Le 
                  Liban à la Une... 
                    
                   
                  dans 
                  les Médias Francophones 
                   
                    
               
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                  Janvier 
                  2007  
                  Réveillon 
                  au Liban-Sud pour Alliot-Marie 
                   
                    
                  La 
                  ministre française de la Défense, Michèle 
                  Alliot-Marie, se rendra le Samedi 30 Décembre au Liban 
                  pour une visite de 48 heures et passera le réveillon 
                  du Nouvel An avec les soldats du contingent français 
                  de la Finul au Sud. À loccasion de sa visite, la 
                  ministre doit également sentretenir avec plusieurs 
                  membres du gouvernement, dont son homologue Élias Murr. 
                  Sa dernière visite au Liban remontait au 24 Septembre 
                  dernier, peu de temps après le déploiement de 
                  la plus grande partie de la contribution de l'armée française 
                  à la force internationale de maintien de la paix.  
                  Ce choix symbolique de la ministre des armées du gouvernement 
                  de la France souligne une fois de plus l'engagement indéfectible 
                  du pays envers le Liban et le courage et le sens des valeurs 
                  d'une femme tentée de concurrencer Nicolas Sarkozy et 
                  Ségolène Royal dans la course à l'Elysée. 
                  Peut-être ce court séjour Libanais aidera t-il 
                  MAM (son surnom en France...) à dévoiler sa décision 
                  sur le sujet dès son retour. 
                   
                  JMD/LibanVision 
                  
                  Septembre 2006  
                  Festivals: un bilan désastreux, 
                  mais le flambeau brûle toujours...  
                  Feyrouz chantera à Beyrouth avant la fin de lannée 
                    
                  En 
                  guise de festivals internationaux, le Liban naura connu 
                  cette année quun festival de feu et de sang. Après 
                  une éprouvante année 2005 et un difficile début 
                  dannée 2006, les Libanais sapprêtaient 
                  à goûter cet été aux plaisirs des 
                  spectacles, des concerts et autres manifestations artistiques 
                  de qualité. Ils ont cependant dû subir un autre 
                  genre de programmation. Imposée et inattendue. 
                  Pour les trois grands festivals du pays, le bilan des pertes 
                  enregistrées durant cette guerre est lourd. Tant sur 
                  le plan financier que moral. Des programmes entièrement 
                  annulés, des billets remboursés, des frais de 
                  logistique assumés (aménagements des sites, installation 
                  des gradins, publications des catalogues, campagnes publicitaires, 
                  personnel daccueil, etc.), sans compter les avances sur 
                  cachets définitivement empochées par certaines 
                  stars et la résiliation des contributions de certains 
                  sponsors... La charge financière est importante et pourrait 
                  ne pas être couverte par les subventions quaccorde 
                  généralement lÉtat aux festivals 
                  en fin de saison, lui qui croule sous le poids des indemnités 
                  à reverser aux victimes directes de cette guerre.  
                  Moralement, cest aussi le capital confiance qui est largement 
                  entamé. Il faudra redoubler dardeur pour convaincre 
                  les artistes de venir se produire au Liban.  
                  Dautant que la tâche nétait déjà 
                  pas aisée ces deux dernières années au 
                  vu des turbulences quavait connues le pays. Mais comme 
                  lexplique Nayla de Freige, vice-présidente du Festival 
                  de Baalbeck: «Il y a deux catégories dartistes. 
                  Certains ne sont que des artistes commerciaux, dautres 
                  réagissent avec leur cur et leur sensibilité. 
                  Ces derniers pourraient venir se produire au Liban par esprit 
                  de solidarité.» 
                  Les témoignages de solidarité de la part des artistes 
                  étrangers, qui sétaient déjà 
                  ou devaient se produire dans le cadre des grands festivals de 
                  lété,  
                  nont dailleurs pas manqué.  
                  Certains ont immédiatement remboursé lintégralité 
                  des sommes perçues en avance sur leurs émoluments, 
                  dautres se sont engagés à venir se produire 
                  au Liban à la première occasion. Dautres 
                  encore, comme certaines grosses pointures venues à Beiteddine 
                  au cours des saisons précédentes, ont proposé 
                  de participer à des spectacles ou des concerts qui seraient 
                  organisés dans une capitale européenne en faveur 
                  du Liban. 
                  En dépit cependant de toutes ces bonnes volontés, 
                  limpact négatif de la guerre de juillet restera 
                  sans doute dans les annales des festivals. Ces festivals, qui, 
                  comme le précisent aussi bien Nayla de Freige que Nora 
                  Joumblatt, ne sont pas des sociétés à but 
                  lucratif, mais des structures de promotion de la culture et 
                  du tourisme, ont été touchés de plein fouet, 
                  car aucun deux  mis à part Byblos  
                  na pu entamer le calendrier des représentations 
                  de cette saison. 
                  Remboursements des billets 
                  Le site de Baalbeck, qui devait accueillir une élite 
                  artistique à loccasion de la célébration 
                  du cinquantenaire de son festival international, naura 
                  connu que la musique dissonante des drones et des bombardements. 
                  Louverture de ce jubilé dor, prévue 
                  avec Feyrouz le 13 juillet, aura malheureusement coïncidé 
                  avec le début de la guerre. Annulées donc les 
                  performances des Deep Purple, Eifman ballet-théâtre 
                  de Saint-Pétersbourg, Diane Shuur et le Dizzy Gillespie 
                  All Star Big Band, lOpéra de Donizetti (en collaboration 
                  avec les Choregies dOrange): cest un festival réduit 
                  à néant qui aura marqué les célébrations 
                  de son demi-siècle dexistence. Les billets de toutes 
                  ces soirées ont été et continuent à 
                  être remboursés. «Mais une petite faction 
                  des spectateurs na pas récupéré le 
                  prix de ses billets et en a fait don au festival.»  
                  Lévaluation chiffrée des pertes encourues 
                  ne pouvant pas encore, à ce stade, être calculée 
                  avec précision, Nayla de Freige préfère 
                  ne pas avancer de montant. Dautant que rien nest 
                  encore arrêté définitivement en ce qui concerne 
                  le paiement de la subvention de lÉtat ou les contributions 
                  des sponsors, «qui nont pas, envers le festival, 
                  une attitude purement commerciale, mais sinvestissent 
                  avec un esprit de mécénat pour promouvoir la culture», 
                  souligne de Freige.  
                  Par ailleurs, le Festival de Baalbeck, qui, outre les spectacles 
                  «importés», a financé cette année 
                  deux grosses productions libanaises, Sah el-Nom, la comédie 
                  musicale de Feyrouz et Ziad Rahbani, et Lopéra 
                  du village, un ballet-théâtre signé Caracalla, 
                  vient juste de prendre la décision de rembourser les 
                  tickets du ballet Caracalla à partir du 5 septembre. 
                  «Et en ce qui concerne le spectacle de Feyrouz, nous allons 
                  le présenter avant la fin de lannée à 
                  Beyrouth. Les dates et le lieu nont pas encore été 
                  fixés. Ils seront communiqués ultérieurement 
                  par voie de presse. Tous les détenteurs de billets qui 
                  viendront les échanger bénéficieront de 
                  places prioritaires.  
                  Et ceux qui le désirent pourront se faire rembourser 
                  à partir du 5 septembre auprès de tous les points 
                  de vente Virgin.» 
                  Des gestes élégants de 
                  la part de nombreux artistes   
                  À Beiteddine, létoile du Royal Ballet, Sylvie 
                  Guillem, devait ouvrir les festivités le 16 juillet. 
                  Le 12 juillet, sa troupe et ses techniciens sapprêtaient 
                  à prendre lavion pour Beyrouth lorsque les hostilités 
                  ont éclaté. Hormis le concert, en avant-première 
                  et hors les murs de Ricky Martin, présenté fin 
                  mai au Biel, aucun des huit autres spectacles programmés 
                  cet été à Beiteddine naura lieu. 
                   
                  Premier bilan des pertes: «Quelque 350000 à 400000 
                  dollars», estime Nora Joumblatt. Il sagit de frais 
                  dorganisation, de communication, daménagement 
                  des lieux (installation des gradins, éclairages, systèmes 
                  sonores, etc.), de logistique (billets davions et réservations 
                  dhôtels) ainsi que des sommes prélevées 
                  par les artistes  pour de menus frais déjà 
                  engagés  sur le pourcentage de cachet qui leur 
                  avait déjà été payé. «Et 
                  quils nous ont, pour la plupart, restitué avec 
                  beaucoup délégance.»  
                  «Magida el-Roumi a, par exemple, remboursé lintégralité 
                  de son cachet. La chanteuse béninoise Angélique 
                  Kidjo également. Sylvie Guillem na, quant à 
                  elle, retenu quune petite somme pour couvrir les frais 
                  techniques quelle avait déjà engagés», 
                  indique Wafaa Saab, responsable de la communication du Festival 
                  de Beiteddine.  
                  Lannée dernière déjà, le Festival 
                  de Beiteddine avait, à cause de linstabilité 
                  de la situation, enregistré des pertes. Les bombardements 
                  de juillet auront été la cerise «amère» 
                  sur le gâteau. Mais pour le dynamique comité de 
                  Beiteddine, ce nest que partie remise. Si la situation 
                  se stabilise, le Festival de Beiteddine rouvrira ses portes 
                  lété prochain. «On va sen remettre», 
                  assure Nora Joumblatt avec espoir et conviction. 
                  Des 
                  sponsors qui se sont désistés 
                  Le seul à avoir amorcé la saison 2006, le Festival 
                  de Byblos, dont deux soirées, sur les cinq prévues, 
                  avaient eu lieu avant la fatidique date du 12 juillet, affiche 
                  lui aussi une perte sèche allant de «200000 dollars 
                  au bas mot à un demi-million de dollars, si lÉtat, 
                  occupé par dautres priorités, décide 
                  de ne pas payer les subventions quil accorde habituellement 
                  aux festivals», indique le producteur Nagi Baz.  
                  «Les rentrées des deux concerts qui ont eu lieu, 
                  ceux de Francis Cabrel et de Barbara Hendrix, ont juste couvert 
                  les cachets des artistes», souligne la présidente 
                  du Festival de Byblos, Latifé Lakkis. Laquelle énumère 
                  toute une série de coûts techniques: préparatifs 
                  de scène, installation des gradins, nettoyage, éclairages, 
                  salaires des équipes de placeurs, daccueil, parkings, 
                  campagnes publicitaires, frais de déplacements... Sans 
                  compter les sommes qui avaient été déjà 
                  versées aux artistes.  
                  Et les remboursements (jusquau 30 septembre) des billets 
                  des spectacles  
                  qui nont pu avoir lieu. 
                  «Sean Paul, qui était sur le point de prendre lavion 
                  avec ses musiciens la veille du jour où la guerre a éclaté, 
                  na plus pu venir. Il a néanmoins reçu la 
                  totalité de son cachet.  
                  Par contre, Gad Elmaleh, qui avait reçu une avance, a 
                  contacté le producteur 
                  pour la restituer.»  
                  Philippe Abi Akl, responsable de la communication au sein du 
                  comité du festival, signale par ailleurs qu«une 
                  grande partie des sponsors se sont dégagés de 
                  leur promesse de contribution». Et dajouter: «Au-delà 
                  des pertes financières, il y a les pertes morales à 
                  prendre en considération.» Y aura-t-il un Festival 
                  de Byblos en 2007? La question reste posée. Dautant 
                  que, pour le producteur Nagi Baz, «sans garanties politiques 
                  et financières du gouvernement vraiment sérieuses, 
                  je nenvisagerais personnellement de prendre aucun risque.» 
                   
                  À Baalbeck, par contre, le comité du festival 
                  semble déterminé à uvrer contre vents 
                  et marées pour maintenir la flamme de lart et de 
                  la culture allumée dans les temples millénaires. 
                  «Nous avons un message à délivrer, considère 
                  Nayla de Freige.  
                  Et nous faisons partie du programme de la reconstruction au 
                  niveau culturel  
                  et touristique», dit-elle en conclusion. 
                Zéna 
                  ZALZAL pour L'Orient-Le Jour 
                  
                  8 Novembre 2005 
                   
                   
                  Le prix de la libre expression 
                  de la presse francophone  
                  décerné à la journaliste libanaise May 
                  Chidiac 
                    
                  Le Prix de la Libre Expression 2005 de l'Union internationale 
                  de la presse francophone (UPF) a été décerné 
                  à la journaliste libanaise May Chidiac, grièvement 
                  blessée dans un attentat à la voiture piégée 
                  à Beyrouth en septembre dernier. 
                  Le 
                  comité international de l'UPF, réuni à 
                  Lomé pour les 37-èmes assises de la presse francophone, 
                  estime que May Chidiac, présentatrice vedette à 
                  de la chaîne LBC, a été visée à 
                  cause de ses "analyses courageuses" et ses "commentaires 
                  sans détour" sur la présence syrienne au 
                  Liban. 
                  Le Prix de la Libre Expression, accordé par l'UPF avec 
                  le concours de l'agence internationale de la francophonie, de 
                  TV5 et de RFI, avait été créé en 
                  1991 pour récompenser un journaliste francophone, un 
                  directeur de publication, de radio ou de télévision 
                  qui se serait "distingué pour avoir, dans un environnement 
                  difficile, maintenu, contre vents et marées, l'indépendance 
                  de sa ou de ses publications, de ses émissions de radio 
                  ou de télévision, malgré les pressions 
                  et les atteintes à ses installations ou à sa personne". 
                  Le Prix est constitué d'un trophée et une dotation, 
                  soit financière, soit en matériel technique pour 
                  marquer à la fois l'estime et la solidarité de 
                  la profession. 
                  En 1994, le Prix de la Libre Expression de l'UPF avait été 
                  décerné aux deux quotidiens ivoiriens "Le 
                  Patriote" et "24 heures" dont les locaux avaient 
                  été saccagés et incendiés par les 
                  "jeunes patriotes", fidèles au président 
                  Laurent Gbagbo. 
                  Les 37-èmes assises de la presse francophone, qui se 
                  tiennent depuis vendredi à Lomé sur le thème 
                  "liberté et responsabilité des journalistes", 
                  prendront fin mardi matin. 
                  L'Union internationale de la presse francophone est la plus 
                  ancienne association francophone. Sa création avait été 
                  décidée en 1950 à Limoges (France), à 
                  l'initiative du journaliste canadien Dostaler O'Leary.  
                  L'UPF regroupe désormais plus de 3.000 journalistes, 
                  responsables et éditeurs de la presse écrite et 
                  audiovisuelle, répartis dans 110 pays. 
                   
                    
                  22 
                  Octobre 2005 
                  Mort 
                  du sculpteur ARMAN, l'auteur du mémorial de la guerre 
                  civile 
                  qui se dresse depuis 1996 à Baabda, sur les hauteurs 
                  de Beyrouth 
                    
                     
                  Né 
                  à Nice le 17 novembre 1928, Armand Pierre Fernandez appartenait 
                  au mouvement artistique des Nouveaux Réalistes. Il avait 
                  transformé son nom en 1973 en Armand Pierre Arman. Il 
                  avait la double nationalité franco-américaine. 
                   
                  Le 
                  sculpteur Arman, mort à New-York (Etats-Unis) à 
                  l'âge de 76 ans, était devenu le témoin 
                  critique de la société de consommation au travers 
                  d'une oeuvre qui avait privilégié, dès 
                  les années cinquante, le détournement et les accumulations 
                  d'objets 
                  les plus divers. 
                  Découpant, 
                  empilant et entassant, transformant et assemblant fourchettes, 
                  fers à repasser, vélos, masques à gaz, 
                  voire, à Beyrouth, chars et canons décomposés 
                  ou assemblés, Arman a largement contribué à 
                  la prise de conscience de la production de masse dans la société 
                  contemporaine. 
                  Sa plus grande sculpture en volume avait été réalisée 
                  en 1995 au Liban: une accumulation de chars et de canons dans 
                  du béton, atteignant une trentaine de mètres de 
                  hauteur et pesant 6.000 tonnes. 
                  Il s'agissait cette fois de symboliser les désastres 
                  d'une guerre qui ravagea ce pays quinze années durant. 
                  Arman, fait officier de la Légion d'honneur par Jacques 
                  Chirac en juin 2001, partageait son temps entre ses ateliers 
                  de Vence et de New-York. 
                   
                     
                  Février 2005  
                  De 
                  l’économie à la vie sociale au pays du Cèdre »  
                  Un second cahier spécial Liban a été publié le 
                  4 Février  par 
                   
                  l’hebdomadaire français « Paris Match » 
                    
                   Si 
                  nous étions plus que réservés sur le ton 
                  de la publication de l'automne 2004, celle-ci nous a paru traitée 
                  avec un ton général nettement plus sérieux. 
                   
                  On restera tout de même un peu sceptique sur les véritables 
                  motivations qui peuvent se cacher derrière une seconde 
                  parution aussi ostentatoire dans un des magazines français 
                  généralement considéré comme un 
                  des plus populaires au Liban. 
                  Si ce type d'initiative a le mérite de faire parler du 
                  pays notamment à l'extérieur, on ne saurait passer 
                  sous silence que beaucoup de thèmes sont abordés 
                  de façon un peu superficielle semblant parfois justifier 
                  un ponctionnement dans le marché publicitaire local. 
                  Cela permet au moins à certains de se montrer et aux 
                  autres de rester dans l'ombre... 
                   
                  Voici 
                  un résumé du dossier paru dans le quotidien L'Orient-le 
                  Jour 
                  La publication de deux spéciaux consacrés au Liban en moins 
                  de six mois dans une revue aussi prestigieuse que Paris Match 
                  montre de manière évidente l’intérêt que soulève notre pays 
                  dans les pays occidentaux et notamment en France. Sous le titre 
                  « Liban : du tourisme à la communication au pays du Cèdre », 
                  un premier volet a été traité dans la livraison du 3 octobre 
                  dernier. « Liban, de l’économie à la vie sociale au pays du 
                  Cèdre » est la seconde et dernière partie de ce dossier, publié 
                  dans l’édition de l’hebdomadaire français de cette semaine. 
                   
                  Pour cela, il a fallu du professionnalisme et de la détermination. 
                  Ce qui n’a pas manqué à Monique Pothron, directrice générale 
                  de l’Icep, la régie publicitaire de Paris Match, qui a effectué 
                  plusieurs séjours au Liban pour mener à bien son initiative. 
                   
                  Ainsi, la boucle est bouclée, ou presque, dans la mesure où 
                  un tour d’horizon n’est complet que lorsque tous les acteurs 
                  y participent... En tout cas, le message de ce spécial est clair. 
                   
                  Des credo se dessinent à travers les interviews et les reportages, 
                  réalisés par Sybille Rizk et Jeanine Jalkh, autant de témoignages 
                  sur la vitalité des différents secteurs dans le pays. Des libanais 
                  qui veulent toujours y croire malgré les séquelles d’une terrible 
                  guerre pas encore oubliée et malgré les souffrances, les interrogations 
                  et les doutes qui demeurent partie intégrante de leur quotidien. 
                  Ils disent que « le Liban a fait le choix de l’ouverture » ; 
                  que « reconstruit, il veut relever le défi de la performance 
                  économique » ; que « les banques libanaises ont une ambition 
                  régionale ». Mais aussi que les ONG de toutes sortes ne désarment 
                  pas et participent activement à améliorer ce qui peut l’être 
                  parce que « le capital humain est un investissement sûr à long 
                  terme » ; que l’initiative privée maintiendra ce pays en vie 
                  envers et contre tout et tous ; elle ne l’a que trop prouvé. 
                  Enfin que « le tourisme de santé (est) une industrie en plein 
                  essor », et « la diaspora libanaise, un symbole de réussite 
                  ».  
                  Ce sont là quelques titres, parmi d’autres, à découvrir dans 
                  ce spécial synonyme d’espoir pour ce petit pays comme pour les 
                  investisseurs intéressés par tant de dynamisme.  
                  Côté officiel, « l’électricité est un secteur en voie de convalescence 
                  », affirme le ministre de l’Énergie, Maurice Sehnaoui. Pour 
                  lui, « le service public est une stratégie de réforme ». Consciente 
                  des problèmes de son département, Leila Solh Hamadé, ministre 
                  de l’Industrie, sait qu’elle ne peut pas faire de miracles, 
                  mais elle s’accroche. Pour sa part, le Dr Riad Salamé, gouverneur 
                  de la Banque du Liban, rappelle que son institution « est la 
                  garante de la stabilité monétaire ». Des propos qui n’ont rien 
                  de la langue de bois et qui reflètent plutôt la réalité.  
                  Ce spécial Liban proposé par Paris Match révèle tout simplement 
                  la volonté de reconstruire pour les uns et, pour les autres 
                  (commerçants, industriels, financiers ou entrepreneurs), 
                  la détermination de montrer le savoir-faire et le franc succès 
                  de leurs entreprises sur le plan local et à l’étranger. 
                  Que manque-il donc au Liban pour aller au bout de ses rêves 
                  et de ses ambitions ? Une question que lui rappellent, au besoin, 
                  ceux qui s’intéressent à ce pays et à sa formule unique de coexistence... 
                   
                   
                    
                  Octobre 2004  
                  Le 
                  Cahier de 12 pages dans le Paris-Match du 7 Octobre  
                  soulève quelques critiques... 
                    
                  Le Liban est-il dans une position 
                  qui lui permettre un tel usage de l'auto-dérision? 
                   Malheureusement, 
                  nous ne le pensons pas et une telle approche pourrait bien atteindre 
                  un objectif contraire au seul qui doive être recherché: 
                  donner l'envie au touriste ou homme d'affaires de venir à 
                  la découverte du pays du cèdre. Assurément, 
                  cette fois, la cible est manquée! réduire le Liban 
                  à une assemblée de boutiquiers, même sur 
                  fond de temple de Jupiter à Baalbeck, véhicule 
                  certes le message de contraste 
                   souvent 
                  utilisé pour décrire le pays mais ne saurait être 
                  présenté d'une manière aussi ostensible 
                  et brutale même sur un ton humoristique. 
                  De plus, ce cahier spécial se réduit avant tout 
                  à un catalogue publicitaire de grosses sociétés 
                  ou projets et les quelques lignes vantant la diversité 
                  des richesses touristiques du Liban sont souvent illustrées 
                  de la manière la plus sommaire qui soit. 
                  On nous dit q'un second cahier de communiqués de ce type 
                  est en projet mais que les ressources publicitaires sont un 
                  peu difficiles à trouver au Liban dans le contexte actuel. 
                  Rien ne presse vraiment pour réediter une telle production 
                  qui n'est pas à la hauteur d'un Hebdomadaire français 
                  de renom, qui plus est, parmi les plus distribués au 
                  Liban. 
                  Il est concevable que certaines personnes rêvent d'un 
                  autre Liban mais donner un tel ton de frustration dans un document 
                  visant à le mettre en valeur ne parait vraiment pas la 
                  meilleure méthode pour y parvenir. 
                  Interrogés sur leur implication dans cette réalisation, 
                  l'Office du Tourisme du Liban à Paris et l'Agence Adonis 
                  Evasion de Byblos nous ont assuré n'avoir collaboré 
                  à cette opération que pour en faciliter, à 
                  la fin du Printemps dernier, 
                  sa réalisation sur le terrain au plan logistique et pour 
                  en alléger les coûts, sans en connaitre le contenu 
                  réel. 
                  . Heureusement, tout n'est pas si sombre: Serge Akl, directeur 
                  de l'OT du Liban nous annonce la parution d'un numéro 
                  spécial Liban du Magazine "Art de Voyager" 
                  avec en marge une version sous forme de cahier qui pourra faire 
                  office de brochure distribuée aux agences de voyages 
                  et touristes attirés par le Liban. 
                    
                   
                  Nul doute que cette production très réussie, celle-là!, 
                  contribuera à atteindre l'objectif de 100.000 touristes 
                  français au Liban et largement conforter de cette manière 
                  la 1ère position, hors pays arabes, de la France comme 
                  première origine de touristes étrangers. 
                   
                  JMD 
                   
                    
                  Août 2004  
                   
                    
                  Le 
                  célèbre Hebdo français vante la destination 
                  de Beyrouth... 
                  Beyrouth: Le passé recomposé 
                   
                  Après ses longues années de guerre, la capitale du Liban revient 
                  à la vie, mais peine à retrouver sa véritable essence. Celle 
                  qui fit la fierté de ses habitants. Ils y rêvent avec mélancolie 
                  et observent sa reconstruction impétueuse, écho assourdi à la 
                  violence de sa destruction. Rencontres...  
                  >> Cliquez sur le logo de L'Express pour lire tout 
                  l'article 
                   
                  de Michel Faure, avec Scarlett Haddad 
                   
                
                   
                     
                      Le 
                        Liban, Joyau du Moyen Orient, A lire dans... 
                          
                         
                        Le Liban ne 
                        fait pas la une que des magazines les plus célèbres; 
                        ainsi, à peine deux mois après sa création 
                        Lemagazine.info uniquement présent sur le 
                        Net consacre déjà sa rubrique voyage au 
                        Liban avec une certaine finesse. Son but est de suivre 
                        l'actualité à un rythme hebdomadaire et ses articles 
                        ont pour ambition de traiter l'information avec le plus 
                        d'ouverture possible sur le monde, de manière décalée 
                        mais sérieuse. Le choix du Liban ainsi que la manière 
                        de le présenter accrédite cette profession 
                        de foi. 
                     | 
                   
                 
                    
                  Amin Maalouf : "Le modèle français est libérateur pour l'individu" 
                  La série d'entretien du 
                  Journal "Le Figaro"  
                  "Qu'est-ce qu'être français aujourd'hui ?" a débuté 
                  le 15 Juin avec Amin Maalouf qui établit des parallèles 
                  entre la vie en France et celle au Liban,  
                    
                  Né au Liban en 1949, Amin Maalouf vit en France depuis 1976. 
                  Lauréat du prix Goncourt pour son roman Le Rocher de Tanios 
                  (Grasset, 1993), l'auteur de Léon l'Africain (Lattès) et le 
                  pourfendeur des Identités meurtrières (Grasset) porte sur la 
                  singularité française un regard littéraire, inspiré par les 
                  thématiques de l'identité et de l'exil.  
                   
                  Propos recueillis par MARIE-LAURE GERMON et ALEXIS LACROIX, 
                  publiés dans le Figaro le 15 juin 2004  
                   
                  - Que représente pour vous 
                  l'identité française ?  
                  Pour moi, l'identité française n'est ni une page blanche, ni 
                  une page déjà écrite et imprimée. C'est une page en bonne partie 
                  écrite mais encore ouverte. Celui qui vient d'une autre société 
                  doit commencer par assimiler ce qui existe déjà – l'histoire, 
                  la langue, les symboles de reconnaissance, le mode d'existence, 
                  les valeurs essentielles, telle la laïcité ; ensuite seulement, 
                  il a le droit – et même, dirai-je, le devoir – d'apporter sa 
                  propre contribution, d'imprimer sa marque.  
                  - Votre dernier ouvrage (Origines - Grasset) raconte précisément 
                  l'histoire de votre enfance vécue dans un Liban où des identités 
                  multiples et parfois contradictoires se faisaient face. A la 
                  lumière de cette expérience, quel regard jetez-vous sur la montée 
                  du communautarisme en France ?  
                  Je suis certes inquiet, mais non encore alarmiste. La France 
                  n'est tout de même pas encore un agglomérat de communautés. 
                  Même s'il y a une certaine dérive. Ce qui m'a toujours séduit 
                  dans le modèle français, c'est qu'il s'adresse à des citoyens, 
                  non à des communautés. En théorie, on demeure attaché à ce principe 
                  ; dans la pratique, on se laisse aller à accepter l'idée que 
                  des autorités communautaires peuvent être des intermédiaires 
                  entre les citoyens et l'Etat. Parce que j'ai souffert de voir 
                  mon pays natal déchiré par le communautarisme, certaines dérives 
                  françaises m'inquiètent. Mais parce que j'ai côtoyé le communautarisme 
                  au Liban, je peux vous dire que la France en est encore loin. 
                   
                  - Qu'est-ce qui vous permet de l'affirmer ?  
                  Nous avons une histoire si différente ! La France incarne le 
                  prototype de l'Etat nation ; le Liban, en revanche, s'est construit 
                  par le regroupement de communautés persécutées qui, toutes, 
                  cherchaient un pays refuge où elles puissent continuer à cultiver 
                  leurs différences. Pour chacune de ces "confessions", l'appartenance 
                  religieuse est l'élément central de l'identité. Forcément, le 
                  combat pour la laïcité ne pouvait revêtir le même contenu. En 
                  France, il s'agissait de séparer l'Eglise de l'Etat ; au Liban, 
                  il s'agissait de maintenir un certain équilibre entre les diverses 
                  "Eglises", pour éviter discrimination et oppression. Malheureusement, 
                  on s'est installé dans une logique de quotas qui s'est avérée 
                  débilitante. En France, les risques ne sont pas de même nature, 
                  même s'il ne faut pas les prendre à la légère. Je les définirais 
                  comme suit : dans un monde où les clivages identitaires ont 
                  remplacé les clivages idéologiques, dans un monde où la définition 
                  de l'identité est souvent religieuse, transnationale et violente, 
                  le risque existe qu'une société où se côtoient des personnes 
                  de toutes origines devienne un champ d'affrontement. La France 
                  du siècle qui commence doit parvenir à désamorcer ces tensions. 
                  Sinon, elles interféreront de plus en plus dans la vie du pays 
                  et finiront par menacer le fonctionnement même de sa démocratie. 
                  - Pouvez-vous préciser ? 
                  "Construire", si j'ose dire, des citoyens est indispensable 
                  au maintien de la bonne santé d'une démocratie. Mais cela suppose 
                  qu'un citoyen se sente appartenir à la communauté nationale 
                  plus qu'à sa communauté religieuse. Au Liban, on n'a jamais 
                  réussi à libérer les citoyens du carcan communautaire et le 
                  pays l'a payé très cher. Cela dit, il n'a jamais été facile, 
                  nulle part, de faire vivre ensemble, de manière harmonieuse, 
                  des gens différents. Tout au long de l'Histoire, aucun processus 
                  d'intégration ne s'est déroulé sans violence et sans contraintes. 
                  Le rôle d'un Etat moderne n'est pas d'assurer une représentation 
                  des communautés ; il est de faire en sorte que toute personne, 
                  quelles que soient ses origines, ait le sentiment d'appartenir 
                  pleinement au pays, d'être représentée totalement par ses institutions, 
                  par ses dirigeants, par ses forces politiques. Pour cela, il 
                  faut savoir manier les lois, les idées, les symboles. 
                  - La nation française souffre, à en croire certains, de l'unitarisme 
                  du creuset républicain. Qu'en pensez-vous ?  
                  Ce n'est vraiment pas ce que je pense ! Vous noterez que j'ai 
                  parlé de personnes, de citoyens, et pas de communautés ni d'ethnies. 
                  Pour moi, "le droit à la différence" est un slogan d'apartheid. 
                  Donner des droits à des communautés, c'est rendre les citoyens 
                  prisonniers de leurs communautés. Si le modèle français a un 
                  sens, c'est justement parce qu'il est libérateur pour l'individu, 
                  homme ou femme. Cela dit, il est vrai qu'il y a un déclin, et 
                  je le déplore. Tous ceux qui "ont le français en partage" - 
                  selon une formule que je fais volontiers mienne - souffrent 
                  de voir la place de leur langue se réduire à vue d'oeil. Je 
                  voyage souvent pour mes livres dans divers pays européens, et 
                  je constate d'une année à l'autre que, même dans les pays proches 
                  comme l'Espagne ou l'Italie, mes interlocuteurs en langue française 
                  sont de plus en plus rares et de plus en plus âgés. 
                  - Que déduisez-vous de ce recul de la langue française ? 
                   
                  Le déclin n'est pas seulement linguistique. Parce qu'une langue 
                  est moins désirée, sa littérature est moins appréciée. Le terrain 
                  perdu pourra-t-il être reconquis ? Pas totalement, hélas ! Mais 
                  comme beaucoup de francophones de la "périphérie", j'ai tendance 
                  à être, en la matière, quelque peu volontariste. 
                  - Justement, l'identité française est-elle sauvée par les 
                  écrivains français 
                  du "grand large"?  
                  Si le français n'aura probablement plus jamais la possibilité 
                  de supplanter l'anglais en tant que "lingua franca" mondiale, 
                  il a vocation à être le chef de file de la diversité linguistique 
                  dans le monde. Ce qui est, de mon point de vue, un combat bien 
                  plus important, et surtout un combat d'avenir... Et s'agissant 
                  d'un autre déclin dont on a beaucoup parlé, celui de la France 
                  en tant que nation et en tant que puissance, je dirais à peu 
                  près la même chose : si les rêves impériaux ne sont plus de 
                  mise, il me semble que la France peut encore jouer un rôle de 
                  premier plan dans la conception du monde de demain. 
                  - Vous avez pu écrire que naître au Liban, c'est naître à 
                  la coexistence et, partant, à l'exil. Avec les défis qui l'attendent, 
                  la France peut-elle apprendre de cette 
                  tradition de "coexistence" ?  
                  Je ne suis pas venu vers la France avec une attitude revendicative. 
                  J'ai toujours pensé que, comme migrant, je devais prendre et 
                  donner. Et observer, analyser, comprendre ; quelquefois juger. 
                  Si les pays d'Europe sont devenus des terres d'immigration, 
                  ils ne le sont pas par vocation, comme les pays du continent 
                  américain. C'est une différence majeure. J'ai constamment le 
                  sentiment que l'attitude européenne face à ce phénomène est 
                  encore faite d'étonnements, de tâtonnements, d'hésitations... 
                  - Vous avez d'ailleurs écrit le livret d'un opéra (L'Amour 
                  de loin, composé par la Finlandaise Kaija Saariaho) où la place 
                  de la langue française est prépondérante...  
                  Je me suis éloigné du Liban par refus de la guerre. Tant que 
                  je reste loin, je garde intact dans mon esprit le Liban idéal 
                  que je me suis façonné, mélange de celui que j'ai connu et de 
                  celui dont j'ai rêvé. Pour en revenir à l'opéra, il s'agit d'une 
                  passion récente, mais qui prend de plus en plus d'importance 
                  dans ma vie d'écrivain. Après L'Amour de loin, j'ai écrit un 
                  deuxième livret, toujours pour le même compositeur, et qui devrait 
                  être créé à la Bastille en 2006. Il s'intitule Adriana mater, 
                  il parle de violence, d'identité et de maternité, et se situe 
                  dans un pays en guerre, qui n'est jamais nommé mais qu'on devine 
                  être du côté des Balkans. Sur ces deux projets ont travaillé 
                  des personnes venues d'horizons fort divers : Kaija Saariaho 
                  est finlandaise ; Peter Sellers, le metteur en scène, est américain 
                  ; Gerard Mortier, qui a commandé le premier opéra du temps où 
                  il dirigeait le Festival de Salzbourg et le second lorsqu'il 
                  a pris en main l'Opéra de Paris, est belge ; le concepteur du 
                  décor est russe ; et parmi les chanteurs, certains viennent 
                  de Norvège, de Russie, du Canada, des Etats-Unis, du Royaume-Uni, 
                  de la République tchèque. Tous réunis pour un opéra chanté en 
                  langue française. A aucun moment, je n'ai senti de «fossé culturel» 
                  entre ces personnes d'origines diverses. Je dois même avouer 
                  que je me suis retrouvé parfaitement à l'aise, parfaitement 
                  moi-même, dans cette Babel des identités...  
                o-o-o 
                   
                  6 Juin 2004 
                  Paris >>> Beyrouth en vélo: 
                  Ils ont débarqué à Baalbeck 
                  après cinq semaines de périple 
                   
                  Partis 
                  le 1er mai 2004 de Paris, quatre cyclistes français âgés de 
                  38 à 54 ans sont attendus dimanche à Baalbeck, après avoir traversé 
                  douze pays à vélo. Jérôme Saunier « l’initiateur », Michel Gojon 
                  « le sage », Bruno Gonnon « le sportif », et Frédéric Lhermitte 
                  « l’imperturbable » entendent véhiculer un message de paix aux 
                  divers pays qu’ils ont visités durant ces 35 jours. C’est Jérôme 
                  Saunier, professionnel de la géodésie et de la cartographie, 
                  époux d’une Libanaise de Baalbeck, qui a eu l’idée de départ. 
                  Il a toujours rêvé de parcourir à vélo le chemin qui sépare 
                  leurs deux cultures, « une vitesse idéale pour appréhender l’évolution 
                  ». « Mieux se connaître pour mieux s’aimer, une démarche que 
                  devraient suivre aussi nos deux pays d’origine », indique-t-il 
                  dans son itinéraire. Depuis la France, Jérôme et ses camarades 
                  ont traversé l’Allemagne, la Suisse, l’Autriche, l’Italie, la 
                  Slovénie, la Croatie, la Serbie-et-Monténégro, la Bulgarie, 
                  la Turquie et la Syrie, avant d’atteindre leur destination finale, 
                  le Liban, par Tripoli, au terme de 4 500 km de route et de 130km 
                  par jour. Au cours de leur périple, les quatre cyclistes ont 
                  franchi les Vosges, traversé la plaine d’Alsace et grimpé la 
                  montagne de la Forêt-Noire en Allemagne. Ils ont ensuite longé 
                  les rives sud du Lac de Constance en Suisse, avant d’attaquer 
                  une succession de cols en Autriche pour franchir l’arc alpin 
                  et faire une petite incursion en Italie. C’est par la vallée 
                  de la Gail qu’ils ont atteint la Slovénie, en suivant principalement 
                  la vallée de la Sava qui les a conduits droit sur Zagreb. Longeant 
                  la frontière nord de la Bosnie, ils se sont autorisé un petit 
                  détour en Serbie pour longer les rives du Danube. La traversée 
                  des Balkans en Bulgarie a permis à la petite équipe de profiter 
                  du relief. À Istanbul, ils ont franchi le détroit du Bosphore, 
                  pour entrer dans le continent asiatique. Les hauts plateaux 
                  turcs, le Lac salé, la Cappadoce et Antioche ont été les dernières 
                  étapes avant de retrouver la côte méditerranéenne en Syrie. 
                  C’est par Tripoli qu’ils devraient entrer au Liban, aujourd’hui, 
                  avant d’entamer l’ascension des Cèdres et de redescendre vers 
                  la Békaa pour un repos bien mérité à Baalbeck, où ils seront 
                  accueillis par la belle-famille de Jérôme, avant de continuer 
                  leur périple vers Beyrouth. Les quatre cyclistes resteront au 
                  Liban jusqu’au 13 juin et sont sponsorisés par le ministère 
                  de la Culture, la MEA ainsi que l’hôtel Palmyra de Baalbeck. 
                  Soyez rassurés, ils rentreront en effet en avion... 
                  Pour de plus amples renseignements,  
                  consulter le site Internet suivant : Paris-beyrouth.fr.vu  
               
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         Du 13 au 20 Mai 2004 
        
           
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                RENAISSANCE D'UNE VILLE CHAOTIQUE  
                Beyrouth, la belle écervelée  
                Coup 
                de coeur et 
                voyage de la semaine 
                 
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              Une 
                longue histoire d'amour lie la journaliste et écrivaine espagnole 
                Maruja Torres à la capitale libanaise. Promenade en sa compagnie 
                sur les lieux de son dernier roman, Hombres 
                de lluvia [Hommes de pluie]. 
                " Si l'on me demandait pourquoi j'aime tant 
                Beyrouth, je répondrais ceci : elle m'a appris que rien ne dure 
                et combien il est important de se sentir vivant, tant qu'on en 
                a la possibilité. J'ai mis la ville - du moins une vision de la 
                ville, pas même la mienne mais celle des personnages - dans mon 
                nouveau roman.. " 
                 
                >>> 
                 
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              Printemps 2004: 
                bilan très positif pour la 1ère année du 
                partenariat FRM-Oliviers&co  
                et l'exportation de l'huile d'olive libanaise 
                  
                On voit ici Mme Nayla Moawad, entourée 
                 
                d’un groupe de journalistes français, dans le nouveau pressoir. 
                 
                 
                Le marché français, 
                vrai tremplin vers le marché mondial?  
                19 Avril 2004- Le hasard fait parfois bien les choses. Pour les 
                individus, mais aussi pour les pays où l’on est amené à compter 
                davantage sur un heureux concours de circonstances que sur une 
                politique bien pensée qui fait cruellement défaut. Une anodine 
                visite effectuée par Mme Nayla Moawad, députée de Zghorta, dans 
                un des magasins d’Olivier & Co à Paris, va bouleverser la vie 
                des cultivateurs d’olives libanais et jeter les bases d’une coopération 
                libano-française, qui se concrétisera par l’exportation de milliers 
                de litres d’huile d’olive vers la France. Voici le récit d’une 
                belle aventure au titre on ne peut plus éloquent: «Redonner ses 
                lettres de noblesse à l’huile d’olive». Tout a donc commencé le 
                jour où Mme Moawad constate, étonnée et navrée, lors d’un passage 
                dans un magasin d’Olivier & Co, l’absence d’huile d’olive 
                libanaise parmi les bouteilles provenant de l’ensemble des pays 
                du bassin méditerranéen. Et lorsqu’elle prend contact avec Olivier 
                Baussan, fondateur d’Olivier & Co, c’est pour s’entendre dire 
                que l’huile libanaise a été éliminée, au même titre que celle 
                provenant de trois autres pays de la région, parce qu’elle entre 
                dans la catégorie des huiles difficiles, non appréciées par le 
                consommateur français. «Que devons-nous faire pour en améliorer 
                la qualité»? demande alors Mme Moawad. La députée voit déjà les 
                bouteilles d’huiles libanaises exposées sur les étals des magasins 
                français. Pour elle, une telle entreprise s’inscrit parfaitement 
                dans le cadre des projets de développement basés sur des principes 
                démocratiques, lancés par la Fondation René Moawad et censés 
                maintenir les agriculteurs dans les zones rurales. Ce projet lui 
                tient d’autant plus à cœur que l’olivier est chargé de nombreux 
                symboles. Arbre plusieurs fois millénaire dans la région du bassin 
                méditerranéen, l’olivier, explique Mme Moawad, est un symbole 
                de paix, de coexistence entre les peuples et les trois religions 
                monothéistes «et il fallait lui redonner ses lettres de noblesse» 
                en le plaçant dans son contexte culturel et historique. Un expert, 
                Jean-Marie Baldassari, est aussitôt envoyé par Olivier & Co au 
                Liban pour dresser un état des lieux et proposer une sorte de 
                plan de travail, après une étude du sol et des variétés plantées 
                au Liban. «Il a été émerveillé par la qualité et la beauté de 
                nos oliviers, mais il a été catastrophé par la manière avec laquelle 
                les arbres et leurs fruits sont traités. Il y avait en effet beaucoup 
                à faire», raconte Mme Moawad. Et c’est le début de la coopération 
                entre la Fondation René Moawad et Olivier & Co et de la réalisation 
                d’un projet de longue haleine à l’effet boule de neige, puisque 
                plusieurs régions du pays, du Nord au Sud, vont progressivement 
                profiter du know-how acquis par les experts de la FRM et inculquer 
                aux agriculteurs de ces régions les méthodes appropriées d’extraction 
                de l’huile d’olive. Deux ingénieurs agronomes sont engagés par 
                la fondation. Un premier pressoir (ou moulin) moderne est installé 
                à Kfifane. «Lorsque la USAid décide de financer un projet agricole 
                à Batroun, nous nous sommes jetés en plein dedans. Beaucoup de 
                terrains étaient abandonnés dans cette région, ce qui représentait 
                un avantage, car cela favorisait les cultures organiques, sans 
                compter que le micro-climat de Batroun est favorable aux oliviers», 
                explique encore Mme Moawad. On apprend aux cultivateurs comment 
                cueillir les olives – au peigne et non pas à la gaule – et élaguer 
                les arbres. On leur inculque surtout le procédé d’extraction de 
                l’huile. Le Liban a une longue tradition dans ce domaine. Une 
                tradition millénaire dont il tire sa fierté et qui était d’ailleurs 
                en vigueur dans de nombreux pays du bassin méditerranéen, mais 
                qui ne correspond plus malheureusement aux exigences du consommateur 
                occidental. «Les pressoirs sont généralement vieux et sales et 
                les olives sont laissées des heures durant dans des sacs avant 
                d’être apportées aux moulins, ce qui altère le goût de l’huile, 
                qui devient forte et difficile à goûter», explique M. Baussan, 
                de passage à Beyrouth, à l’invitation de la FRM. «Dans le passé, 
                on appréciait l’huile extraite suivant les méthodes traditionnelles, 
                mais le marché a changé. La demande internationale a évolué vers 
                une huile un peu plus verte et plus fruitée», ajoute-t-il. «Le 
                critère de base d’une bonne huile est qu’elle doit être un jus 
                de fruit qu’on n’obtient que lorsque les olives sont pressées 
                une heure après leur cueillette, alors qu’elles sont encore fraîches. 
                Il ne faut surtout pas extraire l’huile d’olives tombées et ramassées 
                par terre», ajoute-t-il.  
                 
                « Un caviar libanais »  
                Avec la Fondation Moawad, le travail principal s’est articulé 
                autour de ce point. M. Baussan se dit favorable à l’installation 
                de plusieurs petits moulins dans une région, ce qui facilite l’extraction 
                de l’huile dans l’heure qui suit la cueillette. «L’année dernière, 
                nous avons obtenu une première récolte suivant le nouveau procédé 
                appliqué. Nous avons obtenu 1000 litres d’huile, ce qui n’était 
                pas énorme mais qui s’est avéré très encourageant. Nous avons 
                mis en vente les bouteilles à Olivier &Co. Le consommateur a goûté 
                l’huile et l’a aimée. Nous leur avons raconté l’hitoire de l’huile 
                du Liban et leur réaction a été la suivante: “L’huile du Liban, 
                c’est un peu comme le caviar”. Nous avons tout vendu et nous sommes 
                passés à la vitesse supérieure», raconte Olivier Baussan. L’idée 
                de base, ajoute-t-il, est qu’il ne faut pas se contenter du marché 
                assuré par les magasins Olivier & Co, mais qu’il faut parvenir 
                à obtenir une huile capable de s’exporter et de rapporter des 
                revenus plus substantiels. Les médias, surtout français, ont joué 
                un rôle fondamental dans la promotion de l’huile libanaise auprès 
                des consommateurs français. Un groupe de journalistes avait été 
                en effet invité l’été dernier à Beyrouth, pour mieux connaître 
                le pays et prendre connaissance, sur le terrain, de la coopération 
                établie entre la FRM et Olivier & Co. Selon la Fondation René 
                Moawad, ce sont 15000 tonnes qui sont aujourd’hui exportées vers 
                la France. L’huile d’olive libanaise a également trouvé son chemin 
                vers d’autres pays. Dans le quartier de Soho, à New York, le stock 
                de ce que M. Baussan appelle «un jus de fruits» a été épuisé en 
                quatre jours, indique Mme Moawad. Une question se pose cependant: 
                l’huile libanaise peut-elle concurrencer celle qui est produite 
                et exportée par d’autres pays du bassin méditerranéen? «On ne 
                peut pas être compétitif sur le plan de la quantité. Cela est 
                sûr, mais il y a quand même une niche pour le Liban. Elle concerne 
                les produits de haute qualité et c’est à ce niveau que nous pouvons 
                être compétitifs», assure-t-elle, en expliquant que la Fondation 
                René Moawad a commencé avec l’aide de l’Union européenne le processus 
                de mise en route d’une AOC (appellation d’origine contrôlée), 
                qui sera en quelque sorte le passeport officiel de l’huile d’olive 
                libanaise vers l’Occident, puisqu’elle permet d’éviter la fraude 
                et de rassurer le consommateur étranger. Mme Moawad fait montre 
                d’une confiance à toute épreuve. Une confiance contagieuse puisqu’elle 
                a réussi à la passer à tous ceux qui ont voulu copier son modèle 
                et l’appliquer dans leurs régions respectives. Au Liban-Sud, dans 
                le Akkar, à Bsous, de nombreux propriétaires d’oliveraies suivent 
                les nouveaux procédés d’extraction de l’huile d’olive. «Nous avons 
                réussi à redonner foi aux agriculteurs. Ils savent maintenant 
                qu’il y a un marché mondial pour les produits de qualité et cela 
                les encourage à poursuivre la production et à demeurer dans leurs 
                terres», déclare Mme Moawad.  
                 
                Tilda ABOU RIZK  
                pour L'Orient-Le Jour 
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                La Cuisine Libanaise à 
                  l'honneur dans Madame Figaro 
                  n°1016 du 14 février  
                   
                     
                   
                  Le "Figaro" s'accompagne, chaque 
                  semaine, de suppléments dans lesquels se retrouve la bonne bourgeoisie 
                  française et francophone, même celle qui ne partage pas les 
                  options politiques et sociales du quotidien, et ne se juge pas 
                  , a priori, "bien pensante". Madame Figaro, l'un de ces suppléments 
                  (que l'on retrouve en kiosque sous le titre Madame) en date 
                  du 14 février consacre un long article à la Cuisine libanaise, 
                  accompagné de photos splendides, il offre "Un savoureux tour 
                  d'horizon des richesses traditionnelles et classiques d'une 
                  des meilleures cuisines du monde". Qu'ajouter de plus, sinon 
                  qu'à Paris, désormais, on rêve d'aubergine farcies à l'orientale 
                  et de fattouch aux grenades, deux des recettes offertes à la 
                  gourmandise des lecteurs et que certains plutôt que de retourner 
                  chez Fauchon ou chez Dalloyau, aimeraient goûter les créations 
                  de Nicolas Audi, "le traiteur de Beyrouth" En complément, Chantal 
                  Lecouty, œnologue gastronome, ancienne responsable de la Revue 
                  des vins de France (RVF, ainsi que disent les passionnés de 
                  viticulture), propose quelques vins pour accompagner les plats. 
                  Ils viennent de …. La Beqaa, comme il se doit… d'où une formidable 
                  envie d'ouvrir un Cabernet Sauvignon 2000 de chez Ksara au "nez 
                  intense et mentholé, comme imprégné d'essence de bois odorant, 
                  eucalyptus et pin d'Alep".  
                Synthèse réalisée 
                  par D.Dubarry 
                   
                    
                  Elie Gharzouzi, décorateur 
                  célèbre, mais plus célèbre encore, s'il se peut, pour les dîners 
                  somptueux qu'il organise et par sa passion pour la cuisine de 
                  son pays.  
               
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                  Quelques photos, faites au hasard 
                  d'une promenade gourmande à travers le Liban, dont, sur celle 
                  du haut, moghli, moha, labieh et ochtalieh, repensés par Nicolas 
                  Audi.  
                 
                  
                  Rima Husseini, du Palmyra, 
                  le mythique hôtel de Baalbeck.  
                 
                   
                     
                  Nadia el Khoury, créatrice 
                  des Artisans du Liban. 
                   
               
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              En 
                Février, Géo c'est plus de 50 pages à découvrir 
                sur le Liban! 
                  
                ou nous avons aimé plus particulièrement le reportage 
                de M.Pierre Sorgue, intitulé 
                "Beyrouth retrouve le sourire"ainsi 
                que l'analyse géopolitique du Liban par M. Aymeric Chauprade. 
                 
                  
                LIBAN : UNE EXCEPTION  
                AU MOYEN-ORIENT  
                Pour les Français qui 
                ont vécu à l'époque du mandat, c'était la "Suisse du Proche-Orient". 
                Pour une autre génération, le théâtre d'une guerre fratricide 
                avec les images terribles de Beyrouth détruit, au cœur d'une aire 
                régionale bouleversée, entre Syrie et Israël... Aujourd'hui, malgré 
                les difficultés d'une reconstruction, y compris intérieure, les 
                Français redécouvrent le Liban. Un pays à la diversité géographique 
                impressionnante, eu égard à sa modeste superficie, un peuple qui 
                en contient plusieurs : les dix-sept communautés historiques sont 
                toujours représentées, chiites, maronites, druzes, etc.  
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                REDECOUVRIR 
                  LE LIBAN 
                  C'est un pays mythique, au carrefour de la Méditerranée et de 
                  l'Orient arabe. Un pays d'exception, où cohabitent dix-sept 
                  communautés. Un pays fragile aussi, meurtri par la guerre et 
                  prisonnier des enjeux régionaux. GEO revient au Liban, pour 
                  explorer et comprendre l'ancienne perle de l'Orient. (...)  
                Du nord au sud, sans 
                  quitter la mer 
                  Le littoral libanais, berceau de l'antique Phénicie, a nourri 
                  les rêves des voyageurs épris d'Orient. Notre journaliste l'a 
                  parcouru de la frontière nord à la porte d'Israël. Avec de belles 
                  surprises...  
                Beyrouth 
                  retrouve le sourire 
                  L'image de Beyrouth dévasté n'est plus d'actualité. Les traces 
                  de la guerre civile y sont encore visibles. Mais la capitale 
                  a retrouvé son aura frivole et prospère...  
                   
                  Dix Libanais, dix destinées 
                   
                  Chiites, orthodoxes, druzes… des Libanais de toute appartenance 
                  livrent leurs doutes et leurs espoirs. (...)  
               
             | 
           
         
        
        
        
           
             
               
                Paris, capitale de la création, 
                  remercie les créateurs venus d'Orient  
                   
                  LBV Paris 24 Janvier- En cette fin janvier, Paris 
                  concentre les regards et l'attention des créateurs. Pas moins 
                  de 7 salons concomittants confirment le titre dont la la Ville 
                  des bords de Seine tire une partie de son prestige, celle de 
                  Capitale Mondiale de la Création. Ces salons couvrent tous les 
                  champs,depuis les Arts de la maison jusqu'aux Bijoux et à la 
                  Maroquinerie, en passant par le Streetwear et la Lingerie, sans 
                  oublier la mode féminine. A ce titre, notre correspondant parisien 
                  n'est pas peu fier d'avoir recueilli un interview de Gemy Malouf 
                  qui, en dépit d'une lourde activité, l'a reçu au salon du prêt 
                  à porter. Nous mettrons très prochainement cet interview en 
                  ligne. Mais le feu d'artifice de la beauté avait débuté avant 
                  ces salons destinés à un large public d'amateurs de belles choses. 
                  Cette mi janvier est aussi la période des défilés haute couture, 
                  cérémonies sopmptueuses autant qu'héphémères auquelles n'assistent 
                  que les grands de ce monde et nous ... par l'intermédiaire de 
                  la télévision. Cette année, dans cette grande fête, le Liban 
                  est particulièrement à l'honneur, grâce à Elie Saab et Zuhair 
                  Murad, aux cotés de Georges Chakra. Leurs talents n'ont laissé 
                  insensibles ni l'élite de la société libanaise venue spécialement 
                  pour l'occasion, ni les commentateurs parisiens, ni les élégantes 
                  du monde entier réunies pour quelques jours dans l'ombre de 
                  la Tour Eiffel.  
                  Le journal Le Monde en rend compte et place désormais 
                  Elie Saab aux cotés de Jean Paul Gauthier, de Guy Lacroix et 
                  de Karl Lagerfeld. Grâce à ses créateurs, 
                  le Liban retrouverait-il donc peu à peu son lustre d'antan? 
                D. Dubarry 
               
             | 
           
         
          
          L'offensive des créateurs venus d'Orient  
          LE MONDE | 23.01.04 • Fourreau aux éclats 
          d'argent, robes longues en mousseline safran, soie mandarine, organza 
          vanille, rehaussées de perles, strass et paillettes d'or : les mannequins 
          Georges Chakra sont des bijoux animés. Le Libanais, qui défile depuis 
          quatre saisons à Paris, a rempli la salle du palais Brongniart transformée, 
          pour l'occasion, en sérail des Mille et Une Nuits. Une partie de la 
          clientèle très aisée du couturier (les trois quarts vivant au Proche-Orient) 
          s'était déplacée à Paris pour l'événement, ainsi que l'épouse du premier 
          ministre libanais et la moitié de l'ambassade de Paris. Les créateurs 
          orientaux font cette année une offensive remarquée. Elie Saab, comme 
          membre "invité" de la chambre de la couture, clôturait la semaine des 
          collections, tandis que les autres défilaient ces jours derniers en 
          "off", c'est-à-dire de leur propre initiative. Comme le Libanais Khaled, 
          30 ans, présent pour la deuxième fois, et son compatriote, Zuhair Murad, 
          31 ans, pour la cinquième fois, ces jeunes couturiers profitent de la 
          présence des journalistes et caméras du monde entier pour gagner en 
          notoriété. Venus avec armes et bagages (un petit atelier de couture 
          pour les retouches), ils reçoivent mannequins et clientes dans les suites 
          de palaces parisiens. Paris, disent-ils, s'impose comme "la capitale 
          mondiale de la mode".  
          JUSQU'À 90 % DE LA COLLECTION  
          A la rencontre de l'Orient et de l'Occident, les jacquards, voiles, 
          velours et dentelles du Géorgien Irakli Nasidzé, 30 ans, marient les 
          univers. Une réinterprétation délibérément contemporaine d'un patrimoine 
          culturel millénaire que l'on retrouve chez la créatrice turque Dilek 
          Hanif, 41 ans, dont c'est la première apparition sur les podiums parisiens. 
          Sa sultane des temps modernes porte une veste masculine des années 1920 
          sur une jupe sarouel, et une robe bustier, piquée de symboles ottomans 
          sur des leggings stretch. Le pionnier, Elie Saab, 39 ans, venu pour 
          la première fois en 2000, et qui à l'époque avait installé son atelier 
          dans une suite du George-V, devait présenter, jeudi 22 janvier, pas 
          moins de quarante-neuf pièces, des ensembles du soir pour la plupart, 
          et cinq robes de mariée, cousues de fils d'or et d'argent. "Je travaille 
          beaucoup pour les émirats, confie le Libanais, les princesses achètent 
          plusieurs pièces à la fois, certaines commandent jusqu'à 90 % de la 
          collection." Elie Saab, qui dit admirer "Karl Lagerfeld et Valentino", 
          remporte aussi les suffrages des Californiennes (40 % de sa clientèle). 
          Fort d'un atelier-showroom aux Champs-Elysées, le Libanais vend aujourd'hui 
          600 robes "couture" par an, des modèles à 15 000 € (au moins) pièce. 
          Un succès qui fait rêver ses compatriotes.  
           
          Véronique Lorelle  
        
        
           
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               L'huile d'olive et 
                le vin libanais mis en valeur dans la presse européenne... 
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                Le Figaro 
                  succombe à l'huile d'olive de la Fondation Moawad 
                 
                  Renaissance d'une huile d'olive libanaise de haute gastronomie. 
                   
                  La récolte est terminée. le mois de janvier est consacré à la 
                  dégustation des huiles nouvelles. Les amateurs attendent, avec 
                  impatience, le moment d'apprécier la qualité des huiles récemment 
                  préssées.  
                  Cette impatience, si l'on en croit le Figaro ( grand quotidien 
                  parisien) du 3 janvier, concerne en particulier l'huiles de 
                  haute gastronomie libanaise. Sa production renaît dans la vallée 
                  de la Douma, par la volonté d'hommes de talent et grace à l'énergie 
                  et au dévouement d'une femme, Madame Nayla Moawad, inspiratrice 
                  de la Fondation René Moawad.  
                  Grâce au réseau de magasins "Oliviers & Co", bientôt, chaque 
                  ville de France pourra profiter, un peu plus, de la douceur 
                  et des senteurs du pays des cédres.  
                >>> Lire tout l'article 
                  ci-dessous  
               
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                La Revue oenologique 
                  In Vino Veritas charmée par le Kouroum Kefraya 
                La Cave de Kourom : la naissance 
                  de grands crus.  
                  La vigne ne pousse pas en Belgique. En dépit (ou à cause) de 
                  cela, les Belges sont connus pour compter parmi les meilleurs 
                  amateurs de vins au monde. Ils disposent de revues de haute 
                  compétence, dont In Vino Véritas, connue comme l'une des rares 
                  chez qui les budgets publicitaires n'influencent pas le contenu 
                  rédactionnel. Philippe Stuick en est le directeur fondateur. 
                  Comme nous, il connaît la qualité de la Cave de Kouroum, dont 
                  Libanvision a dit les mérites à l'occasion de Vinexpo (Bordeaux 
                  - Juin 2003). Il en parle dans le dernier numéro de sa revue. 
                  Disons le franchement, nous aimerions que Philippe revienne 
                  au Liban. A lire l'introduction de son article, nous avons le 
                  sentiment qu'il n'a pas pu vraiment découvrir le pays, et sans 
                  même évoquer les hauts lieux historiques - Balbeck aussi est 
                  dans la Beqaa, nous aimerions qu'il découvre ce qu'est une promenade 
                  dans ruelles de la vieille Saïda ou qu'il prenne le temps d'une 
                  pose, pour contempler, en léger contrebas, le port de Byblos. 
                  En revanche, nous faisons confiance à ses qualités d'oenologue 
                  lorsqu'il souligne la qualité des récents millésimes de Kouroum. 
                   
                  A le lire, nous ressentons l'expression des fruits et la belle 
                  longueur des tannins légers mais fins.  
               
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          Du 15 au 19 Décembre, le Liban 
          est la destination voyages sur 
            
           
          A écouter, la rubrique de Thierry 
          Beaumont... 
           
          "Le Liban A cette période de l’année, 
          il y a probablement de la neige sur les sommets du Mont Liban et les 
          amateurs de glisse doivent avoir accès aux pistes des stations. Il fait 
          plus doux sur la côte. Climat méditerranéen oblige, les températures 
          se situent plutôt entre 15 et 20°. Ce sont justement les villes côtières 
          que je vous propose de visiter aujourd’hui et tout d’abord Tripoli, 
          au nord du Liban, à 85 km de Beyrouth. La seconde ville du Liban mérite 
          amplement un séjour car elle possède de nombreux vestiges parmi lesquels 
          une quarantaine de monuments datant pour la plupart du 14 e siècle. 
          Une balade dans les souks de tripoli est un beau voyage dans le temps. 
          Tailleurs, bijoutiers, parfumeurs et fabricants de savon y sont installés 
          depuis le Moyen Age. Le château domine la ville de sa masse imposante. 
          Dans la vieille ville vous visiterez églises, mosquées, hammam et caravansérail 
          superbes. Face à Tripoli se trouve plusieurs îlots dont le plus important 
          est l’île des Palmiers ou des Lapins. C’est désormais une réserve naturelle 
          fréquentée par les tortues et les oiseaux migrateurs. Entre Tripoli 
          et Beyrouth, Byblos compte parmi les villes 
          les plus anciennes du monde et fut toujours habitée. C’est aujourd’hui 
          une ville moderne qui a conservé son vieux port, sa vieille ville avec 
          des ruelles typiques et les restes de maisons construites 3000 ans avant 
          JC. Réservez vous un moment pour vous installer sur le port et déguster 
          une friture de poisson fraîchement pêchée. Passons Beyrouth, nous y 
          reviendrons dans une autre chronique, pour atteindre Sidon, 
          à 48 km au sud de la capitale. Dominée par la citadelle du Château de 
          la mer, la ville s’ouvre sur la méditerranée grâce à son port. A voir 
          à Sidon les souks, le caravansérail, la grande mosquée et les deux châteaux." 
            
            
          Chez les voyagistes, vous trouverez des formules de circuits à partir 
          de 694 € pour une semaine. OFFICE DU TOURISME 
          DU LIBAN : 01 43 59 10 36  
          STI Voyages : 01 40 68 78 25 ASIA 
          : 01 44 41 50 10  
          VOYAGEURS DANS LE MONDE ARABE : 
          01 42 86 17 90  
           
         
        
           
             
               
                  
                  Hiver 2003-2004 
                   
                    
                  Beyrouth sous l'objectif 
                  du Monde daté du 11 Décembre 2003  
                    
                  Beyrouth, d'arcades 
                  en balcons  
                   
                  LE MONDE | 10.12.03 |  
                  Cafés, restaurants, boutiques, la capitale du Liban a repris 
                  goût à la vie. Il fait bon y déambuler.  
                  Texte Alain Beuve-Méry, 
                  Photos Fouad el Khoury 
                   
                  Selon la légende, la capitale du Levant a été sept fois détruite 
                  et sept fois reconstruite. Ville Phénix, Beyrouth renaît de 
                  ses cendres. Tel l'oiseau fabuleux d'Ethiopie, elle s'est de 
                  nouveau embrasée avec les événements du 13 avril 1975, début 
                  de la funeste guerre civile. 
                  Aujourd'hui, elle se redéploie dans les airs et même gagne du 
                  terrain sur la mer.  
                  D'un côté, il y a le projet pharaonique de reconstruction du 
                  centre-ville, baptisé "Solidère", porté par l'initiative privée 
                  et, surtout, placé sous la haute main de Rafic Hariri, homme 
                  d'affaires milliardaire et premier ministre, sunnite. De l'autre, 
                  celui de son rival politique, le prince libano-saoudien Al-Walid, 
                  qui vient de cofinancer un complexe touristique Mövenpick, avec 
                  marina et plage privée, sur la Corniche, le front de mer qui 
                  demeure la fierté des Beyrouthins.  
                   
                  Là, sur l'avenue des Français, qui se prolonge en avenue du 
                  Général-de-Gaulle, à toute heure du jour et de la nuit se croisent 
                  flâneurs solitaires ou en grappes, joggeurs, jeunes filles en 
                  minijupe ou jeunes barbus. Il y a des signes qui ne trompent 
                  pas. Michelle a décidé de mettre en vente sa maison dans la 
                  montagne, pour ne conserver qu'un appartement dans Beyrouth, 
                  à Sioufi, à l'est de la ville, proche de la place Sassine, le 
                  Trocadéro local, qui donne sur des artères résidentielles et 
                  commerciales.  
                  En règle générale, les Libanais ont pourtant toujours eu deux 
                  maisons, voire trois, pendant les événements, "comme Cadet Rousselle", 
                  précisent-ils ironiquement. Il y a la maison de base, située 
                  à flanc de montagne sur les hauteurs qui encerclent la ville, 
                  et celle dans Beyrouth. Pour Jocelyne, jeune guide, c'est la 
                  première qui est partie en fumée, détruite par les bombardements. 
                  "Je n'ai plus de photos de moi bébé. Je suis d'une famille qui 
                  a tout perdu pendant la guerre, y compris ses souvenirs intimes. 
                   
                  " Depuis la pax syriana, bien réelle pour les Libanais, la vie 
                  a repris - tourisme, affaires,construction -, même si l'économie 
                  demeure convalescente et l'Etat lourdement endetté. Personne 
                  ne sait au juste le nombre de grues en action dans Beyrouth. 
                  Partout dans la ville se juxtaposent des immeubles gruyères 
                  et de nouveaux buildings rutilants, aux tons ocre jaune et aux 
                  toits rouges. Il n'est pas rare de trouver côte à côte deux 
                  maisons jumelles, la première rénovée et la seconde encore laissée 
                  dans l'état de l'immédiat après-guerre.  
                   
                
                   
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                       Une jeune Guide: 
                        "Je suis d'une famille qui a tout perdu pendant la 
                        guerre, y compris ses meilleurs souvenirs". 
                     | 
                   
                 
                 A droite de la place des Martyrs, 
                  aussi appelée place des Canons, lorsqu'on regarde en direction 
                  de la mer, le quartier résidentiel Saïfi a des allures de petit 
                  Beaubourg reconstruit. "La forme d'une ville change hélas plus 
                  vite que le cœur d'un mortel", écrivait Baudelaire face aux 
                  transformations du Paris haussmannien. Il en va de même pour 
                  les vieux Beyrouthins, avec leur centre historique à jamais 
                  disparu. On parle désormais de Beyrouth downtown. La place de 
                  l'Etoile a certes recouvré son horloge, construite par les Français 
                  et mise à l'abri pendant les événements. Ici, le "façadisme" 
                  a été pratiqué à une vaste échelle.  
                  Comme au temps du mandat français, les rues au cordeau, avec 
                  les immeubles faits de pierres sablonneuses, avec arcades et 
                  balcons, ont été soigneusement restaurées. Leurs terrasses sont 
                  investies par des cafés huppés, des restaurants et des boutiques 
                  de mode comme Aïshti, réputée la plus snob et la plus chère 
                  du Liban. Les immeubles ont aussi changé d'objet : l'Opéra est 
                  devenu le Virgin Megastore, le Théâtre français, fermé, rouvrira 
                  en grand magasin ou en galerie commerciale. Comme un qui préside, 
                  la carcasse grise du vieux cinéma en rotonde, maintenant surnommé 
                  "la Boule", gloire ultramoderne des années 1950, trône sur la 
                  place des Martyrs, véritable cœur dénudé de la cité. On y tourne 
                  des clips et il sert de décor de cinéma.  
                  Derrière lui passe l'ancienne route des francs-tireurs, la voie 
                  rapide qui relie l'ouest à l'est de la ville. C'est de cette 
                  place, qui célèbre les martyrs de l'indépendance de la période 
                  ottomane, que se sont élancés à la mi-octobre les coureurs du 
                  premier marathon, qui ont dévalé les différents quartiers de 
                  la capitale levantine et de ses banlieues est et sud.  
                  A Beyrouth, les rues sont 
                  sûres, même la nuit. 
                  Pas question, certes, de rentrer dans les camps palestiniens 
                  de Sabra et Chatila sans y être convié. Mais, même dans la banlieue 
                  sud, surnommée par certains "Iranland", il est possible de se 
                  promener. Seule la présence d'un garde en faction, armé et cagoulé, 
                  signale l'entrée d'une des milices du Hezbollah. "Les Libanais 
                  sont over-protective", explique Jocelyne dans un passage du 
                  français à l'anglais caractéristique du parler libanais, si 
                  l'on ajoute en plus l'arabe. Le choix de la langue s'ajuste 
                  sur la recherche de l'expression ou de la tonalité la plus musicale. 
                  "C'est tellement petit ici que tout le monde se connaît", renchérit 
                  Paul, un Libanais de 35 ans, qui dirige avec son frère une entreprise 
                  de services de 60 personnes qui va des systèmes de sécurité 
                  au multimédia.  
                   
                  Beyrouth renaît et le doit pour l'essentiel à la vitalité de 
                  ses habitants. La magie de la vie citadine s'inscrit aussi dans 
                  le temps. Des tours seventies de Verdun, quartier qui a pris 
                  pour le commerce la succession d'Hamra, les anciens Champs-Elysées 
                  beyrouthins, aux villas cossues de la rue Sursock, en passant 
                  par les échoppes traditionnelles de la rue Gouraud, qui traverse 
                  Gemmayze, quartier construit au début du XXe siècle. L'escalier 
                  Saint-Nicolas, en pierre, relie ces deux dernières artères, 
                  au charme indicible et révolu. Là, le Café de Verre a retrouvé 
                  son lustre d'antan et ses joueurs de dés ou de backgammon, tandis 
                  qu'à Verdun, chez Goodies, les étals de fruits et légumes sont 
                  une invitation à la consommation. Le dynamisme de Beyrouth repose 
                  aussi sur l'assurance d'avoir connu un long passé prestigieux. 
                  Ses étudiants déambulent dans les rues des quartiers anciens 
                  ou reconstruits.  
                  La ville n'a pas moins de six universités, avec des jeunes qui 
                  viennent de tous les pays du Golfe, inscrits soit à l'American 
                  University of Beirut, qui détient de loin le plus vaste campus, 
                  située à l'ouest, en dessous d'Hamra - rouge féminin en arabe 
                  -, soit à l'université Saint-Joseph, en plein cœur du secteur 
                  chrétien d'Achrafieh. La cité phénicienne n'a pas oublié qu'elle 
                  avait été un centre de rayonnement culturel. Le Salon du livre 
                  français, qui a fermé les portes de sa douzième édition en novembre, 
                  a pour la première fois dépassé les 100 000 visiteurs. 
                  Et, qui sait ? Beyrouth retrouvera peut-être un jour les fondations 
                  de son école de droit, qui fit sa réputation, jusqu'au Ve siècle, 
                  avant que celle-ci ne soit détruite par un tremblement de terre 
                  puis engloutie par un raz de marée, en l'an 551. Car, de leur 
                  ville, les Beyrouthins disent volontiers que c'est "la montagne 
                  qui descend dans la mer".  
                    
                   
                "Aller à Monot" 
                  Etroite, sinueuse et légèrement 
                  pentue, elle court du haut d'Achrafieh vers le nouveau centre-ville. 
                  La rue Monot est le quartier général de la nuit beyrouthine. 
                  "On va à Monot", telle est l'expression consacrée par les étudiants 
                  de l'université Saint-Joseph (tenue par les jésuites), située 
                  à deux pas. Naguère, elle faisait partie de la ligne verte, 
                  la fameuse ligne de démarcation qui séparait les quartiers en 
                  guerre. Aujourd'hui, elle concentre dans un périmètre assez 
                  restreint toutes les variétés inimaginables de bars, boîtes 
                  et restaurants, un éventail de cuisine du monde, japonaise, 
                  mexicaine, irlandaise, italienne, et bien sûr moyen-orientale. 
                  Signe d'un univers nocturne en mouvement, la rotation des enseignes 
                  y est assez fréquente, ainsi le bar Ciao a-t-il cédé la place 
                  au Shah Lounge, et la brasserie Monot au Red.... La plupart 
                  des lieux sont divisés en deux niveaux, avec un bar branché 
                  au rez-de-chaussée, pour l'apéritif et les fins de soirée, et 
                  un restaurant à l'étage. 
                  Depuis peu, la tendance est à la musique cubaine, ce qui redonne 
                  du lustre au Pacifico, le premier établissement ouvert, il y 
                  a quinze ans, au bas de la rue Monot : mais celle-ci donnait 
                  alors sur un vaste no man's land.  
                  
                    
                   
                  
                   
                  Entre Décembre 2003 et Février 
                  2004, les Cendres du Phénix sur les Télévisions 
                  du monde: 
                  - A Paris, le 8 décembre, la 
                  première française à l'Institut du monde arabe. 
                  - Du 11 au 15 décembre, la 1e série de diffusions télévisées 
                  couvertes par LBCI, LBC sat, Télé Lumière, KTO, Beur TV.  
                  - La troisième projection, qui sera donc la première américaine, 
                  aura lieu aux Etats -Unis, à Saint-Louis, en janvier.  
                  - En février, aura lieu la grosse diffusion française avec TV5 
                  monde  
                  et, entre-temps, la sortie DVD début 2004.  
                   
                     
                  Liban, le pays des cèdres 
                  Samedi 22 Novembre, le Liban célèbrera les 60 ans de son indépendance. 
                   Presque 15 ans après la 
                  fin d'une guerre qui l'a déchiré, où en est le pays des cèdres 
                  ?  
                  Regards sur un pays complexe et terriblement attachant. >  
                    
                  >>> Lire tout l'article-reportage 
                  du quotidien gratuit 
                   
                    
                   
                  avec les interviews de Georges Corm et Antoine Sfeir par Jenny 
                  Lafond 
                   
                    
                  Promotion du Tourisme au Liban 
                    
                   
                  AU ROYAUME DU CEDRE par Emmanuel Hecht  
                  Article paru dans le quotidien 
                  de l'économie "Les 
                  Echos" le 7 Novembre 2003, 
                  suite à un récent voyage de presse organisé 
                  à l'initiative de l'Office du Tourisme du Liban à 
                  Paris et sur place, par l'Agence Adonis Travel à Byblos 
                  / Jbeil 
                   
                    
                   
                   
                
                   
                     
                       
                        Visite 
                          au Liban, pays du cèdre, ce "témoin 
                          des ages écoulés" disait Lamartine 
                          J'invite à découvrir le Liban. Il n'y a rien à craindre. 
                          Selon Interpol, c'est l'un des pays les plus sûrs au 
                          monde. »  
                          Dans le palais présidentiel de Baabda, le chef de l'Etat 
                          libanais, Emile Lahoud, bon enfant malgré un mauvais 
                          rhume, cherche à convaincre ses interlocuteurs. Il en 
                          va de l'avenir du tourisme, un secteur d'avenir espère-t-on 
                          ici. A condition de se départir de cette image tenace 
                          de pays en guerre civile, malgré une paix de quinze 
                          ans. Hélas, les échauffourées au sud-Liban entre les 
                          miliciens du Hezbollah et les soldats de Tsahal, répercutées 
                          par les télévisions du monde entier, gâchent l'ambiance 
                          et dépriment les professionnels du loisir. « Quel itinéraire 
                          conseilleriez-vous à un ami français ? », demande-t-on 
                          à Emile Lahoud, qui endosse de bonne grâce ce rôle temporaire 
                          de guide touristique. « Je lui suggérerais d'aller d'ouest 
                          en est, de la mer vers la montagne, de Byblos ou Tyr 
                          vers les stations de ski, les Cèdres, répond le chef 
                          de l'Etat. C'est le meilleur moyen de saisir la nature 
                          du Liban : la diversité dans l'altitude. » 
                           
                            
                           
                          Chalet suisse au mont 
                          Liban  
                          « Diversité dans l'altitude » : la formule ressemble 
                          à un slogan politique, il faut plutôt y voir une feuille 
                          de route. Dans la cour du palais présidentiel, le drapeau 
                          libanais flotte : un fond blanc - comme la neige -, 
                          barré par deux bandes rouges - le pourpre des souverains 
                          phéniciens - et un cèdre. Le cèdre « doit être le drapeau 
                          que tout Libanais portera le front haut et pour lequel 
                          il tressaillera de fierté et de joie lorsqu'il le verra 
                          flotter sur le sommet des colonnes et sur les façades 
                          des habitations, et sacrifiera, si c'est nécessaire, 
                          ses biens et sa vie ». On doit cette envolée nationaliste 
                          à un certain Pierre Raphaël, auteur du « Cèdre du Liban 
                          dans l'histoire ». Cet ouvrage, il est vrai, est sorti 
                          de l'imprimerie Gédéon de Beyrouth en 1924, l'année 
                          où le Liban, alors sous mandat, se donnait un drapeau. 
                           
                          Direction : les Cèdres, donc, pour tester « la 
                          diversité dans l'altitude ». A près de 2.000 mètres 
                          d'altitude, les Cèdres dominent la Vallée sainte des 
                          maronites, la vallée de la Kadisha, qui fut leur refuge 
                          depuis le milieu du VIIe siècle. Aujourd'hui, les Cèdres 
                          sont une station de ski réputée. On y dévale les pentes 
                          du Dahr el-Katib, contrefort du Quornet el-Saouda, la 
                          Corne noire (3.088 m), point culminant du Liban d'où 
                          l'on peut voir la Syrie, l'Anti-Liban, une partie de 
                          la Bekaa et, par très beau temps, Chypre. Le grand hôtel 
                          de la station, l'Auberge des Cèdres, ressemble à un 
                          grand chalet alpin. Le « Liban, Suisse du Moyen-Orient 
                          » prend tout son sens, pas seulement financier. La brochure 
                          d'accueil confirme ce que l'on s'était laissé dire au 
                          palais présidentiel : « Le Liban est un pays de montagnes. 
                          Dès que l'on s'écarte de la côte, c'est pour monter. 
                          » Dont acte. L'atmosphère helvétique est confirmée par 
                          de charmants petits chalets individuels, dénommés « 
                          cottages rustiques » à l'intention de la clientèle anglophone, 
                          et la présence, au menu, de raclettes et de fondues. 
                          Fort opportunément, la venue, la nuit tombée, d'une 
                          danseuse du ventre - chaperonnée par une mère faisant 
                          aussi office de vestiaire, le long ciré noir de sa fille 
                          à la main - rappelle au trekkeur qu'il est plus proche 
                          du chemin de Damas que du canton d'Appenzell.  
                           
                          L'émerveillement 
                          de Lamartine 
                          Aux Cèdres, on compte environ 300 arbres du même nom. 
                          Une douzaine d'entre eux auraient plus de mille ans, 
                          les autres de deux cents à mille. L'arbre en impose 
                          avec son tronc massif, parfois avec ses troncs multiples, 
                          et ses branches étagées. Le cèdre est un sacré gaillard, 
                          pourvu d'une bonne constitution de montagnard. Il prospère 
                          sur les terrains rocailleux désertés par les autres 
                          plantes. Il supporte des hivers froids et des étés chauds. 
                          Mais il peut avoir soif. Alors, il prospère sur le versant 
                          ouest du mont Liban, là où la remontée des brouillards 
                          augmente l'humidité. Avec l'âge, il cesse de grandir 
                          et prend en épaisseur, c'est son côté humain. Sa cime 
                          évoque un chapeau plat, style Charles VII. On parle 
                          de son « port tabulaire », on dit aussi qu'il « fait 
                          la table ». Son bois est de couleur jaune clair à rosée. 
                          Il est odorant. Sa floraison reste une énigme pour les 
                          botanistes, car il libère son pollen en septembre, au 
                          lieu de mai comme les autres conifères. L'une des explications 
                          possibles : originaire de l'hémisphère austral, il « 
                          confondrait » les saisons. Pour admirer les cèdres de 
                          près, il faut aller à quelques kilomètres de là, à Bcharré, 
                          village chrétien sur les hauteurs de Kadisha. C'est 
                          là que se trouve la plus fameuse cédraie du Liban. Lamartine, 
                          qui s'y rendit en 1832, eut le souffle coupé devant 
                          les « monuments naturels les plus célèbres de l'univers 
                          » . Il n'était pas le premier. Bien avant lui, le prophète 
                          Ezéchiel s'extasiait : « Aucun arbre du jardin de Dieu 
                          ne l'égale en beauté. » Euphorisé par l'altitude, Lamartine 
                          a laissé libre cours à son lyrisme pour saluer, dans 
                          son « Voyage en Orient », ces arbres qui « nous raconteraient, 
                          s'ils pouvaient parler, tant d'empires, de religions, 
                          de races humaines évanouies (...) ». Oui, mais les cèdres 
                          ne parlent pas. D'autres s'en chargent, avec bonheur, 
                          comme Alain Pontoppidan, auteur d'un bon livre sur le 
                          sujet. Les deux plus vieux arbres de Bcharré, explique-t-il, 
                          auraient trois mille ans, une dizaine d'entre eux plus 
                          de mille. Certains ont donc « vu » défiler les Phéniciens, 
                          les Grecs, les Romains, l'ermite Maron. Le cèdre est 
                          remarquable. Par sa taille, il incarne la puissance 
                          et la pérennité. C'est l'arbre des arbres, inégalé, 
                          inégalable, le modèle à suivre. « Mon bien aimé a une 
                          aussi belle prestance / Que celle du mont Liban », dit 
                          la jeune mariée dans le Cantique des Cantiques, « et 
                          il se distingue entre les autres / Comme les cèdres 
                          parmi les arbres » . Chacun l'idéalise. Les Sumériens 
                          (3.500 av. J.-C.) logent dans une forêt de cèdres Ishtar, 
                          leur déesse multicartes : de l'amour, de la fertilité 
                          et de la guerre. La Bible le cite 77 fois. Le cèdre 
                          est au monde végétal ce que l'éléphant est au monde 
                          animal. Celui-ci incarne la sagesse, celui-là symbolise 
                          la haute tenue morale, l'incorruptibilité. Le cèdre 
                          ne pourrit pas, dans tous les sens du terme. « Faire 
                          de cèdre les poutres de nos demeures, c'est préserver 
                          l'âme de la corruption », affirmait Origène, père de 
                          l'église grecque. Fondamentalement bon, le cèdre ne 
                          peut qu'être doté de vertus médicinales. Jadis, on en 
                          tirait un goudron transparent, la cédraie, pour combattre 
                          les gelures, les empoisonnements, les morsures de serpents 
                          et, quand la prescription n'avait pas été la bonne, 
                          pour embaumer les corps. Quant à la résine, elle favorisait, 
                          disait-on, la digestion. Universel cèdre. Si les Anglais 
                          en ont fait des armoires à vêtements à partir du XVIIIe 
                          siècle, les premiers à exploiter les forêts ont été 
                          les Phéniciens, pour la construction de leurs navires 
                          et le commerce avec leurs voisins égyptiens et hébreux. 
                          Les poutres taillées dans le tronc servaient de charpentes 
                          aux édifices religieux. Le temple d'Artémis à Ephèse, 
                          l'une des sept merveilles du monde, aurait été en bois 
                          de cèdre, comme le temple de Jerusalem, bâti par Salomon. 
                          Le bosquet le plus sacré est à 1.925 m d'altitude, à 
                          quelques heures de marche du village de Bécharé. Son 
                          nom : Arz al-Rabb, « les Cèdres du Seigneur » ou « trône 
                          de Dieu ». Dans la tradition maronite, c'est ici, et 
                          non au mont Thabor, qu'eut lieu la Transfiguration du 
                          Christ et, chaque année, le 6 août, les villageois célèbrent 
                          l'événement. Avec d'autant plus d'attentions que le 
                          cèdre est menacé. Il n'en resterait plus que 2.400 hectares, 
                          l'équivalent de trois Bois de Boulogne, et la forêt 
                          de Bécharré compterait à peine 350 arbres, dont certains 
                          seraient malades. Lamartine, déjà, se lamentait que 
                          « ces arbres diminuent chaque siècle » . Cette fois, 
                          l'alerte est sérieuse, à en croire le Comité international 
                          pour la sauvegarde du cèdre du Liban (CISL).  
                           
                          La vallée de 
                          la Bekaa 
                          « Diversité dans l'altitude » : il faut savoir 
                          redescendre sur terre. Il est temps de rejoindre la 
                          plaine de la Bekaa. L'arrêt à Baalbeck, un séjour bref 
                          même, s'impose. C'est l'un des sites romains les mieux 
                          conservés. Le temple de Vénus, le temple de Bacchus 
                          : des splendeurs. Lamartine, toujours lui, en resta 
                          bouche bée : « Nos guides nous le montraient du doigt 
                          et s'écriaient : Baalbeck, Baalbeck ! C'était en effet 
                          la merveille du désert, la fabuleuse Balbek, qui sortait 
                          tout éclatante de son sépulcre inconnu, pour nous raconter 
                          des âges dont l'histoire a perdu la mémoire. » Il faut 
                          hâter le pas. Saïd Tanios Touma et sa famille nous attendent 
                          dans leur domaine, le Clos Saint-Thomas (devise : « 
                          Il faut le boire pour le croire ») : 50 hectares, dont 
                          cinq de blanc répartis sur les côteaux de Kab-Elias, 
                          Taanayel, Mansoura, Kherbé et Ayta. La table est dressée. 
                          Visite des caves. Dégustation. Une mention particulière 
                          pour le Château Saint-Thomas (cabernet, sauvignon, grenache), 
                          médaille d'argent à Montréal en 2002. Déjeuner de mezzés 
                          en écoutant un jeune chanteur accompagné d'un oud, instrument 
                          inventé, dit-on, par Lamek, le fils d'Adam : « Par la 
                          branche, par les feuilles / Par celui qui a rayé / Par 
                          celui qui t'a bercé ». Départ pour les montagnes du 
                          Chouf, nuit à Beiteddine, fief du clan druze des Joumblatt, 
                          retour à Beyrouth le matin : en quelques jours, on peut 
                          avoir une première idée du Liban, pas plus vaste que 
                          notre département de la Gironde. Ultimes regards pour 
                          les cèdres, « ces vieux témoins des âges écoulés, qui 
                          savent l'histoire de la terre mieux que l'histoire elle-même 
                          », comme disait Lamartine. Qui, décidément, ne savait 
                          pas faire sobre.  
                           
                          ------------------------------- 
                           
                          Les bonnes adresses  
                            
                          > Se renseigner  
                          Office du tourisme libanais, 124, rue du Faubourg Saint-Honoré, 
                          Paris 8e. Tél. : 0143591036.  
                           > Y aller 
                          Directours 
                          propose des vols secs à partir de 325 euros(HT), ou 
                          un grand week-end (3 nuits) à partir de 595 euros (HT). 
                          Vols au départ de Paris, Lyon, Marseille, Nice, Toulouse 
                          ; hôtel Mövenpick (5 étoiles) sur la plage de Beyrouth. 
                          Location de voiture avec chauffeur : 80 euros par jour. 
                          90, avenue des Champs-Elysées, tél : 01.45.62.62.62, 
                          75008 Paris. www.directours.com. Sur place, à Beyrouth, 
                          pour des excursions l'agence Adonis Evasion, Rond point, 
                          Jbeil, POB 22, Liban, tél : 961 9/949599.  
                           > Se loger A Beyrouth, 
                          l'Hôtel Albergo, le seul 
                          hôtel de charme, un Relais et Châteaux superbe tenu 
                          par Michel Chardigny, gratifié par un journal du titre 
                          d'« ambassadeur de France-bis au Liban ». Tél : 01.33.97.97 
                          ; e-mail : albergo@relaischateaux.com ; www.albergobeirut.com. 
                           > Pour dîner  
                          En montagne, 
                          L'Auberge des Cèdres, tél : 961 6/78888 ; www.smresorts.net 
                          ; e-mail : res@smresorts.net.  
                          Pour avoir une idée du Beyrouth « branché », 
                          le restaurant Centrale, tenu par un jeune chef 
                          français, Stéphane Loison. Rue Mar Maroun Saifi (tél. 
                          : 961 3/915925). 
                            
                           
                           > Tester  
                          Pour une dégustation 
                          de vins libanais de qualité : le Clos Saint-Thomas SAL 
                          Kab-Elias, Rue principale, vallée de la Bekaa, Liban. 
                          Tél. : 961 8/500812/813, www.clostthomas.com ; e-mail 
                          : info@closstthomas.com  
                           > A lire  
                          « Liban », Guide Bleu 
                          Evasion.  
                          « Le Cèdre », d'Alain Pontoppidan, 85 pages, Actes Sud. 
                           
                            
                          > Le Liban Sur le Net 
                          ot-liban.com 
                          et libanvision.com , vous y 
                          êtes! 
                       
                     | 
                   
                 
                  
                  Le foisonnement fiévreux du cinéma libanais à Montpellier  
                  par Par Jacques Mandelbaum paru dans l'édition 
                  du Monde, datée du 1er Novembre 2003. 
                   
                   Le 25e Festival du cinéma méditerranéen 
                  se termine le 1er novembre. Il a permis de voir 38 films récents 
                  d'un Liban en renaissance, du documentaire au dessin animé en 
                  passant par la fiction . La vingt-cinquième édition du Festival 
                  du cinéma méditerranéen de Montpellier, qui se tient jusqu'au 
                  1er Novembre... 
                   
                  > en savoir plus sur le cinéma libanais dans les festivals 
                  de cinéma méditerranéens 
                  
                LES INTELLECTUELS DU MOYEN-ORIENT 
                  EN VOGUE 
                    
                   "ELLE" et "Vogue" dominent la presse 
                  féminine internationale.  
                  "Vogue Homme" est, si faire se peu, encore 
                  plus "haut de gamme", au bon sens de l'expression. Nous sommes 
                  d'autant plus fiers que cette revue ait choisi de consacrer 
                  son numéro de fin d'année aux intellectuels du Moyen-Orient. 
                  En quelques 250 pages (y compris les inévitables mais luxueuses 
                  publicités), elle soulignent leur mérite et présente leur talent 
                  à un lectorat international très exigeant, particulièrement 
                  diversifié et éclectique.  
                  En fait, le numéro comporte deux éléments distincts :  
                  Les portraits, photographiques et biographiques, d'une 
                  douzaine d'intellectuels ou artistes. Ainsi le grand écrivain 
                  égyptien Naguib Mahfouz, la romancière Sorour Kasmai, le cinéaste 
                  palestinien Elia Suleiman, la comique pakistanaise Shazia Mirza, 
                  l'architecte libanais Bernard Khoury ou les DJ, bien connus 
                  de Beyrouth, Clotahaire K et Mohamed Kochen.Ainsi que quelques 
                  artistes photographes, représentés par une de leurs oeuvres. 
                  Puis, le magazine se souvient qu'il est essentiellement une 
                  revue de mode,  
                  et suscite une complicité entre six photographes célèbres et 
                  les intellectuels de six grandes villes, telles Le Caire, Beyrouth, 
                  Istambul ou Ramallah, pour présenter la mode telle que la vit 
                  le Moyen-Orient.  
                  A Beyrouth, Fouad Elkoury fait poser Bernard Khoury, Mohamed 
                  Kochen, Rabib Kayrouz, Lena Khatez, Lamia Joreige, Sandra Dagher 
                  et quelques autres ....  
                  un peu de patience, nous vous montrerons prochainement quelques 
                  extraits.  
                  
                   
                    
                   
                   
                    
                 
               
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                Le Liban au coeur des Rencontres du 
                  14ème Festival International de la Géographie 
                  de Saint-Dié dans les Vosges sur le Thème 
                  " Eau et Géographie 
                  " 
                  
                LES GEOGRAPHES SE PENCHENT SUR L'EAU 
                   
                  http://xxi.ac-reims.fr/fig-st-die/ 
                   
                   
                  Curieuse aventure que celle de Saint Diè, 
                  petite ville dans l'est de la France, au coeur des Vosges ( 
                  www.ville-saintdie.fr). 
                  Chaque année, pendant près d'une semaine, 
                  elle est livrée, et se livre, aux Géographes. Son festival, 
                  le 14° en ces jours, est considéré comme le plus grand rassemblement 
                  de la discipline dans le Monde. Rencontre scientifique de haut 
                  niveau, avec des communications qui font autorité, c'est aussi 
                  une fête.  
                  Tous les aspects de la géographie sont pris en compte, depuis 
                  les nouvelles technologies - dernière nouveauté les cartes et 
                  atlas consultables sur des portables - jusqu'à la gastronomie, 
                  en passant par l'audiovisuel et les innovations pédagogiques. 
                  Ses récompenses sont enviées, notamment le "prix des thèses" 
                  créé cette année qui couronnera un jeune chercheur d'une université 
                  française (Espérons que, dès l'an prochain, il sera ouvert à 
                  toutes les univerités totalement ou partiellement francophones). 
                   
                    
                  Sous la présidence de Michel Camdessus, ancien directeur général 
                  du FMI et gouverneur honoraire de la Banque de France, la manifestation 
                  se focalise sur l'eau. Ce vaste domaine transversal est abordé 
                  sous tous les angles. Celui de la géographie physique comme 
                  celui de la géographie humaine, Les risques naturels comme les 
                  conflits politiques, le tourisme comme l'inflence sur les arts. 
                  Le Moyen-Orient y tient sa place. Les fleuves et la mer ont 
                  fait naître les civilisations. L'eau y est souvent l'enjeu caché 
                  de violents antagonismes.  
                   
                  Plusieurs communications abordent les problèmes géopolitiques 
                  qui intéressent plus particulièrement le Liban :  
                  - "L'Enjeu politique du contrôle des ressources hydrauliques 
                  entre le Liban, la Syrie et Israël", par François Boedec de 
                  l'Institut catholique de Paris.  
                  - " L'eau, nouvelle puissance énergétique au Proche-Orient, 
                  au Maghreb et dans la péninsule arabique" par Antoine Sfeir, 
                  directeur des Cahiers de l'Orient.  
                   
                    
                   
                  - " L'eau, source de guerre au Proche Orient" par Franck Debié 
                  et François Mancebo, professeurs des universités françaises. 
               
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