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L'espace phénicien entre Méditerranée orientale et occidentale

La Palestine est la région de l’Asie Occidentale bornée à l’Ouest par la mer Méditerranée, au Nord par le mont Taurus (Asie Mineure) à l’Est par l’Euphrate, au Sud-est et Sud par l’Arabie. Très tôt le couloir Syro-palestinien joue un rôle de passage entre l’Égypte, la Mésopotamie, l’Asie Mineure et l’Arabie.
Cette situation géographique stratégique, plus des montagnes riches en bois de construction navale, vont contribuer à la faire convoiter par tous les puissants États voisins qui vont tour à tour, au fil du temps, rivaliser pour contrôler le territoire.


La région est occupée par les Amorrites et les Cananéens, qui sont en fait des Phéniciens Sémites qui s’établissent en pays de Canaan sur la côte, depuis le mont Carmel jusqu’à Ougarit et fondent de nombreux ports, Byblos, Tripoli du Liban, Sidon, Tyr. Délibérément orientés vers la mer, ils entrent en relation avec l’Égypte, dont ils subissent fortement l’influence puis en deviennent peu à peu les vassaux. (voir aussi les Cananéens).
Ces deux peuples sémites, en dépit de leurs disparités culturelles, parlent pratiquement la même langue. Les Cananéens subissent l’influence Égyptienne et les Amorrites, celle de la Mésopotamie et des Hourrites au Nord.

Localisation

La Phénicie est une ancienne région qui abritait une civilisation centrée sur le Nord de l'ancienne Canaan, avec son centre le long des régions côtières. Elle couvrait un territoire qui correspond de nos jours au Liban auquel il faut ajouter certaines portions de la Syrie et d’Israël actuelles. La côte Méditerranéenne, qui constituera la Phénicie classique, est une région longue et étroite de 200 Km sur 20 à 30 Km de largeur.

Elle est adossée à la chaîne du Liban, dont les chaînons rocheux se prolongent vers la mer en une série de promontoires encadrant de petites baies bien abritées et des îles. Ces conditions géographiques sont essentiellement favorables à l'installation de ports et au développement d'un peuple de marins. Les Phéniciens, qui se désignent eux-mêmes comme les Kinahhu (en Akkadien ou Cananéens), sont des Sémites qui s’établissent en pays de Canaan vers le XVIIIe siècle, mais dont les origines restent débattues.


La suite et toute l'histoire des Phéniciens >>
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La religion phénicienne dans le triptyque de l’Occident
Plutôt qu’un panthéon unifié, nous avons affaire à un ensemble de panthéons calqués sur un modèle unique engendrant des associations de divinités aux noms doubles. Chaque cité-État avait son propre Baal (seigneur) ou sa version féminine dite Baalat.
Ces traditions se sont maintenues en pleine période hellénistique en Phénicie, et jusqu’au Ve siècle de l’ère chrétienne dans le Mont-Liban.

Rares sont les cultures qui se sont assimilées autant que dans la religion, la cosmogonie et la mythologie des Phéniciens et des Grecs. Il faudra attendre le syncrétisme gréco-romain pour assister à plus de complémentarités. Ce phénomène fusionnel, la Phénicie l’avait déjà vécu, un millénaire plus tôt, avec la civilisation du Nil. Il s’était traduit dans les arts et dans la mythologie, personnifiée par la légende d’Isis et Osiris.

L’histoire gréco-phénicienne aura elle aussi sa légende avec le "rapt d’Europe", cette princesse phénicienne qui a donné son nom au continent. Pendant qu’elle se promenait sur la plage, Zeus, séduit par sa beauté, s’est métamorphosé en taureau ailé pour l’enlever, l’emmenant jusqu’en Crète. Son père Agénor, roi de Tyr, a aussitôt envoyé ses trois fils à sa recherche. Phoenix sera considéré comme l’ancêtre des Phéniciens, Cilix comme celui des Ciliciens, et Cadmos comme fondateur de Cadmée à Thèbes en Béotie. Ce dernier a emporté avec lui l’alphabet qu’il enseignera aux futures Européens.

C’est des amours d’Europe et de Zeus, qu’est né Minos, le roi de Crète. La princesse phénicienne a épousé par la suite Astérion, le roi de Crète qui adoptera les enfants qu’elle avait eus de Zeus, dont Minos. Ce dernier héritera du trône crétois. Ce récit mythologique nous en dit long sur la place qu’occupait la Phénicie dans l’imaginaire de l’Occident...

Baal et Baalat

Chaque cité avait son propre Baal (seigneur). Baal Sidon dominait le panthéon sidonien avec Echmoun et Astarté. Baal Har-Lévanon était le seigneur du Mont-Liban, et Baal Marqot celui de l’orage et de la dance, qui a élu domicile dans le temple de Beit-Merré. Carthage honorait Baal Hammon auprès de Tanit.
À Byblos, Baal Chamim, seigneur du ciel, illustre l’association de ces divinités avec la nature et le cosmos, comme le traduisait aussi la cosmogonie phénicienne de Sanchoniathon. Baal Bérytos, lié à la mer, s’identifiait à Poséidon dont il adoptera la représentation au II? siècle av. J.-C. en s’armant du trident.

> Lire l'article de Jules Amine Iskandar dans son intégralité...

Un Village préféré des Libanais : Sarafand, le réveil d'une cité mythique, berceau de la déesse Tanit



Tanit / Astarté

À l'extrémité nord de Sarafand, se dresse un tumulus, baigné par une mer turquoise, mais recouvert par une végétation sauvage. Cette bosse naturelle abrite le site archéologique de Sarepta, la seule ville située au cœur de l'ancien territoire de la Phénicie qui a pu être fouillée et étudiée complètement. Des fouilles menées entre 1969 à 1974 par l'archéologue américain James B. Pritchard ont révélé que le site avait été bâti à l'âge de bronze.

Parmi les découvertes majeures sur le site de l'ancienne Sarepta, qui appartenait au royaume de Tyr, le culte de la déesse phénicienne Tanit, figure en haut de la liste. Avant que son culte ne prenne son essor à Carthage, Tanit fut d'abord la déesse tutélaire de Sarepta. Cette divinité, également connue sous le nom d'Astarté, était chargée de veiller à la fertilité, aux naissances et à la croissance.
Les pièces d'industrie métallurgique, les ustensiles servant au travail de la pourpre et les masques de terre cuite, également dégagés sur le site, montrent que Sarepta était un important centre artisanal au IIe millénaire de notre ère. En hébreu, le mot Zarapeth, duquel Sarepta tire son origine, désigne le travail de fonderie. Une signification reprise pour le terme Sarafand, d'origine syriaque.

Aujourd'hui, le site antique trône dans l'anonymat le plus total. Plus aucune structure n'est désormais visible sur les lieux abandonnés sous les broussailles. Seul subsiste un monticule en pierre, errant sur un éperon rocheux. Il s'agissait d'un poste avancé de surveillance, dernier vestige de remparts construits à l'époque des croisades. Il n'est accessible qu'aux clients du Fouad Ville, un complexe hôtelier aux murs défraîchis qui n'ouvre que quelques semaines par an, l'été. Son propriétaire explique que ce site faisait partie du terrain sur lequel il a construit son hôtel.

> Lire l'article de l'Orient Le Jour dans son intégralité...




Expansion phénicienne en Méditerrannée et monde grec, source: Larrousse

Le projet Mare nostrum


Dans le cadre du programme européen ‘Euromed Heritage IV’, le projet Mare nostrum tente de réunir les villes ayant été développées par les Phéniciens, ou ayant profité de leur influence. Si ce projet est un parangon de coopération méditerranéenne, c’est surtout la motivation d’un réseau original qui marque par sa force.
Une initiative dont l’idée revient à un Italien vivant au Liban, Fabrizzio Fuccello, initiateur et conseiller scientifique du projet.

La Phénicie, civilisation pré-hellénistique initiatrice de l’alphabet et connue pour sa propension au commerce, n’était pas – pour le peu que l’on sait d’elle – un monde unifié, un peuple homogène, mais plutôt une agrégation de cités sur les côtes de l’actuel Liban, un peu plus au nord, et un peu plus au sud. Le projet Mare Nostrum tente de valoriser ce patrimoine dans plusieurs villes de Méditerranée. Il est financé par l’Union Européenne à hauteur de plus de 1,3 million d’euros.


Vision ouverte de l’héritage phénicien

Comme l’explique Fabrizzio Fuccello, initiateur et conseiller scientifique du projet, même si les villes participant au projet n’étaient pas forcément toutes phéniciennes, comme Rhodes (Grèce) ou Syracuse (Italie), il plaide pour une vision ouverte de l’héritage patrimonial, car ces cités ont entretenu des relations prolifiques avec le monde phénicien. En plus de ces deux villes, participent également Tyr (Liban), La Valette (Malte), Carthage (Tunisie), Tartous et Arwad (Syrie).

L’idée a germé en 2007, avec l’exposition « Les Phéniciens et la Méditerranée, de Carthage à Tyr », de l’Institut du Monde Arabe (IMA), à Paris. Alors que l’accent a souvent été mis sur l’Empire romain, la Phénicie était, pour Fabrizzio Fuccello, « un trait d’union » entre ces différentes villes. Mare Nostrum est un des douze projets choisis par l’Union Européenne dans le programme « Euromed Heritage ». Les mots clefs de ce programme sont « héritage culturel », « sensibilisation » et « appropriation » de ce patrimoine : « Ce sont des mots-clefs très importants pour notre projet. »



Une épopée pacifique

Cet Italien vivant au Liban a su tisser un réseau dense et actif. En plus de la coordination assurée par le Département de Restauration et de Conservation des Biens Architecturaux de l’Université de Florence et des quatre partenaires majeurs (l’association turinoise Paralleli, la municipalité médiévale de Rhodes, la municipalité de Tyr, et l’Université Saint Joseph en partenariat avec l’Institut d’Urbanisme Majal de l’Université de Balamand), le projet a su aimanter six autres structures associées dans différents pays, comme l’association tunisienne Delarpa, le Département de tourisme de l’Aegean University, la Maison de l’Europe à Rhodes, ou encore l’association archéologique syracusaine Samotracia.

Pour Claudine Abdelmassih, de l’Institut d’Urbanisme Majal qui prépare une brochure retraçant un parcours de l’artisanat avec les lieux de production, les outils, les artisans, et les boutiques, « l’idée n’est pas de retracer le parcours des Phéniciens en Méditerranée, mais de partir de l’épopée phénicienne, qui est une épopée pacifique, afin de montrer ce que l’on a en commun autour de la Méditerranée, ce qui nous relie, ce qui nous réunit, notamment au travers d’artisanats qui sont peut-être pratiqués depuis des millénaires. »

Plusieurs axes ont été étudiés, ne reposant pas forcément sur des objets en tant que tels. « On peut par exemple partir de la thématique de la pourpre pour arriver à tout type de pigments naturels, précise Mme Abdelmassih. La navigation, ça peut être la construction navale, mais de façon artisanale. On a aujourd’hui beaucoup de chantiers navals autour de la Méditerranée qui utilisent encore des techniques assez similaires. Tout cela constitue notre patrimoine commun. C’est pour cela que l’on parle de Mare Nostrum, qui est un terme romain, mais qui s’applique aussi aux Phéniciens : c’est une image que l’on voudrait communiquer. »
L’idée-phare est de conjuguer « le passé au présent. »

Cités et colonies phéniciennes et puniques


Sensibiliser les populations locales

L’aspect participatif du projet est essentiel, aux yeux de Fabrizzio Fuccello, et pas seulement par principe, mais également en termes de réussite pratique. Ainsi, un autre projet, « Héritage culturel et développement urbain », financé par l’Italie et la France au travers de la Banque mondiale, s’est déjà appliqué à la restauration de Tyr, avec notamment l’aménagement d’une très belle promenade dans cette ville.

Mais, beaucoup de choses ont été cassées, des bancs, des luminaires, car, d’après Fabrizzio Fuccello, les gens « ne comprennent pas que ce projet, c’est pour eux, pour améliorer leur vie. Le problème, c’est la sensibilisation, surtout au Liban, pays qui est sorti d’une guerre civile très dure et très longue. Les gens n’arrivent pas à comprendre qu’il s’agit de leur patrimoine, de leur vie. »

Et pour ce faire, rien ne vaut, d’après l’agence de conseil Avventura urbana missionnée à Tyr par Paralleli, la consultation des acteurs locaux directement sur le terrain. Le cabinet, spécialisé dans l’action participative appliquée à l’aménagement de l’espace public, a ainsi procédé à une analyse points de force/points de faiblesse et ressources/menaces. Motivée par l’initiative, une des associées, Isabelle Toussaint, précise que « des ‘focus groups » ont ensuite été organisés avec ces même personnes », qui regroupent notamment les représentants professionnels ou confessionnels : « Un compte-rendu avec indications de projet sera ensuite réalisé, puis intégré dans les lignes-guides du projet Mare Nostrum. »

Par ailleurs, note Fabrizzio Fuccello, « il est très important d’impliquer la population, la faire participer, lui donner des tâches, pour qu’elle se sente responsabilisée. » Pour ce faire, l’éclairage et l’aménagement des espaces verts devraient par exemple être confiés directement à la population.

Et le projet avance : la première partie (la collecte de données) est terminée et la seconde également, avec l’approche participative réalisée par le projet pilote. La troisième phase est amorcée, à savoir l’identification de sites à intérêt historique, archéologique et patrimonial.

Dans chacune des six villes du projet Mare nostrum sera construit un « parcours héritage » avec des panneaux explicatifs multilingues sur des sites historiques importants de la ville, qui sera repris sur Internet avec un parcours virtuel qui va réunir les six villes du projet.

L’accent est également mis sur la sensibilisation des jeunes générations, notamment avec deux concours (un pour les écoles jusqu’au lycée, et un second pour les étudiants d’architecture) « pour avoir des idées sur l’aménagement de l’espace entre la ville et le port », affirme l’initiateur prolixe de Mare nostrum.

Impliquer les populations locales dans un projet d’ensemble, sur les bases d’un patrimoine commun, voilà peut-être le principal message de la Phénicie, civilisation qui, comme le rappelle le conseiller scientifique, « a unifié, dans un esprit de paix. »

Texte de Julien Théron pour Europa Jaratouna

A lire: Le commerce phénicien : la première mondialisation


"Les villes participant au projet n’étaient pas forcément toutes phéniciennes, comme Rhodes (Grèce) ou Syracuse (Italie), il plaide pour une vision ouverte de l’héritage patrimonial, car ces cités ont entretenu des relations prolifiques avec le monde phénicien. En plus de ces deux villes, participent également Tyr (Liban),
La Valette (Malte), Carthage (Tunisie), Tartous et Arwad (Syrie)." La carte ci-dessus permet de visualiser les zones d'influence en Méditerranée des Phéniciens et des Grecs.


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