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Chaque dernière semaine du mois
Un chiffre et une synthèse de l'actualité
dans ses quatre champs majeurs

L'essentiel de l'Actualité au Liban

par les étudiants du DES de journalisme
de l'Université Libanaise




Le Fil-Actu en direct du Liban


prompteur dépêches

Election présidentielle au Liban:

Une république sans président peut-elle survivre?


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France 24


16 Juillet 2006
Au cinquième jour de bombardement, Israel se déchaine contre les infrastructures du pays en frappant les zones portuaires de Jounieh et Batroun en secteur chrétien et la centrale électrique
de Jiyeh près de Saida


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26 septembre 2005
:

Attentat contre May Chidiac à Jounieh

C'est à l'issue d'un déjeuner chez des amis à Jounieh que May Chidiac, présentatrice du journal télévisé de la chaîne LBC et animatrice d'un célèbre
talk-show politique
a été victime d'un attentat à la voiture piégée selon le même scénario qui avait coûté la vie à Samir Kassir et Georges Hawi au mois de Juin dernier. Les jours de notre consoeur ne seraient pas en danger mais celle-ci est grièvement blessée puisqu' elle a due être amputée de la jambe gauche ainsi que d'une main avant d'être transférée
dans un grand hôpital de Beyrouth.
May Chidiac ne dissimulait guère ses opinions virulentes à l'encontre de la présence syrienne au Liban. Elle en gardera à jamais les séquelles...
L'attentat qui l'a visée est le treizième acte de violence depuis le 14 Février.



16 septembre 2005
:

une charge explosive à Jeitaoui,
quartier chrétien de Beyrouth, fait un mort et 28 blessés.

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14 Février - 16 Septembre 2005:

Le film de 7 mois de violence au Liban

14 février 2005 : Rafic Hariri est tué dans un attentat à Beyrouth, qui fait au total 20 morts et 220 blessés. Le député et ancien ministre Bassel Fleyhane, très grièvement blessé dans l'attentat, décèdera le 18 avril. Quelques mois avant l'assassinat de Hariri, Marwan Hamadé, principal adjoint du chef druze du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt, avait été la cible d'un attentat à la voiture piégée, le 1er octobre 2004. Il avait été grièvement blessé.
19 mars : L'explosion d'une voiture piégée à Jdeidé dans la banlieue nord de Beyrouth fait onze blessés, ainsi que d'importants dégâts matériels dans ce quartier chrétien résidentiel et commerçant.
23 mars : Un attentat à l'explosif dans un centre commercial de Kaslik (nord de Beyrouth) fait trois morts et trois blessés.
26 mars : Attentat à la voiture piégée dans une zone industrielle au nord-est de Beyrouth: six blessés.
1er avril : Neuf personnes sont blessées dans un attentat à l'explosif contre un centre commercial et résidentiel à Broumana dans la région du Metn à l'est de Beyrouth.
6 mai : Vingt-deux personnes sont blessées dans un attentat à l'explosif dans la ville chrétienne de Jounieh, au nord de Beyrouth.
2 juin: Le journaliste libanais anti-syrien Samir Kassir est assassiné dans un attentat à la voiture piégée dans le quartier chrétien résidentiel d'Achrafieh à Beyrouth.
21 juin : L'ancien secrétaire général du Parti communiste Georges Hawi est assassiné dans un attentat à la voiture piégée près de son domicile dans le quartier de Wata Moussaytbeh à Beyrouth.
12 juillet : Le ministre de la Défense Elias Murr est blessé dans un attentat à la voiture piégée dans la banlieue nord-est de Beyrouth qui fait un mort et neuf autres blessés.
22 juillet: Douze blessés dans une explosion près d'une rue animée du centre de Beyrouth dans le quartier chrétien d'Achrafieh.
22 août : Trois personnes sont blessées par l'explosion d'une charge placée dans une artère commerçante de Zalka, une localité chrétienne de la banlieue nord de Beyrouth.
16 septembre : Une charge explosive à Jeitaoui, un quartier chrétien de Beyrouth, fait un mort et 28 blessés.

Février 2005


Un dernier hommage à Rafic Hariri

Le Liban subit toujours les conséquences graves de l'attentat meurtrier, qui a prit pour cible, Lundi, le convoi de l'ancien premier ministre Libanais Rafic Hariri provoquant sa mort ainsi que celle de 16 autres personnes. L'attentat qui a eu lieu le 14 février à Beyrouth, face à l'hôtel Saint George, dans une zone appelée couramment la "zone des grands hôtels" s'est soldé par une centaine de blessés civils et par la mort de 17 personnes parmi lesquels Rafic Hariri et ses gardes du corps. Les Morts et les blessés on été rapidement transportés dans divers hôpitaux de la capital dont l'AUH où est resté durant quelques heures la dépouille de Mr Hariri avant d'être transporté à sa dernière demeure, au centre ville. Le député Bassil Flayhan, qui se trouvait dans le convoi lors du drame a été gravement brûlé par la déflagration. Il se trouve actuellement en France où il reçoit les soins médicaux nécessaires.

Les réactions nationales et internationales ne se sont pas faites attendre. Les Etats Unis et la France ont fortement réagit à la catastrophe et ont réclamé, en commun accord une "enquête internationale" pour établir la responsabilité dans l'attentat. Les Nations Unis ont alors formé un groupe d'experts, présidé par un officier néerlandais pour concrétiser cette demande internationale. La France et les Etat Unis ont par ailleurs réaffirmé la nécessité pour le Liban et le Syrie d'appliquer la résolution 1559.
Le gouvernement Libanais, qui s'est, dans un premier temps, fortement opposé à quelconque interférence externe dans les affaires libanaises, est revenu sur sa position Dimanche, suite à la multiplication des pressions externes et internes. Il a toute fois émis deux conditions à l'intervention des Nations Unis et à la formation d'une enquête internationale: La consécration de l'indépendance libanaise et du pouvoir juridique.
Au niveau national, l'opposition libanaise a directement accusé le gouvernement libanais et son tuteur syrien du drame. Elle a alors réclamé la démission immédiate du gouvernement Libanais et l'établissement d'une enquête internationale pour éclaircir les causes de l'attentat. L'opposition et le gouvernement ont par ailleurs simultanément décrété trois journées de deuils national, en hommage à Rafic Hariri. La famille Hariri qui n'a pas voulu désigner de manière directe le coupable, a cependant refusé d'organiser des funérailles officielles mettant par la suite les autorités libanaises à l'écart des obsèques populaires qui ont eu lieu mercredi, à l'imposante mosquée de Mohamad Al Amine, que l'ancien premier ministre avait entreprit la construction au centre ville.
Des milliers de personnes, toutes confessions confondues se retrouvent chaque jours, depuis l'attentat et à la demande de l'opposition, sur les lieux du crime ainsi qu'autour de la tombe de Rafic Hariri, devenu héro national, pour lui rendre un dernier hommage et pour exprimer leur mécontentement face à la politique des deux gouvernement Libanais et Syrien.


NATIONAL

Des jours noirs pour le tourisme Libanais
Bouleversement et consternation ont envahit la scène nationale et internationale suite à l'assassinat de l'ancien premier ministre Libanais Rafic Hariri. Ce drame qui a touché les libanais en plein cour a détruit d'un trait les rêves de reconstruction et d'indépendance, 15 années après la fin de la guerre civile Libanaise. En effet, l'explosion meurtrière qui a eu lieu dans "la zone des grands hôtels", face à l'hôtel Saint George, toujours en phase de restauration, et à quelques centaines de mètres de l'imposant hôtel "Phénicia" et de l'hôtel "Monroe" aura sans aucun doute des conséquences catastrophiques sur le tourisme Libanais. Les propriétaires d'hôtels se disent pessimistes et perplexes devant un bilan qui s'annonce catastrophique. A l'hôtel Monroe par exemple les pertes sont estimées à 5 millions de dollars par mois. Du coté de l'hôtel Vendôme Intercontinental les dégâts sont évalués à un demi milliard de dollars mensuel. Ainsi, et malgré l'aide généreuse des pays du golf qui ont assuré mercredi leur intention de soutenir les propriétaires des hôtels endommagés, ces derniers restent sceptiques surtout que les dégâts ne seront pas couverts par les compagnies d'assurances, vu la nature du drame. Aujourd'hui, il est fort à parier que le secteur du tourisme aura beaucoup du mal à se remettre de cette catastrophe.

ECONOMIE

Aucune crainte pour la livre libanaise
«La Banque du Liban a constitué suffisamment de réserves pour garantir la stabilité du taux de change de la livre libanaise », a rassuré, jeudi, Riad Salamé, le gouverneur de la banque centrale, les Libanais et les investisseurs étrangers, dans un entretien accordé à la chaîne française France 3. Les réserves brutes en devises de la BDL s'élèvent en effet à près de 11 milliards de dollars, ce qui signifie que la banque nationale a largement de quoi satisfaire des demandes éventuelles de conversion des livres libanaises en dollars. Selon le gouverneur, le montant des liquidités immédiates en livres représente seulement 500 millions de dollars, le reste est placé dans des bons du Trésor à moyenne et longue échéance. Pour Élie Yachouhi, un économiste interrogé mercredi par la LBCI, le véritable problème se pose au niveau des investissements et non au niveau de la stabilité de la livre libanaise. Il se demande, par ailleurs, si les dirigeants libanais vont poursuivre la politique de Rafic Hariri qui était axée sur la favorisation des investissements étrangers.

Synthèse présentée par :
Elissar Kobeissy, Eugénie Mouchantaf, Fady Syriani,
Rayya Roumanos, Shirley El Murr.



Janvier 2005


Le Chiffre du Mois:
1.300.000
Près de 1,3 millions de visiteurs au Liban en 2004. Un nouveau record pour la deuxième année consécutive selon le ministère libanais du Tourisme. Quelque 1,28 million de touristes ont visité le Liban en 2004, contre 1,015 million en 2003, première année qui avait vu la barre du million de touristes franchie depuis la guerre civile (1975-1990).

POLITIQUE INTERNATIONALE

Les élections palestiniennes :
Mahmoud Abbas prend la relève. Le 9 janvier 2005, Mahmoud Abbas, chef du Fatah, a remporté les élections palestiniennes. Le successeur du chef palestinien décédé, Yasser Arafat, a obtenu 62.5% des suffrages, contre 19% pour son rival Moustafa Barghouti. Selon la Commission Electorale Centrale palestinienne, le taux de participation n’a atteint que 45%. Ainsi, le Hamas et le Jihad qui ont boycotté les élections, ont affirmé que le nouveau président n’a pas réussi à obtenir le soutien de toute la population palestinienne. De son côté, le président des Etats-Unis, George W. Bush, a acclamé cette participation aux élections et a affirmé son désir de travailler avec le nouveau président. En Israël, les avis se sont divergés entre méfiance et enthousiasme. Le Ministre des Affaires Etrangères israélien Sylvain Shalom a exprimé son désir de voir la nouvelle direction palestinienne en action contre le terrorisme. Les électeurs palestiniens, notamment à Jérusalem, ont annoncé de leur part que malgré l’accord établi avec Israël concernant les élections dans la ville, les autorités israéliennes ont rendu difficile l’accès aux urnes, ce qui a privé un grand nombre d’électeurs palestiniens de leur droit de vote.


Toute l'Actualité mondiale en direct

POLITIQUE NATIONALE

Violences meurtrières entre le Hezbollah et Israël au Liban Sud
La frontière israélo-libanaise, calme depuis des mois, a été, le 9 janvier 2005, le théâtre de violences meurtrières entre le Hezbollah et l’armée israélienne. Selon l’AFP, ces accrochages ont coûté la vie à un officier français du FINUL (force intérimaire des Nations Unies au Liban Sud) le commandant Jean-Louis Valet, à un officier israélien et à un membre de la branche armée du Hezbollah. Un observateur suédois qui accompagnait le français ainsi que leur chauffeur libanais ont été blessés. La chaîne de télévision du Hezbollah, Al Manar a annoncé que « des miliciens chiites ont fait exploser une charge très puissante au passage d’un véhicule blindé près d’une position israélienne dans les fermes de Chebaa, tuant un officier israélien et blessant trois autres. Cette attaque survient suite à des tirs israéliens qui ont visé des civils libanais le 7 janvier 2005. » Israël aurait ainsi riposté par des raids aériens visant des positions du Hezbollah dans les collines de Kfarchouba au Liban Sud. Selon Milos Srwjer, porte parole du FINUL « ces tirs provenant du coté Israélien de la ligne bleue ont atteint le véhicule de l’ONU et ont ainsi coûté la vie à l’observateur Français ». Une semaine après, la zone a à nouveau été le théâtre d’affrontement, faisant seulement deux blessés légers.

ECONOMIE

Croissance de 5% en 2004
« Les tensions politiques ont affecté partiellement la confiance entre fin août et la mi-novembre 2004, notamment sur les marchés des changes, mais ceci n'a pas empêché la croissance d'atteindre 5% en 2004, un record jamais vu depuis 1997, contre 3% en 2003 »,
a indiqué Riad Salamé, le gouverneur de la Banque du Liban. C’est la forte reprise de l'immobilier grâce à une demande venant de ressortissants arabes du Golfe et à une bonne saison touristique, qui a porté l’économie cette année. Cependant, la dette publique n'a cessé d'augmenter en 2004 pour atteindre 35, 86 milliards de dollars fin décembre 2004.

CULTURE

Année 2005, centenaire de la mort de Jules Verne
Le Musée de la marine à Paris a lancé, le mardi 11 décembre 2005, l’Année Jules Verne afin de célébrer le centenaire de la mort de l’auteur français le plus traduit au monde. Le romancier Jules Vernes, que l’on appelle aujourd’hui « le visionnaire », fera cette année l’objet de «célébrations nationales», un siècle après sa mort. Nantes, qui l’a vu naître en 1828, et Amiens, où il s’installa de 1871 à 1905 et où il écrivit l’essentiel de son œuvre romanesque, se sont associées pour proposer, tout au long de l’année, une cinquantaine de manifestations (théâtre, cinéma, musique, expositions, cirque, livres, philatélie ou conférences). Le musée Jules Verne de Nantes et la maison Jules Verne d’Amiens ont entamé une «dynamique de valorisation» de leurs fonds, en matière d’acquisitions.

SOCIETE

Création de la « maison du refuge »,
un recours pour la main d’œuvre étrangère

La Direction générale de la Sûreté générale, la Commission internationale catholique pour la migration et Caritas ont signé, le mercredi 12 janvier, un accord afin de créer la « maison de refuge », un recours pour la main-d’œuvre étrangère victime d’abus. Les travailleurs étrangers du Liban dans leur ensemble, et plus particulièrement les employées de maison, les mannequins, les danseuses, les serveuses et les femmes travaillant dans des cabarets ou des salons de massage, peuvent désormais avoir recours à une « maison de refuge » au cas où ils sont maltraités par leurs employeurs ou victimes d’abus en tout genre. C’est au terme d’une collaboration entre le gouvernement libanais, la Commission internationale catholique pour la migration (ICMC) et Caritas qu’est née la « maison de refuge ». Une collaboration qui a abouti à un mémorandum d’entente, signé à la Direction générale de la Sûreté générale par les trois partenaires de l’accord.

Le Mois dernier...

Décembre 2004


Le Chiffre du Mois:
Un million
C'est le nombre de personnes qu'espéraient mobiliser le gouvernement contre la résolution 1559 le 29 novembre dernier. Finalement les manifestants n'étaient que 200000.

INTERNATIONAL

Après des semaines d'atermoiements, le Conseil d'Etat a finalement ordonné la cessation de la diffusion de la chaîne Al Manar. A l'appui de la décision de la plus haute juridiction administrative française, la constatation que " pris dans leur ensemble, les programmes s'inscrivent dans une perspective militante qui comporte des connotations antisémites ". A la suite de la France, les Etats-Unis ont annoncé vendredi 17 décembre, avoir placé la chaîne sur la liste des organisations terroristes et par conséquent sa disparition des écrans de télévision américains. Depuis sa création en 1991, Al Manar, la chaîne du Hezbollah chiite libanais, est ouvertement engagée contre la politique de l'état Israélien. Désormais, la chaîne ne peut plus être regardée qu'au Moyen-Orient et dans certaines parties de l'Afrique. En réaction à ces décisions, une série de manifestations se sont tenus au Liban et dans le monde Arabe. Une cinquantaine d'opérateurs privés libanais ont également décidé de suspendre la diffusion de la chaîne francophone TV5 dans certains quartiers de Beyrouth. Quant au président du conseil national de l'audiovisuel (CNA), Abdel Hadi Mahfouz, il a menacé à plusieurs reprises les médias français émettant au Liban de mesures réciproques.

NATIONAL

Divers partis politiques se sont rencontrés le 13 décembre à l'hôtel Bristol pour y annoncer le " pacte du Bristol " entre des partis politiques désormais réunis au sein d'une opposition de plus en plus importante. A l'origine de cette réunion, des convergences de points de vue notamment au sujet de la présence syrienne au Liban ou encore sur le prolongement du mandat du président Lahoud. Les participants, dont le leader druze Walid Joumblatt, chef du parti socialiste progressiste (PSP), ont relevé une dizaine de requêtes au gouvernement libanais dont la " remise en liberté de Samir Geagea ", le chef des Forces libanaises en prison depuis dix ans.

ECONOMIE

En dépit de l'adoption de la loi sur la protection de la propriété intellectuelle et artistique en 1999, les programmes piratés restent facilement disponibles au Liban à des prix défiant toute concurrence. Ainsi, début décembre, la police judiciaire a annoncé la saisie à Beyrouth de dizaines de milliers de DVD et de disques compacts piratés, d'une valeur de plus de 2 millions de dollars. Quatre personnes ont été arrêtées et doivent comparaître devant la justice.

CULTURE

Le Palais de l'Unesco a accueilli du 16 au 19 décembre, le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifeh et la troupe Al Mayadine. Celui que le monde arabe ne peut s'empêcher d'appeler Marcel, était accompagné par ses deux fils, un érudit du piano et un percussionniste. Plusieurs musiciens du monde entier étaient également présents, apportant aux rythmes orientales de la musique de Marcel Khalifeh leurs tonalités occidentales


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