Du 3 au 11 Novembre 2007
6 ème édition du Tournoi féminin ITF de l'ATCL à Jounieh
Le coup d’envoi de la phase finale du sixième tournoi international ITF de l’Automobile et Touring Club du Liban (ATCL) a été donné le 5 Novembre sur les courts du club à Kaslik, après les qualifications qui se sont déroulées le week-end.
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Placée sous l’égide de la Fédération internationale de tennis, cette compétition, accréditée internationalement, est organisée par l’ATCL, en collaboration avec la Fédération libanaise de tennis.Riad Haddad, secrétaire général de l’ATCL et président de la Fédération libanaise de tennis, a parié sur le succès des éditions précédentes pour assurer une participation internationale variée. Le pari semble réussi dans la mesure où, en dépit de l’instabilité sécuritaire que traverse le Liban, le tournoi a attiré 47 joueuses internationales, venues de 22 pays. Cette compétition permettra en outre aux joueuses d’améliorer leur capital de points au classement WTA. En effet, 25 points récompenseront le lauréat de l’épreuve.
Signalons enfin que ce tournoi, qui se terminera par la finale le dimanche 11 Novembre, sera doté de 25 000 dollars de prix.

Les joueuses têtes de séries avec leur classement mondial correspondant:
1. Maria Koryttseva (Ukr) 116e mondiale 2. Yulia Beygelzimer (Ukr) 181e 3. Teliana Pereira (Bra) 201 4. Tina Schiechtl (Aut) 235
5. Stanislava Horzenska (Svk) 246 6. Frederica Piedade (Por) 260 7. Maria Kondratieva (Rus) 274 8. Zuzana Kucova (Svk) 291
9. Lenka Tvaroskova (Svk) 293 10. Laura (All) 310 11. Maria Abramovic (Cro) 315 12. Valentina Sassi (Ita) 326
13. Lenka Wienderova (Svk) 346 14. Tara Iyer (Ind) 358 15. Katarina Kachlikova (Svk) 359 16. Aurélie Vedy (Fra) 361
puis Rushmi Chakravarthi (Ind) 358 Kristina Antoniychuk (Ukr) 385...

Voici les joueuses issues des qualifications :
Marina Shamayko (Rus) 570 Kristina Kucova (Svk) 594 Stamatia Fafaliou (Grè) 669 Nevena Selakovic (Srb) 1 003
Ines Janbakhsh (G-B) 1 108 Iuliia Sandrakova (Ukr) 1 118 Irina Kotkina (Rus) Nives Pavlovic (Srb).


Marcos Baghdatis, champion aux racines libanaises


Le circuit libanais vit à nouveau, dès le Lundi 25 Juillet 2005, deux grandes semaines tennistiques avec l’organisation des deux tournois internationaux Futures dotés de 15000 $ de prix chacun, sur les six courts de l’Automobile Touring Club du Liban (ATCL), à Kaslik.

2005: Le monégasque Benjamin Balleret, roi de l'ATCL
En remportant les deux tournois successifs, Balleret récolte 36 pts au classement ATP et ne regrettera pas son séjour au Liban ou il aura montré son talent et sa forme du moment!

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Le monégasque Benjamin Balleret recevant la coupe des mains du président de la Fédération de tennis M. Ryad Haddad, après sa facile victoire en finale (6-2 6-0) face au tchèque Dusan Karol.
A noter la victoire en double du libanais Patrick Chucri associé au suédois Alexander Hartmann.

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Finale: Benjamin Balleret bat Laurent Recouderc 6-3 7-5
Balleret a été très impressionné par la bonne organisation de cet événement. « Ça fait trois ou quatre ans que je tourne sur le circuit international et je ne pense pas qu’il y ait des tournois de cette catégorie qui soient aussi bien organisés, a souligné le grand vainqueur de cette quinzaine. C’est très rare de voir des Future retransmis en direct à la télévision. En plus, il y a un grand public qui assiste aux rencontres, ce qui n’est pas toujours le cas dans les autres tournois. »
Outre Balleret, c’est le tennis libanais en général qui sort grand vainqueur lors de cette quinzaine.
Sur le terrain, le chef de file de la sélection nationale, Patrick Chucri, a confirmé l’étendue de son talent en remportant les deux épreuves du double. Un autre Libanais, Bassam Beidas, 16 ans, s’est également illustré en se révélant pour la première fois au grand public. Enfin, le mérite de la réussite de ces tournois revient indéniablement à l’Automobile et Touring Club du Liban, qui a, une fois de plus, brillamment relevé le défi en accueillant une soixantaine de joueurs étrangers, malgré la situation précaire par laquelle passe le pays.


Prochain évènement Tennis de l'ATCL:

Tournoi international ITF à partir du 17 Septembre
doté de 75000 $ de prix + hébergement,
avec la présence de joueuses classées dans le top100 mondial
>>> Infos fédération et RESULTATS en ligne

Tournoi ITF Women 2005: Mariya Koryttseva, reine de l’ATCL

L’Ukrainienne Mariya Koryttseva (ou Maria Koryttseva) a été la grande gagnante de la troisième édition du tournoi international de tennis organisé par l’Automobile et Touring Club du Liban (ATCL) en remportant l’épreuve du simple face à l’Espagnole Lourdes Dominguez-Lino (7/5, 7/5)

Les joueuses Émilie Loit (France) et Jelena Dokic (Serbie - Monténégro) ont déclaré forfait au dernier moment pour des raisons de santé.
Du coup, l’Espagnole Lourdes Dominguez-Lino (tête de série n° 1) se retrouve dans le rôle de favorite.


La Serbe devait prendre part au troisième ITF Women qui débute le 17 septembre Jelena Dokic, la belle surprise de l’ATCL
Pour sa troisième année sur le calendrier mondial féminin, l’ITF Women, organisé par l’Automobile et Touring Club du Liban (ATCL), frappera un grand coup dans moins de 10 jours en accueillant la médiatique joueuse Jelena Dokic. La Serbe, âgée de 22 ans, devra probablement honorer l’invitation du secrétaire général du club, M. Riad Haddad, et foulera, dès le 17 septembre, les courts de l’ATCL à Kaslik. La présence de Dokic pourrait jeter de l’ombre sur les autres joueuses inscrites à l’ITF Women 2005, à l’instar de la Française Émilie Loit (82e mondiale), tête de série n°1, l’Espagnole Lourdes Dominguez-Lino (92e) ou la Tchèque Hana Sromova (107e).
Après avoir atteint au summum de sa carrière, la 4e place mondiale en 2002, Jelena Dokic a vécu deux années en dents de scie avant de s’effondrer totalement et de s’engouffrer dans les bas-fonds du classement mondial. Et pourtant, la belle Serbe ne manque pas de ressources. Elle compte 5 titres en simples sur le circuit WTA et 4 en double.
Cette grande droitière (1m75), qui s’était fait un nom ce jour de Wimbledon 1999 en corrigeant la numéro 1 de l’époque, la Suissesse Martina Hingis (6-2, 6-0), n’avait cessé de progresser et de faire des dommages depuis.

Le président de la Fédération libanaise de tennis dresse un bilan positif de la saison 2005
Riad Haddad : « On espère organiser un tournoi WTA dès 2007 »

Riad Haddad, le dynamique président de la Fédération libanaise de tennis, ne se repose guère. Infatigable organisateur de compétitions internationales, il a mis sur pied – avec succès – les deux tournois Future de l’ATCL (en juillet), avant d’enchaîner avec l’ITF Women. « L’Orient-Le Jour » l’a rencontré.
L’Orient-Le Jour : M. Haddad, quel premier bilan dressez-vous de cette saison ?
Riad Haddad (avec enthousiasme) :
« Positif ! La saison était parfaite. Malgré les difficultés aux niveaux politique et sécuritaire, j’ai pu maintenir les tournois aux dates fixées. Cela constitue un succès en soi. Mais la réussite du point de vue sportif était également au rendez-vous : 75 000 dollars de prix, le tableau final est excellent ; deux joueuses étaient dans les 100 premières mondiales, toutes les autres étaient classées entre les 100 et 200. Pas moins de 175 joueuses représentant 43 pays ont émis le souhait d’y participer ; ceci est exceptionnel, surtout si on prend en compte qu’un autre tournoi ITF (également doté de 75 000 dollars de prix) se déroulait simultanément aux États-Unis. On a déployé un effort particulier pour réussir notre tournoi : organisation, hospitalité, ambiance, satisfaction des participants… Apparemment, tout s’est bien passé car les joueuses veulent toutes revenir l’année prochaine. »
O-J : Qu’en est-il des défections de Dokic et de Loit ?
R. H. : « Ces évènements constituent la mauvaise surprise du tournoi. Après avoir confirmé à plusieurs reprises sa participation, Jelena Dokic s’est désistée au dernier moment. Il est vrai que l’explosion d’Achrafieh a été déterminante dans sa décision de ne plus y participer. En ce qui concerne Émilie Loit, c’est différent. La jeune Française s’est blessée il y a dix jours au tournoi de Bordeaux et n’a donc pas pu venir. »
O-J : N’avez-vous pas pris des risques en faisant venir tellement de joueurs étrangers en cette période ? R. H. : « Je reste confiant dans le Liban. À aucun moment je n’ai envisagé la moindre annulation. C’est un honneur et une fierté pour nous d’organiser ce tournoi dans notre pays. »
O-J : Compte tenu de la situation économique difficile qui a prévalu cette année, la chasse aux sponsors a dû être pénible ?
R. H. : « On a dû déployer des efforts considérables, on a eu plusieurs sponsors dont l’apport a été, hélas, insuffisant. Mais à l’ATCL, on a des devoirs qui découlent de statuts clairs : il faut développer le sport et le tourisme. On n’annule pas un événement de cette importance, sponsor ou pas. »
O-J : Quel est maintenant votre prochain objectif ?
R. H. : « Notre prochain objectif est de passer de l’ITF à la WTA. Cela ne va pas être évident, mais on a de bonnes raisons d’être optimistes pour 2007. On est en train de jeter les bases dès maintenant en vue de réussir cet ambitieux projet. Le prochain tournoi de l’ATCL sera organisé en mai en 2006. Il s’agira encore de l’ITF avec toujours 75 000 dollars de prix. Ce sera notre troisième tournoi ITF : le premier était doté de 25 000 dollars, le deuxième de 50 000 et celui de cette année de 75 000, en plus des frais de séjour. Cette année, la Fédération internationale de tennis nous a envoyé un superviseur tchèque (Martina Lutkova, NDLR), qui passe son temps à poser des questions et à surveiller les moindres détails. Croyez-moi, c’est de bon augure. Je suis profondément convaincu que son rapport final sera nettement positif. Ce sera déterminant dans notre quête de la WTA. »

Propos recueillis par Makram HADDAD

Après le net succès de la première édition, l’année dernière, le bureau sportif du club a relevé le défi en accueillant, malgré la situation précaire que traverse le pays, la bagatelle de 58 joueurs étrangers venus de 24 différentes nations. La France, le Maroc, l’Espagne, la Suède, la principauté de Monaco, la République tchèque, le Koweït, Chypre, la Slovaquie, l’Égypte, l’Autriche, le Portugal, les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Italie, le Brésil, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Russie, le Luxembourg, l’Afrique du Sud, les Émirats arabes unis, la Roumanie et le Liban seront représentés lors de cette compétition qui se poursuivra jusqu’au 6 août. Parmi ces 58 joueurs, nous retrouvons quelques récidivistes qui ont insisté à passer encore une fois deux semaines sous le soleil brûlant de Beyrouth, leur passage à l’ATCL l’année précédente les ayant marqués. Car outre l’enjeu sportif de ce tournoi, c’est l’hospitalité et l’accueil réservé par les organisateurs qui font de cet événement un moment inoubliable pour tous les participants. Excursions, sorties ou prélassements au bord de la piscine de l’ATCL seront au programme des joueurs lors de leurs heures de repos.

Chucri et Alayli au rendez-vous
Deux joueurs qui profitent tout au long de l’année du climat et de l’ambiance de Beyrouth seront, quant à eux, certainement au rendez-vous : les Libanais Patrick Chucri et Karim Alayli. Héros la semaine dernière avec leur sélection face aux Philippines dans le cadre de la Coupe Davis, Chucri et Alayli bénéficieront de l’avantage de jouer à domicile afin d’enregistrer de bons résultats et d’engranger quelques points au classement ATP. Surtout pour Karim Alayli, qui compte disputer une année sur le circuit professionnel, alors que Chucri a déjà tiré sa révérence internationale, préférant s’installer définitivement au Liban. Wahib Makniyeh, autre joueur de la sélection libanaise, a également bénéficié d’une invitation pour prendre part à ce tournoi. Le tirage au sort a été quelque peu clément pour les Libanais, puisque Chucri affrontera dès le premier tour, aujourd’hui, le Sud-Africain Nicolas McDonald, issu des qualifications, tandis que la tâche de Alayli sera un peu plus lourde en tentant d’écarter l’Espagnol José Manuel Garcia Rodriguez, classé 14e. Mais revigorés par leur victoire en Coupe Davis, il est certain qu’ils feront de leur possible pour tenter de créer l’exploit et prolonger leur aventure dans ce tournoi.
Qui succédera à Mathias Hellstroem ?
Classé tête de série numéro un de ce Future, le Marocain Mounir el-Aarej partira logiquement favori pour remporter le titre. Avec Mehdi Ziadi et Talal Wahabi, ils seront trois Marocains à défendre les couleurs de leur pays face à, essentiellement, une armada française composée de 8 joueurs. Mais les trois Marocains n’ayant, jusqu’à hier soir, toujours pas foulé le sol libanais, certaines rumeurs ont circulé sur leur non-participation à ce tournoi. En cas de défection, ils seront remplacés par trois « lucky losers » des qualifications. Autre joueur à pouvoir tirer son épingle du jeu, le Suédois Alexander Hartman, tête de série numéro deux. Présent déjà lors de la première édition, l’année dernière, Hartman est l’un des seuls étrangers à connaître la surface de terrain de l’ATCL, nommée « hard-true » et connue sous le nom plus fréquent de terre battue américaine. D’aspect verdâtre, elle est plus dure que la terre battue traditionnelle, et donc un peu plus rapide. Comme signalé ci-dessus, les Français seront copieusement représentés aux avant-postes de ce tournoi avec les joueurs Xavier Audouy (n° 3), Guillaume Legat (n° 4), Trystan Meniane (n° 5), Laurent Recouderc (n° 6), Clément Morel (n° 8) ou Julien Gely (n° 19). Certes, ce ne sont pas les Richard Gasquet, Paul-Henri Mathieu, Gaël Monfils ou autre Sébastien Grosjean, mais leur qualité de jeu fera pâlir plus d’un et ils seront certainement de sérieux candidats pour la succession du Suédois Mathias Hellstroem au palmarès de ce tournoi. Cette compétition sera également égayée par l’épreuve du double, où 16 équipes se confronteront à partir de demain afin de conclure la semaine le titre à la clé. Côté libanais, Patrick Chucri sera associé au Suédois Alexander Hartman, tandis que Karim Alayli fera probablement équipe avec le Sud-Africain Nicolas McDonald. Reste à espérer finalement que le public libanais égayera lui aussi les gradins de l’ATCL.
L’entrée étant gratuite
, le club le plus huppé du Liban mettra également à disposition des supporters certaines activités du club, à savoir l’accès à la piscine et au restaurant.
Place donc à la compétition pour deux tournois consécutifs du 25 au 30 Juillet
puis du 1er au 6 Août !


Tournoi Challenger de Tunis du 25 Avril au 1er Mai 2005
Le Liban enfin dans le circuit
du Tennis international masculin de l'ATP

La baie de Jounieh, cadre enchanteur des tournois ATP de l'ATCL
Tournois "Future" du 1er au 9 Mai et du 8 au 15 Mai 2004
Dotation: 15000$ par tournoi

Le 1er Mai 2004 s'inscrit dans l'histoire du tennis libanais.

En effet, pour la première fois depuis 1993 ou sont organisés des tournois internationaux sur invitation à l'ATCL de Jounieh, le pays du cèdre fait enfin son entrée dans le circuit des tournois masculins ATP. Certes, il ne s'agit encore que de la catégorie dite "future" qui ne permet pas d'attirer les stars mondiales du tennis.Mais cela va donner l'occasion aux meilleurs joueurs libanais de se frotter à des joueurs professionnels classés entre 250 et 600 environ.
Il s'agit, pour la première fois au Liban, de tournois placés sous l'égide de la fédération nationale qui permettent l'attribution de points au classement technique de l'ATP tour. On se souvient qu'en Septembre 2003, un tournoi féminin ITF avait déjà été organisé avec une dotation de 25000$ qui sera doublé dès cette année!
Conformément au réglement, Mr Riad Haddad, le secrétaire général de la fédération libanaise de tennis a donc mis sur pied deux tournois successifs qui se déroulent sur les courts de l'ATCL de Kaslik, dans le cadre enchanteur de la baie de Jounieh.
Chacun des tournois offre une dotation de 15000$
Gageons que comme nous l'entrevoyions déjà l'été dernier, cette organisation ne sera qu'une étape nécessaire pour un passage ultérieur vers la catégorie supérieure de tournois dit "Challenger" avec l'aide possible de partenaires extérieurs tels que les organisateurs de l'Open Sainte Victoire d'Aix en Provence qui vient tout juste de s'achever en France et qui a pu attirer dans son tableau plus de 10 joueurs du top 100 mondial.

JMD
Tournoi Lebanon F1



Vainqueur:

Mattias Hellstroem (Suède)
bat en finale Victor Bruthans (Slovaquie) 6-2, 3-6, 6-3
La Lebanese Canadian Bank, 21 agences au Liban, principal sponsor des tournois de Tennis "ATP Future" au Liban

vous présente
le tableau final et
les résultats des tournois au jour le jour


<<<
cliquez sur la balle Future1 du 3 au 9 Mai
et Future2 du 10 au 16 Mai cliquez sur la raquette >>>



Finale le 15 Mai:

Florin Mergea (Rou) bat
Augustin Gensse (Fra)
4-6 6-3 6-3


Liste des principaux
joueurs inscrits:


1. Wesley Whitehouse (AfS),
247e mondial

2. Leonardo Azzaro (Ita), 279
3. Victor Bruthans (Slo), 289
4. Zbynek Mlynarik (Aut), 327
5. Harsh Mankad (Ind), 329
6. Jamie Delgado (G-B), 349
7. Dmitri Sitak (Rus), 400
8. Martin Slanar (Aut), 422
9. Florin Mergea (Rou), 445
10. Mattias Hellstrom (Suè), 505
11. Andrew Banks (G-B), 535
12. Alexander Hartman (Suè), 552
13. Diego Alvarez (Ita), 565
14. Alessandro Motti (Ita), 569
15. Jan Stancik (Slo), 586
16. Ivan Cerovic (Cro), 629
17. Karim Maamoun (Égy), 643
18. Alexander Jakupovic (Grè), 646




Le tennisman Patrick Chucri favori et vainqueur du tournoi local de l'ATCL en 2003 et a marqué ses premiers points ATP lors d'un tournoi en Iran.


Lire l'interview de Patrick Chucri
dans le Daily Star (le 30 Avril 2004, en Anglais).



Suivez ici chaque semaine le classement
des joueurs libanais du circuit ATP


Click above for the weekly updated follow-up
of the lebanese players ranking

Le Liban en Coupe Davis
Plus qu'à travers les performances individuelles de ses meilleurs joueurs, c'est la Coupe Davis qui propulse le tennis libanais sur la scène internationale, une ou deux fois par an, en attendant mieux.C'est justement en permettant à ses meilleurs éléments d'entrer plus souvent dans les tableaux de tournois individuels tout au long de l'année, que l'équipe libanaise aura davantage de chance de briller dans cette compétition prestigieuse du tennis mondial.

> La Fiche du Liban dans le site de la Coupe Davis


Tennis - Tournoi international à l’ATCL
Fédération Libanaise de Tennis





Le président de la Fédération de tennis et secrétaire général de l’Automobile et Touring Club du Liban (ATCL), M. Riad Haddad
-en photo ci-dessus-, a tenu le 23 Avril 2004 une conférence de presse à Jounieh pour annoncer officiellement l’organisation de deux épreuves internationales pour hommes qui se dérouleront sur les six courts du club à Kaslik. Ces deux épreuves sportives, placées sous l’égide du ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sebouh Hovnanian, s’inscrivent dans le calendrier Futures, catégorie en dessous du niveau Challengers. Signalons que le premier tournoi débutera le 3 mai (les qualifications se joueront les 1er et 2 mai), alors que le coup d’envoi du second tournoi sera donné le 8 mai (les qualifications prendront lieu les 6 et 7 mai).


Le tirage au sort du premier tournoi international
organisé cette saison par l’Automobile et Touring Club du Liban a eu lieu le Vendredi 30 Avril, dans les locaux du club, sous la supervision d’une délégation de la Fédération internationale de tennis et du ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sebouh Hovnanian. Cette compétition, qui se déroulera sur les six terrains de l’ATCL, débutera par les rencontres de qualification qui se joueront ce week-end, alors que la phase finale ne commencera que lundi. À noter que 83 joueurs internationaux et arabes, représentant 23 pays, ont déjà fait part officiellement de leur participation à ce tournoi, qui, rappelons-le, leur permettra d’améliorer leur capital de points au classement ATP.C'est ainsi que le vainqueur de chaque tournoi sera crédité de 18 points au classement technique mondial.

Au 1er tour, le joueur libanais le mieux classé à l'ATP, Patrick Chucri, sera ainsi opposé à l'Autrichien Joseph Huber

La Surface des courts pour le tournoi:
du Hard Tru
vers la terre battue traditionnelle


Pour pouvoir organiser les tournois de Tennis ATP au Liban, l'ATCL a du aménager le plupart des courts, auparavant en terre battue américaine appelée "Hard Tru", en terre battue telle qu'on la connait en Europe, comme sur les courts de Roland Garros à Paris.
Connaissez les avantages de la terre battue en cliquant ci-dessus sur le site de l'association pour le développement de la terre battue.

La surface Hard Tru

Elle est d'aspect verdâtre, plus dure qu'un court en terre battue traditionnelle et donc un peu plus rapide que la rouge que l'on connait habituellement en Europe.
Son origine:
En 1928, H.A.Robinson crée un court “fast dry” américain avec de la pierre pilée verte appelé “har-tru” (terme composé à partir des initiales de Robinson et du mot true = vrai parce que le court est de la vraie couleur -verte- des courts de tennis originaux).
Cette surface devient rapidement la préférée des Américains.

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Portrait-entretien avec Patrick Chucri,
joueur de tennis libanais n°1


Agé de 22 ans, Patrick Chucri est passé professionnel. C’est sur les courts internationaux qu’il veut dorénavant défendre les couleurs du Liban. Joueur numéro un du circuit libanais et pilier incontournable de l’équipe de Coupe Davis: oui, mais c’est en dehors du Liban que Patrick Chucri espère briller...

Les hommes s’adonnent au tennis par défi, pour maîtriser un sport difficile, pour le plaisir, et, surtout, pour la satisfaction et l’esprit de compétition. Les tennismen se battent pour accomplir des progrès et recherchent la perfection. Mais leur grande motivation, c’est la passion qu’ils ont pour ce sport et le désir qu’ils éprouvent à bien le pratiquer. On peut aimer jouer au tennis à des niveaux bien différents, depuis les rencontres amicales jusqu’aux compétitions les plus importantes, pour défendre les couleurs de son école, de son club ou même de son pays... Patrick Chucri est passé par tous ces niveaux. Passionné de tennis dès l’âge de 6 ans, il a appris à aimer la balle jaune en Belgique, avant de s’envoler à 16 ans aux États-Unis afin de perfectionner son talent. Un an plus tard, il remportait les championnats du Liban hommes, devenant du coup le plus jeune champion de l’histoire du tennis libanais. Depuis, il est devenu une pièce incontournable au sein de la sélection nationale de Coupe Davis. Âgé de 22 ans, Patrick Chucri a fait du tennis son premier objectif en devenant professionnel. Dorénavant, c’est sur les courts internationaux qu’il portera les couleurs du Liban, et où il espère se faire une place. Gros plan sur la carrière de ce jeune homme discret et lucide, qui dévoile à « L’Orient-Le Jour » ses ambitions et son opinion sur l’avenir du tennis libanais.

« L’Orient-Le Jour »
: 22 ans seulement et déjà un palmarès assez étoffé. Pouvez-vous nous raconter brièvement votre ascension dans ce sport ?
Patrick Chucri :
« J’ai tenu ma première raquette en Belgique, à l’âge de 6 ans. Le club de tennis n’était qu’à 100 m de notre maison, j’allais taper dans la balle chaque jour après l’école. Vers 8-9 ans, j’ai commencé à disputer mes premiers tournois, à travers mon club. Ce n’était pas les tournois qui manquaient en Belgique, étant donné que le tennis est un sport très populaire. Dès mon jeune âge, j’ai réussi à faire d’excellents résultats en remportant avec mon club les championnats de Belgique des moins de 12 ans. » « À 12 ans, justement, je suis rentré à Beyrouth. C’était très difficile de suivre le même rythme d’entraînement. Je disputais surtout des tournois estivaux, parmi lesquels les championnats du Liban ou les championnats arabes, où je faisais d’excellents résultats. C’est alors que j’ai réalisé que j’avais un potentiel dans ce sport qu’il fallait que j’exploite. »
O-J :
Et c’est alors que vous décidez de voyager pour les États-Unis et de vous inscrire dans une académie de tennis ?
P.C. :
« En effet. À 16 ans, j’ai eu la chance d’avoir le soutien de mes parents, qui m’ont envoyé en Floride, à l’ITA (International Tennis Academy). J’ai terminé mes études secondaires là-bas, et j’ai participé à de nombreux tournois juniors. Grâce à mes bons résultats, je suis parvenu à atteindre la 200e place mondiale ITF, qui est le classement mondial junior. J’ai même reçu une bourse me permettant de continuer mes études à l’Université de Mississippi, une université que je représentais d’ailleurs en tennis. En été, je rentrais à Beyrouth pour disputer les tournois locaux et la Coupe Davis surtout. À 17 ans, j’ai remporté les championnats du Liban hommes, devenant du coup le plus jeune champion de l’histoire du tennis libanais, alors que j’évoluais toujours en juniors. Finalement, j’ai reçu mon diplôme en International Business en décembre 2003, et depuis je me donne à plein-temps au tennis. »
O-J :
En parlant de Coupe Davis, vos plus belles victoires c’est là-bas que vous êtes allé les chercher...
P.C. :
« C’est vrai. Le premier match que j’ai remporté en Coupe Davis c’était en 2002, face à l’Indonésie, à Djakarta. On était en groupe 1, et les rencontres à ce stade sont toutes difficiles à gagner. Le joueur que j’ai battu à l’époque est classé 300e mondial actuellement. » « Ensuite, j’ai fait de très bons résultats en Iran, où j’ai gagné mes 3 matchs. Mais c’est le dernier qui m’a laissé le plus beau souvenir, puisque je suis revenu de 5-2 lors du 5e set, pour finalement l’emporter 7-5 et donner le point de la victoire au Liban. Puis on a battu l’Iran à nouveau, et Hong Kong, où j’ai gagné une rencontre et perdu une autre en 5 sets serrés. »
O-J : Vous dites que vous avez fait depuis quelques mois du tennis votre premier objectif, que vous voulez tourner pro. Comment ça se passe de ce côté-là ?

P.C. :
« En fait, ça se passe pas mal du tout. En août 2003, j’ai disputé mon premier Future en Iran, et dès ma première sortie, je suis parvenu à remporter des points ATP. Les tournois Future sont d’un cran inférieurs aux tournois Challenger, qui sont, à leur tour, un cran inférieurs aux tournois ATP. Et tous les Future du monde se disputent sur deux semaines, avec un tournoi par semaine. » « En Iran, lors de la première semaine, je suis arrivé en quarts de finale, ramassant du coup 3 points. En double, j’ai remporté le tournoi, ce qui m’a donné 18 points. Lors de la deuxième semaine, je suis sorti dès le second tour en simple, ce qui m’a permis de récolter tout de même un point, et j’ai également remporté le tournoi en double, donc 18 autres points. Avec 4 points au total en simple, je suis classé 1 100e ATP, et 36 points en double, je pointe à la 660e place. » « À Qatar, il y a quelques semaines, j’ai fait une demi-finale en double, et en simple j’ai perdu au dernier tour des qualifications. »
O-J : Et donc vous disputez aujourd’hui le troisième Future de votre carrière, à l’ATCL. Pensez-vous aller aussi loin qu’en Iran ?
P.C. :
« Dans le tennis, rien n’est impossible. C’est vrai que je joue plutôt mieux sur surface rapide que sur terre battue, mais j’aime bien les terrains de l’ATCL. J’y ai déjà bien joué et j’ai fait de bons résultats. Il faut dire que je m’adapte bien à presque toutes les surfaces. Sans oublier que je joue dans mon pays, et en plus dans mon club, puisque je suis membre ici. J’espère donc avoir le soutien du public et aller le plus loin possible en simple. En double, je suis associé au Suédois Alexander Hartman, avec qui j’ai remporté les tournois en Iran. Alex est un très bon copain à moi depuis Mississippi, et je pourrais d’ailleurs être opposé à lui en simple (rires). »
O-J : Après l’ATCL, quelles seraient vos prochaines étapes ?
P.C. :
« En fait, il y a des Future qui se disputent chaque semaine un peu partout dans le monde. J’ai fait actuellement un programme dans la région, deux au Qatar, deux au Liban et deux en Arabie saoudite. » « Mon but serait de ramener autant de points possibles afin d’améliorer mon classement chaque année. Si je vois que je réalise chaque saison une bonne marge de progression, là ça deviendra intéressant. Mon rêve serait de rentrer dans le top 200 et de disputer éventuellement des tournois ATP ou rentrer dans les qualifications des grands chelems. » « Mais si je vois que dans deux ans je fais du surplace, ou que je n’arrive pas à atteindre le top 500, je pense que je laisserais tomber les tournois internationaux pour commencer à travailler... »
O-J : Que pensez-vous de l’organisation du Liban d’un tournoi Future, et en quelques mots, comment voyez-vous l’avenir du tennis libanais ?
P.C. :
« Avoir un Future au Liban, et à l’ATCL surtout, ça montre un très grand progrès de la Fédération libanaise, qui s’acharne depuis un bon bout de temps pour l’organisation d’un tel tournoi. Éventuellement, le Liban pourra accueillir plus tard un tournoi Challenger, où figureront des joueurs du top 100 mondial. » « Mais d’un autre côté, je pense que la Fédération libanaise de tennis, comme la plupart des autres fédérations, a cruellement besoin d’argent pour faire évoluer ce sport. C’est dommage, car l’on est pas en train de développer le talent des jeunes. Jouer au tennis coûte très cher, entre la location du terrain, l’achat de balles et les honoraires d’entraîneurs... Personnellemnt, si mes parents ne m’avaient pas envoyé aux États-Unis, je ne serais jamais devenu ce que je suis maintenant. » « Pour remédier à ce problème, les responsables devraient miser beaucoup plus sur le tennis, afin d’encourager les jeunes à pratiquer ce sport. De nos jours, tout l’argent et les efforts sont versés sur le basket, ce qui est bénéfique quelque part pour le sport libanais. » « Mais l’un n’empêche pas l’autre. Je ne vois pas pourquoi la fédération ne construit pas un club uniquement pour le tennis, où les cinq meilleurs joueurs libanais des différentes catégories (moins de 12 ans, moins de 14 ans, moins de 16 ans, juniors, hommes et femmes) pourront s’entraîner gratuitement. Il y aura sûrement une super ambiance qui motivera les joueurs et qui les aidera à progresser. » « Aujourd’hui, on n’a rien de tout ça. Quand le Liban joue en Coupe Davis, il y a à peine une centaine de spectateurs qui suivent les rencontres, contrairement aux autres pays, où les stades sont plein à craquer. C’est vraiment dommage, car c’est en voyant des stades pleins et une ambiance folle en Belgique que j’ai décidé de jouer au tennis... »
O-J : Je pense que côté sponsor, vous n’avez pas de problème ?
P.C. :
« Malheureusement, si. Je cherche en fait un sponsor. Il me serait quasi impossible de disputer des tournois internationaux sans sponsor. Une année de tennis de haut niveau coûte à peu près 50 000 USD, et je suis à le recherche d’un parrain. En ce qui me concerne, je suis sûr que ça ne sera pas de l’argent perdu puisque je suis le numéro un au Liban, j’ai un grand potentiel et je représente le futur du tennis libanais. C’est frustrant de ne pas trouver quelqu’un pour m’aider, alors que des sommes considérables sont jetées un peu partout... Ça serait idéal si je trouvais une grande compagnie ou une banque qui pourra investir en moi. Il ne faut pas oublier que la plupart des tournois internationaux et les rencontres de Coupe Davis sont retransmis à la télévision. » Sportifs de tous bords, amateurs et passionnés de tennis, sponsors et philantropes : magnez-vous, le tennis libanais a besoin de vous...

Propos recueillis par Nadim MAKHOUL pour




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