne salle de cinéma du centre Starco,
autant y tourner la remise des prix. Le clan Éleftériadés, propriétaire
du Music Hall, a donc été l’hôte d’un Bernard Pivot toujours
en verve et qui n’attendait qu’une chose : mettre au défi public,
spectateurs et personnalités (Jean Éleftériadés, Wadih Safieddine,
Zeid Hamdane, Tony Sfeir, Tania Saleh, Frédéric Clavier, Nayla
de Freige, Christine Farjallah, lauréate de la « Dictée du Liban
» 2003 et du Trophée de la Dictée de Paris, et Jean-François
Roland), de réussir la gageure du « zéro faute ».
Côté
scolaire, que des filles à l'honneur: Magda Choueiri,
Marlène Karam, Chérine Atat et Muriel Skaff.
Après une dictée truffée, comme chaque année, de pièges, les
six gagnants sont nommés : du côté des scolaires, Magda Choueiri,
du collège de Nazareth, remporte un billet aller-retour pour
Paris, de même que la deuxième lauréate, Marlène Karam, du Collège
protestant, ainsi que les troisièmes gagnantes, ex aequo, Chérine
Atat et Muriel Skaff. Du côté des seniors, Élie Gemayel, avec
quatre fautes, remporte 2 000 $, un billet aller-retour pour
Paris, tandis qu’Antoine Koniski, deuxième, remporte la somme
de 1 500 $ et que Joumana Kassab, troisième, remporte, elle,
seulement 1 000 $. Bernard Pivot, impeccable dans sa panoplie
de capitaine de revue de music-hall, a également reçu sur le
plateau l’ancien directeur de L’Olympia, Jean-Michel Boris,
venu spécialement de Paris pour l’enregistrement en direct de
la « Dictée » filmée par la LBC.
Du
25 Novembre au 4 Décembre 2004
Epreuves de Sélection pour la 4ème édition
de la Dictée de Bernard Pivot au Liban
présentée par:
et
Programme des éliminatoires
Scolaires: à 11h dans
les centres culturels français suivants:
Liban-Nord/Tripoli le 25 Novembre
Mont-Liban-Sud/Deir El Kamar le 26 Novembre
Mont-Liban-Nord/Jounieh le 29 Novembre
Liban-Sud/Saida le 30 Novembre
Bekaa/Zahlé le 1er Décembre
Beyrouth le 2 Décembre
Infos au 01 200100 ou par courriel
à: dictee@mondepo.com
Adultes: à
17h, le Samedi 4 Décembre, à la salle Montaigne
du CCF de Beyrouth
Infos au 03 791332 ou par courriel
à: dictee@eblf.com
Les partenaires de la Dictée
de Pivot 2004
Transport: Air France
Production: Equipage
Co-production et Diffusion: LBCI
et TV5
Sur la scène du Music
Hall et avec le concours de
la Mission Culturelle Française
au Liban
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Octobre 2004
Jean Guidoni chante au Levant
Le
chanteur a bénéficié, en septembre, d'une résidence à Beyrouth
pour créer la version scénique de son album "Trapèze", sorti
début octobre. "Le Monde" l'a accompagné sur les traces du massacre
de Sabra et Chatila, en 1982. A l'époque, il donnait à Paris
le récital "Crime passionnel".
Jean Guidoni n'est pas voyeur, mais il est à Beyrouth et il
veut voir. Dépasser les activités nocturnes de la rue Monnot,
le clubbing affairé de la ville reconstruite et nantie. Il est
heureux au Café Hawet, aussi nommé Chatila, fief de l'intelligentsia
musulmane, avec ses jardins de bord de mer et ses cafés blancs
à la fleur d'oranger. Jean Guidoni est prêt à la danse orientale
au Café Vitré, un haut lieu du jeu d'oud et du tric-trac en
quartier chrétien. Il n'aime pas voyager, mais par hasard, à
la mi-septembre, par le biais d'une résidence financée par l'Association
française d'action artistique (AFAA), il s'est retrouvé au cœur
d'une ville en équilibre instable pour y créer Trapèze, un spectacle
issu d'un album, rock et beau, paru début octobre. Un matin,
on le convainc que Beyrouth a non seulement une corniche, promenade
de bord de mer exemplaire, où la collégienne portant voile peut
donner la main à une copine en short et en rollers, mais aussi
des camps palestiniens puissamment ancrés dans l'imaginaire
moderne : Sabra et Chatila. Avant répétition, Jean Guidoni découvre
la Cité sportive, un stade fraîchement repeint des quartiers
sud de Beyrouth, qui domine le camp de Chatila. D'en haut, le
général Sharon, qui commandait en 1982 les troupes israéliennes
entrées au Liban, avait assisté à l'entrée de ses commandos
dans les ruelles étroites, puis à la tuerie des civils, femmes
et enfants, par des phalangistes chrétiens.
Jean Guidoni n'est pas un activiste. C'est un interprète, avec
ce côté passif, perméable, pour autant qu'on l'habille avec
des costumes à sa taille. " Je suis arrivé avec mon répertoire
brumeux dans une ville inconnue et méditerranéenne, et je me
demandais comment cela allait se passer sous le soleil, dit
l'enfant de Toulon et de la Corse - il vient de Luciana, près
de Bastia. Je suis ici en déséquilibre, mais je suis débarrassé
de la culpabilité, du devoir. Je m'étais perdu. Mais j'ai une
sorte d'obsession pour ce métier. Je ne suis pas dans un état
de chance permanent, je dois tomber, recommencer." Jean Guidoni
est un inconditionnel de la chanteuse et diseuse Marianne Oswald
(1901-1985), créatrice de La Chasse à l'enfant (Prévert/Kosma)
: "Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !/Qu'est-ce que c'est
que ces hurlements ?/Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !/C'est
la meute des honnêtes gens/Qui fait la chasse à l'enfant." D'elle,
il a chanté Toute seule.
Jean Guidoni, un passionné de music-hall qui débuta dans la
coiffure à Marseille, a découvert à la fin des années 1970,
au Pigall's, une esthétique radicale avec Ingrid Caven, une
chanteuse de la nuit et de l'indéfini qui avait épousé le cinéaste
Rainer Fassbinder. En 1982, tout un Paris souterrain vivait
en liberté la révolution Querelle : marinière rayée, casquette
et explosion gay. Ce film de Fassbinder est inspiré de Querelle
de Brest, de Jean Genet, saint martyr et voyou, supporter des
Blacks Panthers et des fedayins palestiniens. L'époque est à
la fascination : la mort n'est pas écartée, ni la dangerosité
humaine. Jean Genet avait été subjugué par Eugène Wiedmann,
six assassinats sur la conscience, dont celui de la danseuse
américaine Jean de Koven. De tout cela, l'interprète Jean Guidoni,
le compositeur Astor Piazzola et le parolier Pierre Philippe
avaient fait, en 1982, une chanson, Wiedmann - paroles fleuves,
dramaturgie sombre.
UNE AFFICHE, DES DRAPEAUX
Septembre 1982. A Beyrouth, Jean G., écrivain français, accompagne
son amie Leila Shahid, alors présidente de l'Union des étudiants
palestiniens. A Paris, Jean G., chanteur, présente aux Bouffes-du-Nord
Crime passionnel, un récital de treize chansons en forme de
conte métaphysique où les assassins flirtent avec l'amour et
les paradis artificiels. La nuit du 16 septembre, à Sabra et
Chatila, c'est un massacre - entre 1 500 et 5 000 morts selon
les sources. Jean Genet écrira Quatre heures à Chatila, publié
par la Revue d'études palestiniennes. Douze ans plus tard, Sabra
a disparu à la suite de la "guerre des camps". Chatila est devenu
un bidonville en dur, avec ses Palestiniens apatrides et privés
par la loi libanaise du droit d'exercer soixante-douze emplois,
ses Libanais et Syriens pauvres, ses émigrés sri-lankais. Il
y a, à l'entrée, un cimetière : un terrain vague, où les corps
furent empilés, une affiche géante d'une femme en pleurs, des
drapeaux palestiniens et du Hezbollah. Ailleurs, par terre,
il y a des seringues usagées. Jean Guidoni n'a pas lu Un captif
amoureux, Mémoires "palestiniens" de Jean Genet. Pas de pèlerinage
donc. Pas de commentaire immédiat. Du silence. Le soir : "Ces
gens subissent la folie du monde, ils sont plaqués devant l'éternité,
sans qu'on puisse rien changer. Ces gamins avec une vie à zéro.
Et le massacre, c'est laissé là, montré, comme un cauchemar,
comme une vengeance ? Comme une vérité ? Mais eux y sont, dedans."
Choqué ? Oui, par cela : " Il y avait, m'a-t-on dit, un terrain
vague entre le camp et la Cité sportive où les mômes jouaient
au foot. Très vite, on a posé des grillages pour enfermer un
peu plus." En allumant une cigarette, il enchaîne : "Enfant,
j'étais à Marseille, sans sortie de secours. Puis, coiffeur
dans un salon, je raconte à ma patronne que j'ai signé un contrat
pour un disque ; elle me dit : "Mais vous n'avez pas du tout
un physique de chanteur !".
"LE SENS DU SYMBOLISME"
Il y a toujours quelqu'un pour se charger des barbelés. Jean
Guidoni voulait être comédien, mais il était trop "prolo". Il
construira une drôle de carrière, où le maquillage, les apparitions
en bas résille, en tutu, en smoking aristocrate, en homosexuel
précieux, en amoureux déchiré servent de préparation aux albums,
et non l'inverse. Trapèze est une exception à cette règle. Le
disque est terminé et, à Beyrouth, le voilà qui remet tout en
question. Explosion sur la corniche. Le matin du 30 septembre,
Marouan Hamadé, ancien ministre druze, manque de sauter dans
sa voiture : un mort, deux blessés. La résolution 1559 de l'ONU
exige le retrait des troupes syriennes du Liban. Certains prédisent
le retour du chaos. La guerre est vraie, et la poésie la trouble.
"Aujourd'hui, dit Jean Guidoni, le public prend tout au premier
degré. Je chante "Si je mens, qu'on me coupe la tête", il me
voit avec la tête coupée. On a perdu le sens du symbolisme.
La violence musicale passe bien, pas la violence verbale." La
grande chanteuse Fayrouz a une maison sur la corniche, face
à la grotte aux Pigeons, volets clos, rideaux tendus. Les milliardaires
du Golfe reviennent au Liban plutôt qu'à Saint-Tropez. Le pays
a accumulé 40 milliards de dettes en douze ans d'après-guerre.
Sur la ligne verte, démarcation entre l'Est musulman et l'Ouest
chrétien, Jean Guidoni marche. La lune est pleine, on a laissé
des maisons témoins désossées, criblées de balles. Un soir de
2002, au Théâtre Silvia-Montfort, tout tourne mal. C'est Beyrouth,
comme disent les enfants du punk pour expliquer un instant musical
chaotique. La sono est mauvaise, Jean Guidoni force, se casse
la voix. Trapèze est sa reconstruction, sa pacification.
Véronique Mortaigne- Le Monde 12 Octobre 2004
La dictée de Pivot 2004
Lundi 15 mars
Dictée de Francophonie à la Cité des Sciences
de la Villette
3 jeunes libanais : Alexandre Haddad Leila Ghoussoub Salim Baz
et 2 séniors :
Martine Hochar Christiane Fargialla représentent le Liban...
informations: CARLOT Marie Cécile equipage@equipagemedia.com
responsable de la production tv
Beyrouth sous l'objectif
du Monde daté du 11 Décembre 2003
Beyrouth, d'arcades
en balcons
cliquez sur la coupure pour lire tout l'article...
Le Monde édition Proche
Orient, acteur essentiel de la diffusion d'une culture francophone
de qualité dans toute la région
La Dictée de Pivot popularise la francophonie chez
les grands comme les plus jeunes:
Le nombre de candidats
dans les centres de province a doublé!
la palme revient au CCF de Deir el Qamar dont les candidats
ont triplé par rapport à l'édition
2002
|
2003: 3ème
année consécutive au Liban pour la
La Dictée de Bernard Pivot,
une opération LeMonde
Proche-Orient
Avec
la Banque Libano-Française,
partenaire exclusif au Liban
Réalisation
et Diffusion sur LBC Intl & TV5
* LBC:
dimanche 7 décembre, 21h 45
* TV5: France, Belgique, Suisse,
jeudi 11 décembre, 14h 30
* Europe, vendredi 12 décembre, 14h 30
* Orient, samedi 13 décembre, 14h 30
et le concours de la Mission
Culturelle Française au Liban
Eliminatoires:
>>> pour les scolaires
entre le 17 et le 21 Novembre 2003,
renseignements auprès de votre école
>>> pour les Adultes le
Samedi 23 Novembre à
18h au CCF de Beyrouth
rue de Damas
Finale:
la dictée sera effectuée par Bernard Pivot en
personne le Dimanche 30 Novembre au Grand Sérail à
Beyrouth
retransmission sur la LBC Intl le 17 à 21h30, par TV5
Orient le 20 à 19h15 et par TV5 Europe le 22 à
17h30 - heure de Beyrouth-
inscription Adultes
avec vos Noms, Prénoms, Adresse, et Tel
à la BLF info@eblf.com
ou au MondePo mondepo@inco.com.lb
L’animateur
français présente la finale pour la troisième année consécutive
au Grand Sérail
La Dictée de Bernard Pivot : un vrai "must ".
Pour un événement francophone,
c’en est un. « La Dictée de Bernard Pivot », organisée
pour la troisième année consécutive par Le Monde édition
Proche-Orient et la Banque Libano-Française, a réuni près
d’un millier d’amoureux de la langue de Molière. Après
de sévères éliminatoires, les 112 premiers de la classe
se sont retrouvés hier soir au Grand Sérail pour écouter,
mi-anxieux, mi-tremblants, les corrections des accords
retors, des mots-pièges et autres chausse-trappes linguistiques.
Les personnalités présentes au premier rang, cette année
de couleur résolument culturelle et artistique, en ont
profité pour tester, avec plus ou moins de bonheur, leur
niveau de grammaire et d’orthographe françaises. Avec
l’ironie discrète qu’on lui connaît, l’animateur n’a pas
manqué de constater qu’à Beyrouth « la Dictée est un must
». Samir Kassir, Ziyad Makhoul, Jean-Claude Boulos, Elyssar
Caracalla, Joe Kodeih, Paul Mattar, Nadine Mokdessi, Farid
Rapahël, Antoine Messarra, Patrick Renauld, Mansour Labaky
et Danièle Yazbeck, senior Liban de la Dictée 2002, pour
la plupart, ont eu à affronter le roi incontesté des questions
à la fois naïves et assassines. Il va sans dire que Mansour
Labaky a remporté la joute verbale haut la main.
Difficile donc de ne pas
ressortir la tête remplie de mots inconnus qui ne le sont
plus, de redressements orthographiques et grammaticaux,
opérés grâce aux trucs lestés par l’imperator de la Dictée,
et de petites anecdotes savoureuses accrochées à chaque
phrase, histoire de faire avaler la douloureuse pilule
de l’erreur d’inattention ou de l’hésitation fatale.
C’est donc Lucien George, journaliste, directeur de l’édition
Proche-Orient du quotidien Le Monde et organisateur de
la Dictée au Liban, et Raya Nahas, secrétaire générale
de la Libano-Française, qui sont montés sur l’estrade
auprès de Bernard Pivot pour la remise des prix. Deux
ex æquo pour le deuxième prix des juniors : Salim Baz
(Collège protestant français) et Leyla Ghossoub (Notre-Dame
de la Paix) ; et un premier prix pour Alexandre Haddad,
de Notre-Dame de Jamhour. Après la pléiade de bons élèves
seniors, à savoir, pour les troisièmes ex æquo, Joumana
Kassab, Elham Azouri, Bechara Mouzannar et Élie Gemayel,
il a fallu départager, par un test express, les deux lauréates
ex æquo qu’ont été Martine Hochar et Christiane Fargialla.
C’est cette dernière qui a remporté la toute dernière
manche. Avis aux concurrents de la Dictée 2004 : Bernard
Pivot n’a pas dit son dernier mot.
Diala GEMAYEL
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Retour sur l'Edition
2002 >>>
" L'Erreur serait
de ne pas y participer..."
Photo Sami Awad
et ils ont eu raison
d'y participer... les heureux et brillants lauréats
qui ont gagné un voyage à Paris ainsi que des récompenses
allant de 2 000 à 5 000 euros.
Catégorie Scolaires : 1- Margarita
Abi Zeid Daou 2-Georges Achi
3-Laura Abi Chakra
Catégorie Adultes : 1-Danièle
Yazbeck (zéro faute!) 2- Bechara Mouzannar
3-Eliane Koniski.
En
2003, Le Monde PO est partenaire du XIIème Salon Lire
en Français
Liban :
progression pour le Salon du livre
français de Beyrouth. La 12e édition du Salon du livre
de Beyrouth, qui s'est tenue du 31 octobre au 9 novembre,
a vu sa fréquentation dépasser les 100 000 visiteurs.
Source : LE MONDE DES LIVRES 13 Novembre 2003
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A la Découverte du Monde Proche
Orient
chez votre libraire chaque Vendredi
Accès
à l'actualité en direct
du Proche-Orient avec
Nous
vous proposons donc ici le lien direct avec le site de l'édition
Française ou, au fil des jours, vous pourrez retrouver
les articles retenus dans l'édition locale, qui s intéresse
logiquement et en priorité à l'actualité
de la région.
Le Monde Proche-Orient
est édité par EMO Sarl
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L'Equipe:
Directeur responsable
de la Publication:
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Directeur artistique de l'édition
PO:
Joanna Lasserre
Secrétaire
Général de Rédaction:
Mr Alain George
Secrétaires
de Rédaction:
Joumana Abourousse Moufarège,
Georges Estéphane
Service Technique:
Rima Aboul Khoudoud
|
La Déchirure,
Le Cahier Spécial
sur le Proche-Orient dans...
L'éditorial du Monde
SOS au Proche-Orient
23.08.03
Pénible impression de "déjà vécu"; terrible sentiment
de savoir à l'avance comment va évoluer la situation
; désespérant aveu de l'impuissance politique face à
la violence. Ainsi va le conflit israélo-palestinien.
La "feuille de route", qui prévoit d'aller par étapes
vers un Etat palestinien d'ici à 2005, paraît avoir
l'avenir des accords d'Oslo : l'effondrement progressif.
... extrait...
L'idée commence à poindre d'une formule qui consisterait
à placer les territoires sous mandat onusien, garanti
par le déploiement d'une force internationale, comprenant
évidemment les Etats-Unis. C'est dans le cadre de cette
tutelle – un peu comme au Timor ou au Kosovo – que serait
conduite la lutte contre les organisations terroristes,
mené le démantèlement des implantations et le retrait
militaire israélien, enfin créé l'Etat palestinien.
Après tant d'échecs, une majorité d'Israéliens et de
Palestiniens souscriraient à cette approche.
Paru dans le Monde PO du 29 Aout
2003
|
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Crée
à l' Automne 1999, "Le Monde PO" ne possède
pas encore de site internet propre pour son édition
hebdomadaire éditée localement chaque Vendredi
et qui propose une sélection des meilleurs articles
parus dans le journal Français durant la semaine
écoulée, agrémentés d'articles
et d'annonces produites localement.
Vous retrouverez des feuillets spéciaux sur l'économie,
l'informatique, les livres ou la culture... Il faut noter
qu'il s'agit de l'unique édition decentralisée
du Monde à l'initiative des Editions du Moyen-Orient-EMO-
et de son animateur bien connu Mr Lucien Georges. Le tirage
hebdomadaire moyen se situe autour de 8000 exemplaires.
Pour les Français, il s'agit là d'une illustration
de la qualité de la Francophonie ambiante qu'ils
pourront trouver au pays.
LibanVision se devait donc, à
sa manière, de permettre à cet Hebdo d'être
présent à part entière sur Internet.
|
En Projet:
bientôt les principaux
titres de l'édition locale
le Jeudi en avant-première - format pdf -
Un
Diplôme Universitaire
en Géostratégie au Liban
Université Saint-Joseph
Beyrouth
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Alors que le Monde PO est également
distribué en Syrie, Egypte et Jordanie
Vous pouvez aussi retrouver au Quotidien
a l'édition du "Journal Le Monde"
de Paris dans tout le Liban
|
>>> L'Internet
Francophone au Liban
dans Le Monde PO du 1er Novembre 2002
supplément du "Salon LireenFrançais"
Avez-vous pensé au Monde
en PDF?
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|
A Lire par exemple, dans
le Monde PO
Le malaise persistant des juifs de France
"Rupture", "choc", "fissure":
les juifs de France cherchent les mots pour exprimer le changement
qui est intervenu dans leur vie depuis le début de la deuxième
Intifada, il y a trois ans. Ce malaise diffus est alimenté par
la peur face aux actes de violence antisémites, vécus comme
autant de remises en cause de leur appartenance à la nation.
Il se traduit par une forme de repli communautaire, ou par la
tentation de l'exil, en Israël pour l'alya (la "montée" vers
l'Etat hébreu), mais aussi en Amérique du Nord. Des reproches
sont également adressés aux médias, jugés partiaux dans le traitement
de la crise du Proche-Orient. Depuis le printemps, les actes
antijuifs ont diminué, mais les organisations demeurent vigilantes
face aux agressions émanant plus désormais des jeunes musulmans
que de l'extrême droite.
Inquiétude ? Mal-être ? Malaise ?
Voilà maintenant trois ans que le diagnostic fait débat. Trois
ans que les juifs de France, ces 500 000 à 600 000 personnes
hâtivement regroupées sous l'appellation "communauté juive",
s'interrogent sur la nature du sentiment qui les habite. Selon
qu'ils soient parisiens ou provinciaux, originaires d'Europe
de l'Est (ashkénazes) ou du bassin méditerranéen (séfarades),
exposés ou non à l'antisémitisme, ils ne l'éprouvent pas avec
la même acuité. A l'heure où la situation se détériore à nouveau
en Israël, nombre d'entre eux, y compris parmi les intellectuels,
s'accordent cependant à dire que "quelque chose" a changé dans
leur vie de Français depuis le début de la deuxième Intifada,
en septembre 2000. Quelque chose qui a trait à la fois à Israël
et à leur place dans la France d'aujourd'hui. Définir ce sentiment
n'est pas chose facile. Il se nourrit de peur face aux violences
antisémites ; de rancœur à l'égard de la gauche, accusée, en
son temps, de passivité ; de reproches aux journalistes, critiqués
pour leur traitement du Proche-Orient... Sans oublier des interrogations
à long terme : l'avenir de la laïcité et de la République. Une
enquête effectuée à la demande du Fonds social juif unifié (FSJU)
auprès de 1 132 chefs de famille avait mis ce phénomène en évidence
dès l'automne 2002. Mais avec la guerre en Irak la peur a gagné
du terrain. Les écoles n'ont pas été épargnées, les universités
non plus. Des manifestations d'extrême gauche ont viré à l'antisionisme,
voire à l'antisémitisme. La communauté s'en est inquiétée, comme
l'ont montré divers colloques organisés à Paris : "Quel avenir
pour les juifs de France ?" (au Sénat), ou "Communautarisme
: vers un ghetto imposé ?" (à l'Espace Rachi).
"MENTALITÉ D'ASSIÉGÉS"
Beaucoup ont vécu ces événements comme "un choc",
voire comme une remise en cause de leur appartenance à la nation.
D'où cette impression d'être devenus des citoyens à part, mis
au ban d'une société qui avait auparavant effectué un important
travail de mémoire sur la Shoah. "Il y a eu un ébranlement,
une fissure, précise David Saada, directeur général du FSJU.
Cela n'a pas touché que les 30 % de personnes engagées dans
la vie communautaire, mais aussi, ce qui est nouveau, des gens
éloignés du centre actif." Les organisations communautaires,
à commencer par le Conseil représentatif des institutions juives
de France (CRIF), le disent à mots plus ou moins prudents, mais
la crainte ne vient pas, cette fois, de l'extrême droite. Elle
émane plutôt de certains jeunes musulmans, sensibles à la cause
palestinienne et prompts à s'afficher "antifeuj" (juif, en verlan).
Ce phénomène, s'il ignore les clivages droite-gauche, est particulièrement
perceptible chez les séfarades, majoritaires (70 %) et toujours
prêts à rappeler que la République avait fait d'eux des citoyens
français en 1870 avec le décret Crémieux. Nombre d'entre eux,
qui vivent dans l'appréhension d'un nouveau déchirement près
de cinquante ans après la décolonisation de l'Afrique du Nord,
s'estiment délaissés au profit des musulmans. Bien des discussions
aboutissent à des démonstrations chiffrées, sur le thème "ils
(les musulmans) sont 6 millions, nous ne sommes que 500 000
à 600 000". "A raisonner de la sorte, on finit par avoir une
mentalité d'assiégés", regrette David, commerçant à Paris. Au
printemps, l'issue rapide du conflit irakien et les espoirs
de paix au Proche-Orient ont pourtant eu un effet apaisant.
En dépit d'une rechute au cours de l'été, les actes de violence
antijuifs ont diminué. L'accalmie a gagné le front politique
: le président du CRIF, Roger Cukierman, souvent taxé de populisme
et de maladresse par ses adversaires, s'est réconcilié avec
les socialistes et les Verts, mais pas avec l'extrême gauche
altermondialiste. La crise est-elle pour autant terminée ? Certains
veulent le croire, à l'image du président du CRIF Rhône-Alpes,
Alain Jakubowicz, selon lequel le sujet n'est "plus d'actualité".
"Le sentiment d'abandon est jugulé", insiste la présidente de
l'organisation de défense des droits de l'homme B'nai B'rith,
Edwige Elkaïm. Le responsable du CRIF Marseille-Provence, Clément
Yana, réputé pour son sens du dialogue, se montre également
optimiste. "La tendance est à l'apaisement, constate-t-il,mais
il faut rester vigilants, en isolant les extrémistes de tout
bord. Nous devons dialoguer sans mettre un couvercle sur les
problèmes." Pour beaucoup d'autres, le mal persiste, même s'il
est moins aigu qu'il y a quelques mois. Si les statistiques
manquent, tout indique que la tentation de l'exil est réelle,
que ce soit vers Israël ou l'Amérique du Nord. "On n'est pas
encore sortis de la période de malaise", estime David Saada,
de la FSJU. "La communauté est dans une situation post-traumatique,
elle ne s'attendait pas au retour de bâton antisémite", précise
Patrick Klugman, ex-président de l'Union des étudiants juifs
de France (UEJF, proche de la gauche), aujourd'hui membre du
comité directeur du CRIF. "La fracture que l'on pouvait craindre
n'a pas eu lieu, mais l'amour pour la République n'est plus
aussi fusionnel qu'auparavant."
"RÈGNE DE L'ENTRE-SOI"
D'après M. Klugman, connu pour stigmatiser à
la fois les "antifeujs" et les extrémistes juifs, le climat
s'est "fortement détérioré" dans certaines universités où s'expriment,
selon lui, les "frustrations accumulées depuis des dizaines
d'années par la communauté maghrébine". Dans ces conditions,
les juifs n'auraient-ils pas tendance à se replier sur eux-mêmes
? "Mais nous sommes les victimes de cette communautarisation
! s'insurge Roger Cukierman. On se replie sur nous-mêmes parce
que nous sommes attaqués ! Nous n'avons jamais agressé quiconque.
Nous respectons la loi républicaine, l'hymne national, le drapeau
français. Vous savez, j'étais aux Etats-Unis il y a quelques
semaines. Vue de là-bas, la France est antisémite, c'est l'horreur
absolue. Nous n'en sommes pas là, heureusement. La France n'est
pas antisémite." Le président du CRIF poursuit : "Notre problème
est circonscrit à quelques éléments marginaux. L'immense majorité
des Français se comporte normalement et nous sommes en dialogue
avec les responsables musulmans." Le repli communautaire est
malgré tout indéniable dans une partie de la jeunesse. "A Sarcelles
ou à Créteil, certains vivent en Israël dans leur tête", constate
M. Klugman. A ses yeux, cette situation est révélatrice d'une
crise qui dépasse les seuls juifs. "Toute une frange de la population
est en rupture, assure-t-il. Cela vient du fait qu'on a cassé
le moule républicain, qui a si bien fonctionné pendant cent
cinquante ans. Ce pays, qui a tant fait pour les juifs, ne se
reconnaît plus lui-même." D'où une affirmation identitaire de
plus en plus marquée. A Marseille, par exemple, Emmanuel Nidam,
le responsable local de l'UEJF, explique : "Le repli est énorme,
on ne peut pas le nier. Ici, il y a maintenant des boîtes pour
les Arabes, des boîtes pour les Juifs ! C'est le règne de l'entre-soi.
Il est difficile de sortir de cette logique. Les gens ont pris
des postures et s'y tiennent. Heureusement, il y a aussi des
signes de rapprochement. Nous y travaillons sans cesse." Les
voix dissonantes ont pourtant du mal à se faire entendre. Toute
critique du gouvernement d'Ariel Sharon est vite perçue comme
de la défiance. Toute contestation de la direction du CRIF est
ressentie comme une trahison. "Ecrivez bien que nous n'avons
pas tous les mêmes opinions !", lance Valérie, étudiante en
droit à Paris. Et tant mieux, car ce serait le triomphe du communautarisme
!" "Toute la difficulté, conclut-elle, est de montrer aux juifs
que ce qui leur arrive, les agressions, la violence, l'hostilité,
arrive à tout le monde. En d'autres termes, ce n'est pas uniquement
notre problème, même si nous le ressentons avec une sensibilité
particulière, mais celui de la République dans son ensemble.
Et jusqu'à preuve du contraire, la France reste notre pays."
Philippe Broussard
Ruée vers les écoles communautaires
De la maternelle au lycée, l'enseignement juif
est en plein essor en France. Le Fonds social juif unifié (FSJU)
recense 251 établissements sous contrat avec l'Etat sur l'ensemble
du territoire. Pour l'année scolaire 2002-2003, ils accueillaient
25 884 élèves, auxquels il convenait d'ajouter environ 4 000
élèves scolarisés dans des établissements hors contrat. Selon
le FSJU, les effectifs ont connu une hausse de 31 % au cours
des dix dernières années. 71 % de ces élèves sont scolarisés
en Ile-de-France. Les chiffres de la rentrée 2003 ne sont pas
encore connus mais ils devraient connaître une hausse d'au moins
3 %. David Saada, directeur général de la FSJU, affirme avoir
constaté une "forte demande". Selon lui, "il devient difficile
de trouver une place disponible dans une école juive".
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION NATIONALE DU 20.09.03
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