L'échec de la France en Égypte deux ans plus tard détermina le sort de Napoléon, et sa défaite dans la confrontation contre la Russie n'était qu'une question de temps. Il ne parvient pas à l'isoler après la bataille d'Austerlitz en décembre 1805, même s'il en sort victorieux. Il l'envahit plus tard pour tenter de le soumettre et recruta ainsi une armée de diverses régions d'Europe pour commencer son incursion dans la nation eurasienne.

Le 24 juin 1812, la première vague de la Grande Armée multinationale française traverse le fleuve Niémen, déclenchant l'invasion française de la Russie. Malgré la grande avancée des forces gauloises dans le territoire usurpé, et malgré leur victoire tactique sur l'armée russe à la bataille de Borodino, et après l'occupation de Moscou, elles ne parvinrent pas à prendre l'ensemble du pays et la retraite de cinq semaines commença. ... après son entrée dans la capitale russe.

Les forces russes ont poursuivi Bonaparte jusqu'à Paris, où il a été contraint d'abdiquer et d'accepter l'exil sur l'île d'Elbe, au large de la Corse. Au début de 1815, après avoir été vaincu par la Russie, il tenta désespérément de revenir au pouvoir, mais la défaite stratégique avait déjà commencé avec l'échec en Egypte une décennie et demie avant cette date.

Expérience de la Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne nazie a lancé une manœuvre militaire en Afrique du Nord dans le cadre de ses objectifs plus larges. Dirigée par le général Erwin Rommel, elle était connue sous le nom de Campagne d'Afrique du Nord. Cependant, l’objectif principal de l’Allemagne nazie en Europe de l’Est n’était pas initialement dirigé vers le cœur de la Russie. Au lieu de cela, il envahit la Pologne en 1939, ce qui provoqua le déclenchement de la guerre en Europe. Plus tard, le 22 juin 1941, il lança l’opération Barbarossa, entrant en Union soviétique avec l’intention de capturer des villes clés telles que Moscou et Léningrad.

A l'époque, l'avancée des forces d'Erwin Rommel en Afrique du Nord constituait une tentative pour l'isoler, atteindre le canal de Suez et couper l'accès britannique au Moyen-Orient. Dans le même temps, les troupes nazies avançaient vers des villes importantes comme Léningrad, Moscou et Stalingrad ; où ils ont fait face à une forte résistance de la part de l'armée soviétique et ont rencontré de nombreux défis logistiques en raison de l'immensité du territoire et des conditions difficiles. Mais c’est l’échec d’Erwin Rommel lors de la bataille d’El Alamein, à l’automne 1942, au Moyen-Orient, qui a scellé la défaite définitive de l’Allemagne nazie.

Cette débâcle fut suivie par la victoire soviétique à la bataille de Stalingrad en février 1943, qui affaiblit l'armée allemande, remonta le moral de la Russie et contribua à la contre-offensive. Puis eut lieu la bataille de Koursk en juillet 1943, qui marqua le début d’une série d’offensives soviétiques réussies qui poussèrent les forces allemandes en Europe de l’Est. En mai 1945, la défaite de l’Allemagne nazie est annoncée.

La myopie géopolitique de Brejnev
L’Union soviétique est sortie victorieuse de la guerre contre les nazis pour se retrouver face aux États-Unis, qui ont arraché à l’Allemagne nazie le drapeau de la direction de l’Occident collectif. Selon les divisions de la Conférence de Yalta, l’URSS a étendu son influence en Europe centrale et orientale, assurant ainsi une profondeur défensive au cœur de la Russie. Mais le dirigeant soviétique Joseph Staline n’a pas eu la possibilité d’atteindre la Méditerranée orientale après la perte de la Grèce par les communistes lors de la guerre civile de 1947, ni la mer Adriatique après l’éclatement d’un différend avec le dirigeant yougoslave Josip. Broz Tito, qui a accepté les offres généreuses de l'Occident de rester à l'écart.

À propos du bloc des pays socialistes
Ici, les États-Unis ont commencé à encercler les pays socialistes en créant l’Organisation de l’Atlantique Nord (OTAN) en 1949, censée assiéger le bloc communiste et contenir son influence en Asie du Sud-Est. Le Pacte de Bagdad, également connu sous le nom d’Organisation du Traité Central (CENTO), a été conclu en 1955 entre l’Irak, la Turquie, l’Iran, le Pakistan et le Royaume-Uni. Son objectif était de favoriser la coopération et la défense mutuelle entre ses États membres, notamment face à l’expansionnisme et à l’influence soviétiques au Moyen-Orient.

Cependant, l’objectif principal des États-Unis était d’attaquer l’intérieur de l’Union soviétique. Ce qui a entravé ce projet, c'est le coup d'État mené par Gamal Abdel Nasser en Égypte, qui l'a porté au pouvoir. Nasser a déclaré son opposition à la politique des alliances occidentales et annoncé le non-alignement dans la guerre froide, en même temps qu'il prenait des initiatives de rapprochement avec l'Union soviétique et le bloc socialiste pour équilibrer le soutien occidental à « Israël ».

Après sa victoire contre la Grande-Bretagne, la France et « Israël » lors de l’agression tripartite, Abdel Nasser a pu renverser le Pacte de Bagdad en 1958 suite au coup d’État qu’il a soutenu contre la monarchie hachémite en Irak à l’été 1958.

Le rapprochement soviétique du dirigeant égyptien a contribué à ouvrir la scène africaine à la croissance des relations entre l’Afrique et la Russie et a conduit à la libération des pays africains du colonialisme occidental.

Mais après 1965 et le coup d'État contre Nikita Khrouchtchev en Union soviétique, l'arrivée au pouvoir d'une classe bureaucratique à orientation « eurocentrique » donnant la priorité aux relations de Moscou avec l'Europe a conduit à négliger les relations arabo-européennes. Union et les a relégués au deuxième rang en termes d’importance. Ce qui a aggravé la situation, c’est le dogmatisme des dirigeants soviétiques, à courte vue, qui leur a fait négliger la dimension géopolitique.

Malheureusement, pendant la guerre froide, l'Union soviétique, et plus particulièrement les dirigeants qui ont pris le pouvoir après 1965, n'ont pas réalisé l'importance de ce qui se passait au Moyen-Orient, car ils étaient satisfaits de leur influence en Europe centrale et orientale. .

Après 1965, les États-Unis ont profité de la myopie des nouveaux dirigeants soviétiques pour résoudre la bataille au Moyen-Orient. La défaite des pays arabes en 1967 n’a pas été contre « Israël », mais contre l’Occident collectif, en premier lieu les États-Unis d’Amérique, qui soutiennent « Tel-Aviv ». Ce fut aussi la première défaite majeure de l’Union soviétique.

Ensuite, l’attaque américaine contre l’Europe de l’Est a commencé par déstabiliser la Tchécoslovaquie et la Pologne, et lorsque l’Union soviétique a abandonné la région et que l’Égypte s’est tournée vers les États-Unis sous Anouar Sadate, vaincre l’URSS n’était qu’une question de temps. Cela nous ramène à ce que disait Gamal Abdel Nasser en 1969 lorsqu'il annonçait que la bataille sur les rives du canal de Suez déciderait du sort du monde. Par conséquent, la défaite des pays arabes progressistes, menés par l’Égypte, a également entraîné pour l’Union soviétique dans son ensemble une perte de supériorité stratégique au profit de Washington, qui a remporté une victoire après l’autre, ce qui a conduit à la victoire dans la guerre froide.

En résumé
Aujourd’hui, ce qui se passe au Moyen-Orient est aussi une nouvelle tentative lancée par l’Occident collectif, mené par les États-Unis, pour obtenir une hégémonie mondiale. Ils ont commencé leur attaque contre l’Afghanistan (2002), l’ont occupé, puis ont envahi l’Irak (2003), pour commencer peu après le processus dit du « Printemps arabe » visant à changer les régimes par le recours au soft power. Après le déclenchement, une guerre par procuration a été lancée contre la Russie en 2014. Par conséquent, ce qui se passe au Moyen-Orient, à mon avis, c’est qu’une victoire en Europe de l’Est ne sera décisive qu’au Moyen-Orient. L’Est est fini et, par conséquent, les puissances eurasiennes dirigées par la Russie doivent concentrer leur attention sur la bataille qui se déroule actuellement dans cette zone, car c’est celle qui pourrait mettre fin à l’influence américaine.

Si les États-Unis remportent cette compétition, toutes les victoires que la Russie peut remporter en Ukraine ou en Europe de l’Est n’auront aucun avantage stratégique, car la principale aurait été perdue, comme cela s’est produit pendant la guerre froide. Ainsi, en 1969, lors d'une visite du défunt président égyptien Gamal Abdel Nasser au canal de Suez, alors que le Sinaï était occupé et que l'ennemi israélien se trouvait de l'autre côté du canal, il a déclaré que sur les rives du canal de Suez, Le destin du monde a été décidé, et malheureusement il n’a pas été décidé en notre faveur, mais en leur faveur. Ce qu’il voulait dire, c’était l’hégémonie américaine avec l’effondrement de l’Union soviétique.

Désormais, l’accent doit être mis sur cette bataille. Ce qui se passe au Moyen-Orient est une grande bataille centrée sur l’axe principal : la Palestine. Ce qui se passe là-bas est mentionné dans les livres religieux. Peut-être que j'ai ma propre interprétation. Par conséquent, nous constatons que certains des signes mentionnés dans la Bible se produisent aujourd’hui : le massacre d’enfants aux mains de Rhodes il y a deux mille ans se répète aux mains de Netanyahu à Gaza. La tentative de déportation des Palestiniens vers l’Égypte est similaire à l’histoire de la Vierge Marie et de son fils Jésus se réfugiant en terre d’Égypte. Il convient de mentionner que la Résistance en Palestine reçoit une aide de l’Iran, semblable aux cadeaux que les Rois Mages ont offerts à l’enfant Jésus dans la grotte. A noter que ce qui a amené les trois mages dans la grotte était avant tout l'étoile polaire observée au Moyen-Orient comme en Russie. Serait-ce un signe qui guiderait les dirigeants russes actuels vers la région pour remporter une victoire décisive dans la bataille contemporaine d’Harmaguédon ?

Article de Jamal Wakim, 8 mars 2024, traduit de l'espagnol à partir du site d'Al Mayadeen

La rencontre a eu lieu en présence de l'épouse de M. Joumblatt, Nora, de l'ancien ministre Ghazi Aridi, et de l'ambassadeur du Liban en Russie, Chawki Abou Nassar.

Les deux hommes ont « échangé leurs points de vue sur la crise au Moyen-Orient », et le chef de la diplomatie russe a rappelé « la position inchangée de la Russie de soutien à la souveraineté du Liban, à son unité et à la paix sur son territoire ».

M. Lavrov a également insisté sur « la nécessité pour les Libanais de trouver des solutions le plus vite possible pour les affaires urgentes qui sont à l'ordre du jour national, sur la base d'un consensus sans ingérence étrangère ». Il n'a cependant pas clairement évoqué l'élection présidentielle, qui est au point mort au Liban. Les députés n'ont toujours pas élu de successeur à Michel Aoun, dont le mandat a expiré le 31 octobre 2022.

Lors de la dernière réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, la Chine et la Russie ont accusé les États-Unis de mettre de l'huile sur le feu dans le conflit qui oppose Israël au Hamas. Suite à l'attaque sanglante du mouvement palestinien en Israël le 7 octobre dernier, l'État hébreu mène une vaste opération militaire dans la bande de Gaza, où 27.947 personnes ont tuées et 67.459 blessées, selon le dernier bilan du ministère local de la Santé.

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