...LBC
STAR ACADEMY LIBAN...
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La StarAc 5 au Liban depuis le 25 Janvier 2008
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La Star Academy saison
7 de France
Toute
l'actu au jour le jour avec le blog Imedia et donnez
votre avis "libanais".
Quentin remporte Star
Academy !
15 Février 2008-
Après 4 mois de compétition intense, c'est
finalement Quentin Mosimann qui, le lendemain de son
anniversaire, a remporté la Star Academy 7 au
terme d'un dernier prime time époustouflant.
Le
jeune chanteur de 20 ans, originaire de Hyères,
a recueilli 52,6% des votes du public contre 47,4% pour
Mathieu, son adversaire en finale. Quentin s'est effondré
au sol en larmes avant de se relever et de dédier
sa victoire à Grégory Lemarchal.
C'est Pascal Nègre (PDG de Universal Music) et
Jenifer (1ère gagnante de laStar Ac qui ont remis
le trophée au vainqueur. Quentin succède
ainsi à Cyril Cinélu, gagnant de l'édition
précédente, et gagne un album et une avance
de un million d'euros.
Le palmarès des gagnants des édtions de
la Star Academy en France:
Star
Ac 1: Jenifer
Star Ac 2: Nolwenn Leroy
Star Ac 3: Elodie Frégé
Star Ac 4: Grégory Lemarchal
Star Ac 5: Magalie Vaé
Star Ac 6: Cyril Cinélu
Star
Ac 7: Quentin
Mosimann
(son website officiel)
|
La
STARAC 3 vue du...Maroc
Star Academy 3 : Hanane Idrissi échoue en
finale
Partie pour gagner cette finale dont elle a tant rêvée,
la Marocaine de 18 ans na pu simposer face
à ses deux concurrents.
Le public arabe a voté pour la voix venue
du pays des cèdres,
celle de Joseph Le Libanais.
Même le charme de lEgyptien Hani na
pu influer le vote des téléspectateurs
de la LBC, chaîne satellitaire libanaise. Heureusement
que les Slaouis nont pas oublié leur artiste
en herbe et lui ont consacré un accueil des plus
chaleureux. Lacadémicienne de la star Ac
Liban 3, Hanane Idrissi, a été classée
troisième lors de la finale diffusée vendredi
7 avril sur la chaîne libanaise LBC. Après
avoir mené un parcours sans faute et sêtre
distinguée lors de chaque prime, la Marocaine
de Salé, Hanane Idrissi, a bénéficié
de la troisième place après lEgyptien
Hani Hussein et le Libanais Joseph Atia. Celui-ci figure
en tête du classement. Ce vainqueur a remporté
une somme de 50.000 dollars. Hanane a remporté
15,65 % des voix des téléspectateurs qui
ont voté par SMS. Les trois candidats faisaient
partie dun groupe de 19 personnes représentant
11 pays arabes.
Le
journal de Tanger
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StarAcademy
2: le trombinoscope
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Hanan
El-'Asfara
Maroc
|
Amani
Souissi
Tunisie
|
Fahed
El-Zayed
Koweit
|
Zizi
Adel
Egypte
|
Salma
Ghazali
Algérie
|
Samer
Dhoumet
Liban
|
Hisham
AbdulRahman
Arabie Saoudite
|
Joy
Basous
Syrie
|
Randa
Hafeth
Egypte
|
Iman
Mezher
Liban
|
Anas
El-Ramli
Lybie
|
Bashar
El-Ghazawi
Jordanie
|
Ahmed
Salah
El-Din
Bahrein
|
Bashar
Qaisi
Irak
|
Katia
Haraka
Liban
|
Ahmad
Hussein
Koweit
|
Comment
regarder la LBC si vous n'êtes pas au Liban?
L’option Arabesque proposée par TPS a connu
un léger remaniement en Janvier 2005. L’option de base
comprend :
Art Variety, Art Children, Art Tarab, Art Movies, Art
Movies 2, Art Sport international, Future TV, Nll Drama,
Algerian TV. Pour recevoir cette option, il faut une carte
spécifique car les chaînes sont cryptées en Viaccess 2.
En France, l’option Arabesque est facturée
au prix de 15,09€/mois et
l’option Arabesque + LBC/MBC à 22,71€/mois.
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La
Star Academy 2, qui a débuté fin Décembre,
ne s'est pas seulement préparée au Liban
...
C'est
parti fin Décembre 2004 pour 14 semaines!
Voici
les 16 au départ le 31 Décembre 2004
1- Fahed du Koweit 2- Hicham d'Arabie Saoudite
3- Ahmad El Salah de Bahrein 4- Amani de Tunisie
5- Zizi d'Egypte 6- Anas de Libye 7- Joy de Syrie
8- Houssam de Syrie 9- Bashar d' Irak 10- Ahmed du Koweit
11- Ahmad d' Egypte 12- Hanan du Maroc 13- Randa d'Egypte
dont 3 représentants
du Liban:
14- Katia 15- Imane et 16- Samer
Après
un long casting dans le monde arabe commencé l'été
dernier...
2 Sept.2004- Une équipe de Star
Académy-LBC se trouve actuellement au Maroc pour recruter
des jeunes Marocains âgés de 18 à 24 ans afin de participer
à la deuxième édition de Star Académy à Beyrouth au Liban.
L’équipe présidée par Roula Saâd, DG de Star Académy,
a fait le tour du monde arabe depuis le mois de Septembre
2004 pour choisir les 16 candidats qui vont participer
à la compétition de chant emportée l’année dernière par
l’égyptien Mohamed Attieh.
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Retour sur la Starcademy 1
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Les 4 filles de la 1ère
Starac libanaise, (de g.à d):
Myriam (Syrie), Bahaa
(Tunisie), Sofia (Maroc) et Cynthia (Liban)
Mohammed
Attié
premier vainqueur de
la Starcademy Liban
Au revoir tout le monde
et rendez-vous l’hiver prochain, sans aucun doute!!
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Beyrouth,
2 Avril 2004-
Après un dernier « prime-time » très attendu, quatre mois
de compétition et une semaine en prime..., les
huit finalistes ont été réunis dans
une émission qui a navigué entre émotions, retrouvailles,
paroles, musiques et chorégraphies, entre concours et
divertissements, surprises et déceptions, le tout arrosé
des chaudes larmes des candidats et de leurs professeurs,
émus de les voir grandis, tristes et heureux de les voir
partir, le gagnant fut choisi par un public souvent déchaîné.
À la surprise de beaucoup, le grand vainqueur de cette
finale Mohammed Attié, 55,1 % contre 44,9 % pour son rival
et ami Bachar el-Chatti, repart avec 50 000 dollars et
tous les honneurs, dont un contrat de cinq ans avec EMI.
L'égyptien a été préféré
au Koweitien, on ne pourra pas taxer la LBC de favoritisme
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l'Audience
de la StarAc entre Décembre 2003 et Mars 2004
La pochette
du CD.
Attention aux contrefaçons !
Elle va débarquer lundi
matin dans tous les pays arabes si-mul-ta-nément. La première
compilation des meilleurs titres interprétés par les huit
finalistes de cette grande aventure musicale et télévisée
sort enfin, produite par EMI. L’attente fut longue pour
les accros, et il y en a ! Pour preuve, cette Star academia
aiguë exprimée samedi dernier dans certains supermarchés
de la ville. Les finalistes y étaient invités, pour une
folle séance de dédicace. Folle à la vue des fans complètement
déchaînés sur leur idole et, par conséquent, sur les produits
dérivés, mis en vente dans un stand dédié à la Star Academy
et ses étoiles, pour le moment filantes.
Car elles ont vite fait de filer à nouveau vers leur prison
dorée, où tout se passe, même l’enregistrement du CD.
De gauche
à droite, nos artistes en herbe Sophia, Bachar, Bahaa’,
Cynthia et Mohammed Khalaoui.
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Depuis le
29 mars,
le CD «
The Best of Star Academy » est dans les bacs de vos disquaires.
A la salsa latino arabe
Onze tubes ont
été réorchestrés, remixés, choisis parmi un grand nombre
qui ont été interprétés sur les «primes» durant ces trois
mois de compétition. Il a fallu se décider, attendre et
obtenir les autorisations et autres droits d’auteur ;
distribuer les « rôles » ou plutôt les voix, écrire de
nouvelles paroles, en arabe, pour certaines chansons.
Et, dans un deuxième temps, réussir à réunir les chanteurs,
ramener certains participants qui avaient déjà été éliminés,
trouver dans l’emploi de temps surchargé des finalistes
le moment idéal pour enregistrer... Bref, un vrai travail
de titan et de pro, qui a requis un temps minimum nécessaire.
Le résultat, découvert en avant-première : un CD agréable
et même plus, qui va réussir à réunir les adeptes de la
musique arabe et les francophones. Onze titres donc, qui
vont de Let the Suhshine In, réintitulé pour l’occasion
Jayee el-Hakika – paroles arabes de Nabil Abou Abdo et
arrangements de Michel Fadel – à Allah Aliek ya Sidi et
Sidi Mansour, en passant par Abdel Kader. Sans oublier
la fameuse Bamba et les très beaux arrangements de Hadi
Sharara, à faire pâlir de jalousie la Bamba de la Star
Ac’ France, et enfin un très émouvant Je suis malade.
Ont participé à la réalisation de cette première compilation:
les académiciens Mohammed Attié, Ahmad, Mariam, Mohammed
Khalaoui, Bahaa’, Sophia, Cynthia et Bachar, les musiciens
et arrangeurs Hadi Charara, REG (Ralph el-Khoury et Élie
Barbar) ou encore Hani et Mazen Siblini. Ces titres, et
d’abord le titre-phare Jayee el-Hakika, sont à découvrir
bientôt en clip et au dernier «prime». Ils seront interprétés
lors de la tournée arabe qui débute en avril prochain.
Avec un rendez-vous pris et confirmé au Liban, dans le
cadre du Festival de Jbeil, les 11 et 12 juin prochain.
Un deuxième CD est prévu en mai. Il sera suivi, espère
EMI, par des albums individuels pour les trois finalistes.
Très vite, avant que toutes ces étoiles ne filent trop
loin...
Avec Carla Hénoud
de l'Orient Le Jour
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Concert unique
de la STAR ACADEMY 3 à Beyrouth
Retrouvez les meilleurs moments de la Star Academy 3 française
avec Élodie, Sofia, Michal, Patxi, Morganne, Lukas, Pierre
et Romain
pour un concert exceptionnel,
le samedi 24 juillet
à 19H30 à l'Hippodrome de Beyrouth.
En Super Bonus, plusieurs duos avec la Star Academy Moyen-Orient.
L'évènement de l'été, à ne rater sous aucun prétexte!
Résas: Trading Places
01611600
|
Pour
voter du Liban
> par SMS au 1075*
|
|
* Star Academy, 24h/24 sur Arabsat 3A
/ 26° Est, 11785 Mhz
Nolwenn Leroy à la StarAc
libanaise!
Nolwenn, lauréate de la StarAc
2 en France, au Liban durant 3 jours
du 18 au 21 Février; sa présence
est ainsi annoncée au "château"
et en plateau, le Vendrdi 20 Février pour le prime
time!
Elle en profitera pour annoncer la date de son concert
à Beyrouth durant le Printemps, probablement en
Mai ou Juin prochain.
Décidément, entre Paris et Beyrouth, le
pont de la StarAc fonctionne à merveille...
Ecoutez son interview sur Radio-Liban
96.2 le Vendredi 20 à 18h.
Une
star pour la Star Academy Liban !
Nolwenn Leroy, grande victorieuse de la cuvée 2002 de
Star Academy France, haut la main, haut la voix, est arrivée
à l’aéroport de Beyrouth, hier, à 14 heures, après un
petit retard de 15 minutes. Émue, elle laissera s’échapper
un « Ouaou » à la vue du groupe de fans, une centaine,
qui l’attendaient, avec des pancartes et autres preuves
d’amour. Nolwenn est invitée à participer au « prime »,
vendredi soir, sur la LBCI. Les téléspectateurs pourront
alors se plonger dans ses yeux où brillent des étoiles
et sa voix, profonde et inoubliable.
|
"Al Academia" est
produit par
Tous les jours 19h00, le Vendredi en
prime time à 20h40, heure de Beyrouth
En France, LBCI, chaîne de télévision libanaise,
est également diffusée sur TPS.
|
C'est parti depuis le 5 Décembre
2003
jusqu'au... 26 Mars 2004
Cà y est! alors qu'il est question que la StarAcademy Française
fasse une escale pour un concert à Beyrouth en Juillet 2004,
16 candidats se sont lancés dans l'aventure de la première édition
de la Star Academy Liban. Vendredi dernier, le public a pu découvrir
l'identité de ces jeunes, leurs professeurs et leur « château ». Et
déjà, les premiers chouchous Mohammad l'Égyptien pitre ambulant, Sophia
la jolie brunette marocaine, Leila la libanaise boute-en-train, Bruno,
le libanais prêt à cuisiner pour nourrir ses camarades.Rendez-vous le
26 Mars 2004 pour le verdict!
Bruno Tabbal de la Starac à Cannes
dans le cadre du Worldbest!
Cannes, 29 Mars 2004- Même s'il n'a
pas remporté la compétition, Bruno nous aura fait partagé
son émotion en chantant Copa de la Vida puis en accompagnant
le grand Phil Collins (notre photo) dans un medley de ses plus belles
chansons.C'est Elodie, la gagnante de la Starac3 française, qui
a gagné la finale internationale de la Star Academy, mais Bruno
a vite transformé en réalité les beaux rêves
promis aux meilleurs de la Star Academy libanaise.
La directrice et coordinatrice de la Star
Academy – Liban: Roula Saad,
ses confidences à Carla Henoud de l'Orient-le Jour
Elle a le mauvais rôle, celui de la directrice qui doit surveiller,
sévir, quelquefois punir ; s’assurer de la bonne marche des
choses, veiller à la logistique, au quotidien, dans le détail
et l’ensemble. Mais ce serait méconnaître Roula Saad que de
la cantonner dans ce rôle, car derrière le « grand méchant loup
» se dissimule une femme au cœur tendre, qui le cache bien,
sauf quand elle appelle ses victimes consentantes mes enfants…
On croit qu’elle surveille alors qu’elle est en train de veiller,
non seulement à la bonne marche de l’émission mais aussi au
moral des troupes. Roula Saad est partout à la fois, pourvu
qu’elle ait un œil sur les élèves, l’académie, les cours, les
répétitions, le «prime», les décors, les habits, l’ordre, le
désordre, les repas, la discipline, les états d’âme… Bref, un
œil sur tout. Habillée de vert, ce matin, un vert très militaire,
lui font remarquer ses collaborateurs, en plaisantant, Roula
a pu se libérer, ce qui est en général mission impossible, pour
une longue heure de mise au point, de confessions et de souvenirs,
au troisième mois de cette extraordinaire aventure qu’est la
Star Academy. Une émission qui en était encore à son coup d’essai,
le 5 décembre, date de son lancement, et qui est déjà un coup
de maître ; avec, tous les jours, des adeptes qui viennent s’ajouter
aux accros, déjà suspendus à leurs écrans pour la quotidienne,
le «prime» et, pour les plus téméraires, l’ininterrompu « 24
heures sur 24 heures ». Tous parlent des académiciens comme
s’ils parlaient d’un parent ou d’un ami ; ils les appellent
par leur prénom, critiquent ou approuvent leur attitude, vivent
au rythme de leur rythme et en sont très heureux. Le concept,
déjà testé avec succès en France et en Europe, a représenté
un défi à relever dans les pays arabes qui n’avaient encore
jamais vécu de télé-réalité.
Une grande famille
Le bureau de madame la directrice est très encombré. Un lit
plié dans un coin, pour les urgences – « Un soir, j’ai dû intervenir
à 2 heures du matin pour leur demander de rentrer dormir. Les
élèves croyaient que j’avais enregistré ma voix ! » –, des ballons
par dizaines aux noms des candidats, des cartons de toutes tailles,
regorgeant de cadeaux personnalisés envoyés par des fans de
tous âges, ainsi que des numéros du magazine Star Academy, distribué
toutes les deux semaines. « En acceptant ces deux postes, je
ne savais pas combien c’était une grande entreprise. » Roula
Saad, dont le nom circulait déjà dans les génériques de la LBCI,
se chargeait surtout, « avant », de toutes les promotions et
clips concernant sa chaîne préférée. « Je suis arrivée par hasard
dans cette émission. » C’est avec son complice Ghazi Feghali
qu’elle entame la mise sur pied du programme, « monter des équipes
de travail, faire le casting et tout organiser. Et puis ce qui
devait arriver arriva ». Deux semaines avant le démarrage de
l’émission, Roula décide d’accepter également le poste de directrice
de l’académie. Personne ne pouvait le faire aussi bien qu’elle
car, précise-t-elle, « personne n’était aussi concerné que moi
». Aujourd’hui, ses « enfants » ne sont plus que neuf, en attendant
que, ce soir, un des trois nominés, Bruno, Sofia ou Ahmad, parte.
« On s’attache beaucoup, il faut être dur pour faire respecter
les lois, car c’est une académie, après tout, mais aussi savoir
les écouter, les calmer. Les élèves changent beaucoup, poursuit-elle,
ils évoluent, surtout ces dernières semaines. Certains sont
en train de craquer, d’autres de nous surprendre. Moi j’angoisse
avant chaque nomination parce que je les aime tous. » Elle angoisse
et intervient aussi à chaque incident, important ou moins grave,
fatigues, stress, blues ou simples caprices. « Il ne faut pas
oublier que, pour certains, c’est la première fois qu’ils quittent
le domicile de leurs parents et qu’il a fallu faire cohabiter
des cultures et des caractères différents. À mi-chemin, je suis
bien sûr très fatiguée, mais cette expérience m’a en même temps
rendu plus forte. J’ai appris à voir des gens vivre et moi-même
à vivre avec une équipe de travail, les élèves et tous les collaborateurs,
24 heures sur 24. Finalement, je mène la même existence qu’eux,
enfermée presque autant ! » Les moments qui l’ont touchée sont
intimes, voire personnels. Elle laissera juste échapper : «
Chaque fois qu’un parent ou qu’un artiste vient leur rendre
visite, c’est émouvant. » « Regardez, dit-elle fièrement, en
brandissant de superbes photos, combien ils ont changé. » Et
en effet, ces futures stars, relookées, dans le fond et la forme,
ont bien évolué. Coupés du monde et totalement dévoués à ce
service militaire en chanson et en musique, ils découvrent leurs
talents en même temps que de nouveaux aspects de leur jeune
personnalité. Très bientôt, ces neuf candidats vont enregistrer
un CD et, pour les huit derniers, partir en tournée dans tous
les pays qui les ont applaudis, à partir de mai prochain. Et
ces pays sont légion.
Jusqu'à
84% d'audience chez les 15-25 ans et un succès qui atteint
tout le monde arabe, notamment le Maghreb!
BEYROUTH (AFP) - La version arabe de "Star Academy", lancée
depuis un mois par la chaîne libanaise LBCI, est en passe de
devenir un phénomène de société chez les jeunes du monde arabe,
malgré les critiques de milieux conservateurs. Sur un modèle
déjà éprouvé en France et en Europe, l'émission fait vivre 16
filles et garçons de différents pays arabes, sélectionnés parmi
des milliers de candidats, pendant quatre mois dans ses locaux,
une première dans le monde arabe où la mixité n'est souvent
pas de mise. Formés par des professionnels de la chanson, de
l'art dramatique et de la chorégraphie, les candidats sont soumis
chaque semaine à une sélection d'un jury. En fin de course,
c'est le vote des téléspectateurs qui désignera le ou la finaliste.
Les concurrents sont libanais, syriens, tunisiens, marocains,
égyptiens, koweïtiens, saoudiens et émiratis. LBCI a lancé pour
l'occasion une chaîne satellitaire qui diffuse 24 heures sur
24 les faits et gestes des "académiciens". Et depuis son lancement,
les jeunes du Liban et d'une partie du monde arabe sont branchés
sur cette émission qui passe désormais aux heures de grandes
écoutes. Selon l'institut de sondages libanais Stat-Ipsos, le
taux d'audience de Star Academy atteint les 80% chez les Libanais
de 15 à 25 ans. Une enquête est en cours pour connaître l'audience
dans le reste du monde arabe. Mais les dizaines de milliers
de courriers électroniques et de votes par téléphones portables,
en provenance de différents pays arabes, sont déjà significatifs
de la popularité de l'émission, selon les organisateurs. Les
admirateurs libanais avaient déjà réservé un accueil triomphal
à la franco-marocaine Sophia au Français Patxi, "star-académiciens"
venus de France participer vendredi dernier à Beyrouth à l'émission.
"C'est fantastique d'être accueilli de cette façon et de savoir
qu'on est aussi populaire de l'autre côté de la Méditerranée",
a déclaré Patxi. A la sortie, le service d'ordre de la LBCI
tentait de calmer la foule des jeunes admirateurs venus prendre
d'assaut leurs vedettes. Mais la popularité de l'émission ne
fait pas que des heureux au Liban et dans le monde arabe. Pour
cheikh Samir Zeeni, un dignitaire religieux musulman, "il est
indécent de faire vivre ensemble des jeunes Arabes, garçons
et filles. Le diable pourrait être au rendez-vous". Khaldoun
Solh, politologue libanais, estime que ce genre d'émission "n'est
pas innocent": "Il vise à détourner les jeunes Arabes des causes
nationales au moment où l'Irak est occupé par l'impérialisme
et que la Palestine continue à saigner". En octobre, des islamistes
avaient tenté au Koweït de faire interdire un concert de jeunes
musiciens sélectionnés par la chaîne libanaise Future TV, appartenant
au Premier ministre Libanais Rafic Hariri, pour le compte d'une
émission clone, "Arab Superstar". D'autres intégristes avaient
manifesté à Saïda (45 km au sud de Beyrouth) contre Bahiya Hariri,
députée et soeur de Rafic Hariri, parce qu'elle avait organisé
un concert des lauréats d'Arab Superstar. La réaction des jeunes
aux critiques est violente. "Quel mal y a-t-il à regarder des
jeunes chanter, danser, se connaître", affirme Elsa, une libanaise
de 16 ans. "Avant, je croyais que tous les jeunes Arabes du
Golfe étaient des intégristes. Maintenant, je réalise qu'ils
sont comme nous, ouverts sur le monde, mais qu'il leur est interdit
d'exprimer leur joie de vivre dans leur pays", affirme-t-elle.
Et Pour Omar, 24 ans, "ce genre d'émission a donné pour la première
fois l'occasion aux jeunes Arabes de voter pour d'autres personnes
que les dinosaures qui les gouvernent".
70 personnes travaillent d'arrache-pied pour réaliser la Star
Academy au Liban. L'émission est en tous points similaire à
la «starac» française. LBC a acheté la licence à Endemol, société
qui a créé ce concept de télé réalité. Les animateurs libanais
qui gèreront l'émission ont passé des mois dans les coulisses
en France. Et des équipes d'Endemol sont venus au Liban pour
initier techniciens et réalisateurs.
Le concept
Durant des mois, les sélectionneurs ont sillonné
les pays arabes pour rencontrer les candidats. 70 finalistes
se sont ensuite retrouvés à Beyrouth pour se produire devant
un jury de 7 personnes issues du monde de l'art. Les jeunes,
look branché, ont interprété pour la plupart des chansons occidentales.
Huit garçons et huit filles ont été sélectionnés. Ils vivront
ensemble, loin de leurs parents et amis, durant 4 mois. Ils
habiteront une maison équipée de studio d'enregistrement, salles
de danse, de théâtre, de sport 54 caméras les surveilleront
en permanence. Les «stars en herbe» suivront des cours de chant,
de danse, d'art scénique Notés par leurs profs, les trois moins
bons seront nominés pour quitter l'aventure. Chaque vendredi
soir, lors du «prime», ils chanteront à la télé pour convaincre
les téléspectateurs de voter pour eux. Le vote du public par
téléphone en sauvera un et les «académiciens» en sauveront un
autre. Une chaîne diffusera des images de la vie de ses jeunes
24 heures sur 24. Et chaque soir, 40 minutes sur LBC résumeront
la journée précédente. Alors, à vos écrans et à vos portables
pour soutenir vos candidats préférés. D'autant plus que les
étrangers seront soutenus par leurs compatriotes.
|
La Starac au coeur de l'arabofrancophonie...
Sofia (d), la demi-finaliste de la version française de "Star
academy"
parle avec Sofia, Marocaine de la version arabe.
Laquelle préfèrez-vous?
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Votre avis dans notre forum
Sofia
et Patxi de la StarAc3 de TF1 ont fait un tour à Beyrouth
lors du prime, le Vendredi 10 Janvier 2004.
>
Voir toutes les photos du Plateau TV
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La liste des 16 candidats
1- Ahmad al-Sharif, Tunisien,
24 ans.
2- Bahaa Alkafi, Tunisienne de 20 ans.
3- Bachar al-Shatty, Koweitien, 21 ans.
4- Leila Iskandar, Libanaise, 19 ans.
5- Bruno Tabbal, Libanais de 25 ans.
6- Cynthia Karam, Libanaise de 23 ans.
7- Amine el Rachidi, Marocain, 22 ans.
8- Myriam Atallah, Syrienne 22 ans.
9- Mohammad Khalawi, Saoudien, 25 ans.
10- Nisrine Gebran, Libanaise, 19 ans.
11- Mohamad Atiyeh, Égyptien de 20 ans.
12- Sophia Marickh, Marocaine de 22 ans.
13- Yasser Abdel Mounhem, Égyptien, 23 ans.
14- Wafaa' Nader, Syrienne de 21 ans.
15- Youssef Kazzem, Émirati de 28 ans.
16- Soumaya Jouwini, Tunisienne de 23 ans.
soit
8 filles 8 garçons et 8 Nationalités
Voir le clip "Paris Latino"
de la Star Academy 2 en France
|
Le site officiel pour suivre
la compétition:
staracademylbc.com
Star Academy LBC - Al Akademia
Email: info@staracademylbc.com
& staracademy@lbci.com.lb
Satellites: Arabsat 2B Arabsat
3A
"Star Ac" débarque au Liban
Après tous ces pays, "Star Academy" est enfin arrivé
au Liban et au Moyen-Orient. La LBCI a décidé d'acquérir
les droits de diffusion de ce programme qui a tant fait
parler de lui, pour la région du Moyen-Orient. Alexia
Laroche-Joubert, papesse de la real TV en France - le
"Loft Story", c'est elle; elle a aussi été la directrice
de "Star Academy" pendant deux éditions -, a été contactée
pour lancer ce programme de grande envergure. Au Liban,
"Star Academy" a revêtu un nom aux consonances orientales
pour l'occasion et a été rebaptisé
"Al Academia".
Des milliers de candidats se sont présentés dès l'appel
aux candidatures qui a été lancé cinq mois avant le
début de l'émission. Seuls 70 sont restés en lice pour
la présélection! Soixante-dix candidats donc, jeunes
femmes et jeunes hommes, âgés entre 19 et 28 ans, venus
du Liban et de la plupart des pays arabes, ont défilé
devant le jury en novembre. Les futures vedettes s'étaient
entraînées le jour même de la présélection sur une chanson
de Amro Diab, et avaient appris quelques pas de danse.
Les cours avaient été donnés par des professionnels
libanais du chant et de la danse dans deux salles séparées.
Devant le jury, les participants ont interprété le refrain
appris plus tôt ainsi qu'une chanson de leur choix.
Il leur a aussi été demandé d'esquisser quelques pas
de danse, et finalement d'improviser une blague ou une
histoire divertissante. Bref, le jury, avant le public,
a testé toutes les qualités requises pour devenir une
future célébrité. Mais avant de passer devant le jury,
les candidats ont aussi subi un test psychologique.
Des questions enchaînées l'une à la suite de l'autre
à un rythme effréné, histoire de mieux cerner leur personnalité,
de constater leur rapidité, et sous couvert de spontanéité,
d'entr'apercevoir le degré d'aise et d'ouverture. Quant
au jury formé de 17 personnes, il était présidé par
Alexia Laroche-Joubert. Les autres membres du jury étaient
tous libanais, des professionnels de la chanson et de
la danse, ou du monde des arts du spectacle. Le jury,
après avoir auditionné les candidats "live" le premier
jour, a visionné le lendemain une vidéo pour affiner
son jugement. Les candidats étant jugés sur un tout
(voix, présence, personnalité, courage, audace...),
pour certains, il était facile de savoir si le cap avait
été franchi ou pas. Mais pour d'autres, il s'avérait
difficile de prendre une décision: certains se révélaient
meilleurs animateurs que chanteurs, ou encore, tout
en ayant une belle voix, étaient dénués du moindre charisme...
Rappel
Le principe de l'émission pour ceux qui n'en sont pas
accros est simple: chaque semaine, 3 candidats, dont
les résultats à l'examen hebdomadaire de l'Académie
n'ont pas été satisfaisants, seront passibles d'élimination.
Ils s'affronteront donc devant le public dans la grande
émission du vendredi soir. Les téléspectateurs votent
par téléphone ou via Internet (www.staracademylbc.com)
pour en choisir un. Et l'un des deux qui restent sera
"sauvé" par ses collègues à travers leurs votes. Chaque
soir, à 19h, un résumé de la journée des candidats sera
diffusé. L'animatrice est Hilda Khalifé (qui a présenté
entre autres "Pepsi Musica", "Miss Liban"...) Des stars
internationales seront invitées durant toute la durée
du programme, jusqu'au 26 mars 2004, pour venir conseiller
les élèves, passer du temps avec eux, les entraîner...
Une fois de plus, la LBCI a frappé fort en choisissant
le programme de real TV qui remporte le plus de succès
au monde. Elle signe là une réussite à plus d'un niveau:
l'envergure du projet, l'occasion donnée à ces jeunes
de se réaliser, et le travail qui est généré par ce
genre d'initiatives.
Nada Haddad
Noun
|
En France,
déjà 3 éditions
pour la Star
Academy sur TF1
Cette Page est encore
en développement...
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Ils viennent d'horizons et de cultures très différentes.
Mais ils ont en commun l'amour de la musique, du chant,
du théatre et la langue arabe avec quelques difficultés
quand même, quand l'accent s'y met. Au cours de la première
soirée, Hilda Khalifé a présenté les 16 candidats. Ils
ont chanté et dansé, à tour de rôle, en solo ou en groupe
avant de découvrir leurs professeurs : l'actrice Betty
taoutel, vedette de « Tleit Banet » qui leur enseignera
le théâtre, deux répétiteurs pour la musique : Michel
Fadel, détenteur d'une maîtrise en piano classique (conservatoire
de Beyrouth et de Boulogne) et Wadih Abou Mrad pour
l'opéra. L'art de la vocalise sera enseigné par Marie
Mahfoud. Les cours de théâtre et d'expression scénique
seront assurés par Aida Sabra et Alissar Caracalla se
chargera de la danse et de la chorégraphie. Sur les
écrans géants du plateau, ils ont recu les messages
d'encouragement des académiciens de différents pays
(France, Roumanie, Allemagne).
Ensuite direction « le château » ou seront « enfermées
» les stars en herbe. L'expérience ne sera pas facile
même si dès leur arrivée, ils semblaient complices.
Ces jeunes ont quitté leur famille, parfois même un
enfant, et devront se battre chaque semaine pour poursuivre
l'aventure.
Certains, comme Wafaa', devront apprendre à vivre sans
cigarette. En effet, le château est un lieu non-fumeur
!
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Naissance d'un phénomène
L'idée de télé-réalité germa dans la tête d'Endemol
en 1998, lorsque les deux gérants de cette mégaboîte
de production prirent connaissance de Biosphère, un
projet réalisé aux Etats-Unis et dont le principe était
de faire cohabiter des volontaires dans un endroit isolé
de l'extérieur et autosuffisant en eau et en nourriture,
dans un but scientifique. Endemol décida alors de réunir
12 personnes dans un même local et de les observer par
l'entremise de caméras, en retransmettant cette observation
en direct à leurs téléspectateurs. Cette idée nécessita
un an et demi de préparation, et fut diffusée en 1999.
C'était la naissance du programme "Big Brother", en
référence au roman de George Orwell, "1984". Mais qui
est Endemol? Elle naquit en 1994 de la fusion de deux
sociétés hollandaises de production, John de Mol Produkties
et Joop van den Ende. Endemol commençait à s'implanter
dans 22 pays dont la Belgique, l'Allemagne, le Portugal,
le Brésil..., et à produire des programmes télévisés
taillés sur mesure pour les grandes chaînes de ces pays.
Mais avec "Big Brother", non seulement le succès fut
au rendez-vous, mais il fut fulgurant. Le concept de
reality TV ou real TV passionnait les publics du monde
entier. Après cette première expérience, deux sociétés
de production contactèrent Endemol, lui proposant de
révéler des talents artistiques en utilisant le même
procédé. Et "Star Academy", un concept gagnant de plus,
vit ainsi le jour. En France, par exemple, où TF1 produit
et diffuse "Star Academy", l'émission a été suivie par
12 millions de téléspectateurs pour la première édition
du programme! En Hollande, quatre-vingt mille CD de
"Star Ac" version hollandaise furent vendus en un seul
jour! Les stars qui ont été façonnées par ce Pygmalion
d'un genre nouveau sont, entre autres, Nolwenn et Jennifer
en France, Gareth Gate, Girls Aloud et Kelly Clarkson
en Grande Bretagne, Sarah Wathmore et Will Young aux
Etats-Unis.
Un "home" aux dimensions du
projet
Juste après la soirée du 5 décembre, les seize candidats
sélectionnés ont gagné leur nouveau "home" à "Al Academia".
Nisrine, Leyla, Cynthia et Bruno sont libanais; Wafa'
et Myriam, syriennes; Baha', Soumaya et Ahmad, tunisiens;
Sophia et Amin viennent du Maroc; Mohamed est saoudien;
Yasser et Mohamad, égyptiens; Bachar, koweitien, et
Youssef, emirati. Quant à l'Académie, dont la présidente
est Roula Saad, elle est située à Adma, dans les anciens
locaux de la LBCI, réaménagés pour l'occasion. A ce
sujet, mentionnons que l'équipe de "Star Academy-France"
a été impressionnée par le travail réalisé. Al Academia
comporte un gymnasium, une salle de danse, un petit
théâtre, un studio de chant et d'enregistrement, des
chambres à coucher, une cuisine, et une salle de séjour.
Bref, le plus grand plateau de tournage au Moyen-Orient.
Son aménagement a pris un temps fou! 54 caméras sont
disposées aux quatre coins de ce centre pour permettre
aux téléspectateurs de suivre de près, c'est le cas
de le dire, les progrès effectués par les candidats.
Cette logistique fait travailler plus de cent personnes
de la LBCI, 24 heures sur 24!
En outre, Al Academia a été équipée avec le nec plus
ultra de la hi-tech. Garçons et filles sont logés à
la même enseigne, mais leurs chambres à coucher sont
séparées, voire aux deux extrémités du bâtiment. Ils
ne se rencontrent que pour les cours et les déjeuners.
Parce que Al Academia comme son nom l'indique, est une
académie, c'est donc du sérieux: les élèves sont là
pour apprendre et les professeurs chargés de les former
sont parmi les meilleurs dans leur domaine au Liban:
Betty Taoutel est chargé des cours de théâtre, Michel
Fadel et Wadih Abou Raad sont répétiteurs, Marie Mahfoud
supervise les vocalises, Alissar Caracalla la danse
et Aïda Sabra l'expression scénique. Les professeurs
ne logent pas avec les "académiciens" mais se rendent
quotidiennement à l'Académie pour donner leurs cours,
qu'on peut qualifier d'intensifs, puisqu'ils ont lieu
du matin au soir pendant les quatre mois, et comprennent
des leçons de chant, de diction, de prononciation, de
maintien, de présence, de théâtre... C'est d'autant
plus sérieux que les professeurs suivront les élèves,
les conseilleront, les évalueront. Chaque semaine, les
élèves passent des examens. Celui ou celle qui rate
cette épreuve devra quitter l'Académie. Par ailleurs,
l'Académie cerne les élèves de très près et ces derniers
ne sortent que dans le cadre des programmes qui leur
sont organisés et ne peuvent appeler leurs parents qu'à
des heures fixées. Combien d'entre eux résisteront à
ce régime? En sachant que la plus jeune a 19 ans et
le plus âgé 28. A part les cours, des chansons spéciales
ont été créées pour les candidats et seront enregistrées
dans les studios les plus sophistiqués.En bref, tous
les ingrédients nécessaires pour mettre en valeur la
future star ont été mis en place.
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la StarAc libanaise avec
Chris DeBurg en visite
à la Starac libanaise le 30 Janvier 2004
Son attachement à notre pays a été consacré par une chanson enregistrée
en duo avec notre Élissa nationale. «Lors de mon dernier passage,
je dînais dans un restaurant, il faisait chaud. Les filles étaient
belles, les hommes charmants. J’ai pensé: ces jeunes ont grandi
en pleine guerre, comment peuvent-ils être si positifs?» Le lendemain,
il écrivait Lebanese Night. «Élissa a su refléter ce que je ressens
pour le Liban.»
Un medley de ses chansons, revisité par
Chris De Burgh
et nos star académiciens libanais. (Photo Farès Jammal)
C’est entre deux répétitions – et in extremis
– qu’un rendez-vous a pu être arraché à mister De Burgh, spécialement
venu pour trois jours et trois nuits «Made in Lebanon» et «Made
in LBCI», invité d’honneur de la soirée du « prime », hier. Il
a gardé la mèche de ses 16 ans, rebelle, comme lui, même si elle
n’en a pas l’air, comme lui, le sourire d’un adolescent plutôt
sage, qui grattait sa guitare électrique en rêvant de sa Lady
in Red. Avec un superbe accent irlandais, une élégance naturelle
héritée de son père diplomate et l’ouverture d’esprit d’un enfant,
puis d’un adulte qui a beaucoup voyagé et vécu dans des pays et
des cultures différentes, il tient tout de même à préciser: «
Je suis un homme de fer, très déterminé, même si je suis très
docile, à l’intérieur.» Docile, il l’est même à l’extérieur; son
regard, sa voix, doublés d’une sérénité et d’une gentillesse,
désarmant. Charming! Pour beaucoup, la carrière de ce monsieur,
en noir ce soir, a débuté en 1986, avec la chanson Lady in Red,
qui l’a révélé au monde entier et qui a décroché six Annual ASCAP
Awards, décernés par l’Association of Composers and Publishers.
Pourtant, Chris De Burgh avait déjà à son actif sept albums et
de nombreux succès. Souvenez-vous: The Girl with April in her
Eyes, Flying ou encore High in Emotion. «Les premières douze années
furent difficiles», confesse-t-il. Cette voix, qui se distingue
parmi tant d’autres, a été découverte par les Libanais sur CD
puis en live, lors de deux concerts qu’il a donnés en 1994 et
en 2000. «Les gens me disaient alors: “Beyrouth, tu es fou ?”
Je savais que Beyrouth, tout comme Belfast, n’était pas à ce point
dangereuse. Que la violence n’était pas partout. Je n’ai retenu,
de ces deux voyages, que des sensations et des souvenirs inoubliables,
poursuit-il, en souriant, doucement. Chaque fois que je viens,
je constate la renaissance naturelle de ce peuple et sa force.
C’est une journée historique que vous vivez aujourd’hui, avec
l’échange des prisonniers, et je me sens fier d’en faire partie.»
Déjà trente ans de carrière!
Avec plus de 15 albums en studio et autant en live, 2500 concerts
et 40 millions d’albums vendus dans le monde, ou malgré tout cela,
Chris De Burgh semble avoir gardé une lucidité et une simplicité
qui le protègent du monde – éphémère – du show-business, qu’il
a toujours évité. «Je ne crois pas avoir changé, je suis un peu
plus vieux, mais je garde un esprit jeune. Mon équilibre vient
surtout de ma vie, une maison très calme et une famille solide.»
Deux garçons de 15 et 13 ans, et une fille de 19 ans, qui a été
élue en juillet Miss Monde 2003! «Nous avons passé les dix derniers
jours avec elle. Nous avons même rencontré Miss Liban et sa mère,
on a parlé français – en français dans le texte. J’étais très
fier, bien sûr, pas seulement parce qu’elle a gagné et qu ’elle
est naturellement belle, mais parce qu’elle était déterminée à
remporter le titre. Après, je crois que j’ai ressenti une appréhension.
Sa vie a changé. Pour un an au moins...» Et comme par hasard,
par magie, son portable sonne. «C’est elle. Hi Darling!» Courte
et tendre discussion entre le père et sa fille, avant de poursuivre,
car le temps presse: «Participer à la Star Academy m’a paru être
une très bonne idée. Tout cet engouement m’a amusé, c’est une
expérience tentante quand on sait que l’émission est regardée
dans plus de vingt pays.» Et de conclure, avant de rejoindre des
académiciens impatients: «Ils doivent savoir que ce métier est
très difficile, il faut être fort pour survivre. Et rester célèbre
l’est encore plus. Je suis fier de continuer à le faire après
presque trente ans, avec un enthousiasme intact.»
Carla HENOUD
L'Orient Le Jour
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