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Cette
petition a été lancée le 17 Janvier 2005
par une étudiante libanaise en biologie à Lyon,
révoltée par le fait que l'ensemble des libanais
de l'étranger ne puissent exercer le droit d'expression
élémentaire de leur choix politique lors des élections
se tenant au Liban.
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Retour aux actes
I & II
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Depuis
la mort tragique de Rafic Hariri, le 14 Février
2005,
un mouvement de libération populaire se met en marche:
Un mouvement civique non armé, qui compte renverser le
gouvernement prosyrien par les urnes, en profitant de
l'appui conjoint de l'Amérique et de la France pour l'application
rapide de la résolution 1559.
Ici, peu de mots...Surtout le poids des images pour puiser
la force au jour le jour, cette force de l'image,
souffle de l'inspiration intime puis collective qui permet
d'avancer tranquillement vers
un nouveau destin,
en écrivant peut-être, une nouvelle et belle
page d'histoire,
" le temps d'un printemps libanais?
"
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En route vers les Législatives
les 29 Mai, 5 & 12 Juin
Les électeurs
peuvent (et doivent) dès aujourd’hui commencer à s’occuper
de leurs cartes électorales s’ils souhaitent concrétiser
toutes les promesses de changement ébauchées depuis des
semaines, depuis le 14 mars. En effet, la Chambre ne s’est
pas contentée d’accorder une écrasante et historique confiance
(110 députés sur les 113 présents) au cabinet « de transition
» Mikati ;
elle a également voté la prolongation de son propre mandat
jusqu’au 20 juin pour que les élections puissent commencer
le 29 mai. Le ministre de l’Intérieur a signé le décret
de convocation du corps électoral à peine deux heures
plus tard, fixant ainsi les trois jours de scrutin au
29 mai, ainsi qu’aux 5 et 12 juin.
Même si le résultat du compromis interlibanais demeure
assez opaque (les Libanais voteront finalement sur la
base de la très bâtarde et très inique loi 2000), les
politiques ont prouvé, au lendemain du départ du dernier
soldat syrien, certes timidement, qu’ils étaient capables,
bon gré mal gré, de gérer seuls le pays et de régler leurs
problèmes en famille.
Dernières preuves : un remplaçant a été enfin trouvé
à Ghassan Salamé (Assaad Rizk), et le Conseil des ministres
nommerait probablement aujourd’hui Saïd Mirza à la place
de Adnane Addoum, Hassan Fawaz à celle d’Édouard Mansour
(malgré certaines réserves gouvernementales dues au fait
qu’il soit le beau-frère de Nabih Berry), ainsi que Saïd
Eid ou Michel Khoury à la tête de la Sûreté générale.
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27 Avril
Le 1er ministre Nagib Mikati lors de la session parlementaire,
le 26 Avril
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Nagib Mikati obtient un vote de confiance quasi-unanime
du parlement libanais
Alors que la mission d'enquête
d'experts de l'ONU s'apprête à arriver à
Beyrouth
C'est avec 109 voix pour contre une et trois abstentions
que le premier ministre a obtenu la confiance du parlement
après deux jours de débat.
La route vers des élections législatives
libres et démocratiques à la date probable
du 29 Mai 2005 est donc ouverte et la fixation définitive
du mode de scrutin sera le principal enjeu des prochains
jours.
On ne peut donc que se réjouir
de la tournure des évènements de ces derniers
jours qui redonne de l'espoir à tous les libanais
dans le respect des désirs de la commnauté
internationale, sans perdre toutefois de vue l'exigence
de la vérité sur l'assassinat de Rafic Hariri
et des 18 autres victimes du 14 Février dernier.
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25 et 26 Avril
Scène de liesse populaire
alors que l'armée libanaise prend le relais des
militaires syriens dans plusieurs points stratégiques
de la Bekaa (ici
près de Chtaura).
Crédit Photo: Mohammed
Azakir/Reuters
D'autres
Détails ?
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Une
page de l'histoire du Liban moderne se tourne enfin:
le dernier militaire syrien quitte le territoire au terme
d'une présence de 29 années qui n'avait
que trop duré.
Nul ne sait quelle date
retiendront les livres d'histoire quant au retrait total
de l'armée syrienne du territoire libanais: si
le dernier convoi a passé la frontière dans
la soirée du Lundi 25, une cérémonie
en présence du redouté Rustom Ghazalé
s'est déroulée ce Mardi 26 sur la base de
Rayak, dans la plaine de la Bekaa, afin de commémorer
et de matérialiser un départ total mais
aussi une passation de pouvoir à l'armée
libanaise.
Le Liban peut enfin proclamer sa souveraineté au
sens de la résolution 1559 de l'ONU...
Une nouvelle page de l'histoire, ouverte en 1976, se ferme
bel et bien après un certain 14 Février
2005.
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20 au 22 Avril
Saad Hariri, raccompagné sur le
perron de l'Elysée par le Président Chirac,
comme son père le fut si souvent...
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Episodes
parisiens
de
la politique libanaise...
Alors que la nouvelle équipe gouvernementale
se mettait au travail à Beyrouth, notamment pour
mettre rapidement en place les procédures permettant
la tenue des élections législatives d'ici
le 31 Mai, la famille Hariri intronisait Saad Hariri comme
le successeur de son père dans la perspective de
l'avenir du pays. Aussitôt cette désignation,
il s'envolait pour Paris ou il a été reçu
durant plus d'une heure par le Président Chirac
qui lui a sans doute témoigné ses multiples
encouragements et conseils pour son nouveau rôle.
A Beyrouth, on attend enfin la désignation,
au poste de l'Education et de la Culture, de
la personnalité qui remplacera Ghassan Salamé
qui se récusa dans les heures suivant sa nomination
de Mardi.
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Ghassan Salamé, alors en poste pour l'ONU à
Bagdad
(notre photo) a finalement préféré
le confort de sa chaire d'université parisienne
que de s'immerger à nouveau dans l'arène
politique libanaise comme Ministre nommé de l'Education...
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18 et 19 Avril
Bassel Fleyhane a succombé
après 64 jours de lutte et de souffrance...
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Nagib
Mikati a composé un cabinet compact de 14 membres
Najib Mikati Premier
Ministre
Elias Murr Vice Premier de
la Défense
General Hassan Sabaa Ministre
de l'
interieur
Ghassan Salamé Ministre
de l' Education et de la Culture
Mahmoud Hammoud Ministre
des Affaires Etrangères
Damianos Kattar Ministre
des finances et de l'économie
Adel Hamieh aux travaux publics
et déplacés
Alain Tabourian aux telecommunications, à
la jeunesse et aux sports
Khaled Kabbani à la
Justice
Bassam Yammine à l'énergie
et à l'industrie
Charles Rizk à l'information
et au tourisme
Mohammed Khalifeh à
la santé publique et aux affaires sociales
Tarek Mitri à l'environnement
et au developpement administratif
Trad Hamadé
Ministre du Travail et de l'Agriculture.
Aucun de ces ministres
ne doit être candidat aux prochaines élections
législatives
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15 et 16 Avril
Najib Mikati, nouveau premier ministre
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Nagib
Mikati nommé 1er Ministre
La nomination de ce proche de la Syrie
sans être qualifiable d'ostensible pro-syrien peut
être un signe d'espoir dans la mesure ou 37 Députés
se réclamant de l'opposition ont voté pour
lui.
Il reste donc à espèrer que les consultations
du week-end et de début de la semaine lui permettront
de réussir là ou Omar Karamé avait
échoué pour enfin former une équipe
gouvernementale capable d'organiser les législatives
dans les délais constitutionnels conformément
au voeu de la communauté internationale mais aussi
dans l'intérêt des libanais.
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Le compte à rebours du délai constitutionnel
à respecter pour la tenue des élections
législatives d'ici le 31 Mai 2005
est soigneusement tenu à jour et exhibé,
de jour comme de nuit, sur la place de la Liberté
au Centre Ville de Beyrouth...
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11 et 12 Avril
Omar Karamé va t-il définitivement jeter
l'éponge?
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Le
risque de crise politique s'accroit
Après le report de la formation par Omar Karamé
du nouveau gouvernement,
la tenue des élections dans les délais constitutionnels
est menacée
Une partie de la presse avance désormais la possibilité
d'une rétractation définitive de la part du premier ministre
désigné. "L'échec des dirigeants à former un gouvernement
augure d'une rétractation définitive de M. Karamé", écrit
le quotidien à grand tirage An-Nahar. As-Safir est plus
nuancé. "Karamé va donner à ses alliés un dernier avertissement.
Soit le nouveau gouvernement voit le jour dans les vingt-quatre
heures, soit il rend son tablier",
écrit ce journal.
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10 Avril
Crédit Photo:
Marwan Assaf/L'OrientleJour
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Marathon
de l'unité à Beyrouth
Près de 70000 participants, tout en blanc,
à l'appel de Bahia Hariri
Quelques
détails...
La nouvelle équipe Karamé serait annoncée
Lundi avant midi:
La loi électorale pour les prochaines législatives
au coeur des dernières tractations...
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Semaine du 3 au 9 Avril
Image d'un départ annoncé...
Crédit Photo:
Ramzi Haïdar/AFP
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Ce
qu'il faut retenir...
La Syrie annonce officiellement le retrait définitif
de son armée (et de ses services de renseignements?)
pour la date-butoir du 30 Avril
Karamé
promet la formation rapide d'un cabinet
pourpermettre
la tenue des élections législatives dans
les délais
constitutionnels. Le découpage
des "cazas" tient la corde...
L’Onu se saisit de l’enquête sur l’assassinat de Hariri
Unanimité
Jeudi soir au Conseil de sécurité sur la création
d’une commission internationale
avec un mandat de trois mois renouvelable une fois.
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Le
printemps libanais sur France-Culture
Sa
mort aura peut-être été plus utile que sa vie", nous dit
Iman Younes, sociologue, auteure de Villes à vif (Verticales).
La jeune femme figure parmi les invités de la semaine
que France-Culture consacre au Liban. Elle parle bien
sûr de la mort de Rafic Hariri, ex-premier ministre victime,
le 14 février, avec 17 autres personnes, d'un attentat
à la bombe qui a aussi fait quelque 200 blessés. Le cratère
de l'explosion reste aujourd'hui béant, devant l'hôtel
Saint-Georges, jadis haut lieu de la vie mondaine beyrouthine,
dévasté lors de la guerre civile qui ravagea le pays quinze
ans durant (1975-1990) et dont les conséquences restent
redoutables. Paradoxalement, la déflagration du 14 février
a provoqué un espoir. Les Libanais se sont retrouvés près
d'un million dans le centre de Beyrouth, chrétiens et
musulmans sunnites, pour protester contre l'assassinat,
exiger le départ de l'armée syrienne et réclamer une nouvelle
donne politique. Malgré la crainte de nouveaux attentats
(trois, depuis le 14 février), musulmans et chrétiens
continuent, ensemble, de défiler sur la tombe de Hariri.
Des représentants de la société civile ont eu un rôle
dans ce "printemps libanais", et dans la remise en cause
du confessionnalisme qui fonde les partis politiques et
la vie sociale en général. Intellectuels, artistes, militants
entendent desserrer le carcan qui empêche la modernisation
du pays.
Dossier
France Culture
"CHANGEMENT EN TOUT"
L'aspect culturel du mouvement populaire justifie donc
l'opération de France-Culture prévue avant la mort de
Hariri, précise Laurence Bloch, directrice adjointe de
la radio , semblable à ce que France-Culture a réalisé
à Sarajevo, en Algérie, au Sénégal ou au Mali. Depuis
lundi 28 mars, "La nouvelle fabrique de l'histoire", "A
voix nue", "Les chemins de la connaissance", "Mémorables",
"Double culture" et "Surpris par la nuit" ont été quotidiennement
voués au Liban. Et samedi 2 avril, "Concordance des temps"
et "Le bien commun". Dimanche seront rediffusées deux
émissions, l'une sur le poète Khalil Gibran, l'autre sur
les réfugiés palestiniens au Liban. Plus tard, Emmanuel
Laurentin diffusera une "Promenade historique dans Beyrouth"
sur les traces de la guerre, pour le 30e anniversaire
de son déclenchement, le 13 avril 1975. Mais l'événement
de la semaine aura lieu samedi 2 avril, en direct de 15
à 18 heures. Lors de "Radio libre", Laurence Bloch et
Marc Kravetz présenteront "Un printemps au Liban". Pour
expliquer l'actualité et évoquer l'avenir. Des hommes
politiques tels que Marwan Hamadé, député de l'opposition,
ancien ministre, Samir Frangié, auteur du "Manifeste de
Beyrouth" l'an dernier, et Hussein Hassan, député du Hezbollah,
se confronteront à des universitaires, à la cinéaste Danielle
Arbid et à un militant écologiste, Ziad Moussa, entre
autres. Le débat est prometteur. Ziad Moussa interpelle
les "politiciens", qu'il accuse de vouloir "se faire un
lifting" en profitant d'un mouvement "essentiellement
animé par la société civile". Ce trentenaire leur reproche
de n'avoir "pas de vision pour demain" et de s'apprêter
à "jouer une nouvelle partie avec d'anciennes règles".
Ce chrétien qui a dû se marier à Chypre pour épouser une
musulmane voit leur démarche relever davantage du "confessionnalisme"
que du "professionnalisme". Parmi les musiciens, les jeunes
Soap kills devraient intervenir dans le même sens. Yasmine
est chiite, Zeid est druze. Tous deux modernisent avec
succès des chansons arabes anciennes. Souvent avec ironie.
"Nous voulons le changement en tout", dit Zeid. Ce lutin
malicieux, qui voudrait qu'"on fasse l'amour" en écoutant
ses créations, prône le "métissage" en musique mais pas
seulement... Et d'affirmer : "Le mouvement populaire actuel
et notre expression artistique qui secoue les convenances,
tout ça, c'est lié".
Francis Cornu Article paru dans l'édition du Monde du
02.04.05
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1er et 2 Avril
Gros dégâts matériels suite à
l'attentat du centre commercial Rizk Plaza de Broumana
(photo AP)
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Karamé reste, un attentat de plus...
Coup de Théâtre
alors qu'on le donnait partant il y a encore 48 heures!
Le Rassemblement d'Ain el Tiné souhaite l’adoption
du mohafazat comme circonscription électorale et les loyalistes
demandent à Karamé de tenter de former un
« gouvernement pour sauver le pays »...
Rappelons qu’il ne reste que 15 jours avant le début des
délais constitutionnels pour la convocation du corps électoral
qui, selon le barreau de Beyrouth, pourrait être
effectuée par un gouvernement même démissionnaire.
Pendant ces agitations politiciennes, le quatrième
attentat en deux semaines secouait, dans la soirée
de Vendredi, la banlieue-est de Beyrouth dans la station
d'estivage de Broumana,
particulièrement fréquentée l'été
par la clientèle du Golfe.Comme si les auteurs
de ces actes voulaient assécher le pays de ses
principales ressources...
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30 et 31 Mars
Mr Adnan Kassar, ministre de l'économie et du commerce
dans le gouvernement Karamé
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Karamé sur le départ, Kassar tient la corde...
On attendait Mercredi
30 l'annonce officielle du renoncement de Mr Omar Karamé
aux fonctions de premier ministre chargé de former
un gouvernement de transition afin de préparer
le futur scrutin législatif.
Ayant échoué dans sa tentative de composer
un cabinet d'union nationale groupant loyalistes et opposants,
Mr Karamé préfére céder la
place à une personnalité qui s'orienterait
vers la formation d'une équipe de sages qui serait
en outre restreinte -on parle d'une dizaine de membres-.
Conformément à l’accord auquel le président Lahoud et
le patriarche Sfeir sont parvenus au cours de leur tête-à-tête
dimanche dernier à Bkerké, et selon des sources bien informées,
une série de noms ont déjà été avancés pour composer une
équipe qui serait agréée aussi bien par les loyalistes
que par les opposants. On cite notamment M. Adnane
Kassar (en photo ci-contre), pressenti en principe
pour remplacer M. Karamé, mais il semble que ce choix
n’est pas encore définitif et l’idée de charger un autre
sunnite de former le gouvernement n’a pas été écartée.
Dans ce cadre, on avance les noms de Rachid el-Solh, Osman
Dana, Ahmed Hajj et Abdel Hamid Hallab. Parmi les ministrables,
on cite Mme Rabab Sadr, ainsi que MM. Mohammed Youssef
Beydoun, Rachid Hoteit, Ibrahim Chamseddine, Hussein Hamdane,
Fouad Boutros, Ramzi Jreije, Nasri Maalouf, Youssef Takla,
Fouad el-Khazen, Antoine Ghossein, Antoine Kheir et Mounir
Honein.
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27 et 28 Mars
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Pâques
entre ténèbres et éclaircies...
Alors qu'un
nouvel attentat à la voiture piégée
a fait quelques blessés et de gros dégâts
matériels dans la nuit de samedi à dimanche
dans la banlieue-est de Beyrouth, à Dékouané,
l'entrevue entre le Président Lahoud et la Patriarche
Sfeir entrouvre la porte d'un compromis acceptable en
vue de la formation d'un cabinet de transition en charge
de préparer les élections législatives
tout en respectant le calendrier prévu et en garantissant
un climat de sécurité dans tout le pays.
Ce cabinet dirigé par Omar Karamé serait
restreint et composé de personnalités
ayant un profil de "vieux sages". Pendant ce
temps des positions syriennes stratégiques anti-aériennes
dans la Bekaa étaient évacuées et
de nouveaux mouvements de troupes vers la frontière
étaient observés Lundi.
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25 et 26 Mars
"Hakika"
3'30"
de musique
pour la Vérité
"Lubnan
Hakayet Watan"
Message
de communion pour tous les libanais du Liban et du monde
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Le
chemin de la vérité est encore long...
Alors que le rapport
de la commission d’information de l’Onu sur l’assassinat
de Rafic Hariri a été rendu public Jeudi soir par Kofi
Annan, il est clair que son ton acerbe est particulièrement
accablant pour les services de sécurité libanais et syriens.
Il estime en effet que l’enquête libanaise souffre de
« négligences sérieuses et systématiques », et impute
à Damas la responsabilité de la tension qui a précédé
le meurtre de l’ancien Premier ministre concluant à la
nécessité de la formation d’une commission d’enquête internationale
en bonne et due forme. Mais le rapport établi par l’Irlandais
Peter Fitzgerald estime qu’une telle commission ne pourrait
mener à bien sa tâche « tant que l’actuelle hiérarchie
des services de sécurité libanais restera en place ».
Peu avant de publier le texte, le secrétaire général de
l’Onu a contacté le président Émile Lahoud, qui a insisté
auprès de lui pour que les Nations unies fassent ce qui
est nécessaire afin d’établir la vérité. Des informations
en provenance de New York faisaient état d’un projet de
résolution en cours de préparation par la France pour
mettre sur pied un mécanisme nécessaire à la formation
d’une commission d’enquête internationale.
Parallèlement,
la situation politique stagne alors que les Chrétiens
fêtent Pâques
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22 et 23 Mars:
Une vue du Centre Alta Vista de Kaslik après l'attentat
de la Nuit du 22 au 23 Mars
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Après
Jdeideh, Kaslik
les apprentis-sorciers
récidivent et sèment la mort
Cette
fois les doutes ne semblent plus permis:
une organisation de l'ombre cherche bien à semer
la terreur en perpétrant des attentats lâches
destinés à intimider les partisans du Liban
Libre de toute présence étrangère.
Cette fois l'attentat qui visait la zone commerciale et
touristique de Kaslik a fait au moins deux victimes.
De Bruxelles, Jacques Chirac s'est déclaré
"outré" par ces actes et s'est dit persuadé
que les masques de ceux qui cherchent à démontrer
que le Liban est voué au désordre sans leur
présence, tomberont tôt ou tard. Il n'en
reste pas moins que le vide politique depuis la démission
du gouvernement Karamé le 28 Février ne
peut que favoriser les partisans de la terreur; il est
donc urgent d'avancer et de s'entendre pour mettre en
place un réel pouvoir de transition jusqu'aux législatives.
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Grands repères
historiques du Liban
1860
-1920 - 1943 - 1975 -1990 - 2005?
en
partenariat avec le site-web "histoire à la carte"
Formation
du Grand Liban
Soucieux
de préserver une autonomie acquise sous les Ottomans, les nationalistes
libanais font admettre à Versailles la création d’un Etat étendu
autour du noyau chrétien du Mont Liban.
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La
guerre au Liban
De
1975 à 1990, le Liban, dont le système politique repose sur un
fragile équilibre intercommunautaire, est le terrain d’une guerre
aux visages multiples, dont les enjeux sont aussi bien libanais
que régionaux et internationaux.
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Cette Page-web en développement
est également accessible
aux adresses www.RAFIC.org ou www.RAFIC.info
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