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Venus du Liban, les phéniciens développent leur empire
à partir de Carthage


D'abord sujette de Tyr, la cité de Carthage gagna peu à peu son indépendance et fut gouvernée plus tard par ses propres magistrats portant le titre de sufflètes. Elle garda des liens étroits(4) avec Tyr, la métropole, jusqu'au moment du siège d'Alexandre en 332 av.J.C. lorsque les Tyriens assiégés essayèrent de fuir leur cité la nuit par des petits navires en partance pour Carthage où ils avaient de la famille et espéraient trouver un refuge.

Carthage ne tarda pas à prendre son envol et à définir sa propre politique commerciale et diplomatique en assurant la relève de Tyr pour la tutelle de tous les comptoirs phéniciens en Méditerranée occidentale.

Cette prédominance carthaginoise offrit à la "colonie" une particularité qui la distinguait de la cité mère. Désormais les habitants se définissent "puniques" inaugurant ainsi un nouveau chapitre dans l'histoire méditerranéenne. Ils seront les braves descendants des Phéniciens tout en créant leur propre espace ainsi qu'une culture divergente. Les liens subsisteront de part et d'autre jusqu'à ce que leur mer devienne le Mare Nostrum des Romains.


La Tunisie n’est, à la base, pour les Phéniciens, qu’une étape de cabotage sur leur route vers l’Espagne et ses minerais précieux. Ils y établissent, bien avant la fondation de Carthage, des comptoirs commerciaux tel que Utique, fondé en 1101 av. J.-C. Autant d’étapes pour faire halte, s’approvisionner et contrôler les échanges dans le bassin méditerranéen. Pour renforcer leurs positions, face à l’expansion des Grecs, les Phéniciens de Tyr, finissent par fonder en 814 av. J.-C. la ville de Carthage dans le golfe de Tunis. Le nom de Carthage signifiant en Phénicien ville nouvelle.



La Légende de la fondation de Carthage

La légende veut que Elissa-Didon, princesse tyrienne écartée du pouvoir par son frère Pygmalion s’enfuie de Tyr avec ses partisans. Arrivée sur les côtes de Tunisie, elle parvient grâce à une ruse à obtenir un terrain important sur la colline de Byrsa. En effet, à cette époque les coutumes locales veulent que les étrangers ne puissent pas faire acquisition d’un terrain plus grand qu’une peau de bœuf. La rusée princesse découpe la peau de bœuf en fines lanières, qu’elle joint bout à bout pour entourer la colline de Byrsa.

Après son installation Hiarbas, un roi autochtone tente de l’épouser. Elyssa préfère se jeter dans le feu, pour ne pas trahir la mémoire de son mari assassiné et pour ne pas faire de tort à la jeune cité en créant un conflit par son refus. A partir de cet instant, elle est vénérée comme une déesse.

L’expansion de l’Empire Carthaginois

Carthage, par ses actions, supplante rapidement Tyr en Méditerranée. Les cités phéniciennes tombent les unes après les autres sous son contrôle et de nouveaux comptoirs sont établis pour renforcer sa position dans l’ensemble de la Méditerranée et jusque dans l’Atlantique. Carthage contrôle ainsi l’Afrique du Nord, l’Espagne, ainsi que les principales îles de la Méditerranée, la Sicile, la Sardaigne et Malte entre autre. Les richesses minières de l’Espagne, le blé de la Sicile et les échanges commerciaux au sein de son empire font de Carthage la cité la plus puissante de la Méditerranée.

Carthage et les Grecs

Carthage dans son expansion se heurte rapidement aux colonies grecques installées en Sicile, en Sardaigne et dans le sud de la France.
C’est à la suite d’une importante défaite contre les Grecs que la cité va s'intéresser et conquérir son arrière-pays. Alors que Carthage prend ainsi des forces, grâce aux richesses agricoles de la Tunisie et renforce son armée, en permettant aux populations autochtones d’en faire parties, les cités grecques s’affrontent entre elles.
A la suite de ces conflits, Carthage reconquiert peu à peu les territoires perdus.




Carthage et Rome

Les cités sont d’abord alliées. Plusieurs traités sont signés entre les deux nations, mais elles se gênent dans leurs expansions mutuelles. Cela aboutit à l’un des plus sanglants conflits de l’antiquité : les trois guerres Puniques. La première dure 23 ans, de 264 à 241 av. J.-C. Elle se termine par la défaite de Carthage qui perd la Sicile.

Hamilcar, un général qui s’était illustré pendant la première guerre Punique et dans la répression de la révolte des mercenaires qui l’a suivi, conquiert l’Espagne et ses richesses minières. Carthage peut ainsi reconstruire sa puissance.

Rome inquiète de voir sa rivale forte à nouveau, déclenche la deuxième guerre Punique qui dure de 219 à 201 av. J.-C. C’est pendant ce conflit que Hannibal envahit l’Italie. En réponse, les Romains débarquent sur le sol Carthaginois et Hannibal est rappelé. Il est vaincu à Zama et doit s’enfuir.
Le traité qui est signé à la fin de cette guerre met Carthage à genoux. Elle est contrainte de livrer sa flotte, ses éléphants de guerre et doit payer un lourd tribut à Rome.

La troisième guerre Punique s’achève en 146 avant J.C. par la destruction totale de Carthage par les Romains.




Tanit, le symbole d'un lien entre Tyr en Phénicie et Carthage en Tunisie



Lorsque les Phéniciens, partis de Tyr, accostent dans ce golfe céruléen en forme de berceau, au fond soyeux et poissonneux, ils ne se doutent guère que la « Ville Neuve », Qart- Hadasth (Carthage) qu’ils fondent supplantera bientôt Tyr et Sidon. Les marins phéniciens, accompagnés par Elyssa-Didon, amènent leur savoir-faire, leur maîtrise de la mer et aussi leurs divinités dont Baal et Astarté. Longtemps, les archéologues et historiens ont reconnu dans la dénomination de Tanit un préfixe libyco-berbére et ont soutenu la thèse d’une divinité africaine avec des influences phéniciennes Pourtant à Carthage, c’est le théonyme sémitique, tnt (la pleureuse)qui apparaît et non celui d’Astarté. Mais la découverte à Sarepta (actuel village de Sarafand, près de Sidon) d’une inscription tnt-strt (Tanit-Astarté) confirme son origine orientale et phénicienne. Tanit ou Tinnith est quelque sorte l’hypostase d’Astarté, une sœur cadette dont le culte devient prépondérant à Carthage, précédant même celui de Baal-Hammôn, comme le confirment de nombreuses inscriptions comme celle-ci : «A la grande Tanit et à notre Seigneur et maître Baal-Hammôn. » Si elle possède les mêmes attributs qu’Astarté, la Tanit carthaginoise, par les textes des Grecs et des Romains, rivaux de Carthage et surtout depuis la découverte du sanctuaire contenant des ossements d’enfants, offre l’aspect d’une déesse cruelle exigeant de barbares sacrifices d’enfants. Au début du vingtième siècle, le choix du terme sémitique tophet pour désigner le sanctuaire de Tanit, est une prise de position pour la réalité de sacrifices d’enfants, puisqu’il désigne dans la Bible, le lieu où les Cananéens sacrifiaient des enfants en les brûlants vifs. Ces affirmations au demeurant ne sont reprises que dans la Bible. Pourtant un spécialiste des études phéniciennes, Sabatino Moscati, réfute cette thèse. Il affirme que : « le tophet, aire sacrée dédiée aux divinités suprêmes Tanit et Baal-Hammôn, était le lieu où étaient brûlés et, par la suite ensevelis dans des urnes des enfants morts-nés ou morts peu après leur naissance. »
Le spécialiste tunisien, Azedine Beschaouch soutient la théorie de Moscati et constate : « l’absence de tombes de nouveau-nés dans les nécropoles de Carthage et des autres sites puniques de Méditerranée. » à une époque où la mortalité néo-natale était élevée. L’archéologue américain L.E.Stager estime, quant à lui que Cananéens et Puniques offraient à la déesse et à Baal-Hammôn des enfants en sacrifice. Les ossuaires, il est vrai contiennent aussi des restes d’animaux calcinés qui n’ont rien à faire dans un cimetière d’enfants. Sur ce point, , le débat est loin d’être achevé.







Le culte de la déesse ne se limitait pas à Carthage, il se retrouve dans tous les comptoirs puniques particulièrement à Chypre, Malte et à Ibiza ou les « signes de Tanit » abondent. A Ibiza plus de 600 petites statuettes de la déesse ont été découverte dans une grotte au Nord de l’île.
La déesse symbole de la fécondité et de la fertilité est représentée dans de nombreuses statues, une grenade à la main, et une pièce de monnaie frappée à Rome, la représente chevauchant un lion.

Disparue aujourd’hui la dame de Carthage ? Depuis que les religions monothéistes se sont implantées sur le pourtour méditerranéen, il est évident qu’aucun culte ne lui est rendu, cependant elle reste très présente dans l’inconscient collectif.

Ainsi la main de la déesse paume ouverte, symbole de protection et de bénédiction, présente tant de fois dans les sites puniques est devenue selon Emna ben Miled la Hamsa ou main de Fatima. Cette main tendue où la paume bénit, caresse, calme la douleur, très ancienne symbolique du Proche-Orient reste dans l’islam une protection puissante contre le mauvais œil. Les Hébreux, voisins des Cananéens ont eux aussi récupéré le symbole sous le nom de main de Myriam. Tanit est trop profondément ancrée pour disparaître. En Tunisie, aujourd’hui encore, elle est présente dans le rituel de mariage, connu sous le nom de la jelwa, décrit par Emna ben Miled : « richement habillée et couverte de bijoux, elle monte sur une petite estrade.

Ensuite, elle lève les bras à l’horizontale, puis elle soulève ses deux avant-bras à la verticale, en plaçant les paumes de ses mains bien en évidence, face à l’assistance. » En s’identifiant à Tanit qui était vénérée dans la position des mains levées, la mariée tunisienne perpétue une croyance ancestrale.

Texte de Monique Zetlaoui


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