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«
Mounâjât 2004 »
du 2 au 5 Décembre
Entrée Libre
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tout le programme
en partenariat avec
L'Université Antonine, l'Institut
Supérieur de Musique et le Centre des Traditions Musicales de l'Orient
Arabe
et de la Méditerranée
et
avec le concours de
la Mission Culturelle Française au
Liban
et de l'AFAA, Association Française d'Action Artistique
Contact:
|
Historique du Projet
ASSDAC a lancé « Mounâjât :
1er Festival des Traditions Musicales Sacrées
en Méditerranée » qui a eu lieu à Beyrouth, du 27 novembre au 1er décembre
2002, et qui avait pour objectif de créer des relations durables, fondées
sur la confiance et le respect mutuel, entre des femmes et des hommes
libres, conscients de leur responsabilité dans le développement de cette
communauté de destin qu’est, pour nous, la Méditerranée.
Des chantres et des musiciens appartenant
à différentes traditions musicales sacrées du pourtour de Mare Nostrum
ont participé à cet événement. La palette de la programmation des concerts
était fortement diversifiée, quant aux obédiences musicales et religieuses,
tout en demeurant axée sur la quête de l’authenticité, gage d’une profonde
convivialité et d’un dialogue interculturel porteur de sens. Loin de tout
syncrétisme musical ou religieux, cette démarche s’inscrit résolument
dans l’optique de la rencontre humaine, spirituelle et artistique.
La palette de programmation des
concerts contenait huit concerts en quatre soirées, du 27 novembre au
1er décembre 2002, à l’auditorium Pierre Abou Khater, Campus des Sciences
Humaines de l’Université Saint Joseph, rue de Damas, Beyrouth.
Deuxième édition de Mounâjât, du 2 au 5
décembre, à l’Université antonine de Hadath-Baabda
Le Festival des traditions musicales sacrées
en Méditerranée
L’Institut
supérieur de musique de l’Université antonine de Hadath-Baabda
et l’Association pour le soutien social et le développement des
actions culturelles (ASSDAC) organisent, du 2 au 5 décembre prochain,
trois sessions de formation de chantres libanais aux monodies
ecclésiales latines médiévales sous la houlette de Marcel Pérès,
directeur de l’ensemble Organum et en collaboration avec Nidaa
Abou Mrad, directeur du Centre des traditions musicales de l’Orient
arabe et de la Méditerranée, de l’Université antonine. Avec le
soutien conjoint de l’Association française d’action artistique
(AFAA) et de la Mission culturelle française au Liban, les deux
musiciens ont organisé une formation musicale destinée à familiariser
les chantres issus de la tradition proche-orientale aux manuscrits
médiévaux de chant latin.
Cette expérience est menée dans le cadre de l’enseignement universitaire
dispensé à L’Institut supérieur de musique de l’Université antonine.
Le programme se déroulera comme suit: jeudi 2 décembre, 18h, «Revivifier
les traditions médiévales», une conférence débat avec Marcel Pérès
et Nidaa Abou Mrad. Du 2 au 5 décembre, session intensive de formation
sous la direction de Marcel Pérès. Dimanche 5 décembre, 18h, concert
en cinq parties, en guise d’introduction à la deuxième édition
du festival Mounâjât: chant syro-maronite; musique ecclésiale
byzantine; musique ecclésiale latine médiévale; musique de l’époque
abbasside ; oratorio oriental de Noël, composition originale de
Nidaa Abou Mrad.
infos
complémentaires sur le site-web de l'Université
Antonine
PROJET DE FORMATION DE CHANTRES LIBANAIS AUX MONODIES ECCLESIALES
LATINES MEDIEVALES AVEC MARCEL PERES,
DIRECTEUR DE L'ENSEMBLE ORGANUM
L'Université Antonine
(UPA) - Institut Supérieur de Musique (ISM) et l'Association pour
le Soutien Social et le Développement des Actions Culturelles
(ASSDAC) organisent ensemble, en 2004-2005, trois sessions de
formation de chantres libanais aux monodies ecclésiales latines
médiévales, sous la houlette de Marcel Pérès, directeur de l'Ensemble
Organum, et en collaboration avec Nidaa Abou Mrad, directeur du
Centre des Traditions Musicales de l'Orient Arabe et de la Méditerranée
à l'ISM-UPA.
Cette opération a reçu le soutien conjoint de l'Association Française
d'Action Artistique (AFAA) et de la Mission Culturelle Française
au Liban. Toutes les traditions musicales ecclésiales anciennes
et médiévales sortent d'un seul et même vivier primordial, celui
de l'Eglise des Apôtres et des Pères de l'Eglise. Il s'agit d'une
tradition directement dérivée du chant de la synagogue, lequel
s'appuie sur la cantillation de la prose scripturaire et sur la
psalmodie (chant alterné en chœur et responsorial des Psaumes
de David). Aussi le premier chant de l'Eglise s'enracine-t-il
dans la culture sémitique du Proche-Orient et s'enrichit-il progressivement
d'un répertoire correspondant à la nouvelle Foi, comprenant des
litanies et des hymnes spécifiquement chrétiennes.
Les premières églises, tout en employant des langues différentes,
comme le syriaque, le grec, le copte et le latin, sont restées
homogènes entre elles quant au système musical employé. Il s'agit
d'une communauté de langage musical à propos tant des échelles
mélodiques, comprenant les intervalles de seconde neutre qui caractérisent
les traditions du Proche-Orient, que des structures modales fondamentales,
organisées en Octoéchos ou système à huit mélodies ou modes, en
fonction des formules d'intonation aussi bien que de la semaine
liturgique (chaque semaine étant associée à un mode mélodique).
Les divergences musicales sont apparues au moment du grand schisme
(au début du deuxième millénaire).
Tandis que les traditions ecclésiales orientales (notamment syriaques
et byzantine) ont conservé le système originaire, en l'enrichissant
parfois de nouvelles structures modales (notamment à genre chromatique),
le chant grégorien, influencé par le nouvel environnement polyphonique
qui caractérise alors la culture musicale occidentale, a évolué
vers une intonation diatonique ditonique (ou pythagoricienne),
bien loin des échelles à intervalles neutre initiales.
Marcel Pérès, directeur de l'Ensemble Organum et l'un des
maîtres actuels de la musique médiévale européenne, mène depuis
vingt ans des expériences visant à renouer avec les monodies ecclésiales
latines médiévales - conservées dans les anciens manuscrits -
selon une démarche d'interprétation proche de celle des traditions
vivantes sœurs, notamment byzantine et syriaques. Sa collaboration
avec Lycourgos Angelopoulos, directeur du Chœur byzantin d'Athènes,
constitue un modèle du genre. Sa réinterprétation, tant du répertoire
ecclésial vieux romain que du chant ambroisien ou milanais, s'est
trouvée enrichie de l'intonation spécifique du chant byzantin
et de la vitalité traditionnelle conservée sur le territoire grec,
alors que le versant occidental s'est conservé uniquement d'une
manière scripturale.
Quant à Nidaa Abou Mrad, il réalise une démarche similaire,
ou symétrique, au sein du Centre des Traditions Musicales de l'Orient
Arabe et de la Méditerranée (CTM) à l'ISM-UPA, qui vise à revivifier
les traditions musicales fondamentales de cette partie du monde,
marginalisées en raison d'une acculturation galopante. Un important
travail y est mené sur différents plans, notamment dans le domaine
de la recherche musicologique, de l'enseignement musicologique
et musical, de la production de CD et de l'organisation de concerts.
Le dernier-né de cet effort est la réalisation historique du premier
CD de musique médiévale de l'Orient arabe (Musique au temps des
Abbassides, UPACD 1001).
La rencontre de ces deux démarches était inéluctable. Le propos
de la présente action est le suivant : des chantres formés initialement
chacun à des traditions proche orientales, notamment, le chant
classique arabe, le chant syro-maronite et la tradition antiochienne
du chant byzantin (encore plus orientale que la tradition grecque),
vont travailler avec Marcel Pérès. Ils vont apprendre à décrypter
les manuscrits médiévaux de chant latin et, en même temps, ils
vont insuffler dans leur interprétation la vitalité dont ils sont
porteurs à partir de leurs traditions orientales respectives.
Cette expérience est pionnière à deux titres :
D'abord, aucun enseignement de chant ecclésial latin (grégorien,
vieux romain, vieux milanais) n'a été réalisé, à ce jour, dans
les pays du Proche-Orient.
D'autre part, pour la première fois, des chanteurs professionnels
libanais, parmi lesquels des chantres musulmans, appartenant à
la tradition savante arabe, vont chanter des monodies médiévales
ecclésiales latines et y introduire leur savoir-faire spécifique,
et ce, dans la perspective de renouer avec une authenticité traditionnelle
commune, de part et d'autre de la Méditerranée.
Cette expérience est menée dans le cadre de l'enseignement
universitaire dispensé à l'ISM-UPA. La première session de formation
se tiendra du 2 au 5 décembre à l'UPA. Les premiers résultats
de ce travail seront entendus en première partie du concert qui
sera donné dans le cadre de la deuxième édition - 2004 de MOUNÂJÂT,
Festival des traditions musicales sacrées en Méditerranée, coorganisée
par l'UPA et l'ASSDAC avec le soutien de l'Association Française
d'Action Artistique (AFAA) et de la Mission Culturelle Française
au Liban. Les deux autres sessions se tiendront au printemps et
en automne 2005. Elles rassembleront les mêmes participants et
aboutiront à la réalisation d'un concert à l'occasion de la troisième
édition - 2005 de MOUNÂJÂT.
ENTRETIEN avec MARCEL PERES:
"La lecture chantée des textes
sacrés est une caractéristique commune à la pratique de toutes
les religions. Les répertoires musicaux qui au fil des siècles
sont venus enrichir les célébrations sont en fait soit des amplifications
des différentes techniques de lecture, soit des éléments destinés
à ponctuer l'espace entre deux lectures. L'objectif ambitieux
de ce concert est de faire sentir aux auditeurs l'unité organique
fondamentale de cette pratique à l'origine des trois religions
du Livre : le judaïsme, le christianisme et l'islam.
Pour ce programme, nous nous sommes concentrés sur les traditions
chrétiennes latines et musulmanes arabes. Les premiers chrétiens,
fidèles à l'enseignement de Jésus qui affirmait n'être venu rien
détruire mais tout accomplir, continuèrent à pratiquer dans leurs
premières réunions, à côté des récits sur la vie de Jésus, la
cantilation hébraïque des textes fondateurs : la Genèse, le Pentateuque
et surtout les psaumes qui rapidement devinrent le substrat des
offices qui rythmaient le temps, c'est à dire la course du soleil
dans le ciel.
Entre le judaïsme et le christianisme il y eut donc une transmission
directe. Les premières évolutions arrivèrent assez rapidement
lorsque les textes, pour les besoins de compréhension des nouveaux
convertis juifs et non juifs qui ignoraient l'hébreu furent traduits
en araméen, en syriaque et en grec. Chaque langue, avec la sonorité
propre de ses syllabes, de ses voyelles et ses rythmes façonne
à sa manière l'articulation des phrases musicales. Tandis que
l'hébreu, l'araméen, le syriaque puis plus tard l'arabe présentent
une continuité linguistique, le grec, puis le latin allaient ouvrir
les musiques rituels à de nouveaux horizons. Le christianisme
naissant, par ce transfert de langues et le contact qui en résultat
avec d'autres cultures, assimila progressivement l'héritage musical
de la civilisation grecque. Les liturgies d'Afrique du nord utilisèrent
le latin dès le deuxième siècle, mais en Europe occidentale les
textes liturgiques ne furent traduits en latin qu'à la fin du
IVe siècle et surtout au Ve siècle. Ces liturgies conservèrent
encore certains textes en grec, jusqu'au Xe siècle pour le nord
de la Gaule, jusqu'au XIe siècle pour Bénévent, jusqu'au XIIe
siècle pour l'Aquitaine et jusqu'au XIIIe siècle pour Rome. Le
changement de langue, bien qu'affectant le mode général d'énonciation
des textes ne transforma pas radicalement la structure musicale
des cantilations.
C'est la conclusion que l'on peut tirer grâce à l'analyse des
différents répertoires qui nous ont transmis des éléments de comparaison
(chants vieux-romain, milanais, bénéventain, mozarabe, romano-francs,
byzantin grec et syriaque).
La fonction fondamentale de la lecture des textes sacrés dans
la constitution de la conscience religieuse sera intégrée par
l'islam naissant, à la fin du VIe siècle. Dès le début, Muhamet
établit la légitimité de sa prédication sur les deux livres fondateurs
du judaïsme et du christianisme : le Pentateuque et l'Évangile.
La révélation qui se manifestera au long de sa vie prendra elle-même
la forme d'un livre source de la nouvelle pratique, le Coran signifie
en arabe la lecture. Les versions que Muhamet connaissait du Pentateuque
et de l'Évangile n'étaient certainement pas les versions qui furent
retenues par les Églises orthodoxes aux VIe et VIIe siècles.
C'était des textes qui circulaient probablement dans les milieux
chrétiens nestoriens et juifs alors existant dans la péninsule
arabique. Son propos d'ailleurs n'était pas de citer textuellement
ces deux livres mais d'en faire mémoire pour actualiser la pertinence
et la pérennité du message religieux qu'il devait transmettre.
Muhamet a fréquenté ces communautés juives et chrétiennes, c'est
à leur contact qu'il a appris les textes sacrés en les entendant
cantiler. Progressivement, il s'est senti investi de la mission
divine de reformuler le message de la révélation par une langue,
l'arabe, qui permette une transmission directe à son entourage,
et par un livre nouveau qui synthétise l'ancien testament et explique
définitivement ce que dieu attend des hommes. Ainsi la cantilation
du Coran, bien qu'adaptée à une langue qui a ses propres règles
d'énonciation et à une fonction religieuse différente de la théâtralité
des liturgies chrétiennes, s'inscrivit dans le courant de la même
tradition qui prit source dans le judaïsme et irrigua également
le monde chrétien. Les différents rameaux se sont éloignés au
cours des temps, mais grâce au travail d'archéologie musicale
que nous avons effectué sur les anciennes liturgies latines nous
pouvons, par une confrontation directe avec les traditions islamiques,
entendre l'écho émouvant de cette unité fondamentale de la révélation
que le Coran proclame avec un lyrisme qui nous ouvre les portes
du sublime.
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Retour sur la 1ère édition:
Du 27 Novembre au 1er Décembre 2002
« Mounâjât »
Nidaa Abou Mrad, violoniste et compositeur
mystique, a rempli avec intégrité et rigueur le rôle de directeur du
festival Mounâjât, axé autour des musiques religieuses d’horizons différents.
Pendant quatre soirées, le programme s’est
articulé, à parts égales, autour de musiques sacrées du christianisme
et de l’islam.
Après l’oratorio soufi islamo-chrétien de Nidaa Abou Mrad, Hymnes de
l’Amour divin, le festival s’est poursuivi avec la cantillation du Coran
par le cheikh égyptien Ahmad Neaynah, connu dans le monde arabe pour
la douceur de son élocution et la très grande endurance de sa voix.
Pendant plus d’une heure, le cheikh a psalmodié des versets dans des
intonations particulièrement familières, mais exprimées selon son sentiment
propre.
Une heure de recueillement pendant laquelle le récitant a dévoilé une
admirable tenue de voix, mélodieuse et ferme, qui a habité les versets
en révélant toute leur dimension quasi extatique, propre au temps de
ramadan.
Richesse du chant féminin médiéval
La seconde partie de la soirée a été dominée par les voix féminines
médiévales a cappella de l’ensemble français Discantus, dirigé par Brigitte
Lesne. Ces « voix d’anges » elles, en revanche, ont été pour le moins
agréablement inattendues pour le public, assez peu habitué à ces chants
grégoriens, monodiques et polyphoniques, soutenus par aucun instrument.
L’ensemble Discantus, fondé en 1989, se fait fort de faire découvrir
les richesses du chant féminin, pratiqué par les nonnes dans leurs monastères,
et celui interprété pendant le festival a été extrait du répertoire
des XIIe et XIIIe siècles. 15 pièces, où ont alterné motets, conduits,
graduels, introïts, tropes dont deux mentionnaient le nom du Liban,
dont on sait la place dans la Bible et la symbolique dans Le Cantique
des cantiques, par exemple.
« Mounâjât », comme l’explique Nidaa Abou Mrad dans son texte
de présentation de la brochure du festival, « rassemble les expressions
traditionnelles musicales religieuses (…) », et s’intègre avec succès
dans le grand ensemble des manifestations culturelles qui veulent renouer
le dialogue entre les différences, exacerbées par l’après-11 septembre.
Une initiative heureuse en tous points, qui gagnerait, dans sa prochaine
édition, à gagner en intérêt et en auditeurs.
*** L' Evènement 2002 ***
"Mounajat",
Premier Festival des Musiques sacrés de la Méditerranée
au Liban
" Mounâjât : 1er Festival
des Traditions Musicales Sacrées en Méditerranée " a pour objectif de
créer des relations durables, fondées sur la confiance et le respect
mutuels, entre des femmes et des hommes libres, conscients de leur responsabilité
dans le développement de cette communauté de destin qu'est, pour nous,
la Méditerranée. Des chantres et des musiciens appartenant à différentes
traditions musicales sacrées du pourtour de Mare Nostrum participent
à cet évènement. La palette de la programmation des concerts est fortement
diversifiée quant aux obédiences musicales et religieuses, tout en demeurant
axée sur la quête de l'authenticité, gage d'une profonde convivialité
et d'un dialogue interculturel porteur de sens. Loin de tout syncrétisme
musical ou religieux, cette démarche s'inscrit résolument dans l'optique
de la rencontre humaine, spirituelle et artistique. À l'heure où la
Méditerranée hésite entre inquiétude et espoir, ces voix et musiques
venues de ses différents rivages pour se retrouver au Liban, expriment
une aspiration à la compréhension mutuelle. Par-delà les croyances,
le sacré constitue également un facteur de cohésion autour de ce " Lac
du monothéisme ". Un sacré du quotidien, un sacré des traditions, un
sacré du savoir-vivre et de l'hospitalité. En bref, un sacré à la fois
unique et pluriel.
>>>
Le Programme de l'édition 2002
Mercredi
27 novembre: 20h30, Hymnes de
l’amour divin, Nidaa Abou Mrad.
Vendredi 29 novembre : 20h30, cantillation
du Coran, cheikh Ahmad Neaynah (Égypte). 21h30, chant grégorien Ensemble
Discantus-Brigitte Lesne (France), monodies et polyphonies médiévales.
Samedi 30 novembre : 20h30, hymnes islamiques,
cheikh Salah Yamout ; 21h30, chant syriaque maronite, Ghada Chbeir,
chantres solistes, sous la direction de père Louis Hage.
Dimanche 1er décembre 2002 : 20h30, cantillation
du Coran et chants dévotionnels chiites, cheikh Youssef Yassine (Liban-USA)
; 21h15, séquence gnostique, Jihad Salman ; 21h30, chant byzantin, chantres
solistes du patriarcat d’Antioche, sous la direction de Mikhaël Hourani.
Un entracte de 15mn est prévu entre chaque concert.
Parallèlement au festival, une exposition de photographies de Roger
Moukarzel dans le hall du campus des sciences humaines.
Communiqué
Beyrouth-LBV- L’Association pour le soutien et le développement
des actions culturelles (Assdac) organise le premier Festival
des traditions musicales sacrées en Méditerranée avec le soutien
de l’Union européenne, dans le cadre de Francobis. Huit concerts
en quatre soirées, du 27 novembre au 1er décembre. À l’auditorium
Pierre Aboukhater, campus des sciences humaines de l’USJ. « “
Mounajat” a pour objectif de créer des relations durables. À l’heure
où la Méditerranée hésite entre inquiétude et espoir, ces voix
et musiques venues de ses différents rivages expriment une aspiration
à la compréhension mutuelle, indique
Jihad el-Chaar, président d’Assdac.
Des chantres et des musiciens appartenant à différentes traditions
musicales sacrées du pourtour de Mare Nostrum participent à cet
événement. La palette de la programmation des concerts est diversifiée
quant aux obédiences musicales et religieuses, tout en demeurant
axée sur la quête de l’authenticité, gage d’une profonde convivialité
et d’un dialogue interculturel porteur de sens.
Loin de tout syncrétisme musical ou religieux, cette démarche
s’inscrit résolument dans l’optique de la rencontre humaine, spirituelle
et artistique. »
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