Retour à la Page d'Accueil
Internet au Liban et au Proche-Orient:
"Le lien unique avec le monde dans toutes ses dimensions et ses complexités"
Internet au Liban,
au Moyen-Orient et en Francophonie

Internet :
le Liban ne fera plus partie des pays les plus chers au monde

24 Août 2011- Le Conseil des ministres vient d'approuver un décret destiné à réduire en moyenne de 80 % les tarifs Internet.
Quand et comment cela aura-t-il lieu ?
Explications avec le ministre Nicolas Sehnaoui.
C'est probablement dès octobreprochain au plus tard, que les Libanais pourront enfin bénéficier d’une baisse des tarifs Internet et d’une meilleure vitesse de connexion après avoir cohabité pendant plusieurs années avec l’un des rapports qualité-prix les plus précaires au monde.
Entériné mardi en Conseil des ministres, ce projet, visant notamment à réduire de quelque 80 % les prix appliqués aux services Internet, devrait permettre de booster la productivité des particuliers et des entreprises, voire, à terme, d’attirer des compagnies étrangères, découragées jusque-là par des prix exorbitants et une infrastructure brinquebalante.
« Il s’agit d’un pas important sur la voie de la réforme de ce secteur (...) », souligne d’emblée le ministre des Télécoms, Nicolas Sehnaoui, au cours d’un entretien avec L’Orient-Le Jour. « Cette baisse concernera les ventes en gros (destinées aux Data Service Providers – DSP) ainsi que les ventes en détail (destinées aux Internet Service Providers – ISP), et s’appliquera aussi bien aux offres du ministère qu’à celles des prestataires privés, explique-il à cet égard.
Concrètement, le prix de 1 mégabit/seconde passera de 115 000 à 24 000 livres, ce qui représente une chute de 79 % », précise le ministre, ajoutant toutefois que la comparaison avec les anciennes offres est difficile à effectuer en raison du changement des formules ou packages offerts sur le marché. « Il n’existera plus d’offres comportant les vitesses de connexion de 128, 250 ou 512 kb/s (...) Le seuil minimal s’élèvera à 1 mégabit/s tandis que la vitesse optimale atteindra désormais 8 mégabit/s », ajoute-il.
Le consommateur pourra ainsi profiter d’une vitesse de connexion supérieure à un prix inférieur en payant, à titre indicatif, 24 000 livres pour une vitesse de 1 mb/s contre 35 000 livres pour 128 kb/s actuellement. « Dans ce cas, la vitesse est multipliée par huit, tandis que le prix est en baisse de 33 % en valeur absolue. » Mais il ne s’agit pas uniquement de vitesse de connexion ; dans certains cas, la capacité de consommation sera multipliée par deux (2 à 4 gigabytes),

Le Liban dispose désormais d’une capacité globale de 330 gigabits/seconde
Cette baisse des tarifs, accompagnée d’une amélioration de la vitesse de connexion, risque toutefois de créer une congestion au niveau du réseau, qui souffrait déjà de nombreux problèmes à ce niveau en raison d’une infrastructure caduque. Une hypothèse catégoriquement réfutée par le ministre selon lequel « le Liban dispose désormais d’une capacité théorique de 330 gigabits /seconde, amplement suffisante pour mettre à exécution ce plan (...) D’ailleurs, nous n’avons exploité que 10 gb/s des 120 gb/s réservés au Liban par le biais du câble Imewe », indique-t-il à ce sujet.
Rappelons qu’en 2007, le pays du Cèdre s’est lancé – avec neuf autres pays – dans le projet de construction du câble sous-marin Imewe – l’un des plus importants au monde – qui relie l’Inde à l’Europe en passant par le Liban. Inauguré fin 2010, ce projet, d’un coût total d’environ un demi-milliard de dollars, a permis au Liban, qui y a investi à hauteur de quelque 50 millions de dollars, d’élargir sa capacité de bande passante jusqu’à 120 gb/s, contre moins de 3 gb/s actuellement. Le pays du Cèdre profite, en parallèle, d’un autre câble sous-marin le reliant à Chypre – baptisé Cadmos – qui lui assure une capacité théorique de 210 gb/s.
Le Liban a été épinglé au cours des dernières années par plus d’un rapport international sur la situation précaire de son secteur Internet. Dans son dernier rapport, l’Union internationale des télécommunications (UIT) a classé le pays à la 100e place à l’échelle mondiale et 10e parmi 17 pays de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), en termes de taux de pénétration de l’Internet haut débit (Broadband).


Un service de « profiling » des internautes est désormais disponible
Le webmarketing se développe

Beyrouth, Mai 2006- Seuls 10 % de la population sont connectés à Internet dans le monde arabe, contre plus de 50 % de la population en Europe. Ce potentiel explique l’appétit des entreprises du secteur pour un marché où tout reste à faire. Pour le conquérir, certaines s’installent au Liban qui présente quelques avantages, notamment au niveau des ressources humaines. « Plus de 60 % des internautes arabes ne parlent pas l’anglais », explique Nicolas L’Helgoualc’h, directeur chez Ebizproduction, une agence conseil en développement Web et en webmarketing, créée en France en 1998. « Les sites doivent donc être édités en arabe, mais leur élaboration nécessite des recherches en anglais et parfois en français. Or les ingénieurs libanais sont trilingues et bien formés. » Cet argument a été décisif dans le choix d’Ebizproduction de quitter la France en 2003 pour s’installer au Liban, à Berytech, aux cotés d’autres avantages comme le coût de la main-d’œuvre, la « flexibilité du travail » et la proximité culturelle. Ces avantages combinés contrebalancent la médiocrité des infrastructures des télécommunications, souligne M. L’Helgoualc’h, tout en insistant sur la nécessité d’améliorer la qualité des services de connexions à Internet, et surtout d’en réduire le coût.
Avec une croissance de son chiffre d’affaires de plus de 30 % en 2005, Ebizproduction est aujourd’hui pionnière dans les prestations de webmarketing (marketing sur Internet) au Liban, et travaille de plus en plus avec le reste des pays arabes.
Outre l’intérêt de promouvoir l’image de l’entreprise sur la toile, un site Internet est source de revenus grâce au commerce en ligne et aux publicités. Selon M. L’Helgoualc’h, si la publicité sur Internet ne représente encore au Liban qu’environ 300 000 dollars par an, elle est en croissance annuelle de plus de 50 %. Le commerce en ligne est également en pleine expansion, notamment pour les produits alimentaires libanais à destination de la diaspora et des Arabes.
Mais le nombre de visiteurs du site conditionne son succès.
Pour cela, Ebizproduction propose du conseil en stratégie de webmarketing, l’optimisation des sites et le positionnement de sites pour les moteurs de recherches, ainsi que des solutions de fidélisation des visiteurs. Le référencement du site est central, il permet d’inclure le site parmi les premiers résultats d’une recherche sur un moteur de recherche.
La compagnie affirme que les résultats obtenus par la mise en place d’une stratégie Internet permettent une multiplication moyenne du nombre de visiteurs uniques, sur un an, par quatre.
Mais aujourd’hui, un partenariat noué avec la société Weborama, leader de la mesure d’audience sur Internet en France, permettra d’aller encore plus loin en établissant le profil des visiteurs, et savoir si la cible visée est effectivement atteinte. Outre le temps de visite, le nombre, l’origine géographique et le parcours des visiteurs, les entreprises peuvent connaître aussi leur genre, leurs tranches d’âges et leurs catégories socioprofessionelles. Il devient ainsi plus simple de mesurer le retour sur investissement d’une campagne.


Jeudi 19 mai 2005, à 19h00


Dans le cadre des activités du Master Information et Communication et à l'occasion de son passage au Liban et de son séminaire intitulé "L'information : enjeu stratégique" M. Olivier Da Lage, Journaliste (Rédacteur en Chef à RFI) et écrivain, donne une conférence publique
sur le thème :

Le paradoxe Internet : outil d'émancipation ou arme de guerre?

Entrée libre
Lieu : Salle polyvalente, Bâtiment C, 5e étage Campus des sciences humaines Rue de Damas B.P. 17-5208 - Mar Mikhael Beyrouth 1104 2020
Contact : Tél : +961 (1) 611 456 ext 5305 Fax : +961 (1) 611 360
E-mail : flsh.socio@usj.edu.lb


Compte-rendu (source l'Orient-le Jour):

Une conférence publique a été organisée dans le cadre des activités du master information et communication de l’Université Saint-Joseph à l’occasion du passage au Liban de M. Olivier Da Lage, journaliste (rédacteur en chef à RFI) et écrivain. La conférence avait pour thème : « Le paradoxe Internet : outil d’émancipation ou arme de guerre ? ». M. Da Lage a donné aux étudiants en master info et com un séminaire intitulé « L’information : enjeu stratégique ». Le professeur Pascal Monin, responsable du master information et communication, a introduit le conférencier et posé la problématique de la conférence en rappelant les chiffres de pénétration d’Internet au Liban et dans le monde arabe et se demandant si « au bout du compte Internet n’était pas à la fois autant un outil d’émancipation qu’une arme de guerre ou même un moyen d’asservissement »... Pour M. Da Lage, « cela fait près d’une dizaine d’années qu’Internet est sorti du cercle restreint de ses utilisateurs professionnels initiaux, militaires et universitaires, pour gagner progressivement la sphère du grand public, mais de façon, certes, inégale ». « La fracture numérique, sans se réduire stricto sensu à une opposition Nord/Sud, est une réalité porteuse de tensions géopolitiques, souligne M. Da Lage. Mais des millions d’utilisateurs, de par le monde, se sont appropriés ce nouvel outil comme instrument d’information (dans les deux sens), de propagande, voire de révolte ou de subversion, obligeant les acteurs institutionnels, notamment étatiques, à abandonner une grande partie des instruments de contrôle dont ils disposaient sur l’information et à remettre en cause leurs circuits traditionnels de réaction aux événements. »
Pour Da Lage, « défiés sur leur terrain, les médias eux-mêmes ont tenté d’investir le champ d’Internet sans nécessairement disposer d’une stratégie bien définie, accroissant leurs dépenses pour ne pas perdre des parts de marché, tandis que, pour un coût dérisoire, de nouveaux acteurs (associations ou simples particuliers) leur font désormais concurrence ».
À chaque média sa guerre
« À chaque média sa guerre, souligne Da Lage. La radio est devenue majeure avec la Seconde Guerre mondiale. La guerre du Vietnam a été la première guerre américaine couverte par la télévision. La guerre du Golfe de 1991 a marqué la montée de l’information en continu sur le câble. La guerre en Irak, quant à elle, a souligné le rôle d’Internet. L’année 2003 a vu l’irruption des “blogues”, à mi-chemin entre le journal intime et le carnet de route, que postent quotidiennement sur la Toile des dizaines de milliers d’internautes. Certains de ces “blogues” ont acquis une notoriété et une fréquentation qui feraient envie à bien des journaux ayant pignon sur rue », a-t-il ajouté. Da Lage précise que « l’irruption d’Internet a réussi à court-circuiter l’essentiel des dispositifs de censure imposés par les gouvernements autoritaires ». Pour lui, Internet permet à présent aux opposants de s’affranchir de pratiquement toutes ces contraintes. En premier lieu « la dématérialisation de l’écrit s’accompagne d’une déterritorialisation : les opposants n’ont plus besoin d’imprimer ou d’acheminer sur place, puis de distribuer leurs pamphlets et libelles, avec tous les risques que cela comportait à chaque étape du processus, sans compter le coût financier de l’opération de diffusion des pamphlets. Il est désormais possible de diffuser les messages sur la Toile ou de les envoyer par e-mail ». Parmi les exemples cités sur ce plan : « Des journaux tunisiens ou burkinabés qui ont été régulièrement mis en ligne depuis l’étranger jusqu’à ce que les pouvoirs publics à Tunis et Ouagadougou cèdent à la pression.
Dans le Golfe, les opposants saoudiens et bahreïnis, entre autres, ont su tirer habilement parti de ces méthodes nouvelles à partir des années 1994-1995, au grand dam des autorités de Ryad et de Manama qui ne sont pas parvenues à endiguer les flots de propagande hostile émis depuis Londres. »

L’islam et Internet
Évoquant les mouvements politiques et religieux de différents horizons qui ont également investi la Toile et les forums de discussion, Da Lage a ajouté : « Le Vatican a inauguré son site Internet en août 1998. Mais Internet s’avère bien plus utile encore pour les courants de pensée décentralisés, ce qui est notamment le cas de l’islam qui, contrairement au catholicisme, n’est pas structuré de façon pyramidale. De nombreux sites musulmans, institutionnels ou non, ont vu le jour, sur lesquels les fidèles peuvent trouver les textes sacrés et leur exégèse, la jurisprudence islamique tout comme les fatwas des différents muftis, ou encore une explication des différences entre les diverses écoles de pensée. Certains religieux ont leur site personnel (et leur émission de télévision) comme le célèbre cheikh égyptien Youssef al-Qaradhawi, qui vit au Qatar et dispose d’une émission régulière sur al-Jazira. Son site Internet connaît une importante fréquentation. » « Il faut ajouter, précise Da Lage, les nombreux sites associatifs musulmans de toute obédience (en arabe, anglais, français ou autres), du plus modéré au plus extrémiste, y compris les sites qui permettent aux mouvements de la mouvance el-Qaëda de diffuser leurs mots d’ordre et de revendiquer leurs attentats. Cet ensemble extrêmement actif constitue ce qu’Olivier Roy a pu qualifier d’“oumma virtuelle” au sein de laquelle se redéfinissent les influences, au détriment des ulémas traditionnels et au profit de communautés d’étudiants, vivant souvent aux États-Unis ou en Europe, et de penseurs relativement marginaux qui n’auraient jamais acquis leur ascendant sans Internet. »

En conclusion, Olivier Da Lage a insisté sur le fait qu’Internet n’est pas le panacée vanté par les technophiles. « Il n’est pas davantage, a-t-il souligné, l’arme fatale qui, abolissant temps et espace, mettrait par là même un terme à l’histoire et sonnerait le glas de la démocratie. Les changements qu’il induit sont considérables, mais dans ce domaine, comme ce fut souvent le cas par le passé, la technique est davantage un facteur, même primordial, qu’une cause, et joue avant tout un rôle d’accélérateur d’évolutions existant indépendamment de celle-ci. » Pour le conférencier, Internet représente une technologie qui, en complément et parfois à la place des autres techniques de communication, a profondément remodelé en quelques années les modes de production et les rapports de pouvoir, substituant une logique de l’horizontalité et de la mutualisation aux rapports pyramidaux et hiérarchiques traditionnels. « Du moins pour ceux qui ont matériellement accès aux TIC, il a été et demeure encore un formidable instrument de communication et d’influence pour ceux qui ont su se l’approprier, au détriment de tous les autres. »


Internet à Beyrouth: impressions de spécialistes de passage...

Beyrouth, Décembre 2004
Deux heures de Wardriving [1] dans Beyrouth et ses environs et 180 réseaux Wi-Fi [2] détectés plus tard, il ne fait aucun doute que la capitale Libanaise est passée au Wi-Fi.

Ce qui ne fait aucun doute, c'est également l'absence de sécurisation élémentaire (SSID triviaux, absence du protocole WEP, etc) pour 80% des réseaux Wi-Fi (particuliers et entreprises) que H. El-Khoury et S. Castro ont constaté alors qu'ils se rendaient à Berytech pour animer le séminaire Wireless Lan Security and Telephony Fraud lors de la dernière semaine du mois de Novembre 2004 [voir l'article ci-dessous].

Les participants se sont vus présenter les protocoles de la suite 802.11x et les standards y afférent sous un angle sécurité (faiblesses du WEP et attaques envisageables, sécurisation des réseaux Wi-Fi, présentation du 802.1X et du nouvellement ratifié IEEE 802.11i).
A suivi une démonstration "hands-on" de diverses attaques sur la confidentialité, l'intégrité et la disponibilité des réseaux sans-fil avec des portables sous Microsoft Windows (tm) et Linux Knoppix [3].
Le séminaire a ensuite abordé les mécanismes d'attaque et de défense relatifs aux infrastructures téléphoniques d'entreprise (risques d'intrusion sur PABX et modems, de mise sur écoute, de rebonds, etc.).
Ainsi, deux possibilités de portes dérobées au système d'information, jusqu'alors insoupçonnées, ont pu être dévoilées. En espérant qu'elles seront correctement barricadées... afin de tendre vers des systèmes d'information plus sûrs.

[1] : Action de se déplacer (en voiture le plus souvent) dans un périmètre donné dans l'objectif de collecter passivement des informations sur les réseaux Wi-Fi rencontrés.
[2] : Acronyme de Wireless Fidelity. Norme employée pour certifier des équipements employant les technologies 802.11x de communication par radio.
[3] : http://www.knopper.net/knoppix/index-en.html



Un site internet constitue une véritable mine d'informations mais nécessite parallèlement la mise en place d'outils de sécurité en évolution permanente.

Existe t-il des méthodes fiables et durables pour rendre compatibles ces deux objectifs?
LibanVision publie ci-après sur ce sujet, la fort intéressante contribution de spécialistes et reste à votre disposition pour tout conseil ou information sur les moyens à déployer pour réaliser une telle analyse.

"Quand marketing et sécurité convergent"

Responsable marketing :
Etudiez le comportement de vos lecteurs pour mieux les servir

Responsable sécurité :
Mettez un terme aux actions malveillantes tant qu'elles sont embryonnaires


Les serveurs Web ont la possibilité de fournir des traces ou journaux sous divers formats (en fonction de la technologie employée) regorgeant d'informations fort intéressantes pour tout responsable marketing ou communication de l'entreprise. Ces informations incluent, entre autres, l'adresse IP publique acheminant la requête du visiteur (dans le cas où il n'utiliserait pas un proxy anonymisant), les pages visitées, les références HTTP dont émane la requête de l'utilisateur, souvent celles de moteurs de recherche (ce qui par conséquent permet de connaître les mots-clés utilisés).
Ces informations, au delà de leur forte utilité en termes de marketing, permettent la détection d'attaques dites "de reconnaissance" ciblant le serveur Web, la localisation de requêtes malformées tentant de remonter frauduleusement une arborescence ou d'accéder à des documents sensibles en devinant leurs noms. Les requêtes étant construites à partir des noms déjà utilisés. Il est fortement conseillé d'analyser finement les traces laissées par les internautes lors de leur visite sur un site Web.
Les outils de type Webalizer ou Urchin n'offrent pas une granularité suffisante et échouent fréquemment à localiser correctement l'origine géographique du visiteur.
Tout responsable de site, spécialement dans le monde des médias, se doit d'être attentif à son audimat et au bon référencement de son site sur Internet. Ainsi, il attend plusieurs niveaux de granularité en fonction de la périodicité de ses consultations :

-une analyse quotidienne assez sommaire comme celle remontée par Webalizer;
-une analyse hebdomadaire très détaillée remontant le maximum d'informations horodatées; celle-ci pourrait d'ailleurs lui être communiquée par le Responsable de la Sécurité des Systèmes d'Information de son entreprise qui lui se doit de la consulter quotidiennement (dans le cadre d'une veille sécurité sur les journaux d'erreur).
-la possibilité d'effectuer des recherches multicritères dans ces résultats et être à même d'assujettir ces données à divers filtres en fonction de ses desideratas (pays, nombre de pages visitées, durée et profondeur de la visite, mots-clés utilisés, centres d'intérêts, etc.).


D'où la nécessité de pouvoir conserver ces traces dans une base de données ou dans des fichiers plats faciles à parcourir. Les prestataires de service type cabinets de conseil seraient friands de tels relevés. La consultation des mots clés employés pour atteindre leur site permet en effet de révéler les types de prestations recherchées par le visiteur. Ainsi, ils pourront davantage mettre l'accent sur certaines prestations lors de leur prochain séminaire ou tournée de prospection. Ils seront alors à même d'intégrer les tendances du moment en appuyant les offres "à la mode". En poussant plus loin,
la consultation des traces d'un serveur Web pourra constituer une sorte d'accusé de réception à un message électronique de prospection adressé à un client donné.

Les responsables marketing ou communication externe de l'entreprise ont souvent tendance à inviter leur correspondant à se rendre sur leur site Web pour obtenir de plus amples informations sur les prestations ou produits qu'ils proposent. Au delà de cela, il leur suffirait d'inclure dans la signature de bas de page de leur message l'URL du site Web. Ainsi, le client potentiel, à la réception de ce message, sera très probablement tenté de visiter le site Web de cette entreprise qu'il ne connaissait pas encore. Sa visite laissera une trace horodatée au niveau du serveur Web que le responsable marketing s'empressera de relever pour étudier les comportements de ses lecteurs, visiteurs, prospects afin de mieux les servir dans le futur. Ceci est d'ailleurs effectué, pour des causes certes moins nobles, par les spammeurs et autres personnes malveillantes utilisant les techniques d'ingénierie sociale …


Une contribution de:
Hadi El-Khoury* helkhoury@entreelibre.com
et Simon Castro scastro@entreelibre.com

Consultants en Sécurité des Systèmes d'Information

* Hadi El-Khoury donnera une conférence sur ce sujet au Berytech de Beyrouth entre les 23 et 26 Novembre 2004.

> Inscriptions


Etude sur l'Internet et l'Offre d'Information au Liban

Une source francophone très complète pour tous les passionnés du web

Internet Arabe: Maghreb-Machrek
détails & commande


Classement Mondial et Audience estimée des
principaux Sites Web Libanais Francophones
*

Nom du Site
Classement Alexa
arrondi au millier
Fourchette d'estimation
des visiteurs uniques par mois.**
L'Orient le Jour
26000
160/180.000
USJ Université St Joseph
425000
27/30.000
Revue du Liban
157000
38/42.000
The Daleel *
94000
75/80.000
Wanadoo Liban / Plugged*
103000
50/53.000
First Lebanon*
100000
50/55.000
Ministère du Tourisme*
434.000
30/33.000
LibanVision
91000
80/85.000
L'Hebdo Magazine
403000
28/32.000
Noun
468000
26/29.000
Les Pages Jaunes*
1.442.000
28/32.000
Travel to Lebanon /
Voyage Liban*
484.000
24/28.000
Libanus
808..000
13/16000
Mondanité Magazine
763.000
16/20000
Université Libanaise*
1.617.000
15/18.000
Le Commerce du Levant
203.000
32/35000
Ambassade de France Beyrouth
583.000
15/17000
La Page du Liban (Suisse)
1.134.000
18/20000
Liban-Mécenat
943.000
20/23000
OT-Liban- Office Tourisme Paris
2. 977.000
5/6000
USEK Saint-Esprit Kaslik
1.736.000
5000/6500
Librairie Antoine
1.554.000
13/15000
Le-Liban.com
789.000
12000/15000
Femme Magazine
1.637.000
5500/7000
Lebanon Panorama*
516.000
22/25000
Radio Nostalgie
3.159.000
5000/6000
Libanium
3.018.000
5000/6000
Webportalis
2.046.000
7500/9000

* Les sites suivis d'un astérique sont significativement et partiellement francophones ou offrent une version bilingue voir trilingue. Leur contenu n'est donc pas entièrement destinée aux internautes francophones et leur audience réelle francophone est la plupart du temps inférieure à 50% de leur audience totale.
Source Alexa.com; données relevées le 20 Février 2004


** A titre indicatif et compte tenu de multiples recoupement d'informations soigneusement collectés par LibanVision, un site classé autour de la 10.000 ème place peut revendiquer autour de 1000.000 de visiteurs uniques par mois, un site autour de la 100.000, à peine plus de 50.000 soit 1500 à 2000 par jour. Autour du million on tombe à environ 300 par jour soit à peine 10.000 par mois!

La plupart des sites libanais francophones oscille entre la 100 et la 500.000ème place soit une fourchette réelle entre 15 et 50.000 visites par mois soit 500 à 1000 quotidiennement.

Ainsi, fin 2003, seuls L'Orient le Jour, LibanVision et la Revue du Liban sont les seuls sites exclusivement francophones dépassant vraisemblablement en permanence
les 1000 visiteurs uniques quotidiens.


Au 22 Septembre 2002, LibanVision se positionne pour la 1ère fois,
2ème Site web Libanais francophone derrière
Le site du Journal L'Orient Le Jour


Au cours de l'été 2003, le nombre total de sites Internet dans le monde était estimé à plus de 42.000.000; chiffre à ne pas confondre avec les 3,3 milliards environ de pages référencées par le moteur Google.
Cela ne signifie pas qu'un site internet contient en moyenne 80 à 90 pages car les pages personelles hébergées ne sont pas classées comme site.

En Septembre 2002, environ 634 millions d'internautes étaient recensés dans le monde dont 22 à 24 millions de francophones soit un peu moins de 4%. Le Français serait ainsi la 8ème langue du Web sur lequel la part de l'Anglais ne cesse de décroitre à un rythme accéléré:
de 40% au Printemps 2002 à 36% à l'automne. L'explication réside dans l'ouverture de nombreux pays à l'internet et à l'usage de la langue domestique. Voilà une bonne nouvelle pour les rebelles à la monoculture! Notez que l'Arabe n'apparait pas dans les 12 premières langues utilisées sur le Web avec moins de 8 millions.Rien d'étonnant puisque la langue de contenu prioritaire choisie est souvent l'Anglais.



Tous les chiffres-clés du web dans le monde avec
Le Journal du Net





Le Top 10 des mots clés du web francophone

A part des mots très communs comme sexe, c'est l'actualité qui guide souvent les recherches: Al Jazira, Guerre Irak ou Benladen etc...


Web-Repère:
The Daleel, l'annuaire multilingue de référence du paysage de l'Internet libanais est classé autour du 152.000 ème rang sur Alexa au 1er Août 2003.

Et les sites anglophones?

Naharnet: 8.800
Le Daily Star: 19.000
Lebanon.com: 44.700
Leb.org: 86.000
WhatsupLebanon: 61.000
Yalla: 113.000
....
Skileb: 881.000

....
En Arabe:
Ewaseet: 31.000

Cela donne sans doute quelques repères à certains...


Les Visiteurs de LibanVision
naviguent aussi sur * :

L'orient Le Jour
www.lorient-lejour.com.lb

First Lebanon www.1stlebanon.net

Ambassade De France Au Liban www.ambafrance-liban.org.lb

Rassemblement Pour Le Liban www.rpliban.org
Pages Jaunes Internet Liban www.pagesjaunes.com.lb
Notre Dame De Jamhour
www.nd-jamhour.edu.lb
Institut Des Finances www.if.org.lb
Bsous www.bsous.com

Hôtels Beirut www.lebanon-hotels.org
Maef www.dm.net.lb/maef
Le Liban En Photos
www.club-internet.fr/perso/jhajj
Le Chouf abihabib.free.fr
Collège Des Apôtres www.apotres.edu.lb
Foyer Du Vieillard Malade www.angelfire.com/nm/centrewehbe
Clinique Vétérinaire Animed web.cyberia.net.lb/wkdar
Webportalis www.webportalis.com
Bienvenue Au Liban
www.wegroup.com.lb/wegroup/bienvenue.htm
Centre Hospitalier De Bhannès www.bhannes.com
Automobile Et Touring Club Du Liban www.atcl.org.lb
Air Liquide Soal www.airliquidesoal.com

* Source Alexa.com
Avril -Juin 2003




Internet dans les Pays Arabes et en "Francophonie"

Pays
Population
en millions
Internautes
en millions
Taux
en%

Environnement Proche Orient
Liban
3.6
0.42 *
11.66
Syrie
16.7
0.02
0.12
Jordanie
5.2
0.212
4.1
Chypre
0.7
0.15
21.4
Israel
6
1.93
32.2
* Les estimations du nombre d'internautes au Liban varient entre 300.000 à 450.000 suivant les sources.

Pays du Golfe Persique

Arabie Sa.
22.8
1.6
7
Bahrein
0.65
0.04
6.2
Emirats A.U
2.4
0.09
4
Koweit
2
0.2
10
Oman
2.6
0.12
4.6
Qatar
0.77
0.047
6.10

Grands Pays les plus proches
Egypte
64.8
0.60
1
Turquie
66.5
3.7
5.6

Pays Francophones Occidentaux
France
61.7
20.1*
33
Belgique
10.3
3.2
31
Suisse
7.3
3.4
46.6
Canada
31.6
14.2
45

Pays Maghreb Afrique du Nord
Algérie
30.8
0.3
1
Maroc
30.6
0.4
1.3
Tunisie
9.7
0.4
4.1

Pays d'Afrique Noire Francophone
Cameroun
15.5
0.045
0.3
Burkina**
11.6
0.021
0.2
Côte Ivoire
15.8
0.07
0.45
Gabon
1.2
0.017
1.4
Mali
9.9
0.03
0.3
Sénégal
9.2
0.10
1.1

** Données Médiamétrie Janvier 2003, individus de 11 ans et plus qui se connectés au cours du dernier mois, quel que soit le lieu de connexion

* Ouagadougou, capitale du Burkina-Faso, sera l'hôte du Xème Sommet de la Francophonie en 2002.





email/courriel: